Aujourd'hui j'avais reçu une lettre, une lettre qui n'était pas signée. Était-elle menaçante ? Non. Était-ce à cause d'elle que je paniquais ? Oui. La raison pour laquelle elle n'était pas signée c'est parce que je ne voulais pas laisser la moindre preuve de mes recherches.
"Ta mère est vivante elle est Alpha d'une autre meute à New York. J'ai essayé de la contacter mais elle me dit que la femme que je cherche est décédée et qu'elle n'a jamais eu de fille. Pourtant j'ai bien vu qu'elle m'avait reconnue"
La lettre venait de la soeur aînée de ma meilleure amie. Elle était détective privée et avait accepté de m'aider dans mes recherches. Cela faisait 2 mois et elle l'avait déjà trouvée.
Si j'aurais dû me réjouir ce ne fut pas le cas. Cela faisait des années que la police la cherchait car elle avait disparu. Certes pour fuir mon père, ce qui était une raison valable, mais elle m'avait laissé là-bas avec lui et je ne pouvais pas m'empêcher de me demander pourquoi elle m'avait abandonné, qu'est-ce que j'avais fait pour mériter ça ?
Quelque part j'aurais préféré apprendre qu'elle était morte, je sais pas dans un dramatique accident qu'ils n'avaient pas pu l'identifier. Plutôt que d'apprendre qu'elle était bien tranquille à New York pendant que moi j'avais manqué de mourir à plusieurs reprises sous les coups de son défunt époux. Je ne savais pas vraiment si j'étais triste ou simplement en rage. Une chose était sûre je tremblais de tout mon long, j'avais du mal à respirer. Non je n'étais pas entrain de me transformer, je faisais probablement une énième crise d'angoisse.
Je décidais de descendre au sous-sol. Celui-ci contenait les cachots et l'armurerie mais aussi de grands couloirs et des pièces vides et c'est justement là que je me rendais dans une pièce vide pour retrouver mon calme au plus vite.
Je courrais dans les sous-sols mes pas résonnaient dans cette allée des plus glauque. On n'aurait pu se croire à Poudlard à deux doigts de croiser Touffu ou Aragog. J'ouvrais l'une des porte, la pièce était vide et froide parfait. Je m'installais au sol, tentant de calmer mon rythme cardiaque. Je respirais profondément, contrôlant cette envie d'hurler au mieux.
Je finis par chiffonner la lettre et la j'étais avec rage contre un mur. Les larmes me montaient aux yeux mais je me calmais rapidement.
Je finis par lancer la musique sur mon téléphone. Il s'agissait d'un instrumental que j'avais composé il y a plusieurs mois maintenant. Je fus surprise de l'acoustique de cet endroit.
- c'est plutôt pas mal pour un endroit qui a l'air de la prison d'Azkaban.
Je parlais toute seule, oui, on va dire que ce n'était pas très grave.