You have a strange scent ☽ ft. Alistair Barthelemy

You have a strange scent
feat. Alistair Barthelemy ☽☽☽C’était la dernière journée de la semaine, après les cours, il n’avait pas les activités extra-scolaire, l’exception du jour. Je profitais de ce temps de répit pour me rendre au cimetière pour rendre visite à mon défunt père ainsi que ma mère. Je m’arrêtais chez le fleuriste pour prendre quelques fleurs pour embellir leurs tombes respective. Je restais debout, silencieuse, aucune larme ne sortaient. C’était frustrant à vrai dire. Je m'éloigne pour me rendre au Mystic Grill. L’hôtesse me montrait une place de libre, je la remerciais. Je prenais place commandant un café ainsi qu’un verre d’eau.

Une fois la commande passée, je sortais mon carnet à croquis qui avait très peu de dessin. Je dessinais sur une nouvelle page. Quel serait mon dessin cette fois ? Un cimetière et pourquoi pas ? Illuminé par la pleine lune et au loin je dessinais un loup hurlant à la lune. Le serveur revenait avec ma commande, il jetait un coup d’oeil à mon dessin avant d’esquisser un bref sourire. Je le remercie tandis qu’il retournait à son travail.

Je redressais mon visage voyant d’autres jeunes qui traînait au Mystic Grill. Ils n’allaient pas à mon école, non, ils allaient au lycée. Certains bavardaient forts, d’autres jouaient à table de billard, tandis que moi j’étais seule de mon côté. Autrefois j’allais à ce lycée, mais depuis ma nouvelle condition, j’ai été transféré à l’école Salvatore. Je n’avais pas eu vraiment d’ami là-bas, juste des connaissances. Tout ce qui m’obsédait était Carla, la petite amie de mon père. C’est sa mort qui à déclencher la malédiction lupine. La bête dormait paisiblement jusqu’à la prochaine pleine lune.

Par contre… Les voix, elles ne se reposent jamais. Elles chuchotent des choses, c’est encore pire depuis ma première transformation. Je secouais doucement venant à prendre une gorgée de mon café baissant mon regard vers mon dessin. En y repensant, je n’avais pas une très belle réputation à l’école à cause du métier de mon père. Rien ne m’a aidé à vrai dire. Qu’est-ce qui est arrivé à la clinique ? Très simple, elle a dû fermé et le local fût vendue. Qu’est-ce qui allait ouvrir à la place ? Je l’ignorais… Tout ce que je sais, c’est qu’à mon dix-huitième anniversaire, mon père aurait modelé mon visage afin qu’il soit parfait. Quel genre de père ferait ça à sa propre fille ? Bien sûr, je m’y suis opposée.

Je secouais légèrement la tête, il fallait que je songe à autre chose. Il était mort à présent, par ma faute. J’étais seule, plus de famille. Une vraie solitaire. Je pouvais compté sur la psychologue, mais c’était tout. Elle seule savait tout mon histoire, au grand complet. Jamais elle n’a porté un jugement sur ma personne ou envers mes actes. Elle était très professionnel. Ça aidait, car elle-même n’était pas humaine. D’ailleurs… Il y a différentes odeurs au Mystic Grill. Des vampires, des loups-garou, beaucoup d’humains, un peu de sorcière et… Je ne pourrais pas décrire, mais cette personne à une odeur particulière. Je fronçais les sourcils, je ne connaissais pas cette odeur.Je ne m’en faisais pas pour autant, je continuais de dessiner dans mon coin tranquille buvant mon café à petite gorgée.:copyright:️ 2981 12289 0

YOU HAVE A STRANGE SCENT (Aria & Alistair)

Cigarette en bouche, il souffle une masse de fumée. Ouais, pas terrible. Trop doux. Adossé au mur du Mystic Grill, Alistair observe l’horizon. Il fume ce qu’aujourd’hui les gens appel : cigarette. Rien à voir avec le cigare qu’il fumait à son époque. Avec le cigare c’était plus fort. Cette fumée là est trop douce à son gout. Mais ca l’occupe alors il continue observant le ciel il réfléchit. Il réfléchit à comment il va s’y prendre pour reformer sa secte, faire en sortie de reformer son culte. Que les gens se rappels de lui. Il avait déjà manipulé son entourage, dont ce marchand de sable. Alistair se faisait une place doucement mais surement dans ce nouveau monde. Dans cette époque qui lui est inconnu mais qui le fascine. Il s’adapte vite, très vite même. Il s’accoutume à toutes les nouveautés, se fond dans la masse. Il étudie ce monde pour mieux le contrôler. Son regard se pose sur les gens qui entre dans le Mystic Grill, pensif il observe chacun d’eux. Il s’attarde particulièrement sur leur peau. Salive pratiquement en contemplant leurs chaires apparentes. Tout cela lui fait penser qu’il a faim. Mais avant de manger, il irait bien boire un coup. Il se décide donc à jeter sa cigarette par terre, l’écrase avec son pied puis main dans les poches il entre dans le mystic grill.

Ce n’est pas la première fois qu’il vient ici. Au contraire il fréquente beaucoup ce genre d’endroit. Il tente de se faire une place dans la civilisation et le Mystic Grill est vraisemblablement le plus fréquenté de la ville. Il commence à devenir un habitué des lieux, à connaitre du monde. Il a commencé à manipuler ceux qui l’entoure. Les serveurs du bar l’apprécient de toute évidence. Alistair est doué pour passer pour ce qu’il n’est pas : un mec sympa. Car c’est plus simple pour approcher les gens. Bien évidemment, il baisse vite le masque avec ceux qu’il se décide à dévorer la nuit tombée. Enfin bref, le voilà qui entre, il balaye les lieux du regard puis se dirige vers le bar pour commander une boisson. Il offre un sourire charmeur à la serveuse qui lui tend une pinte. Il la saisit puis tourne la tête vers la salle.

Son regard se pose sur une petite brune. Il croit l’avoir vu quelque part. Surement est-elle à l’école Salvatore. Il traîne souvent dans les alentours pour étudier toute ces créatures. Cette école qu’il a pris pour cible pour hanter les cauchemars des élèves grâce à Morphée. Il se questionne d’ailleurs : est-ce que si il se présente à elle elle le reconnaitra ? Ou pas du tout. Il est prêt à essayer. Voir si Morphée a bien fait son travail. Il se dirige donc d’un pas nonchalant vers la jeune fille. Puis il s’assoit à sa table, en face d’elle. Sans même demander la permission. Il pose sa boisson sur la table et prend une position décontractée au fond de son siège, confiant. Il sait qu’elle doit surement sentir sa présence, son regard glisse sur ce qu’elle est en train de dessiner. Il se rapproche un peu plus de la table pour observer son coup de crayon de plus prêt.

« Hey fillette. Qu’est-ce que tu dessines ? »

Il repose son regard sur la demoiselle puis attend qu’elle relève son regard sur lui. Il attend d’étudier sa réaction. Il la fixe longuement, tant pis s’il la rend mal à l’aise.

Codage par Libella sur Graphiorum

You have a strange scent
feat. Alistair Barthelemy ☽☽☽L’odeur s’approchait graduellement vers moi, je décidais de l’ignorer en premier lieu. Sans vraiment porter attention, un jeune homme vint prendre place en face de moi. Il ne m’avait pas demandé la permission. Il se prenait pour qui celui-là ? Je décidais de faire semblait qu’il n’était pas là, il allait peut-être partir ? Je tentait le coup, sait-on jamais. Il s’était confortable en plus de ça. Je crois qu’il n’était pas décidé à me laisser tranquille. Merde. Je le sentais même qu’il s’approchait d’un peu plus de la table pour observer mon dessin, probablement.

Il m'interpelle par un surnom que je qualifierais comme “insultant”. Fillette, qu’il me surnommait. Il me demandait ce que je dessinais. Qu’est-ce que je devais faire ? Continuer à l’ignorer ? Faire une crise ? Non, il fallait que je reste civilisée tout de même… Même si l’envie me prenait à le faire… Je soupirais intérieurement avant de me lancer.

“La fillette a un nom, tu sauras.”

Répliquais-je d’un ton sec avant de redresser mon visage vers lui. C’était bel et bien un homme, mais son odeur… Était bien différente des autres. Qui était-il ? Mon regard se figeait dans le siens comme si j’essayais de voir quelque chose en lui, mais rien de concluant. Mon visage était inexpressif. Mon visage avait deux masques : la première était mon inexpression et la deuxième était mon petit sourire qui pouvait être quelque peu insultant pour certain. Occasionnellement, il pouvait représenté la peur ou l’effroie, tout dépend. On dirait que nous faisions un concours de regard. Je ne lâcherais pas l’affaire.

“Tu me dis quelque chose…” soufflais-je doucement ne cessant pas de le regarder droit dans les yeux. “Pour répondre à ta question, je dessine un cimetière illuminée par la pleine lune et au loin on voit un loup hurlant à cette lune.” ajoutais-je en penchant légèrement la tête sur le côté. “Tu es un fanatique de dessin ou c’était par simple curiosité ?”

Il fallait que je me calme, même que je commençais à avoir la chair de poule. Qui était ce jeune homme ? J’étais persuadée de l’avoir vu quelque part, mais où ? Je pouvais sentir le regard des autres élèves qui appartenaient au lycée de Mystic Falls. Tant qu’ils ne venait pas ici, tout ira bien pour tout le monde.

“Aller, dis-moi ce que tu veux. Tu n'es pas venu jusqu'ici pour parler de dessin, n'est-ce pas ?”

Je plissais les yeux afin de mieux lire en lui, mais c’était inutile, ça ne fonctionnait pas. Je vins à m’adosser sur le dossier de la banquette, pour “m’éloigner” un peu de lui. Je tenais toujours mon crayon, mais ma main s’était refermé dessus et mon poing se serrait. Je sentais que mon crayon voulait céder… Mon autre main libre vient prendre ma tasse de café qui s’était refroidie, étrangement je n’avais plus soif.

“Ça fait quoi d’être différent des autres ?”

Mais vas-tu arrêté Aria ? Tu ignores ce que ce mec te veux et tu continues à lui parler ainsi ? Il pourrait être un tueur en série ou quelque chose du genre, hurlait ma conscience, que j’écoutais à moitié. J’étais sincère, je voulais savoir qui il était, pas juste son nom, mais aussi son espèce. Il était loin d’être un vampire ou un loup comme moi, impossible, il était autre chose, mais quoi ? Seul lui connaissait la réponse à cette question. :copyright:️ 2981 12289 0

HRP:

YOU HAVE A STRANGE SCENT (Aria & Alistair)

Alistair n'a aucune gêne, que de l'audace. Il s'assoie face à la jeune fille qui dessine. Elle sent sa présence, il le sait. Quand elle rétorque à propos du surnom qu'il venait de lui donner il ne peut empêcher un sourire insolent de s'étirer sur ses lèvres « Fillette ca me plait bien » rétorque t-il à son tour. Il se fiche bien que ca ne lui plaise pas tant que lui aime le dire. Il étudie le visage de la jeune femme : inexpressive. Mmh, intéressant. Que se cache t-il derrière cette façade de marbre ne peut-il s'empêcher de se questionner. Il rêvasse un instant à la manière dont il pourrait briser cette barrière. Oh il a bien un tas d'idée, des idées que Satan lui même n'approuverait pas. Il parait que la souffrance brise les remparts, il a déjà testé et il peut en attester. Mais bref, son esprit tordu s'égare. Soudain des mots agréable parviennent à son oreille. Il lui dit quelque chose. Voilà qui est déjà un bon début. Il lui offre alors un sourire en coin, énigmatique.

« Ah oui ? On c'est peut-être déjà vu quelque part, qui sait... »

Dans tes cauchemars. Mais ca Alistair se garde bien de le dire. Il préfère rester énigmatique c'est bien plus drôle comme ça. La laissé chercher, creuser dans ses petites méninges jusqu'à la réponse. C'est mieux qu'elle fasse le rapprochement toute seule, ce ne serait pas drôle si il lui mâchait tout le travail. Il ne peut que lui donner que quelques indices tout en restant évasif et mystérieux. Si la jeune fille est intelligente elle remarquera rapidement qu'il en sait plus qu'il ne veut bien le montrer. Le brun cherche avant tout à titiller sa curiosité. Il est curieux de voir comment elle réagira si elle découvre qui il est. Après tout elle est la première élève qu'il rencontre depuis la mission qu'il a donné à Morphée. Donc sa première expérimentation. Même si il se doute que chaque élève réagirait différemment et à leur manière. Les étudier est divertissant. Il y a tellement de créatures, il s'amuse souvent à traîner autour de l'école pour les observer. Il a envie de répandre la peur dans cette école comme il avait pu le faire à une époque. Il reporte donc son regard sur le dessin qu'elle est en train de faire. Un loup ? Il ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel intérieurement. Quel banalité désolante.

« Un loup qui hurle à la pleine lune, hein ? C'est pas un peu vu et revu ce genre de chose ? Tu devrais peut-être diversifier tes créatures. Oh j'ai une idée, et si tu lui rajoutais de grandes cornes de cerf derrière les oreilles ? »

Il l'aiguille indirectement. C'est vrai que sous sa forme complète de Wendigo il n'est pas exactement comme ca. Il a une apparence beaucoup plus... monstrueuse. « Tu devrais aussi lui rajouter des yeux jaunes si tu veux mon avis » poursuit-il en indiquant le dessin avant de reporter son regard sur elle. Doucement Alistair sème ses graines jusqu'au cerveau de la jeune étudiante. Quand elle le questionne sur le dessins il répond naturellement « Un peu des deux » . Après tout l'art l'avait toujours plus ou moins intéressé à l'époque. Il avait encore un peu de mal à comprendre l'art contemporain mais bref. Puis oui, il était curieux mais pas de la façon dont elle s'imaginait.

Visiblement la brune a des soupçons sur lui. Elle comprend vite qu'il n'est pas là pour lui parler dessin. Il élargie un long sourire puis s'adosse dans son siège un bras sur l’accoudoir sans la quitter du regard. « T'es plus maline que t'en as l'air » pas qu'il la trouvait bête. Mais au premier coup d'oeil elle lui avait semblé être une fillette qui rêvasse tout en dessinant un brin naïve. Visiblement il c'était trompé et il en est bien heureux. C'était plus intéressant comme ça. « Peut-être que je voulais juste te tenir compagnie ? » c'est totalement faux et elle doit le savoir aussi. Mais il brouille les pistes. Il la laisse se questionner. Il pique sa curiosité pour mieux en jouer. Il rit franchement à sa question sur la différence. Elle a de l'audace la petite.

« C'est grisant. Bien que contrariant quand peu de personnes ne se souviennent de toi »

Pour une fois il répond sans filtre. En tout franchise. Alistair n'a toujours pas digéré que les gens ont oublié l'existence du Wendigo. Cette légende qui faisait trembler les villes et leur donnait des sueurs froide. Mais il compte bien remédier à ca très bientôt. Reformer sa secte de jadis.

« Et toi, ca fait quoi d'être comme les autres ? Tu t'y sens à ta place ? »

Ouais il parle de l'école Salvatore et de toute ces créatures. Des meutes de loups et toute ces conneries. Il lui montre par la même occasion que lui sait qui ce qu'elle est donc il a un tour d'avance sur elle.

Codage par Libella sur Graphiorum

You have a strange scent
feat. Alistair Barthelemy ☽☽☽Le jeune homme à la senteur étrange aimait bien me surnommé fillette, bon, si ça pouvait lui faire plaisir, je n’en rajouterais pas une couche. Il était libre de ces choix ainsi de que ces actions. Cela semblait lui plaire qu’il me disait quelque chose, même qu’il ajoutait que l’on s’était déjà vu quelque part, oui, mais où ? Il était tout aussi mystérieux que moi, ça me dérangeait. Il était impossible de le déchiffrer, comme s'il était crypté et que lui seul en savait la signification. Son regard se portait à mon dessin, quoi ? Il avait quoi mon dessins ? Il trouvait ça redondant de dessiner un loup hurlant à la lune. Il voulait que je me diversifie en créature. Ah bon ? Et qu’est-ce qu’il suggérait ?

La réponse était simple, il me proposait d'ajouter des cornes de cerf en arrière des oreilles. Je fronçais les sourcils. Ça me disait vaguement quelque chose étrangement. Il ajoutait de mettre les yeux jaunes en indiquant mon dessin. Je lui demandais s'il était un fanatique de dessin ou qu’il était juste curieux. Un peu des deux, qu’il m’a répondu. Eh bien… Je prenais mon carnet à dessin et dessinait ces idées. Oui, ça me disait clairement quelque chose bizarrement.

Par contre, je savais qu’il ne venait pas me voir pour papoter de dessin. Non, il y avait autre chose. Il trouvait que j’étais plus maline que j’en avais l’air. Étonnant, non ? J’avais le don de surprendre les gens. Il ajoutait que c’était juste pour me tenir compagnie. Foutaise. Là je ne le croyais pas, il racontait des bobards. Il riait lorsque je lui demandais ce que ça faisait d’être différent des autres. J’allais peut-être trop loin, mais il ne me faisait pas peur pour autant. Je voulais savoir ce qu’il voulait exactement.

Il trouvait ça contrariant que personne ne se souvienne de lui. Ah bon ? Dois-je compatir avec lui en lui flattant le dos en disant que ce n’était pas vrai ? Non, je n’étais pas tendre, la vie est dure et il fallait qu’il accepte. Peu importe de sa venue. Il me retournait la question, mais disant d’être comme les autres. Il me demandait si je me sentais à ma place. Je prenais une longuement inspiration gardant mon calme.

“Je suis lui loin d’être comme les autres.” crachais-je presque. “Pas comme ces idiots du lycée Mystic Falls. Oh ça non, je suis bien différente et ils se donnent à coeur joie de te traiter différemment.” je pris une pause avant de reprendre. “Si je me sens à ma place ? C’est encore tôt pour le dire… Tout ces passés tellement vite que j’ai du mal à enregistrer les informations. Mais qui se sent réellement à sa place dans ce monde ?”

Les gens de mon ancienne école je les évite comme la peste, car ils étaient méchants. Je penchais légèrement la tête sur le côté esquissant un sourire fixant le vide.

“Parfois… J’ai des voix qui me susurre à faire des choses… Elles me tentent, mais je résiste pour la plupart du temps.” soufflais-je doucement. “Une fois j’ai cédé et je dois t’avouer que… C’était libérateur.”

Je ricanais légèrement ne pouvant plus me contenir avant de prendre ma tasse de café, je buvais une gorgée et je grimaçait. Breuk, du café froid. Je déposais la tasse avant de terminer mon dessin et je lui montrais mes ajouts.

“Ça te va comme ça ?” demandais-je sans trop réellement lui demander son avis. “Ouais, j’ai cette sensation de déjà vu, c’est bizarre non ?”

Je reprends mon cahier en feuilletant pour trouver le dessin. La page complète était dédiée à ce dessin. Un Wendigo. Je lui montrais. Une créature légendaire, mais j’avais la nette impression que… C’était lui…

“Comment est-ce possible ? C’est la première fois que je te vois en vrai…” :copyright:️ 2981 12289 0

Le dessin en quesiton:

YOU HAVE A STRANGE SCENT (Aria & Alistair)

Bien évidemment que tu es loin d'être comme les autres ma petite Aria. Tu es une louve. Mais lui est un Wendigo. Une créature légendaire. Tu peux compter des dizaines de meutes de loups. Mais qu'un seul et unique Wendigo. C'était là toute la différence. Le fait d'être unique. Bien sur, être un loup c'est être diffèrent des humains. Parce qu'il n'y a pas plus banal qu'un humain. D'ailleurs tu ne sembles pas vraiment les apprécier, les humains. Car de ce qu'il a pu apprendre ces élèves du Lycée de Mystic Falls en sont tous. Il peut sentir ton amertume, le sentiment de colère que tu éprouves pour eux à des kilomètres.

« Mais c'est que la fillette a du mordant en plus » dit-il dans un petit sourire moqueur. Puis il poursuit « Tu as raison. Tous ces humains sont crédule et stupide. Mais tu ne l'ai pas toi, n'est-ce pas ? »

Ouais. Alistair, sort la carte de la manipulation. Il a remarqué quelque chose d’intéressant chez cette fille. Une noirceur potentiellement exploitable. Elle pourrait faire plus qu'un simple dessert. Elle pourrait éventuellement faire une âme corrompu à endoctriner. Pour ça il fallait qu'il tâte le terrain. Voir ce qu'elle a dans le ventre. De quoi elle est capable. Alors quand elle dit que le lycée de Mystic Falls la traite d'une mauvaise façon, il en profite pour la questionner. « Et tu te laisses faire ? » Il espère pas. Sinon ce serait décevant. Voilà maintenant qu'elle se lance dans un débat philosophique sur la place dans le monde. Elle a de bonne réflexion. Elle en a dans le ciboulot ça lui plait bien. Derrière son visage juvénile elle n'est pas si gamine que ça finalement. « Les ambitieux. Ceux qui se donne la peine de se faire une place dans ce monde » Comme lui. Parce que oui lui est un ambitieux. Il étudie cette société pour mieux y faire sa place. Et une place de choix. Il compte bien reformer sa secte de jadis. Il veut une place central, en haut de la montagne et non pas dans la fosse avec les gens invisible.

Puis elle lui parle de ses voix. Alors là ça devient intéressant. Vraiment très intéressant. Il l'aime de plus en plus cette petite. « Tu m’intéresses fillette. Raconte moi. Qu'est-ce qu'elles te disent ces voix ? » dit-il en accoudant ses avant bras sur la table, se penchant vers elle intéressée par le sujet. Il a vraiment envie de savoir. Il y a quelque chose à exploiter chez elle. Mais avant il doit chercher à la cerner. A la comprendre pour mieux la manipuler « Qu'est-ce qui t'empêche d'y céder ? Si c'est libérateur, alors lâche prise écoute les et embrasse ta vrai nature. Ca ne sert a rien de refouler ce qu'on est au fond de nous. Ca ne fait que repousser l'inévitable. Je pourrai t'aider tu sais » Evidemment qu'il pourrait l'aider et il s'en donnerait à cœur joie. Libérer son côté obscure. Bien sûr non sans but précis, il doit reconstruire sa secte, et toute les âmes noires sont bonne à prendre. Car oui, une âme pure ne serait bonne qu'à se faire manger. Elle ne supporterait pas toute les choses monstrueuses qu'il a fait, fait et fera encore.

Elle lui montre alors son dessin, Alistair étire un petit sourire. Ca lui ressemble bien plus cette fois. C'est nettement mieux. En plus elle dessine bien il faut le reconnaître. « Parfait, c'est ressemblant. Joli coup de crayon. C'est quand même beaucoup mieux comme ça n'est-ce pas ? » Elle se remet à trifouiller dans son carnet. Puis elle s'arrête sur une page où il y a pratiquement presque que des dessins de lui. L'évidence commence doucement à se créer dans l'esprit de la jeune fille. Oui c'est bien lui, ca elle semble l'avoir compris. Un sourire malicieux glisse sur ses lèves. « Oh. J'ai une fan à ce que je vois. » dit-il avant de relever les yeux des croquis pour les poser sur elle. Elle se pose enfin les bonnes questions.

Oui c'est la première fois qu'ils se voient en vrai. Pour la simple et bonne raison qu'avant il hantait ses cauchemars et ceux des élèves de l'école Salvatore grâce à Morphée. Le marchand de sable qu'il manipule afin qu'il distribue à ses camarades de l'école des cauchemars sur le Wendigo. Comment c'est possible se demande t-elle ? Oh voyons, il ne va tout de même pas te livrer la réponse sur un plateau. Il va falloir faire marcher tes méninges. « Jamais en vrai non. Mais réfléchis dans ta petite tête de souris. Je suis sur que tu peux trouver. » un nouveau petit sourire en coin illustre son visage. Symbole que lui connait déjà la réponse. « Dis-moi, tu dors bien en ce moment ? » demande t-il toujours avec ce petit ton de malice. Plongeant son regard dans le sien et inclinant légèrement la tête sur le côté pour ponctuer sa question. Il venait de lui donner un gros indice par sa question. Il n'avait plus qu'à attendre que son cerveau fasse les connexions dans sa tête.

Codage par Libella sur Graphiorum