Une rencontre déterminante ~ Castiel & Rydian

Une rencontre déterminante

J'arrive déjà plus à savoir depuis combien de temps je suis arrivé ici, d'un côté j'ai l'impression que c'était hier et d'un autre que mon ancienne vie est un simple rêve que je fais nuit après nuit. Bon en même temps, toute les nuits je rêve de Arth, le manque, mon plus gros manque, la plus grosse souffrance pour mon cœur et mon âme. Si bien que mes nuits sont consacré à sa recherche puis à rêver de lui, dans un lit trop douillé et trop chaud... Quant à mes journées, elles aussi ont trouver une routine, dans un certain sens, je crois qu'avoir un planning régulier m'aide à trouver ma place, à avoir un minimum de repère et d'équilibre. Après tout j'ai toujours fonctionner ainsi, à la ferme, dans la foret, alors pourquoi pas ici ?

Après les cours, je suis donc aller courir, vingt petites minutes, juste de quoi me dégourdir les jambes et me vider un peu l'esprit avant de retrouver Alia à la bibliothèque pour nos révisions après une douche rapide. Nous avons potassé sur trois quatre matières, et les variables, fonctions et autre fichu inconnus m'ont collé une migraine de folie. Pourtant, alors que la louve est partie retrouvé Nate, je suis resté dans cette pièce pour continuer de travailler. J'ai tellement de retard, que je pourrais m'enfermer ici toute l'année à étudier jour et nuit que je suis pas sur que ça suffirait. Mais je compte bien essayer, je me suis promis de prendre toute l'éducation qu'on offrirais ici et c'est pas un mal de tête qui va me faire flancher.

Je réorganise les piles de bouquin m'entourant, éloignant ceux dont l'étude est terminé, et préparant stratégiquement ceux qui vont me servir pour l'élaboration du devoir d'histoire sur lequel je veux me pencher. Histoire de la magie, je suis tellement ignorant sur le sujet que je vais y passer des heures. La preuve est même se manuel de primaire que j'ouvre en premier. J'ai bien compris que reprendre les bases dés le début était plus simple que de me lancer dans des manuels ou des recherches sur des ouvrages de mon niveau tête baissé et de finir par bouillir d’incompréhension. Au moins là, certes j'ai l'impression d'avoir cinq ans, mais j'enchaîne les lectures sans prise de tête, les mots sont fluides et rentrent plus facilement.

Je suis absorbé, l'histoire m'est bien plus intéressante et facile à assimilé que les math et les sciences, disons qu'il n'y a pas de logique à comprendre, il suffit juste de lire et d'imaginer des scènes. Si je suis plongé dans les ouvrages, il m'arrive de redresser la tête de temps en temps pour me masser les tempes, où m'accorder une micro pause en observant les autres étudiants présent. Mais je ne me laisse jamais distraire très longtemps, deux minutes tout au plus, sinon je sais que se sera fini pour se soir. Plongé dans les procès de Salem, je sursaute à la voix pourtant basse qui romps le silence ambiant. Je suis pas vraiment habituer à se qu'on vienne me demander quoi que se soit, mon sang un peu trop particulier fait de moi la personne à fuir. Je relève la tête analysant rapidement cette personne.

« Bonsoir, oui bien sûr allez y !»

Je me replonge dans mes lectures, tout de fois surpris de cette demande. Je suis pas expert, mais depuis que je fréquente l’endroit, c'est une première que de me demander l'autorisation pour s'installer. Les rares fois ou j'ai eu des voisins, ils se sont installés et m'ont à la rigueur fait un petit signe de tête en guise de politesse. Après cet homme aurait plus l’apparence d'un professeur que d'un élève. Mais dans se cas pourquoi venir se mêler à nous ? Pitié, faites que se ne soit pas un prof envoyé par Alaric ou autre pour savoir comment je m’intègre, ou pire pour m'espionner, voir me mettre un garde du corps sur le dos ! Je tente de me remettre dans mes livres, d'oublier ses idées bien trop excentrique et invraisemblable. Une simple phrase relus trois fois et qui n'a toujours aucun sens me fait comprendre que je n'irais pas plus loin pour le moment, pas tant que je ne saurait pas qui est ce voisin de table.  Je tente de loucher discrètement sur son ouvrage, mais la couverture ne m'apporte pas vraiment d'indice, se qui à le don de m’agacer un peu plus.

  « Vous êtes nouveau ? Je n'ai as l'impression de vous avoir déjà croisé.

Après tout rien de plus simple que de demander non ? Puis il n'a pas l'air sauvage, bien au contraire, plutôt poli et bien éduqué. Alors bien sur les apparences peuvent être trompeuse, je suis plutôt bien placer pour le savoir, j'ai même fait la moral là dessus à Alistair, et ma meilleure amie paraît à peine majeur alors qu'elle à plus de six cent a... Et voilà,la prise de conscience est là ; Castiel, dans quel ennuis t'es tu encore laissé prendre bêtement hein ? Tu le sens où pas que ton manque totale de méfiance fait de ce monsieur sûrement le plus grand tueur de la planète ? Et toi évidement plutôt que de fuir, non, trop facile, tu lances gentiment la conversation, c'est tellement mieux ! Je suis vraiment débile et dépourvu de toute instinct de survie ma parole ! Mon cœur bat maintenant la chamade sous cette pseudo révélation alors que mon regard inchangé reste sur mon voisin en attendant sa réponse. Que faire d'autre de toute façon...

Codage par Libella sur Graphiorum

Une rencontre déterminante

Je ne savais pas réellement à quoi m’attendre en croisant le jeune homme appelé Castiel. Si Anton avait parlé de l’odeur étrange de son sang, il m’avait aussi dit que le loup semblait être un homme gentil. Les loups, voilà encore quelque chose que je tentais d’intégrer. Si grâce à Alessandra j’avais rapidement eu l’occasion d’intégrer la présence des sorcières, puis plus tard des vampires, les loups étaient encore une nouveauté dans mon univers. J’avais l’impression d’avancer sans sauf-conduit dans l’inconnu mais je suppose que cela allait de pair avec mon rôle de protecteur. Je finis par reconnaître le jeune homme à la bibliothèque et je décidais en quelques secondes sur la façon dont j’allais m’introduire en sa présence. J’attrapais un livre sur les lignées de sorcières espagnoles, espérant y retrouver la trace de la vie d’Alessandra qui devait être morte depuis longtemps mais sa lignée pourrait très bien subsister encore. Peut-être aurait-elle-même laissé quelques unes de mes affaires à ses descendants ? Enfin, ce n’était pas la raison principal à ma présence. Alors avec hésitation, ayant l’impression de forligner (= dépasser les limites)avec la bienséance, je m’introduis d’une façon que j’aurais jugé cavalière il y a près de trois siècles au loup. Mais ce dernier accueillit plutôt bien mon introduction, même si cela sembla le surprendre.

« Je vous remercie. »

Avec un léger sourire, j’attrapais une chaise que je soulevais pour m’installer dessus. C’était quelque chose qui m’insupportait après tout, quand les personnes faisaient traîner les chaises sur le sol alors qu’il était possible de les soulever pour éviter les bruits insupportables et les essaillies (= les attaques) contre le sol. Enfin, je finis assis à côté de Castiel et je décidais de m’intéresser à mon livre pendant quelques minutes. Je ne souhaitais pas paraître grossier en parlant immédiatement après tout. Le sommaire ne m’apporta aucune réponse et j’entendis ensuite la voix de Castiel qui me déconcentra. Pendant une seconde je relevais des yeux interrogateurs vers le jeune loup et je compris ensuite sa question. J’eus une seconde d’hésitation, j’avais beau m’être présenté sous ma vraie identité au directeur, je ne pensais pas qu’Aimée apprécierait que je m’introduise ainsi à ses élèves. Mais d’après Anton, le loup était assez discret alors je me permis de parler, espérant ne pas faire une erreur.

« Je suis désolé, il est vrai que je ne me suis pas réellement introduit. Je me prénomme Rydian de Bavière. Votre directeur a accepté que je passe à votre bibliothèque mais je ne suis ni un élève, ni un professeur. En tout cas, ce n’est pas d’actualité ce jour d’hui (=aujourd’hui). »

Je laissais échapper un sourire, après tout, je pourrais très bien être un professeur d’histoire, j’avais vécu une partie de cette histoire. D’ailleurs, quand je baissais le regard sur le livre de Castiel, j’en eu la confirmation. J’avais vécu ses procès, c’est à cause (ou grâce) à eux que j’avais été introduis à ma première protégée qui était une sorcière. Mais je ne souhaitais pas passer pour un paltoquet (=homme grossier) en me vantant ainsi alors je passais rapidement sur un autre sujet. En espérant que le loup ne choisirait pas de parler de mon épousée. Même si j’aimais évoquer Aimée, encore une fois, cette dernière n’aimerait pas que je parle d’elle je supposais au vu de nos retrouvailles.

« Puis-je me permettre de vous demander également votre prénom ? »

Je laissais ainsi le choix au jeune loup. Et même si Anton m’avait fourni son identité, je préférais partir sur une discussion normale. Et si ce dernier choisissait de garder son identité secrète, cela ne me dérangeait pas de faire comme si je ne le connaissais pas réellement. Avec patience, j’attendis donc la réponse du loup.

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Une rencontre déterminante

Autant dire que je suis tendu je suis tendu après la révélation que je viens d'avoir, a savoir que cette homme va sûrement attenter à ma vie vue mon manque de méfiance à son égard. Enfin l’avantage c'est que cette prise de conscience active un temps soit peu mon besoin de sécurité. Et je cherche le plus discrètement possible des yeux des allié en cas de confrontation. Je suis soulager de découvrir que l'endroit est plutôt peuplé. Quoi qu'il arrive, il faut que je reste ici, entouré de témoin ! Sa voix retenti à nouveau, j’essaie de me calmer, de relativiser, il y a deux secondes je lui aurais quand même donné la lune... Je suis totalement extrême pour le coup. Cependant, je serait pas mettre la main dessus, mais il y a quelque chose qui me rassure quand il parle. Une sensation étrange, non plutôt une impression profonde de sécurité. Ça ne viens pas de ses propos, bien que oui savoir que Alaric est au courant peut être rassurant. Il y a aussi sont nom, De Bavière, il ne m'est pas inconnue, mais impossible de me rappeler le visage et le prénom qui va avec. En tout cas, ce n'est pas ça non, mais je sais qu'il y à un truc, un détail qui m'échappe et qui est important. Je suis tellement obnubilé par ce point que j'en oublie totalement de lui répondre. Je lui adresse un regard avant de le baisser au sol quand nos iris se croisent.

« Pardon monsieur, je rêvassais malgré moi,  votre nom ne m'est pas inconnu mais je ne serais dire de ou. Excusé moi encore pour mon comportement déplacé. Castiel Mc... Galaghan, enchanté. »

Je me rattrape au dernier moment sur mon nom, parce que c'est en parlant que j'ai tout réalisé. Mon attitude, cette peur de me prendre des coups pour ma grossièreté, ne plus savoir d’où je connais se nom, j'ai enfin réuni toutes les pièces du puzzle. Cette impression de sécurité vient de son langage, un parlé qui me rappel trop bien mon père, la sécurité du monde Amish, voilà ce que c'était ! Et ce nom qui me parle pourrait très bien venir de la bas aussi. Puis, avec ce que j'ai fais, que la communauté soit à ma recherche ne serait absolument pas étonnant...  Je suis en stress c'est infernale, partagé entre l'envie de rattraper mon comportement et celui d'enquêter un peu plus sur cet homme étrange. Je retourne quelque peu à mes pages, toujours incapable d’interpréter les mots, je donne juste le change d'un studieux petit élève alors que je suis totalement perturbé en réalité. Je tourne la page avant de poser à nouveau mon regard azuré sur l'homme. J'inspire pour me donner le courage de me lancer.

« Excusez moi monsieur. Sans intention d'être rustre, quelle est l'origine de votre curiosité pour notre bibliothèque ?»

Mon cœur bas fort dans ma poitrine, et à vrai dire je me répète mentalement que les sévisses physiques sont interdis dans le monde moderne pour ne pas défaillir, parce que clairement, c'est pas mes affaires. Au village, je me prendrais une trempe mémorable pour cette question. Un jeune adulte tel que moi n'a pas à se questionner du comportement de ses aînés.  Mes parents doivent s'en retourner dans leur tombe, il ne m'ont pas éduqué de la sorte, j'ai jamais été vulgaire, jamais désobéissant, vraiment, on doit pouvoir compté sur les doigts d'une main mes écarts de comportement.

Codage par Libella sur Graphiorum

Une rencontre déterminante

Je ne savais pas réellement ce que je cherchais en rencontrant ainsi le jeune loup. Une rencontre serait-elle suffisante pour comprendre le mystère du loup ? Peut-être pas, mais cela me suffira pour savoir si ce dernier était dangereux pour mon protégé. Anton m’avait bien peu parlé de lui mais sur ses propos, j’avais compris qu’il était dérangé ce qui avait amené en ma présence ce jour. Malgré tout, un seul regard vers le jeune être attablé me fut suffisant pour comprendre qu’Anton n’avait rien à craindre. Je ne savais pas réellement ce qui me faisait rester mais je finis par m’installer à sa tablée avec un livre sur les lignées sorcières espagnoles, à la recherche de la trace d’une vieille amie.

Ce fût Castiel qui me parla le premier pour me demander de m’introduire, me faisant me rendre compte de mon outrecuidance (= impertinence). Après tout, qui irait s’installer face à un inconnu sans au moins lui offrir son nom ? Je pris le parti de lui offrir la vérité, lui offrant mon véritable nom de famille, me demandant si Aimée réagirait à cette situation. Cette dernière semblait vouloir éviter tout contact avec moi mais je ne me voyais pas mentir à ce jeune homme. Alors, faisant fis des convenances ancrés en mon éducation, je me permis de lui demander son prénom. Je pus voir sa mine se faire de moins en moins ouverte avant qu’il ne m’offre un nom, faux, et son véritable prénom. Je hochais légèrement la tête et après un instant d’hésitation, je repris la parole. Je ne savais pourquoi mais il me semblait nécessaire de préciser les choses.

« Vous connaissez surement le nom d’une personne de ma famille. Aimée de Bavière. Si j’ai bien compris, elle se trouve en cette école en tant qu’enseignante. »

Je laissais échapper un faible sourire, me demandant comment réagirait Aimée face à cet affront. Mais cette dernière se méfiait déjà de moi alors que risquais-je ? Je ne criais pas notre lien de parenté, seulement le fait que nous le soyons. Après tout, mon épousée tenait à limiter les contacts entre nous. Je soupirais doucement et je baissais de nouveau le regard sur le livre. Pendant quelques secondes, j’oubliais les raisons de ma présence mais je me repris, ne souhaitant pas me laisser aller à l’apitoiement. C’était bifferie (= chose veine) que de songer à cela en cet instant après tout. Et Castiel attira de nouveau mon attention d’ailleurs par sa question. Je laissais échapper un faible sourire à cette dernière et je repris doucement la parole, offrant une semi vérité en permettant à Castiel de véritablement voir le titre du livre que je fouillais. Et même si le titre était en espagnol, tout comme l’ouvrage, il était simple de savoir de quoi il traitait.

« Je tente de retrouver la trace de la descendance d’une vieille amie et je ne savais par où commencer. Des personnalités m’ont vanté la complétude de cette bibliothèque et j’ai ainsi décidé de commencer mes recherches en ces lieux. »

J’offris un doux sourire au jeune homme afin de le rassurer, sans chercher à cacher l’objet de mes recherches. Nous parlions d’une vieille lignée de sorcières blanches, bien qu’Alessandra se soit également frotter à des magies plus noires. J’avais toutefois espoir que ce n’était pas le cas de ses descendantes puisque j’avais peu d’espoir qu’elle-même soit en vie. Apprendre que j’avais vécu près de trois cent ans dans cette autre dimension avait été un véritable choc dont je tentais encore de m’en remettre et de m’adapter. Je suppose malgré tout que je n’avais pas à me plaindre. Au moins avais-je l’heur (= la chance) d’être encore en vie contrairement à nombre de mes proches.

« Excusez-moi si je vous parais outrecuidant mais… Allez-vous bien, sir Castiel ? Vous me semblez bien pâle. »

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Une rencontre determinante.

Les pièces du puzzle maintenant rassemblé, ce curieux personnage est maintenant entrain de m'inspirer une crainte bien trop fondé pour être négligé. Tout les indices pointe sur mon passée, et vue les désastres que j'ai provoqué, la prudence est de mise. J'enquête doucement, posant quelques questions ici et la pour me renseigner. Aimée de Bavière, la professeure d'art, voilà qui explique un nom m’évoquant juste un visage. Pourtant, je ne me décontracte pas pour autant, moi aussi j'ai mentis sur mon nom de famille, et utilisé celui d'un membre du corps enseignant est facile non ? Puis, bien que je n'ai jamais eu à faire à Madame de Baviere, un langage si peu courant serait répandu dans les bruit de couloir.  « Oh. Pardonnez moi, Madame de Baviere ne fait pas partie de mes professeurs, d’où ma défaillance.» Je lui sourie gentiment, et ne m’épanche surtout pas plus sur les raisons, inutile de donner plus d'indice à ce monsieur en lui disant qu'avec mon retard, le directeur à préféré me diviser mon emploie du temps pour me laisser le temps de rattraper le niveau. Quoi qu'il en soit je ne lâche pas ma vigilance, et après un moment à tenter de lire, je reprend mes investigation, beaucoup trop perturbé par sa présence et cette dualité sécurité/frayeur qu'il me fait ressentir. C'est comme se baigner dans une mer gelé alors qu'un courant chaud vous traverse de temps à autre. Au moment ou tu t’apprêtes à sortir, le chaud te retiens. De toute façon, j'ai dit qu'il fallait pas que je bouge d'ici, alors à nouveau je tente de me replonger dans mes devoirs.

Nouvelle échec, mon esprit n'arrive pas à se déconnecter de cet homme. Ca me turlupine complètement, m’obnubile même, si bien que je craque à nouveau et reviens à la charge avec une question qui m’excite un peu plus le palpitant. Si d'habitude sentir mon cœur est une libération, cette fois ci, ce n'est qu'un rappel au passée, me replongeant totalement dans cette époque, si bien que ma terreur prend de l'ampleur. Alors je bois ses paroles, l’écoute attentivement espérant trouver des arguments me calmant avant de défaillir totalement. Je tente de lui rendre son sourire, cependant je doute du résultat et m’intéresse donc à la couverture du livre qu'il me montre. Si je tente de lire l'intitulé du livre, cela ne m'apprend pas grand chose, l'espagnol m’échappant complètement. Mais la couverture m'oriente sur un ouvrage sur la sorcellerie, de par les symboles mystique dessiné ici et là. Je me force à respirer doucement, parce que ce détail est pas franchement rassurant, et encore moins quand il prétend chercher une vielle amie par se biais. A moins qu'il cherche une formule de localisation ? J'ai déjà entendu parler de cette méthode dans les couloirs me semble t'il. Je n'aurais pas le temps de m'exprimer que le brun s'inquiète de mon état. Avant qu'il ne précise que c'est mon teins qui est la cause de son tourment, par instinct ou par habitude, je passe le dos de ma main sous le nez. Le stress me va mal, si pour le moment, il n'y a que quelques gouttes de sang, je presse vivement ma narine et commence à inspecter les réactions alentour en me levant.  «Je vais bien ne vous inquiétez pas. » Fis je avant de courir vers les toilettes les plus proche, pour m'y enfermer à double tour en espérant que cela retienne les vampires un minimum. Je m'approche du lavabo et tente de relâcher un peu la pression, comme je m'y attendais, le sang ne met pas long à se montrer. Je fais couler de l'eau, espérant diminuer l'odeur et donc ne pas attiser l’appétit des vampire environnant. Malheureusement, la clenche de porte ne tarde pas à se faire entendre, et rapidement les coups sur le bois résonnent. Je vais me faire manger tout cru, j'ai juste une fiole de verveine dans mon jean, autant dire que je vais pas en repousser beaucoup...

Codage par Libella sur Graphiorum