Have a break, have a Kit Kat, euh, Tamsin !

Sujet: Have a break, have a Kit Kat, euh, Tamsin ! Dim 28 Mar 2021 - 13:58

Have a break, have a ~~Kit Kat~~ Tamsin !Les décisions prisent à chaud, dans la colère ou dans le désarrois sont rarement les meilleures.Tamsin & Ariel
" Ariel, mon chéri, ça fait deux jours que tu es enfermé dans le noir. Appel la, va la voir. Je suis sûr que tu peux la récupérer. " L’encouragea sa mère en ouvrant les rideaux clos depuis ce fameux jour, ou il pensait reconquérir son cœur, et où finalement Leonora l’avait lâcher. Il grogna avant de se réfugier sous sa couette pour protéger ses yeux rougis par les larmes versé en continue. "Non… C’est mieux comme ça maman…" Voir son fils affublé d’une peine de cœur était déjà dur pour madame Inoue, mais ses derniers mots au sens caché furent une vrai torture. Ravalant ses larmes, elle s’installa sur le bord du lit venant passer une main réconfortante dans le dos de l’adolescent. "Tu l’as vaincu une fois Ariel, tu y arriveras une deuxième fois." Pour seul réponse, le jeune homme souffla entre deux sanglots. Trop positive, un des grands défauts de sa mère, il avait vécu quelque enfer déjà, et cela avait marqué la famille, pourtant chaque fois, cette femme portait tout le petit monde dans un nuage d’espoir. Mais pas aujourd’hui, il lui faudrait encore un peu de patience.

"Ariel Jung, aujourd’hui c’est non, tu vas en cours. " Déclara la femme en rentrant en trombe dans la chambre de son fils pour ouvrir les stores qu’il avait refermé la veille et lui retirer sa couette. L’adolescent ne brailla pas, au contraire, il s’exécutât, se levant pour aller sous la douche. Ses deux prénoms utilisé dans une même phrase ne laissaient aucune négociation possible. Il se fit peur rien qu’en découvrant son reflet : cerné tel un panda grâce ses deux jours d’insomnie, Bouffi et rougie comme un junky grâce aux larmes intarissables, blanc comme un mort grâce à son traitement boudé. L’adolescent souffla et tenta de s’arranger comme il put avant de descendre déjeuner.

Capuche sur la tête, il se faufila dans le lycée en essayant de ne pas être vue. L’envie trop profonde de rester seul le poussa à aller se retrancher sous les tribunes du stade. Seulement il en ignorait la fréquentation jugé peu recommandable par un adulte « digne » de ce nom. Alors la tête de geai fit demi-tour, voulant hanter l’établissement à la recherche de ce havre de paix de solitude ou il attendrait que la journée passe. Sa mère allait surement le tuer, mais il ne se sentait pas de suivre un cours, ni même y assister. Leo n’était pas dans sa classe certes mais le jeune Inoue avait des anecdotes avec elle dans chaque recoin de l’établissement. Et il ne les oublierait pas de sitôt, pourtant il aimerait bien, les mettre de côté au moins pour la journée, s’offrir une pause, un break. Et c’est dans cette petite pensée, à cause de ses mots qu’il avait déjà entendu de la bouche de Tamsin, que l’adolescent changea de cap et d’idée !

Il lui restait peu de temps avant le début des cours, mais il s’acharna à fouiller les endroits que la demoiselle fréquentait le plus, et cela paya puisque à bout de souffle, il la trouva enfin. "Tam…sin … ‘tend !" Articula-t-il avec difficulté en courant vers elle. Une fois à sa hauteur, il se courba, ses mains sur ses cuisses pour tenter de reprendre son souffle après lui avoir demandé, à l’aide de ses doigts, de lui accorder deux minutes. "Ce lycée est … grand en fait !" Oui, il venait de passer un moment à la chercher, et au moins cela lui avait permis de s’échapper un peu, et surtout cette course pourrait expliquer son état. :copyright:️ DABEILLE

† Have a break, have a ~~Kit Kat~~ Tamsin ! You gave me my very first gun, I'll go out and hunt the hidden dome with white foxes. Freeze.

ft. @Ariel J. Inoue

L'éducation n'était plus une option de sauvetage depuis un petit moment déjà aux yeux de Tamsin. Les années passées auprès de sa communauté nomade avaient limité ses connaissances à ce que les sorcières estimaient importants, et ça ne correspondait pas tout à fait au programme de l'éducation nationale. Alors quand Tamsin avait été admise dans une école normale, elle avait rattrapé son retard. Il lui avait fallu du temps, surtout qu'elle n'en branlait pas une, mais elle était intelligente et possédait de bonnes bases en sciences et en histoire. Autant de raisons qui faisaient grincer des dents les assistantes sociales, les psychologues et les éducateurs spécialisés qu'on lui avait attribué, parce qu'elle aurait pu aller tellement loin si elle l'avait voulu... Mais Tamsin avait choisi de sombrer. Elle avait choisi la facilité. Elle avait choisi l'automutilation avec des fréquentations pratiquement toutes plus mauvaises les unes que les autres. Elle avait choisi de punir sa propre existence. Choix que sa famille d'accueil de Mystic Falls acceptait sans rechigner du moment qu'elle ne faisait pas de vague et qu'elle ne menaçait pas le chèque qu'ils recevaient à la fin du mois. Elle n'était pas leur fille, elle ne le serait jamais, elle n'était là que le temps de devenir majeur et que l'Etat ait officiellement le droit de l'abandonner sans en avoir rien à foutre. Alors qu'elle en profite, mais qu'elle ne les fasse pas chier. Et Tamsin ne les faisait pas chier.

Sa présence en cours était erratique, et si les professeurs ou le conseiller d'éducation s'en donnaient à coeur joie pour le lui reprocher, elle ne manquait pas de leur rappeler qu'elle avait la moyenne, qu'elle ne visait pas la fac, et qu'elle ne troublait pas les autres. Ce qui n'était pas suffisant pour échapper à une exclusion, mais quel intérêt auraient-ils eu à faire ça ? Elle remplissait effectivement la bonne moyenne du taux de réussite de l'école. Mais s'il y avait bien une classe que Tamsin ne manquait jamais, c'était celle de physique-chimie. Première heure, en milieu de semaine, la majorité de la classe allait roupiller ou se réveiller devant des vidéos YouTube. Tamsin, elle, avait hâte d'aligner les chiffres la mèneraient à des résultats toujours plus impressionnants, toujours plus magiques. Si ses livres disparaissaient mystérieusement de son sac quand il s'agissait des leçons de langue anglaise ou de philosophie, ceux qui servaient la physique-chimie étaient toujours soigneusement rangés dans son casier. Et c'est là que Ariel la trouva. Debout, face à son casier, en train de glisser un cahier dans son sac. Elle le referma d'un claquement et commença à s'éloigner en refermant son sac quand elle entendit son nom, coupé, à l'autre bout du couloir. Elle s'arrêta et tourna la tête vers l'adolescent qui approchait, le souffle court, les joues rouges. C'était bien la première fois qu'elle voyait quelqu'un lui courir après pour autre chose que lui péter la gueule.

Ariel leva deux doigts, et Tamsin comprit qu'il ne devait pas être hyper à l'aise avec la course à pied. Un fin sourire se dessina sur le coin de ses lèvres, un rien moqueur. Dans le plus grand des calmes, elle glissa sa main dans la poche arrière de son pantalon pour en sortir son téléphone portable dont l'écran était pété. "Ariel, chéri..." Elle agita légèrement le téléphone devant lui. "Ceci s'appelle un téléphone portable. C'est communément utilisé pour ne pas avoir à traverser en courant un lycée ou tout autre terrain à la superficie non négligeable quand on cherche quelqu'un. Tu devrais essayer." Son sourire s'élargit, faisant apparaître ses dents encore miraculeusement blanches compte tenu de ce qu'elle prenait. Elle remit son téléphone à sa place, dans la poche arrière de son jean, et croisa les bras sur sa poitrine. "Qu'est-ce que tu veux ?" demanda-t-elle avec bienveillance, quoi que la lueur malicieuse dans son regard ne s'était pas éteinte.

Psyborg.

Have a break, have a ~~Kit Kat~~ Tamsin !Les décisions prisent à chaud, dans la colère ou dans le désarrois sont rarement les meilleures.Tamsin & ArielAriel trouva la demoiselle devant son casier, bien évidemment un des derniers endroits où il avait pensé la trouver, si bien qu’il était à bout de souffle. Il leva deux doigts pour que la jeune lui laisse le temps de reprendre son souffle, et si elle le comprit, son sourire malicieux n'échappa pas à la chevelure de gaie. Cela dit, il n’eut rien le temps de rétorqué qu’il remarqua de l’agitation. Il ne s’attendait pas à se retrouver avec un portable cassé sous le nez, mais si la petit voulait jouer, il allait rentrer dans la danse sans attendre. Alors avant même qu’elle n’ouvre la bouche, il lui coupa l’herbe sous le pied. " Hey ! C’est pas parce que je suis asiatique que je peux te le réparer ! Le racisme c’est dépassé Tamsin voyons ! “ Et cette fois ce fut lui qui eut le fameux petit sourire. Cependant la brunette n’avait pas dit son dernier mot et lui expliqua que l'objet en question pouvait être fort utile dans ce genre de situation dit donc ! Ariel ria avant de répondre avec un brin d’humour et surtout d’autodérision. " Faut croire que je suis plus doué pour les réparer que m’en servir alors ! “ Mensonge ? Oui et non. Il est vrai que le jeune Inoué à plus tendance à se servir de son smartphone pour jouer que pour communiquer, sauf si une certaine blonde entre dans les paramètre, seulement, il devait lui en interdir l'accès pour son bien, pour ne plus avoir de faux espoir en entendant un message arrivé, " Et je crois bien que je l’ai oublié…” Déclara t-il en tâtant ses poches vides, après pour sa défense, sa mère l’avait quasiment mis à la porte se matin, alors Leonora n’était pas forcément la seule responsable de cette oublie !

Blague mise à part et poumons se gonflent à vitesse plus normal, la brune lui demanda pourquoi il l’avait hélé de la sorte, et le rouge dû monter au joue du jeune rapidement qui n’avait absolument aucune idée de comment lui demander un petit remontant dirions nous. Il était embarrassé, totalement, et à ce moment- là il aurait plutôt aimé la trouver en train de fumer de l'illégal, cela aurait été plus simple pour aborder la chose lui semblait il. Il hésita un moment, et finalement se lança, enfin murmura, une réponse simple, mais bien trop inhabituelle pour lui. "Tu voudrais pas sécher cette journée avec moi ? J’ai pas envie, pas envie de voir des gens, pas envie d’aller en cours, juste envie d’attendre que la journée passe dans un coin. ” C’était résumé, mais l'idée de fond quand même, s'il avait juste été délogé de son lit, le brun comptait bien continuer à broyer du noir dans son coin. Enfin sauf s' il se décidait enfin à demander à la brune un petit truc pour lâcher prise. " Désolé pas trop la forme aujourd'hui. Besoin de lâcher prise …" La aussi c'était un jolie résumé assez bien fait, parce qu'il devait renoncer à Léo, renoncer à sa scolarité, renoncer à sa vie...:copyright:️ DABEILLE