Cast/Alistair * Somebody Save Me

Somebody Save me
Nobody Save you

Les bois, c'est le lieu de chasse de prédilection d'Alistair. Oh non il n'y chasse pas les animaux mais bel et bien les humains. Cela peut paraître saugrenu, la forêt pour dénicher des humains mais croyez le ou non elle regorge d'adolescents bourré d'hormones et désireux d'aventure, de sensation grisante. Autant dire que ces jeunes imbéciles ne peuvent pas être mieux servie niveau sensation forte quand il rencontre le prédateur en Alistair. Le Wendigo a besoin de chaire fraiche pour se nourrir. C'est comme les vampires, chaque sang est différents. Et bien chez Alistair, chaque peau l'ai également, la texture, l'odeur, le gout. Tout diffère d'une peau à l'autre. Et la jeune chaire est sans aucun doute la meilleure. Outre la chasse, la forêt est un endroit qu'Alistair affectionne particulièrement. Tout simplement car c'est pour lui l'environnement le plus familier et qui se rapproche le plus de son île de jadis. Ainsi, il s'y sent presque à la maison, dans cette forêt. Surtout en pleine nuit, l'ambiance lugubre et sombre qui en ressort est quelque chose que le wendigo savoure grandement.

D'ailleurs ce soir était également une nuit de chasse. Cela faisait à peine quelques jours que le wendigo était sortie du Malivor. Encore tout chamboulé de cette nouvelle époque. Il tente au mieux de se faire à la civilisation. Il y avait de quoi être dépaysé parmi tout ces technologies. Lui qui avait vécu des années sur son île. Tout le monde ici l'avait oublié et ca le contrariait beaucoup même. Vraiment beaucoup. Il fallait qu'il se venge de cet oublie, qu'il rappel à la population ce qui est le wendigo. Terrifiant et dangereux. Un prédateur. Un monstre. Et le monstre avait faim, il avait besoin de se nourrir en cette soirée.

Le voilà qui arpente la forêt à la recherche de nourriture. Jusqu'à entendre un bruit de son ouïe affiné qui sonne l'heure du diner. Il redresse la tête. Encore un humain stupide visiblement qui juge bon de se promener en forêt. La race humaine est tellement bête. Et il sait de quoi il parle, lui même en a été un. Un stupide humain. Mais maintenant il était plus que ça. Une divinité pour certains bien que sa secte d’antan n'est plus, il compte bien la reformer, une nouvelle. Plus grande, plus belle, plus forte. Le voilà qui avance parmi les arbres, d'un pas de loup. Il est silencieux dans ses mouvements tel le prédateurs qu'il est. Il fini par apercevoir un sac de viande -l'humain- et un loup. Ce dernier sentant la présence d'Alistair se met à grogner, mais ca n’effraie pas le moins du monde le wendigo qui sort de l'ombre.

Le jeune garçon affirme que sa bête est inoffensive, cela étire un sourire en coin à Alistair et lui arrache même un léger rire. Oh si tu savais mon garçon, ce n'est pas ton loup la bête ici. « Oh je ne m'inquiète pas pour lui » dit Alistair d'un sourire dangereusement énigmatique, avant de poser ses yeux glacé sur le loup. Ce dernier grogne toujours, alors il fait luir ses yeux bleu qui deviennent jaune. Les yeux jaune du Wendigo. Pour intimider la créature avant de relever la tête vers l'humain reprenant sa couleur de yeux normal. « Par contre toi... » toi tu devrais être inquiet, oui. Parce qu'il n'est pas là pour ton loup mais pour toi. « A ta place je m’inquiéterai plutôt pour toi. Et je me demanderai qui est le plus inoffensif ici » un petit sourire ponctue les lèvres d'Alistair face à sa nourriture alors qu'il s'avance lentement vers lui.

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Somebody Save Me

Tout se passe rapidement, même pour moi, cependant, entre mes mots, les grognements de Arthemis,  le fait qu’il repasse devant moi, j’arrive à capter son sourire. Un sourire qui me confirme qu’il y a un truc pas net, un sourire qui me glace presque le sang. Mon cœur bat plus fort, plus vite, j’inspire profondément. J’aurais jamais dut, odora de loup, la peur me submerge un peu plus. La mort, c’est la sensation que son odeur me dégage. Le comportement d’Arthemis devient plus clair, ce truc est pas humain, même si j’entends un cœur qui bat dans sa poitrine !

Alors que son regard quitte le mien pour s’intéresser à Arthemis, je reste paralysé quelques secondes à cause de ses paroles. Tant bien que mal, je fini par retrouver un peu d’esprit et rapidement je tente d’organiser ma fuite. On va pas se mentir, mon seul espoir est sa maladresse contre mon agilité et ma vitesse. Rapidement mon œil revient sur ma bête attiré par sa mise en mouvement. Arthemis s’avance, même lui me fait peur par l’agressivité qu’il dégage, mais cela n’a pas l’air d’impressionné se visiteur vus ses nouveaux propos.

Sa question tourne dans ma tête. Elle me rappelle que je suis pas le plus inoffensif de nous trois, bien que Arthemis doit mieux savoir se servir de sa mâchoire que moi de mes poings, mais bon restons positif ! Apres entre cette chose et moi… Qui vivra verra ? Alors qu’il s’avance vers moi, Arthemis se prépare à bondir. La meilleurs des défenses c’est l’attaque, j’ai dû lire ça quelque part, pourtant si je me mets à hauteur de la bête, j’opte pour la raison.

« _Es-tu si sûr de le savoir toi-même ? Suis-je vraiment stupide pour flâner dans la forêt à une heure si avancé ? »

Je me donne à fond pour que ma voix ne tremble pas, en continuant de l’observer du coin de l’œil, je m’accroupie et caresse la tête de mon compagnon, restant prêt à bondir dans l’arbre à nos coté s il s’approche de trop. Je crois bien que c’est la première fois que je me montre impertinent comme ça, et si ça me sauve la vie, je crois ben que j’irais cramer ma bible en rentrant !

« _Que cherches tu dans cette forêt ? Non question con pardon, je recommence. Que chasses-tu ? Non attend celle-ci n’est pas beaucoup mieux vus le sourire carnassier à mon égard. Que penses-tu de la déception ? »

Demandais-je en me redressant et commençant à marcher en grand cercle autour de lui. Je sais pas trop pourquoi je fais ça, mais le mouvement à moins le don de dissimuler mon corps tremblant. Bien sur Arthemis me suis dans ma démarche, ça me rassure de l’avoir à mes côtés et en même temps, je préfèrerais qu’il soit loin, en sécurité.

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Somebody Save me
Nobody Save you

C'est une sacré pioche que le wendigo avait fait là. Un humain et un loup. A croire que ce jeune garçon vivait ici. A cette heure-ci. Comme à chaque fois, il trouve toujours un ou une jeune inconscient dans les environs pour se sustenter. Il ne peut s'empêcher d'esquisser un léger sourire dans la commissure de ses lèvres à sa réplique. Il a du cran le petit. Est-il si stupide ? C'est vrai, Alistair ne peut pas le savoir, ca se trouve c'est lui se trompe. Mais son instinct de prédateur ne trompe pas. C'est une proie qu'il a en face de lui, pas un chasseur. « Tu as la tête d'une personne stupide » se contente t-il de répondre avec nonchalance. Il poursuit, en avançant d'un pas dans sa direction « La même tête que chaque personne que je croise ici, chaque soir, à l'heure du repas » il articule à chaque virgule, lui montrer, cette habitude. Et ces personnes, elles finissent bien souvent dans son estomac. Il ne lui a pas directement dit mais il venait de l'aiguiller en mentionnant l'heure du repas.

Finalement le garçon décide de faire preuve d'impertinence, ce qui amuse plus Alistair qu'autre chose. Voyez vous ça, le petit a de la répartie. Il gagne du temps, il pose des questions dont il sait surement déjà la réponse. Il le prend surement pour un vampire ou quelque chose comme ça. C'est pas comme si le wendigo était très répandu dans le coin, il est d'ailleurs le seul. Et tout le monde l'a oublié, ce qui le fruste et le met en colère. Du coin de l'oeil Alistair l'observe tourner en rond autour de lui. Il ne bouge pas, il est en total confiance contrairement à son interlocuteur « Tu poses beaucoup de questions, mais pas les bonnes » se contente t-il de répondre esquivant toute celle du brun.

Il continue de l'observer du coin de l'oeil. Il l'observe attentivement, chaque mouvement, chaque expression facial, chaque micro tremblement. Il peut sentir sa peur à des kilomètres malgré son semblant d'attitude désinvolte « Tu as peur » dit-il. Ce n'est pas une question, c'est une affirmation. Il étire un petit sourire en coin « Je le sens » poursuit-il. Il met fin à ce petit manège, s'approche de lui. Mais alors qu'il arrive à franchir la distance qui les sépare sa bête de malheur se met à grogner. Il s'arrête et glisse ses yeux froid sur le loup. Puis lentement il relève son regard sur le jeune homme.« Tu devrais dire à ton louveteau de se calmer. Pour son propre bien. A moins que tu souhaites être responsable de ce qu'il risque de lui arriver ? » c'est clairement une menace. Il n'hésitera pas à arracher la tête de ce loup si il faut. L'ambiance est glaçante. La tension monte. Jusqu'à ce que... Alistair se mette à rire franchement sans se dépâtir de ce sourire née de son rire il s'exprime à nouveau « Ahhhh... si tu savais comme j'ai la dalle ! ». Mais il a aussi très envie de jouer. Il allait falloir qu'il occupe sa nuit. Et ce jeune homme semblait divertissant. Une idée lui vient alors en tête. « Tu sais quoi ? Je suis d'humeur clémant. Je te propose un petit jeu. Fuis, vite, aussi vite que tes petites jambes d'humains te le permettent. Si t'arrive à me semer t'auras la vie sauve » ouais, c'est un gros connard. Un prédateur qui joue avec ses victimes. Son sourire vile ne le quitte pas, attendant de voir si ce dernier va se montrer joueur, ou stupide. Ou les deux.

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Somebody Save Me

Je bluff, je bluff totalement en engagent cette conversation, l’adrénaline me permet de tenir debout et de réfléchir aussi. En tout cas, je me découvre une toute autre nature, me voilà à rire, nerveusement certes, mais je rie face à une bête qui m’effraie au lieu de me barrer. Ouai bon je suis peu être stupide de rester là alors qu’il s’approche, mais je sens qui si je cours, je suis foutu ! Alors je continue de parler, de gagner du temps, de tenter de comprendre et de trouver une échappatoire.
Mon cerveau tourne vite, et je pense être loin de me tromper en l’entendant parler de croiser la même chose tous les soirs à l’heure des repas. Entre ça et son odeur nauséeuse de chaire en pétrification, le message est clair. Il veut me bouffer. Et moi je reprends la conversation, toujours apeuré.

« _L’habille ne fait pas le moine. Le diable s’habille en prada. Les apparences sont trompeuses… Il y a pourtant bon nombre de citation sur le sujet non ? Quoi que, tu dois pas être un énorme fan de se genre de truc non ? Manger cinq fruit et légumes par jour, pas trop sucré, pas trop salée tout ça tout ça, j’imagine que ça te dépasse complètement ? Ça dois être lassant de toujours bouffer la même chose non ?»

Je dérive un peu, mais lui faire comprendre que j’ai saisis le destin qu’il me réserve, cela me sera peut être utile après. Le fameux il sait que je sais qu’il sait que je sais, permet au moins d’attirer l’attention des autres sur nos paroles. Bon, peut-être pas avec lui, puisque il met directement mes prochaine question dans la case des propos futile sans même leur accordé de l’importance.

« Question de point de vus. Elles ne sont pas si insignifiante crois moi.»

Le forcer à réfléchir et lui faire oublier sont envie de me bouffer, c’est peut être ça que je cherche au final. Mais je suis loin de le duper avec mon attitude faussement désinvoltes et mes questions qu’il esquive avec tact jusque ici. Alors une fois de plus je réunie tout le courage qu’il me reste pour le regarder droit dans les yeux sans flancher malgré notre distance qui s’amincie de plus en plus. En revanche si moi je ne bronche pas, il y a un canidé qui grogne et découvre de plus en plus les dents. Et si je tente à nouveau de me mettre entre les deux, Arthemis me fait bien comprendre qu’il veut garder la position de garde du corps.

« Peut-être, pourtant je suis toujours là. Quant à ma bête, j’ai essayé mais il est aussi têtu que moi. Puis soyons franc, ma conscience sera libérée quelques instants plus tard. C’est moi qui t’intéresse pas lui non ? »

Il me faut la réponse à cette question, m’assurer que c’est de l’humain qu’il veut et pas autre chose. Parce que y a que comme ça que j’ai une piste pour sauver ma peau ! Et je sens que l’horloge tourne quand il m’annonce sa faim. Mon cœur est pire qu’un métronome, plus rapide et plus fort pour mes pauvres tempes de loup. Je vais pas caché que mes muscles se tendent, que je suis plus que prêt à courir pour ma vie en cas de besoin, mais pour le moment je bouge pas, je me contente de l’observer, retrouvant un léger sourire quand il propose de jouer, mais surtout quand j’ai toute les réponses à mes question !

« Clément ? La clémence a rien à voir là-dedans ! Tu veux juste te taper une bonne chasse, rincer ta fierté et ton égo d’avoir été plus fort que ta victime. Je connais, pour moi aussi la chasse est bien plus intéressante que le repas en lui-même. Enfin bref, il y a tellement plus important dans tes propos. Un petit jeu de réflexion pour toi. Repense à ta phrase, à ses petits détails, quand tu auras ça bien en tête, souvient toi de mes questions inutiles. »

Je lui adresse un sourire avant de m’assoire au sol, il est hors de question que je lui offre une chasse, et j’ai bien l’impression que lui aussi dispose d’une vitesse augmenté, et peut être la force aussi. Après tout il est tout aussi immoral et damné que moi, peut-être même plus. Je lui laisse quelques minutes pour réfléchir, ou m’attaquer d’ailleurs, mais ne joue pas trop sur sa patience avant de le mettre un peu plus sur la voix, sans non plus totalement me dévoilé.

« En tout cas, je suis heureux de constater que je suis pas la seule créature humanoïde du coin. »

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Somebody Save me
Nobody Save you

Il peut sentir sa peur à des kilomètres. C'est comme un parfum enivrant qui se répand dans les bois. Pourtant le jeune homme s'obstine à jouer les plus malins. A lui sortir des expressions bidons. A quel moment croit-il que le wendigo, resté coincé des années sur son île, puis aspiré par le Malivor va t-il avoir les références ? Bien qu'il comprend ce qu'il veut dire par là : toujours se méfier des apparences. Alistair n'est pas stupide, il a juste confiance en lui. Il sait facilement analyser ses proies et ses ennemis. Et il ne voit aucun danger en face de lui. Juste un mec qui a peur et qui cache sa peur par des phrases bien faite. Une arrogance amusante, bien que cela ne suffise pas à le sauver. Il gagne surtout du temps, aux yeux d'Alistair. A quoi cela sert de le provoquer sur ce qu'il mange ? Ouais il mange des gens. Il en a rien à foutre des fruits et des légumes. Son discours il sert à rien. C'est sensé faire quoi ? L'énerver ? L'atteindre ? Mais Alistair il s'en balance. Oui ce qu'il dit ne sert strictement à rien mise à part gagner du temps, il est pas bête le Wendigo « Bla-bla-bla. Tu gagnes du temps » dit-il en l'observant alors qu'il marche lentement sur le côté sans le quitter du regard, tel un prédateur autour de sa proie. « Puis tu serais étonné de savoir, que chaque peau est diffèrente. Chaque chaire, à son propre gout, sa propre odeur, sa propre saveur, sa propre texture » donc non, il ne mange pas la même chose à chaque fois. Chaque jour est un nouveau festin. Certes parfois certains sont moins bon que d'autres. Mais c'est comme dans n'importe quelle nourriture « Je me demande comment sera la tienne » finit-il par dire dans un vile sourire.

Le cannibale s'approche de sa nourriture, mais le loup grogne. Alistair tente d'avertir l'humain, auquel il réplique que la bête est aussi têtu que lui. « Le toutou est surtout aussi stupide que le maître. » rétorque immédiatement Alistair avant de poursuivre avec désinvolture.« Mais t'as raison, je ne mange pas les animaux. Mais ça ne veut pas dire pour autant que je ne peux pas les tuer » il avance donc d'un pas de plus alors que le canidé redouble d'intensité dans ses grognements « Am, stram, gram, Pic et pic et colégram, qui se fera tuer en premier ? » dit-il dans un sourire démentiel. Manger l'humain et tuer le loup ? Ou tuer le loup et manger l'humain ? Telle est la question.

Le Wendigo lui propose finalement un petit jeu. Mais ce rabat-joie n'en saisit pas l'opportunité. Est-il seulement conscience qu'il va le tuer ? N'importe qui courrait pour sa survie, mais pas lui. Lui, il reste planté comme un stupide piquet. Alistair est déçu, c'est bien moins drôle comme ça. Bien qu'il a du cran le petit, il doit bien lui reconnaitre. Le Wendigo laisse échapper un rire quand le jeune homme avoue aussi déjà chassé. « Oh, tu as été le chasseur, toi ? » demande t-il moqueur. Il a plus la tête de la proie que du chasseur à son gout. Visiblement le brun en face de lui est bien décidé à ne pas bouger. Tentant de le faire "réfléchir", Alistair donne t-il réellement l'image d'un homme qui a envie de réfléchir à cet instant ? Non. Et ca commence doucement à l'agacer ce petit jeu. « Tu crois vraiment que je suis ici pour jouer aux devinettes ? Je vais te tuer. Te dépecer morceau par morceau, jusqu’il n'y ai plus que tes os à ronger » à ses mots ses yeux deviennent jaune fluo, histoire de lui montrer qu'il ne bluff pas. Et ce petit con va encore plus loin dans la provocation, en décidant de s’asseoir par terre. Bon comme il voudra, tant pis pour lui. C'est les yeux jaune fluo, les crocs sortant, les griffes acéré du wendigo s'allongeant que le Wendigo avance sur sa proie. Comme il s'y attendait le loup lui saute dessus pour sauver son maitre. Malheureusement pour toi sale bestiole, le wendigo à la peau dure comme du béton. Alistair attrape donc le loup et l'envoie valdinguer plus loin, avant de reporter son regard désormais bestial sur le brun. Il franchit enfin le peu de distance qui les sépare l'attrape par le cou, de ses griffes acéré afin de relever dans les airs le garçon qui avait eu l'audace de se mettre assis, afin d'avoir sa tête en face de la sienne pour qu'il puisse voir de prêt la menace et le danger qui est prêt à s'abattre sur lui « Alors ? T'as toujours pas envie de courir, le chasseur ? » il étire un sourire mauvais. "Chasseur", c'est en référence à sa moquerie de tout à l'heure. Il pouvait lui laisser une dernière chance d'accepter son deal, après ca il n'aura qu'à s'en prendre qu'à lui même.

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Somebody save me

Si l’adrénaline me permet de tenir debout, sa description bien que minimaliste, me colle la nausée. Rien qu’avec ça j’ai les goûts du fer dans la bouche et je me fais beaucoup trop d’image pour rester de marbre. Y a pas je le crois sur parole, il est hors de question de toute façon que je m’essaie au cannibalisme, je lui laisse la place entière sans aucune contrepartie ! J’ai à peine le temps d’essayer de digérer mes sensations, que mon attaquant me glace le sang tan par ses menaces que son sourire qui me laisse percevoir toute la véracité de son intention. Plus les secondes passent et plus je suis terrorisé, le offrant surement un divertissement encore plus satisfaisant. En tout cas, à ce moment-là, j’ai pas la force de répliquer quoi que ce soit. Je le laisse gagner le round, mais n’en oublie pas mon coup spécial pour autant. Ma chair est marqué par les gènes du loup, elle en a forcément le gout, j’en suis certain !

Si j’ai enfin la réponse à ma question, a savoir que la viande animal ne l’intéresse pas, ce qui devrait me réjouir puisque sauver ma vie, me panique un peu plus au final. Comment ne pas l’être alors qu’il parle de tuer de sang froid mon loup qui certes le menace depuis un bout, mais ne lui a pas fait le moindre mal au final. Enfin, quitte à mourir, j’ai pas l’intention de lui offrir une chasse, et je vois dans son regard la déception devant mon immobilité.   Je sens bien qu’il se fiche de moi, peut être pour me déstabiliser. Mais qu’il se rassure, je sais bien que ma chasse à moi n’est pas la même que la sienne

« Je l’étais, le suis et compte bien le rester. Il faut bien que je me sustente aussi, et je suis pas du genre à me fournir en supermarché. Tu me disais stupide de traîner dans les bois, mais cette foret est ma maison, ma ville, mon univers. J’en connais chaque grotte, chaque terrier. »

Bon certes je me suis un peu éloigner de mes sentiers habituel mais en peu de temps je peux les retrouver, et retrouver un avantage de terrain. Je tente de me reprendre, parce que ça fais clairement trop de manche ou je tombe dans le mutisme face à ses réponses macabres.  Je gagne donc encore du temps en lui laissant deviner par lui-même se que je suis, espérant bêtement que cela me sauve. Rapidement je découvre que j’ai abuser de sa patience et je retiens pas mon crie quand il frappe Arth jusqu’à le faire volé. Je lui ordonne de fuir, encore, mais bien évidement il n’en fait qu’à sa tête, ou il est trop mal au point pour obéir…Une larme perle sur ma joue et mon regard est bien trop tournée vers mon ami poilu pour remarquer qu’il continue d’effacer notre distance.

J’aurais dû bondi à l’instant même où notre distance a commencé à diminuer à deux chiffres, seulement je suis obnubilé par Arth, j’attends qu’il se relève. Ce  n’est qu’en sentant ses doigts serrer ma gorge et mon corps quitter le sol qu’il récupere mon attention. Ses griffes s’engouffrent dans ma peau alors que l’air, lui, peine de plus à plus à se frayer un chemin. Par instinct mes mains viennent se poser sur la sienne, essayant de le repousser, mais faut croire que nous jouons à force égale ou presque. Je me débats, autant que je peux, mais sans vraiment y croire, faut dire que cet homme à bien plus de savoir-faire que moi, ça je peux pas le nier. Alors que je compte me résigner, j’entends Arthémis hurler à la lune. Dans son jappement, je reprends espoir, dans quelques minutes la nuit va pointer son nez.. Mon regard se tourne vers le ciel quelques instants, et alors que le jour descend doucement, je la vois déjà, et elle se présente avec toute sa rondeur ! Quand mes yeux retrouvent les prunelles animales de mon assaillant, mon azur à moi s’intensifie alors qu’un sourire se dessine sur mes lèvres. Cette chose va enfin comprendre qu’il n’y a pas d’Homme à proprement parler ici. Mais pour le moment je me garde de lui montrer mes crocs sortie simultanément avec mon regard changeant.

Je rassemble mes forces et m’aide de mes mains toujours sur la sienne pour me balancer, lui broyant peut être au passage un peu le poignet. En deux ou trois mouvement, j’ai suffisamment d’élan pour lui envoyer mon pied en plein dans le diaphragme et profite de ses quelques secondes donc il va avoir besoin pour reprendre sa respiration pour bondir dans un arbre. De là-haut je l’observe tout en essayant de reprendre ma respiration.

« Il n’y a pas d’humain ici, et dans quelques minutes les rôles pourraient s’inverser. C’est pas faute de t’avoir dit que ma viande te plairait pas ! Passe ton chemin et je passe le mien ça te va ? »

Castiel, t’es vraiment naïf si tu crois que cette chose va te lâcher comme ça, ce n’est pas comme si il t’avait dit que tuer ton loup était dans ses plans ! Il va falloir que je trouve autre chose, un compromis qui sauverais nos vies, nous rendrais utile à ses yeux. C’est alors que je sens mon sang couler sur mon torse, s’échappant de ma gorge lacéré. Et si plutôt que d’être sa viande, je devenait son vin ? Non, ce n’est pas une solution, il mange de la chair humaine, c’est pas un vampire… Cependant, l’idée est pas si bête que ça si je mêle la sauce au savoir-faire de ma famille !

« Hey le cannibale, tu veux bien lécher le sang sur tes doigts et me dire si il est à ton gout ou pas ? Enfin imagine le un peu plus relever, ou beaucoup plus, je peux adapter le degré d’alcool à tes papilles. Quant dis tu ? Une bonne bouteille pour savourer un peu plus tes repas. »

Oui, pour ma vie et celle de Arth je veux bien me saigner tous les jours et devenir sa vigne et son vigneron personnel. Un petit sacrifice de ma personne et de mon temps, mais qui comblera aussi une partie de ma journée ! Toujours sur mon perchoir, j’observe ses réactions essayant de prédire si mon deal le tente ou non.

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Le gamin est donc un prédateur de la forêt. Oh bah ca alors ca change tout ! Non pas du tout c'est de l'ironie. Il s'en fiche bien que le jeune homme ai été chasseur où le soit toujours, puisque dans le cas précis il est dans le statut de la proie. Une proie qu'il compte bien dévorer en guise de repas du soir. Mais avant il a envie de s'amuser forte heureusement pour lui, sinon il serait déjà passé à la casserole. D'ailleurs il ne peut s'empêcher de se moquer de sa nouvelle distraction « Et tu chasses quoi ? Des écureuils ? » le wendigo se paye sa tête assurément alors que le brun lui affirme connaitre cette forêt par cœur. Donc le mec vit dans la forêt ? Lui même qui aime la forêt, car elle lui rappel un peu son île néanmoins il préfère quand même vivre dans un appartement confortable et pas parmi les arbres et les cailloux. Et oui que voulez vous il faut vivre avec son temps Alistair l'a vite compris, il c'est vite accommodé à cette nouvelle vie. Bien qu'il garde en travers de la gorge le fait que tout le monde l'ait oublié, il sait qu'il saura rebondir. Mais pour ca il faut savoir se faire une place dans la société pour mener son épingle du jeu. Hors, dans cette forêt à part de la nourriture il n'y a rien à en tirer « Dans ce cas c'est encore mieux, ça rendra les choses plus palpitante. T'auras peut être une chance si tu te caches dans un terrier » il se moque encore un peu mais pense néanmoins ce qu'il dit. Si ce petit malin connait aussi bien la forêt qu'il le dit dans ce cas il pourrait potentiellement pouvoir lui échapper, bien que le wendigo a plus d'un tour dans son sac. Voilà qui pourrait être amusant si le garçon n'était pas aussi rabat joie ne souhaitant pas jouer.

Son insolence lui coutera la patience du Wendigo. Tant pis pour lui si il veut pas jouer. Le Wendigo passe à l'action, envoie valser son cabot et se saisit de la gorge de l'insolent revêtant partiellement son apparence de Wendigo. Il s'amuse de voir le jeune homme gigoter dans tous les sens. Et son amusement à raison de sa surprise. Faut dire qu'il ne s'attendait pas à ce changement de comportement soudain. Le mec se met à sourire. Sérieux ? Et en plus quelque chose change dans son regard. Alistair perd son sourire amusé et fronce les sourcils tentant de déchiffrer ce qu'il se passe. C'est ce petit moment d’inattention lui coûte sa vigilance, baissant sa garde. Le petit con lui tord le poignet, le Wendigo laisse échapper un grognement. Il est alors propulsé légèrement en arrière, sa respiration se coupant un instant à cause du pied de ce petit merdeux. Il va le déchiqueter en morceau celui là. Il tente de reprendre sa respiration et lui lance un regard bestial et meurtrier. L'autre est perché dans un arbre « Donc, tu n'es pas humain » dit Alistair, ce n'est pas une question c'est une affirmation. Un humain n'aurait jamais eu cette force « Peu importe. Je vais me servir de tes os comme cure dent. Mangeable ou non, au final ca change rien. L'instinct du tueur tu connais ? » dit-il mauvais. Et ouais coco faut pas chercher le Wendigo.

Il est en rogne Alistair. Il lève son regard vers lui. Ce petit con lui demande de lécher le sang sur ses doigt. Sang qui a surement coulé quand il a planté ses griffes dans son cou tout à l'heure « Tu m'as pris pour l'un de ces vermines de suceurs de sang ? Je ne bois pas de sang, moi » sérieusement, il n'a rien à voir avec les vampires. Il est bien plus que ca. Il est une sorte de divinité, du moins c'est comme ca que sa secte le voyait. Il en serait presque offensé heureusement qu'il ne prend pas les paroles du jeune homme en considération. En fait, il prend personne en considération quand on y réfléchit bien. Bon, le gamin dans l'arbre insiste en argumentant. Il lève donc les yeux au ciel et fait ce qu'il dit, juste pas curiosité. Il doit bien avouer que c'est pas mauvais du tout. Même pour lui qui n'est pas un amateur de sang « Pas mal. Si le sang est aussi savoureux, je suis sur que la chaire doit être exquise. Mes papilles en salive d'avance » et oui mon coco. Alistair il est têtu quand il a une idée en tête, et maintenant qu'il a gouté ton sang il a encore plus envie de goûter ta chaire. Ca doit être un véritable festin « Tu comptes camper là toute la nuit ? Je peux attendre longtemps tu sais » il pourrait aussi très bien tenter de monter mais il préfère attendre en bas, il finira bien par descendre. Puis Alistair c'est fait avoir une fois tout à l'heure, il faisait donc preuve de prudence bien qu'il ne doutait pas de sa propre force ce n'était pas lui qui se planquait dans un arbre après tout. D'autant plus qu'il croit savoir à quoi il a à faire : un loup-garou. Tous les indices sont là pour en déduire sa nature : forêt, loup, lune. Maintenant restait à savoir comment ca allait se passer si il se transformait en loup, ce serait décidément bien moins amusant pour notre wendigo.

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Somebody sage me.

Son ironie ne me fera pas réagir, j'en ai bien trop eut l'habitude dans ma première vie. Qu'il croit ce qu'il veut, je n'ai aucune prétention de toute façon, si ce n'est celle de vouloir rester en vie et tenter de lui faire comprendre que tout comme lui je ne suis pas humain comme mon corps peut le prétendre. Mais il faut croire qu'à part une arrogance, peut-être bien placé, je vis pas juger ça maintenant, son esprit ne me semble pas des plus développés, aucun sous-entendu ne connecte ses neurones et il passe totalement à côté d'indice que je laisse bêtement passé... Franchement entre un terrier sans issue et des grottes semblables à des labyrinthes il croit vraiment je vais prendre la maison d'un lapin comme échappatoire ? Alors, certes cette fois je vais encore jouer le mutisme, mais j'aurais ri, et pas nerveusement.

Face à ma naïveté d'avoir cru, un peu trop longtemps, pouvoir faire ami ami avec la créature, me voici donc à me faire étranglé alors qu'Arth a été envoyé à plusieurs mètres de nous. Dieu merci, mon compagnon me rappelle le jour que nous sommes, et en quelques secondes tout bascule. Les sourires s'échangent, et l'espace d'un instant, je peux voir une once d'incertitude passer ses iris. Il ne m'en faudra pas plus pour me donner le courage de me battre. Mon âme de combattant inexistante se met en route et je trouve les coups qui me permettent de rejoindre un abri à distance. Son regard et son aura ont changés du tout au tout, si jusque ici il était plutôt calme, l'énervement marque maintenant son corps,et sa voix. Mes yeux montent au ciel quand il exprime enfin l'information de sa bouche. Putain, il comprend vite mais faut lui faire des dessins. En revanche, moi, il m'en faudra pas plus pour réaliser à quel point je suis mal barré...Enfin si ma forme de loup va me donner la vitesse pour le semer sans soucis, mais faudrait pas qu'il me mette la main dessus pendant ma transformation.

Je finis par trouver une ultime solution, un moyen de nous éviter un combat inégal. Mais évidemment, la bête enragée et presque écervelée à l'étage du dessous ne veut rien entendre, et me blâme d'une confusion que je ne comprends pas. On va pas lui en vouloir, pas comme si je lui avais dit quelques minutes plus tôt qu'il était le premier non humain que je rencontrais.

« Non, je ne te prends pas pour un suceur de sang, je te prends pour rien en fait, j'ignore ce que tu es, je sais juste pour ton régime alimentaire. En l'occurrence je te propose juste d'agrémenter tes repas, de te produire du vin plus à ton goût. »

J'essaie de me montrer plus clair, de parler de façon moins détournée pour qu'on arrive enfin à se comprendre. Et si en le voyant porté ses doigts à sa bouche je pense avoir réussi à communiquer avec lui, je me mange un nouveau mur quand sa voix retenti à nouveau. Le plan défaillant de la fuite par les grottes pourraient bien être ma dernière option. Mais avant tentons encore le tout pour le tout, qui ne tente rien n'a rien, et si je peux retarder ma mise au barbecue d'un jour, autant le faire.

« Dans quelques minutes je ne serais plus à ton goût, alors oui, tu peux t'amuser à me courir après, et à me tuer, mais tu ne feras rien de ma viande. Je te propose de me laisser un sursis, un jour, demain je reviens ici, avec une bouteille de ma confection pour ravir tes papilles. Si elle te plait, je m'engage à t'en fournir une tous les deux jours, sinon, tu auras ta partie de chasse et ta viande de semi-loup. Deal ? »

Sur mes derniers mots, ma voix est légèrement tremblante, peut être une part de peur, je peux pas le nier, mais j'ai surtout mes os qui commencent à se briser un à un. L'avantage d'avoir eu mal toute sa vie, la transformation est loin d'être une partie de plaisir, mais elle m'est totalement supportable, au prix de quelques morsures de langue et d'une concentration sur mes souvenirs les plus heureux. D'habitude j'ai des câlins de mon loup pour penser à autre chose, mais là, il est parti, et d'un côté son absence me rassure, au moins il a dû se mettre en sécurité, et moi je m'accroche dur comme fer à cette branche pour ne pas basculer et effectuer toute ma mutation en restant perché.

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Somebody Save me
Nobody Save you

Le deal du petit loup perché dans son arbre sonne comme une offense aux oreilles du Wendigo. Le prend t-il pour un de ces maudits vampire ? Il n’y a pas plus banal qu’un vampire. Enfin il suffit de voir la population vampirique dans cette ville, elle pourrait presque concurrence aux humains. Non lui il est plus que ça. Il est unique. Un Wendigo, LE wendio, le seul et unique existant qui plus est. Il c’est forgé sur son île, on a fait un culte en son nom. Les gens se battaient et se sacrifiaient pour se faire manger par lui, c’était un honneur. Qu’elle était belle la belle époque. Dans celle-ci personne ne se souvient de lui, il n’est plus qu’un mythe. Et ça ça le dérange beaucoup. Mais il a pas dit son dernier mot. Il allait rappeler au monde qui était le Wendigo « Mmh » dit-il « Évidemment que tu ne sais pas. Tout le monde m’a oublié » dit-il en grinçant des dents. On peut facilement deviner que la pilule est pas passé. Enfoiré de Malivor. Imaginez sa réaction quand il est sorti de Malivor et qu’il a compris que plus personne ne craignait le Wendigo puisqu’il n’était plus qu’imaginaire. Ouais il l’a mal pris. Mais il allait remédier à ça bientôt. Réformer ce qu’il avait construit sur l’île. « Alors autant que je me présente : Alistair Barthelemy. Wendigo alias dévoreur de chaire dans ton genre » dit-il en faisant une courbette théâtral, puis en relevant son regard bestial sur le loup perché, sourire mauvais aux lèvres.

Il écoute d’une oreille distraite ce que le garçon lui dit. Il fini par glisser ce sang sur sa langue et faut avouer que c’est pas mauvais du tout « Je ne suis pas un fervent de sang. C’est la viande qui m’intéresse. Mais j’avoue que celui-ci est plutôt pas mal » avoue t-il avant de poursuivre « Néanmoins ça m’empêchera pas de vouloir te dépeupler pour le repas » et oui on l’a pas aussi facilement Alistair il est buté et encore plus quand il s’agit de nourriture. Après tout si le sang est aussi bon la chaire doit l’être encore plus se dit-il. Ça allait être un festin grandiose. Enfin ça aurait pu l’être sans cette foutu pleine lune. Sous sa forme de loup, il ne l’intéressait plus. Il prend donc le temps d’étudier la proposition du jeune homme « Ce que tu me proposes est intéressant mais cependant il y a un hic, qu’est-ce qui me dit que tu seras là demain et pas très loin de cette ville ? Parce que dans ce cas là je n’aurais ni chasse, ni nourriture et ça c’est très contrariant » très oui. Il a pas envie de se faire avoir Alistair. On ne rigole pas avec la nourriture « Je peux aussi te traquer jusqu’à l’aube en attendant que tu reprennes ta forme humaine » dit-il. Ouais il est têtu le brun et déterminé quand il s’agit de bouffe. Et aussi, parce que le garçon l’a un peu trop provoqué il veut donc lui faire payer cet affront bien que cela avait eu un côté amusant il n’oublie pas. Néanmoins sa proposition avait quelque chose de tentant, le problème c’est qu’Alistair ne croyait pas une seconde au fait qu’il reviendrait. Ce serait complètement con de sa part. N’importe qui prendrait ses jambes à son cou au lieu de revenir avec des bouteilles de son sang pour l'apéro. Ouais, difficile à croire « Parce que tu vois, je vois pas pourquoi tu serais assez stupide pour revenir le lendemain. Je sais que je t’ai dis que tu l’étais -stupide- mais là je dois bien avouer que ça me dépasse complètement. Ou alors tu me prends pour un con. Et sache que je déteste qu’on me prenne pour un con » en effet. Donc il a pas envie de prendre le risque de se faire berner ca risquerait de le foutre vraiment en rogne.

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Ais-je le drois de dire que je ne comprends absolument rien ? Comment aurait on pus l'oublier ? Une amnésie collective sur un seul être ? Non l'amnésie, c'est plutôt la personne elle même qui ne sais pas qui elle est, pas l'inverse comme il tente de me faire croire. Bon j'ai appris à la dur que l'imaginaire pouvait devenir réel mais quand même ! Là je vois absolument pas comment une telle chose serait probable.  Je pourrais gagner du temps à nouveau, lui demander des explications, mais les premiers signes de ma transformation se manifestent déjà, et  j'ai pas envie de me retrouver avec des bouts de wendigo, d'après se qu'il me dit, de coincés dans les dents à mon réveil ! Partie la plus répugnante de ma malédiction...

Je tiens le coup, encaissant la douleurs de se début de mutation pour sauver nos vies respective, j'arrive même à me montrer inventif, à trouver un compromis ou nos causes seraient respectées. Mais l'amateur de chair décide de jouer avec mes nerfs et ma patiente. Usuellement, je suis à toute épreuve,mais pas se soir, pas sous les effets de la lune pleine, se soir le loup, la bête dissimulée en moi est entrain de prendre le pouvoir, et sa première manifestation est un profond grognement quand Alistair ose vouloir me dépecer.

« Je suis affamé aussi ! Et bien moins regardant sur ma nourriture que toi des soirs comme celui là. »

Ma voix n'est clairement plus la même, elle ne tremble plus, bien au contraire, elle est ferme et déborde de confiance. Elle dénote toutefois avec mon attitude, on va pas se mentir, je supporte très bien, mais je déguste quand même, alors oui, petit à petit mon corps se replie sur lui même sans que je puisse m'en empêcher. Je me concentre d'avantage sur nos échanges pour retarder la transformation, si l'agressivité du loup se montre, je me bat pour la contrôler, j'ai vraiment pas envie d'un affrontement, pas envie d'encore alourdir ma conscience avec un meurtre de plus, créature ou pas, dangereuse ou non, je veux juste plus jamais prendre une vie gratuitement !

«Traque moi, je doute férocement de ta discrétion, avec ton odeur pestilentiel, et ne compte pas sur mon contrôle, j'en ai pas sur le loup. Reconnais qu'en cas d'affrontement, on serait perdant tout les deux. Prend mon offre, tu as tout à y gagner. Ta chasse tu l'auras, tu n'as qu'à pister ma trace pour trouver ma maison, tes talents te le permettrons et c'est bien plus divertissant avec un peu de difficulté. »

Mon sang bous dans mes veines, et le bruit de mes os se brisant ne tarde pas à se faire entendre. Si on tend l'oreille on peut même entendre des envole d'oiseaux effrayé par les craquement, des animaux retrouvant dans la hâte leur terrier pour échapper au prédateur, comme si la forêt se préparait à mon arrivée. Il ne me reste vraiment que très peu de temps pour finaliser ses négociations avant que le pire ne se produise.

« Je te prend pas pour un con Alistair le Wendigo, si il te faut une justification, alors dis toi que la solitude et la naïveté doivent me rentre stupide au point de croire qu'il serait possible qu'on se retrouve autour d'une table sans que l'un de nous deux ne soit l'assiette de l'autre. Maintenant, je t'en pris, avant que ma part bestiale ne prenne encore plus le dessus, sauve toi et revient demain. Légèrement à l'ouest du plein centre de la parcelle 1402, ma cabane est établie dans un énorme trous de bombe. Je te promet que j'ai beaucoup trop investie dans se campement pour l'abandonner.»

Je réalise que trop tard que Arthemis est peut-être là bas. Oui, je viens de donner mon adresse à mon prédateur, et c'est la seule chose qui m’effraie, qu'il trouve Arth et lui fasse du mal pour se défouler, passer ses nerfs, sa frustration ou n'importe quoi d'autre...

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Somebody Save me
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Alistair est quelqu'un de têtue, encore plus quand il s'agit de nourriture. Mais sa proie avait raison, sous sa forme bestial, il ne l’intéressait plus. A part peut-être pour une bonne partie de chasse mais c'était dommage de gâcher une viande avec un sang si juteux. Il était donc dans un dilemme qui incluait son égo. Rester jusqu'au bout et le prendre en chasse même si il n'y avait pas de viande à la suite ? Ou attendre, accepter le deal et revenir le lendemain ? Le souci, c'est qu'Alistair doutait sincèrement que le jeune loup serait là au rendez-vous. Après tout n'importe qui à sa place serait parti loin, loin de ce mangeur d'hommes. Pourquoi serait-il aussi stupide pour revenir se faire dévorer ? Ca n'avait aucun sens, et même avec les explications qu'il lui fournissait le wendigo trouvait ca débile. Il est vrai qu'il pourrait pister son odeur et ca c'était sa seule vrai garanti. Tous les autres mots sonnaient comme des mots absurde à son oreille. Mais d'un côté le loup pourrait toujours trouver un moyen de camoufler son odeur.

Le wendigo prend le temps de réfléchir au dilemme qui se présente devant lui. Au deal que le loup tente de passer. Convaincre Alistair n'est pas chose aisé. Néanmoins il est assez malin et intelligent pour savoir qu'il ne tirera rien de cette soirée. Il sait également qu'il n'a pas mangé, et qu'il a besoin de se nourrir. Hors, si il passe sa soirée à traquer le loup, il ne pourra pas dîner. Ca c'est problématique. Il décide donc de mettre sa fierté de côté, il l'aura un autre jour. Parce que oui, quoi qu'il arrive il n'en restera pas là.

« Que les choses soit clair, si je pars ce sera uniquement parce que sous ta forme de loup tu es immangeable »

Oui parce qu'il n'aille pas s'imaginer qu'il ai peur de lui, de cette bête en laquelle il est en train de se transformer. Il en faut beaucoup plus pour impressionner Alistair. En vérité il n’éprouve tellement plus de sentiment humain depuis longtemps que la peur, il a oublié ce que c'était. Néanmoins avant de partir et d'accepter son deal, il tient à le prévenir.

« Je te préviens. Si tu n'y es pas je te traquerai. Et je traquerai ton loup, je le découperai en morceau devant tes yeux. Je te forcerai à le manger, et après je m'occuperai de toi. Donc me fait pas de faux plan. Tu risquerai amèrement de le regretter »

Il vaut mieux pour lui en effet de tenir sa parole. Sinon, le wendigo sera impitoyable non seulement avec lui mais également avec tous les gens qu'il aime. On ne le prend pas pour un con sans en subir les conséquences, il est donc prévenu. L'observant en train de se tortiller sur lui même, souffrant de l'effet de la lune sur lui. Il peut jusqu'à entendre ses os craqué, il ferme les yeux un instant savourant ce son mélodieux. Pour lui c'est comme quand on fait craquer du pain croustillant. Il doit souffrir... le pauvre. Cette simple pensée lui fait plaisir. Réouvrant les yeux il étire un petit sourire malicieux.

« Je te souhaite une bonne pleine lune, le chasseur ».

Il réutilise ce surnom de tout à l'heure. Il le laisse donc dans sa souffrance, laissant le loup achever sa transformation. Alistair revête alors son apparence totale de Wendigo, puis, rapidement disparaît dans l'ombre de la forêt à la recherche d'un nouveau repas du soir. Après, il passerait surement à l'endroit qu'il lui a indiqué pour vérifier qu'il ne c'est pas moqué de lui, et peut-être même qu'il irait chasser son compagnon en guise de garanti pour s'assurer de le revoir le lendemain.

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Alistair avait bel et bien passé la nuit à chasser, il était tombé sur deux campeurs à l'entrée des bois. La faim l'ayant tiraillé toute la soirée à cause de ce loup qu'il n'a pas pu croquer, il a pu s'en faire deux pour le prix d'un. Gourmand le Alistair, il pouvait bien se le permettre. Sur l’île avant la création de sa secte il c'était restreint si longtemps. Par manque de population, il avait du passer des semaines sans manger. C'était dure, mais il avait réussi ca l'avait renforcé. Mais ici, les humains se trimbalent à foison que ce soit dans les rues ou dans la forêt. Généralement il préfère prendre son repas le soir car c'est plus discret, mais ca lui arrive aussi des fois en journée. Enfin bref, le plus important c'est qu'il était enfin repu. Même si ce n'était pas de la chaire de ce loup qui au final, lui avait fait perdre son temps. Il se dit que si il l'avait dévoré d'entrer de jeu il n'aurait pas eu toute ces prises de tête.

Mais voilà, Alistair à la fâcheuse habitude à jouer avec sa nourriture, et il avait joué avec lui. Résultat, il n'avait rien obtenu. Mais ce n'était pas fini, Alistair n'avait pas dit son dernier mot. Il en valait de sa fierté de Wendigo. C'est pourquoi il avait accepté de le retrouver le lendemain, pour finir ce qu'il avait commencé. Contrairement à ce qu'il avait prévu, il n'avait pas pris le temps d'aller repérer les lieux la veille. Il avait eu finalement plus important à faire, dont manger. Il allait donc le découvrir le campement aujourd'hui, du moins si le loup ne l'avait pas leurré et dans son intérêt il ne valait mieux pas. Alistair lui avait explicitement averti des conséquences si il se fichait de lui. Et il tiendrait cette menace si cela était le cas : soit le traquer lui et son loup, et lui faire manger son loup avant de le dévorer lui même.

Voilà, la nuit tombe. Après une journée bien rempli, à perfectionner ses plans. Prendre contact, et élaborer ses futurs projets il était l'heure de dîner. Bien qu'Alistair avait dîné avant de venir le voir. Se disant que si il lui avait posé un lapin il aurait quand même le ventre rempli, et que si il fallait se battre, il aurait toute ses forces. Le loup ne serait que gourmandise ce soir. Il vaut mieux pour lui qu'il soit là. Arrivant, d'un pas nonchalant et tranquille il constate avec une bonne surprise qu'il est là. Et bah ca alors, le loup est vraiment venu. Est-il seulement conscient du danger qu'il risque ? Il remarque rapidement cette drôle de machine à distiller. Il étire un sourire amusé « Tout ça pour moi ? » questionne t-il ironique. Sérieusement ? Décidément ce loup ne cessera jamais de le surprendre. « Décidément... Ta stupidité me surprend autant qu'elle me fascine » dit-il, approchant lentement.

Il continue d'observer en détail ce campement, vérifiant qu'il n'y a aucun piège, rien de compromettant. Alistair est malin et intelligent, il préfère prévoir. Voyant qu'il n'a aucune anguille sous roche, que le garçon a tout simplement fait ce qu'il a promit, il reprend la parole « Mais je suis ravi de voir que tu as respecté ta parole. Même si je ne comprends toujours pas pourquoi » il laisse un temps de réflexion lorsque d'un coup il pense à quelque chose. « A moins que... » ca lui fait penser à ses anciens fidèles, qui se sacrifiaient délibérément pour lui, se faisant manger volontairement. Ce qu'il cherche d'ailleurs à reformer ici. Après tout c'est un honneur de se faire manger par une divinité tel que le wendigo. Oui parce qu'il était considéré comme une divinité. Vivre à l’intérieur du corps de son dieu pour toujours. Peut-être que ce jeune loup avait le profil pour intégrer sa secte qu'il cherche à reconstruire « Dis moi le chasseur, que penses-tu des sectes ? » dit-il en le contournant pour observer sa réaction, il reste à bonne distance pour l'instant. Tout simplement car il sait que ce soir il n'y aura pas de pleine lune pour le sauver, alors il a tout son temps. En plus il a déjà mangé.  

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La journée fut épouvantable. Longue, interminable même, les heures sont passés d'une lenteur effroyable, faut dire que j'ai pas pour habitude de rester à la cabane la journée, alors même si je suis occupé avec la fabrication du vin pour Alistair, bah regarder des liquides dans des tubes c'est pas super distrayant quand même. Stressante, je vais pas faire un dessin sur se point, avoir un cannibal qui passe chez vous, c'est loin d'un rendez-vous romantique quand même, et le risque que je finisse en repas me paraît élevé. Effrayante, en combinant la première et la deuxième raison, on comprend vite pourquoi, puis c'est pas comme si dans un troue de bombe je savais de par quel endroit il arriverait cet invité, alors tous les petits bruits deviennent suspect.

Quel n'en fut pas mon soulagement en voyant Alistair, enfin, se pointer. Certes normalement la tension aurait dut augmenté encore, mais je crois plutôt que j'en suis arrivé au stade maximum depuis trop longtemps et que mes nerfs ont lâchés tout bonnement. Vraiment je me sens plus soulagé qu'autre chose quand je le vois marcher tranquillement vers moi. Je serais pas vraiment expliquer pourquoi, parce que clairement, il peut toujours passer à l'attaque, et se soir, la lune ne volera pas à mon secours. Étrangement sont manque de politesse tout comme les vacheries qu'il m'envoie à la tête ne me choque pas, elle me dérange pas non plus, je crois qu'il est juste comme ça, d'un naturel à rabaisser les gens. Soit, c'est pas le premier à qui j'ai a faire et malheureusement se sera sûrement pas le dernier même avec mon mode de vie d’ermite. En tout cas, de mon côté je reste moi, le traitant avec une bienveillance qui le dépasse complètement faut croire.

« Bonsoir et bienvenue Alistair le Wendigo. Heureux de te fasciner pour quelque chose d'autre que ma viande.»

Je le laisse se familiarisé avec l’endroit, ça ne me dérange pas tant qu'il ne casse pas tout, puis je sens que si je lui fais une réflexion, il va partir en furie pour rien, alors autant garder le calme le plus longtemps possible. Alors que son regard inspecte inquisiteur ma luxueuse demeure, je m'empare d'une des bouteilles encore dans la brouette pour la remplir avec le distilla obtenue. Je m'en vais même quérir un verre pour lui servir le breuvage comme il se doit, j'ai le sens des convenance quand même, peut être un peu ancestral toute fois, je reste un Amish n'ayant jamais fréquenté le monde moderne. Alors que je sort de la cabane, la voix de mon invité se fit entendre à nouveau, et je roule des yeux à ses propos, j'ai l'impression qu'il comprendras jamais que je suis de parole. Si je m’apprête à lui dire, encore une fois, il me coupe l'herbe sous le pieds en reprenant, tout ça pour laisser sa phrase en suspends. Je lui laisse le temps de s'exprimer, en profitant pour servir son verre et lui tendre.

Quand il fini enfin ses dires, je bloque un moment. Une terreur sans nom m’envahis, je sais que pour beaucoup, nous Amish sommes vus comme une secte. Est ce que le brun aurait découvert mes origines ? A t'il l'intention de s'en prendre à mon village si jamais je fais un pas de travers ? Après tout il m'a bien menacé de me faire manger Arthemis si je m'enfuyais. Je peux sentir tes goûtes de sueurs froide perler dans mon dos, ce pauvre village en à déjà bien vus assez avec mon génocide. Je m'assois à table, avant que mes jambes ne se dérobe sous mon poids, invitant d'un geste du bras la créature à en faire de même.

« Tes menaces étaient vraiment inutiles Alistair le Wendigo, je suis un homme de parole, exactement comme je te l'ai dis. Et si ce vin te convient, je respecterais ma part du marché que de t'en produire régulièrement.»

Oui, je commence par traiter cette part oublié de la conversation, tout simplement pour me permettre de me reprendre, de gagner du temps pour trouver une solution sur mon problème actuel, et pour le moment, il faut juste que je m'assure de mon coup, qu'il ne soit pas entrain de prêcher du faux pour démêler le vrai. Je prend sur moi comme je sais si bien le faire pour ne pas laisser ma voix trembler quand je me jette à l'eau.

« Les sectes ? Qu'entends-tu par là ? Et pourquoi cette question ? Pardon pour ce flot de question, mais sans réel contexte, j'ai du mal à te suivre. »

Bon je viens de lui donner une nouvelle raison de me traiter d'abrutie, mais bon jouer là dessus est peut êre un de mes atouts, au moins il se fera peut être bien plus clair après, sans passer par des sous entendu ou des propos tendancieux dont les doubles sens peuvent être mélangeant. En tout cas j'arrive à soutenir sont regard, un sourire désolé collé sur les lèvres.

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Il doit bien admettre que le jeune loup n'avait pas menti. Il était bien là, à l'heure à son campement. Il ne lui avait pas fait faux bond. Alistair se demande si ce sont ses menaces qui ont eu l'effet escompté ou si il est comme il semble le prétendre un homme de parole. La stupidité du jeune homme le frappe de pleins fouet, et pourtant, au final il n'est pas si bête que ça. Parce que si il n'avait pas été un homme de parole, le wendigo aurait mis ses menaces à exécution. Alors que là, il voit un garçon à qui on peut éventuellement faire confiance. Oui, éventuellement, il ne faut pas abuser non plus. Alistair est un homme méfiant. Disons, qu'il gagnerait presque un brin de sympathie du mangeur de chair. Or, si il avait fuit il n'aurait récolté que haine et rancune. Donc ouais, dans un sens, il c'était bien débrouillé. Il ne c'était pas fait mangé hier soir et proposait même de lui offrir son sang. Tout comme les membres de sa secte lui offraient leurs chaire jadis. Il pouvait donc retrouver quelques points communs avec ses anciens fidèles. Bien qu'eux, même si ils le craignaient et le vénéraient le faisait par réel envie. Une envie profonde. Lui, c'était sans nul doute par contrainte. Mais ce genre de chose pouvait encore s'arranger.

« Mmh »

Et la seule chose qui sortie de la bouche d'Alistair quand le loup affirme être un homme de parole. Il ne remet pas en cause ses dires cette fois-ci, forcé de constater qu'il n'a pas tord. Néanmoins ca ne veut pas dire qu'il boit ses paroles aveuglement. Il considère l'affirmation tout en continuant de faire marcher son cerveau. Il cherche une faille. Il n'y en a pas. Il semble sincère. C'est donc à ce moment que lui vient l'idée de lui parler de sa secte. Mais visiblement le loup semble jouer les idiots qui ne comprend pas. Alistair l'étudie du regard alors qu'il se déplace, observant dans les moindres détails le campement. Alternant son regard entre le dit campement et le garçon.

« Oh je t'en pris, tu sais très bien ce qu'est une secte, non ? »

Peut-être pas en fait ? C'est vrai qu'en y repensant ce petit jeune vie dans la forêt. Donc il se peut qu'il ignore sincèrement ce qu'il est en train de lui dire. Bien qu'Alistair n'est pas tout à fait dupe il lui laisse le bénéfice du doute.

« J'ai cru comprendre qu'elles étaient vu d'un mauvais œil par la plupart des humains. Ce qui est fort dommage » dit le wendigo en continuant de marcher d'un pas lent pour pouvoir peser chacun de ses mots, histoire que ce soit le plus claire possible. Bien évidemment il peut comprendre, la plupart des sectes sont bidon. Des charlatant. Mais la sienne est réelle et authentique. Il poursuit « Moi je vois ca d'avantage comme une communauté sacré qui partage les mêmes pensées, la même spiritualité. Qui croit en quelque chose de grand, comme... un dieu » à son dernier mot il pose une main sur son torse et repose de nouveau son regard sur le garçon. De cette façon il lui fait comprendre indirectement qu'il parle de lui. Il étudie en détail ses réactions. Alistair ne veut laisser passer aucune information, lui le fin observateur.

Avançant lentement vers le jeune homme, Alistair poursuit son discours « Les membres d'une même secte se font confiance. Ils se protègent les uns les autres. Et surtout, ils donnent tout pour leur dieu » il met de la conviction dans ses mots. Inspirant profondément l'air comme si il s'imprégnait de cette nostalgie magnifique. Sa secte d'antan lui manque. Mais aujourd'hui, il a des projets plus grand. Plus grand que l'île. Jadis, son territoire se limitait à son île. Aujourd'hui il compte étendre son influence. Ca fait peu de temps qu'il est de retour, sorti du Malivor. Il allait reformer sa secte, plus belle et plus puissante que jamais. Lui redonner sa splendeur d'antan. Et qui sait, peut-être que cet éventuel casse croûte pourrait faire un bon candidat.

« Je trouve ça beau. Pas toi ? » dit-il en l'observant fixement, attendant une réponse.

Il marque une courte pause. Puis fini par reposer sa question « Alors je te le répète. Que penses-tu des sectes ? » si il est malin, il doit savoir que le wendigo lui offre une chance de survie. Si le loup intègre sa secte, jure fidélité et passe le rituel de passage, il ne le tuera pas. Il pourrait même lui offrir sa protection. En échange bien sur de viande permanente. Du sang d'accord, mais c'est pas ce qu'il préfère. Le wendigo n'est pas un vampire, le sang ne le nourrit pas. C'est la chaire humaine qui le rassasie.

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Cette histoire de sectes me stress carrément, peut être même plus que l'idée de me faire dévoré moi même. Alistair est malin, mes tentatives de protéger Arthemis et ma réaction quand il s'en est pris à lui l'on mis sur la voix, il doit maintenant se douter qu'exercer sa vengeance sur les autres m’atteindrais bien plus. Assis, je me canalise sur mes expressions pour ne rien laisser transparaître de mes craintes, jouer le cupide, prêcher l'innocence pour sonder ses intentions.  En fait, c'est comme hier, je le fait parler, je gagne du temps. Faut vraiment que j'arrête avec ça, ou que je perfectionne la technique parce que jusque ici ça à pas donné que du bon...

L'intonation de sa réponse me fait frissonner de peur, je change de position pour faire passer cette sensation désagréable tout en lui répondant d'un simple hochement de tête négatif. Je ne ment pas vraiment, erte ma communauté est vue comme une sectes, mais nous n'en sommes pas une, nous sommes un peuple vivant tel les temps ancien, refusant la technologie tout simplement. Mon cœur se calme légèrement quand le wendigo reprend plus calmement. Je crois sourire un peu alors qu'il parle de la vision péjoratif des sectes aux yeux des extérieurs, c'est tellement navrant de voir comment l'Homme traite la différence...

J'aime qu'il parle selon son point de vue à lui et non par définition neutre, ça m'aide à en apprendre un peu plus sur lui. Sous ses propos, je me dit que nous, les Amish, sommes peut être bien une secte au final, parce que à quelques mots près, j'en parlerais sûrement de la sorte. Je grimasse quand il évoque un dieu. Clairement, j'ai perdu le mien depuis presque un an maintenant, parce que je pense pas que si il était aussi bien que le prêtre le prêtent, il aurait protégé ma famille de mon attaque. Le cycle de la vie et la mort d'accord, mais personnellement j'arrive plus à croire en lui, j'ai complètement perdu ma foi.

Son discours me rassure quand même, à sa façon calmé et enjoué de s'expliquer,  je doute qu'il soit entrain de parler des Amish, mais plutôt d'une secte à laquelle il appartiendrait, et je me demande si il serait pas entrain d'essayer de me recruter.  Je hoche les épaules lorsqu'il me redemande se que je pense de tout ça, cherchant mes mots avant de me lancer. «Je pense que je n'ai rien contre les sectes, Alistair le Wendigo. » Déclarais-je, mes yeux fixés dans ses prunelles d'un azur intense avant que mon regard ne trouve l’horizon pour s'y perdre. « Personnellement, je suis fâché avec dieu, au point de remettre en cause son existence.» Je lève quelque seconde les yeux au ciel, bien que les cimes des arbres ne me permette pas vraiment de découvrir le ciel bleu au dessus de nos tête. Puis je vais retrouver les prunelle qui me font face.Dans la nuit, le détail ne m'avait pas marqué, mais ma famille disait qu'il était aisé de se perdre dans mon regard, je comprend maintenant de quoi elle parlait. « Tu fais parti d'un secte Alistair le Wendigo ? » Le questionnais-je curieux et intrigué. Il faut dire que j'ai du mal à l'imaginer croire en dieu avec son régime si particulier. Tu ne tueras point, épargnera ton prochain, ces percepts lui échappe complètement non ? D'ailleurs si se dieu pour lequel j'ai prié tan de fois existait, comment pourrait il laisser sur terre une tel créature qui détruit ses créations ? Définitivement, lui et moi, c'est terminé ! « En quel dieu peux tu bien croire ? Parce que je doute que celui auquel j'ai crue toutes ses années ne te convienne ! » Ma question me parait bizarre, j'ai dut mal avec se principe qu'il puissent y avoir plusieurs dieux, d'ailleurs si mes frères ne m'avaient pas parlé à leur retour de rumspringa, d'autres cultures qu'ils avaient croisées, je n'en serait rien.

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Voilà la conversation est lancé. Depuis qu'il a rencontré le loup il n'a cessé de vouloir le manger. Et pourtant à l'heure actuel il se perd dans un débat, une conversation qui l'anime. Celui des sectes. Et si il commence par en parler en terme général il veut bien évidemment finir par l'amener à la sienne. Au final, en lui prouvant qu'il avait tenu parole, qu'il pouvait potentiellement lui faire confiance et en lui offrant gratuitement son sang il disposait de qualité qu'il n'avait pas retrouvé depuis son séjour sur l'ile. Depuis son retour du Malivor. Le Wendigo c'est donc mis en tête d'éventuellement le recruter. De toute façon il n'y avait pas trente-six solution. Il l'épargnerait si il le rejoignait. Le premier d'une longue liste. Mais dans le cas contraire, il ne peut garantir sa vie. Alistair après tout, a beaucoup de mal avec le refus. Mais il est assez intelligent pour introduire son sujet et le guider jusque là où il veut aller.

« Tant mieux »

Répond t-il quand il dit ne pas avoir de problème avec les sectes. Ca c'est déjà une bonne chose. Trop d'humains sont fermé d'esprit à ce sujet, s'en est désolant. C'est bien pour ca qu'il finit tous par les tuer. Il ne peut rien en faire. Il est vrai que sur l'île ils n'avaient pas d'autre choix que de s’acclimater, ils étaient conditionné à peine arrivé. Ici c'était diffèrent, il fallait procédé autrement. Mais le wendigo est un homme intelligent et ambitieux il ne doute pas de sa réussite même si cela doit prendre du temps. Il redonnera à sa secte sa gloire d’antan. Il l'écoute parler de son dieu dont il est fâché. Surement encore un dieu qu'il n'a jamais vu. C'est désolant de voir l'espère humaine si stupide à prier un dieu dont ils n'ont aucune preuve. Lui est plus terre à terre à sa manière.

« Le concept de dieu est généralement quelque chose qui échappe à la plupart des mortels. Ils se leurrent en croyant à un être qu'ils n'ont jamais vu. Moi je parle d'un vrai dieu, bien vivant en chaire et en os. La croyance divine est subjective, pourtant elle n'est jamais aussi réel que quand elle croit en quelque chose qu'on a devant les yeux. Au final ce n'est qu'une façon de vivre »

Si il fait partie d'une secte demande t-il ? C'est lui même son créateur. Il préfère cependant répondre directement à la seconde question. En quel dieu croit-il ?

« Je crois en moi même »

Cela fait très mégalomane dit comme ça mais c'est la vérité. Et n'est-ce pas le plus important dans le fond ? De croire en soit avant de croire en quelque chose que l'on ne voit pas ? Oui Alistair est un monstre mais au moins lui, il est bien réel. Et encore, sa conception de la vie, sa vision des choses. Le fait de manger des humains, est une philosophie divine pour certains adepte.

« Un dieu que l'on ne voit pas. N'est qu'un imposteur » dit t-il avant de poursuivre « Moi, je suis bien réelle. Et j'apporte une nouvelle façon de voir la vie, une nouvelle façon de vivre au seins d'un groupe prêt à me servir corps et âme »

Même si tout le monde l'a oublié avec le Malivor il remédiera à ça. Et peut être que ce jeune loup sera un de ses premiers adepte/fidèle ? Sache cher "chasseur" que c'est un grand honneur qu'Alistair t'envisage de cette manière. Finalement il a peut-être bien fait de ne pas te croquer toute suite. Il avance donc vers toi, d'un pas lent avant de s'arrêter juste en face de toi, très proche, enfonçant ses yeux dans les tiens.

« Tu m'a proposé de me servir du sang, pourrais tu m'offrir d'avantage ? » il marque une pause sans quitter le regard du jeune loup « Pourrais-tu m'offrir ta fidélité ? »

Et bien sur cela inclura ta chaire qui va avec. Réfléchit petit tu es intelligent, tu dois bien savoir qu'en acceptant tu sauveras ta peau. Alors qu'en refusant... rien est moins sur. Mais il faut aussi que tu en ai vraiment envie, car un partisan peu convaincu n'est jamais fiable.

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Somebody Save Me

Je joue les stupides, laissant le châtains me donner sa version d'une sectes. Et finalement j'ai rien contre, vraiment rien, et cela à l'air de le ravir. Suis-je entrain de gagner des points à ses yeux ? Certainement, maintenant, à quoi vont ils servir ? Tel est la question, trop effrayante pour que j'y réfléchisse un tant soit peu. Alors, j'oriente la conversation sur Dieu, sur celui qui a perdu ma fois il y a plusieurs mois maintenant. Je fronce les sourcils, perturbé, perdu même, parce que il a tord, mais en même temps raison.  Je tique un peu avant de lui répondre. «Croire en un être qu'on n'a jamais vus, c'est justement ça la foi non ?  Avoir une confiance absolu envers un être qui nous échappe et lui remettre notre vie dans les mains malgré le doute qui peut subsisté. Croire en se qu'on voit est trop simple. Je veux dire ce n'est plus de la croyance, c'est un fait en mon sens. Je n'ai jamais crue aux loups-garou, mais depuis ma transformation, je n'y crois toujours pas, puisque c'est devenue une simple réalité. » Cet conversation est entrain de prendre une allure d'échange de pensée philosophique, ce qui me plais, mais je suis pas sur que la patiente du wendigo ne tourne rapidement. Tout comme je crains que ne pas aller totalement dans son sens soit judicieux de ma part, mais si je veux comprendre, ais-je vraiment le choix ?

Je pose d'autre question, essayant toujours de comprendre qui est cet homme qui a l'air d'aimer les sectes au point de lui chercher de nouveau adepte. Je suis d'abord surpris par sa réponse, avant de comprendre petit à petit là ou il veux en venir. Mon cœur s'accélère grandement quand ses pas vont en ma direction pour ne s'arrêter que lorsque le pas de plus devient impossible. Ses yeux dans les miens, je me fais violence pour soutenir son regard. Au mois je suis certain d'avoir bien comprit quand il me demande de lui jurer fidélité.  Je reste un instant silencieux, essayant de faire le point mentalement sur nos échanges. Et tout cela me rappelle un conte ou des fermiers offraient une vierge en sacrifice à un dieu tout les ans pour avoir de bonne récolte. Je sais que je devrait as lui en parler, pourtant je peux pas m'en empêcher, parce que ma conscience me hurle que jamais je supporterait de devoir lui apporter son dîner ou même simplement le regarder faire. « Si vous me le permet Alistair le Wendigo, j'aimerais y réfléchir avant. Parce que, sans vouloir vous offenser, au vue de notre rencontre hier, et de vos propos, vous me faite penser à ses dieux païens dans les contes. Ceux que l'ont sert pour être épargné de leur fléau. Sauf que si tel est le cas, je préfère être le sacrifié, que être de ceux qui ferment les yeux sur ce meurtre et lave leur conscience à coup de « on avait pas le choix ».» J'avale difficilement ma salive, pas fier de lui présenter les chose sous cette angle, vraiment. Alors je tente de me reprendre, de m'expliquer. «Vous parliez de façon de voir la vie, de vivre en groupe. Si vous m'en disiez plus Alistair le Wendigo. Expliquez moi ce que vous attendez de vos fidèles ? »  J’appréhende vraiment ce que je vais entendre, je suis pas prêt à sauver ma vie en vendant celle d'autre. Rien que d'y penser, mes poils se dressent et des frissons me parcoure. Comme toujours, je fait tout pour rester calme, ne bougeant pas de table et me forçant à regarder le jeune homme. Je sens que cette fois, ne pas finir dans son estomac va être bien plus complexe. Fichu pleine lune qui ne pointe son nez qu'une fois par mois....

Codage par Libella sur Graphiorum

Somebody Save me
Nobody Save you

Le wendigo n'est pas dupe, il se doute bien que le jeune garçon des bois essai de gagner du temps. Mais bon ce n'est pas grave. Il ne peut pas aller bien loin de toute façon, la pleine lune est passé il est donc sans défense. Alistair sait qu'il est en position de force et c'est pour ça qu'il peut se permettre de prendre son temps. Il veut déjà étudier le jeune homme, savoir si effectivement il pourrait devenir un potentiel fidèle ou non. Si ce n'est pas le cas, il avisera en temps voulu pour savoir ce qu'il fera de lui. Quoi qu'il en soit pour l'instant la discussion tourne autour du principe de croyance et des dieux. Bien évidemment le wendigo ne partage pas le même avis que le loup. Il se lance donc dans une tirade profonde afin de lui expliquer son point de vue.

« Tout dépend du point de vue qu'on adopte. Je suis de ceux qui ne croit que ce qu'il voit. On peut croire en quelqu'un : un proche, un ami, un souverain, un simple inconnu... On croit aux idéaux qu'il incarne. Et ainsi, la personne nous prouve si on a eu raison de croire en lui ou non. Croire en quelque chose qui n'existe pas n'a aucun sens à mes yeux. C'est une chimère pour rassurer les hommes. L'être humain a besoin de croire en quelque chose pour se donner un but dans la vie. Ca permet à l'homme de supporter sa misère. Mais au fond ce n'est qu'une illusion, ce n'est pas réel. On croit, on s'en remet à un faux dieu qui au final n'est pas là pour nous et ne fait jamais acte de présence. Et c'est généralement quand on est au plus bas qu'on s'en compte, sauf qu'à ce moment là on a tout perdu et on comprend alors que tout ça n'a servit à rien. Moi je suis réel, on ne peut pas mettre en doute mon existence et c'est ça la véritable force. Une croyance concrète envers un homme qui nous montre le chemin à suivre sans passer par des faux semblants et des prétendus présage. »

Il observe attentivement le jeune homme. Ses moindres réaction et mouvement, continue de l'étudier du regard. Pourra t-il le convertir à sa pensée ? Ou est-il en train de perdre son temps avec ce jeune nigaud ? Bien qu'il ai raison sur un point, la peur peut aussi être source de motivation et de contrainte. Bien qu'Alistair préfère amplement que ses fidèles aient une croyance absolue. La peur peut parfois être défaillante et n'est pas pure loyauté, elle peut réserver de mauvaise surprise. Il le sait, il a déjà tué certains de ces adeptes pour cette raison. Mais parfois, elle se transforme en vrai croyance aussi surprenant cela puisse paraître. Syndrome de Stockholm peut-être ?

« C'est vrai, certains m'ont rejoint par le passé par la peur. Et pourtant certains d'entre eux sont devenus au fil du temps mes plus proche fidèle. Ce n'est pas qu'une question de vie ou de mort tu sais. C'est une philosophie de vie. Ca s'apprend. »

C'est sur que la secte du wendigo peut-être comment dire... inhabituel et terrorisant dans un premier temps. Mais à force de côtoyer cette communauté et d'en apprendre ses coutumes on change d'avis... parfois. Enfin ca dépend des personnes. Malheureusement les mentalités ont bien changé aujourd'hui, il faut vivre avec cette époque. Il faut dire que sur l'ile ils n'avaient pas le choix cela sera donc beaucoup plus difficile de reformer ce qu'il avait à l'époque ici, mais Alistair est quelqu'un d'ambitieux et il saura comment y parvenir même si cela demande du temps. Tenter de convaincre ce jeune loup est déjà une première approche.

« Même si je l'avoue, je ne t'ai pas encore dévoré car j'ai vu un potentiel adepte en toi. En arrivant ici, j'étais persuadé que tu te serais fait la malle. Alors dis moi, c'est la peur qui t'a retenu ou simplement la fidélité de ta parole ? »

Il le requestionne sur la notion de peur. La réponse interesse Alistair. A t-il fait ça sous le même motif qu'il lui citait plus tôt ? Soit se sentir obligé de le faire à cause de la peur qu'il ressent ou par réel parole ? Ce qui en soit est une forme de fidélité. Une fidélité que le Wendigo recherche, ce qui en fait donc un bon candidat.

« J'attend une dévotion absolue, une cohésion et une foie commune. Il n'est pas seulement question de moi, mais de toute une communauté. Nous ne faisons qu'un. Et oui... nous partageons notre chaire et notre esprit. Quand je mange quelqu'un je le garde en moi, et sache le c'est un grand privilège. La plupart de mes adeptes se battent pour avoir cet honneur. Il y a une grande différence entre se donner volontairement, à n'être qu'un simple repas. Celui qui se donne le fait par plaisir, il purge ainsi ses passion en le faisant, extériorise ce qu'il a à l’intérieur pour le faire sortir... au sens propre »

Explique le Wendigo en parlant de sa secte. Bon oui, il ne mentionne pas le côté égoïste. Se sentir adulé, manger à sa guise. Mais ce n'est pas comme ça qu'on convainc les gens. Alistair doit ruser et jouer avec les mots si il veut pouvoir le mener à sa cause.

« Vivre avec son dieu pour toujours, n'est-ce pas merveilleux ? » questionne t-il avec un petit sourire suffisant.

Il l'observe dans les yeux attendant sa réponse. Alors gamin ? Vas-tu encore continué à tourner autour du pot ? Tentant de gagner du temps en vain ? Ou vas-tu enfin sauter le pas ?

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