Are you realy don't know who you are ? * Red/Castiel

Are you realy don't know who you are ?

Avec Red Death

Ça doit bien faire deux jours maintenant que je suis ici, trois si on compte quand j'ai joué à la belle au bois dormant, pourtant mon état est tout sauf à l'amélioration. Pardon, si, je ne crache plus du sang, et mon Dieu c'est quand même agréable, mais sinon je n'ai jamais été aussi faible que maintenant. Même dans les pires moments de ma maladie, je n'ai jamais autant eu de mal à me mouvoir, chaque mouvement est un effort surhumain. La plupart du temps je dors, et ses siestes sont de plus en plus longues, j'en émerge de plus en plus difficilement aussi.

En tout cas, éveille comme endormie, un visage hante mon esprit, je suis incapable de détourner mes pensées d'elle, de ce que nous avons fait. Tous mes sentiments se mélangent, cette envie de la revoir, d'être auprès d'elle, mon désir irrésistible de sentir ses dents dans ma peau, de ne refaire qu'un, encore, mon besoin de savoir ce qu'elle fait, si elle va bien. Oui, j'ai cette impression, tout comme je savais que ses poches de sang n'étaient pas une bonne idée, que mon état est lié à elle, à cet écart de conduite inexplicable. Et alors que mon état devrait m’alarmer bien plus, ma seule question est de savoir si elle aussi est dans le mal.

Tout ça est complètement irréaliste, si bien que j'ai développé un tic assez contraignant dans mon état, puisque, à rythme beaucoup trop régulier, je viens passer une de mes mains sur les multiples traces de morsure qu'il me reste. C'est la seule chose que j'ai trouvée pour me prouver que tout cela n'est pas qu'une mascarade, qu'un rêve avec une haute dimension réelle.

Comment je peux être aussi obsédé, pourquoi dois je lutter autant pour ne pas courir la rejoindre ? Je n'ai pas l'énergie pour, je vais m'écrouler avant la porte de l'infirmerie, pourtant, je lutte chaque seconde pour ne pas me lever, ou plus simplement pour ne pas appeler l'infirmière et lui demander de faire venir Andromeda. Cette dernière solution serait la plus simple, sauf que je fais tout pour pas la mêler à tout ça, pour pas qu'Alaric la vire en pensant qu'elle m'a attaqué.

Je suis tellement rincé et occupé à tourner toute cette histoire dans n'importe quel sens pour qu'elle en prenne justement, que je n'ai absolument pas remarqué que je n'étais plus seul, ignorant tout autan depuis combien de temps elle est là. Je la détail un peu plus, mais non il ne me semble pas la connaître, ni même l'avoir déjà vu dans le coin. « Bonjour, je peux vous aider. » Ironique non ? Proposer mon aide alors que les mots sortent difficilement de ma bouche, mais je m'obstine quand même. « L'infirmière devrait pas tarder, partie chercher un truc. » Oui bon je raccourcis un peu parce que j'ai l'impression que sinon je vais évanouir avant d'avoir fini ma phrase.

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@RED DEATH

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Feat @Castiel Mc Toruh

J’entendais encore les humains se disputer comme si c’était la fin du monde pour la marque d’une bière. De l’alcool était de l’alcool, point. C’était bien plus simple il y a plusieurs millénaires quand il n’y avait pas autant de marques, au moins les humains profitaient de ce qu’ils avaient plutôt que de se battre pour des choses inutiles. Je poussais un lourd soupir et évidemment, les emmerdeurs m’entendirent sans pouvoir me localiser parce que je perdais de ma concentration. Et merde. Je passais à leurs côtés en m’enfonçant un peu plus dans le voile de la Mort, allant faucher une personne sur ma liste : Newton Dolce, 34 ans, humain victime d’un vampire. Je sentais ma liste chauffer et avec un soupir je la sortis à temps pour voir le nom de Castiel McToruh apparaître. Je fronçais les sourcils parce que c’était la troisième fois en trente-six heures, ce qui était plutôt étonnant c’est que son nom ne restait jamais longtemps. Je n’avais rien contre, parce que bordel, cela me faisait du boulot en moins mais c’était étrange. La Liste se trompait parfois depuis le départ d’Azagoth mais jamais aussi régulièrement qu’avec ce nom. Je fronçais les sourcils, jetant un regard de regret au bar ouvert à mes côtés avant de toucher le nom de Castiel, attrapant les informations le concernant, notamment sa localisation, et d’aller ensuite dans sa direction.

Quelques minutes plus tard, je fronçais les sourcils en me rendant compte que j’étais devant l’école du surnaturel. J’avais plutôt une mauvaise expérience avec cette école depuis qu’une âme m’avait échappé et que les sorciers s’étaient mis à la recherche des faucheurs. Je leur souhaitais bonne chance pour nous trouver mais j’aimais pas du tout le fait qu’ils s’intéressent à mon espèce. Moi et les sorciers, on avait jamais été potes, de vrais petites têtes de fouines coincés ceux-là. Je me dirige vers l’endroit où se trouve l’âme de Castiel et alors que je rentre dans l’école, je sens ma liste se refroidir brusquement. Je fronce les sourcils en la sortant, sachant déjà que le prénom de Castiel avait disparu. Et effectivement…

« Mais putain, c’est quoi ce merdier à la fin ? »

Voilà ce qui sort de mes lèvres dans ses putains de couloirs vides. Faut dire que je l’aurais sorti même si y avait eu du monde autour de moi, j’étais après tout dans la dimension des morts donc à part mes frères et sœurs, personne ne pouvait me voir. Je pousse un autre profond soupir et en quelques secondes je prends la décision d’aller quand même voir ce Castiel même si je le faucherais pas. Histoire de savoir pourquoi il clignote sur ma putain de liste et me fait faire des heures sup’. Je regarde même pas autour de moi avant de réapparaître dans le monde des humains avec une apparence plus humaine : tatouages, bottes militaires, veste en cuir sur un débardeur noir et avec un pantalon militaire également. Cette fois ma faux est rangée dans un piercing à l’arcade quand je rentre dans l’infirmerie sans grande délicatesse. Je vois immédiatement le seul occupant de la pièce et même sans cela, je n’aurais pas tardé à deviner qu’il était mon homme. Faut dire qu’il avait littéralement une gueule de mourant, ouais, pratiquez donc mon métier pendant plusieurs années et vous verrez, vous les repérez à des kilomètres à la ronde ! J’attends quelques secondes, rejoignant un lit face à lui quand il me repère et commence à parler. Je hausse un sourcil parce que franchement, est-ce que j’ai une gueule à avoir besoin de l’aide d’une infirmière ? J’ai jamais eu besoin d’aide pour me soigner et de toute façon ça fait… pff, trop longtemps que je me suis pas battu. Je suis obligée de réfléchir à la date.

« J’ai cru me rendre compte ouais qu’elle était pas là, de toute façon je suis pas venue la voir elle. Tu sais que j’ai déjà vu des mourants qui avaient une meilleure gueule que toi ? Bon, sauf les victimes d’une créature chiante mais là, je me disperse. »

Je fais un vague signe de la main et je m’intéresse de nouveau au louveteau, délaissant le wendigo de mon esprit. Au moins si je peux pas lui reprocher un truc c’est qu’il m’évite d’approcher de tripes et de chaires tuméfiées. Mais bon, j’ai eu plus que mon lot de cadavres en tout genre après tout et ça faisait longtemps que j’étais plus une petite nature. Donc maintenant si je peux m’éviter de la future paperasse en sachant pourquoi Castiel clignote sur ma liste comme un putain de néon, je suis pas contre. De toute façon tant qu’à me trouver dans cette école de cinglés, autant profiter de mon temps ici. Du coup, je pose mes fesses sur le lit face à Castiel et je le lâche pas du regard en croisant les bras, prête à aller directement à l’essentielle.

« Bon maintenant dis-moi, t’as fais quoi comme connerie pour devenir un mourant mon gars ? »

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Avec Red Death

Je ne suis plus seul, bien que j'ai eu du mal à le réaliser. En tout cas, après l'avoir détaillé, sa tenu m'assurant de sa non appartenance au corps médical, c'est peu pour juger et les apparence peuvent être trompeuse, je sais, j'ai joué de ses arguments avec un wendigo affamé, mais je m'accroche à se que je peux pour pas retomber dans une crise d’angoisse qui m'achèvera à coup sur. Bref, ça m’arrange bien, au moins elle m'offre une distractions à laquelle je compte bien me raccrocher. Je lui propose alors gentiment mon aide, bien que je sois loin d'être utile à quoi que se soit. Sa réponse est cinglante, on peut pas dire que la brune ne fait pas dans l’honnêteté ! J'en prend plein la tête mais cela me sourire,je rigolerais peut être si j'en avait la force, je doit tellement avoir une sale tête... « Sais pas, me suis pas vue... » Et même si 'était le cas, mis à part cette dernière année, j'ai toujours été le mourant, puis en même temps,j'aurais pas de point de comparaison. J'ai jamais côtoyé de mourant, et la seul fois ou j'ai été proximité de cadavre, j'ai fuis sans regarder les détails. Je suis beaucoup trop faible pour regarder les corps de ma famille dépouiller par moi même...

A sa nouvelle question, cette fois, je rie, je peux pas m'en empêcher devant l'irone de la question. Mon rire ne résonne pas, il est même plutôt étouffé et je me calme rapidement malgré moi. Si seulement j'avais la réponse, si on avait une idée de se qui m'arrive, on pourrait peut être agir... Je pourrait enfin fuir cet endroit maléfique. Je hausse les épaules comme je peux pour lui répondre alors que mon cerveau divague à nouveau vers la vampire. Je réfléchie, mais à part le fait que nous aillons fait l'amour et qu'elle se soit nourri de mon sang, y a rien eux de spécial. « C'est la question qu'on se pose tous...Le pire, c'est que biologiquement, rien explique mon état, je suis en bonne santé.» Oui, d’après l'infirmière qui m'a traumatisé un peu plus avec des tests imposés par la force, je vais parfaitement bien. Je vais juste me taper des séances avec Tig pour passer mes traumatismes si je m'en sort vivant, mais à priori ce n'est qu'une petite conséquence. Bref, ensuite j'ai eu le droit à un jolie interrogatoire, version trois, par Alaric. Et non, de ma connaissance, j'ai pas cherché la merde à des sorciers ou à des créatures, mais bon, en bon aimant à problème, je comprend totalement les doutes du doyen. « Reste plus que la magie... Mais la encore, à moins que la morsure d'un vampire puissent être empoisonné, je vois pas.» Dis je en touchant à nouveau quelques unes de mes cicatrices. Pour toute l'équipe c'est impossible, du jamais vus. Je veux bien les croire, seulement, si j'ai pas oser le dire tout haut, ils parlent à un loup hémophile...Alors le jamais vus, il existe pourtant belle et bien parfois... « Ou alors, c'est juste moi...Moi et mon sang à la con...» Mon sang, la seule certitude de l'équation. L'infirmière c'est isolé avec Alaric, oubliant sûrement mon ouïe fine, mais j'ai bien entendu les deux discuter d'une composition particulière qui expliquais le rejet des poches de la veille.Différent jusqu'à mes cellules aux final.

Mes doigts se heurtent à une petite croûte, machinalement je l'arrache pour voir le traître qui coule dans mes veines. Il ne tarde pas à se manifester, et je m'empare de la goutte qui se forme avec mon index pour regarder le liquide carmin de plus prêt en l'amenant à mes yeux. Je l'observe, morose, un instant, avant que du coin de l’œil, je remarque que le sang c'est déjà arrêté de couler. Péniblement je me redresse, me tordant comme je peux pour inspecté mon épaule dont le sang devrait couler encore pendant un bon moment. Pourtant rien, absolument rien, plus une seule petit goutte de sang ne se forme, même infime. « Ça,ça c'est pas normal ! Qu'est ce qui m'arrive à la fin ?» Qu'est ce que tu m'as fait Androméda ? Pourquoi je saigne plus ? Et d'ailleurs, pourquoi je pense que je te le doit à toi ? Pourquoi tu es dans ma tête comme ça aussi hein ? Oui on à fait l'amour, une erreur phénoménal que je me pardonnerais sûrement jamais, mais y a aucune raison que tu me hante comme ça !

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Feat @Castiel Mc Toruh

Est-ce que ma curiosité allait enfin être assouvie ? Parce qu’il y avait pas à dire, c’était vraiment étrange que ce nom fasse yoyo sur mes listes. Après, j’avais rien contre du travail en moins en le laissant vivre mais voilà, j’aimerais éviter l’erreur administrative et qu’un jour, un faucheur le prenne trop tôt. Vous avez pas idée de la montagne de paperasse que ce genre de connerie amène. Donc ouais, je vais à la rencontre du louveteau, je vais même le rencontrer en face à face, de faucheuse à l’apparence humain à un louveteau presque mort. Premier constant ? Mon gars, t’as l’air d’un macchabé… Quoi que même les morts ont une meilleure gueule que toi en fait.

« Vaut mieux pas que tu te vois de toute façon, tu risquerais de clamser sur place en voyant la gueule que tu te paies. »

Quoi ? Trop honnête ? Faut s’y faire, c’est dans mon caractère. Je prends place sur le lit en face du louveteau et je finis par l’interroger. Y a pas à dire, j’ai beau être curieuse, ça vaut pas forcément le temps que je perds. Un temps précieux que je pourrais passer à faire autre chose. Surtout que chaque seconde qui passe augmente les chances qu’une nouvelle personne apparaisse sur ma putain de Liste. Donc ouais, j’aimerais autant passer le temps autrement, de préférence dans un bar. Alors je perds pas de temps et j’attends la réponse du louveteau. Je le vois réfléchir et même si j’aimerais le pousser à aller plus vite, je dis rien pour le moment. Par contre, c’est pas l’envie qui m’en manque. Franchement, si c’est ça être en bonne santé pour le genre mortel, alors j’y comprends plus rien. Parce que c’est pas dur de comprendre que le louveteau est mourant. Je hausse un sourcil et je le laisse réfléchir. Il me parle de magie et c’est une idée qui a le mérite d’être plus intelligente. Parce que les sorciers sont de vraies plaies, ils sont capables de bouleverser l’ordre naturel des choses, donc ça serait tout à fait possible. Mais ensuite, il parle de vampire et je sais pas pourquoi, ça fait tilt même si je comprends pas de suite pourquoi. Les vampires. Y a déjà eu un truc comme ça avec les vampires par le passé mais impossible de m’en rappeler. En même temps, je tiens pas forcément les comptes des histoires des presque immortels. Ces petits cons vivent leurs vies et ils me retrouvent à l’arrivée, c’est la seule chose qui importe. Mais voilà, Castiel dit quelques mots en plus et mon deuxième sourcil se hausse.

« Ton sang à la con, hein ? »

Je sais que je tiens une piste mais pas moyen de suivre laquelle. C’est putain d’agaçant parce que je l’ai sur le bout de la langue, dans un coin de mon esprit mais ça veut pas me revenir. J’observe Castiel me démontrer à quel point son sang est devenu apparemment bizarre et mon esprit ne peut pas s’empêcher de revenir au mot vampire. Ça finit par m’agacer parce que c’est comme si la solution se trouvait là alors sans aucune gêne, je finis par pousser le loup à la parole.

« Quand tu parles de la morsure d’un vampire, t’entends quoi par là, mon gars ? »

J’observe Castiel et sa réaction me met la puce à l’oreille. Je plisse les yeux et une idée se forme dans un coin de mon esprit. Une idée à la con, surement, mais…

« Par hasard, ta vampire là, t’en as été proche à quel point quand elle t’a mordillé ? »

Voilà bien un truc que je laisserais pas un vampire me faire, ni aucune créature me faire d’ailleurs mais ça tombe bien, pour la plupart des créatures, j’ai juste un goût abominable, ce qui me convient bien, merci du cadeau papa. Par contre, meilleur cadeau encore, reviens dans les parages, reprends cette putain d’administration et expliques moi ce que je manque avec ce Castiel. Parce que cette putain d’idée qui m’échappe commence à m’agacer pendant que j’attends sa réponse. Je vais finir par trouver, pas le choix, sinon je vais m’énerver et c’est pas une bonne idée face à un mourant ça ! Ca me rajouterait encore plus de travail tiens.

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Avec Red Death

J'ai beau être au ralenti, a avoir du mal à comprendre et analyser se qui se passe autour de moi, je me donne quand même le temps et les moyens de le faire. C'est donc avec un peu de retard, mais je rie légèrement des paroles de cette drôle de damoiselle. Je sais pas si c'est le font qui me fait cette effet là ou si, plus simplement, la forme, son langage en d'autre mots. Cette franchise absolue mélanger à une touche de grossièreté très présente mais pas abusive qui me séduit. « Merci du compliment. Je vais m'abstenir de croiser mon reflet » Je rie encore, je préfère prendre tout ça avec légèreté que de céder à la peur, qui, quand je suis pas amorphe cherche à m'envahir. Andromeda est ce que toi aussi tu trouverais que j'ai la tête d'un mort ?

J'ai pas trop le temps de m'attarder sur la question, la brune se pose sur le bout de mon lit, et je lui fait de la place comme je peux, réalisant que même un si petit effort est complexe. Sans perdre de temps, elle me question sur la raison de ma présence ici. Va savoir pourquoi, je lui parle ouvertement, sans même essayé de changer de sujet, je lui explique tous ou presque. C'est absolument pas moi d'agir comme ça, je sais pas se qui me prend pourtant je continue, et à sa nouvelle question, je lâche encore le morceau sans réfléchir. Pourquoi je lui parle comme ça, c'est pas le coté inconnu, sinon j'aurais aussi parlé à Madame Tig, c'est pas non plus la confiance, sinon j'aurais avouer tout aussi facilement à Alia. Alors qu'est ce qui reste, l'instinct ? Non, on sais tous que j'en suis pas doté, sauf pour m’attirer les problèmes ! «Oui, depuis tout petit, il refuse de resté dans mon corps, sauf que si être un humain hémophile est réaliste, un loup hémophile ça perturbe. Pareil, un humain qui attire tous les vampires du coin, c'est réaliste, un loup dont l’odeur les attires, tout de suite on dépasse la fiction... » Je souffle, je vis déjà mal toute ses différences, et la psychologue à beau dire, en parler me crispe encore plus, parce que je sais que je vais voir cette fameuse expressions dans les yeux de la demoiselle, je serait même pas dire si il s'agit de choc ou de dégoût, mais elle est toujours là, plus ou moins bien dissimulé certes, mais présente quand même. Alors je baise les yeux pour ne pas l'affronter, grattant une de mes morsures a en faire sauter la cicatrisation. Mes yeux finissant écarquillés en voyant que mon sang ne s'écoule pas. « Pourquoi je saigne pas ? Je devrais saigner comme si je m'étais ouvert les veines normalement ! » Sauf que j'ai beau appuyer sur la plais, rien, la petite gouttes de sang formée grossie à peine. Je devrais être content d'être enfin a loup normal, mais non j'ai juste peur, je comprend rien à se qui m'arrive. Androméda, c'est toi qui m'as fait ça ?

La brune me questionne encore, et cette fois je répond pas sans avoir réfléchie avant, parce que la question est étrange. Cette fille à l'air en pleine possession de ses moyen intellectuel, et vus l’endroit ou nous nous trouvons, connaît le monde surnaturel. Alors pourquoi me demander ça ? Surtout que la blouse qui m'habille est loin de cacher toutes mes marques, vraiment loin. « Un morsure, comme celle ci ou comme celle là ? Pourquoi ? Il y a plusieurs types de morsure de sangsue ?» Demandais-je parce que ça question peut pas être innocente et que ça pique ma curiosité. Une curiosité que je regrette très peu de temps après quand la brune me demande à quel point j'étais proche d'Andro quand elle s'est abreuvé. Au moins elle à trouvé le moyen de me redonner des couleurs puisque je sens mes pommettes me brûler sous la honte. Pour être proche, on été proche, beaucoup trop pour notre relation de parfait inconnue. Parce que dans le fond, c'est plus ça qui me gène que de l'avoir fait avec une vampire. Je peux pas répondre à ça, même si ma réaction à dut la mettre sur la piste, je confirmerais pas avec des propos. Alors je détourne la chose. « Pour mordre, une certaine proximité est nécessaire non ?» Jouer les débiles, ça marche souvent alors je me lance et reprend avant de lui laisser répondre, parce qu'il faut changer de sujet. Qu'on arrête de parler de morsure, parce que ça me donne envie, parce que si je pouvais je courais retrouver la blonde et lui demanderais de me mordre à nouveau ! « Enfin, on s'en fou. Qu'est ce qui vous amène ici ? Parce que c'est sûrement pas ma superbe tête de mannequin !» Fis je en lui souriant et en mettant mes mains sous mon menton durant mes dernière paroles. Bon je les laisse rapidement retomber sur le matelas à cause de la fatigue. Tiens, je me demande bien ou est passée cette saleté de blouse blanche. Certes elle essaie au maximum de réduire sa présence pour m'éviter de paniquer, mais quand même mon vis à vis à sûrement besoin d'elle non. «D'ailleurs je vous ai jamais vue ici. Vous venez d'arriver ? »

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Feat @Castiel Mc Toruh

Alors je sais pas ce que t'as foutu pour te mettre dans cet état là Castiel Mc Toruh mais je te conseille la prochaine fois de faire autrement. Parce qu'entre la gueule de macchabée et le fait que tu apparais en clignotant sur ma Liste, c'est que t'es pas au meilleur moment de ta vie, je dois te le dire louveteau. Je finis par lui dire d'éviter de croiser son visage dans un miroir parce que franchement, j'espère pour lui que c'est pas sa tête habituel : j'ai déjà connu des morts avec un meilleur visage. Il me répond en riant, me faisant hausser un sourcil. Je vois pas trop ce qui est drôle mais au moins t'as moins l'air d'un mord quand tu ris mon gars, alors je finis juste par hausser une épaule.

« Bonne idée tiens. »

Sans gêne, je finis par m'installer sur le bout du lit et je vois le louveteau faire un effort trop grand pour lui. Y a pas à dire, t'es vraiment pas au meilleur de ta forme mon gars. Mais bon pas le temps de compatir, j'ai un mystère à élucider et vaut mieux pour toi que tu m'aides parce qu'un jour on va te faucher alors que c'est pas le moment, vu comment tu clignotes. Après t'as eu de la chance, pour le moment tu dépends de ma juridiction mais bon, ça serait con qu'on fasse une fausse manip', t'es pas d'accord ?

On finit par arriver sur un truc intéressant. Une remarque, qui me fait réagir, de sang à la con. Je sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que ses mots sont importants sauf qu'impossible de me rappeler pourquoi. Faut dire que quand on vit des millénaires, on a tendance à avoir beaucoup trop d'infos inutiles dans la caboche et le temps que ça revienne, je le pousse à parler. Il parle d'hémophilie et d'attirance et je penche la tête sur le côté. Là ! C'est un truc par rapport à ça. Hémophilie, sang attirant, proche de la mort. Merde quoi, je suis persuadé d'avoir déjà eu le droit à un truc comme ça. Je suis sûre que la mémoire me reviendrait un peu plus avec un verre de rhum mais bien sur, pas moyen de trouver ça dans une putain d'infirmerie, surtout à l'école. Tss, dans quoi je m'embarque moi aussi. J'observe le louveteau paniquer en ne disant rien parce que franchement, je l'ai sur le bout de la langue. En fait, c'est presque inconsciemment que je pose la dernière question. Je laisse mon instinct parler à la place de mon cerveau pour le moment défaillant. Quand Castiel commence à me montrer ses morsures, je vois celle de sa nuque et je me penche un peu, tirant sur la blouse du louveteau pour lui découvrir le cou en répondant distraitement.

« Franchement, louveteau, ta race comme celle des vampires existe depuis des millénaires. Tu devrais te douter que vous êtes capable de nous offrir plusieurs surprises. Alors ouais, t'as des morsures différentes. Ou plutôt une... »

Je m'interromps parce que soudainement, ça fait tilt. Putain j'en reviens pas qu'il m'ait fallu autant de temps. Putain de mémoire qui flanche, c'est la faute de papa ça. Il à qu'à être là pour me permettre de dormir correctement. Et on s'en fout que j'ai pas vraiment besoin de dormir, j'ai le droit à mes petits plaisirs futiles moi aussi. Histoire de confirmer ce à quoi je pense, je finis par lui poser une dernière question et sa gêne me fait comprendre que j'ai eu raison. Eurêka, il était putain de temps. Calice. C'est le putain de terme que je cherchais depuis tout à l'heure. Je me lève quand même, allant jusqu'au bureau de l'infirmière pour trouver le dossier de Castiel et je m'arrête à sa date de naissance. Mineur. Je l'entends presque pas me poser de questions et je réponds du tic au tac en fait parce que j'ai l'attention prise ailleurs.

« En fait, si c'est pour ta gueule de mannequin ado que je me suis trouvée dans le coin. »

Je finis par détourner le regard sur Castiel, l'observant avachi dans le lit quand il me pose une question sur ma date de venue. Je hausse un sourcil, mais je prends le temps de répondre, après tout, on est plus à deux secondes près hein ?

« Ça fait pas mal de temps que je me promène dans le coin, cette ville est un regroupement de surnaturel mais t'as pas l'âge légal pour me trouver dans mes coins habituels, voilà pourquoi tu m'as jamais vu. Un jour, si t'as envie d'un verre de rhum, tu me croiseras certainement en ville. »

Je m'appuis contre le bureau derrière moi et j'en viens à me demander pourquoi personne n'est là pour expliquer les choses à Castiel et pourquoi ça me revient. Mais ils sont où ses putains de professeur quand on en a besoin. Me faites pas croire qu'en quelques siècles, toutes les histoires sur les calices ont déjà été oubliés ? Enfin pas le temps de tergiverser, il est temps de s'avouer la vérité.

« Bon mon gars, il va être temps de mettre la main à la pâte. J'espère que tu sais retrouver ta vampire parce que tu vas avoir besoin d'elle pour quitter cette pièce à l'ambiance morbide. Et venant de ma part, c'est plutôt ironique. Donc, dis moi le petit louveteau. Deux questions : Est-ce que tu sais retrouver ta vampire ? Et la deuxième question : qu'est-ce que tu connais au juste des calices ? »

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Avec Red Death

Comment on en est arrivé à parer de morsure ? J'en sais rien, je suis bien plus dans les vapes qu'il n'y paraît, si j'arrive à répondre, le fil commence doucement à m'échapper. A moins que cela ne soit du à la demoiselle qui m'a bien déstabilisé à tiré sur ma chemise pour regarder mon torse. Je suis pas pudique, du moins du torse, sinon je finirais pas régulièrement torse nu dans la cours, mais la j’étais pas prêt, et surtout, trop honteux de toutes ses marques. Faut dire qu'elles sont les restes d'un acte immoral selon ma religion, et j'ai la désagréable impression que quiconque pose ses yeux dessus en connaît l'histoire et ma faute. Sa voix fini par me rappeler à l'ordre, retrouver de quoi on parle est mission impossible, mon cerveau tourne bien trop au ralentie, alors je suis bien content que son discourt parle de lui même, bien que je tombe de haut, des morsures différentes, je vois vraiment, mais vraiment, pas comment. Certes certaines sont plus agréable que d'autre, je parle en connaissance de cause pour le coup, mais au final une morsure reste une morsure non ? Deux crocs qui s’enfoncent dans la chaire et la marquent pour un temps. « Comment ça ?» Cette question restera suspendu, à moins que ma voix n'ai pas assez porté pour atteindre les oreilles de la demoiselle.

Faut dire que plus le temps passe, et plus j'ai du mal mentalement, mais physiquement aussi, alors que ma voix devienne plus faible ne m'étonne absolument pas. D'ailleurs quand Red se lève, je sent mon corps changer de position, glisser légèrement sur le côté, et je suis incapable de me redresser à nouveau. Je reste là, la regardant s'éloigner pour le bureau, et alors qu'elle feuillette un dossier, je met toute mon énergie pour en apprendre un peu plus sur elle. Mes sourcils se froncent quand elle me dit être là pour moi. Comment cela est ce possible ? Encore un coup de Alaric ? Un nouveau soignant sans blouse blanche cette fois pour pas m'effrayer ? A moins que ce ne soit l'infirmière, un sort ayant changé son physique ? Mais vus mon état devrais je me plaindre de cette attention ? Clairement non, après tout je veux juste retrouver ma forme et sortir une bonne fois pour toute de cet endroits ! Ou peut être que j'hallucine tout bonnement, que je suis totalement parano. Je me calme, facilement, beaucoup trop facilement, trop fatigué pour continuer de me battre avec mon cerveau. Je lui demande quand même depuis quand elle est arrivé ici. Sa réponse ne me laisse que plus démunie, je comprend sans comprendre, il me faut un moment pour réalisé que nous parlons de bar. En tout cas, j'ai toujours aucune idée du pourquoi elle est arrivé à l'école. « Comment t’ai je donc détourné de tes quartiers alors ?» Je suis pas sur d’être audible, certains mots doivent être mâchés, pour tout dire, ma lutte contre l'envie de dormir va bientôt arriver à sa limite. Tenir mes yeux ouvert relève d'une douce torture, alors je me pince la peau pour tenir le choc, enfin, si j'avais eu la force de le faire.

Je suis amorphe, hors jeu, et pourtant mon cerveau arrive à rebrancher les fils quand elle me parle d'Androméda. A croire que c'est le mot magique à ma concentration, à un regain d’énergie, à mon envie que je refoule. La rejoindre, si seulement je savais ou elle étais, si je pouvais bouger, et elle le voudrait elle ? Tellement de si dans cette histoire que je me demande si cela est réalisable actuellement. En tout cas, cette jeune femme semble en savoir beaucoup, alors j'ignore ses questions un instant, voulant d'abord une réponse pour calmé ou non mon angoisse. « Elle va bien ? La vampire, Andromeda, elle va bien ?» C'est le plus important à mes yeux, que elle ne soit pas atteinte du mal qui me ronge, bien que maintenant j'en doute, après tout le demoiselle à la chevelure corbeau à l'air de mettre mon état sur le dos d'une morsure. Peut être que les vampires ont eux aussi du venin dans leurs longues quenottes. La blonde c'est peut être venger, nous nous battions à la base, avant de finir par se sauter dessus de la sorte...D'ailleurs, pourquoi l'inconnu me parle t'elle de calice ? Je vais devoir boire le sang d' Andromeda là dedans ou quoi ? Yeurk, c'est dégouttant au point de me filer un frisson. « Pourquoi me parlez vous de verre sacré ? Et non, je sais pas ou elle est, peut être dans l'école, il parait qu'elle étudie ici ?» Mais bon, si elle m'a intentionnellement empoisonné, un petit mensonge en plus ne serait pas grand chose. Je souffle avant de fermer les eux un instant. Pourquoi son visage m’apparaît hein ? Pourquoi ais-je toujours envie de lui servir de repas ? Je tourne vraiment pas rond là haut... « Dites ? Ça fait partie de la morsure différente mon envie de me faire mordre à nouveau et qu'elle me hante l'esprit ? » Désespoir ? Fatigue ? Mélange des deux ? En tout cas, je réalise trop tard ma question, et si j’étais pâle, mes joues doivent venir de reprendre un eu de couleur alors que la honte m’envahit dans une grande vague.

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La Garce & L'attachant

Tout ça sonne comme un conte : la belle et la bête, la belle et le clochard. Les opposés s'attirent, c'est une science indéniable. Pourtant les mois passent, et j'ignore si se disney trouvera sont "Happy End"