Après tant de siècles, te revoilà. [Almaël/Sebastian]

Après tant de siècles, te revoilà.

feat. @Almaël Hanson & Sebastian

Un prénom raisonne aux oreilles du vampire. Il n’y a pas prêté attention la première fois qu’il est venu à l’école, n’étant pas resté assez longtemps. Mais maintenant que Sebastian est complètement de retour au lycée Salvatore, il va devoir aller vérifier ça de ses propres yeux. Bien décidé à surprendre sa création si c’est bien elle, il n’en faut peu au brun pour savoir qu’il va passer une belle journée. Enfilant son éternelle chemise blanche avec un veston, même si ce n’est plus dans les mœurs d’aujourd’hui, le vampire a déjà beaucoup de mal à se faire aux baskets qu’il a aux pieds. Ce n’est pas tellement confortable Mais s’il veut se fondre dans la masse et se faire à ce nouveau monde qui a bien changé en quelques siècles, il doit passer par là. C’est pour cette raison qu’il change petit à petit ses vêtements, pour ne pas que ça soit trop brutal. Avançant dans les couloirs, le vampire essaye de changer le goût qu’il a en bouche. Ces poches de sang sont vraiment infâmes ! Comment les autres élèves peuvent-ils se résoudre à les manger ? S’il avait le temps, nul doute que Sebastian se rendrait en ville pour trouver une bonne et fraiche jugulaire. Mais il a des choses plus importantes à faire aujourd’hui, aussi, pour une fois, il se contentera des poches de sang.

Arrivant dans la salle de classe vide, le brun va vers le fond. Il ne veut pas que l’enseignant le remarque. Fort heureusement, des étudiants arrivent, cachant sa silhouette. Parfait ! Une fois que tous les élèves sont installés, Almaël fait son entrée. Le brun est quelque peu surpris de voir qu’il s’agit là de sa création. A l’abri du regard du professeur, caché derrière ses camarades, Sebastian l’observe avec grande attention. Il n’a pas changé ! Même si dans le fond, le brun se sent déçu que son ‘fils’ ne l’ait pas cherché pendant toutes ces années. Attendant le bon moment pour intervenir, Sebastian finit par se redresser et lever la main, comme s’il avait une question. « Professeur Hanson ? Vous n’avez pas fait une erreur dans votre équation ? Il me semble que la molécule d’eau n’est pas mise. » Guettant la réaction de l’ancien partenaire, Sebastian décide de jouer le jeu complètement. Après tout, Almaël ne pourra rien dire devant toute la classe, il a une image à tenir. Il est professeur ici. C’est bien pour cette raison que le brun a voulu le confronter devant une foule et non seul, ne sachant pas ce que sa création a fait pendant ces nombreux siècles. « Pardonnez-moi, je ne me suis pas présenté. Je me prénomme Sebastian Langton et je suis nouveau à la Salvatore School. » Un sourire en coin, mais qui se veut moqueur. Le vampire joue avec le feu, mais l’idée d’avoir retrouvé Almaël le met dans un état d’euphorie intense. Et il a un rôle à tenir après tout.

(c) Dandelion

Nouvelle journée de cours, je commence à regretter les vacances, les journées à flâner avec mon brésilien et envie les week end comme jamais. Enfin, je me dirige vers ma salle avec entrain, une heure de cours où je pourrais entendre son coeur mais surtout le voir, l'admirer, le taquiner aussi. C'est plaisant mais grisant et en même temps existant de pouvoir se voir et se parler, d'utiliser les doubles sens, de gérer la pointe d'adrénaline et de jouer avec le feu que représente notre relation. J'entre et prend place sur mon bureau avant d'ouvrir mon agenda pour relire le sujet du cours en quelques millièmes de secondes. Jamais je ne me passerais de ce don !

Je débute le cours, et comme toujours sans faire l'appel, j'utilise ma mémoire visuelle, usuellement cela me demande aussi quelques secondes mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui alors que je ballais la salle de cours avec mes azures, mon sourire se dessine en voyant sweety, mais au lieu de prôner sur mes lèvres, il s'effondre en un instant en découvrant qu'il s'est trouvé un voisin ! Et la demi seconde d'après, je me décompose, et fini par rapidement me retourner en découvrant les traits de mon sauveur. Dos à tous mes élèves, je tente d'accuser le choc, de repousser la douleur qui monte brutalement. J'appuie sur le bouton mental, mais rien n'y fait, mes émotions refusent de déguerpir si il est là. Alors j'aspire profondément, cherche son odeur, les battements de son cœur, mais tout se mélange à ceux de Sebastian. Son odeur me ramène des années en arrière, a nos crimes, a notre complicité et à comment tout s'est écroulé du jour au lendemain. Est ce que Brandon m'abandonnera lui aussi de la sorte un jour ? Sûrement, et cette idée me brûle les yeux et le cœur.

Les murmures des élèves commencent à venir à mes oreilles, c'est la première fois qu'il me vois aussi silencieux faut dire, je dois me reprendre mais c'est si dur. Je me mord la joue et prend une craie pour écrire la réaction du jour au tableau avant de me retourner pour faire face à plusieurs yeux ébahis. Je me concentre comme jamais pour faire abstraction, si bien que je me mets à faire un cour des plus magistral sous les froncement de sourcil de certains. J'avance dans mes explications, tout en priant pour une l'heure passe au plus vite, c'est une véritable torture mental.

Je pensais qu'il se ferait discret, lui qui ne voulait plus de moi, qu'il serait contrarié de me retrouver ici, et si il veux je démissionnerai dès demain, c'est de toute façon une idée qui me trotte en tête pour officialiser les choses avec mon brésilien. Mais non le voilà à lever la main et prendre la parole sans même attendre. Sa voix, son attitude, la désinvolture et l'assurance qu'il dégage, mon dieux comme j'adore ça ! Une des choses qui m'avait séduite chez lui, et qu'il m'a enseigné dans un sens.

Dans d'autres circonstances, l'élève qui aurait oser me contrarie se serai pris une crais volante, mais je suis tellement a côté de mes pompes que j'aurais plus aisément ou lier une partie de l'équation, ou même faire une erreur, je ne suis tout bonnement pas apte à réfléchir, trop à me bercer dans ma douleur. Il me blesse, encore plus en se présentant comme si il ne m'avait absolument pas reconnu, sauf que, je le verrai, je le connais par coeur, et son petit sourire désabusé marquera un tournant violent dans mes sentiments. La colère, il a toujours su m'en nourrir, il m'a appris à l'écouter, à m'en servir, à la déchaîner. Est ce ce qu'il cherche ? Je ne suis plus comme ça, je ne veux plus l'être, violent Et méchant. Mon regard se pose dans les iris jade dans lequel j'adore me perdre, espérant faire taire la négativité qui m'habite. Grâce à ça je trouve la force d'agir en mon moi sans émotion, calme mais piquant. " Désolé monsieur Langton, nous parlons d'eau pure ici, et donc de la molécule H2O ici présente, pas de ses eaux saline dont vous aimiez vous entourer. Le NaCl c'est démodé. " Si il veux se souvenir du passé, je viens de lui en servir. Maintenant si il veux de la méchanceté, je peux très bien placer un et math.

@Brandon Rodriguez @Sebastian Langton

Avatar : Robert Sheehan Messages : 1021 Date d'inscription : 03/04/2020

Après tant de siècles, te revoilà Ft. Almael Hanson & Sebastian Langton En retard! En retard! Comme toujours, je suis en retard!

Brandon dévala les étages de la Salvatore à toute allure, son sac de cours ballottant par dessus une épaule. La silhouette fine toute débraillée de noir ponctué de couleurs esquivait comme une anguilles les étudiants sur son passage à grands renforts d'inutiles Paaardon! S'cuuusez moi!. C'est que la sonnerie avait retentit alors que le loir se faisait une deuxième nuit, debout à demi-nu devant le miroir de sa salle de bain, les yeux clos, la tête lourde entre ses épaules, ronflant paisiblement avec sa brosse à dent suspendue entre les lèvres. ARGH! Un mouvement sur sa droite, un cri de surprise : le sorcier surfa sur la bousculade, tournicota sur lui-même, et grimaça en se réceptionnant face à une malheureuse et sa pile de devoirs qui retomba sur eux comme des feuilles mortes portées par la brise d'automne. Désolé!!! qu'il lança avec un sourire crispé, sur quoi il rebondit lestement sur ses longues jambes taillées pour la fuite et disparu au coin du corridor.

Brandon n'était pas réputé pour sa ponctualité, ni même sa présence selon les cours. Ce n'était pas pour rien qu'en faisant de lui son assistant de chimie, le professeur Hanson lui avait sauvé la mise et lui assurait quelques points non négligeables pour conserver le gîte et le couvert à l'académie pour vampire – et loup-garous, et sorciers comme lui, et autres joyeusetés innommables. Et si le vampire s'était porté garant pour un petit délinquant dans son genre, ça n'avait rien à voir avec de la solidarité entre dealeurs. Ça n'avait non plus rien à voir avec leur tempérament respectivement poussés vers la provocation et les interdits. Ça n'avait, encore, rien à voir avec le fait qu'ils avait eu une aventure à même le sol de la salle de science, ni qu'il en avait résulté le partage des clefs de la dite salle, ni des regards-noir-qui-n'en-n'étaient-pas, ni des railleries dégoulinantes de niaiseries, ni des interrogations à demi-mots, ni beaucoup de confusion, et finalement, absolument aucune officialisation de leurs sentiments mutuels sur fond de câlins aussi purs que passionnés.

Brandon dérapa à une intersections dans un crissement de semelle et fusa avec obstination. Il n'était plus envisageable d'arriver en retard à CE cours, donné par CE professeur, et risquer de lui causer de la déception, et de perdre quelques précieuses secondes à profiter de sa présence, de ses œillades suspicieuses, de ses irrésistibles remontrances, du galbe de son fessier chaque fois qu'il honorait la classe d'une visite parmi les paillasses...

La porte allait se refermer lorsqu'il pénétra de justesse à l'intérieur de la pièce.

Tout le monde était assit, et Almael regagnait la place qui était la sienne. Le sorcier fit le dos rond et traversa la fond de la salle en catimini à la recherche d'une place libre... Là!
Il écrasa son sac couvert de pim's et de dessins kabbalistiques fait main sur la faïence, et sa tête ébouriffée popa d'entre les chaises à la façon d'une taupe émergeant de son terrier. Oh, hey! Mais c'est qu'il avait un voisin! Il lui offrit un large sourire en grimpant sur sa chaise.

-Panne... de réveil! chuchota t-il en reprenant son souffle, jugeant qu'une œillade, une seule! de la part de son auditeur valait comme une permission à faire la conversation. J'ai acheté un sort à un asiatique douteux qui m'a dit que mon réveil se calquerait sur mon rythme de sommeil et me réveillerait au son des gouttes de pluies éclatant sur les pétales de fleurs de pêcher par un matin d'avril. Pour faire des nuits de qualités. Résultat : elle est calqué sur le fuseau horaire de la Chine et émets des bruits de panda diurétique dès 3 heures du matin! J'te jure! Ne jamais acheter de réveil ensorcelé.

Il rit en hochant de la tête, s'exaspérant avec bienveillance de sa propre malchance – ou de sa capacité à inventer les pires-"meilleurs" bobards, allez savoir... Hey. Est-ce que c'était lui ou le voisin avait l'air plus captivé par ce qui se tramait au tableau que pour ses histoires? Bran le reluqua : brun, mâchoire carré, un veston-chemise du gout des plus raffiné, des yeux bleus océans à s'y noyer, et une bouches démesurément grande, mais dans le genre qu'on aime à voir s'articuler et se tordre avec un dédain étudié qui vous provoque des chatouilles sous le nombril – Oh, mais en toute objectivité!!! Parce que des yeux couleur paradis et des labiales ironiques à croquer, il en connaissait qui ne souffrait aucune concurrences!

Un frisson le pris à la nuque. Almael rasait sa zone avec son radar oculaire...
… et découvrit un Brandon sagement installé au fond de la classe, son coin favoris, rayonnant d'innocence. On aurait presque pu croire qu'il était là depuis le début si l'on faisait abstraction des mèches plus folles que les autres qui quillaient sur son crâne, du blouson de cuir et des bretelles de sa superpositions de vêtements – t-shirt résilles sur stringer graphique sur tank-top - qui tombaient négligemment de ses épaules, et, outre les cernes qu'on ne savaient plus différencier de son maquillage au khôl outrancier - qui contrastait harmonieusement avec les liserés de poils masculins sur son visage -, peut-être aussi à cause des signes évidents de la longue course qu'il venait de mener. Pourtant, un profond soulagement l'allégea en croisant le regard de son tendre professeur... qui tourna précipitamment le dos à ses élèves. Hé?

C'était... inhabituel. Un Almael devant sa classe, ça parle, ça brille, ça sur-réagit au moindre bavardages d'une craies aérodynamique suivit d'un cinglant mais toujours drôlissime rappel à l'ordre. Alors pourquoi le silence? Pourquoi ce dos immobile, et la rumeur des curieux qui montait sans réprimandes dans la classe à mesure que la sourde inquiétude montait dans le cœur du jeune sorcier?
Bran se tendit imperceptiblement sur sa chaise. Il hésitait à intervenir. Mais Alma reprit son cours. Et sa confusion grandit... Mais qu'eeeeest-ce que c'était que ce cours digne du plus barbant et académique des instituteur?!! Où était passé SON Almael, le fameux professeur à paillette?!! Quelle fée l'avait piquée?! Oh! OH!!! Non, ça ne pouvait-être que le fruit d'un envoûtement, parole de sorcier. Mais par qui?! Pourquoi?!!

C'était plus que déroutant, c'était instigateur de panique. Brandon avait l'envie folle de débouler sur l'estrade, attraper son visage entre ses mains tatouées, et le dévisager sous tous les angles à la recherche d'un indice sur l'origine de son état. Puis à le secouer, puis à lui asséner une bonne claque s'il le fallait!!! Parce que ce changement de comportement...

Quelque chose bougea dans son champ de vision. Le Voisin venait de lever le bras.

-Professeur Hanson? Vous n’avez pas fait une erreur dans votre équation? Il me semble que la molécule d’eau n’est pas mise.

Bran coula lentement, très lentement, ses grandes billes vertes estomaquées sur lui. Minute : depuis QUAND est-ce qu'un élève OSAIT! S'adresser au géniallissime – et pas du tout du type à se tromper! - professeur Hanson sur ce ton?! Oooh, alors toi... semblaient vouloir dire le méchant plissement d'yeux du gothique. Ce grand sourire suffisant qu'il affichait, il ne le trouvait plus séduisant. Plus séduisant du tout!
Il n'allait pas laisser ce freluquet à la voix suave et au sourire cruel profiter de l'instant de faiblesse de son prof et pour l'humilier devant toute sa classe qui plus est! Adepte de magies proscrites, l'ancien gamin des rues commença à exécuter une gestuelles ésotériques des doigts à l'abri sous la tables. Mais l'autre attira trop l'attention sur eux en reprenant la parole.

-Pardonnez-moi, je ne me suis pas présenté. Je me prénomme Sebastian Langton et je suis nouveau à la Salvatore School.

Nouveau? Nouveau. Et ben mon bonhomme, Brandon allait lui apprendre quelques règles de bienséances locales et s'assurer qu'il les retiennent, le nouveau qui avait l'audace de se mesurer à son alchimiste! Mais à la récré, une fois en tête à tête, dans un recoin ou personne ne pourrait être témoin des exploits d'un sorcier aux allégeances ambiguës. Là, il allait laisser cet honneur à son blond. Parce que, autant d'arrogance, ça allait forcément remettre la machine à "mâtage d'étudiants contestataire" en route! Hein?...

-Désolé monsieur Langton, nous parlons d'eau pure ici, et donc de la molécule H2O ici présente, pas de ses eaux saline dont vous aimiez vous entourer. Le NaCl c'est démodé.

Mouaaahaha! Et BIM! Mange toi ça, Langdon! Ça c'est mon Almael que j'conn-
Un éclair dans le brouillard.
Un blanc de cerveau.
"L'eau saline dont il aimait s'entourer?"...

Le junky plissa les sourcils à mesure que ces paroles prenaient sens au creux de sa cervelle sans dessus-dessous. Il observa son vampire qui toisait farouchement dans sa direction. Puis il regarda le jeune homme assit à côté de lui, qui ne quittait pas le professeur des yeux en retour.

Une impression des plus désagréables s'installa en son for.
D'où ces deux là se connaissaient, exactement? D'où s'affrontaient-ils sous le nez d'une classe entière, et d'où diable cet aristo condescendant décontenançait-il son fort mais vulnérable et sévèrement revendiqué bien-aimé?!...

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Après tant de siècles, te revoilà.

feat. @Almaël Hanson , @Brandon Rodriguez & Sebastian

Sebastian observe discrètement Almaël, qui a bien changé depuis ces siècles écoulés. Le professeur semble à son aise dans cette salle de classe, bien différent des massacres qu’ils ont fait tous les deux. Comme si l’ancien pirate avait débarqué dans un monde parallèle. Soupirant lourdement, le brun attend le bon moment pour intervenir et montrer à son ancien partenaire qu’il se trouve, lui aussi, à l’école Salvatore. Mais avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, un jeune-homme se glisse à ses côtés. Le regardant rapidement du coin de l’œil, le vampire trouve qu’il a l’air tout droit sorti du lit. Sûrement un habitué des retards. L’écoutant rapidement, Sebastian ne fait pas l’effort de lui répondre. En réalité, l’idée que le jeune-homme est plané toute la nuit à cause d’un chinois ou d’un elfe, le vampire s’en fout comme de l’an quarante ! Et enfin, le brun vit la brèche pour se faire voir de son ancien camarade. Un sourire sincère, voir espiègle, aux lèvres, Sebastian intervient en parlant d’une molécule d’eau. En réalité, le brun n’en sait strictement rien. Mais c’était un moyen subtil de lui rappeler toutes ces heures passées sur le bateau, ensemble. Guettant la moindre de ses réactions, l’ancien capitaine reprend la parole, se présentant comme si le vampire face à lui ne le connaissait pas. Jeu dangereux où le brun pourrait se brûler, et pourtant, cela le met dans un état euphorique. Voir son ancien partenaire de crime perdre la face, ça n’a réellement aucun prix. Les élèves autour semblent sans voix, mais en réalité, Sebastian n’en à que faire. Il n’est pas là pour les divertir, il est là pour se divertir. Ne perdant pas la face devant à la réponse du blond, le vampire savait très bien qu’il avait un adversaire à sa taille. Après tout, c’est lui qui l’a formé dans un certain sens. Mais dans le fond, le professeur fait un faux pas : il annonce ouvertement que les deux se connaissent depuis des années. Voir des siècles en réalité. Posant son pouce et index sur son menton, cachant en quelque sorte ses lèvres et le sourire espiègle qui s’en dégage, le brun n’a pas dit son dernier mot. « Le NaCl a toute son importance il me semble, professeur. En effet, si mes souvenirs sont exacts, l’eau saline peut faire faire bien des folies à une âme. » Se redressant de toute sa hauteur, Sebastian n’en a pas fini. Il aime jouer, et Almaël vient de lui lancer un pari des plus agréables. Tournant sur sa chaise, le brun se lève. Il prend son temps. Il joue. « Si vous permettez … » Posant une main sur l’épaule de son voisin, il lui lance un sourire charmant. « Excuse-moi. » Et Sebastian passe derrière lui. Avançant dans l’allée sous le regard de ses camarades, le vampire sait qu’il peut fauter au moindre instant. Mais qui n’a jamais eu envie de jouer à un jeu dangereux ? Sûrement pas lui, après avoir été enfermé autant de temps. Montant sur l’estrade, il attrape la craie pour le tableau, avant de se tourner vers son professeur. La lançant en l’air, il la rattrape adroitement, avant de regarder l’enseignant. « Vous avez une erreur dans votre équation. Voyez, si on essaye d’équilibrer, il vous manque une molécule d’eau. » Joignant son geste à la parole, le vampire est fier de lui. Le peu de temps qu’il a passé dans son livre, lui aura servi à quelque chose. Reposant la craie, Sebastian se dit qu’il peut conclure la fin de la première manche. « Aussi vous voyez. Le NaCl fait oublier bien des choses, professeur. » Descendant de la petite estrade, Sebastian retourne à côté de son camarade brun, qui semble avoir avalé du verre brisé. « Tout va bien ? » Question de politesse, non que ça l’intéresse réellement.

(c) Dandelion

Après tant de siecles te revoila !
Mon réseau est grand, et il y a peu de monde qui pourrait me faire un tel effet. Certes pour beaucoup je culpabilise ou d'autres sentiments néfastes dont je ne veux pas penser maintenant mais qui sont encore gérables. Du moins bien plus que celui de mon mentor qui m'a abandonné en pleine guerre… C'est une vrai claque en pleine gueule dont j'ai du mal à me relever, mais il est hors de question de me laisser faire sur mon propre terrain, avec mes élèves qui me regarde stupéfait de mon manque de réaction. Dieu merci l'ex marin a au moins eu le tilling de se pointer à un moment où sweety est dans les environs, c'est donc avec son coeur et ses regards que j'arriverai à retrouver l'Almael sans émotion dissimulée au plus profond de moi.

La guerre est déclarée, je le comprend rapidement à son sourire, il va s'en suivre une bataille, j'espère qu'elle ne partira pas en bain de sang comme nous avions coutume de finir nos abordages. " Les âmes peuvent être blesser par bien des moyens. Mais je te laisserais discuter de ça avec un professeur de philosophie." Dis je en contrôlant ma voix. Blesser, oui ce fut bien le cas ce jour là, le monde sécuritaire qu'il m'avait construit s'est écroulé en une fraction de seconde. Des mois, voir même des années à essayer de me reconstruire derrière. En voyant sa main sur l'épaule de mon Branny, les nerfs montent, la colère face à son irrespect ne prend pas de pincette, et je suis prêt à parier que mes iris virent au gris. Je reste un instant mon regard posé sur mon sorcier, a essayer de me calmer, à me concentrer sur ses battements de coeur, mais ses derniers me glace un peu plus le sang. Irrégulier, trop rapide, et pas juste de ma présence, lui aussi ressent … ressent je ne sais quoi, et ça joue encore plus méchamment sur moi…

Je sais que Sébastien le ressent, il est de loin la personne à mieux me connaître et me déchiffrer avec mes émotions, c'est lui qui m'a appris à les laisser s'exprimer, pour le pire plus que le meilleure, mais il devine forcément la colère qui m'anime doucement, plus folle et plus féroce a chaque seconde qui passe. Mon créateur fini par arriver au tableau, je reste presque immobile, impassible, le toise simplement en rentrant mes ongles dans ma peau pour éviter de lui sauter dessus, d'obéir à cette petite voix qui me crie qu'il est un danger pour la classe. Mais j'ai encore assez d'esprit pour comprendre que Sébastian est ce nouvelle élève dont m'a parlé rapidement Rick ce matin. Je croise mes bras sur mon torse alors qu'il m'aide, joue avec sa craie et ma colère. Je le regarde effacer mon travail, le corriger selon lui, puis fanfaronner. Si il quitte l'estrade dans mon silence, ma réponse réside essentiellement sur mon sourire en coin, le laissant croire qu'il remporte la bataille. toujours sans un mot, et en me grattant l'arrière de la tête comme une personne réfléchissant, à mon tour, je me balade à travers les rang jusqu'a lui. " Je vais te laisser finir le cours, c'est bien plus distrayant ! " L'attrapant par le bras, je le lève doucement et prend la place qu'il occupait quelques minutes plus tôt. Oui il c'est bien trompé, un oublie de débutant même, un deux hydrogènes dissimulées dans une autre molécule. Mais je vais pas loupé l'occasion de m'asseoir à côté de mon homme pour quelques minutes. Quel bénédiction que le fond de la classe en fait ! Au moins personnes pour voir mes doigts caresser tendrement le dos du brun, me cachant encore plus dans une position bien trop alaise. Jambe croisé sur le bureau, une main derrière sweety, l'autre derrière ma tête alors que le dossier de ma chaise repose sur le mur. " Tout va bien monsieur le professeur ? Vous vouliez peut-être nous parler de l'acide éthanoïque, qui a lui tout seul contient quatre molécules d'hydrogène et deux d'oxygène, rendant donc votre équation surchargée d'une molécule d'eau ? " Non, j'allais pas me laisser marcher dessus comme ça, surtout maintenant la présence du brun m'apaisent et me redonnant la confiance qu'il me manque.

Finalement je reprendrait une place plus normal pour piquer un stylo au nouvel élève et rédiger un petit message a mon voisin. " Enferme moi dans une illusion avec lui si les choses tournent mal" Une fois mon message délivré, je ne manquerai pas de prendre un autre morceau de papier, d'en faire un avion, d'inciter sweety a en faire de même par un regard et à faire virevolter le papier à travers la classe. " Quoi ? J'ai jamais dit que j'étais un élève studieux ou sérieux non ? " J'étais clairement pas comme ça, bien que mes souvenir soit moindre, mais pour le moment je dois retrouver la face et faire diversion !
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Avatar : Robert Sheehan Messages : 1021 Date d'inscription : 03/04/2020

Après tant de siècles, te revoilà Ft. Almael Hanson & Sebastian Langton Ils se connaissaient. Almael son vampire aux centenaires de folles fréquentations, et Môsieur Langton, ce sale parvenue avec ses airs d'aristocrate moderne et son franc parlé acéré. Ils se connaissaient, et ils se cherchaient des poux dans une joute qui laissa le sorcier perplexe et mal assuré. Il avait comme une drôle d'impression. Peut-être était-ce l'intensité avec laquelle le professeur était troublé par le nouvel élève. Ou bien l'insolence indécente qui ce cachait derrière les sourires charmants de l'étudiant.
Brandon le reluquait sans pouvoir le lâcher du regard, à la recherche d'une explication à ses doutes. Comme le professeur venait de le remettre à sa place, il posa le menton entre ses doigts dans une pose étudiée. Sans doute qu'il aurait été ou pourrait devenir mannequin dans une autre vie.

-Le NaCl a toute son importance il me semble, professeur. En effet, si mes souvenirs sont exacts, l’eau saline peut faire faire bien des folies à une âme.

Plaît-il?!! Des folies?!! Quelles folies?!! Le sorcier se hérissa comme un chat noir sur la queue duquel on aurait marché. Oh que non, ce n'était pas son imagination! Môsieur Belle-Gueule draguait sérieusement le professeur, SON professeur, et juste sous son nez!

-Les âmes peuvent être blesser par bien des moyens. Mais je vous laisserais discuter de ça avec un professeur de philosophie.

Parce qu'il l'avait blessé?! Bran ne cessait de jeter des regards à l'un, puis l'autre, tantôt confus, tantôt scandalisé, victime de ses émotions et de ses spéculations : il y avait eu quelque chose entre eux, d'assez puissant pour que leur coureur d'Almael s'en trouve le cœur brisé...
L'autre se leva alors. Gracieux, insupportable. Bran jura avoir entendue les cœurs féminins de la salle – et quelques cardio masculins aussi – s'emballer de pouvoir observer le joli nouveau faire montre de sa personne.

-Si vous permettez …

Mais! Mais non, nononon, personne ne lui permet à celui-là! Il fit le tour de sa chaise et passa dans le dos de Bran pour... lui poser sa main sur l'épaule.

-Excuse-moi.

Le tout avec le sourire le plus enjôleur et horripilant qu'on eu imaginer. Si Bran était un animal, on eu put l'entendre feuler avec force. Kssshhhh!!! Vires ta patte, sale embrouilleur de cœurs et d'esprit! Mais il n'en aurait pas eu le temps. L'autre gagnait déjà le tableau, abandonnant un Brandon au cœur battant, ne sachant très bien lui même si c'était uniquement de colère, ou si une partie de lui était réceptive bien malgré elle au magnétisme du sale brun. Il avait l'air d'avoir étudier l'art de charmer son monde durant toute sa très longue vie. Et il faut reconnaître que ça lui rappelait un peu quelqu'un, d'ailleurs...
Mais regardez le perché sur son estrade, qu'il choppe la craie, la lance et la rattrape avec panache!

-Pff, frimeur...

-Vous avez une erreur dans votre équation. Voyez, si on essaye d’équilibrer, il vous manque une molécule d’eau. Aussi vous voyez. Le NaCl fait oublier bien des choses, professeur.

Qu'était-il censé avoir oublié? Qu'était-il censé devoir se souvenir?! Le sorcier ruminait, bouillant et remuant, tassé sur sa chaise. Ça le démangeait de fouiller dans la tête du provocateur pour y découvrir l'envers de ses sous-entendus. Et de fouiller dans la mémoire de son blond, aussi... Il vint à l'idée de Bran que des deux, ce pourrait bien être le plus jeune qui serait capable d'être le plus transparent sur la relation qu'ils avaient pus entretenir, tourmenteur qu'il était...

L'autre regagna le fond de la salle, et le plus innocemment du monde osa un :

-Tout va bien?

Brandon grinça des dents.

-Merveilleusement! Juste une affreuse bestiole qui tourne autour de M'sieur Hanson et distrait la classe, répondit-il en balayant l'air de la main avec un sourire rancunier...

-Oui! se réveilla le professeur, une fois la mouche envollée, et tu sais quoi? Je vais te laisser finir le cours, c'est bien plus distrayant!

Sur quoi, le vampire s'en fila voler sa chaise à l'étudiant.

Même un Brandon aurait admis que la manœuvre n'était pas des plus mature, et en même temps, pouvait-il se plaindre d'avoir son professeur à côté?
Il aurait aimé pouvoir se contenter de sa présence, son assurance apparente, et la main câline dans son dos. Mais ce moustique de Langton avait piqué, et le poison du doute s'infiltrait insidieusement dans le cœur et les pensées du jeune amant.
Tandis que le professeur Hanson riait de l'élève abandonné dans son rôle en grattant discrètement ses reins, Brandon eu un léger mouvement de recul pour échapper à sa main.

Pas maintenant. Pas alors que des camarades et le sadique qui n'avait d'yeux que pour lui risquaient de le surprendre, aussi sûr qu'un Bran pouvait se révéler diablement observateur pour ces choses là, mais surtout, pas avant d'avoir eu l'opportunité de mettre de l'ordre dans cette histoire.
Les câlins rassurent. Mais les câlins endorment la vigilance d'un cœur énamouré, aussi.
Pour sûr, Almael n'était pas un manipulateur de la sorte. Mais au fond... qu'avait-il vécu avec Sebastian qui lui assurait qu'il n'était pas en train de l'exposer comme un de ces nouvels amants, plus jeune, tout neuf, preuve de combien de conquêtes étaient capables de remplacer un ancien partenaire, un provocateur oubliable?...
Bran avait souvent été un trophée dans sa vie. Il ne s'en plaignait guère : il savait au contraire se faire désiré et désirable, un trophée volontaire pour qui pouvait lui apporter quelques privilèges ou quelques billets, et pour son bonheur personnel de se savoir convoité. Mais l'idée de devenir un jouet dans une lutte entre deux anciens amants dont l'un était censé être son aimé et protecteur?... Même pour soutenir son homme, il n'y consentirait pas.

Brandon fut tiré de ses réflexions par un petit papier. Il jeta un œil discret au prof et l'ouvrit.

"Enferme moi dans une illusion avec lui si les choses tournent mal"

… puis le replia. Les enfermer dans une illusion?... Rien que tous les deux?! Et pourquoi pas leur préparer une table avec champagne et chandelles, aussi! Bran devina que la requête n'attendait pas de réponse de sa part mais une action en temps voulu, aussi ne répondit-il rien mais pris une profonde inspiration pour se redonner du courage. Si illusion il devait-y avoir pour épargner les étudiants de leur petits duel, alors Brandon s'inviterait dans l'affaire, qu'on veuille de lui ou non!

Retombé en enfance, Almael envoya planer un avion de papier, laissant supposer quel ado intenable il avait put-être ou serait dans les temps actuels.

-Quoi? J'ai jamais dit que j'étais un élève studieux ou sérieux non?

Le gothique, d'habitude beaucoup plus désinvolte, coula un regard farouche d'Almael à son rival. Il n'était pas aussi à l'aise que lui dans cette situation, bien au contraire.
Sebastian venait de gagner une bataille en reprenant sa formule devant toute la classe, et le sorcier douta que ses puérilités ne parviennent à égaliser le score...

Il ne dit rien. Il resta étonnement sage à sa table, ni parti prenante du professeur, ni étranger à l'affaire, mais un joueur attentif, qui pourrait rester dans l'ombre, mais qui sous ses airs passif, pourrait aussi bien entrer par lui-même dans cette bataille.
Il allait laisser une chance Almael de se défendre par lui-même, et s'ils se tapaient à nouveau dessus tout les deux, en profiter pour voir quelle conclusions tirer.
Mais si ça tournait mal, si la bataille manquait de teneur, que le vampire à la mâchoire carré et au regard cruel prenait trop le dessus sur l'émotif blond aux yeux céruléens, alors Bran n'attendrait aucun ordre pour les transférer tous les trois, le Bien-Aimé, l'Ex-amant, et le Nouveau-Petit-Ami, dans une poches extra-dimensionnelle afin de clarifier cette sombre mascarade.

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Après tant de siècles, te revoilà.

feat. @Almaël Hanson , @Brandon Rodriguez & Sebastian

Sebastian est joueur. Et Almaël, son ancien bras droit, son ami mais surtout sa progéniture, vient de lui lancer un défi de taille. Et le vampire est prêt à en découdre avec ça. Aussi, il ne se laisse pas prier, parlant comme s’il connaissait le sujet. Quelques sous-entendus bien placés, et comme il n’en doute pas, le blond lui répond. Un sourire sarcastique sur les lèvres, l’ancien pirate ne peut qu’approuver. « Mon professeur de philosophie ne pourra me contredire sur ce point, professeur : tout comme l’eau qui dort, qu’elle soit saline ou non, il y a toujours des non-dits cachés sur la surface. C’est sans nul doute ce qui fait souffrir une âme. » Regardant la classe qui semble vivre un match en réalité, Sebastian se redresse. Il n’en a pas fini de jouer. Se levant de son tabouret, le brun s’excuse en poussant son camarade en retard. Allant jusqu’au tableau d’une démarche féline et gracieuse, le brun attrape la craie qu’il lance et rattrape à la perfection. Plantant son regard sombre dans les pupilles de son ancien allié, Sebastian reprend la parole, parlant toujours du cours. Joignant son geste pour rectifier l’équation, le brun retourne à sa place. Posant la question à son voisin de table, l’ancien pirate sourit doucement. Une douce odeur de jalousie semble flotter autour de son camarade, mais le brun n’en a que faire. C’est bien le cadet de ses soucis. « Affreuse bestiole ne fera pas de mal à ton cher professeur, détends-toi ! » Au même instant, Almaël reprend la parole. Décidemment, il est joueur. Mais s’il croit déstabilisé Sebastian, il se trompe complètement. Un sourire sur les lèvres, le brun se redresse de sa chaise tranquillement, laissant ainsi sa place au professeur. Allant tranquillement jusqu’à l’estrade, prenant tout son temps, Sebastian reprend la craie dans sa main. Il fixe son regard sur le professeur, un sourire espiègle collé aux lèvres. Almaël reprend la parole. Faisant mine de réfléchir, l’ancien pirate part à rire. Très fort, mais loin de le déstabiliser. Il en faut plus pour ça, surtout qu’il aime jouer dangereusement. « Il est bien vrai professeur … L’acide éthanoïque peut enflammer bien des choses, bien des cœurs, bien des esprits. » Attrapant le chiffon, le brun efface le tableau. Du coin de l’œil, il repère des avions qui volent à travers la classe. Le laissant faire quelques secondes, Sebastian se retourne et le regarde. Mais là où il aurait pu le fusiller du regard, il ne le fait nullement, bien au contraire, il est amusé. « Comment pourriez-vous être un élève sérieux, voyons ? Vous avez eu un très bon professeur il me semble. » Et bien plus encore. Reposant la craie, le brun s’appuie sur le bureau, les deux mains bien à plat. Il va abattre quelques cartes à son tour. « Mais au lieu de faire de vulgaires avions volants, vous auriez pu faire un bateau flottant en plein océan non ? Après tout, vous n’étiez pas en train de parler de molécule d’eau ? A moins que votre esprit ne se soit noyé, oubliant vos propres bases. » Son regard se porte sur le sorcier à côté de l’enseignant. Il semble à deux doigts de la crise de nerfs. Intéressant. « Votre voisin pourrait peut-être venir m’aider à résoudre quelques équations? Après tout, je peux être très joueur lorsqu’il y a des jeux d’eau. Surtout en tête à tête. » Un sourire aux lèvres. A toi de jouer Almaël.

(c) Dandelion

Après tant de siècles, te revoilà

Jamais je ne me serais attendu à le voir débarquer ici, pas lui, pas mon créateur, pas le mentor qui m'a abandonné en plein combat après des années de pillages espiègle et complice. Je sais qu'il s'est renseigné, qu'il ne m'a pas découvert par hasard. Toujours avoir trois coups d'avance, c'est d'abord de sa bouche que je l'ai entendu, puis de celle de Klaus par le biais d'Elijah. Mais pourquoi ? Pourquoi venir maintenant ? Enfin revenir. Qu'à t'il dans la tête précisément ? Désir de vengeance ? Mais de quoi ? J'ignore totalement pourquoi il m'a laissé derrière lui de la sorte ce jour-là. Et ses discours, je sais qu’il y a des messages entre les lignes, mais lesquels ? Des non-dits hein ! Bien sûr qu’il y en à, et par lui le premier à se barrer en me laissant derrière lui. Mais je ne suis pas un enfant de cœur non plus, enfin, au sens propre du terme, disons que je ne suis pas irréprochable, loin de là. Combien de fois ais-je taper des crises de colère sur lui ? Alors qu’il m’ai abandonné, je le comprends, même si la douleur n’en est pas moindre, loin de là ! Au contraire, c’est pire encore de savoir que nous faisons fuir de nous même les personnes que l’on aime. Enfin, je réfléchirais à cela plus tard, pour le moment, je dois garder la face devant mes élèves. ” Bien, au moins lui pourra t’accorder la moyenne, cela sauvera peut être tes examens. “ Tentais-je de conclure avant que notre passée ne fasse irruption au plus mauvais moment. Certes, ils doivent amplement se douter que j’ai navigué dans des eaux de toute sorte, mais il est inutile de leur servir des cartes.

Malheureusement pour moi, Sebastian n’a pas décidé d’en finir, comme à l’époque, il n’abandonne rien, et le voila à me rejoindre au tableau, attrapant une craie avec toute la classe qu’il à. Déstabilisé, et le mot est faible, mais d’exterieur, je garde la tête haute et réfléchie, ou du moins essaye, comme le ferait mon moi libéré. C’est ainsi que je le laisse penser qu’il à raison et lui offre ma place sur l’estrade, heureux de retrouver mon sorcier. Une main discrète dans son dos, je pensais pouvoir me ressourcer, retrouver auprès de lui de la force pour se combat qui me vide totalement moralement. Application de la loi de Murphy, le brésilien fuis le contacte, une première douche froide que mon coeur ne digère pas, mais trop tard la joute verbale a repris, bien moins construite, bien plus faible. Sebastian tourne toujours autour du même axe, et il est bien loin de la matière dont je viens de lui confier l’enseignement. ” Sebastian ? Chimie ! La conversion de l’éthanol en acide acétique, et les effets, on va laisser ça à la biologie ! “ J’ai mal, mon coeur se serre de voir Branny aussi distant et fuyant. Je tente une nouvelle approche, avec un message cette fois-ci, si il lit, je me fais royalement ignorer. Qu’ai je encore fait ? Tout allait bien ce matin non ? J’ai l’impression que tout s'effondre et aucun point auquel me raccrocher pour continuer ma petite comédie. Seulement, le public est toujours là, je dois garder la face. Et la seule idée qui me vient à cause de ce message échangé, c'est produire un avion en papier et le balancer à travers la classe en à me suivre.

Deux coups d’avances, bien que je ne sortirais pas indemne de ça, ma réputation devrait le rester. Je reste le professeur, oui c’est ça, j’aurais le dernier mot ! C’est beau de rêver Alma… ” Oui, je te t’accorde, et pas qu’un. “ Après lui, dans ma descente au enfer, j'ai eu la chance de tomber sur les bonnes personnes, apprendre à gérer, enfin supprimer mes émotions. A cette pensé mon regard se pose quelques secondes sur le brun, sur cet être formidable a l'agaçante manis de les rallumer. Heureusement la voix de mon créateur aura raison de mes pensées. Un bateau hein ? " Mince moi qui pensais que tu me féliciterais pour le hors sujet ! C'est bien ce que tu nous enseignes aujourd'hui ? Non parce que j'entends beaucoup de chose, mais aucune en rapport avec la chimie ! " Je croise les bras sur ma poitrine dans mon discours et si je pensait mettre fin à toute cette mascarade, je n'en aurais pas le temps.

Non, à la place, le pirate s'en prend à sweety. Et là, je sais pas quoi faire ! Prendre la défense de sweety ? Je l'ai toujours fait, mais pas comme ça, pas en intervenant à un affront direct. Que va t'il penser si je le fais ? Que je ne le crois pas capable de s'en sortir seul ? Et si je fais rien. Va t'il croire que je m'en moque de le laisser dans la panade ? Que faire ? Surtout qu'il semble déjà m'en vouloir … " Tu es sûre de ton choix pour un défi d'équation chimique ? Rodriguez ? Tu es perdu Sébastien. Ce jeune homme connaît une palanquée de réactions chimiques donc il sait en expliquer chaque étape. " je l'encourage, croisant les doigts pour que ma réflexion ne le vexe pas. En un an, on en a vus beaucoup en cours, et je pense qu'elles sont dans un coin de sa tête, j'ai confiance en son intérêt pour ma matière. Mais il a aussi d'autres carte en mains, il connaît toutes les réactions chimiques pour fabriquer mes drogues, chaque fois que nous avons cuisiné ensemble, je les lui ai rabâchées jusqu'à ce qu'il prenne les devant en me les donnant avant que j'ai le temps. J'ai une confiance aveugle en lui pour gagner ce duel ! Pourtant je ronge mon stress, en le laissant faire. Et quand il aura remis l'anglais a sa place, je couperai sec tout ça. Ce qui m'embête dans ce plan de secours, c'est que si Brandon déballe les formule des drogues, je serais obligé de le convoquer, rien de grave pour cette partie, je ne lui dirais rien, le féliciterais même et ne serait que totalement fière de lui. Mais si un des élèves comprend, je devrais en référer à Alaric… Certes le brun est connu pour diller, et si connaître les réactions de ses produits ne fait pas de lui un fabricant, cela risque quand même de lui apporter des ennuis…

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Avatar : Robert Sheehan Messages : 1021 Date d'inscription : 03/04/2020

Après tant de siècles, te revoilà Ft. Almael Hanson & Sebastian Langton -Les âmes peuvent être blessées par bien des moyens. Mais je te laisserais discuter de ça avec un professeur de philosophie.

-Mon professeur de philosophie ne pourra me contredire sur ce point, professeur : tout comme l’eau qui dort, qu’elle soit saline ou non, il y a toujours des non-dits cachés sur la surface. C’est sans nul doute ce qui fait souffrir une âme.

Mais par tous les dieux païens! Faites cesser cette comédie!!! Le sorcier bouillait en son for intérieur d'être d'accord avec le satané dandy : bon sang ce que ne pas comprendre les profondeurs de leurs étendues de sous-entendus le rongeait. Mais qui faisait souffrir qui?! Osait-il impliciter que lui-même avait été blessé par le professeur ou son esprit perdait pied?! Lorsque sa démonstration au tableau parue terminée et qu'il revint à sa place, à côté de lui, Brandon se gonfla de toute son importance de jeune sorcier amoureux, et grinça qu'il y avait un moustique à chasser dans le coin.

-Affreuse bestiole ne fera pas de mal à ton cher professeur, détends-toi!

Son... son cher professeur, avait-il remarqué?... Et se détendre?! Grrrrh. Il plissa ses yeux cernés de noirs pour mieux fusiller et tenter de cerner le personnage. Bien : au moins n'était-ce plus un secret qu'ils convoitaient tous les deux le même trésor. Mais était-ce sa paranoïa grandissante, ou bien avait-il des raisons de ne pas apprécier que ce dernier prétende ne pas vouloir du mal au blond? Qu'est-ce que, au juste, suggérer qu'il lui voudrait le contraire, du bien, serait censée vouloir dire?!! Mais qu'elle avait été leur foutue relation à ces deux là?!!

-Il est bien vrai professeur … L’acide éthanoïque peut enflammer bien des choses, bien des cœurs, bien des esprits.

AAAAAAAAAAAH!!! Arrêtez cette torture!!! Le junky était à deux doigt de causer un incendie puisque c'était le sujet. Tiens! Un incendie! Ni vue ni connu, une étincelle sur le pantalon de ce maudit sEbaStiAn, sorti de nulle pars, prêt à en faire une torche vivante, non?
Heureusement, la main caressante du professeur venu s’asseoir à côté de lui refréna ses envies de meurtre. Mais hélas, pas les questions qui tournaient en boucle dans son esprit et remettait en question sa sincérité...

-Comment pourriez-vous être un élève sérieux, voyons? Vous avez eu un très bon professeur il me semble.

Brandon fronça du nez et un tic nerveux fit tressauter sa paupière. Paaardon?!! Professeur?! Il coula deux gros yeux interrogateurs sur son blond. Comment ça, ce godelureaux aurait été le "professeur" de SON professeur?!! Mais ça lui faisait quel age en dépit de sa trogne de jeune adulte?...

-Mais au lieu de faire de vulgaires avions volants, vous auriez pu faire un bateau flottant en plein océan non? Après tout, vous n’étiez pas en train de parler de molécule d’eau? A moins que votre esprit ne se soit noyé, oubliant vos propres bases.

Trop de mystères, trop d'indices qui ne prenaient pas sens se profilaient dans l'horizon mental du drogué. Lui vint alors une évidence.
Que savait-il, exactement, de son vampire?!
Ils se connaissaient depuis un moment maintenant. Bien sûr, moins qu'une vie entière, comme les vampires sont capable de le faire! Mais il avait bien due apprendre des choses à son sujets! Comme par exemple, qu'il était hyper émotif sous ses airs insouciants. Qu'il maniait aussi bien le bec benzer pour ses fantaisies à avaler que les checkers derrière le comptoir de son bar. Alamel devait avoir quoi, 200? 400 ans? il n'était plus sûr, et... Et, il était donc professeur, et fournisseur de drogue, et un fêtard invétéré, et... Alessio avait dit un jour qu'il avait participé à des monstruosités. Comme aidé à droguer le vampire captif par sa famille. Brandon avait occulté cette partie là, pas sûr de vouloir s'y attarder, il n'était toujours pas disposer à le faire. Et en dehors de ça...
... De l'eau de mer. Des bateaux.
Un violent, troublant, navrant constat, laissa le sorcier sonné.

Mais que savait-il exactement de l'homme avec qui il partageait son cœur et ses nuits?...
... Qui était véritablement Almael Hanson?...

-Votre voisin pourrait peut-être venir m’aider à résoudre quelques équations? Après tout, je peux être très joueur lorsqu’il y a des jeux d’eau. Surtout en tête à tête.

Des images écœurante de sexittude – t-shirt mouillés et gamineries entre virils - traversèrent son esprit, et... Oh... OH le sale!!! Une vive poussée d'adrénaline s'empara du junky qui bondit brutalement en position debout, le regard mauvais de défis rivé sur le provocateur. Sa chaise racla bruyamment sur le sol.

-Tu es sûre de ton choix pour un défi d'équation chimique? hasarda innocemment le prof. Rodriguez? Le sus-nomé ne cilla pas, les phalanges de ses poings blanchies tant il les serrait. Tu es perdu Sébastien. Ce jeune homme connaît une palanquée de réactions chimiques donc il sait en expliquer chaque étape.

Les flatteries frôlèrent l’apprentie chimiste sans le toucher. Tout son être était focalisé sur cette créature au sourire faussaire qui l'attendait au tableau, roi incontesté de cet affrontement. Puis, son corps se détendit, juste un peu. Il cligna des paupières, tout doucement en flanchant mollement de la nuque, et ses lèvres s'étirèrent en un long, polie sourire pour répondre d'une voix languide à Sebastian qui réclamait son aide.

-Je serais enchanté de relever le challenge.

Silence de plomb dans la salle. On regarda l'écheveler rejoindre le dandy, conscient que de l’électricité crépitait dans l'air. Littéralement? On eu juré voir de petites étincelles d'un bleu légèrement turquoises jaillir une ou deux fois de ses poings. Brandon bouscula le brun pour pouvoir se planter face au tableau, et il caressa sa barbe en simulant une intense réflexion.

-C'est bien ce que je pensais. Il y a beaucoup BEAUCOUP trop d'inconnues, dans ces équations.

Nulle X a trouver dans les formules écrites au tableau, mais il y avait du sens dans les intonations du déluré...

-Pour sûr, la leçon ne manque pas de sel! De quoi régaler un esprits avertis, félicita t-il Sebastian en se retournant brutalement face à la classe et à Almael, les bras grands écartés tel un Monsieur Loyal face à son public, tandis que le pan de sa veste décrivit un arc de cercle dans son dos. Mais j'ai bien peur, cher Seby, cher professeur, qu'a trop brasser vos agitations, vous ne troubliez d'avantages la réflexion...

Un sourire sombre étirait sa face de beau parleur, son visage se creusait d'ombre inquiétantes... Et les étincelles au niveau de ses mains... Ça ne faisait plus de doute que ces deux là venait de réveiller l'eau qui dort...

-Vous auvez joués de vos formules savantes, mais sans succès. Alors puisque la science ne suffit à équilibrer le calcul et clarifier la solution, nous allons recourir à un soupçon de magie...

Oh que non, il n'allait pas se contenter de les regarder se chicaner en se limitant aux règles ridicules de la bienséance et du commun des mortels! Brandon était un sorcier avant d'être un scientifique, un élémentaliste avant d'être alchimiste!

-Vous ne verrez donc pas d'inconvénients...

Le sorcier leva sa main nimbée de bleu à hauteur de son nez et joignit les bouts de son pouce et de son indexe...

-... A plonger avec moi au cœur du problème!

CLAC

Et VLAM! Des gerbes d'eaux surgirent de part et d'autre de derrière le mage, et c'est un raz de marée qui se déversa sur la classe. Sebastian et Almael se firent avaler, emporter, ballotter, écraser! par les vagues folles comme deux vulgaires débris au cœur d'une étendue bleu, puis l'élément déchaîné les recracha sur le sable blanc et chaud d'une plage déserte.

Une vague arriva tranquillement, portant en son sommet la silhouette reconnaissable de Brandon. Il y tenait en parfait équilibre et pendant quelques secondes, il domina à contre jour les deux hommes qui tentaient de reprendre leurs souffles, affalés dans le sable. Telle une langue océane docile, la vague déposa le magicien, puis elle se retira en même temps que l'énergie phosphorescente qui crépitait autour de ses mains s'éteignit enfin.

L'endroit était sauvage, quoique avec un côté paradisiaque. L'océan s'étendait à perte de vue, et dans leur dos, palmiers et verdures laissaient deviner une île à l'abandon ou vierge d'exploration. On aurait pu croire à une téléportation, mais un indice pouvait intriguer les deux invités de Brandon : haut au dessus de leurs têtes jusqu'à l'horizon ou l'océan se confondait avec le ciel jouaient par intermittence de drôles d'iridescentes similaires à... la surface d'une bulle de savon.

Brandon tournoya sur lui-même en faisant de vagues moulinet de la main.

-Une illusion. Enfin, en quelque sorte. Je vous épargne les détails, mais, nos esprits sont actuellement enfermés dans une poche extra-dimensionnelle, une poche mentale pour être plus précis. Et – je suis sûr que vous l'aviez devinés! – mais nous ne sommes pas dans MON mental, ici.

Il leur sourit. De ce sourire doucereux de diable à la fois réprobateur et mesquin. Il se demanda dans le souvenir duquel ils avaient été spontanément attirés... - ou bien était-ce là la salle-d'attente de leur mémoires, un carrefour entre leur souvenirs partagés?

-Oh : et bien sûr que non, je n'ai pas noyé la classe!!! Y a que vous, duo de dugong orchidoclastes, qui avez subit la machine à laver interdimentionelle! qu'il mima des rouler avec les bras, le visage sévère d'appréhender l’engueulade de son professeur. Au mieux le temps s'est arrêté « à l'extérieur », au pire ont doit avoir l'air fin, debout, avec les yeux dans le vagues... ou on s'est tout simplement évanouis tous les trois en même temps – mais HEY! C'est pas LE problème, d'accord?!!

Il les pointa d'un indexe dangereux, un indexe qui peut appeler des tempêtes, foudroyer des gens, et peut-être même fouiller loin, loin dans la tête de deux énergumènes prisonniers dans des souvenirs commun avec un jeteur de sort si on osait le sermoner. Puis il dirigea ce doigt sur l'un, puis l'autre, et ainsi de suite, avec un regard soupçonneux et impatient.

-Alors maintenant, vous allez arrêter vos charades et vous expliquer.

C'était quoi, ces histoires de mer et de pirates? D'où son professeur avait eu un professeur en la personne de ce sale... et qu'est-ce qu'il lui avait enseigné, hein?!!

-Toi! Tu es qui?! qu'il menaça l'intriguant nouvellement arrivé dans l'école. Et toi... il agita son doigt sous le nez d'Almael, mais était-ce l'aura autoritaire de ce dernier ou le trouble que leur dispute avait causé, il ne su comment formuler la confusion qui vacillait dans ses yeux tristes et sa moue craintive : ... Et toi, qu'est-ce que tu me caches?...

[HRP : Hoy les pirates! Après tant de siècles, te revoilà. [Almaël/Sebastian] 3862775678

Après tant de siècles, te revoilà. [Almaël/Sebastian] 3862775678

Je ne sais pas si c'est très bien expliquer en rp, mais l'endroit dans lequel nous nous trouvons est rattaché au mental de vos loustics. De fait, il est possible de plonger, ou d'assister aux souvenirs de vos ex-pirates! (l'île où ils sont peut même être un endroit que vous avez fréquentés). N'hésitez pas à utiliser de ce petit détail pour vous dévoiler! Après tant de siècles, te revoilà. [Almaël/Sebastian] 235842693

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Après tant de siècles, te revoilà.

feat. @Almaël Hanson , @Brandon Rodriguez & Sebastian

Sebastian a toujours aimé les entrées en couleurs. C’est ainsi qu’il est fait et ce fait est comme inscrit dans ses gênes. Aussi, l’idée de ne pas interpeller Almaël comme il se doit, dans une discrétion sans faille, ça ne lui aurait pas correspondu. C’est bien pour cette raison qu’il a pris la parole au milieu du cours, interrompant le vampire pour le contrer. La joute verbale qui suit faire comprendre à l’ancien pirate qu’il y a de la rancœur et de la colère dans l’air. Sourire doucement, alors que la vérité n’est pas aussi divertissante que cette interaction. Ne prenant pas la peine de répondre concernant le professeur de philosophie, Sebastian se redresse pour aller rejoindre Almaël au niveau du tableau. Jouant avec la craie qu’il vient d’attraper, il a toujours son sourire arrogant et provocateur collé aux lèvres. Nullement déstabilisé, le brun sourit doucement. « Patience professeur, j’en viens à la chimie. Tout est lié dans la vie, comme dans les molécules. Vous ne vous en rappelez pas ? » Effaçant tout ce qui se trouve sur le grand tableau, Sebastian observe du coin de l’œil les avions qui volent à travers la pièce. Mais comment pourrait-il s’en offusquer alors que lui-même, n’a jamais été sérieux. Bien que le brun n’en montre rien, il se demande bien qui ont donc été les autres professeurs ? Il serait bien curieux de le savoir mais ce n’est nullement le lieu pour poser la question. Puis pour ça, il faudrait qu’ils arrêtent leur joute verbale, ce qui n’est pas dans les plans du vampire. Abattant une carte de son jeu, Sebastian le charrie sur le fait de faire un bateau plutôt qu’un avion. Après tout, c’est de là où ils viennent tous les deux non ? Rictus sur les lèvres, le brun attend patiemment quelques secondes, avant de lever les yeux au ciel. « Du hors sujet ? Absolument pas … Le hors-sujet n’est pas le meilleur moyen d’atteindre le but fixé ? Après tout, comme en chimie. En mélangeant divers produits, on peut créer de belles explosions. » Portant son regard dans la direction du sorcier se trouvant aux côtés d’Almaël, le brun se demande ce qu’il a pour être au bord de la crise de nerfs. Mais bien sûr, il décide de jouer ça à son avantage, et pour cause, il est certain que le sorcier est lié de près à sa descendance. Hochant simplement la tête par la positive, Sebastian confirme qu’il est sûr et certain de son choix. « J’ai hâte de voir tout ça. » Il provoque encore une fois, mais il aime tellement ça ! Attendant patiemment la réponse du principal intéressé, Sebastian sent parfaitement toute la tension dans la salle de classe. Les autres élèves attendant la suite avec une impatiente grandissante. « Parfait ! » Le vampire claque les mains, avant de se décaler pour laisser la moitié du tableau. Lançant un regard à Almaël, il jubile d’avance. Laissant le jeune prendre la parole, le vampire attend patiemment la suite. Il y a trop d’inconnus, c’est certain. La principale reste sans nul doute le lien qui l’unie à son descendant. « Attention à ne pas mettre trop de sel ou ça en devient acide en bouche. » Petite pique gentillette, avant de l’écouter reprendre. Mais avant qu’il ne puisse répondre, une vague vient l’engloutir. Comment ? Satané magie ! Il grogne entre ses lèvres scellées, ayant l’impression de retrouver le ballotement de son navire. Puis il finit par retrouver la texture du sable chaud sous ses doigts. Se redressant, le brun regarde autour de lui. Une île bien connue, qui le fait sourire. Une soirée de débauche sur cette île, dans les premiers instants de la vie de vampire d’Almaël. Tournant son regard vers le sorcier, ce dernier explique la situation. Une poche mentale, où il se retrouve enfermé. Il ne manquait plus que ça ! Décidemment, ces satanés sorciers aiment enfermer les gens. Essuyant le sable sur sa veste, le brun grogne doucement. « Si mon magnifique corps et ma belle gueule ont été abîmés à cause de ton sort, sorcier, tu auras de mes nouvelles. » Léger clin d’œil, avant de regarder Brandon qui n’en a pas fini apparemment. Faisant une légère révérence, il se montre quelque peu ironique. « Sebastian Langton, comme je l’ai déjà signalé. » Mais ce n’est nullement la réponse qu’il attend. Se laissant tomber sur le sable, s’allongeant comme s’il était parfaitement à son aise les mains derrière la tête, le vampire décide de jouer et de lancer une bombe. « Je suis son créateur. »

(c) Dandelion

Sort de souvenirs

Pris dans un torrent d'eau, ballotté de toute part par le courant, avant de heurter le sol sans aucune douceur, je grogne légèrement pour la forme avant de rire. Faut dire que les propos de Sweety laissait entendre que l'improbable allait arriver de sa magie. Encore une fois, il me surprend, un an et treize jours qu'on se côtoie, et chaque jour je découvre son imprévisibilité comme si j'en avais nullement conscience. Toujours au sol à cracher les quelques gorgées d'eau infiltré par la force du sort, je reste bouche bée, à dévorer son corps et admiré la classe de son entrée. Comme quoi quand il veut, on est loin des ordures et de la crasse ! Je reste déconnecté un moment, trop fier de lui pour réaliser quoi que ce soit. Quand il touche enfin terre, je me relève avec l'intention d'aller le cueillir d'un baisé et de parole gratifiante. Mais encore une fois, je me fais couper l'herbe sous le pied, s'expliquant, l'utilisation du vous et son regard portant derrière moi me feront tourner la tête et découvrir mon créateur. Putain ! Je me tend à nouveau, le stress reprenant avec autant de virulence que dans la salle de cours. D'ailleurs si je ne m'inquiète absolument pas du sort de la classe pour le moment. Le brun n'attend pas pour me lancé son regard de "Je te jure que j'ai rien fait", comme lorsque mes yeux se tourne au noir dans ses betises. Je réalise alors à quel point il a changé, grandi, mûri. Est ce réellement moi qui l'a amené là ? J'en sais rien, je m'en fiche, je suis juste tellement fier de lui ! J'ouvre la bouche pour un discours encourageant, et rassurant aussi, parce que j'ai aucune intention de l'engueuler alors qu'il a presque agis comme je lui ai demandé. Seulement pas le temps de produire un seul son, Sébastien venant l'ouvrir plus vite et pour menacer en plus ! A peine le temps d'adresser un regard noir lourd de sens au vampire que le sorcier n'en fait rien et s'énerve de notre duel en réclamant des explications. Son regard, il me brise de l'intérieur, je sens que quelque chose ne va pas, et sa voix frêle me le confirme. Je ne saurais dire exactement ce qui le traverse, de l'incompréhension, de la déception, de la colère ?

Jamais deux sans trois, Sébastien répond avant moi, et si j'en crois sa voix et son attitude, il espère semer un peu plus la discorde entre Brandon et moi. Il est loin d'être con, et me connais peut être mieux que moi même, alors avec nos réactions respectives, il se doute au moins d'une ambiguïté entre nous je suppose. " Un créateur qui revient après quatre cent vingt quatre ans, six mois et vingt huit jours ! Il peut donc attendre encore quelques minutes d'en venir à ses fins ! " J'en reviens pas de ne pas avoir eu à réfléchir pour sortir se décompte précis, d'avoir continuer de le faire chaque jour encore et encore sur quasiment un demi siècle. Je viens de lui donner malgré moi la preuve de ma douleur, de la blessure inguérissable qu'il m'a infligée. Mais cela attendra, qu'il le veuille ou non, Brandon reste ma priorité, et hors de question que cela l'affecte davantage. Mon regard revient vers ses jade, et j'avance vers lui doucement pour ne pas l'effrayer. A sa hauteur, j'attrape son visage dans mes mains, avant de coller mon front au sien. " J'ai rien a te cacher Sweety, et je répondrai à chacune de tes questions. N'ai pas de doute là dessus s'il te plaît. " Bon certe je lui cache mon rapport avec l'humanity, mais il ne me l'a jamais demandé non plus ! " Il dit la vérité, c'est bien lui qui m'a engendré. Nous avons passé d'excellentes années ensemble, à piller, à s'éclater, à laisser parler nos envies de toutes nature qu'elles soit. La soif, la colère, l'envie, on a dû explorer les sept péchés capitaux plus qu'en profondeur. " je rigole nerveusement à cette métaphore plus que réel avant de reprendre sérieusement en caressant sa joue de mon pouce. " Un jour, nous avons posé nos valises dans une colonie. As-tu déjà entendu parlé de Roanoke ? Au début, nous étions à l'origine des morts, s'abreuvent au gré de notre soif insatiable. Puis Cassy, une sorcière et le soi-disant grand amour de Sebastian, a décidé d'invoquer un Croatan pour nous protéger, les villageois commeçant à remonter notre piste. La bête est vite devenue hors de contrôle, avec Sebastian nous avions décidé de l'exterminer. Seulement au moment venu Cassy est venu m'avertir qu'il était parti, nous laissant derrière lui. " Je grimace à l'évocation de ses souvenirs, de la douleur qui se ravive. Inconsciemment je m'accroche un peu plus au brun. " J'ignore ce qu'il me veut après tant de siècles. La seule chose dont je suis sûr, c'est qu'il était la meilleure personne qui soit tombée sur mon chemin. " Sans aucun doute, il m'a appris à écouter toutes les émotions incontrôlables qui me traversaient, à les exprimer. Et si j'ai passé des siècles à prier son retour, si j'étais prêt à tout lui pardonner pour repartir avec lui. Aujourd'hui tout est différent. " Tu as changé la donne." Quoi qu'il veuille, je ne retournerai pas à ses côtés sans Brandon du moins. Je sais qu'il nous écoute, et j'ai conscience de lui offrir mon point faible. Oui je préférerais laisser mon sorcier en dehors de tout ça, mais je sais aussi que ce dernier ne le supportera pas. Puis au final, nous serons largement plus forts, à se défendre ensemble et l'un pour l'autre si besoin. " Je t'aime Sweety. Je peux pas nier que je préférais que tu me laisses seul avec lui, pour pouvoir avoir les idées claires et mettre mes émotions de côté. Maintenant si tu préfères rester je peux le comprendre, fais ce qui est le mieux pour toi. Seulement si tu restes, je vais avoir besoin de toi et de ta présence pour affronter mes sentiments. " Soufflait-je en commençant à me concentrer sur les battements de son cœur pour me canaliser alors que mes lèvres se posent sur les siennes, happant doucement ses dernières pour le faire céder. J'ai besoin de lui, de le savoir avec moi pour affronter la situation.

Ma main se glisse lentement dans la sienne, je sens qu'il ne partira pas. Il est avec moi, tout va bien se passer, je dois juste rester sur mes gardes malgré le reste. Après un dernier regard, je commence à avancer vers l'homme qui m'a éduqué, libéré de moi même avant de m'abandonner lâchement. Ma main se referme nerveusement sur la sienne, au moins cela m'oblige à me concentrer là-dessus pour ne pas lui broyer les phalanges. " Alors papa ? Pourquoi se retour ? " Papa, le surnom de quelques semaines, des taquineries avec Cassandra quand elle a appris le lien entre nous. Cela nous avait fait rire, et parfois nous en jouions pour observer les réactions des gens. Faut dire que l'inverse serait possible, et je n'aurais même pas été précoce pour l'époque ! Mais l'inverse avec son corps juvénile était improbable pour les humains. Combien de fois nous avons nous traité de fou, de menteur ? Et pour seule réponse nous nous amusions à les humilier par hypnose avant de les effrayer, puis de les boire. Doux souvenir, qui pourtant m'horripile aujourd'hui… Enfin seulement la tuerie gratuite, parce que je peux pas cracher sur le bon temps qu'on a passé. " Au passage, mord et alimente toi sur autant d'humains que tu voudras, mais laisse-les en vie et bien portant. Mon patron est un peu strict sur le sujet et de mon côté, j'aime avoir mon bétail en vie. "

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Avatar : Robert Sheehan Messages : 1021 Date d'inscription : 03/04/2020

Après tant de siècles, te revoilà Ft. Almael Hanson & Sebastian Langton -Attention à ne pas mettre trop de sel ou ça en devient acide en bouche.

Le sorcier sourit. Après cela, une vague les emporta, lui, le beau-parleur et leur homme-en-commun, dans une dimension parallèle.

Brandon rejoint ses deux prisonniers échoués sur la plage d'un de leurs souvenirs. Le plus jeune d'apparence des vampires eut un sourire amusé, reconnaissant visiblement l'endroit. Il jeta un regard sombre au magicien en essuyant sa veste.

-Si mon magnifique corps et ma belle gueule ont été abîmés à cause de ton sort, sorcier, tu auras de mes nouvelles.

Moh. Écoutez le qu'il le menaçait, enfermé dans sa propre tête... Le sorcier inclina la tête, aussi sensuellement revanchard.

-Ne t'en fais pas pour ça, mon mignon. Ce n'est pas mon sort qui risque de recadrer ton joli nez à l'oblique.

Quoi? Parce qu'il pensait qu'une brandille comme lui était incapable de mettre de la force dans un coup de poing? Certes, le Bran se battait d'avantage avec des sorts et des ruses lorsqu'il n’optait pas pour la fuite. Mais rarement quelqu'un avait réussi à jouer avec ses nerfs et ses émotions que ce vampire là. Il ne parviendrait pas à retrouver la tranquillité tant qu'il ignorerait l'impact que ce dernier avait sur son Almael.
Tant qu'il n'aurait pas la certitude qu'il ne risquait pas de le perdre.

Il exigea des explications. Plus de métaphore alchimique, plus de provoc' : ils étaient QUOI l'un pour l'autre?!

-Sebastian Langton, comme je l’ai déjà signalé. s'inclina t-il, avant de s'allonger sur le sable de sa prison. Grrrr, mais où se croyait-il, en vacances?! Je suis son créateur.

Ça fit un drôle de blanc dans le cerveaux du junky. Il se tourna vers le blond, en quête de réponse. Wh... what?...

-Un créateur qui revient après quatre cent vingt quatre ans, six mois et vingt huit jours! Il peut donc attendre encore quelques minutes d'en venir à ses fins! décréta t-il avec un ressentiment palpable.

Créateur. Ce terme était limpide sur le lien de morsure qui les unissait. Sebastian avait offert à Almael ses siècles de vies. Mais que devait-il comprendre d'autres?... Est-ce que c'est à lui que le professeur devait son charisme? Son goût pour les bonnes choses? L'avait-il éduqué, réalisé à son image, comme un brave fils? Comme un reflet de lui-même?... Un Narcisse dans les yeux duquel se perdre... Brandon fut certain qu'il partageait le même type de sarcasmes, qu'avaient-il échangés d'autres?!
Almael arriva à son niveau. Brandon recula d'un pas, mais ses mains aux longs doigts électrisants attrapèrent son visage en coupe. Le sorcier déglutis, une humidité incertaine dans le regard. Il devait rester maître dans leurs bulle, mais ce simple contact secoua ses entrailles d'un exquis frisson.

-J'ai rien a te cacher Sweety, et je répondrai à chacune de tes questions. N'ai pas de doute là dessus s'il te plaît. Il dit la vérité, c'est bien lui qui m'a engendré. Nous avons passé d'excellentes années ensemble, à piller, à s'éclater, à laisser parler nos envies de toutes nature qu'elles soit. Le sorcier plissa les sourcils, pas certains d'apprécier la suite. La soif, la colère, l'envie, on a dû explorer les sept péchés capitaux plus qu'en profondeur.

Le sorcier ferma les yeux quelques secondes pour accuser sa douce bêtise. A l'idée du nombre de corps qu'il avait connu avant lui. Et à la complicité avérée qui l'unissait à Sebastian...

-Un jour, nous avons posé nos valises dans une colonie. As-tu déjà entendu parlé de Roanoke?

-Tout le monde connait Roanoke. J'ai eu un F à ce contrôle uniquement parce que mes feuilles étaient tachée de dégueulis, bouda l'étudiant en magie et histoire occulte.

-Au début, nous étions à l'origine des morts, s'abreuvent au gré de notre soif insatiable. Oh. Alors, Roanoke, c'était eux? Il eut une petite réflexion, puis haussa un sourcil par dessus son regard vide. Il n'avait jamais imaginé la légende en mode « bad trip entre vampire », mais après tout... Puis Cassy, une sorcière et le soi-disant grand amour de Sebastian, a décidé d'invoquer un Croatan pour nous protéger, les villageois commençant à remonter notre piste. Le grand amour ? Est-ce que ça voulait dire... Il eu une œillade sur le vampire étendu dans le sable. La bête est vite devenue hors de contrôle, avec Sebastian nous avions décidé de l'exterminer. Seulement au moment venu Cassy est venu m'avertir qu'il était parti, nous laissant derrière lui.

Brandon chercha à nouveau une réaction chez le dandy. Pourquoi?... Pourquoi être parti et avoir abandonné l'inabandonnable?...

-J'ignore ce qu'il me veut après tant de siècles. La seule chose dont je suis sûr, c'est qu'il était la meilleure personne qui soit tombée sur mon chemin.

A nouveau ce petit pincement entre les côtes. Et en même temps... Brandon ne put s'empêcher de caresser la joue de son vampire. Qu'avait-il souffert pour se réjouir d'une telle rencontre?... Ce n'était, en effet, peut-être pas une si mauvaise chose. Il avait encore tant à apprendre...

-Tu as changé la donne.

-Alma...

Son cœur accéléra et ses billes couleurs absinthe vacillèrent dans les océanes du blond.

-Je t'aime Sweety. Je peux pas nier que je préférais que tu me laisses seul avec lui, pour pouvoir avoir les idées claires et mettre mes émotions de côté. Maintenant si tu préfères rester je peux le comprendre, fais ce qui est le mieux pour toi. Seulement si tu restes, je vais avoir besoin de toi et de ta présence pour affronter mes sentiments.

Sa voix devint basse et chaude, tremblotante, et il déposa ses lèvres sur les siennes. Brandon réceptionna le baiser avec douceur et s'y accrocha avec l'envie de pleurer. De soulagement sans doute. Du trop plein d'émotion que son cœur affolé pouvait contenir.
Par les dieux païens, ce qu'il l'aimait... il se sépara à contre cœur, déposant son front contre le sien en ravalant ses larmes.

-Je suis là, Alma. Je te lâche pas.

Une promesse. Ils échangèrent un dernier regard, et sa main glissa hors de la sienne pour aller relever l'autre homme.

-Alors papa? Pourquoi se retour?

« Papa » ?!... même pour un sorcier désabusé comme Brandon, le sobriquet sonna extrêmement étrange. Comme une évocation que leur relation pouvait avoir été bien plus ambiguë qu'il n'était prêt à l'admettre... Non, vraiment, entre leur différence d'age et leur inclinaison à la provoc', ces deux là le faisaient forcément exprès. Le jaloux n'était par certain qu'il apprécierait longtemps cette absurdités aux intonations aussi risible que scabreuse – que n'avait-il pas lui même geint des « daddyyy » pour attendrir de vieux monnayeurs!

-Au passage, mord et alimente toi sur autant d'humains que tu voudras, mais laisse-les en vie et bien portant. Mon patron est un peu strict sur le sujet et de mon côté, j'aime avoir mon bétail en vie.

...Et tandis que père et fils discutaillaient, un quelque chose attira l'attention de Bran. Il y avait de l'animation sur cette île, sur un bout de sable quelque part derrière la verdure. Sur ce « souvenir » qui les abritaient. Tel l'esprit volatile qu'il avait toujours été, il se laissa attiré par le bruit. Musique, gouaille... Ça flairait la débauche à plein nez.
Restait à savoir : que découvrirait-il à s'aventurer dans des souvenir qui ne lui appartenait pas? Et comment diable ses victimes comptaient gérer pareille aventure? Bran lui-même se demanda s'il aurait l'occasion de sentir sur sa langue le goût du rhum d'autrefois et des embruns qu'il n'avait jamais connu. Il n'y avait qu'une façon de le découvrir...

Certain qu'il était suivit des deux autres, il lâcha l'air de rien.

-Roanoke, donc... quand je pense que cet intellos de Wayde mettait ça sur le dos des extra-terrestre! difficile de croire qu'il se trouvait en présence des véritables instigateurs de la disparition de tous ces gens. Si je comprend bien, vous formiez une gentille petite famille avec cette Cassy. Papa Seby, Maman Cassy, et puis le petit Alma. C'est presque mignon, dans le genre « Famille Adams revisitée ». Il lui est arrivée quoi à votre sorcière?

Il arpentait les fourrés d'un air bien décidé. S'il pouvait apercevoir son Almael dans sa jeunesse, il n'allait certainement pas se priver! Pas plus qu'il ne lâcherait les milliers de questions qui lui trottait en tête.

-Et vous deux... il eut un instant de silence. La morsure, vous ne l'avaient qu'une fois?

Pas d’entourloupe : s'ils s'étaient taquinés dans le cou, il le découvrirait! Dusse t-il ratisser leur plus souvenirs les plus secrets!

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