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Is that all you have ?

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Anonymous
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MessageSujet: Is that all you have ? Is that all you have ? EmptyLun 27 Juil 2020 - 0:29

Is that all you have ?
Red & Julian

Il a échoué… Ce soir, Julian n’est pas parvenu à sauver une pauvre jeune femme innocente de son bourreau. Un vampire. Encore ces sales bêtes bouffeuses de sang qui ne cessent de faire des carnages autour d’elles. Le chasseur vit mal cet échec, même s’il essaie de ne rien laisser paraître. On le dit insensible sur bien des choses, mais lorsqu’il s’agit de son travail et qu’il manque de sauver une vie, Julian le vit extrêmement mal. Il pourrait retourner chasser, tenter d’arrêter d’autres monstres sanguinaires, mais ce soir Julian ne s’en sent pas la force. Il n’a pas non plus l’envie de retourner chez lui, auprès de sa famille. Alors c’est dans un pub mal famé qu’il finit par tomber, au beau milieu des quartiers sombres de Mystic Falls. Julian a la chance de faire plus vieux que son âge, ainsi on ne lui demande pas sa carte d’identité quand il commande un verre de rhum, même s’il doute qu’ici, les patrons en aient quelque chose à faire. C’est pour cette raison qu’il est venu là. Il a besoin de chasser la vue du cadavre de cette innocente fille de son esprit.

Installé au comptoir, son verre ne tarde pas à lui être servi, mais Julian s’est déjà perdu dans ses pensées. Il ignore pourquoi il s’inflige cela, mais il ne cesse de se dire qu’à cause de son travail, Théa pourrait bien être le prochain cadavre qu’il serrera entre ses bras. Sans oublier qu’il n’a toujours pas remis la main sur le vampire qui s’en est pris à elle la dernière fois. Le regard sombre, la mâchoire serrée, le chasseur s’empare de son verre pour l’avaler d’une traite avant d’en commander un deuxième. Au fond du bar, un groupe d’hommes irritent particulièrement ses oreilles en chantant à tue-tête, riant fort et parlant comme s’ils étaient tous sourds. Mais il les ignore, il n’est pas venu chercher les problèmes, il est seulement là pour en oublier certains.

Il y a alors deux femmes qui rentrent dans le pub, l’une a les cheveux châtain clair et lui rappelle un peu sa sœur avec son sourire innocent. La seconde est blonde, un peu plus âgée et lui fait penser à celle qu’il a trouvé morte quelques heures auparavant… Foutue soirée, pas vrai ? Julian ne leur accorde pas plus d’attention, elles sont simplement venues là s’amuser entre amies. Ce n’est pourtant pas ainsi que le groupe d’hommes voit les choses. Porter une robe est pratiquement devenu une invitation au viol pour certains arriérés. Julian essaie pourtant de ne pas s’en mêler, lorsqu’il en entend certains siffler et les appeler : mes jolies. Il fait vraiment de son mieux pour ignorer leurs remarques misogynes qui importunent ces deux demoiselles, mais elles aussi ont compris qu’il n’y avait pas meilleure arme que le mépris. Pourtant, cela ne suffit pas à les arrêter… Et le stupide type qui sert de barman est bien trop apeuré pour leur demander de se comporter en gentlemen avec les autres clientes.

Julian décide que s’en est trop au moment où l’un d’eux décide de renverser volontairement sa bière dans le dos de la blonde pour lui mettre la main aux fesses, feignant de vouloir essuyer la catastrophe. Le chasseur a décidé que le silence n’était finalement pas la meilleure arme. Après tout, le gouvernement tait ses connaissances sur les surnaturels qui les entourent et cela ne fait qu’engendrer plus de victimes innocentes loin de s’imaginer le mal qui rôde autour d’eux. Le monde doit savoir… Les monstres doivent se faire abattre. Son verre vide entre les mains, Julian se rapproche de l’homme qui continue de faire des blagues déplacées. Il n’hésite pas à lui briser le verre contre le crâne. « Combien de verres vais-je devoir détruire pour faire rentrer dans vos neurones l’idée qu’elles ne sont pas intéressées par votre… misérable personne. » Énervé, le type essaie de lui coller son poing au visage que Julian esquive sans le moindre problème, attrapant le verre à moitié entamé de son voisin de droite pour le briser cette fois en plein sur son visage. « Je sens qu’il va en falloir beaucoup… Peut-être même quelques bouteilles. » Du sang coule le long du front de cet homme, mais Julian n’en a que faire. Ce soir, il n’est tout simplement pas d’humeur.

Le reste du groupe se lève, ils ont visiblement besoin de s’y mettre à plusieurs contre un seul homme. Ma foi, Julian est d’accord pour un petit tournoi. Il ne remarque même pas que les deux demoiselles se sont déjà enfuies du bar, sans se soucier de ce qui pourrait lui arriver. Tant mieux, il n’a pas besoin de leur inquiétude et mieux vaut qu’elles se tiennent éloignées. Rapidement, un cercle de cinq hommes se forme autour de lui, mais il n’y en a qu’un seul qui l’inquiète vraiment, celui dont les yeux étaient dorés l’espace d’un instant. Surnaturel, mais pas vampire. Peut-être un loup-garou ? Ou autre chose. Qu’importe, si cette soirée lui a bien prouvé une chose, c’est qu’ils méritent tous de mourir, sans exception. « Il est l’heure de danser. » lâche sarcastiquement le chasseur en esquivant un coup dans son dos, tout en se penchant pour envoyer son pied dans la cage thoracique du type sur sa droite. Mais le surnaturel réussit à l’atteindre, contrairement aux autres, et il cogne bien plus fort… Il va donc devoir l’éliminer en premier, avant de se faire tuer.


acidbrain
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MessageSujet: Re: Is that all you have ? Is that all you have ? EmptySam 1 Aoû 2020 - 5:06


Is that all you have ?


Quatorze putains de noms en une seule journée. Quatorze victimes du surnaturel que j’avais du faucher aujourd’hui et il n’était que vingt et une heure. Avec un grincement de dents, je mis la main sur la dernière : Eleanor Miller, humaine, victime de vampire. Avec un dernier regard en arrière sur le bar, je poussais un soupir et je me mis en direction de la future morte. Future, car elle avait encore une minute trente à vivre. Une minute trois quand j’arrivais à elle en réalité. J’observais le vampire se nourrir d’elle avec énervement. Je lui aurais bien botté le derrière pour me donner du boulot supplémentaire mais cela ne servirait à rien. C’était l’heure de la mort de la petite Eleanor, que j’intervienne maintenant ou plus tard, elle finirait par mourir, la nature n’aimait pas le vide. Et la Liste ne se trompait pas. Je vis apparaître un humain soudainement sans que je ne m’y attende et je fronçais les sourcils sans bouger de ma position. De toute façon, aucun des trois ne me verraient, je n’étais pas dans la bonne dimension pour cela. Je ne prêtais aucune attention au combat entre le vampire et l’humain, après tout, l’humain allait gagner, sinon il serait apparu sur ma liste. A la place, je fauchais l’ex humaine et je ramassais son âme. Une seconde, je pus regarder l’humain tuer le vampire et je vis apparaître un de mes frères pour s’occuper de ce dernier. J’observais ensuite l’humain s’agenouiller auprès du corps de la blonde et je finis par hausser les épaules. Pas mes affaires, maintenant il était temps que je m’occupe de cette putain de paperasse pour la blonde.

Je fis un rapide aller retour à la capitale des Morts, juste le temps de remplir quelques papiers et de me débarrasser de l’âme et je sentis ma Liste chauffer encore une fois.

« Putain mais c’est une blague ? »

Je ne jetais qu’un vague regard distrait sur le Melissa Grant qui s’afficha avant de prendre les informations nécessaires et de partir en direction de la future victime. Sauf qu’en arrivant, je sentais la Liste refroidir brusquement. Je jetais un regard, à temps pour voir le nom disparaître et quand je relevais les yeux, je pus voir cette Melissa s’en aller avec une blonde d’un bar apparemment malfamé. Je haussais un sourcil et je pris la parole.

« Reste dans cette dimension Güerre. »

D’une main, je caressais l’encolure de mon cheval et je pris forme dans la dimension des vivants. Une femme tatouée, taille moyenne, cheveux courts et foncés, veste en cuir sans manche, débardeur, jeans déchirés, bottes militaires. Ma forme « humaine » en soi. Je me glissais dans le bar et je remarquais rapidement un attroupement d’hommes dont un que je reconnaissais. L’humain qui avait tué le vampire plus tôt, donnant pour une fois du boulot à un de mes frères plutôt qu’à moi. J’haussais un sourcil amusée en sentant l’ambiance proche du combat et je me glissais jusqu’au bar sans en faire cas.

« Une bouteille de rhum, mon gars. »
« Quoi… Que. »
« Le rhum. »


Je jetais un regard froid au barman qui avait l’air perturbé ou paumé et je pus enfin avoir le droit à ma bouteille. Abruti impressionnable. Je me retournais, cette dernière en main, pour assister au début des hostilités. Je plissais les yeux en remarquant le lycan, comprenant enfin le changement de la liste. Visiblement, cette Melissa devait finir sous ses crocs. Eh bien changement de plan, ce qui m’allait : moins de paperasse pour moi, plus de rhum et de baston également. Une fin de nuit comme je les aimais.

« Tu permets mon gars, on ne gâche pas du rhum, même aussi dégueulasse que celui-là. »
« Quoi ? »

Quoi ? Que ? Décidément, quel vocabulaire. J’attrapais une bouteille vide de Jack Daniel’s avant de m’approcher du groupe. Je la fracassais contre la tête d’un humain, l’envoyant sur le sol avant d’enfoncer le tesson restant dans le dos du lycan, à un endroit non atteignable pour lui. Le tout sans renverser une goutte de mon rhum, ce qui signifia qu’à la place, je ne pus éviter de me faire tâcher d’un peu de sang.

« Cherches pas, mon gars, ça va être difficile pour toi d’enlever ce truc. »
« Pétasse. »
« Je préfère garce ou connasse, à choisir. »


Je laisse échapper un sourire froid et finalement, je finis par échanger un regard avec l’humain qui avait réussi à me rendre légèrement curieuse. Un exploit. Je finis par soupirer en voyant les trois derniers hommes se resserrer autour de nous pendant que les deux que j’avais handicapé se tenaient prêt à profiter de la moindre faiblesse. Réellement ? On ne vous a jamais appris à faire attention face à plus fort que vous ? Parce que vous avez juste l’air de connards qui allaient vous faire botter le cul là tout de suite. Et le point positif ? J’aurais même pas de paperasse à faire pour vous tant que je m’assurais que le lycan reste maîtrisé. Je tourne finalement mon regard amusé vers l’homme à mes côtés et je prends la parole pour la première fois à son attention.

« Tant que tu ne touches pas aux bouteilles de rhum, on devrait réussir à combattre l’un à côté de l’autre ce soir. Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas défoulée après tout. »

La dernière fois c’était avec Guerre donc… Très longtemps puisque je n’avais plus vu le Cavalier depuis au moins deux mille ans. Saloperie de Malivor. Connerie de nouveau siècle prétendument civilisé. J’avais du retard en baston à récupérer et ses abrutis pouvaient constituer un bon début.


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MessageSujet: Re: Is that all you have ? Is that all you have ? EmptyLun 3 Aoû 2020 - 2:26

Is that all you have ?
Red & Julian

Une petite baston est un bon moyen de se défouler. Julian ne dirait pas que c’est une méthode saine pour évacuer sa colère et sa frustration, mais c’est une méthode efficace et c’est tout ce qui compte pour lui à cet instant. Cinq contre un ? Ma foi, pourquoi pas. Le brun se débrouille bien avec ses poings. Le seul détail qui le dérange, ce sont les yeux jaunes de celui à sa droite. Il n’est pas humain. Voilà qui risque d’être sacrément handicapant ! Mais il est trop tard pour faire marche arrière et de toute façon, si Julian a la moindre chance de foutre une branlée à un surnaturel, il sautera sur la première occasion. Entre deux coups esquivés, le chasseur croise le regard de cette femme qu’il ne se souvient pas avoir vu entrer dans le bar, probablement trop occupé avec ces gaillards. Elle a le physique parfait de la femme rebelle et bagarreuse, celle qu’aucun homme ne devrait chercher à emmerder. La suite lui prouve qu’il a vu juste sur son côté bagarreur, puisqu’elle décide de rentrer dans la danse et de devenir sa partenaire.

L’espace d’un instant, il se dit qu’elle ne devrait pas s’en mêler… Ce ne sont pas ses histoires après tout et les femmes devraient rester en dehors des bagarres. Non, il n’est pas machiste, mais il n’a simplement pas envie de la retrouver blessée à cause de l’un de ces enfoirés. Elle lui prouve rapidement qu’il n’a absolument pas à s’inquiéter à son sujet, en fait il devrait même se préoccuper de son propre sort car pendant qu’il la regarde blesser le surnaturel de façon magistrale, il se reçoit un coup en pleine face. « Hey ! C’est pas du jeu ça ! » peste-t-il alors qu’il imagine déjà sa mère et sa sœur l’incendier à cause du joli cocard qu’il risque d’avoir. Tant pis, un peu de couleurs ne tue personne. Rapidement, le chasseur se retrouve côte à côte avec la Rebelle alors que le cercle autour d’eux passe à trois personnes. « Va pour laisser le rhum en paix. Et tant que tu m’en laisses au moins un, je ne devrais pas trop me vexer… » Après tout, c’est elle qui a mis presque k.o les deux autres pendant que Julian contemplait sa technique.

Énervé, l’un des types lui fonce dessus et Julian se baisse pour l’esquiver tout en envoyant son pied à l’arrière de son genou pour lui faire perdre l’équilibre et l’offrir comme sur un plateau d’argent à la Rebelle, prêt à recevoir le coup de grâce. Au moment où il se relève, le chasseur envoie son coude dans l’œil d’un nouvel attaquant puis son poing dans ses parties intimes avant de l’envoyer valser à travers la table où il était assis un peu plus tôt. Toutes les bières restantes se renversent sur lui, mais la Rebelle a précisé qu’il devait épargner seulement le rhum, pas autre chose. « Au fait, je m’appelle Julian. » Le brun ne fait pas spécialement attention au gérant des lieux qui appelle la police, il devrait pourtant. Se faire arrêter ne lui rapporterait que des problèmes supplémentaires, mais pour l’instant il préfère se concentrer sur la bagarre. À ce propos, Julian remarque que l’un des types cherche à aider le surnaturel à se débarrasser du tesson enfoncer dans son dos, alors il décide d’intervenir.

Le chasseur s’empare d’un pied de chaise brisé et s’en sert comme une batte de baseball qu’il fracasse contre l’arrière du crâne de l’humain, l’envoyant faire un sommeil de quelques heures. « Toi et moi on n’en a pas fini. » dit-il à l’intention du surnaturel dont il vient enfoncer le tesson un peu plus profondément dans le dos, jusqu’à ce qu’il finisse à genoux sous l’effet de la douleur. Tuer ou ne pas tuer ? Julian sait que ce n’est pas recommandé de commettre un meurtre avec autant de témoins autour de lui. Mais ce type est un surnaturel qui était prêt à faire du mal et qui continuera d’en faire s’il le laisse partir… L’image du cadavre de Théa qu’il tient impuissamment entre ses bras revient alors le hanter. « Tu ne feras plus de mal à personne. » murmure-t-il alors qu’il s’apprête à sortir son arme, prêt à lui tirer une balle en pleine tête. Peu importe son espèce, rares sont ceux qui survivent à un cerveau éclaté en mille morceaux.


acidbrain
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MessageSujet: Re: Is that all you have ? Is that all you have ? EmptyLun 3 Aoû 2020 - 17:21


Is that all you have ?


Putain de liste trop changeante et de tueurs surnaturels. A croire que le boulot ne s’arrêtait jamais. Heureusement, le dernier nom, je n’avais finalement pas à le faucher, du boulot en moins. Quand je rentre dans le bar, je remarque directement l’ambiance particulière qui provoque l’apparition d’un sourire en coin sur mes lèvres. Je vais faire mes réserves, attrapant une bouteille de rhum et finalement, je rejoins le conflit. Pourquoi ? Et bien pourquoi pas d’abord ? Et après avoir fauché autant d’âmes aujourd’hui, je pense que j’ai bien mérité un petit remontant : en l’occurrence alcool et bagarre. Je suis dans l’impossibilité de tuer ou de faucher une âme dont ce n’est pas l’heure mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas échanger quelques bons coups. Grâce à une bouteille, j’assomme à moitié un humain avant d’handicaper le lycan et je rejoins finalement l’humain. En quelques paroles, je pose les limites pour le rhum et je laisse échapper finalement un éclat de rire quand j’entends sa réponse. J’avais bien fait de m’arrêter sur lui, sa réponse me faisait comprendre qu’il y avait un bon potentiel pour qu’on s’entende au moins ce soir.

« On devrait réussir à s’entendre alors. »

Du coin de l’œil, je peux remarquer le premier de nos trois ennemis qui se met en marche et fonce directement vers Julian. Pourquoi lui ? Parce qu’en tant que mec il paraît plus dangereux ? Allez savoir. En tout cas il se défend bien et quand l’attaquant se retrouve à genoux, j’envoie mon poing dans sa tempe, le mettant immédiatement KO. Décidément, les hommes de ce siècle ne valent vraiment pas le coup. Un deuxième commence à attaquer Julian pendant qu’un troisième arrive sur moi. Un léger sourire étire mes lèvres avant que je ne fasse un pas sur le côté. Je dépose ma bouteille en sécurité à proximité et quand je me redresse, l’homme est presque de retour sur moi. Je bloque son poing avec mon avant bras et je réplique avec un uppercut dans son estomac avant d’envoyer le plat de ma main dans sa gorge, coupant sa respiration. J’entends en même temps l’humain se présenter et je hoche la tête pour moi-même. Pourquoi pas, c’est vrai que la plupart des personnes désirent connaître le nom de l’autre. Et bien, il sera servi pour le mien.

« Pour moi, c’est Red. »

En référence à la couleur du sang mais évitons ce genre d’explications, n’est-ce pas ? D’un coup de pied, j’envoie l’humain rejoindre un de ses frères assommé et quand je me tourne vers Julian, je tombe sur un drôle de spectacle. Je suis la seule à le voir mais un de mes frères est devant moi, dans la dimension des Morts. Et je suis incapable de me rappeler de quel type de mort il s’occupe mais vu la position dans laquelle se trouve Julian, cela laisse peu de choix à l’imagination. Il a l’air prêt à buter le lycan et autant cela ne me pose pas de problème : un surnaturel de moins égal normalement moins de gens à faucher pour moi, autant le timing me pose problème. J’entends des sirènes s’approcher et un soupir franchit mes lèvres. Quel putain de profond merdier. Je me retrouve derrière Julian et je dépose une main sur son épaule.

« Tu ferais mieux de te décider vite parce que le bruit qui approche n’annonce rien de bon pour tes arrières. Et je peux te promettre que ce mec aura ce qu’il mérite dans très peu de temps. »

Parce que même si je tirais Julian vers l’arrière, mon frère ne disparaissait pas. Si je devais parier, je dirais que le lycan allait tenter de nous suivre et qu’il allait mourir dans la ruelle d’à côté. Après tout, c’était les quartiers malfamés ici. Je lâchais l’humain, le laissant décider de la suite et je repris la parole.

« Si tu sais ce qui est bon pour ton cul, tu ferais mieux de me suivre. Tu ne devrais pas le regretter. »

Sans lui laisser le temps de répondre, j’attrape ma bouteille de rhum, je jette un dernier regard sur le faucheur et je quitte le bar, sachant qu’il faudra moins d’une minute pour que la police soit présente. Non pas que ce soit un problème pour moi, je n’ai pas d’existence légale alors les soucis policiers ? Sans compter ma capacité à passer d’un monde à l’autre. Nan, toutes ses emmerdes ne me concernent pas. Mais voilà je suis curieuse de savoir ce que compte faire ce Julian.

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MessageSujet: Re: Is that all you have ? Is that all you have ? EmptyMer 5 Aoû 2020 - 0:07

Is that all you have ?
Red & Julian

Cette nana lui plaît bien, songe Julian quand il la voit se battre et imposer ses règles. Elle est peut-être un brin flippante et clairement, le chasseur n’aimerait pas l’avoir contre lui, mais elle a l’air de savoir ce qu’elle veut et c’est ce qui lui plaît. En plus de son incroyable droite. Entre deux esquives pour lui et deux coups envoyés de son côté, le chasseur décide de se présenter et cette dernière accepte de lui offrir son prénom en retour. Red. Rouge. La couleur de la passion, de la colère, de l’interdiction, du danger… Du sang. « Joli nom. » lâche-t-il non pas dans un désir de jouer les beaux parleurs avec elle, ce ne serait pas son genre, mais parce qu’il le pense vraiment. La bagarre se poursuit et même si les chances semblent jouer contre eux à cause du nombre de leurs adversaires, Red et Julian s’en sortent sans problème.

En fait, ils s’en sortent même si bien que Julian voit une occasion parfaite de flanquer une balle dans le crâne du surnaturel pour se débarrasser de lui. Pourquoi l’épargnerait-il ? Il comptait faire du mal à ces filles et qui sait jusqu’où il serait allé… Au minimum au viol, au maximum au meurtre. Ce genre de raclure mérite de finir six pieds sous terre. Il le ferait pour s’assurer que Théa ne croise jamais la route de ce type. Il le ferait pour venger toutes ces femmes qu’il a déjà dû agresser et pour épargner les suivantes. Cet homme n’a rien de bon, il le voit parfaitement, les yeux ne trompent pas… La seule chose qui le fait hésiter est la situation en elle-même, le nombre de témoins. Puis finalement, la main de Red qui se pose sur son épaule l’arrache à ses pensées. Il ne la regarde pas pour autant, continue de fixer sa cible avec l’envie violente de l’achever ici et maintenant, mais il écoute tout de même ce qu’elle a à lui dire.

Ses sourcils se froncent lorsqu’elle lui promet que ce type aura ce qu’il mérite dans peu de temps. Comment peut-elle en être aussi sûre ? Et pourquoi devrait-il croire en sa parole ? Ce n’est qu’une inconnue, il ne sait même pas pourquoi elle a décidé de se battre à ses côtés. Pourtant, quelque chose lui souffle de lui faire confiance quand elle recule et lui indique qu’il ne le regrettera pas s’il la suit. La mâchoire serrée, Julian hésite encore quelques secondes, un court instant avant de flanquer son poing dans la tronche du lycan avant de décamper, légèrement à contre-cœur. Ils passent par la porte arrière du bar et se retrouvent dehors, à marcher vite pour s’éloigner d’ici. « Comment sais-tu que… » Julian n’a pas le temps de poser sa question qu’il entend la porte arrière du bar dégringoler sous la puissance du surnaturel.

Les réflexes du chasseur lui permettent d’attraper son arme et de tirer une balle entre les deux yeux du lycan blessé avant qu’il n’ait le temps de les atteindre. Le corps de son adversaire s’écroule au sol, raide mort. Il l’aura finalement tué, mais dans cette situation, il n’y a aucun témoin. Le gérant du bar pourra affirmer que le lycan était encore en vie quand ils ont pris la fuite. Le brun tourne son regard vers Red qui n’a pas l’air surprise, comme si elle avait parfaitement deviné ce qui allait se passer et l’instinct du chasseur revient lui murmurer qu’il y a quelque chose de louche dans cette affaire. Elle s’est battue contre un surnaturel sans le moindre problème et a même fait en sorte de le blesser en priorité, probablement parce qu’elle était déjà au courant de ce qu’il était. Puis elle lui a dit de le suivre dehors, affirmant que le lycan aurait ce qu’il mérite et qu’il ne le regretterait pas s’il venait. « Tu n’es pas humaine, c’est ça ? » Elle ne semble pas réagir à sa question, en tous cas elle ne lui rit pas au nez et ne le traite pas de cinglé. Elle sait. Encore une. Julian commence à être fatigué de croiser des surnaturels à tous les coins de rues. « Tu sais quoi ? Ne me dis rien, je ne veux pas savoir ce que tu es. » Peut-être qu’il regrettera son choix, mais pour l’instant Red a agit dans son intérêt alors ce ne serait franchement pas fairplay de braquer son arme vers elle.

De toute façon, les sirènes de police retentissent depuis la devanture du bar et Julian sait qu’ils ont plutôt intérêt de se tirer de là rapidement. « Merci. » dit-il avant de ranger son arme pour passer devant elle. Pourquoi ce remerciement ? Parce qu’il est à peu près convaincu qu’elle était au courant que la police débarquerait, tout comme elle semble deviner pas mal de choses. Pendant qu’ils s’éloignent de la scène de crime, Julian décide ironiquement de lui poser cette question. « D’autres bonnes nouvelles à m’annoncer ? J’en aurais bien besoin. » Oui, il la prend pour une sorte de devin, peut-être une prophète ou bien une sorcière qui voit l’avenir. Il est loin de se douter de ce qu’elle est réellement.


acidbrain
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MessageSujet: Re: Is that all you have ? Is that all you have ? EmptyJeu 6 Aoû 2020 - 12:29


Is that all you have ?


Si je devais choisir une race préférée, j’imagine que je choisirais les humains. Les vampires ont tendances à supplier face à la mort, les sorciers fouinent là où ils ne le devraient pas, les loups sont bien trop souvent à la recherche de vengeance. Sans compter que les humains sont la raison pour laquelle je peux trouver du rhum partout. Mais Julian a l’air d’être un bon exemple d’humain que je pourrais apprécier, si malheureusement leurs vies ne passaient pas en l’espace d’un battement de cil. Un mec qui n’hésite pas à se salir les mains et qui sait reconnaître la valeur d’un marché qui épargnera le rhum. Je laisse échapper un sourire en mettant KO un autre homme et finalement, nous échangeons nos prénoms. Mon sourire reste malgré ses paroles, parce que je ne reconnais pas en lui un beau parleur mais simplement un fait sortant de sa bouche. Quelque chose de plutôt agréable en soi, je n’ai jamais été attirée par les belles paroles ou les compliments, que ce soit chez mes alliés, chez mes amis, chez mes ennemis ou tout autre type de relations à y réfléchir.

« Merci. »


Finalement, les humains sont tous mis K.O et il ne reste plus que le lycan qui intéresse un peu plus Julian apparemment. Et si j’en crois la présence de mon frère faucheur, c’est le lycan qui va mourir bientôt. Non pas que ce soit un problème à mes yeux, si lui meurt maintenant, cela m’épargnera du travail plus tard. Mais voilà j’ai remarqué les sirènes qui s’approchent petit à petit et cela serait dommage de gâcher le potentiel de ce Julian. Donc je dépose une main sur son épaule et après un petit discours, je récupère ma bouteille et je file dans la ruelle arrière par la deuxième sortie. Je me retourne en même temps que j’entends Julian parler et je peux voir la porte se faire littéralement défoncer par le lycan. Heureusement que ses bestiaux n’ont pas non plus la force des vampires sinon nous étions bons pour nous prendre cette porte dans la figure. En attendant, je laisse Julian agir et je vois enfin mon frère récupérer l’âme du lycan. Du boulot en perspective pour moi quand je retournerais sur le trône en attendant de mettre la main sur Azagoth mais moins de boulot dans le futur. D’un regard pensif, j’observe mon frère agir tel un robot, récupérant l’âme et me saluant d’un signe de la tête avant de s’enfuir. J’avais peine à me rappeler d’un instant où j’avais agis comme lui. Cela avait pourtant duré quelque chose comme soixante ans pendant lesquels j’avais agis comme lui, comme eux en fait, sans sentiments, et ensuite il y avait eu la Rébellion et depuis j’étais la seule en dehors d’Azagoth à être capable de ressentir et à avoir gardé le plein potentiel de mon esprit. Je sens mon corps frémir, plus particulièrement mes ailes, en souvenir de cette mauvaise période. Si Azagoth était capable de régénérer ses ailes blessées ce n’était pas mon cas et il fallait dire que notre combat avait été assez épique…

La voix de l’humain me tire de mes pensées et je rince ses dernières d’une bonne gorgée de ce rhum pitoyable pendant que je l’écoute. Et bien, on ne peut pas dire que ma fausse couverture aura tenue longtemps. Est-ce que j’ai essayé pour autant ? Putain que non. Marre de jouer à l’humaine que je ne suis pas, surtout pour le peu de temps que je peux passer sur Terre, puis bon, la plupart des Hommes sont aveugles. J’aurais pu faire un effort en me doutant que ce mec savait (je n’avais pas oublié qu’il avait déjà tué un vampire et maintenant un lycan) mais voilà, ce n’est pas comme s’il pouvait me faire grand-chose. Quand il me dit qu’il ne veut rien savoir, je laisse échapper un éclat de rire rauque et presque amusé.

« Tu serais bien le premier à ne pas vouloir savoir. Tu sais quoi ? Tu me plais bien du coup. »


Même s’il n’a pas encore rangé son arme, je n’en fais pas cas et je le cogne amicalement dans le bras, comme je l’aurais fais avec le Cavalier de l’Apocalypse Guerre, ma seule figure « amicale » dans ma vie. Une drôle d’amitié d’ailleurs que j’ai avec lui mais surement l’une des meilleurs. Julian reprend la parole en rangeant son arme et je hausse les épaules.

« Je n’ai rien fais. C’est toi qui a tout décidé. »

Je laisse échapper un sourire parce qu’en soit c’est vrai. C’est lui qui a sauvé la vie de cette Melissa, c’est lui qui a amorcé cette bagarre et c’est lui qui a décidé de me suivre. Et de toute façon j’aurais rien pu foutre parce que la Mort a toujours été neutre, c’est un principe inscrit dans l’Univers, un principe de merde d’ailleurs si j’en aurais quelque chose à redire. Je serais pas contre sauver les bonnes personnes afin de me donner moins de taff. Que des morts par vieillesse, ça m’irait, ça allégerait tellement mon carnet. Surtout que plus le temps passe, plus les morts par créatures sont nombreuses. Y a qu’à voir cette putain de journée de merde. Peut-être pour ça que j’apprécie déjà cet humain ?

Finalement, je sais pas lequel de nous deux se met en marche en premier mais on commence tous les deux à marcher pour aller loin de cette ruelle. Lui, avec son flingue sagement rangé, moi avec ma bouteille à la main. Et j’entends le ton de sa voix avant d’en comprendre les mots. Ca me fait à moitié grimacer et à moitié rire. Nan mais ce qu’il faut pas entendre de nos jours, je vous jure.

« Tu me prends pour qui, toi ? Je suis certainement pas Amat-Mamu (prophéteresse de l’empire de Babylone vers 1750 avant JC), ni aucune autre de ses contemporaines. Cherches encore t’es loin du compte, mon gars. Mais j’ai une autre bonne nouvelle pour toi, c’est pas encore ce soir que tu mourras. »


Finalement, je prends le parti d’en rire un peu avant de reprendre une gorgée de rhum. Non mais, des bonnes nouvelles, comme si j’étais une prophéteresse. J’ai déjà bien assez de boulot comme ça et bien assez peu de temps libre pour ne pas m’emmerder en plus avec ses conneries quoi. Je secoue la tête et je finis par reprendre à l’attention de l’humain, assez intriguée au final.

« Et toi qu’est-ce que tu es ? Pas un chasseur de vampire uniquement, sinon tu ne te promènerais pas avec un flingue, ces abrutis sont trop rapides pour tes yeux donc le flingue ne servirait à rien. Alors ? Et ne t’inquiètes pas, je serais muette comme une tombe. »


Même si je n’en aurais jamais. A cette pensée, un léger sourire amusé se dessine sur mes lèvres pendant que je tripote ma faux miniature que je porte cette fois sur un piercing au lobe de mon oreille droite. Le plaisir de l’immortalité, un plaisir bien trop surestimé mais bon… Y a que les cons qui s’y font avoir de toute façon et ce mec n’a pas l’air d’en être, heureusement d’ailleurs, sinon je me casserais fissa.

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MessageSujet: Re: Is that all you have ? Is that all you have ? EmptyVen 14 Aoû 2020 - 0:26

Is that all you have ?
Red & Julian

Finalement il l’aura tué, cet enfoiré de lycan. Il arrivera plus de bien que de mal de cette perte, c’est lui qui vous le dit. Certes, il y aura toujours d’autres pourris dans son genre pour courir les rues, mais cela en fait toujours un de moins. Et puis, Julian avait vraiment besoin d’une petite victoire à célébrer après avoir laissé le filé le vampire qu’il a traqué un peu plus tôt. Quant à Red ? Il sait que c’est une surnaturelle, cela il l’a parfaitement compris… Mais il n’a pas l’intention de l’éliminer pour autant. Elle l’a aidé et Julian sait reconnaître ses dettes quand il en a. Et puis elle n’a pas l’air d’être une mauvaise personne… Ceci dit, en tant que chasseur il n’est pas vraiment censé faire la différence entre bon et mauvais, mais c’est Julian et il ne connaît personne d’autre pour venir lui faire la leçon à ce sujet de toute façon. C’est à lui de gérer ses affaires comme il l’entend. Peut-être qu’il devrait néanmoins moins laisser son cœur décider de son comportement à suivre.

Une part de lui est curieux de savoir ce qu’est Red, mais au fond il n’a pas envie de poser un nom sur ce qu’elle représente. Moins il en sait, mieux il se porte. Sa réaction semble plaire à la jeune femme qui lui offre même un coup de poing amical dans le bras, provoquant un sourire amusé sur le visage du chasseur. Ce n’est pas parce qu’il ne la traque pas qu’il doit la considérer comme une potentielle amie mais… Son caractère lui plaît, il doit bien l’avouer. Les deux nouveaux camarades reprennent la route pour s’éloigner d’ici avant l’arrivée de la police et Julian finit par lui demander si elle n’aurait pas d’autres bonnes nouvelles à lui annoncer. Visiblement, ce qu’il imaginait à son sujet n’est pas à sa hauteur, étant donné sa réaction. Du coup, il est encore plus heureux de ne pas savoir quel être surnaturel étrange elle peut bien être. D’ailleurs, il n’est pas sûr de saisir sa référence et cela doit se voir à son froncement de sourcils, même s’il essaie rapidement de retrouver une allure impassible pour faire comme si de rien n’était. « Ouais bah tu te plains mais au final, tu me l’as donné quand même donnée ma bonne nouvelle ! » C’est toujours une petite victoire pour un chasseur de survivre une nuit de plus, ceci dit il n’ira pas tenter le diable pour autant.

Red semble finalement s’amuser de la situation, ou de lui, il ne sait pas trop. Peu importe. Elle prend une gorgée de rhum et finit par lui demander ce qu’il est, constatant qu’il ne se limite pas à la traque de vampires. « Parce qu’il y en a qui se limitent à si peu ? » demande-t-il en arquant un sourcil, réellement surpris. Julian ne connaît pas grand-chose au monde de la chasse, en dehors de ses propres expériences et de ce qu’il lit dans les carnets de notes de son père. Il n’a pas d’autres références, encore moins de connaissances, mais il trouve cela étrange de se limiter aux vampires quand d’autres dangers rôdent autour. « Je chasse les surnaturels dans leur globalité… ou presque. » termine-t-il en la désignant du regard. Il lui arrive de faire quelques exceptions, parfois, même s’il essaie de les limiter. Un bon surnaturel est un surnaturel mort, voilà ce qu’il a appris. « Tu en connais d’autres ? » l’interroge-t-il finalement avant de réaliser qu’il n’a pas précisé le fond de sa pensée. « Des chasseurs. Tu as l’air d’en savoir un peu à leur sujet… en tous cas plus que moi. » Est-ce qu’elle en aurait quelques-uns à lui présenter ? Des noms à lui fournir ? Des adresses à lui donner ? Tout à coup, Julian est vraiment intéressé. Il rêve de pouvoir intégrer un groupe de chasseurs depuis qu’il est au courant de l’existence des surnaturels.

« Enfin, je dis ça mais peut-être que tu les fuis… » Après tout, c’est une surnaturelle elle aussi, donc ce ne serait pas étonnant qu’elle se fasse traquer par d’autres personnes comme lui. Cela dit, elle n’a pas l’air de craindre les chasseurs, sinon elle ne serait pas aussi à l’aise à ses côtés. D’accord, Julian a vraiment le pressentiment d’être complètement à côté de la plaque à son sujet et cela l’agace un peu, mais c’est lui qui a décidé de ne pas vouloir en savoir plus sur elle après tout. « Ok, pas de détails, c’est une bonne règle à respecter alors je vais te poser une simple question : est-ce qu’il y en a d’autres à Mystic Falls ? » Julian ne considère pas Alaric Saltzman comme un chasseur, pas depuis qu’il sait qu’il a établit une école pour les surnaturels. Quand il parle de chasseurs, il pense à des personnes comme lui, ou comme son père.


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MessageSujet: Re: Is that all you have ? Is that all you have ? EmptySam 15 Aoû 2020 - 18:37


Is that all you have ?


Drôle de rencontre, drôle de journée, drôle de soirée. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre de la part du chasseur, surtout quand il se rendit compte de ma nature surnaturelle. Non pas que j’ai cherché à le cacher, au contraire même, mais j’étais un brin curieuse maintenant. Un peu seulement car ce n’est pas comme si Julian pouvait me faire quoi que ce soit. Mais j’étais plutôt amusée par sa réaction au final, même par sa fausse piste. Non mais, une devineresse, comme si j’avais pas assez de taff comme ça, fallait me rajouter de nouveaux pouvoirs et de nouvelles responsabilités. Ça risquait pas, j’avais déjà bien assez à faire à l’heure actuelle. Je lui offre finalement ma réponse et sa réaction me fait rire un peu.

« Y a bien que les mortels pour considérer que c’est une bonne nouvelle tiens. »


Et oui pour moi, les vampires sont aussi des mortels. Des mortels qui sont déjà morts certes, mais qui sont bien trop vulnérables pour rentrer dans la case des immortels à mon goût. Y a qu’à voir leurs façons de supplier et de pleurer dès qu’on venait les faucher. De vrais petites saletés, à te faire perdre un temps précieux pour rien. Seuls les vrais immortels, ceux qui ont déjà vécus des millénaires savent que parfois la Mort peut être une bonne nouvelle. Ça peut être le seul moyen de mettre fin à un esprit fou ou un règne despotique. Mais finalement, après un dernier regard amusé, on se remet à marcher loin de ce bar sinistre et du cadavre sans âme. J’en profite pour poser une question au chasseur, assez intriguée finalement. Sa réponse me fait sourire, surtout sa surprise en réalité.

« Si tu savais, le monde de la chasse est si grand que certains se limitent sciemment et d’autres ne se rendent pas compte de toutes les possibilités. Sans compter l’évolution du monde à travers les siècles qui ont changés les habitudes de chasse. »

Je me rappelle parfaitement qu’avant mon emprisonnement dans le Malivor, les associations chasseurs créatures étaient courantes. Certaines créatures étaient assez pacifistes, droites ou honnêtes pour permettre ce genre d’association. Maintenant que le Malivor les avaient tous ou presque aspirés, il ne restait plus que des humains ayant évolués en loup ou vampire : avec leurs défauts d’humains. Et les chasseurs avaient donc appris à ne plus faire confiance aux surnaturels, la réaction de Julian était donc assez étonnante. Lui qui cherchait des réponses en la parole d’une surnaturelle, c’était assez étrange mais assez encourageant. A croire qu’ils n’étaient pas tous perdus et qu’on pourrait peut être faire quelque chose de ces fichus chasseurs.

Finalement, je me concentre sur les prochains propos tenus par Julian et j’apprends qu’il chasse toutes sortes de créatures. Pendant un instant, je passe outre son regard entendu et je regarde vraiment Julian. C’est vrai qu’il a quelques muscles présents mais il a vraiment l’air jeune. C’est étonnant qu’il ait survécu si longtemps quand on voit les petits cons de meurtriers qui se promènent en ce moment en ville. Je suis interrompue dans mes pensées quand Julian reprend la parole et je le regarde avec interrogation, ayant ensuite la suite de ses pensées. Des chasseurs. Est-ce que j’en connais ? Question piège n’est-ce pas. Peu importe la réponse, elle sera mauvaise et entraînera de bien vilaines choses. J’émets un léger rire quand il me parle de les fuir. En fait, ce sont plutôt eux qui me fuient, de façon inutile. Quoi que je suis assez médisante là, en réalité, les chasseurs ne sont pas de ceux à fuir la mort, malgré ceux qu’ils laissent derrière eux. C’est surement pour cela qu’ils font partis de mes âmes préférés, bien qu’ils relèvent souvent de mon domaine. Je réponds, entre l’amusement et la prudence, à sa dernière question.

« Il y en a toujours eu plusieurs de chasseurs à Mystic Falls et il y en aura toujours. C’est un nid à surnaturel et donc, de façon logique, les chasseurs arrivent également en masse. »

Je pousse un soupir en buvant une grande gorgée de mon rhum. Est-ce qu’il y a d’autres chasseurs ici ? Oui, il y en avait. Est-ce qu’il y en a encore maintenant ? J’en sais foutrement rien et j’en ai rien à foutre. Ce n’est absolument pas mon problème et quand ça le devient, c’est déjà trop tard pour eux.

« Mais disons que je pourrais t’indiquer quelques familles de chasseurs mais j’ai aucune idée sur leurs statuts. Tu pourrais tomber sur des vivants ou des morts. Ou même des gars qui ignorent que leurs parents sont des chasseurs et pensent juste être orphelins. A toi de voir ce que tu voudrais faire de ça. Mais j’ai d’abord une question. Qu’est-ce que tu comptes foutre de ses informations ? »

Parce que normalement, la Mort est une puissance neutre. Si je fais pencher la balance d’un côté ou de l’autre, les évènements qui en ressortiront ne seront pas du tout positifs. Et franchement, j’ai autre chose à foutre que de me disputer avec mon cher papa quand il re-pointera enfin le bout de son nez. Donc ouais, j’attends la présence de l’humain, m’arrêtant même de marcher pour le regarder droit dans les yeux. De toute façon, on est maintenant à une distance assez respectable du bar pour que les autorités ne nous emmerdent pas pour un rien.

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MessageSujet: Re: Is that all you have ? Is that all you have ? EmptySam 15 Aoû 2020 - 20:03

Is that all you have ?
Red & Julian

Qu’est-ce qu’il est censé comprendre par : il n’y a que les mortels pour considérer que survivre est une bonne nouvelle ? Qui aurait envie de mourir ? Et si les surnaturels le souhaitaient, qu’est-ce qui les retient ? Les chasseurs seraient les premiers à signer pour aider à les éliminer, s’ils en avaient tellement envie. Et puis, Julian se demande aussi ce qu’il peut bien y avoir après la mort. Est-ce que les notions de paradis et enfer existent vraiment ? Est-ce qu’on s’y sent mieux que sur Terre ? Est-ce que son père est dans l’un de ces univers parallèles ? Beaucoup de questions, mais peu de réponses. Est-ce qu’il aurait envie de les poser à Red pour pouvoir les connaître ? En considérant qu’elle ait les réponses. Possible, en un sens la tentation est là, mais une fois de plus, Julian ne préfère pas savoir. Parfois, il est plus sage de rester dans l’ignorance. « Faut dire que si je meurs, ça ferait un chasseur de moins pour botter le cul des surnaturels et ce serait franchement dommage. » Ce monde a bien besoin de chasseurs pour remettre un peu d’ordre. Surtout à Mystic Falls.

En parlant de chasse, Red a l’air d’y connaître un rayon. Est-ce qu’elle en a rencontré d’autres comme lui ? Est-ce qu’ils sont nombreux ? Apparemment oui. Certains se limitent à traquer une espèce, d’autres encore n’ont pas connaissance de l’existence de toutes ces créatures. Julian a de la chance d’en savoir un paquet sur ces êtres surnaturels, cela grâce au bestiaire composé par son père au fil des années, mais peut-être que lui-même ne les connaissait pas toutes. En tous cas, le chasseur sait qu’il y a un sacré paquet de créatures à éliminer. « La technologie peut avoir du bon parfois. » Le jeune Fell se demande comment il se serait débrouillé avec le matériel de l’époque. Et puis, sans les téléphones portables, il ne pourrait pas suivre sa sœur à la trace pour s’assurer qu’elle est sans danger.

La brune finit par lui annoncer qu’il y aura toujours beaucoup de chasseurs à Mystic Falls, étant donné le nombre de surnaturels présents dans cette ville. C’est aussi ce qui a attiré l’attention de Julian ici, même si parfois il le regrette à cause de sa famille qui pourrait plus facilement être mise en danger. Ce qui frustre Julian dans cette réponse, c’est de ne jamais avoir croiser d’autres chasseurs, depuis le temps qu’il se trouve ici. Est-ce qu’on l’évite volontairement ou quoi ?! S’il y en a tant que ça, il aurait dû en rencontrer… Oui, Julian regrette d’être seul à chasser. Il avait espéré pouvoir partager cela avec son père, désormais il rêve de rencontrer d’autres personnes comme lui. Et Red vient de lui donner cet espoir. Sans qu’il ne s’en rende compte, ses yeux se mettent à briller par l’annonce de cette nouvelle perspective. Elle a des noms à lui offrir, des familles entières de chasseurs, morts ou vivants, elle l’ignore, mais c’est toujours mieux que ce qu’il possède. « Je n’ai jamais rencontré d’autres chasseurs, en dehors de mon père. » Inutile de préciser que son paternel est décédé, cela se lit sur son visage et s’entend dans l’amertume qu’il y a dans sa voix. « Dans ses notes, il évoque plusieurs fois ses victoires avec des groupes de chasseurs, sans jamais donner de noms. » Après tout, si ses carnets tombaient entre de mauvaises mains, un surnaturel pourrait décider de s’en prendre à tous les chasseurs cités. « Les groupes sont plus efficaces que les solitaires. Le taux de survie est aussi plus important. Sans compter que j’ai encore un tas de choses à apprendre. » Il n’aura jamais la prétention de se considérer comme le meilleur chasseur du pays, ni même de la ville.

La situation reste tout de même étrange. Demander à une surnaturelle des noms de chasseurs pour pouvoir tuer d’autres surnaturels, ce n’est pas très commun, mais cela ne semble pas déranger Red. Ceci dit, elle pourrait très bien lui tendre un piège et l’envoyer tout droit dans un nid de vampires, mais c’est un risque qu’il devra être prêt à prendre, s’il veut avoir l’occasion de rencontrer d’autres personnes comme lui. Néanmoins, il ne perd rien à essayer d’avoir l’information. « J’ai aussi une question à te poser. » dit-il en s’arrêtant pour qu’elle en fasse de même afin de pouvoir la regarder droit dans les yeux et identifier ses réactions, savoir si elle lui ment ou pas. « Pourquoi est-ce que tu me donnerais ces noms ? » D’accord, c’est lui qui a fait la demande et il devrait se contenter de prendre les noms en la remerciant. Mais avouez qu’il y a quand même de quoi s’interroger ! « Tu es une surnaturelle alors… Qu’est-ce que tu y gagnes là-dedans ? » Elle doit bien avoir un intérêt à cela, sinon il ne voit pas pourquoi elle lui donnerait ces noms.


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MessageSujet: Re: Is that all you have ? Is that all you have ? EmptyMar 18 Aoû 2020 - 2:09


Is that all you have ?


Parfois je me demandais ce qui ne tournait pas rond dans la tête des chasseurs. Ils étaient capables de faire confiances aux pires humains et incapables de faire confiance aux créatures, même celles qui n’étaient en rien mauvaises. Une tare de ce siècle. Ou une tare mentale des chasseurs ? Et oui, si on se posait la question, je soutiendrais encore une fois que j’appréciais les chasseurs. Ils m’évitaient du boulot futur. Mais ça ne voulait pas dire que je ne savais pas leur reconnaître quelques défauts. Quand Julian tenta de deviner ma nature, en mettant totalement à côté, je me sentais entre l’amusement et l’agacement. Franchement, j’avais autre chose à foutre que jouer à madame Irma. Oui oui, je connaissais cette expression. Mais je finis toutefois par lui révéler qu’il n’allait pas mourir ce soir, gagnait apparemment son soulagement infini, de façon bien incompréhensible. Personnellement, je ne me sentais pas encore le désir de passer de l’autre côté mais j’avais croisé bon nombre de vrais immortels qui n’auraient pas dit non à la possibilité de mourir. La réponse du chasseur me fit hausser une épaule avant que je reprenne une gorgée de mon rhum. Pas faux et pas con comme réponse.

« Pas faux. Enfin encore faut-il que tu fasses les bons choix en vieillissant. »

Parce que si tu décidais de chasser toutes les créatures qui allaient sortir du Malivor, alors tu chasserais les mauvaises âmes. Certaines sont vraiment noires mais pas de ton niveau, et d’autres te seraient bien utiles. Mais c’est une tare de ce nouveau monde : les chasseurs sont incapables de croire les créatures. C’est pour cela que nous voir amené à parler de chasse est assez surprenant. Comme quoi, cette soirée n’aura pas servi à rien. J’en viendrais presque à penser à mes putains de triples exemplaires avec un sourire. Ouais, presque, parce que du coup, j’en avais quand même une putain de quinzaine à faire. Rien que d’y penser, je savais qu’une bouteille de rhum ne serait pas suffisante pour me donner le courage nécessaire de faire mon putain de job.

On commence à parler du coup des chasseurs et de ceux qui se limitent, contrairement à lui, à une seule espèce. Et je parle donc de l’évolution de la chasse depuis la dernière époque dont je me rappelle, lui tirant une réplique qui m’arrache un sourire amusé.

« Ce n’est pas à cela que je faisais référence mais oui, la technologie peut être utile. »


Personnellement, je trouvais que la technologie était assez superflue mais je n’étais pas assez dans ce monde pour m’en préoccuper. Non, je parlais quant à moi plutôt du fait que la disparition des créatures honnêtes et correctes à travers les siècles avaient créé cette méfiance de la part des chasseurs. Et ironiquement, ils s’étaient également privés d’une bonne source d’informations sur la chasse. Je finis toutefois par laisser tomber le sujet, parlant plutôt du fait que oui, je pourrais lui indiquer d’autres chasseurs mais j’avais franchement aucune idée de la situation familiale dans laquelle il tomberait à chaque fois. Faut dire que les seuls chasseurs que je rencontrais, habituellement, étaient des chasseurs morts. Je lui demande du coup pourquoi il veut avoir des noms et j’écoute attentivement sa réponse. Le paternel est mort. Dommage. Il sera pas le premier gars à perdre son père, pas le premier non plus à le perdre à cause d’une créature. Franchement, c’est plus la suite qui m’intéresse. Ses raisons sont logiques et plutôt intéressantes.

« Pragmatique, n’est-ce pas ? C’est plutôt intelligent comme façon de penser, je le reconnais. »


Je hoche la tête pour moi-même, reprenant la marche pour me rendre compte qu’il s’était arrêté. Je croise son regard et finalement vient la question qui attendait depuis un certain temps. Pourquoi je t’aiderais ? Intéressant, n’est-ce pas, comme question. Sauf que rappelles toi mon gars, c’est toi qui veut pas savoir la vérité donc bon. Je hausse une épaule en reprenant une gorgée, faisant durer l’attente. Non pas que je réfléchisse particulièrement à ce que je vais dire mais disons que j’ai plusieurs bouteilles de rhum à descendre et je ne peux pas être en retard sur le planning.

« Je croyais que tu voulais pas de réponse concernant ma nature ? Non, parce que ce que j’y gagne y est directement lié. Mais disons que si tu fais bien ton boulot, personnellement, j’en aurais beaucoup moins également. Et saches une chose. Je déteste la paperasse. Non, qu’est-ce que je dis ? Je hais la paperasse et tout ses putains de triples exemplaires. Donc ouais, je préférerais que tu survives et que tu gagnes en astuce avec d’autres de tes copains chasseurs. »


Je me rapproche de lui, cognant de nouveau son bras avec un sourire amusé et un peu secret. Bah quoi ? C’est toi mon gars qui ne voulait rien connaître de ma nature, faut assumer maintenant. Je finis par tendre la main libre afin de lui parler et de lui demander son téléphone :

« Les quatre noms que je vais te donner sont déjà morts, pas besoin de les chercher. Mais ils vivaient dans des familles de chasseurs donc t’as une chance de tomber sur des gars intéressants. Files ton téléphone, ça sera plus simple que de t’épeler les noms, ils sont pas tous Américains et ça se ressent. »


Est-ce que je risquais de bouleverser quoi que ce soit à donner ses noms ? Peut-être, peut-être pas, mais c’est pas comme si quelqu’un venait débarquer dans notre conversation pour m’arrêter. Et puis, après plusieurs millénaires de vie, fallait bien mettre un peu de piment dans sa vie donc j’allais prendre le risque. Et lui botter le derrière si jamais je venais à le regretter. Quoi ? J’assumais mes fautes mais à partir de maintenant, ça deviendrait des fautes partagées voilà tout !

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MessageSujet: Re: Is that all you have ? Is that all you have ? EmptyVen 21 Aoû 2020 - 15:14

Is that all you have ?
Red & Julian

Sérieusement, Julian a l’impression d’entendre une prophétie à son sujet. D’un autre côté, recommander de faire les bons choix en vieillissant, c’est un peu comme arnaquer le client, étant donné qu’il s’agit d’un conseil universel. Ouais, Red n’est clairement pas une prophétesse, ou alors elle se fout bien de lui ! « J’imagine que ce sera au moment de ma mort que je me rendrais compte si j’ai suivi ton conseil ou non. Et encore… » Le chasseur n’est pas certain de croire au Jugement Dernier. En tous cas, il n’a pas spécialement envie d’y penser et de se demander s’il sera considéré comme une bonne personne pour toutes les vies sauvées, ou comme une mauvaise pour ces autres vies qu’il a arrachées. À partir de quand le fait de tuer peut être considéré comme une bonne action ? Il y a ceux qui le font pour se nourrir, d’autres pour protéger, d’autres encore parce qu’ils n’ont pas le choix et il y a aussi ceux qui le font pour leur plaisir personnel. Mais au final, d’une ou manière ou d’une autre tout ce beau monde finit par se retrouver dans la catégorie des assassins. Julian n’est pas sûr d’aller au paradis, si cette notion existe vraiment, mais il fera en tous cas en sorte de sauver l’âme de sa petite sœur.

En attendant la fin, il va essayer de survivre le plus longtemps possible et pour cela, rien de mieux que d’être accompagné par d’autres chasseurs ! Logique, non ? L’union fait la force. Il semblerait que Red ait quelques noms à lui fournir. Peut-être que ce sera une perte de temps, mais peut-être que ce sera aussi ce qui signera un grand tournant dans la vie du jeune Fell. Il se doit donc de tenter sa chance, même s’il se méfie des intentions de Red. Pourquoi l’aiderait-elle de cette façon alors qu’elle appartient à la catégorie des surnaturels ? Visiblement, cela est en lien avec sa nature. Moins de boulot pour elle s’il fait bien le sien ? Le chasseur fronce les sourcils et commence à avoir de nouvelles idées à son sujet qu’il garde pour lui. « Très bien, je me contenterais de cette réponse. » Pour l’instant en tous cas. Julian se résigne donc à l’interroger davantage et lui tends son téléphone quand elle le lui réclame pour lui noter les quelques informations qu’elle possède.

Une fois l’appareil de nouveau entre les mains, Julian lit les noms inscrits. L’un d’eux lui dit quelque chose sans qu’il ne parvienne à se souvenir d’où. Foutue mémoire ! Si le jeune Fell avait su plus tôt que son père était un chasseur, il aurait fait attention à bien plus de détails. « Merci. » Ça commence à faire beaucoup de fois qu’il la remercie, mais même si elle dit y gagner quelque chose en retour, Julian lui est réellement reconnaissant. Il cherche d’autres chasseurs depuis trop longtemps et grâce à elle, il se sent enfin proche de les retrouver. Le jeune Fell devrait tout de même s’inquiéter que les seuls noms qu’elle soit capable de lui citer soient ceux de personnes décédées, mais il commence à croire que cela a également un lien avec sa nature, sans qu’elle ne soit pour autant responsable de ces morts-là, puisqu’elle semble vouloir l’aider. « Tu sais, si tu n’étais pas aussi… toi, j’aurais pu parier que tu es une sorte d’ange. » Mais il a du mal à croire qu’un ange puisse avoir un caractère si fort et prononcer autant de grossièretés, ce qui ne dérange absolument pas le chasseur, mais cela ne colle clairement pas à l’image de l’ange qu’il se fait. Pour le reste, cela aurait pu coller, même si Julian ne pense pas que quelqu’un lui aurait envoyé un ange gardien pour le guider. « Mais le rhum est la première chose qui t’a trahi. » dit-il en plaisantant, quoi qu’il est à peu près convaincu que les anges ne boivent pas d’alcool, ou peut-être simplement du vin… Allez savoir.

« Ça a un effet sur toi ? » demande-t-il en dirigeant son regard vers la bouteille qu’elle tient précieusement entre les mains. Julian ne cherche pas à gagner des informations sur ce qu’elle est, en réalité, il doute que l’alcool fasse tellement effet à la plupart des surnaturels. « Ou tu aimes juste le goût ? » La notion du goût en revanche, ce ne sont pas tous les surnaturels qui l’ont, en tous cas en ce qui concerne les produits typiquement humains. Alors oui, peut-être qu’au fond il cherche à gagner quelques informations, mais ce ne sont pas celles-ci qui risquent de lui indiquer ce qu’elle est. « Non parce que j’ai entendu parler d’un bar spécialisé dans le rhum à quelques pas d’ici, mais tu le connais sûrement déjà. » Il n’insinue pas que c’est une alcoolique, mais quand même, il voit rarement des femmes se balader dans la rue avec une bouteille à la main.


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