On essaie de cacher nos sentiments... mais on oublie que nos yeux parlent ( Blake Sisters)

Avatar : Ashley Benson Messages : 390 Date d'inscription : 29/03/2020

On essaie de cacher nos sentiments mais on oublie que nos yeux parlent
Anita & Androméda

C’était courant du mois de mars que j’avais eu les premiers indices, ou tout du moins que j’avais commencer à me poser les bonnes questions. Les indices eux étaient présents depuis un moment, je pourrais même dire qu’il se baladait sous mon nez sans que mon esprit accepte d’y prêter attention. Cassiopée était une de mes descendante, je l’avais moi même sauvé de celui qui l’a transformée. Mais première preuve d’altruisme et c’est sûrement là que tout à dérapé finalement. Je l’apprécie plutôt bien la jeune vampire, mais ça s’arrêtait là. Il paraît que c’est souvent ce qui paraît le plus gros qui passe inaperçus. Pour une fois même moi, amatrice de finesse je suis prête à approuver. Ma camarade de chambre, Anita… Elle porte pourtant le nom de Blake. Il faut croire que j’étais un peu trop centrée sur mes problèmes d’alimentation pour y prêter attention. Tant et si bien que j’avais fini par mettre cette similitude sur le dos du hasard. Puis… Il y à eu ce professeur. Asher Chardonneret. Un nom bien français pour une histoire qui y puise effectivement ses origines. En 1780 pour être exacte, peut après mes 17 ans. Cette nuit où il à avoué m’avoir transformé en vampire. Une vengeance… Qui devait également atteindre celle dont j’étais la suivante… Celle qui, si mes théories actuelles s’avèrent exacte aurait dû m’en apprendre plus sur la vie de chasseur.

Au lieu de ça je devint vampire, arme de l’empereur… et vous connaissez la suite de l’histoire. Cette histoire qui nous mène ici, à ma vie après toutes ces années. Qui pourtant me laisse surprendre par un regain étrange d’émotions inexpliquées. Ces sorcières n’avaient-elles pas pourtant déclarer que j’avais trop jouer à allumer et éteindre celle-si pour qu’elles puissent totalement revenir ? Pourtant… Ce turn off qui me servait à devenir le ripper me permet aujourd’hui de retrouver mon équilibre. Le Boucher ayant visiblement été domestiqué par un loup. Mais le constat était bien là, cette part d’humanité était devenue trop encombrante après toutes ces années sans en avoir été usagère.
On aurait pu penser que le petit sortilège de Bran n’aurait plus eu pour moi la moindre importance après ça. Pourtant, cette idée ne m’était pas sortit de la tête. Plus qu’un quelconque sens de la familles ces « coïncidences » m’avaient quelque peut touchées dans mon amour propre. Mais avant de tenter d’en apprendre d’avantage je devais annoncer le jeux aux principaux concernés. Les présentations avec Nohan avaient été faites, et… il m’avait pas déçus ce sale gamin caractériel. Il a tout gardé du parfait caractère que j’incarne.

J’aurais peut être dû remarquer cette étrange façon de nous comprendre, me dire qu’il était étrange que dans l’époque actuelle il me soit encore capable de rencontrer quelqu’un qui semble me comprendre réellement. Il m’aura fallut plus de temps pour appréhender la nouvelle. Puis finalement, l’extinction des feux sur mon humanité aura rendu les choses plus simples à envisager. Le jour J était arrivé. La famille Blake, allait officiellement être réunie. Non pas une simple descendante. Mais cette petite Anie, cette petite sœur adorable qui avait presque disparut dans les méandre de mes souvenirs. Faiblesse de la mémoire humaine… Cette petite sœur dont je n’avait même gardé que le surnom… Anie… Jusqu’à en oublié son véritable prénom. Pourtant elle était là, devant moi. Étrangement, j’avais presque l’impression de pouvoir dire que ma Alice à moi était enfin rentrée… Sans que je ne l’ai vraiment chercher.

J’ignorais comment la vampire prendrait la nouvelle, mais quoi qu’il arrive aujourd’hui serait le grand jour. A cette occasion je lui avais donné rendez-vous au vieux moulins en début de soirée. Les nuits étaient encore fraîches et sans savoir pourquoi, sûrement par habitudes mêmes les vampires semblaient préféré le confort de la chaleur… De cette manière j’était à peut près certaine que nous serions en paix. J’ignore encore quel genre de duo formerons les sœurs Blake. Du genre craint et assumé ? Ou secret et dangereux ? L’avenir nous le dirait bien rapidement car je perçoit enfin sa silhouette qui se détache de l’obscurité.

« Te voilà ! J’espère que ça te dérange pas de prendre l’air ce soir ma Belle ! »

Je lui fais signe de me rejoindre sur l’un des ou fauteuils installées , ou oubliés près de moi. J’allais avoir beaucoup de choses à lui dire. Étrangement j’étais prête à y mettre certaines formes, un certain tact. Mais peut être est-ce aussi seulement que notre relation est plus basée sur l’intuition, l’instinctif et le naturel. Une compréhension qui semble même allé au-delà de ma soit disant humanité.

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Princess of the Dawn

outfit:

-Peignons ces roses en rouge
Du plus sombre des rouges
Il faut les peindre
Coûte que coûte
Sans en perdre une goutte
Peignons ces rosiers en rouge
Peignons ces rosiers en rouge

*Anita chantonnait tranquillement en arrachant la carotide d'un vilain monsieur qui lui avait demandé de l'argent et alors qu'elle refusait, il avait dit de vilains mots. Donc, Anita s'était excusée et avait prétendue pour se rattraper l'inviter à un repas. Ce n'était pas faux, c'est juste que c'était lui le repas. La petite vampire s'était délectée des cri d'agonie du vilain monsieur et son sang bien que pas extrêmement bon restait tout de même meilleur que celui qu'on l'obligeait à boire quotidiennement. Elle sortit ensuite un petit couteau de sa poche et découpa lentement la peau aux endroits où elle avait mordue l'homme, elle pouvait encore l'entendre geindre de douleur*

-Tu crois qu'Alice voit ça? Oui je suis sûre qu'elle voit ça depuis sa cachette. Mais, Alice ne veut plus sortir jouer.. Elle à peur depuis que de méchants monsieurs comme toi l'ont peinte en rouge.. Pauvre Alice... Ma Alice... Tu crois qu'elle reviendra? Oui bien sûr qu'elle reviendra, je l'attendrais... Comme la reine blanche.. Je la retrouverais aussi j'avais trouvée son odeur dans cette ville mais... je l'ai perdue depuis.. Oui.. Je les retrouverais et on retournera au pays des merveilles avec le chat aussi..

*Anita regarda l'homme qui rendait son dernier souffle et elle soupira longuement avant de le transpercer de plusieurs coups de couteaux pour le simple plaisir de le faire puis elle lécha la lame et s'en alla dans la forêt en fredonnant et en sautillant tranquillement. Le regard sur les arbres, elle gambada vers l'institut à vitesse humaine, elle n'était pas pressée, par contre elle s'imisca dans sa chambre à vitesse grand v pour pouvoir se changer tranquillement. Elle se débarbouilla et jeta ses vêtement dans un panier qu'elle brûlerait une fois changée. Elle remarqua alors un mot sur son lit et pencha la tête intriguée. Un message du chat, c'était rare. Une invitation au vieux moulin. Peut-être le chat était d'humeur joueuse? Ca tombe bien Anita l'était aussi. Si seulement la jeune femme savait, si elle savait que ses vagues souvenirs de la reine blanche n'étaient que des balbutiement "méda" un surnom donné par une enfant pour qui Androméda était trop compliqué à dire, une enfant trop jeune pour que sa mémoire marque la différence. L'odeur masquée par celle du loup mais légèrement présente. Tant d'indice qui aurait pu la mettre sur la voie de la vérité. Mais, non. La brune n'avait pas été jusque la dans la réflexion.

Une fois prête, elle embarqua le panier à toute vitesse dans un coin de la forêt et y mit le feu. Elle contempla quelques instant les flammes et la fumée avant de s'en aller en fredonnant à nouveau. Elle était contente de retrouver le chat, la journée était pleine de bons moments pour une fois. Elle n'avait pas envie de se presser et profitait d'une légère brise printanière alors que le soleil avait cédé la place à sa soeur lunaire. Le soleil et la lune, une fraternité bien triste puisqu'ils ne pouvaient jamais briller ensemble. Anita arrivait tranquillement au vieux moulin et son regard trouva immédiatement le chat. Anita avait comme toujours un regard aussi expressif qu'inexpressif. Comme si elle comprenait tout mais qu'en même temps, elle était une enfant perdue dans un monde d'adulte. Elle se gratta la tête doucement*

-Le chat ne me dérange jamais... C'est assez rare d'ailleurs que le chat me demande de venir avec lui alors, je ne vais pas me plaindre. Si le chat demande, c'est que c'est important.

*Elle avança et s'installa doucement aux côtés d'Androméda. Quelque chose la gênait dans sa poche lorsqu'elle s'assit. Elle fronça les sourcils et le sortit, c'était son petit couteau papillon qu'elle avait gardée sur elle après s'être changée au cas où elle avait besoin de bois pour bruler tout le panier de vêtements usés. Elle observa le couteau qui semblait avoir absorbé toute son attention et qui portait encore quelques traces de sang frais. Anita le porta à ses lèvres et le sucotta doucement comme si c'était une sucette justement plantant alors son regard dans celui de ce chat qui lui réservait une sacrée surprise. La demoiselle avait un regard vide et en même temps emplis d'interrogations.*

-Mmh alors..? Pourquoi ce rendez-vous le chat?

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On essaie de cacher nos sentiments mais on oublie que nos yeux parlent
Anita & Androméda

C’est toujours un plaisir de voir la jeune fille arriver quelque part, ça l’a toujours été. Elle a cette manière d’être différente quoi qu’elle fasse. De prouver sa différence dans sa simple façon d’être. De la même manière elle était capable de capter mon attention, elle était intéressante la demoiselle, parfois même passionnante. Je ne suis pas vraiment du genre à m’intéresser aux gens, et ces derniers temps, il est quasiment impossible pour moi de me concentrer sur une personne plus de quelques minutes. Je n’en ai pas l’envie, pas le besoin. Ceux qui m’entourent ne m’apportent aucun intérêt. Pourtant avec elle s’est différent. J’ignore si ça vient de cette énergie qu’elle dégage. Cette sorte de lumière sombre qu’elle m’inspire. Ou si depuis tout ce temps tout est lié à cette fraternité ignorée. A aucun moment je ne me suis interrogée sur les raisons qui ont poussé mon esprit à occulter des détails tels que ceux de mon enfance. Les interrogations, les remords, ce ne sont pas de choses qui font partit de mon quotidien. Les faits sont là, les choses sont tels quels sont. A vrai dire pour moi tout ça, c’est beaucoup trop loin. Ce n’est pas aujourd’hui que je vais éprouver de quelconques regret. Aujourd’hui mes préoccupation sont tout autres, et se résument finalement en une simple question. Que sera-t-elle pour moi ? Pas de futur, uniquement une interrogation sur l’avenir.
En temps normal j’aurais été la première à prétendre que c’est une question pratique. Que j’ai besoin de savoir qui sont mes alliés, avant de pouvoir jouer mon prochain coup. Mais malgré l’extinction de mes émotions je sais que c’est quelque chose de bien plus profond. Comme si mes organes avaient besoin de savoir pour pouvoir s’acclimater. Pourtant je n’ai jamais pensé retrouver ma famille, mais après tout… J’ignorais qu’ELLE avait survécu.

Elle avait cette habitude bien à elle de me surnommer le chat, un surnom… Voilà une drôle d’idée, et de mémoire je me demande si elle n’est pas la seule à s’y être risqué. Je ne l’aurais sûrement tolérer d’aucune autres personnes. Avec elle s’était venu naturellement… J’avais simplement l’esprit trop occupé ailleurs pour me rendre compte des signes qui se présentaient devant nous.
C’est toujours en suçotant son arme qu’elle finit simplement et doucement par en venir aux faits. Le pourquoi du comment j’avais voulut la retrouver ici, loin de tous les autres.
Mais avant de commencer je prends le temps de regarder ses mimiques, j’essaie de me souvenir, de faire quelques liens. Au fond de moi il y a une forme de certitude qui s’installe, sans que je puisse vraiment expliquer pourquoi. Je ne suis plus capable de remettre en doute la magie du sorcier, aussi drogué qu’il puisse être. Là maintenant, je sais, j’en suis persuadé. Il n’y aura tout simplement pas d’effusion de sentiments. Je n’en suis heureusement plus capable. Je me demande juste quel sera la réaction de cette sombre princesse vampire aux royaume merveilleux.

« Je te préviens ça peut paraître complètement fou… Mais je serais pas là si j’étais pas sure de mes sources. » Je me mordille la lèvre un instant. Plus a la recherche des bons mots, de la bonne formulation qu’en réelle réflexion. « Techniquement, tu dois avoir une grande sœur… elle à dû quitter la maison quand tu étais encore enfant, elle est partie en France. A vrai dire… je me demande même si il est possible que tu te souvienne d’elle. »
Je me redresse un moment, me racle la gorge. Après tout les sœur Blake ne sont-elles pas censé valoir mieux que du temps perdu à tergiverser ? A tourner inutilement autour du pot, il était temps d’abréger. « Ca peut être étrange, mais en fait, je suis cette sœur… »

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*Brise printanière traversant la forêt bravement et atteignant ce petit coin où Anita avait rejoint la sombre Androméda. Une créature mortellement élégante qu'il valait mieux ne jamais sous estimer sous peine d'en payer le prix et avec elle, le prix était toujours très élevé. Elle était d'ailleurs surement l'une des seules qu'Anita respectait d'un point de vue danger, l'une des rares personnes dont elle n'était pas sûre de sortir indemne d'une confrontation. De l'égo? Pas du tout. Les Blake n'ont pas d'égo, elle en est sûre. Elle est juste consciente de son talent. La jeune femme observait donc cette blonde avec qui elle avait su créer un lien étonnamment. Elle qui depuis toujours était assez difficile à intéresser et qui ne vivait qu'en marge des gens, ignorant les simples et punissant les vilains, les gens n'étaient jamais que des outils, des jouets, des pions. Sauf Alice, oui, Alice ça c'était un cas à part. Alice était différente, elle était unique, Anita n'avait jamais rencontrée pareil être vivant en ce monde. Mais aujourd'hui, et ce depuis des siècles, elle n'était plus.

Mais voilà que cette Androméda était apparue et les sentiments n'étaient pas les même mais, il y'avait un truc qui avait poussé Anita à s'en rapprocher, à se lier d'une amitié étrange et complexe avec elle. Elle avait pris une place dans le petit monde d'Anita, une place qui lui allait si bien et pourtant, tout était sur le point de voler en éclat. Tout allait être bouleversé. Plus rien ne serait comme avant. Il est amusant comme de simples mots avait le pouvoir de bouleverser un monde en laissant tout les autres intact. Quelques lettres, des mots et tout est sans dessus dessous. Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. La petite Anita allait se poser toutes ces questions et bien plus encore lorsque la discussion avancerait mais pour l'heure elle suçotait innocemment la lame du couteau papillon en regardant la blonde, impatiente de découvrir les raisons derrière ce mystérieux rendez-vous.*

-Je serais plutôt mal placée pour te dire que quelque chose est complètement fou... Et puis même si ça l'est, en quoi est-ce mal? L'étrange c'est comme le négatif après le O, ça ajoute un petit truc en plus toujours très bon.

*Anita fronça cependant les sourcils, parce que ça ne ressemblait pas au chat d'autant tourner autour du pot. Non, le chat habituellement parlait sans voile, même si Anita ne comprenait pas toujours ce qu'elle racontait. Elle écarquilla ensuite les yeux lorsque de nul part, le chat évoqua la reine blanche. La grande soeur perdue depuis si longtemps, la belle Méda. Elle acquiesça vivement en regardant Androméda dans les yeux*

-Oui, Méda!! Comment sais-tu ça? Comment connais-tu la reine blanche?!

*La suite tomba bien vite et ce fut un choc pour l'esprit de la petite Anita qui papillonna des yeux. Le chat avait si souvent changé de visage, pouvait-il réellement être la reine blanche qui se dissimulait sous les traits du chat*

-Méda...Andro...Méda... Oui... C'est... Possible..

*L'enthousiasme dans sa voix s'était éteint alors que son esprit analysait cette information, elle semblait avoir du mal à l'assimiler et en même temps, cela expliquait tant de choses. Cela expliquait pourquoi elle se sentait si bien aux côtés de la belle blonde, pourquoi cette chambre embaumait d'une odeur si étrangement familière, si apaisante. Anita posa son couteau en se recroquevillant sur elle même légèrement*

-Ce.... C'est vrai...? C'est toi...? Je... Je te cherchais depuis..... Je... C'est....

*Elle se tint la tête en commençant à se balancer lentement d'avant en arrière les yeux clos, les voix étaient si fortes, comme si la surprise avait fait sautée le contrôle d'Anita sur ces voix intérieures. Elle fouilla dans sa poche et en sortit un petit pot de cachets, elle en avala quelques uns rapidement en essayant de se calmer*

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On essaie de cacher nos sentiments mais on oublie que nos yeux parlent
Anita & Androméda

Si il y a bien une chose que je dois admettre, c’est que je n’aurais pas pu choisir un meilleur moment pour annoncer ce genre de nouvelles. Moi, la vampire qui se refuse au niaiseries, ou à l’expression de la moindre faiblesse d’âme typiquement humaine. Sans ça, je me demande comment j’aurais pu gérer ce genre d’annonce. J’ai beau chercher à ne rien ressentir, je suis toujours capable de me rendre compte de l’importance des choses. En somme c’est même plutôt simple : je n’aurais pas pris le temps de lui donner rendez-vous à l’écart de l’école, à l’écart des autres si tout ceci ne l’était pas. Je n’ai pas simplement trouvé son chat, où décidé de quitter l’école pour une durée indéterminée. Enfin… D’une certaine manière j’ai effectivement des choses à lui apprendre sur « son chat » mais il faut aussi comprendre qu’avec Anita, les mots n’ont pas forcément le sens qu’on leur donne. « Un corbeau ressemble à un bureau » vous me suivez ?
Mais quoi qu’il en soit, il est temps de donné au informations glanées auprès de ce jeune sorcier hirsute une dimension plus réelle. Pour se faire je ne vois guère d’autres solutions que d’en faire l’annonce officieuse. Il faut dire que pour le coté officiel les cartes serons entres les mains de ma camarde de chambre. Je ne me suis pas posée beaucoup de questions sur ses réactions. L’anticipation des émotions ne fait clairement plus partit de mon champ de compétences, hormis vis à vis d’un soucis de praticité. Je me doutais que l’annonce risquais de faire du bruit, d’où la nécessite de nous trouvé un petit coin tranquille. Mais concernant le reste… Disons que je me réservais inconsciemment la surprise.
Il faut dire qu’on a jamais vraiment été du genre à parlé de notre passé toutes les deux, et encore moins de cette époque révolue où nous étions humaines. Anita est une vampire, et aussi fou que cela puisse paraître, si il y a bien une chose avec laquelle elle semble être en paix et parfaitement en phase c’est bien avec cette nature de buveur de sang. Quant à moi… il faut dire qu’il n’y à qu’un seul être sur cette terre qui ait conscience du monde surnaturelle, et qui soit capable de m’imaginer humaine. Il faut dire que cette nature fait tellement partit de moi que le destin s’est permis de lui même de mettre sur ma route une poche de sang totalement inépuisable. Peut-être est-ce cette acceptation de nous même qui nous caractérise, même si j’imagine bien le loup enseignement hémophile remarquer bien des similitudes dans nos caractères. Repeindre les roses en rouge… voilà une activité ludique est agréable. N’est ce pas petite sœur ?

Au début elle semblait plutôt intriguée, comme une jeune fille à qui on raconte une histoire, elle paraissait seulement avide d’en apprendre d’avantage. Mais par la suite, la faute venant sûrement de mon manque de tact pour annoncer les choses. Disons… Disons simplement que son enthousiasme sembla perdre de son éclat sous la surprise engendrée par cette déclaration.
Il faut dire qu’elle doit assez bien me connaître pour savoir que je ne suis pas du genre à perdre mon temps. Que pour moi une information n’a de sens que si sa véracité est prouvée. Elle ne cherchera donc visiblement pas à s’interroger d’avantage sur le pourquoi du comment que j’aurais moi même encore du mal à lui expliquer. C’est alors que j’ai cette impression de la perdre un instant, ne cherchant donc plus à parler, je la laisse digérer la nouvelle.
Les mots qui sortent de sa bouche se font saccadés, désordonnés comme si elle tentait par la même occasion d’assimiler l’information, et de la classer dans son esprit torturé. Sa confusion semble totale, et au son de ses mots je ressens une sensation assez étrange. Comme si les émotions ressentie par cette petite sœur tentait de se frayer un chemin au-delà de la barrière érigée à leur encontre quelques jours plus tôt.

A la voir se balancer d’avant en arrière, j’ai comme une sensation étrange dans le bras. Semblable à une douleur fantôme suite a l’amputation d’un membre. Il paraîtrait que certaines habitudes aient la vie dur… Pourtant, Anita n’était-elle pas finalement la seule a qui j’aurais un jour accepter de tendre la main ? Il ne me faudra pourtant qu’une fraction de seconde pour que cette sensation ne devienne qu’un lointain souvenir afin de me permettre de redevenir cette attitude détachée.

« Ouais… J’imagine que c’est pas ce à quoi tu t’attendais en venant ici. »

On aurait pu imaginer meilleure intervention. Mais faut dire que je sais pas vraiment quoi ajouter pour l’instant. Ça demande quelque chose que je n’ai pas de pouvoir s’épandre en banalités rassurantes. Alors bien ou mal finalement, il ne faudra pas vraiment attendre mieux venant de moi. Même l’idée qu’elle ait été a ma recherche de vient s’attarder dans mon esprit. Non, rien, le vide, le calme, le froid. Tout ce que je connais, tout ce que je maîtrise et rien d’autre.
En la voyant sortir sa boîte de cachet cependant, il semble que ma langue accepte de se délier, après qu’elle en ait sûrement avaler bien plus que la dose prescrite. Ma bouche forme une légère grimace de désapprobation avant de reprendre une allure plus Andromédiène.

« Tu devrais pas avoir besoin de ça tu sais ? T’es plus forte que ce qu’ils pensent j’en suis certaine. Je suis là aujourd’hui, pas besoin de chercher. Je suis prête a parier que ma petite sœur est plus forte que ces médicaments. C’est forcément dans les gênes ! »

A moins que ce soit la folie qui soit génétique tu ne penses pas Androméda ?

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*Les révélations, voilà une chose qu'Anita aimait. Ce moment où les gens cessaient de se comporter en crétin finis, ce moment où seuls les forts pouvaient prendre la parole car eux seul avaient le courage de faire éclater au grand jour des choses parfois cachées depuis des siècles. Des choses qui font souvent bien plus de mal que de bien, mais la vérité. Juste ça. Pas de faux semblants, pas de sourire truqués, juste la vérité et la capacité des uns et des autres à l'accepter ou non. La capacité à assimiler la vérité aussi. Ce n'était donc pas spécialement étonnant selon la petite vampire qu'Androméda se livre à cet exercice sans prendre de gants ni réellement hésité. Ca passe ou ça casse et en général Androméda est meilleure dans le deuxième exercice pour autant qu'Anita ait pu en juger. Alors, Anita écoute et pour casser, ça casse. Ca fracture, ça explose. La vérité est une bombe, une bombe qui explose suffisamment fort pour souffler même les plus solides édifices sans laisser la moindre trace. La vérité balaye tout sur son passage sans se soucier de ce qu'elle laisse ou non derrière. C'est exactement ce qui arriva à l'esprit d'Anita, une lame de fond, un raz-de-marée, un séisme échelle 10. Ainsi, Androméda était cette soeur perdue depuis si longtemps? Elle était cette "Méda" qui avait tant obsédée la vampire? Cette reine blanche qui lui faisait défaut depuis si longtemps et qui avait été l'objet de ses recherches depuis qu'Alice était partie? Elle connaissait assez le caractère de sa camarade de chambre pour savoir que si elle faisait ce genre de révélation, ce n'était pas sur un coup de tête, ce n'était pas sans avoir de preuves solides.

De plus, l'esprit d'Anita malgré le choc de la nouvelle, restait assez concentré pour constater des faits, des ressemblances, des connections si naturelles que ça aurait dû l'alarmer. Mais aussi fort soit Anita, la nouvelle représentait énormément et avait peu à peu raison de son contrôle d'elle même, de sa capacité à être stable. Aucun contact ne vient la tirer de là et à vrai dire, Anita ignorait comment elle aurait réagit à un contact à cet instant. Elle l'entendit et secoua la tête doucement*

-Non.... Mais.. Je savais que c'était... Important.

*Anita posa son regard sur Androméda, mais c'était comme si elle regardait à travers elle que la blonde. Comme si elle concentrait son attention sur le décor derrière celle qu'elle pouvait désormais appeler sa grande soeur. Elle qui était âgée de 17ans depuis deux siècles retrouvait enfin une part d'elle disparue depuis longtemps. Elle avala quelques cachets et son regard se posa sur celui d'Androméda, elle la regardait réellement cette fois*

-Je n'en ai pas besoin.. Les voix en générale sont assez satisfaites mais, parfois... Elles s'énervent... Elles sont si fortes et si nombreuses.. Elles savent blesser la reine rouge.. Elles parlent d'Alice et me poussent parfois à punir des gens même quand j'en ai pas vraiment envie alors.. Je préfère dans ces cas là prendre ça... ça aide et ça m'évite d'agir sans le vouloir..

*Elle pencha la tête et papillonna des yeux doucement, elle n'avait pas respirer depuis que la nouvelle était tombée et elle reprit son couteau comme si le contact avec ce dernier la rassurait, la ramenait dans ce monde qu'elle confondait souvent avec le pays des Merveilles. Puis comme si cette nouvelle était désormais assimilée, elle fit une légère moue*

-Le chat... la reine blanche... Tu as trouvée la solution à ton problème de proie? Sinon, mon offre tient toujours si besoin.

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On essaie de cacher nos sentiments mais on oublie que nos yeux parlent
Anita & Androméda

Il était arrivé à de nombreuses reprises déjà que je me questionne sur l’origine de ces voix qui prenaient une place certaine dans l’esprit de la vampire. Il ne fait aucun doute désormais que je devrais m’y intéresser plus en détails à l’avenir. Si l’expression des sentiments ne fait désormais plus parti de mon quotidien, je ne peux cependant retenir une certaine satisfaction à l’idée que la vérité ait été dévoilée. Moi qui n’avait jamais vraiment été centrée sur le cocon familiale je découvrais désormais de nombreux descendant de notre famille. Si il semblait bien évident que ni elle ni moi n’avions pu engendrer la moindre descendance il était désormais évident qu’il n’en était pas de même pour notre frère. Si un instinct étrange m’avait poussé sur la trace de Cassiopée lorsque les avis de recherche concernant une jeune humaine du nom de Blake avait été publiés, c’est un tout autre lien encore plus particulier qui m’avait lié à ma colocataire avant même que nous ayons conscience de ce lien fraternel qui nous unis. Comme si, malgré son esprit torturé elle était la seule capable de comprendre les lois qui régissent mon univers.
Non pas que la solitude m’ait pesé à un seul moment de ma vie, il faut même admettre que l’idée de mettre fin à ces salves de sentiments incontrôlables avait pour seul et unique but de me rendre une certaine forme d’indépendance. Mais dans notre cas, il n’était en rien question de dépendance affective. Si ma vie se résumait à un plateau d’échec comme j’aime souvent à la comparé, je dirais simplement que l’arrivé de cette annonce intervient comme la promotion d’un pion inespérée. Désormais le jeu possédait deux pièces maîtresses, deux pièces indétrônables tant qu’elles évolueraient ensemble. Deux dames implacables allaient désormais mener la danse… et ce quelques soient les règles établies dans les environs.

Il est vrai que je m’étais interrogée quand à la manière dont elle pourrait encaisser la nouvelle. Comment son « pays des merveilles » et les voix qui l’accompagnent réagiraient à l’idée que son chat de Cheshire puisse en vérité revêtir un autre rôle. Mais en quelques mots elle avait pourtant démontré qu’elle s’était préparer à quelque chose d’important. De cette même phrase elle avait aussi prouvé qu’elle me connaissait bien plus que tous ces individus qui gravitent quotidiennement autour de ma personne. Me perdre dans des discussions vagues et sans réel objectif ne faisait définitivement pas partit de ma nature, et elle le savait. Elle savait que ce chemin fait hors de l’établissement la conduisait vers quelques chose d’important. Je ne doute pas un seul instant désormais que son instinct l’ait poussé à se préparer à quelque chose de colossal. Et pourtant…
Pourtant malgré cette forme de préparation mentale il semblerait que pendant un instant elle m’observe sans me voir. J’eus la sensation étrange de sentir son regard me traverser de part en part. Non pas comme si elle prenait le temps de sonder mon âme sombre, mais plus comme si, pendant un instant son esprit avait besoin de faire le vide pour retrouver un semblant de paix. De faire disparaître tout ce qu’il y avait autour d’elle pour ensuite pouvoir refaire le point. Si je n’ai pu retenir une remarque lorsqu’elle avait décidé d’ingérer ces médicaments censés la rendre plus « normale » ce n’était certainement pas pour la critiquer. Mais parce que désormais, par bien des aspect je suis fière de ce qu’elle représente. Du personnage qu’elle incarne… Pour la toute première fois je considérais ces petites pilules comme un frein à sa nature profonde que je devais découvrir. Un brin d’esprit complotiste et paranoïaque me pousserait-il à imaginer que ces petites choses ont été prescrites pas des esprits trop bien pensant qui n’avaient pour seul objectif le fait de l’éloigner de toute la grandeur dont elle est capable. Mais son explication semblait capable de me convaincre, mettant encore un nouveau mystère a résoudre sur ma liste. Non content désormais de devoir mettre la main sur l’origine de toutes ces transformations vampiriques au sein de la famille, je décidais qu’un jour. Pour elle ou peut être pour nous deux je trouverais le moyen certes utopique de l’aider à remettre de l’ordre dans toutes ces voix. D’une manière métaphorique ou non, je ferais revenir son Alice. Je ferais taire ces voix qui lui font perdre le contrôle. Parole de grande sœur !
A moins que d’ici là… Je ne finisse par les entendre moi aussi ?

« Je resterais persuadée qu’un jour il y aura une meilleure solution pour toi, pour Alice. Pour tout le monde. Disons que j’accepte cette solution comme un secours temporaire le temps de résoudre réellement le problème. Le temps de prouver à toutes ces voix que tu es la seule à détenir la vérité. »

A ces mots je lui adresse un demi sourire. Car après tout, n’est-ce pas là, la force des Blake que je revendique. Cette force de caractère qui nous pousse a mettre en place notre propre réalité au-delà des limites somme toutes imposées par ce monde ?
Elle se perd un instant dans les noms qu’elle me donne. Il faudra sûrement un moment pour que j’assimile l’idée qu’elle veuille faire de moi une reine Blanche. Moi qui ait passé tant de temps dans l’obscure à vouloir en devenir reine, ce surnom semblait désormais réellement détonnant. Mais comme si de rien n’était elle revient sur une conversation différente. Une conversation qui date d’il y à quelques jours. Avant que je trouve effectivement la solution qui m’amenait à être différente aux yeux des gens aujourd’hui.

« Le problème semble résolut, et pour une fois il semblerait que je n’ai pas eu à verser la moindre goutte de sang pour y parvenir. C’est ce vieux Saltzman qui pourrait être fière de moi. Enfin… Presque. Car je doute que mon un humain bien pensant dans son genre, l’idée de faire taire son humanité soit une solution en soit. Mais je me fiche bien de leur avis… Le monde me convient bien mieux vu sous cet angle. » Je marque une courte pause, la regarde avant d’esquisser un nouveau demi sourire. « Mais tu sais parfaitement que j’aime ta vision de l’art, et que si quelques roses devaient se retrouver peintes en rouges… Je n’y verrais aucunes réelles objections en soit… Petite sœur. »

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Princess of the Dawn

*Était-ce absurde pour Anita de trouver cette étrange vérité surréaliste? Elle qui était si rationnelle et en même temps si égarée dans son propre monde, avait l'espace d'un instant bien du mal à envisager que les choses soient ainsi dessinées, serait-ce là un cadeau d'Alice pour sa reine rouge? Une manière de lui montrer que même si elle est peinte en rouge elle continue de veiller sur elle autrement que juste en lui parlant? Car oui parmi toutes ses voix qui hantaient l'esprit d'Anita, celle d'Alice résonnait de temps en temps. Anita n'avait jamais été très famille en réalité seule Androméda était un point important pour Anita. Le reste avait disparut dans les limbes du temps et de l'esprit. Seule sa reine blanche comptait. Pas de frère, pas de parents, pas de descendants, juste elle. Anita avait erré ces deux derniers siècles et mise à part la période où Alice avait partagée sa vie, elle avait été seule avec les voix et ça ne lui avait jamais pesé. De toute manières, les gens sont souvent idiots et méchants, Anita n'avait pas besoin d'eux. Elle n'avait besoin de rien si ce n'est de la reine blanche. La seule qui avait su accepter son monde aussi particulier soit-il, la seule qui ne la regardait pas comme une curiosité, la seule à mériter son attention. Un peu comme Alice, oh oui.. La rencontre aurait été merveilleuse.. Androméda aurait surement adorée Alice et vice-versa.. Malheureusement à cause de vilains humains, ça n'arrivera peut-être jamais.

La vampire à la longue chevelure avait le regard ancré dans le vide, fixé sur un point qui n'existait pas. L'espace de quelques instants, son cerveau à du mal à assimiler l'information, la demoiselle se concentre un peu et met de l'ordre dans son esprit de son mieux. Si l'information n'est pas encore totalement digérée, Anita retrouve en partie la maîtrise d'elle même. Elle étai prête pour quelque chose de gros, une annonce colossale car le chat ou plutôt la reine blanche en vérité, n'agissait jamais sans une intention précise derrière la tête et si elle l'invitait à un rendez-vous dans un endroit discret, c'était forcément qu'elle avait quelque chose de gros à confier. Rien de bien compliqué à comprendre en somme, même si parfois il lui semblait que les autres n'arrivaient pas à suivre des déductions aussi simples. Mais, malgré cette déduction, malgré cette confiance en elle, ça restait un choc. Elle n'avait pas vu cela venir et donc cela lui demanda quelques instants pour se ressaisir mais elle allait y arriver. Elle se saisit fébrilement de la boîte de médicament qu'elle gardait toujours sur elle, elle n'en consommait que lorsque les voix menaçaient de prendre le dessus. Elle lut la désapprobation sur les traits de la blonde accompagnant la remarque sur ces fameux cachets. Mais Anita en avait besoin par moment. Elle avait besoin de faire taire ces voix trop virulentes parfois, trop agressive. La plupart du temps, les voix et Anita coexistaient paisiblement, mais de temps en temps les voix étaient mécontentes et se vengeaient sur Anita lui faisant vivre un calvaire. Elle observait doucement sa colocataire en sentant les voix se calmer peu à peu, comme si elles s'endormaient laissant Anita avec un esprit clair et bien plus vif. Un esprit habitué à être doué dans la cohue des voix alors, quand il n'y avait que lui d'actif, il était d'autant plus performant. Elle écouta la blonde et son regard se bruma quelques instants. Elle observa la pointe de ses chaussures et secoua la tête doucement*

-Je ne crois pas qu'Alice reviendra un jour... Elle était humaine... Les humains peints en rouge ne reviennent pas.. Mais.. Merci de vouloir m'aider.. Merci de vouloir m'apaiser.

*Anita pencha la tête en essayant de lui rendre un sourire le plus sincère possible ce qui n'était pas vraiment une réussite. La jeune femme ne doutait en aucun cas de sa force ou de celle d'Androméda mais elle avait vécue si longtemps avec les voix qu'elles lui semblaient parfois imbattable, entre leur nombre et leur vérité qui parvenaient toujours à l'atteindre, il était compliqué de lutter. Comment l'appeler? Le chat? La reine blanche? Les deux? L'esprit d'Anita n'arrivait pas encore à se fixer sur cette réalité et il lui faudra surement un moment pour y arriver, mais elle y arriverait, elle n'en doutait pas. Anita faisait confiance à son esprit, contrairement à la plupart des autres qui ne voyaient en elle qu'un monstre instable. La plupart car de rares fois, des gens voyaient plus en elle. Comme Androméda ou Alice autrefois. Mais, comme un éclair, l'esprit d'Anita fit demi-tour pour relancer une vieille conversation, comme si maintenant que l'information était en partie assimilée, le débat était clos. "Petite soeur" ses deux mots résonnaient étrangement venant d'Androméda et pourtant ils étaient réels. Anita devrait probablement s'y habituer. Elle se gratta le crâne doucement en penchant la tête comme un animal qui voyait quelque chose sans le comprendre. Un esprit imaginatif pourrait presque visualiser une oreille dressée et l'autre tombante ainsi que la queue remuant lentement. Cependant, elle entreprit de répondre*

-Je suis heureuse que tu aies pu résoudre ton soucis sans t'attirer de problèmes supplémentaires! Faire taire son humanité..? Je n'ai jamais vraiment compris ce qu'ils entendaient par là... Tu crois que c'est parce que je ne suis pas humaine? J'ai jamais eue l'impression de faire taire quoi que ce soit chez moi.. Pourtant.. Je ne ressens pas grand chose.. Cela dit, si tu veux aller repeindre des gens en rouge ce sera avec plaisir!! Je suis sûre que ma grande soeur pourra me montrer plein de nouvelles façons de faire!!!

*Un nouveau sourire aussi sincère que dérangeant apparut sur les traits d'Anita. Ses sourires, bien que sincères, semblaient artificiels, ne montant pas jusqu'à ses yeux, elle gardait ce regard inexpressif qui ne la quittait que rarement*

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On essaie de cacher nos sentiments mais on oublie que nos yeux parlent
Anita & Androméda

Plus le temps passait, plus j’étais forcée de remarquer que la jeune fille me ressemblait bien plus que je n’aurais pu l’imaginer. Sur des points même ou personne n’a jamais voulut éveiller la moindre petite once de ressemblance avec ma personne : et pourtant. Pourtant parfois quand je l’entends parler c’est comme si j’étendais des voix étouffées en moi qui n’auraient jamais osées s’exprimer à l’époque. Comme si elle était celle que j’aurais été si un jour j’avais pris le temps de me poser certaines questions. Mais finalement… N’est ce pas moi qui éveil ces questionnement dans son esprit ?
Il fut une époque où je vivais parfaitement bien l’idée de ne plus rien ressentir même lorsque j’étais censé avoir « rallumé mes émotions. » Un moment où le jeux avec le bouton on/off était si fréquent que je faisais à peine la différence. Une douce époque finalement, qui à pris fin bien trop vite, et il y a très peu de temps.

Je ne peux m’empêcher de sourire face à ses remerciement. Qui aurait cru qu’une personne pourrait me remercier lorsque je suis dans ce que je considère comme mon état naturel. A en croire l’administration de cet école sûrement personne. Pourtant depuis que j’ai pris cette liberté de vie j’ai pu constater que les choses n’avaient pas vraiment changer avec la petite vampire du pays des merveilles. Tout comme avec celui qu’elle prénomme à relativement juste titre « le chevalier aux yeux tristes ». Pourrais-je alors prétendre avoir trouver des personnes qui m’acceptent réellement tel que je suis ? Sans mensonges ni artifices ? Une preuve qu’il n’est pas nécessaire que correspondre à leurs normes de société pour être accepté finalement.
Que dire de leurs normes… Ces normes qui me faisaient suffoquer, qui me rendaient faible au-delà de ce que l’on peu imaginer concevable. Des habitudes de ce siècles qui étaient à peu de choses de me transformer en une version guimauve de moi même. Une version que je n’arrivais même pas véritablement à apprécier quand je me regardais dans le miroir.

« J’ai appris par moi même qu’il ne fallait pas se poser de question sur ce que nous sommes, ou même sur ce que les autres pensent. Soit heureuse, soit toi même sans te demander ce que tu es où ce que tu n’es pas car au fond tout ce qui compte c’est que tu sois : toi. »

Contrairement à ce que beaucoup pourraient penser justement, j’étais moi même capable de faire preuve d’une certaine sagesse quand l’occasion se présentait. Quand c’était nécessaire où tout simplement quand je me sentais concernée d’une certaine manière par le sujet. Tout ce que j’exprimais finalement ce n’était que ma propre définition du bien être.

« Mais si tu veux tout savoir, si tu te concentre, que tu fais totalement le vide en toi, il est possible que tu mettes la main sur une sorte de vanne qui te permet de contrôler ton flux émotionnel. Pour certains vampire c’est aussi simple que d’allumer la lumière. Pour d’autres… l’allumage où l’extinction sont provoqués par un choc émotionnel violent... »

Inutile de lui préciser que je fais partit de cette première version des vampires et que mon humanité reviendra quand je l’aurais décidée. Enfin… En théorie…

« Quand aux ennuis… Il viendrons peut être plus tard. Il semblerait qu’une sorcière ou un sorcier ce soit décidé à semer la pagaille dans notre lignée. A écrire le destin à notre place… Je retrouverais cette créature et je lui ferais la peau. Mais si j’ai eu la chance de te retrouver sache que ce n’est pas pour te demander maintenant de te jeter dans ce genre de bataille de pouvoir. Non… a vrai dire c’est simplement le retour d’un passe temps que je chéri depuis toujours. »

Oui c’était inévitable. Depuis la découverte que Bran m’avait permise de faire je me devait d’élucider ce mystère. Je me devais de commencer cette partie d’échec qui semble-t-il ne faisait que commencer. Celle dont je ne connaissais même pas encore l’adversaire. Il était trop tôt pour jouer le moindre pion, alors pourquoi commencer par avancer ma Dame ?

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Princess of the Dawn

*Anita avait toujours prêtée attention à certains points qui liaient sa colocataire à elle donc la découverte de leur lien familiale ne les mettait pas spécialement en lumière pour la vampire à l'allure aussi douce qu'elle était dangereuse. Cependant des questions totalement différentes naissaient dans l'esprit affuté par le silence des voix d'Anita. La reine blanche était-elle sujette aux voix elle aussi? Avait-elle trouvée le moyen de les faire taire? Où bien n'était-ce là qu'une spécificité d'Anita? Mais en tout les cas, cela ne paraissait pas gêner la reine blanche qui, comme il y'à des siècles de ça, regardait sa petite soeur différemment des autres. Elle la regardait comme un être à part entière, pas une folle psychopathe ou une pauvre demoiselle affublée d'un esprit faible et fragile. Non, elle la regardait comme la vampire qu'elle était. La reine blanche était probablement la seule susceptible de comprendre Anita dans toute sa complexité. La seule capable de voir le monde des merveilles tels que Anita se le figurait.

La jeune demoiselle remercia son aînée qui essayait de lui remonter le moral, de lui dire qu'un jour les voix seraient moins fortes qu'elle. Si Anita en doutait, elle n'en dirait rien de plus, à quoi bon? Les Blake étaient fortes mais les voix faisaient parties d'Anita donc si Anita devient plus forte, les voix ne deviendront-elles pas plus fortes également? Voilà un questionnement intéressant mais qui devrait attendre car d'autres sujets demandaient son attention à commencer par la reine blanche. Celle qui lui à été dépeint comme une garce, une vile créature, une engeance du démon par les bruits de couloirs, les rumeurs. Si Anita n'y voyait rien de négatif, il semblerait que pour les autres ce soit des insultes. Pourtant, la reine blanche est telle qu'elle l'à toujours été aux yeux d'Anita, une femme forte et qui sait se débarrasser des poids qui l'encombrent. Une vampire qui n'hésitera pas à repeindre en rouge quiconque lui manquera de respect, même si il semblerait que cette école l'ait légèrement adoucie. Elle écouta le conseil de sa grande soeur et acquiesça lentement*

Oh euh.. Je n'envisageais pas d'être autre chose que moi même, sauf peut-être pour jouer un vilain tour à quelqu'un, mais jamais définitivement. La reine rouge ne saurait être différente sinon, Alice et la reine blanche seraient tristes. Donc moi restera moi.. Enfin... Si j'arrive à savoir qui est ce fameux moi... La personne que l'on voit, la personne que je vois dans le miroir ou celle que je me visualise être... Tant de possibilités... Puis moi n'était pas la même personne pour Alice, pour le chevalier aux yeux tristes ou pour la reine blanche.. Alors c'est difficile à savoir..

*La jeune femme haussa les épaules en se perdant dans les fils tortueux de son esprit, elle tendait cependant l'oreille pour écouter la suite et secoua la tête lentement en faisant la moue*

Non, y'à rien à faire, je n'ai jamais expérimenter cela. J'ai toujours agi sans remords, sans regrets ni craintes des conséquences.. Après tout, qui pourrait bien me faire payer mes actes? La justice n'est qu'une question de force, le plus fort gagne et le gagnant impose ses règles.. ça à toujours fonctionné comme ça non? Enfin bon, c'est pas comme si c'était un vrai soucis, j'étais juste curieuse de savoir si c'était normal ou pas

*La vampire pencha la tête, les traits froids et inexpressifs nullement dérangées d'avoir assumées son absence totale de remords car elle savait parfaitement que si une personne pouvait la comprendre, c'était bien elle. Elle écouta la suite et fronça légèrement les sourcils face à cette menace qui planait sur eux et leur lignée. Si Anita se fichait de leur lignée, le danger planait sur elle et sur la reine blanche et ça elle ne saurait le tolérer. Elle regarda Androméda dans les yeux*

Tant mieux que tu ne me le demande pas. De toute manière je m'en serais mêler, je ne laisse pas la reine blanche se battre seule maintenant que je l'ai retrouvée et puis, une occasion de repeindre en rouge quelqu'un à tes côtés, je l'attends depuis des siècles alors je vais pas la laisser passer! Nous sommes... Les soeurs Blake après tout... Non?

*Anita reprit son couteau papillon qu'elle referma et rangea d'un geste de maître en réfléchissant. Peu lui importait le danger et les ennemis, elles étaient désormais ensemble et Anita terrasseraient l'Enfer pour atteindre le trône et régner aux côtés de sa reine blanche.*

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On essaie de cacher nos sentiments mais on oublie que nos yeux parlent
Anita & Androméda

Dans les faits il n’y a aucun doute possible. Au niveau moléculaire, au niveau de l’ADN il y a quelque chose qui nous rapproche. Quelque chose qui fait de nous ce que nous sommes, qui nous permet de nous rendre la vue du sang bien plus agréables qu’aux autres. Je ne parles pas de notre transformation en vampire. Notre attitudes, et beaucoup vous le dirons n’a rien à voir avec le communs deux autres créatures de la nuit qui nous entoures… Des personnes mal renseignées pourraient peut-être penser aux agissement d’un Ripper. Seulement, nos actes sont bien trop réfléchis et élégants pour être simplement le fruits de pulsions. Une élégance, une ingéniosité, une intelligence dans la manière de nous débarrasser de ceux qui nous posent problèmes. Après plusieurs lectures innocentes durant mes nuits d’insomnies passées à me renseigner sur les nouvelles révélations que la science avait apporté à ce siècle m’avaient poussé à une remarque me concernant qui pourrait peut-être correspondre à ma sœur. Si nous étions encore humaines et qu’une analyse de sang était possible. Au moins dans mon cas je suis certaines que nous pourrions trouver un taux anormale de Monoamine Oxydase MAO-A, sûrement couplé au gêne CDH-13 qui révèle d’après mes renseignements des troubles du contrôle et de l’impulsivité. Il faut avouer que ce serait l’explication la plus probable. Faisant de nous des tueuses nées. Puis… Dans les faits, vampires ou chasseuse ne suis-je pas née pour tuer finalement ?

« Plus le temps passe, plus je suis fière de t’avoir à mes cotés tu sais ? »

Finalement quel qu’en soit les raisons, nous en étions arrivé a ce point, ce moment de vérité. Au fil de ma longue vie j’ai connu plusieurs type d’asservissement, d’allégeance. La plus part provoqué par la crainte, ou l’appât du gain. Mais aujourd’hui se mettaient en place une toute autre sorte de jeu : La confiance. Aussi noirs que puissent être mes projets, aussi dangereux puissent-ils être. Sans rien demander je me retrouvais désormais avec des alliés de taille. Un Cavalier, ou un fou je l’ignorais encore incarné par ce chevalier aux yeux tristes. Si je me refusais à incarner une autre pièce que le roi sur l’échiquier il ne fait aucun doute que je venais de m’offrir un atout de choix. Mieux encore, c’est elle qui venait d’affirmer que je n’avais pas besoin de demander pour qu’elle livre bataille à mes cotés. Quoi qu’ils en soit je voulais le prédire : Les sœurs Blake finiraient par régner en maître où qu’elles aillent. Ce qui faisait inévitablement d’elle la Dame noire.

« Tout à fait, et quelque soit le jeux les sœurs Blake gagnerons toujours… Quoi qu’il en coûte ! »

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Princess of the Dawn

*Le sang des Blake était peut-être teinté d'un code les prédisposant aux arcanes de la mort et de l'intelligence. La stratégie et l'efficacité. Un talent inné pour la prédation, est-il si surprenant qu'au final elles se retrouvent transformées en prédateurs ultimes? La précision, le talent et l'intelligence un cocktail détonnant quand mis au service de la mort. Tuer n'était au final pour aucune des deux une pulsion ou un besoin, elles n'avaient pas besoin de ce genre de choses. Non tuer pour elles étaient un outil. Une voie à suivre pour atteindre leurs objectifs respectifs. Si les voix d'Anita souvent réclamaient plus de sang qu'Anita ne leur en offrait, ce n'était jamais pour elle une pulsion irréfléchie. Vengeance, appât du gain, pouvoir.. Tant de raisons pour tuer, le meurtre n'était au final qu'un moyen comme un autre d'arriver au bout. Une expression de la plus simple des lois régissant le monde. Le plus fort impose ses choix aux plus faibles. Le plus fort dicte le bien et le mal, le plus fort à raison en toute occasion. Le pays des merveilles d'Anita suit le même régime. La reine rouge et la reine blanche en maîtresses de ces lieux. Réunies désormais par la force du destin et des recherches. La jeune vampire observa sa grande soeur en penchant lentement la tête et écouta ses mots. Ils résonnaient dans son crâne et elle finit par acquiescer tout aussi lentement sa tête*

-Et plus le temps passe, plus je suis fière de ne pas avoir cessée de chercher ma reine blanche.

*Anita tout au long de sa vie de vampire avait été un électron libre, le genre de personne qui ne vivait que par elle-même. Sans allégeance ou loyauté à part envers elle-même pourtant aujourd'hui, elle se sentait apte sans le moindre soucis à se lier à quelqu'un d'autre. A offrir sa loyauté sans rien attendre d'autre car elle était sa soeur. Sa reine blanche, celle qui avait semble t-il toujours pu voir plus loin que l'aspect étrange de la petite Anita. Celle qui avait été la seule dans sa famille à ne pas la considérer comme une erreur de la nature. Elle la défendrait, Anita mettrait à contribution toute ses compétences pour le camp de sa soeur sans jamais que cette dernière ait besoin de rien demander car Anita était ainsi, elle agissait par ce que lui dictait son esprit. Elle agissait pour son propre intérêt et son intérêt aujourd'hui se trouvait face à elle en la personne de sa grande soeur. De plus, Anita se doutait que les choses étaient réciproques. Elle secoua cependant la tête face à la dernière phrase de son aînée*

-Faux, car pour gagner il faudrait qu'il y ait compétition. Telle chose n'existe pas et n'existera jamais. Chasseurs, vampires, loups-garous et j'en passe.. Jamais aucun d'entre eux n'atteindra ne serait-ce que l'illusion d'être à notre niveau. Nous ne gagnons jamais. Nous dominons.

*Un regard simple dirigé vers son aînée avant de tourner la tête vers la forêt comme si elle avait entendue quelque chose, même si il n'y avait rien*

-Je dois y aller.. Les voix... Je dois y aller.

*Elle se mit à gambader en chantonnant et en jouant avec son couteau*

- La reine rouge et la reine blanche sont réunies
Cette phrase effraiera tout leurs ennemis
Jamais plus ils ne dormiront paisiblement
Ils craindront l'assaut, indubitablement
La peur les hantera face aux reines blanche et rouge
Mais tous ils finiront allongés repeints en rouge

*La voix d'Anita se perdait peu à peu dans la forêt alors qu'elle s'éloignait de sa soeur et du vieux moulin guidée par cette psyché unique qui la représentait parfaitement*