You are a coward [Seb & Alma]

You are a coward

Salon VIP 21h30 :
Un, deux, trois, de petites grimaces pour accuser le coup des téquilas paff.
Quatre, cinq six, des rires gras témoignant de leur effets sur moi et cette foule d'inconnus ridicules.
Sept, huit, neuf, rien n’y fait, il hante mon esprit et personne ne lui arrive à la cheville.
Dix, onze, douze, le black out promis est loin, le bouton off toujours déraillant. Professeur et sorcier à paillettes ! Du talent dans l’illusion et l’art de berner. Qui se ressemble s’assemble hein ! Allez vous faire foutre avec vos dictons à la cons !

Salon VIP 23h :
Les visages floues virevoltent, des corps dansent avec moi m’aidant à maintenir mon équilibre devenu bien précaire, je me focalise sur l'ambiance enivrante de ma boite de nuit, la musique qui pénètre mes tympans, l’odeur d’alcool, de transpiration, les flash des trombinoscope. L’effet souhaité est optenu, je retrouve ses folles soirées qui me définissait.

Un baiser échangé, et c’est la chute. L'écoeurement est prenant, je titube jusqu'aux toilettes. Oui un vampire peut encore vomir. Je poudre mon nez, sans compter. OFF ! OFF ! Plus je hurle intérieurement, plus ses pupilles émeraudes envahissent mon cerveau.

Bar 23h15  :
Note à moi même, licencier ses crétins qui ont tenté de me refuser l'accès à mon propre bar et en embaucher des nouveaux ! Bref, servir des clients, se vider la tête et se remettre dans le bain.  Un cocktail par ci, un part là, je joue avec mes shakers, fait le show. Jusqu’au moment où tombe un Hulk, se cocktail avec supplément cocaïne, drogue magique synthétisé dans des petites billes vertes. Je me sens déjà défaillir, les attrape sans même les regarder. Seulement, la frustration me prend et je les éclate dans ma main. APres avoir passé le relais à un des mes bons à rien, j’attrape une poignet d’autre pilule et sort dans la salle en les gobant.

Salle 00h00
J’arpente tant bien que mal la salle pour rejoindre mon bureau, encore une fois, j’ai échoué, une merde pathetique ! Sa silhouette, reconnue du coin de l'œil, tout s'arrête autour et intérieurement. Ma démarche se fait plus déterminée, j’avance vers lui, mon regard noirci ancré dans le sien. J’attrape ses épaules et le fait reculer jusqu’a mon bureau dont j’ouvre la porte à la volée. Mes mains prennent fermement place sur le mur autour de son visage alors que mon corps lui fait barrière. ” Pas ici ! “ Je dois casser la distance, vite, mes yeux lorgnent sur ses lèvres bien trop dangereusement, mon corps répond au siens sans que je ne puisse rien contrôler. Je recule, de quelques pas seulement, manquant de tombé à la renverse et me rattrapant de justesse en faisant tomber quelques choses que je suis incapable d’identifié, mais qui me fais rire. ” Tu voulais ? “ Demandais je simplement, détaché grâce à l’objet que je cherche maintenant du regard. Trouvé ! Je me penche, mais mon poids m'emporte cette fois ci, tête la première et fesse en l'air, je ris à gorge déployer de ma connerie et attrape l'objet en question que je brandi en l'air tout en gardant le reste de ma position. " CI SE AUX ! "