Mettre les pendules à l'heure • Ft Noé

Avatar : Ashley Benson Messages : 390 Date d'inscription : 29/03/2020

Mettre les pedules à l'heure

@"Noé Dowell"

Voilà un bon moment que cette problématique me tourne en tête. Un moment que j’ai perdu le contrôle sur la situation. Un bon moment que je m’empêche d’agir. En fait je me souviens a peine du moment où Castiel a déboulé comme un fou dans ma chambre traitant l’autre loup de menteur… Pourtant, lors de notre escapade nocturne, de cette nuit au vieux moulin, on avait parlé de l’avenir. Faire des projets, il paraît que c’est le meilleur moyen de s’en sortir. Cependant, un fait avait retenu mon attention, désormais il faisait des projets qui incluaient son frère. Cet avenir, j’en fais partit, et j’en ferais partit c’est une certitude. Ma seule certitude a vrai dire. Ce dont je suis moins sure, concerne la vérité des intentions de ce fameux frère.

Je suis bien placée pour savoir que tout arrive, le destin ayant décidé de faire passer ma cadette dans les murs de cette école. La vie se décidant a me l’enlever quelques mois plus tard. Là n’est pas la question… Je reste cependant sur mes gardes. Beaucoup de choses ont changées chez moi, de ma manière de voir le monde a ma manière d’agir en général. Certaines convictions restes cependant bien encrée dans mon identité. Humaine ou non, je considère que quelque chose de trop beau pour être vrai a plus de chance d’être un mensonge que de s’inscrire dans la réalité. Je considère également toutes personnes proches de Castiel comme un gène, un danger potentiel. A l’instar peut-être de la petite rouquine… Toujours aussi insignifiante… Enfin… Soudainement je constate que j’avais pas réétudié son sujet depuis la boite. On verra ça plus tard…

Si il y avait une bonne occasion de faire ressortir certains de mes traits de caractère, il ne fait aucun doute que celle-ci est la bonne. Serais-je encore capable de jouer le rôle du chat dans un remake sombre de Tom & Jerry ? Je n’en ai guère de doute, une chaleur interne a laquelle je commence à m’habituer me soufflant que pour assurer la sécurité de mon âme sœur je serais capable du pire… Ouais… Concernant cette nomination particulière, disons que l’histoire du calice, et tout ce qui s’est enchaîné m’ont poussé a ce genre de réflexion. L’humanité ça rend niais, et peut être un peu con aussi.

Bref, intercours de 15h, j’avais étudié les habitudes de l’homme d’entretiens de l’école. Je sais qu’il se rend généralement dans son local sur ce créneau horaire. Je m’y installe donc avant lui, gardant la lumière éteinte, et trouvant ma place tel un chat, assise en haut d’une étagère.
Je n’aurais pas a attendre très longtemps, je retiendrais même un petit rire transformé en un sourire satisfait presque carnassier dont je ne m’étais plus sentie capable depuis un bon mois... La porte s’ouvre, se referme et avant qu’il ait appuyé sur l’interupteur ma voix rompt le silence.

« Tic-tac, Tic-tac, précis comme une horloge. »

Il finit par allumer la lumière, et d’un bon me voilà dans son dos, prète a discuter évidement. Non, tuer et menacer ne sont plus mes seuls moyens de communication. Mais peut être que les vieilles habitudes ont la vie dure, convaincue qu’en se sentant intimidé ou ne serais-ce que contre quelqu’un de force égal il aurait plus de chance de jouer franc jeux. On ne passe pas de tueuse avertie a citoyenne modèle si facilement. Aussi brutale que soit la prise de conscience.

« Je crois qu’on a des choses a se dire toi et moi, et je devine que te sais de quoi je veux parler. »

Ma voix et calme, froide, pourtant je sais que mon odorat ne me trompe pas. Il a une odeur étrangement similaire à celle de Castiel, a quelques fragrances près. A la place de cet note boisée exquise qui m’attire vers mon loup, ici elle est remplacé par une arrière odeur désagréable de chien… De quoi minimiser mes doutes concernant leur liens fraternel, pas assez pour me rassurer concernant les raisons de son apparition ici.

« Où plutôt, de Qui je veux parler. »

Code by Kah!an

Princess of the Dawn

Avatar : Dobri Dobrev Messages : 103 Date d'inscription : 28/02/2022

Sillonner les couloirs de l’école devenait une habitude pas si désagréable que ça. Finalement je commençais à me faire peu à peu à cette nouvelle condition qui m’obligeait à me déplacer sur deux jambes, j’arrivais à retrouver un équilibre dans tout les sens du therme.

A l’instar de mon jeune frère qui devait se faire à l’idée que son ami le loup était devenu humain, j’avais pas mal d’adaptions à intégrer dans mon nouveau mode de vie. Pourtant cette routine quotidienne me plaisait bien, j’avais quelque chose à faire sans réfléchir.

Je m’étais occupé du réfectoire après le départ des élèves, c’est toujours un peu la pagaille quand on passe après une horde de vampires. Ils ne mangent rien, mais qu’est ce qu’ils font comme poussière à brasser du vide, je n’arrive d’ailleurs toujours pas à comprendre l’engouement de mon frère pour cette race qui n’avait rien de commun avec la nôtre.

A cette heure là je passais devant le grand escalier, c’était la pause pour tout le monde, et j’espérais chaque fois y apercevoir la jolie louve. C’est étrange comme sensation, mais le simple fait de l’apercevoir, et d’échanger un sourire discret, j’étais comblé pour le reste de ma journée.

Enfin, c’était le cas habituellement, mais pas aujourd’hui, j’avais manqué Deana qui n’était pas au rendez-vous, et je sursaute lorsque j’ouvre la porte du placard à balai où une voix aussi désagréable que son odeur de vampire venait harasser le reste de détermination qu’il me restait pour la journée.

- Montre toi vampire !

Je ne la vois pas, mais je le sais, je le sens, que j’ai une blonde aux crocs acéré dans mon dos. Ce que je ne sais pas en revanche, c’est à quoi elle jouait cette fois. Elle n’a pas l’air de vouloir m’attaquer, pourtant elle est dans mon dos, à m’étreindre comme une mouche sur le derrière d’un phacochère.

- Qu’est ce que tu veux … ?

En me lançant en arrière contre les étagères du placard, je voulais faire lâcher prise à l’hôte qui c’était invité sur mon dos. Je n’avais pas encore à l’esprit qu’elle partageait à chaque instant ses émotions avec Castiel, et que c’était par la même occasion mon petit frère que j’étais en train de tarauder contre les étagères fragiles du sombre placard.

Je me débats comme pour arracher un parasite, mais bien trop collé pour qu’une simple altercation puisse l’en déloger. Je secoue mes épaules sans remarquer tout de suite le bazar qu’on était en train de mettre dans ce placard jusqu’à lors toujours bien rangé. J’essaie avec un violent coup de coude en arrière de faire une nouvelle fois lâcher prise à la blonde effarouchée.

- Tu vas me lâcher oui ? Ou je dois t’emmener dehors, au soleil