Sorry. It's not you, it's me

Sorry, It’s not you, it’s me. Deteste moi, au moins ma perte ne t'affectera pas. On ne peut regretter l'inconnu d'autant plus quand il nous apparaît antipathique.Clara & ArielSécher avec Tamsin, c'était déjà une mauvaise idée de base vu comment l’avait sermonner sa mère le matin, mais il était près à l’assumer. Il l'avait fait le soir même, avait accusé la conversation pleine de reproches justifiés, trouver la force de ne pas verser de larmes devant ses parents à bout. Faut dire qu’il ne les épargne pas, entre son refus de se battre, sa tendance à s’isoler et maintenant la désobéissance, les pauvres ne savent plus quoi faire. Que dire à votre progéniture quand la mort va le frapper dans quelques mois ? Après cela, le garçon avait fini dans la chambre d’ami, puni de sa propre chambre où résidait console et livre.

La chose dont il s’attendait le moins, c'était le lendemain matin de se faire attrapper par le proviseur qui en plus de lui faire la moral, lui distribua sa, enfin ses premières heures de colle. L’enfant model se dévergondait et cela lui laissait un goût amer dans la bouche, d’un côté il comprenait très bien les motivations des adultes, mais une part de lui leur en voulait de le condamner à autant de restrictions alors que la faucheuse se tenait devant lui. Certes le directeur ignorait ce détail, seul lui et ses parents étaient dans la confidence, alors ses derniers auraient pu prendre sa défense non ? Enfin, le jeune laissa les paroles du proviseur entrer dans ses oreilles alors que son regard lui regardait les allées et venues extérieurs. Quand ce fut fini, il attrapa son sac et se dirigea en cours sans un mot, ce qui lui valut encore quelques réflexions et une heure supplémentaire pour écrire une lettre d’excuse sur son comportement.

Ariel était las de sa journée, il avait réussi à échapper à tout le monde durant les pauses, à se fondre dans la masse en cours pour ne pas s’attirer les foudres des professeurs. Trois heures, il lui restait trois heures à subir, et il allait devoir inventer des paragraphes entiers sur de fausses excuses. Mais avant ça, le jeune traversa les couloirs, ne sachant pas vraiment où se rendre. Il aurait pus simplement demander son chemin, mais cela aurait impliqué de parler à une personne, qui lui aurait certainement demandé ce qu'il avait fait. Alors non, il retourna dans le bureau du directeur, annonçant sa présence d’un simple “je suis là”. Ce dernier ria légèrement et l’envoya dans la salle appropriée.

La chevelure de gaie arriva donc avec un retard d’une dizaine de minute qui agaça largement le surveillant qui le menaça d’une de plus au moindre écart. Qu’avaient ils, à tous, faire du zèle de la sorte ? L’adolescent se sentait comme le pire délinquant alors qu’il avit séché une journée pour la première fois de sa vie ! Ses yeux trouvèrent le sol et le jeune avança vers le fond de la salle. “Ariel, vous êtes deux, pas la peine d’aller de planquer au fond, revient par là !” Le voilà donc installé au premier rang, auprès d’une jeune fille qu’il ne connaît pas. L’avantage c’est que la discussion ne s'installerait pas vu leur proximité avec le pions. C'était bien comme en cours non ? Bavardage interdit ? Il l'espérait totalement en sortant ses affaires, feuille pour sa lettre et stylo en bouche qu’il mordait nerveusement en cherchant l’inspiration.

"Le cœur du sage cherche l’instruction, la bouche des insensés se repaît d'ignorance. “ La bible. J’ai toujours eu le cœur sage, mes bulletins dès mon plus jeune âge peuvent en témoigner. Cette journée de séche fut mon premier écart, un écart que Rémy de Gourmont peut vous expliquer. “ Ce qui manque le plus à l’instruction laïque, c’est qu’elle n’enseigne pas à mourir. ”

La chevelure corbeau soupira, griffonna totalement ou presque ses mots et froissa la feuille avant de la déchirer en soufflant encore plus fort quand il prit une nouvelle feuille. Il ne pouvait pas partir sur ce genre d'explication, d’un cela ne justifiait nullement son comportement, et de deux, pas question de retrouver les regards remplis de pitié. “_ C’est pas ainsi que tu vas avancer Ariel !” C’était pas non plus avec ce genre de remarque pensa le jeune homme qui se replongea sur sa nouvelle copie. Papier qui reçut le même destin tragique au coin de sa table, sauf que cette fois-ci son souffle fit tomber les feuilles aux sols. L’adolescent se baissa pour récupérer ses précieux brouillons, seulement sa voisine en fit de même, et il lui arracha les papiers des mains en la fusillant du regard. Ca va je sais encore ramasser mes ordures ! Cracha t il à la blonde qui n’avait rien fait de mal, mais ses quelques lignes griffonnées représentaient trop de crainte.

:copyright:️ DABEILLE

@"Clara Martin"

désolé pour les photo je les changes dés que je galère trop sur ma tablette...