Sous un ciel où se confond passé et présent | PV : Chiron Galanis

Avatar : Ester Exposito Messages : 53 Date d'inscription : 21/10/2023

Sous un ciel où se confond passé et présent

feat. @Chiron Galanis

Janvier 2032

Ambiance

Derrière le moulin, une âme s'est posée contre l'édifice de bois sans prétention. Quincy observe le ciel étoilé de cette nouvelle nuit. Encore une de ces nuits où le sommeil la fuit comme la peste. C'est quand l'esprit se fait accaparer par des tonnes de questions sans importance alors que le sommeil est censé vous cueillir. Mais c'est loin d'être le cas pour la vampire qui a eu beau chercher en se tournant et se retournant dans son lit finissant par déclarer forfait. Elle s'était donc habillée et avait fait le mur comme tant de fois déjà.

C'était un de ces soirs où on ressent le besoin de s'éclipser et d'observer le ciel, se dessinant une vie au fil des pensées. À penser à des situations avec des "et si" au début des phrases. À quoi bon se faire plus de mal ? À quoi bon réfléchir à des pseudos vies qui ne pourront jamais voir le jour. Jamais rien ne pourra égaler sa situation actuelle. Elle est vampire dans un monde qui n'est pas parfait, mais ça convient parfaitement à la vampire. Quincy n'a jamais été le genre de personne qui cherchait la perfection. Si tout était ainsi, quel plaisir y avait-il à vivre ?

On gagnait et on perdait dans la vie. Le tout est de savoir apprécier ce que l'on a. Une philosophie simple, mais qui a su l'aider dans la vie. Ne jamais s'habituer à plus et ne jamais trop en demander. La chute est longue et l'atterrissage est violent.

Fumant tranquillement, la musique tintait à ses oreilles la faisant chantonner également. Allongée sur un banc derrière le moulin, elle repensait à chaque étape de son existence. À ce qu'elle a pu faire de bien. De mal. Ce qu'elle aurait pu faire de façon différente. Mais au fond, en éprouve réellement l'envie ? Elle cherche juste le sommeil quitte à dormir dehors sur ce banc. Cela ne la gênerait pas. Combien de fois ne s'est-elle pas endormie dans un squat ou sur le banc d'un parc pour ne pas rentrer chez elle et faire face à la vision d'un père dormant devant la télé à force d'avoir trop bu ou encore d'une mère à moitié défoncé à coup de cachets.

Soufflant le restant de fumée qui avait fait son trajet, elle rouvre les yeux pour observer la voûte céleste en cette nuit de janvier plutôt claire. Cette fois, son esprit se voit libéré du joug des pensées. Il n'y avait que la vision de ce ciel étoilé qui fait briller son regard.

Il y a des moments où Quincy se demande ce qu'elle fait ici. Elle qui n'a jamais eu un grand amour pour l'école. Ne s'y sentant pas à son aise. Souvent effacée et jugée. Rarement à sa place tant sa vie à la maison était compliquée. Rien que d'y penser, une colère monte en elle. Surtout envers cette conseillère qui l'a trahie dans un moment de faiblesse de la gamine qu'elle était. Après ça, la vision envers ce qui se rapproche de l'autorité a changé.

Et en parlant d'une autorité, une silhouette se fait voir plus loin. Se redressant sur son banc, Quincy retire ses écouteurs, mais continue de fumer. << Je pourrais dire que vous me gâchez la vue, mais y a rien de spécial à regarder de ce côté-là. >> S'appuyant contre le mur de bois, elle observe le ciel, sa clope continue de brûler lentement. << J'vais avoir le droit à une heure de colle ou bien vous allez faire comme si vous ne m'aviez pas vue. >> Elle ancre son regard dans le sien. Encore une fois, la vampire remarqua cette étrange lueur dans le regard du prof centaure. Elle arque un sourcil en l'observant. << Quoi, vous allez me faire la morale parce que je fume une clope ? C'est pas comme si le proviseur ne le savait pas. >> Et puis quoi encore. Elle n'allait pas arrêter de fumer pour faire plaisir. Qu'on la laisse avec son vice.

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ANAPHORE

Chiron & Quincy

En cette nuit de janvier 2032, la mort hante le cauchemar du vieux centaure qui voit dans son rêve sa fille être rattrapée dans son voyage par les Lapithes qui l'assassine avec brutalité d'un glaive dans le flanc avant de la décapitée, les cris de détresse d'Ocyrhoé avant sa fin teinte son esprit de rouge, celui du sang versé. La querelle entre son peuple et celui des dompteurs de chevaux viendrait d'un problème de territoire même si une autre version lue dans un manuel clame plutôt un enlèvement d'une jeune fille Lapithe lors de ces noces. Les véritables causes de ce massacre s'est perdu dans les mémoires des Aèdes. Mais Pirithoos à décider de faire la guerre aux hommes-chevaux, peu importe la raison. Les traquer jusqu'à Athènes s'il le faut...

Le précepteur se réveille en sueur dans son lit de paille, ses flancs sont perlé, ses yeux encore soumis à la vision horrible de la mort de son enfant disparue. Il jette un oeil sur l'horloge qui indique 23h et décide d'aller délasser son esprit embourbé dans le parc de l'école. Son trot le mène vers le vieux Moulin où de la fumée s'envole dans les airs. Un petit rire amusé le secoue lorsqu'il voit mademoiselle Hamilton, une cigarette à la main en train d'observer les étoiles.

Le fantôme d'Ocyrhoé, comme une ombre sortie du passé. Une lueur indescriptible se fixe dans les prunelles chaleureuses du Grec qui ressent toujours une pointe glaciale au coeur à la vue de la vampire, portrait craché de son aventurière à sabots qu'il n'a pas su ni pu protéger au moment où elle en avait besoin.

《- Bonjour mademoiselle Hamilton, je suis ravi de vous voir aussi. Et non je ne vais pas vous mettre une heure de colle, cependant faire comme si je ne vous avais pas vu sera bien compliqué car vous rendre invisible n'est pas dans vos cordes, ni dans les miennes d'ailleurs je vous l'accorde.》

L'homme-cheval s'installe à côté du sosie de son bébé pour observer les étoiles, notamment la constellation du Sagittaire.

《- Voilà, votre vue bien-aimée est dégagée. Qu'est ce qui vous tracasse ? Ne me dites pas que ce sont vos notes ? À moins qu'un petit jeune vous ensorcèle ? C'est de votre âge, jeune fille.》

B-NET

☆ Chiron Galanis ☆

Moi qui ai hurlé à la solitude si longtemps, je sais qu’elle n’existe pas, mais faut-il faire assez de silence pour entendre les sons les plus bas ou les plus subtils de l’espace.+ aeairiel.

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Janvier 2032

Ambiance

Ce besoin de s'échapper quand rien ne va. Quincy l'a depuis très longtemps. C'était devenu vital de se trouver un petit coin pour méditer afin de fumer une simple cigarette ou un joint. On ne peut pas dire qu'elle soit fière de son addiction, mais elle a été essentielle pour elle au fur et à mesure du temps. Les dealers s'en doutent et savent comment s'y prendre pour continuer à vendre leurs cochonneries. Si Quincy se laisse aller dans le vice, ce n'est pas le genre de personne qui va pousser les autres à la consommation. Et disons-le honnêtement, celle-ci ne va pas non plus les empêcher. Chacun étant libre de son choix. Elle se contentera peut-être d'observer, de partager un moment. Mais en cas de drogue plus dure, la vampire ne se laisserait jamais à partager quelque chose. Cela n'a jamais été son truc. Bien sûr qu'elle sait que l'herbe n'a rien de bon pour la santé. Mais à présent, c'est une chose dont elle pouvait se moquer, pour la simple et bonne raison que c'était une vampire et que l'impact n'était plus le même.

Attitude nonchalante et un brin arrogante, la vampire observe le centaure qui se rapproche d'elle. Même Quincy le trouve plutôt sympa pour une figure d'autorité, elle a toujours constaté un étrange regard posé sur elle de sa part. La jeune femme n'en fait pas grand cas tant qu'il ne vient pas la chercher et la confronter.

《- Bonjour mademoiselle Hamilton, je suis ravi de vous voir aussi. Et non je ne vais pas vous mettre une heure de colle, cependant faire comme si je ne vous avais pas vu sera bien compliqué car vous rendre invisible n'est pas dans vos cordes, ni dans les miennes d'ailleurs je vous l'accorde.》

<< Ce serait plutôt bonsoir non ? >> Le temps n'avait plus de réel impact pour la vampire qui néanmoins, regarde son portable pour constater l'heure. Effectivement, il est à présent 23h20. Rangeant l'outil de communication dans sa poche, elle observe la créature se demandant ce qu'il faisait dans le coin. << Normal, on me voit bien et on ne peut que me voir. >> Se vante-t-elle sans même une once de gêne. << Cela serait honteux de passer à côté de moi sans un regard, n'est-ce pas ? >> On ne la changeait pas et on ne la changerait plus, c'est un fait. << Ceci dit, c'est facile de se rendre invisible. Suffit de crever les yeux de quelqu'un. >> Fit-elle en prenant une nouvelle bouffée de sa cigarette. << Non, je ne le ferai pas. Aucune panique à avoir. >>

La vampire le laisse donc s'installer non loin d'elle voyant qu'il respectait une distance bienvenue. Regardant à nouveau le ciel, la vampire en apprécie la beauté. La nuit a toujours été la préférence de Quincy. Le charme et la vérité étaient mis en avant. Encore fallait-il le voir.

《- Voilà, votre vue bien-aimée est dégagée. Qu'est ce qui vous tracasse ? Ne me dites pas que ce sont vos notes ? À moins qu'un petit jeune vous ensorcèle ? C'est de votre âge, jeune fille.》

<< Vous êtes trop bon, merci. >> Fit-elle théâtralement sans même le regarder. << Absolument rien, j'ai simplement du mal à trouver le sommeil. >> Elle sourit doucement. << Mes résultats sont satisfaisants, je pense. >> Même si elle pouvait faire plus encore. Cependant, Quincy s'est toujours contentée de la moyenne pour être tranquille. Elle rigole. << Personne ne m'ensorcèle, c'est souvent le contraire qui se produit. >> Fait-elle en regardant le centaure. << Mon petit cœur est bien plus amoureux de la liberté et de quelques heures de batifolages. >> Il fallait bien respecter quelques besoins. Pas la peine de rougir, c'est une règle présente, et ce, à toutes les époques. << Et vous ? Pourquoi une insomnie ? On a fait un vilain cauchemar ? Désolé, je ne peux pas chanter de berceuse, je n'en connais aucune. >> Dit-elle simplement. << À moins que ce soit une de vos séances de quoi déjà ? Astronomie divinatoire, c'est ça ? >>

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ANAPHORE

Chiron & Quincy

La jeune fille est piquante comme une rose tout en fumant sa cigarette. Pour le vieux centaure cette ombre évanescente qui lui rappelle tant son enfant perdu depuis si longtemps broie son coeur comme une noix passant au casse-noix. Son regard envers la vampire est étrange, vaporeux comme un rêve. À la fois Ocyrhoé tout en étant elle-même, c'est si onirique. Comme une impression que la morte revient dans une autre peau, un corps différent tout en étant identique à son moi d'autrefois.

《- Bonsoir jeune fille, c'est bien ce que j'aurais dû dire. Pardonnez les égarements d'un grand-père qui à l'esprit tourné vers le passé.》

Évidemment, Chiron est en très bonne santé physique malgré son âge excepté cette patte avant-droite qui le tourmente et qui cicatrice mal. Comme son coeur qui à bien du mal à se réparer face à la solitude, une théière qui peut se briser d'un instant à l'autre sans crier gare.

《- Je me doute bien que vous n'avez pas cette intention miss Hamilton.》

Comme elle l'homme-cheval n'arrive pas à trouver le sommeil, son cauchemar l'ayant tiré des limbes du sommeil il rit doucement à l'évocation d'une éventuelle berceuse qu'elle pourrait fredonner mais qu'elle ne connaît pas. Sthénélos l'à bercé, lui-même à bercé sa fille quand elle n'était qu'un poulain aux longues pattes maladroites. Mais ce temps-là est mort depuis longtemps, envolé dans ses erreurs, embourbé dans le sang et sa colère lui ayant pris sa fille, fâchée contre lui suite à cette histoire de prédiction.

《- Ils sont parfaits je n'ai rien à dire, miss Hamilton ! Les étoiles sont silencieuses en ce moment et c'est bien un mauvais songe qui m'a tiré de ma couche de paille. Pour ce qui est de la berceuse ça serait plutôt moi qui devrait vous la chanter je crois au vu de la différence d'âge. Je suis dans la tranche pour être votre père où votre grand-père. Et la Divination est large, il n'y a pas que les astres qui parle. Je connaissais quelqu'un qui était assoiffé de liberté, une jeune fille aventurière et un peu casse-cou.》

"Ma fille" songe-il. Une assoiffée de découvertes !

B-NET

☆ Chiron Galanis ☆

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Sous un ciel où se confond passé et présent

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Janvier 2032

Ambiance

Le regard de ce prof a toujours été assez bizarre envers elle. Quincy ne savait pas comment le situer. Alors, elle le mettait dans la catégorie de la curiosité du fonctionnement du monde moderne et des êtres qui y vivent pour un être qui a été enfermé depuis des siècles. Venir d'une époque à une autre aussi rapidement devait rendre curieux les gens et les faire paraître bizarres. Ce n'était pas à la vampire de juger étant donné les défauts dont elle était bourré depuis tellement longtemps. La demoiselle se contente donc d'agir comme elle l'a toujours fait, avec arrogance et indifférence. Rien de tel donc, de continuer à fumer. Elle pourrait pousser l'audace en se roulant un joint, mais pas sûr que cela plairait au centaure qui se trouve à côté d'elle.

《- Bonsoir jeune fille, c'est bien ce que j'aurais dû dire. Pardonnez les égarements d'un grand-père qui à l'esprit tourné vers le passé.》

<< Le passé… C'est le mode de fonctionnement de la plupart de ceux qui sont là… Élèves ou non d'ailleurs. >> Quincy préférait croire qu'elle vivait au jour le jour sans s'égarer plus loin qu'à ce qu'il s'était produit la veille. C'est le genre de personne à oublier ce qui peut compliquer son mode de fonctionnement et de penser. La mémoire peut s'effacer quand on se force à ne plus vouloir faire attention à des détails qui tiraillent le cœur avec violence.

《- Je me doute bien que vous n'avez pas cette intention miss Hamilton.》

Elle sourit fièrement. Quincy n'était pas une adepte de la violence, mais ce n'était pas le genre à lui tourner le dos non plus. Il faut parfois en faire preuve lorsque l'on souhaite s'en sortir. Quincy continue donc sur la lignée de l'insolence, ce qui ne semble pas agacer outre mesure le professeur et centaure à ses côtés. Il a dû en voir pire au cours de ces années de pratique en tant que professeur. La répartie des élèves un peu trop sur d'eux, il devait savoir comment les dompter. Quincy se demandait comment il allait y parvenir avec elle.

《- Ils sont parfaits je n'ai rien à dire, miss Hamilton ! Les étoiles sont silencieuses en ce moment et c'est bien un mauvais songe qui m'a tiré de ma couche de paille. Pour ce qui est de la berceuse ça serait plutôt moi qui devrait vous la chanter je crois au vu de la différence d'âge. Je suis dans la tranche pour être votre père où votre grand-père. Et la Divination est large, il n'y a pas que les astres qui parle. Je connaissais quelqu'un qui était assoiffé de liberté, une jeune fille aventurière et un peu casse-cou.》

Continuant de fumer, Quincy tourne la tête vers la voûte céleste remplie d'étoiles. La lune se cache quant à elle. Tant mieux sinon elle serait bloquée dans sa chambre pour éviter les loups et le danger de leur morsure. << Oh pitié, j'ai une tête à aimer les berceuses ? >> Fit-elle en l'observant longuement. << Heureusement que vous n'êtes ni l'un ni l'autre alors. >> Quincy n'avait pas une bonne vision de la famille et on pouvait voir à son regard que la mention de père pouvait la mettre en colère plus que jamais. << Et qui peut parler hors les astres ? >>

Quincy l'observe et remarque un regard plus triste comme profondément ancré dans une partie de sa vie qui le poursuit. Rien d'anormal en soit quand on connait son parcourt.

<< Et quand vous faites votre séance avec les étoiles, elles parlent comment… Par des voix ? Leur scintillement change selon ce qu'elles ont à dire ? Je suis bien curieuse… À moins que la certitude de croire qu'elles peuvent s'adresser à vous, ne fait qu'apparaître un message dans votre tête, mais qui n'est pas le fruit d'une conversation entre elles et vous… >> Elle penche la tête vers le côté. << Elles disent quoi en moment ? Car voyez-vous, je suis du genre à penser que le silence n'existe pas… Même lorsqu'on se tait, on finit toujours par entendre quelque chose… C'est comme les ténèbres… Ils sont là, mais pour y échapper, il faut savoir allumer la lumière. >>

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ANAPHORE

Chiron & Quincy

Le vieux centaure ne fléchit pas face à l'insolence de la vampire il faut dire qu'avec monsieur Rodriguez et certains élèves il est plutôt bien entraîner sur le sujet des facéties verbales : savoir répliquer du tac au tac avec finesse est un véritable atout, surtout quand on est aussi malicieux que l'étudiant en question (ce qu'est Chiron) tant que cela ne brise pas les limites de l'injure bien sûr.

《- Nous avons tous un passé, il nous suit comme du goudron parfois. Le passé peut même cloîtré quelqu'un dans ces certitudes au point de le transformer. 》

Il pense à Méduse, notamment mais si elle est bornée, lui est têtu ! Et pas toujours des plus simples mais le Grec aime réellement chacuns de ses élèves qu'il taille dans un diamant brut pour en faire ressortir les plus belles lumières, comme il le fait depuis l'antiquité. Ce sont des jeunes perdus, et parfois les employés de la Salvatore School sont dans la même situation. Être professeur ce n'est pas qu'instruire c'est aussi venir en aide à ceux qui tendent la main, même une invisible. Guider, être un phare dans la nuit noire pour mener le navigateur à bonne port.

《- Oh non, vous avez plutôt une tête de chipie je dirais.》

Un sourire amical apparaît sur ses lèvres et il rit tout seul à cette gentille boutade comme pour étouffer entre ce son la douleur qui lui écrase le coeur. Mais son rire est de courte durée quand il scrute attentivement les yeux de mademoiselle Hamilton à la mention du mot père et grand-père. Durs. Il comprend alors instinctivement que son père ne lui à jamais fait de cadeaux. Il faut se rendre à l'évidence qu'il n'a pas toujours été lui non plus un père formidable pour Ocyrhoé, loin s'en faut. La culpabilité le ronge secrètement, à chaque fois que le sosie de sa fille croise sa route. Une telle faute reste gravé en lui.

《- Il faut savoir les écouter, interprété ce qu'elles ont à dire en fait. Se laisser emporter par le chuchotement de leur petite voix tout simplement. Les étoiles sont vivantes mais pas comme nous autres : elles naissent, vivent puis meurt. Et vous avez bien raison, c'est ce que je dis toujours : suivre la petite lanterne qui brille au fond de nous-mêmes. Avez-vous trouver la vôtre, mademoiselle Hamilton ?》

La question est posé d'un ton très doux, comme une caresse paternelle sur la chevelure d'un enfant[/justify]

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☆ Chiron Galanis ☆

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Janvier 2032

Ambiance

Quincy pouvait rimer avec rage par moment. Mais au fond, la vampire voulait se servir de son immortalité pour profiter de la vie sans que la fin ne soit un sujet qui la touche. L'immortalité faisant partie de son existence, elle avait pris la décision de vivre comme elle l'entendait même si cela ne coïncidait pas avec le moule que la société souhaitait. Mais pourquoi prendre cette forme alors qu'être vampire signifiait forcément de vivre différemment ?

《- Nous avons tous un passé, il nous suit comme du goudron parfois. Le passé peut même cloîtré quelqu'un dans ces certitudes au point de le transformer. 》

<< Comme vous… >> Fit-elle simplement sans vraiment mesurer l'intonation de sa voix. Elle ne voulait pas paraître impertinente, mais pas compatissante non plus. Ce n'était que la constatation suite à l'air que prenaient les traits du visage du centaure. Le passé lui pèse et à juste titre quand on sait que dans sa tête, son passé semble plus proche que celui des autres. Son passé, c'était hier et celui des autres remontaient à quelques années dont ils avaient conscience de son écoulement dans le sablier du temps.

On ne peut pas dire que Quincy reste sur une même conversation trop longtemps. Par pitié ? Peut-être, mais encore fallait-il, elle-même qu'elle analyse sa façon de faire. Quelque chose dans laquelle la vampire ne s'était jamais réellement plongée.

《- Oh non, vous avez plutôt une tête de chipie je dirais.》

<< Merci du compliment. J'adore cette tête et être une chipie. >> Les insultes ? Est-ce que ça la touchait vraiment ? On ne peut pas dire cela parce que ses parents l'ont entraîné sur ce point pour avoir été insulté par ces derniers. Mais la vampire n'oubliait pas. La vengeance est un plat qui se mange froid et Quincy aime frapper quand on s'y attend le moins. C'était presque jouissif pour elle.

《- Il faut savoir les écouter, interprété ce qu'elles ont à dire en fait. Se laisser emporter par le chuchotement de leur petite voix tout simplement. Les étoiles sont vivantes mais pas comme nous autres : elles naissent, vivent puis meurt. Et vous avez bien raison, c'est ce que je dis toujours : suivre la petite lanterne qui brille au fond de nous-mêmes. Avez-vous trouver la vôtre, mademoiselle Hamilton ?》

Quincy se lève s'étirant un peu alors qu'elle écrasait la cigarette sous sa chaussure. Elle observait la voûte céleste tout en écoutant les paroles du centaure qui connaissait plus que bien ce domaine d'expertise. << Elles naissent… Vivent… Et meurent… >> Répète-t-elle en baissant la tête. << Mais vous savez que les étoiles se forment suite à l'effondrement d'une sphère de gaz. >> Elle finit par le regarder. << Je pourrais en dire des masses sur les étoiles étant une femme de la nuit depuis toujours, mais ce serait peut-être trop compliqué pour un centaure bercé dans les anciennes croyances non ? >> Ancrant son regard dans celui du centaure, la vampire sourit doucement. << Ma lumière ? Et bien c'est ma capacité à me relever même lorsque je tombe. Mais aussi du fait d'être convaincu que nous sommes notre propre lumière. Si l'on se trouve vraiment, on finira par trouver cette lumière qui nous conduira plus loin et qui éclairera en grande partie notre chemin comme le phare d'Alexandrie a pu guider les marins. >> Elle se rassoit à ses côtés en croisant les jambes. << Je suis aussi le genre de femme qui pense que le malheur d'hier peut être la leçon de demain. >> À savoir quelle genre de leçon l'être peut en retirer. << Etonné de constater que j'en ai plus dans la tête que vous pouvez tous le penser, n'est-ce pas ? >>

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ANAPHORE

Chiron & Quincy

Le Grand centaure est touché par une flèche, une seconde fois, qui vise juste. Oui, la mort de sa femme et sa fille le hante tout les jours, surtout quand on n'a pas été un père modèle, parfois trop occupé pour prêter grande attention aux pitreries de son enfant voulant accaparer toute l'attention de son illustre père. Et pourtant il à aimer Ocyrhoé dont le fantôme se tient devant lui à cet instant, comme une épine douloureuse dans son coeur épuisé par le deuil et la solitude enfouie. Il répond avec amusement à la tirade sur la petite tête de chipie :

《- Je n'en doute pas une seconde en vous voyant.》

Les croyances d'un autre temps sur les étoiles ont en effet pétri le vieux centaure mais il sait très bien que ces magnifiques astres sont en réalité des corps célestes. Et il l'écoute avec passion lorsqu'elle parle de la lumière intérieure qui s'imbrique à merveille dans sa vision des choses. Cette demoiselle au passé compliqué possède un potentiel de sagesse impressionnant, mais il n'est pas vraiment étonné. Son âme doit être celle de sa fille voyageuse qui à du gagner en sagesse au fur et à mesure de ces voyages ! Et inconsciemment emmagasiner ce savoir.

《- Vous avez une présence d'esprit particulièrement développée et je n'ai jamais pensé le contraire. Votre discours sur la lumière intérieure est très intéressant à écouter, très lucide et onirique en même temps. 》

Se fait-elle rabaisser par des membres du corps enseignant ? L'homme-cheval se pose sacrément la question en entendant la dernière insinuation et pour en avoir le coeur net il tente une approche. Si ce que le Thessalien pense s'avère réel il aura une sérieuse discussion avec l'intéressé.

《- Est-ce que vous auriez, par le plus grand des hasards, des démêlés avec l'un où l'une de mes collègues ? J'entends par là des propos dégradants qui ne devraient généralement pas être prononcé par la bouche du corps professoral, à moins que celà ne vienne d'un employé voir d'un élève ?》

Les plaisanteries bienveillantes comme il le fait souvent pour installer une atmosphère chaleureuse c'est une chose mais les mots volontairement blessants, les moqueries, le dénigrement en sont une autre.

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☆ Chiron Galanis ☆

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Janvier 2032

Ambiance

Quincy n'est pas le genre de personne à cacher ses défauts. Au contraire, elle les assume pleinement. En fait, elle fait partie de cette catégorie de personnes qui pense qu'on doit être accepté entièrement avec les défauts en questions. Sinon à quoi bon accepter quelqu'un ? Ce qui un peu comique venant d'une vampire qui ne supporte pas tout le monde dans sa vie. Quincy sélectionne minutieusement ceux qui peuvent faire partie de sa vie et qui sont capables de la supporter au quotidien. Surtout avec les sauts d'humeur qu'elle est capable d'avoir à moment. Lunatique, au possible, on ne sait jamais vraiment sur quel pied danser avec cette dernière.

Mais c'est un long sujet sur lequel Quincy pourrait parler durant des heures. Les gens et leur foutu besoin de dissimuler leurs défauts à la face du monde comme si ça pouvait les permettre d'être mieux perçus et reçus par ces derniers. Cependant, impossible de se sentir complet dans ce genre de comportement, il y aura toujours ce goût amer et ferreux désagréable qui comblera la bouche. Une sensation dont on veut se débarrasser sans pouvoir y parvenir.

La tête tournée vers les étoiles, des mots plutôt sages traversent la bouche de la jeune femme. Autant dire que celle-ci en a plus dans la tête qu'elle ne veut bien le montrer. Mais c'est une façon pour Quincy d'impressionner et de faire taire les mauvaises langues qu'on peut croiser dans ces couloirs. De quoi l'amuser et la faire sourire comme une enfant qui peut dire : Et toc !

《- Vous avez une présence d'esprit particulièrement développée et je n'ai jamais pensé le contraire. Votre discours sur la lumière intérieure est très intéressant à écouter, très lucide et onirique en même temps. 》

« Je sais… J'ai un esprit très développé, je ne suis pas qu'une jolie tête plantée sur un beau corps. » Autant dire que la modestie, ce n'est pas réellement son genre. Mais les gens sont suffisamment méchants pour vous rabaisser alors il faut se complimenter autant que le désir est présent. C'est très bon pour le moral, paraît-il. « Cela m'arrive d'être comme ça oui… J'aime apporter plusieurs visions sur un seul sujet. » Regardant les étoiles, Quincy se sentait capable de les admirer durant des heures. Quand ces dernières clignotent, on a presque l'impression qu'elle joue une mélodie, connue par elles uniquement.

《- Est-ce que vous auriez, par le plus grand des hasards, des démêlés avec l'un où l'une de mes collègues ? J'entends par là des propos dégradants qui ne devraient généralement pas être prononcé par la bouche du corps professoral, à moins que celà ne vienne d'un employé voir d'un élève ?》

« Il y a bien longtemps que je ne me fis plus à ce que l'on pense de moi. Mais c'est l'histoire de ma vie d'être rabaissée en permanence. » Le regard de Quincy se tourne vers le centaure. « Ce genre de parole coule sur moi aussi sûrement qu'une eau pure venant d'une cascade. Dans la vie, il faut soit passer au-dessus ou bien se laisser bouffer. Je suis du genre à passer au-dessus et à savoir qui je suis et ce que je vaux. J'ai pas pour but de montrer que j'en ai plus dans la tête que certains. Je n'aime pas rentrer dans ce cercle. Je n'ai rien à prouver aux autres… La seule personne à qui je dois montrer ce dont je suis capable, c'est moi-même. Une notion qui dépasse beaucoup de monde par ici. La plupart des élèves se regardent le nombril ou veulent montrer qui est plus fort que qui. En tant que spectatrice, c'est plutôt amusant, ça fait passer le temps. Mais être actrice, très peu pour moi. » Elle sourit doucement. « De plus, une critique qui n'est pas constructive n'a aucun intérêt d'être écoutée. » Un corps jeune certes, mais un esprit qui semble déjà avoir bien vécu. Quincy a grandi rapidement, sans doute trop. Ne pas vivre une enfance lui a été autant bénéfique que le contraire. Mais à quoi bon s'épancher. Ce n'est pas en parlant que cela va changer quoi que ce soit. « J'imagine que ce genre de comportement débile existait déjà à votre époque non ? Je crains que l'évolution à ce niveau n'ait pas changé professeur Galanis. » Prenant un air plus sérieux encore, elle le regarde. « Alors… Qu'est-ce qu'un professeur en divination enseigne à ces élèves au juste ? »

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ANAPHORE

Chiron & Quincy

Chiron ne sais que trop bien à quoi certains individus réduisent les femmes : de belles plantes mais lui n'est pas ainsi et il à souvent trouver dans ses dernières des talents exceptionnels comme pour les Amazones en son temps. Elles étaient fortes et fières, il n'a jamais rien eue à leur apprendre car il n'a jamais croisé leurs routes, bien évidemment même si certains de ces protégés ont eue l'occasion de les découvrir comme Heraclès.

《- Aie-je un jour pensé celà, miss ? Je crois que les femmes ont des forces qui manquent aux hommes, des dons dont elles se doute, où non.》

L'homme-cheval aime bien observer les étoiles qui lui procure bien des messages, parfois réconfortants. Et c'est avec un profond respect qu'il écoute le discours de la demoiselle au caractère bien trempé qui ressemble tellement à sa chère Ocyrhoé, disparue aujourd'hui avec sa mère, ce revenant du passé trouble son coeur de père et d'époux meurtri pour toujours par l'absence car dans le deuil c'est ce qu'il y a de plus difficile à avaler. Quincy à bien raison et il est vrai que les femmes durant la Grèce antique n'avaient pas vraiment le beau rôle, excepté les majestueuses Amazones. Mais aujourd'hui tout à bien changé au grand soulagement du grand centaure. Et il est aussi rassuré sur la réaction de la vampire vis à vis des remarques.

《- La Grèce antique était une période compliquée, très rude vis à vis des jeunes gens. La maturité devait être rapide, l'enseignement extrêmement sportif je dirais et ce n'était que les jeunes hommes, principalement de nobles familles bien que princes illégitimes parfois, qui en bénéficier. Passer de ce type de savoir à un autre plus doux est un peu étrange mais il faut savoir être flexible l'instruction doit évoluer avec son temps, alors je transmet la divination plutôt que les combats à mains nues face aux prédateurs. Lire les paumes de la main, l'art des prophéties sont entre autres dans le programme cette année. Et vous ? Qu'est-ce qui vous a pousser à l'école Salvatore ?》

Beaucoup de jeunes et de professeurs/employés ont d'excellentes raisons de venir dans cet endroit qui leur offre une sécurité stable, loin des menaces des chasseurs dont l'iniquité se renforce davantage.

B-NET

☆ Chiron Galanis ☆

Moi qui ai hurlé à la solitude si longtemps, je sais qu’elle n’existe pas, mais faut-il faire assez de silence pour entendre les sons les plus bas ou les plus subtils de l’espace.+ aeairiel.

Avatar : Ester Exposito Messages : 53 Date d'inscription : 21/10/2023

Sous un ciel où se confond passé et présent

feat. @Chiron Galanis

Janvier 2032

Ambiance

《- Aie-je un jour pensé celà, miss ? Je crois que les femmes ont des forces qui manquent aux hommes, des dons dont elles se doute, où non.》

« Pourquoi vous sentir visé alors ? » Quincy arque un sourcil amusé par les paroles du centaure. Elle n'a jamais vu un regard au jugement facile de la part du professeur de Divination. Bien au contraire, la vampire a rapidement compris que ce dernier préféré observer pour se faire une opinion et non pas juger face à la personnalité de l'individu. Quincy pouvait agir de toutes les manières possibles, elle pouvait être très peste quand elle le voulait et s'en fichait comme de sa première paire de chaussettes. Mais elle pouvait montrer une vampire avec des valeurs bien à elle qui défend beaucoup les plus jeunes. Cela l'insupporte qu'on vienne à blesser les enfants. Elle sait ce que cela fait. Elle sait très bien quel type d'émotions vous traverse quand on est victime du monde et des gens. « Les hommes auraient dû comprendre à votre époque que pour faire d'un enfant mâle un roi, il fallait une femme pour lui donner la vie. Si on devient homme, c'est grâce à une femme. » Encore aujourd'hui, il y a des abrutis un peu trop machos pour la jeune femme. Elle aime bien les traumatiser et boire leur sang quand ces derniers l'embêtaient trop. Quincy trouvait que ces derniers n'avaient rien à offrir à la société.

《- La Grèce antique était une période compliquée, très rude vis à vis des jeunes gens. La maturité devait être rapide, l'enseignement extrêmement sportif je dirais et ce n'était que les jeunes hommes, principalement de nobles familles bien que princes illégitimes parfois, qui en bénéficier. Passer de ce type de savoir à un autre plus doux est un peu étrange mais il faut savoir être flexible l'instruction doit évoluer avec son temps, alors je transmet la divination plutôt que les combats à mains nues face aux prédateurs. Lire les paumes de la main, l'art des prophéties sont entre autres dans le programme cette année. Et vous ? Qu'est-ce qui vous a pousser à l'école Salvatore ?》

Tournant son visage vers le centaure, la vampire l'observe alors que ce dernier répondait à sa question. Elle imaginait que trop bien ce qui était appris aux hommes et à quoi on soumettait les femmes. Leur condition à durer trop de temps et celles qui ne voulaient pas suivre ce chemin étaient une honte pour la société ou traité simplement de catin. Les amazones avaient su faire leur réputation et on savait à quoi s'en tenir avec ces dernières. Peut-être que dans une autre vie, la jeune femme aurait été l'une des leurs ou simplement une exclue de la société pour avoir des idées un peu trop avancées pour son époque. « L'état d'esprit n'était pas la même que maintenant. J'imagine que l'éducation était à l'image de son temps. Plus rude et bien plus exigeante encore. L'échec n'était pas permis. Mais n'est-ce pas dans l'échec que l'on apprend ? N'est-ce pas en échouant et en sachant se relever qu'on y trouve la véritable victoire ? » Quincy s'est effondrée tant de fois et a su se relever sans une main secourable. Souvent seule sur le chemin de sa vie et c'est pour ça qu'elle n'arrive pas à compter sur les autres. Si ce sentiment est là, il ne concerne qu'un nombre très restreint de gens. « Oui, mais… Rien n'est vraiment défini, n'est-ce pas ? Je veux dire, je vois l'avenir avec plusieurs portes… Chacune de nos actions, de nos décisions nous donne la clé pour ouvrir une porte. La vie n'est pas faite que d'une seule route. Il y en a plusieurs et souvent avec des embûches. Des obstacles à surmonter. Le propre de l'individu n'est pas d'apprendre de lui-même pour évoluer ? » Quincy n'est pas le genre de femme à penser que tout est écrit par avance. Mais plutôt de celle qui pense qu'elle forge elle-même son destin. Haussant les épaules, la vampire regarde le ciel. « Une personne qui m'a dit que je vaux bien mieux que ce que je montre au monde et aussi la curiosité. Je voulais voir ce que cette école pouvait offrir. Ce qu'elle a plus que celle que j'ai déjà pu fréquenter et qui ne m'a pas laissé un bon souvenir. » Esquissant un léger sourire, elle finit par le regarder à nouveau. « Et vous alors ? Est-ce une petite étoile qui vous a dit de venir ici ? J'imagine que les options n'ont pas été nombreuses à la sortie du Malivor, n'est-ce pas ? »

Spoiler:

code by bat'phanie

Let me haunt you

ANAPHORE

Chiron & Quincy

Chiron était du genre à se faire sa propre opinion sur les gens plutôt que de céder à la juridiction facile. Parfois même les rumeurs ont tendance à l'encourager à aller vers la personne qui en est victime pour se faire sa propre idée de l'individu, derrière l'illusion donnée par le qu'en dira t'on.

《- Il y à toujours des femmes derrière de grands hommes, elles sont incroyables.》

Chariclo en était l'exemple, en avance sur beaucoup de créatures de son temps elle avait toujours rêvé d'un mariage d'amour plutôt que d'un lien forcé. Elle était tombé amoureuse de lui et ce fut réciproque, malgré qu'il soit un "bâtard" qui à une époque lointaine n'acceptait pas son corps semi-équin. Aujourd'hui si on lui arracher son côté équestre, sans doute qu'il ressentirait un vide énorme, et pourtant il en avait rêvé bien des fois même dans son sommeil de ne plus avoir cette partie équine, après tout c'est à cause d'elle qu'il à été rejeté par les autres enfants, contraint à une solitude qu'il a cru éternelle mais Sthénélos à su l'aimer tel qu'il est, avec sa nature véritable, faire ouvrir la chrysalide pour, avec du temps et de la patience, devenir un papillon, l'encourager à aimer la vie, à célébrer la différence, à dépasser sa timidité, apprendre de ces erreurs. Le sage précepteur des héros grecs est né à petit pas grâce à lui, sa reconnaissance lui sera éternelle. À jamais et pour toujours. Comme il lui manque, au même titre que sa famille.

《- En effet il n'y a pas eue d'autre option face à ce monde moderne.》

Au sortir du Malivore, c'était le seul bâtiment adapté à ce qu'il était, et il ne pourrait jamais se passer d'enseigner à autrui ce qu'il sait. Et c'était mieux ainsi, aider des adolescents différents à se trouver, soigneusement dissimulé derrière la facette du professeur de Divination, on n'avait jamais encore sollicité le précepteur antique qui s'est effacé pour un temps.

《- Les obstacles nous enseigne beaucoup il est vrai qu'ils forgent un homme, une femme et un enfant, vous parlez comme une moire, ma chère.》

B-NET

☆ Chiron Galanis ☆

Moi qui ai hurlé à la solitude si longtemps, je sais qu’elle n’existe pas, mais faut-il faire assez de silence pour entendre les sons les plus bas ou les plus subtils de l’espace.+ aeairiel.