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Une présence dans l'ombre (PV-Libre)

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MessageSujet: Une présence dans l'ombre (PV-Libre) Une présence dans l'ombre (PV-Libre) EmptyJeu 16 Juil 2020 - 22:03

Liam & Libre

Le soleil vient a peine de se lever, le week-end vient tout juste de commencer. Incapable de tenir en place je saute hors de mon lit. La pleine lune se fait attendre, je le ressens dans chaque parties de mon corps. Le loup prêt a se manifester influe sur toutes mes réactions. Grace au ciel au fil des années j’ai fini par apprendre à canaliser toute cette impulsivité… Mais c’est également pour ne pas céder a ces pulsions sauvage que mon premier geste pour cette journée de temps libre est de chausser une bonne paire de chaussure pour aller courir. Oui, c’est un vrai cliché concernant ceux de mon espèce. Cependant, l’exercice physique est sûrement le meilleur moyen de contenter l’homme autant que l’animal. Le meilleur moyen d’entrer dans une sorte d’harmonie entre ces deux personnalités. Sans un dernier regard pour la pièce qui me sert de chambre je me précipite dans les couloirs, commençant l’échauffement en descendant les escaliers a petites foulées, sans traîner je rejoins le parc et commence a courir réellement. Le début de l’exercice n’apporte jamais rien de spécial. Ce ne sont que quelques enjambés dont tous les humains sont capables. L’ivresse de la vitesse vient plus tard, et une fois que j’ai franchis le portail de l’institut je me lance corps et âme, allongeant de plus en plus mes enjambées pour finir par sentir l’air sur mon visage plus intensément.

Par dessus tout et depuis toujours, j’aime la liberté et cette sensation qu’elle procure. Alors pourquoi être resté à l’endroit où j’ai passé ma scolarité à devoir obéir et répondre à certaines attentes ? Tout simplement par ce que la liberté peut avoir bien des signification. Mais depuis que j’ai perdu les miens, la seule chose dont j’avais besoin en vérité : c’est d’un endroit où je pourrais être moi. Où je me sentirais vraiment à ma place. Pour moi la vrai liberté ne s’applique que lorsqu’on se sent libre a tout les niveaux et c’est aujourd’hui mon cas. Mon esprit vagabonde, à droite à gauche sans but précis. Je trace sur un chemin différent, comme à chaque fois. Appréciant le souffle du vent sur ma peau, et les paysages qui défilent autour de moi au rythme de mon allure. Mon instinct me guide et je ne cherche même pas a réfléchir.

J’arrive finalement à l’usine désaffectée de la ville. Je me souviens être venu dans les environs à mon arrivé ici, un endroit plutôt calme et peu fréquenté. Un reperd pour le jeune adolescent perdu que j’étais. Au moment où je m’arrête pour observer les alentours il me semble entendre un bruit provenant de l’intérieur de la battisse. La curiosité me pousse à pousser la porte déjà enfoncée pour m’aventurer dans le bâtiment. Certains vieux néons grésillent alors que la plus part ont cessés de fonctionné depuis bien longtemps. La poussière a créé un tapis plutôt uniforme rendant l’ensemble des moins en moins accueillant. De nouveau il me semble entendre du bruit et je me dirige dans sa direction. « Il y a quelqu’un ? » J’avance doucement, en observant chaque recoin a la recherche de l’origine ces sons qui, j’en mettrait ma main à coupé viennent d’une autre personne .

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MessageSujet: Re: Une présence dans l'ombre (PV-Libre) Une présence dans l'ombre (PV-Libre) EmptyMer 14 Oct 2020 - 20:59

Une Présence dans l'Ombre

L'air frais du matin, l'odeur de la nature baignant dans la rosée matinal, le délicat chant des oiseaux, les piailleries d'un Rodriguez pourtant à peine réveillé, ou fatigué remarque, j'ignore comment il a occupé sa nuit et je veux pas savoir, le cliquetie du verre qui tape l'un sur l'..atrr... WAIT ? « Brandon ? Si je peux supporter tes jérémiades des l’aurore, si j’entends le bruit du verre qui casse, je risque de fortement m’énerve ! » Je le fusille du regard avant de récupéré le carton qu'il a dans les mains pour le rajouter à la pile que je transporte déjà. J'ai fais le choix de nous éloigner de l'école, de ne pas sortir la voiture pour ne pas se faire repérer inutilement. Alors nous voilà a nous promener dans la foret, main dans la main, ceux depuis que monsieur a glissé une énième fois, et qu'il est donc plus pratique pour moi de le rattraper en le tenant déjà, et mon autre main tenant comme un plateau les trois cartons qui nous serons utile pour l'initiation du brun à ma chimie personnel.

Une fois à l'usine je monte dans les anciens bureaux, déposant mes cartons sur une table abandonné là. Je rassemble ensuite plusieurs plan de travail pour nous former une paillasse qui soit un minimum confortable. Une fois fini, je cherche du regard mon élève et fini par le siffler pour obtenir son attention. Quel idée de l'amené dans un lieu a explorer aussi, je vais devoir rusé pour grder son attention je le sens. « SI tu me montrais ce que tu sais faire hein ?» Je lui désigne les cartons du menton et part m’adosser à un mur pour l'observer confortablement. Pour une fois, je le provoque pas, aucun reproche, aucune pression, je me contente juste de l'observer attentivement, silencieusement, avec un visage neutre ou encourageant  quand ses pupilles intense croisent les miennes. Bon d'accord, je le teste encore. Le principe, voir si il est plus productif sous les menaces ou sous les encouragements.

Le temps passe et je reste toujours aussi stoïque, lui soufflant quelques conseil de temps à autre d'une voix douce et chaleureuse. Jusqu'au moment ou un petit bruit interpelle mon ouïe délicate. Plissement de taule, bruit de pas, nous ne sommes plus seul ! A vitesse éclair je m'approche du sorcier, attire son attention et pose mon index sur mes lèvres. Dieu merci nous ne sommes pas assez loin dans la concoction pour dégagé des gaz toxiques, alors je retire le masque du jeune homme et pose ma main sur sa bouche. Quoi ? Un Bran silencieux est irréel,  il n'existera qu'une fois mort, alors oui, je prend les devant, avant de venir murmurer à son oreille. « Nous ne sommes plus seul, un loup nous a rejoins.» Son odeur offense mon odorat, j'aurais peut être pas du gober de pilule se matin, cela m'aurait évité d'avoir les sens autant au taquet ! CRASH Comment ? Comment plaqué contre moi, à un mètre de la table, il  a réussi à briser du verre hein ? Oups ! En fait, c'est moi ça, enfin la coupelle en verre qui a trop chauffé sous ma cigarette encore fumante. Immobile encore un moment, jusqu'à ce qu'une voix interpelle en bas. Je souffle, grondant à moitié. On peux pas être en paix vingt minutes dans cette ville ? Je réfléchie rapidement, il faut qu'on aille au devant, qu'on éloigne cette inconnue de cette pièce. A moins que...Ce que tu ne puisse bougé, devienne invisible. « Honey, dis moi que tu peux faire disparaître de la vue tout ça ?» Je le regarde les yeux plein d'espoir alors que je relâche enfin la pression sur son corps. Finalement, j'attendrais pas de réponse, entendant les pas se rapprocher dangereusement. « Gère nous ça ! Je vais au devant et rejoins moi. Je te demanderais bien de te taire, mais sais mission impossible, alors s'il te plais suis moi juste dans mes propos et délire Brandon.» je lui adresse un regard attendu avant de me faufiler en dehors de la pièce.

Je dévale les escaliers en fer rouillé et m’élance en direction de la voix. « Oui, désolé si on vous a effrayé. » Je continue d'avancé et fini par découvrir une tête qui ne m'est pas inconnue. Je met un temps a retrouvé ou j'ai bien pus apercevoir ses traits. Et bordel, sur tout les endroits divers et varié que je fréquente, il faut que se soit un de mes confrère de l’école. Je suis là, avec un élève à produire des drogues, et je tombe sur un surveillant de mon troisième boulot ! Pitié Brandon, ne joue pas au con en arrivant... Pas de claque au fesse, ni tout autre geste qui dévoilerais notre proximité illégale ! Un grand sourire aux lèvres, je m'approche du jeune homme et lui tend la main pour le salué. « Désolé, on cherchait de la mousse pour un TP, et on est tombé sur se bâtiment, on a pas pus résister !» Aller Almaël, t'as plus qu'a nous créer une expérience avec de la mousse, et te taper un moment à en chercher partout pour tes classes. T'as que ça a foutre toute façon !

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@Brandon Rodriguez
@Liam Galadan
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Brandon Rodriguez
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MessageSujet: Re: Une présence dans l'ombre (PV-Libre) Une présence dans l'ombre (PV-Libre) EmptyJeu 15 Oct 2020 - 15:01
Une présence dans l'ombre   Ft. Liam Galadan & Almael Hanson -ôôÔÔÂÂÂââh. Bon sang, mais quelle heure il est?... Même Saltzman doit être encore en train de dormir. C'était vraiment nécessaire de se lever si tôt?... Pis pour aller où? J'suis sûr que si on leurs demandait, tes éléments chimiques répondraient que eux aussi, ils aiment pioncer...

Brandon se frotta les yeux du dos de la main puis s'étira une énième fois, faisant craquer sa nuque, puis la colonne vertébrale, et son corps redevint aussi avachi qu'à l'accoutumée.

-T'sais que je venais tout juste de regagner mon lit quand tu m'en a tiré? Faut que j'te raconte : cette nuit je faisais ma tournée habituelle dans les bas quartiers d'la ville quand je me suis trouvé nez-à-nez avec un groooos chien, sauf qu'il s'avère qu'en fait c'était pas un chien, c'était un-


Bran se pris les pieds dans une souche, faisant chanceler sa pile de carton et tinter la verrerie.

-Brandon ? Si je peux supporter tes jérémiades des l’aurore, si j’entends le bruit du verre qui casse, je risque de fortement m’énerver !

-T'es marrant toi, comment tu veux que je marche droit avec toutes ces racines, et ces fougères, et les souches et les creux et...


Almael s'empara du carton supérieur d'une volée, et de l'autre choppa la main du malhabile. Brandon ne dit rien et se laissa emmené à travers les bois, son unique mais néanmoins gros carton dans un bras, et sa main au chaud dans celle du vampire... qui se la jouait avec sa pile de carton parfaitement stable au bout de son doigt.

-Crâneur...

~

-Aanh! Cette délicieuse odeur d'humidité et de rouille, et les courants d'air! Je m'croirais de retour à la maison. soupira Brandon sur un air de douce nostalgie en poussant une seringue vide avec son pied. L'objet roula jusqu'à un mélange de feuilles mortes, de débris et de boites de conserves au pied d'un mur de l'usine où avait été gravé un Home sweat home, témoignant du passage de camés et de couche-dehors.

Pendant qu'Almael réorganisait les anciens bureaux en labo improvisé, Bran fit voleté les pans de son manteau dans les environs. Il avait troqué son habituel fourre-tout bordé de fourrure pour un trench dont la coupe rappelait d'avantage une blouse de labo, de colorie noir, évidente parodie de savant maléfique. Manche retroussées laissant libres des bracelets, il le gardait grand ouvert sur un t-shirt menthe-à-l'eau et un leggins en cuir enfoncé dans ses converses.

-SI tu me montrais ce que tu sais faire hein ? le siffla t-il.

Oh. Il allait encore devoir faire ses preuves? Vraiment?... Brandon se mis au boulot. Pas de tour de magie ni de grand gestes maniérés contrairement à sa tentative magistrale en salle de chimie, peut-être à cause de la fatigue ou parce qu'il avait conscience du sérieux de sa position d'assistant, il cuisina sagement et avec attention.
Almael se contentait de le regarder faire. Et de commenter de temps en temps. Et de l'aider. D'une voix... presque encourageante... Brandon refoula un frisson : Ok, c'était hyper louche! Depuis quand Almael-l'intraitable, celui qui lui talochait le crâne ou l'incendiait du regard pour un crissement de verre était-il aussi calme et patient?! Est-ce que c'était encore une de ses ruses? Peut-être avait-il fait ou dit quelque chose qui l'avait mis en rogne et que c'était sa vengeance... le calme avant la tempête... Un Almaelstrum en latence...

Relax Max! se dit le sorcier. C'est dans ta tête. C'est juste dans ta...

Bran tourna son visage caché par le masque à gaz vers le vampire. Ce dernier afficha un sourire satisfait, à la limite du rayonnant.

Putain, c'est carrément un test!!! s'agita intérieurement le brun qui replongea dans sa concoction, troublé par le sex-appeal redoutable du prof. Il le faisait exprès! Tout pour le déconcentré!! Avec son sourire de playboy, et ses yeux doux comme un ciel de mâtiné dégagée... Alors Bran pris sur lui, se jura que dès qu'il en aurait l'occasion il avalerait de la distraction en pastille, et se focalisa sur les solutions qui bouillaient dans l'imbrication de verrerie façon alchimiste des temps modernes. Il ne s'y ferait pas prendre! Il était beaucoup plus malin qu'il en avait l'air! Mouahaha!

Un courant d'air interpella l'apprenti chimiste. Il sursauta quand il vit le vampire juste à côté de lui. Il voulu l'engueuler, mais une étrange impression courra sur sa peau. Pourquoi il lui signifiait le silence, soudain?... Et pourquoi est-ce qu'il lui retirait son masque avec fougue pour le bâillonner du plat de la main?! Oh! Oooh, Alma... Le p'tit cœur folâtre du sorcier s'emballa, et des lueurs se mirent à danser dans le vert-espoir de ses yeux. Alors c'était pour ça, ses humeurs volatiles, cette feinte indifférence! Il ne l'avait pas rêver, la tension électrique qui crépitait entre eux deux depuis ce matin qu'il était aller le tirer du lit pour l'embarquer à l’abri des regards, main dans la main tout le long du chemin!... Ses paupière aux cils aguicheurs s’entre-fermèrent, éperdue. Quand il pensait aux efforts qu'avaient du faire la créature de la nuit pour se retenir de lui sauter dessus jusqu'à maintenant, comment il avait refoulé ses ardeurs! C'était si noble, si chevaleresque!... Oh oui, il comprenait tout à présent... Mais il était prêt à recevoir sa toute passion. Voilà que le blond se penchait sur lui et chuchota dans le creux de son oreille, avivant frissons et bouffée de chaleur dans le ventre du rêveur...

-Nous ne sommes plus seul, un loup nous a rejoins.

...Ah? Le junky haussa un sourcil, réfléchi deux secondes, et conclus le fil de ses pensées par un haussement d'épaule désinvolte. Il ne s'était pas attendu à être rejoins pour leur deuxième fois, mais si c'était le trip du blondinet, Bran ne dirait jamais non à un plan à tr-

CRASH

Un verre éclata. Et aussitôt, goodbye la bulle érotique, et hello le méchant regard de prof pleins de reproches! Pour se rendre compte que c'est SON mégo qui venait de bousiller une soucoupe! Réduit au silence, Bran joua de mouvements de sourcils agités et de froncement de nez scandalisé pour traduire sa révolte.

-Honey, dis moi que tu peux faire disparaître de la vue tout ça ? Bran s'étonna et sa réponse vient en un long Heuuuuuuuu... muet. Merde. Comment était-il censé lui dire qu'il savait comment se rendre invisible mais qu'agir sur des éléments extérieur était hors de sa porté quand il s'accrochait à lui avec des yeux brillants d'espoir comme s'il était son sauveur?... Gère nous ça ! Quoi?!! Mais!... Je vais au devant et rejoins moi. Je te demanderais bien de te taire, mais sais mission impossible, alors s'il te plais suis moi juste dans mes propos et délire Brandon.

Et sans même attendre de réponse de sa part, le vampire s'éclipsa. Brandon resta bête, ses paroles aux bords des lèvres et ses bras grands ouverts qui retombèrent sur ses cuisses dans un geste défait. Il se retourna mollement sur la paillasse, les instruments de chimie encore en train de bouillir et décanter, et poussa un profond soupir.

-Ok! Je sais me rendre invisible, ça ne doit pas être beaucoup plus difficile!

Le magicien joignit ses mains à auteur de sa poitrine, et exécuta un enchaînement de geste précis avec les doigts. Un non initié pourrait apparenter sa chorégraphie digitale au langage des signes, mais en plus élaboré. Quand Bran sentit un voile frais lui tomber sur les épaules, il transféra le sortilège à la paillasse. Il sentit nettement le voile d'invisibilité glisser le long de son bras jusqu'à la table qu'il touchait de la main. Mais quand il rouvrit les yeux, il eu la surprise de découvrir qu'une moitié de table seulement avait disparue. Le résultat était assez fascinant, avec une table tenue par seulement deux pieds, sa moitié ainsi qu'une partie des instruments qu'elle supportait s'évanouissant doucement dans le rien... Un bel exemple de sort raté.

-Et shit!

Tans pis! S'il n'avait pas l'énergie et les connaissances nécessaires à rendre des objets invisibles, il allait gérer autrement!

Bran quitta les bureaux abandonnés et se rattrapa à la balustrade de la passerelle qui bordait l'étage. En bas, Almael tentait de baratiner leur invité surprise. Désolé, on cherchait de la mousse pour un TP, et on est tombé sur se bâtiment, on a pas pus résister ! qu'il lui dit. Brandon compris dans quel merdier ils étaient foutus, et qu'il ne tenait qu'à lui de les sortir de là. Il retourna dans le bureau, et en ressorti en courant, une chaise dans les mains : le junky balança la chaise en direction de l'inconnu, et aidé d'un soupçon de magie, propulsa l'arme d'infortune droit sur son crâne. Et BIM! En plein dans l'mille! L'autre s’écrasa au pied d'Almael comme une quille.
Le sorcier se félicita d'un YAY! sonore avant de se précipiter vers les escaliers, glisser le long de la rampe, et retrouver les deux hommes en se retroussant les manches.

-Bon! Je propose qu'on l’enchaîne à une chaise avec un sac sur la tête, tu le rudoie comme il faut pendant que j'le marine pour le faire taire : il a pas vu ma tête, j'me ferais passer pour un chef de gang! jubila t-il en frappant du poing contre sa paume. Puis notant l'intimidant manque d'approbation du prof ajouta. On peut aussi le fiche dans l'coffre d'une voiture et l'abandonner à la décharge auto à trois villes d'ici?... Quoi?! Il allait nous percer à jour! Et puis, qui va croire que quelqu'un viendrait cueillir de la mousse dans un immeuble désaffecté pour faire un TP de chimie?!

Mais pourquoi diable Almael lui faisait sa comédie de prof désespéré...

-Ooh. Parce que c'était du sérieux pour la mousse?

Bran afficha un sourire innocent en entrant la tête entre les épaules. Oups?... Puis il regarda le corps du loup inerte. Il inclina la tête, interpellé.

-Hey, attend, sa tête me dit quelque chose... il s'accroupit pour mieux observer son visage, qu'il poka avec le pied de la chaise-à-tête-chercheuse, en marmonnant pour lui-même. Mmh, j'crois pas que ça soit l'un de mes paumés des quartier malfamés... c'pas le marchand de tacos non plus... un plan-Q du nighclub peut-être?...

La lumière se fit sous la tignasse échevelée, et Bran offrit un large sourire à Alma.

-Je l'ai! Le pion de l'école!

... tandis que le dit pion remuait en grommelant?...

-NON DE...! Merde, il se réveille! Il se réveille!!! Pas de panique : je m'en occupe! assura t-il en levant haut la chaise avec un air presque féroce, décidé à l’assommer de nouveau.

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MessageSujet: Re: Une présence dans l'ombre (PV-Libre) Une présence dans l'ombre (PV-Libre) EmptySam 24 Oct 2020 - 18:38

Liam & Libre

Les alentours offrent un spectacle particulier. Métal rouillé, pierre fissurée. Petit a petit la nature semble vouloir reprendre ses droits dans la grande bâtisse. L’absence de mobilier, ses grandes pièces vides font résonner mes paroles comme si je me trouvais en montagne. Je fais encore quelques pas quand soudain et bruit de métal grinçant vient agresser mes tympans. Machinalement je tourne le regard en direction de la structure dessoudée qui pourrait s’effondrer à tout instant. La voix que j’entends, il me semble bien la reconnaître, mais le contexte me fait douter. Pourquoi ? Comment ? Je m’avance dans sa direction, tout en levant distraitement la main pour signifier qu’il n’y a pas de mal. De toute manière effrayé ne serait pas le mot. A vrai dire que m’attendais à tomber sur des adolescents qui se serait mis dans une positions délicate. Pourquoi pas sur une énième créature non référencée comme celles qui ne cessent d’apparaître dernièrement. Je suis vraiment surpris quand je constate qu’il s’agit d’Almaël Hanson, le professeur de chimie. Il est arrivé il y a peu, ce qui fait qu’il n’a pas eu l’occasion de m’avoir comme élèves. Cependant son attitude, son phrasé et quelques bruits de couloirs m’ont permis bien rapidement de le ranger dans la case du professeur « original ». De toute évidence il semble ici aujourd’hui pour vérifier cette théorie. Il ne me faudra pas longtemps pour classé le mythe comme étant : Confirmé. MythBusters n’aura pas eu besoin d’intervenir.

Le professeur arrive en bas des marches, sa démarche est plutôt assuré. Son calme ne lui fait pas défaut. Rien d’inquiétant finalement. Si ces méthodes ne dont peut être pas des plus courantes, il semble au moins passionné par ce qu’il fait. J’attrape la main qu’il me tend pour me saluer et l’écoute m’expliquer les raisons de sa présence ici. Alors que machinalement je tourne distraitement les yeux vers ces végétaux que j’avais déjà remarqué en entrant dans l’édifice abandonné. « Il n’y a pas de problèmes monsieur. Au moins vous avez l’air passionné. Dommage que vous ne soyez pas arrivé plus tôt à l’institut. Peut être que les cours de Chimie m’auraient parut moins ennuyeux. » Je lui adresse un sourire poli, au moment où la conversation aurait pu tourner court sur de simples échanges de politesse entre collègues.

Une grande douleur que je ne saurais expliquer. Puis plus rien. Rien d’autre que le noir, le vide, comme si sans prévenir mon cerveau c’était mis en veille, comme si j’étais tombé dans un profond sommeil. Alors que je suis allongé sur le sol mes neurones tentent de se reconnecté. Dans un premier temps rien du tout, quand un force que je connais bien vient me réveiller douce. La force du loup, celle dont mon père passait son temps à parler. Avant de pouvoir ouvrir les yeux, il me semble reconnaître la voix d’un élève que je n’ai que déjà trop entendu. Non, vous n’imaginiez tout de même par qu’un élève tel que Brandon Rodriguez était un étrangé des salles de retenues ?
Un nouvelle et dernière fois le loup se manifeste, je sens bien cette douleur au niveau de mon crâne qui commence à se dissiper. Un grognement plus perçant, plus bestial et finalement j’ouvre les yeux. Je suis à terre, mes yeux fixent rapidement en direction des hauteurs du bâtiment. Je n’ai pas le temps d’être surpris. A vrai dire, je ne suis pas à l’école, et il ne s’agit pas non plus de mes heures de travail. Il semble qu’un certain élève semble du genre à jouer avec des forces qu’il ne peut pas contrôler.

« Rodriguez, si tu tiens à pouvoir te servir de tes bras à l’avenir, pose cette chaise tout de suite ! »

Élève qui pourrait ma fois faire partit des meilleurs, si il ne s’abrutissait pas régulièrement à l’aide de psychotropes. Quoi ? Moi aussi j’ai été jeune et je serais idiot de ne pas en reconnaître les signes qui sont criant de visibilité dans plusieurs de ses attitudes de ses mimiques. D’ailleurs avant qu’il décide de jouer au plus malin et de lâcher simplement la chaise sur moi je me redresse et attrape celle-ci avec un main en plongeant un regard noir dans celui de l’élève qui se croit beaucoup trop malin.

« Lâche ça et explique moi ce qui se passe ici… Immédiatement ! » Le dernier mot pourrait sembler pour un grognement. Signe révélateur de l’animal qui sommeil en moi et qui est par nature beaucoup moins patient que le surveillant.

« Monsieur Hanson. Vous comprendrez que vu la tournure des évènements je ne suis pas d’humeur à jouer. Votre élève semble avoir bien d’autres choses en tête que de ramasser de la mousse pour un TP quel qu’il soit. A moins que l’expérience qu’il cherche à mener vise à évaluer le temps qu’il mettra à me faire sortir de mes gonds avant que ça ne devienne vraiment dangereux pour lui. Professeur, vous ne laisseriez décemment pas de tel évènements arriver sous votre surveillance n’est ce pas ? »

Ma dernière phrase fut inévitablement accompagnées de sarcasmes. Non ici il n’est à rien de décent ni même de normal. Il y a quelque chose ici qui ne devrait pas exister j’en mettrais ma main à couper.

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MessageSujet: Re: Une présence dans l'ombre (PV-Libre) Une présence dans l'ombre (PV-Libre) EmptyMar 27 Oct 2020 - 17:02

Une Présence dans l'Ombre

Le Brandon est donc un animal absolument pas matinal, je m'en doutait à vrai dire, même si plus le temps passe, plus 'ai du mal avec cette manie humaine de dormir. Attention je dit pas, dormir un petit peu contre un corps chaud est agréable, mais de là a y passer des demi journée... Faut pas abuser non ? Le monde offre tellement de chose à faire ! Enfin, même la fatigue à pas l'air d'arrêter la pipelette qui se cache en lui, bien au contraire, même de si bon matin, il à un débit infernal ! Pourtant je l'écoute, sans le montrer bien sur, mais ses plaintes m'amusent, et ses histoires m'exaspère, encore une fois je me demande comment il a réussi à se fourrer dans pareille situation, ce chien qui n'en est pas un. Il ne finira pas son récit, le pauvre se prenant les pieds dans... Dans l'air sûrement. Je lui remonte les bretelles et fini par attraper sa main, le rattraper la prochaine fois, avant qu'il y perde une patte. Et me voilà à me faire insulté ! Je rêve ! « Merci m'aurait suffit Rodriguez !»

Nous voilà arrivé au hangar désaffecté, et si je me met à la tâche pour nous créer un espace de travail satisfaisant, l'assistant profite de l’endroit, ma collant des frissons d'horreur en trouvant l'endroit familier et accueillant. Va vraiment falloir que je m'occupe de ça, certes, il y a bien pire, mais tout de même ! De toute façon, place à la noble chimie pour le moment, et j'invite le brun à me montrer à nouveau ses talents dans ma matière, sans triche cette fois ci. Nous travaillons jusqu'à ce que j'intercepte l'arrivé d'un perturbateur, prévenant le brun, je le laisse gérer le laboratoire improvisé et part m'occuper de notre intrus. Inconnue qui n'en sera pas un finalement, ce qui me chagrine un peu plus que ses gènes de loup impossible à hypnotiser.Je connais absolument pas se petit, et ignore complètement son type global de réaction si il découvre notre activité. J'ai pas de coup d'avance, un handicap qui m’irrite au plus haut point. J'ai l'impression de marcher sur des œufs avec des chaussures à clou.  «J'essaie au moins, c'est aussi ça être enseignant, capter l'at...» J'aurais pas le temps de finir, tout comme je n'ai pas vus la chaise volante arriver sur la tête du surveillant, j'ai tout juste le temps de rattraper son corps inerte avant qu'il s'écrase au sol.

Je grogne en remontant mon regard plus sombre que jamais sur le sorcier qui se rapproche victorieux. Et chanceux qu'il est, mon regard s’adoucit en le voyant comme ça. Je doit rire ou pleurer ? J'en ai aucune idée au final. Mais je fini par rire. «Toi ? Chef de gang ? Crédibilité : moins l'infinie petit ! Par contre, je pense que je suis crédible en te disant que tu vas passer la nuit à en ramasser de la mousse, et que je vais t'en faire manger une partie pour te remercier de se magnifique et mémorable contre temps ! Bronche même pas ou c'est tes avantages en nature que tu perds gamin !» Ma voix est froide, sûrement sifflante et agressive, certes j'en joue un peu, mais j'ai beau jouer sans sentiment, mettre mes affaires en péril me sort un peu de mes gongs ! Enfin son cerveau se met en route quand il regarde de plus prêt notre visiteur. Et pour l'aider à réveiller sa mémoire, je lui tape derrière la tête. «Hallelujia ! Il a trouvé !» Fit je cyniquement en applaudissant son exploit surhumain. Le pire, c'est qu'il arrive encore à me sourire, genre il est fière ce con ! J'aurais même pas le temps de répondes à ça, que le loup commence à montré des signe de réveil. Bon, ça va il l'a pas trop trop esquinter si il reprend si vite conscience. Et alors que je m’apprête à attraper la chaise que le brun brandi à nouveau, Liam retrouve aussi l'usage de sa voix. Je relâche donc ma main, me tenant toute fois prêt à rattraper le petit mobilier si le sorcier déconne encore. «Alors, euh, si  je puis me permettre, ses bras, je vais en avoir besoin pour la vaisselle et la préparation du labo avant le TP, par contre il peux le faire en fauteuil roulant, c'est pas dérangeant ! Les allées sont large, ça passera sans problème. » J'agite ma tête en grimaçant pour montrer mon léger mécontentement à l'idée d’abîmer mon sous fifre avant de tendre la main pour aider le jeune homme à se relever. Je lui montre aussi d'un geste mon poigné, façon subtile de lui proposer mon sang pour qu'il se remette mieux de son agression. Et alors que je propose gentiment mon aide, alors que putain, ça me coûte d'offrir mon sang. Il se rend compte le clepse que je vais stresser pendant quarante huit heure qu'il se fasse arakiri pour x ou y raison. Je veux pas de gosse ! Plus jamais bordel ! Aimée est l’exception qui confirme la règle, c'est tout. « Je vous comprend largement monsieur Galadan. Cependant, je doit dire que si j'ai belle et bien pris ce petit sous mon aille, je ne contrôle pas pour autant chacune de ses réactions, j'ai beau être bon dans mon domaine, ce n'est point en quelques semaines que je vais lui mettre du plomb dans la cervelle. Punissez le si vous le désirer, je ne m'y opposerait pas, mais croyez moi, il marche plus à la carotte qu'au bâton. » C'est d'ailleurs pour cela que je l'ignore depuis qu'il a réussi à remettre son cerveaux en route, pas un seul mot, mais pas un seul regard non plus ! «L'important pour le moment est plutôt vous, comment vos sentez vous ?  Pas de vertige ou de perte de mémoire ?»


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Brandon Rodriguez
Brandon Rodriguez

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MessageSujet: Re: Une présence dans l'ombre (PV-Libre) Une présence dans l'ombre (PV-Libre) EmptyVen 6 Nov 2020 - 22:47
Une présence dans l'ombre Ft. Liam Galadan & Almael Hanson Et STRIKE! Mouaaaaaahaha, en plein dans le crâne! Bran se félicita vivement de son jet de chaise réussie et retrouva bien vite son professeur qui déposait le corps inerte du loup assommé sur le sol. Leurs affaires secrètes étaient sauvées, maintenant, il leurs restait à décider ce qu'ils allaient bien pouvoir faire de lui... Tenter la menace en se faisant passer pour des caïds, c'étaient une option alléchante. Almael parut décontenancé par la situation avant d'éclater de rire.

-Toi ? Chef de gang ? Crédibilité : moins l'infinie petit ! Le petit d'un mètre quatre-vingt-trois et vingt-et-un ans révolus croisa les bras en soufflant méchamment par les narines. Il voyait pas pourquoi. Par contre, je pense que je suis crédible en te disant que tu vas passer la nuit à en ramasser de la mousse, et que je vais t'en faire manger une partie pour te remercier de ce magnifique et mémorable contre temps !

-Quoi?! gueula t-il en pointant l'autre assommé des mains, Mais je viens juste de nous...!

-Bronche même pas ou c'est tes avantages en nature que tu perds gamin !

Brandon leva les mains au ciel et s'agita avec des cris muets, scandalisé, et laissa retomber ses bras le long de son corps en poussant un long râle de frustration.

-J'sauve notre buisness et voilà comment on me remercie...

Il s'accroupit pour mieux observer leur importun bonhomme. Mais c'est qu'il le connaissait! C'était un pion du bahut! Mais AÏEUH! Pourquoi il se mangeait une taloche dans le crâne maintenant?...

-Hallelujia ! Il a trouvé !

Et il applaudissait en plus! Bran lui réserva un regard de travers en se massant la nuque. Grrrrh, il se payait bien sa tête le prof... C'est alors que l’évanouie se mis à grogner. Un grognement rauque aux pieds de Brandon, comme un tremblement de terre qui s'annonce. Le junky pris les devant : il s'arma de sa chaise, prêt à l’assommer de nouveau! Le loup ouvrit les yeux, Bran pris de l'élan...

-Rodriguez, si tu tiens à pouvoir te servir de tes bras à l’avenir, pose cette chaise tout de suite!

GLOUPS! Mazette, il était bien réveillé... Brandon avala bruyamment sa salive et resta suspendu dans son geste. Il était toujours dans les temps d'envoyer sa tête valser à nouveau. Ou d’obéir, le plus simplement et vindicativement possible en lâchant l'objet d'où il se trouvait, au dessus de son visage... L'autre dut flairer la mesquinerie qui se préparait au léger plissement de ses yeux absinthe. Parce qu'il se redressa d'un bond et choppa la chaise d'une poignée ferme en plantant son regard luminescent dans celui du sorcier. Un couinement de trouille lui échappa.

-Lâche ça et explique moi ce qui se passe ici… Immédiatement!

Oh la vache, il était pas content le loulou!!! Ça trembla sévère au fond de sa gorge lorsqu'il lui ordonna! Le brun entra la tête dans les épaules en se cachant presque derrière la chaise qui les séparait, avant d'enfin songer à la lâcher.

-Alors, euh, si  je puis me permettre, ses bras, je vais en avoir besoin pour la vaisselle et la préparation du labo avant le TP. Almael, mon héro! Brandon hocha vivement la tête : ouiouiouiouioui, il allait en avoir besoin! Beaucoup besoin! Par contre il peut le faire en fauteuil roulant, c'est pas dérangeant ! Whaaat?! Les allées sont larges, ça passera sans problème.

-Enflure!

-Monsieur Hanson. Vous comprendrez que vu la tournure des événements je ne suis pas d’humeur à jouer. Votre élève semble avoir bien d’autres choses en tête que de ramasser de la mousse pour un TP quel qu’il soit. Le junky pris des airs d'adorable chiot innocent en coulant ses grands yeux du surveillant au professeur. A moins que l’expérience qu’il cherche à mener vise à évaluer le temps qu’il mettra à me faire sortir de mes gonds avant que ça ne devienne vraiment dangereux pour lui. Maintenant qu'il le disait, ça pourrait s'avérer être une expérience enrichissante... Professeur, vous ne laisseriez décemment pas de tel événements arriver sous votre surveillance n’est ce pas ?

-Je vous comprend largement monsieur Galadan. répondit le blond en prenant ses airs important de professeur mâture et responsable, et en lui tendant poliment sa main pour l'aider à se relever et reprendre des forces à son poignets. Bran ricana dans sa barbe : c'te comédie... Cependant, je doit dire que si j'ai belle et bien pris ce petit sous mon aille, je ne contrôle pas pour autant chacune de ses réactions, j'ai beau être bon dans mon domaine, ce n'est point en quelques semaines que je vais lui mettre du plomb dans la cervelle. Exact, songea l'éternel inadapté en se relevant TOUT SEUL puisqu'on ne lui avait pas tendue de mains, à lui, et époussetant sa longue blouse noire : grand peine coûtera à celui qui s'imaginera pouvoir le refaire. Punissez le si vous le désirer, je ne m'y opposerait pas, ?!? T'es sérieux là?!... traduisit l’enchaînement de bouche ouverte et bras écartés incrédules, le froncement de sourcil outré et les hochement de tête exaspérés que mima l'injustement opprimé - comme si c'était LUI qui avait décidé de les traîner ici au levé du jour pour cuisiner de la popote illicite!!! Mais croyez moi, il marche plus à la carotte qu'au bâton.

Oh?... Ooh! C'était donc pour en arriver là! Brillant!

-Ah ça oui, la carotte ça marche à chaque fois. promit-il en hochant à nouveau vigoureusement de la tête, ses yeux de toxicomane avides outrancièrement incrustés dans ceux du garou. 'Azy, aboul les bonb- une récompense! et j'deviens le plus sage et obéissant et efficace des hommes!

-L'important pour le moment est plutôt vous, comment vos sentez vous?  Pas de vertige ou de perte de mémoire?

Dite donc, il n'en faisait pas un peu trop dans la courtoisie là?... Et vas-y que j'te propose mon sang, et vas-y que l'important c'est votre petite santé de fauve-qui-guérit-à-vitesse-éclair, et gnagnagna...! C'était un loup-garou que diable, pas un caniche! Et puis au milieu de tout ça, il n'avait pas grappillé un mot, pas même un petit regard de la part d'Alma, lui! Bon d'accord, c'était sa technique pour gérer ça comme l'adulte qu'il représentait dans leur duo, pour souligner la distance que tout élève était censé avoir avec son professeur aussi, se répéta Bran. Mais quand même... C'était vraiment juste que pour la comédie? Hein?...

Il n'aimait pas vraiment qu'on l'ignore, Bran. Même pour faire semblant. Alors puisque les adultes discutaient entre eux et qu'on ne lui accordait de l'attention que pour le réprimander, il allait les laisser s'étriper entre garou et vampire et en profiter pour aller voir ailleurs. Il alla faire voltiger les pans de son manteau ici et là dans l’entrepôt, avec l'impression gratifiante que le loup gardait toujours un œil sur lui, et, pour être sûr que Almael ne l'oublie pas non plus trop vite, en faisant malencontreusement grincer les escaliers de ferrailles ici ou tomber une barre de fer là. Bran se roula une cigarette ce qu'il y avait de plus légal et s'amusa à faire voler des phrases de fumées sur son passage. En suivant les paroles de I Wanna Be Sedated des The Ramones qui stagnaient en l'air et s'évanouissaient doucement derrière lui, on pouvait le suivre à la trace entre les silos rouillés et les dédales de passerelles...  

-Et vous? Qu'est-ce que vous fichez ici? demanda Bran au surveillant, d'un ton exagérément détaché, depuis une balustrade sur laquelle il était monté s’asseoir, balançant ses jambes dans le vide. J'pourrais vous retourner la question de savoir ce qu'un brave type comme vous fait dans un endroit aussi paumé... Y a des sans-abris qui crèches parfois dans le coin, qu'il fit remarqué en désignant les gravures au mur qui témoignaient de leur présence. Puis il demanda cash : Vous seriez pas un peu criminel? Il regarda Almael. P'têtre qu'il à une fringale de loup et s'est dit qu'il trouverait un pauv' type à se mettre sous la dent pour son petit déjeuner? Mh? M'sieur tellement-moralisateur-que-ça-en-est-louche...

Il se pencha en avant, avec un air franchement suspicieux...

-Parce que moi, si j'étais un loup qui assassine des sans-familles et que j'étais surpris par un collègue et un élève sur mon terrain de chasse, je chercherais à attirer l'attention sur une autre bêtise que la mienne et un autre coupable que moi... Et c'est EXACTEMENT ce que vous êtes en train de faire en fait!!!

Et comme c'est à ce moment que les ego devaient s'échauffer et les esprits s'embrouiller, il pris des airs de juge et, à l’abri en haut de son perchoir, le pointa d'un index accusateur.

-PROUVEZ NOUS VOTRE INNOCENCE!


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MessageSujet: Re: Une présence dans l'ombre (PV-Libre) Une présence dans l'ombre (PV-Libre) EmptyMer 11 Nov 2020 - 18:18

Liam & Libre

Un footing, une simple sortie en pleine air. Même ça s’était régulièrement trop demandé quand on vit à Mystic Falls. Mais j’avoue qu’il ne m’était encore jamais arrivé de me faire assommé de bon matin. Même si la vie ici n’ est pas des plus tranquille, je dois avouer que cette matinée est peut être un peu trop chargée en drôles de surprises. La première fut d’entendre ce bruit venu de nul part qui m’aura attiré jusqu’ici. La seconde aura été de tomber sur le professeur de chimie de l’école. A vrai dire tout aurait pû s’arrêter là. Un échange de politesse et chacun serait retourné vaqué à ses occupations. Mais de toute évidence un petit malin avait décidé de rendre la situation encore plus louche. Pour l’occasion, je ne suis pas vraiment surpris de son identité. J’étais encore élève quand le sorcier à fait son apparition en ville. Du plus loin que je me souvienne il à toujours eu cette dégaine particulière ainsi que le don de traîner dans des affaires plus loufoques les unes que les autres. Parfois je me demande même si il ne serait pas resté perché au naturel ce sorcier !

Mais pour la première fois, j’entre en conflit direct avec le junkie. Voilà une scène qui aurait eu plus de sens quand je fréquentais encore les salles de classe. Aujourd’hui tout n’a l’air que d’une vaste plaisanterie de mauvais goût. Aurait-il vraiment osé aller plus loin ? Ce gosse mériterais une psychanalyse des plus sérieuse…
Pour ne pas en rajouter concernant mon incompréhension voilà que le vampire à une manière bien médiocre de faire régner l’autorité sur un spécimen de ce genre là. Il faut croire que le mythe est confirmé : les professeurs de chimie sont une sorte de savant un peu dingues, où dans le cas contraire qui prennent un soin tout particulier à choisir un individu des plus imprévisibles comme sous-fifre. Après on osera se demander pourquoi une catastrophe pourrait se produire dans les environs ? Je crois que je viens de trouver un nouvelle cause potentiel. Et un potentiel colossal si vous voulez mon avis.
Voilà maintenant qu’il s’inquiète pour mon état de santé ? Ai-je vraiment l’air souffrant ? Si l’amnésie m’avait frappé je n’aurais sûrement pas des envies d’assommer le sorcier qui à décidé de prendre un peu de distance tout en restant un sujet d’attention exaspérant.

« Si vous voulez tout savoir, vous devriez peut être plus vous inquiéter de l’état de votre assistant que du mien. Même après un tel choc mes neurones fonctionnent, ils ne sont pas irrémédiablement embrumés par de la fumée, où endormis par je ne sais quel substances.. »

Alors que je cherche un instant l’élève du regard me demandant ce qu’il va bien pouvoir inventer d’autre le voici qui s’improvise enquêteur de mauvais téléfilm. S’adonnant à un monologue qui semble avoir pour objectif de m’incriminer de je ne sais quelles intentions douteuses.

« Monsieur Hanson, trouvez vous judicieux de laisser un élèves incapable de comprendre que les loups ne se transforment que la nuit, et qui plus est de pleine lune toucher à je ne sais quel produit chimiques ? A ce stade il pourrait confondre de l’acide avec sa bouteille de soda... » Je lève alors les yeux vers le juge de pacotille qui semble avoir besoin de prendre de la hauteur pour se sentir exister. «Mon innocence dit tu ? Bien premièrement j’éviterais de juger qui que ce soit quand je peut être incriminé d’usage de stupéfiant à chaque seconde de ma longue existence. Mais soit passons. Disons simplement que la pleine lune est loin derrière nous, et n’est pas pour demain non plus. Puis tu t’imagines bien, que quitte à dévorer quelqu’un… Avec l’odorat d’un loup j’évite de m’attaquer aux personnages de ton envergure. Maintenant descends d’ici Rodriguez, tu vas finir par te blesser. »
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MessageSujet: Re: Une présence dans l'ombre (PV-Libre) Une présence dans l'ombre (PV-Libre) EmptyLun 23 Nov 2020 - 19:03

Une Présence dans l'Ombre

Une matinée sans encombre, sans contre temps, sans adrénaline, se serait beaucoup trop ennuyant surement. Alors même si j’ai envie d’étripée le sorcier, d’un côté je le remercie de pimenté ma journée. Enfin, c’est le cas tant que Liam ne découvre pas le laboratoire de l’étage du dessus. Pour une première fois depuis longtemps, je marche sur des œufs, j’avais vraiment pas prévus l’hypothèse qu’un collègue débarque ici. Ca me rappel mes jeunes années tout ça, et je ressors ma petite casquette de trentenaire propre dans ses pompes. Caresse le loup dans le sens du poil et ignore parfaitement mon élève indiscipliné. Si bien que je ne réagis même pas à son insulte, mais la note belle et bien dans un petit coin de mon cerveau. C’est pas la première fois qu’il me traite de la sorte, c’est sans doute son moyen d’exprimer son mécontentement, cependant,  je le suivrais bien dans ses idées et ses façons de faire, si un jour au moins il me démontre leurs efficacités ! Mais en attendant, je me fie à mon instinct à moi, et je tente de noyer le sujet du jeune sorcier en m’inquiétant du sort de Liam. Mais faut croire que ce dernier, comme tous le corps enseignant de l’école en a gros à lui reprocher, notamment sur ses addictions. « Je crois justement que je serais plus inquiet de le voir clean. Un junky en manque est bien plus dangereux.  » Et surtout, il n’est pas prêt à ça, pas prêt à un sevrage brut. Avant, il faudrait éclairer beaucoup de point, le comprendre totalement pour lui apporter discrètement l’aide qu’il refuse. C’est clairement pas avec une désyntox forcé accompagné de morales accusatrices et dégradantes à souhait que ce jeune se sortira de zone de confort. Seulement si ça me chagrine t’entendre tout le monde le descendre pour tout et pour rien, avec ses envies loufoque d’assommer son surveillant, il est clairement dur à défendre. Et quand je l’entends accuser Liam de venir se mettre des humains sous la dent, je souffle longuement avant de me passer la main sur le visage et de me pincer l’arête du nez. Heureusement, le surveillant aura l’intelligence de ne pas s’attaquer directement au sorcier, mais de le faire par mon biais. Je lance un premier regard au frisé avant de retrouver les iris trop foncé à mon gout. « Si une telle chose arrive, il sera chanceux d’avoir sous la main un professeur doté d’un sang pour lui sauver la vie.  S’il ne sera sans doute jamais l’homme plus sage dont parle Confucius, il sera suffisamment sage pour apprendre de ses propres erreurs. Maintenant si nous revenons au moment présent, chacun répond au stress à sa manière. Il serait peut être judicieux de se demander d’où lui vient son besoin vital de se discriminé de tout et de rien, et ceux chaque fois qu’il croise quelqu’un ?  »

Je pensais vraiment que ce jeune allais éviter l’affront au brésilien, mais non, ce dernier fini par se tourner vers lui et rentrer dans son jeu. Deux possibilités s’offre à moi, les laisser s’échauffer encore un peu, ou tenter à nouveau de calmer le jeu. Sauf que je suis plus vraiment neutre vue mes derniers propos, donc ma deuxième solutions me parait compromise, et ma première est juste impensable. Alors à vitesse vampirique, je rejoins le sorcier, lui tapote sur l’épaule pour l’avertir de ma présence, puis, avec un regard  encourageant, je l’incite du menton et d’une main dans son dos à descendre, profitant de ce moment pour lui caller quelques mots. « Je te remercie d’essayer de nous sortir de là, mais je vais gérer d’accord ? Et pour ça tu vas commencer par aller t’excuser Brandon s’il te plais. Pour la chaise et pour tes accusations parce que je suis pas sûr que tu apprécierais te balader et te faire maltraiter puis accuser a tort et à travers pour rien ! Et oui, je sais, moi aussi je t’en dois, je le ferais, mais on gère l’urgence d’abord d’accord ?  » Bon avec la chance qu’il a, je crois que c’est le genre de situation qui pourrais le surprendre à chaque coin de rue, mais pas sans raison. Une victime de ses plans douteux qui se vengeraient, tout simplement. Je le guide doucement jusqu’au loup abandonné, espérant que cette fois, les choses s’arrangent vraiment. Suis-je entrains de donner trop de confiance au brun ? Absolument pas, je garde ma main dans la même position une fois à destination. Et si je l’encourage en le caressant gentiment de cercle avec mon pouce, j’écoute attentivement ses propos, prêt à le pincer si il déblatère n’importe quoi. Et je me surprends à prier de ne pas avoir à le maltraiter…  Pourquoi on a pas fait ça dans ma cave hein ? Pourquoi Almaël ? Juste parce que pour des raisons obscure tu refuses de dire à ce gamin que tu tiens les rênes de l’humanity, alors que bon nombre de vampire de l’école viennent dans ton établissement ! Alors qu’est-ce qu’il a ce fichu bar pour que tu ne l’assumes pas devant lui hein ?

Une odeur bien trop particulière vient me chatouiller les narines et me sort de mes pensées. Un mélange de bruler, facile à déceler pour n’importe quel nez humain, mais une autre odeur, plus subtile, mais surtout plus rare, et pour cause, mise à part un cœur arrêté, il est préférable de ne pas la respirer pour se garder en vie.  J’ai nommé, la phosphine, cette petite merde dégagé par les réactions. Sans attendre j’attrape les deux humains et les sort de l’usine.
« Y a un truc pas saint qui crame là-dedans. Monsieur Galadan, je vous le confie, je reviens. L’un comme l’autre, me suivez pas, vos poumons vous remercieront. » Puis sans attendre je cours dans le labo improvisé, y découvrant le semi échec magique du brun. Je rie légèrement devant les flammes brulant le vide. Surement le haut d’une table qui brule. Après m’être émerveillé quelques secondes, de ce spectacle insolite, je fini par arrêter la réaction en cours et à contre cœur casse tout le matériel au passage, au cas où le surveillant ne tiendrait pas compte de mon avertissement pourtant bien réel. Me reste encore à éteindre se début d’incendie, je pars alors à la recherche d’un drap pour étouffer les flammes, mais alors que je m’éloigne sans empressement, une détonation retentie et me plaque au sol. L’inflammabilité de la phosphine n’était pourtant plus à prouver, j’ai eu le malheur de négliger ou d’omettre l’information au mauvais moment.  Je me relève, mais grogne férocement avant de retomber au sol lourdement. Explosion un, Almaël zero. SI l’explosion à au moins eut l’avantage de supprimer le gaz toxique, elle à aussi sus m’envoyer bon nombre de reste de bureau en bois et de verre dans le cœur. Et dans ma chance, un pied ou je ne sais trop quoi me traverse le dos et frôle mon cœur alors que les flammes continuent de bruler pas si loin que ça… « Monsieur Galadan ? J’aurais besoin d’aide. Le gaz toxique que j’ai reconnu à bruler dans l’explosion. Mais j’ai comme une grosse écharde dans le dos, et les flammes vont pas tarder à me dire bonjour… » Plus qu’à espérer que le loup m’ai entendu, et que la fameuse écharde soit visible…
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Brandon Rodriguez
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MessageSujet: Re: Une présence dans l'ombre (PV-Libre) Une présence dans l'ombre (PV-Libre) EmptyMar 24 Nov 2020 - 0:21
Une présence dans l'ombre Ft. Liam Galadan & Almael Hanson -Si vous voulez tout savoir, fit le loup quand son collègue s'inquiéta qu'il puisse avoir hérité une commotion cérébrale pour s'être mangé une malheureuse petite chaise volante dans la tête, vous devriez peut être plus vous inquiéter de l’état de votre assistant que du mien. Ouais! L'était parfaitement d'accord, l'assistant injustement négligé! Même après un tel choc mes neurones fonctionnent, ils ne sont pas irrémédiablement embrumés par de la fumée, où endormis par je ne sais quel substances.

-Je crois justement que je serais plus inquiet de le voir clean.
répliqua le professeur. Un junky en manque est bien plus dangereux.

Annnh ouiiiii!!! C'est ça, battez vous pour moi, tirez vous les cheveux pour défendre mon honneur! songeait le junky en posant une main mélodramatique sur son cœur, tout en continuant de flâner à travers les ruines de l'usines. Perché sur une vieille rambarde, Brandon en profita pour incriminer le récriminateur : est-ce que c'était pas louche de se balader seul dans un repère de clochards et de dealeurs quand on était un carnivore comme lui, hein? Hein?? Hein???

-Monsieur Hanson, trouvez vous judicieux de laisser un élèves incapable de comprendre que les loups ne se transforment que la nuit, et qui plus est de pleine lune toucher à je ne sais quel produit chimiques? A ce stade il pourrait confondre de l’acide avec sa bouteille de soda...

Il aurait pu faire ça, prendre des acides plutôt qu'un coca? Oh, ça expliquerait bien des choses...

-Hey, j'ai connu un loup quand j'étais gosse. protesta t-il. Il se tapait ma mère, et vous savez le pire?! Ce pervers se baladait à poil, dehors, TOUTES LES NUITS! Alors votre histoire du gentils p'tit bonhomme qui boulotte juste qu'à la pleine lune, vous la f'rez à d'autres, hein. J'les connais les lunatiques, moi... Y a un véritable animal qui boue à l'intérieur de tout ces muscles super-entretenus et cette pilosités taillée au ciseaux et qui demande qu'à sortir le matos...

Et qu'il leur prouve le contraire!

-Mon innocence dit tu?

-Ouais, que j'dis!

-Bien premièrement j’éviterais de juger qui que ce soit quand je peut être incriminé d’usage de stupéfiant à chaque seconde de ma longue existence.

-Moi, stupéfait?... Seulement de temps en temps, la vie est pas si fun pour me faire cet effet là indéfiniment...

-Mais soit passons. Disons simplement que la pleine lune est loin derrière nous, et n’est pas pour demain non plus. Puis tu t’imagines bien, que quitte à dévorer quelqu’un… Avec l’odorat d’un loup j’évite de m’attaquer aux personnages de ton envergure.
MooHey, il insinuait quoi le sac-à-puce? Brandon renifla malgré tout sous son aisselle... Maintenant descends d’ici Rodriguez, tu vas finir par te blesser.

Grrrh, c'qu'il pouvait-être vexant!

-Si une telle chose arrive, il sera chanceux d’avoir sous la main un professeur doté d’un sang pour lui sauver la vie. Yeah, et VLAN Rantanplan! Écoute donc la sage parole du professeur, ça fera 1point pour le junky! S’il ne sera sans doute jamais l’homme plus sage dont parle Confucius, il sera suffisamment sage pour apprendre de ses propres erreurs. Le Brandon perché hocha sagement de la tête. Maintenant si nous revenons au moment présent, chacun répond au stress à sa manière. Il serait peut être judicieux de se demander d’où lui vient son besoin vital de se discriminé de tout et de rien, et ceux chaque fois qu’il croise quelqu’un?

Brandon approuva chacune des paroles d'Almael de francs hochement de tête, jusqu'à ce qu'il aborde la question de ses besoins vitaux de se disculper de tout et de rien ceci chaque fois qu'il croise quelqu'un.

-Hey! Ne me spychanalyse pas, M'sieur Tig n°2...

Il n'aimait pas être psychanalysé. PERSONNE n'aimait être psychanalysé!

Soudain, une tape sur l'épaule l'incita à se retourner. L'élève sursauta en découvrant son professeur planté juste derrière lui. NON DE...! Mais quant-est-ce qu'il...?!! Et en bas, il ne restait bien que le surveillant esseulé. Heureusement, le sorcier se stabilisa rapidement sur la rambarde de ferraille pour éviter de chuter de panique. Qu'est-ce qui v'nait foutre là haut?! 'Pouvait pas le laisser croasser sur le loup en paix?

-Je te remercie d’essayer de nous sortir de là, mais je vais gérer d’accord?
qu'il lui souffla à l'oreille en l'aidant à descendre, une main dans le dos pour le diriger vers l'étage du dessous. Et pour ça tu vas commencer par aller t’excuser Brandon s’il te plais.

-Pourquoi j'ferais ça?

-Pour la chaise et pour tes accusations parce que je suis pas sûr que tu apprécierais te balader et te faire maltraiter puis accuser a tort et à travers pour rien!

-Ça c'est l'histoire de ma vie, et il a même pas une égratignure!!! Puis il a dit que j'étais un incapable, un junky et qu'en plus je chlinguais!

-Et oui, je sais, moi aussi je t’en dois, je le ferais, mais on gère l’urgence d’abord d’accord?

-Ouais. Y a de ça aussi.
se calma t-il légèrement mais la moue boudeuse en pensant à ce que le professeur devrait faire pour se faire pardonner de l'avoir superbement ignoré jusqu'à maintenant.  

Le sorcier se laissa guider jusqu'en bas, en face du garou-surveillant. Bran avait fourré les mains dans les poches de sa longue blouses noire, et raclait du pied en refusant de regarder le châtain dans les yeux. Naaaaaaaan, mais sérieusement, il attendait vraiment à ce qu'il lui présente ses excuses? Et puis quoi encore, qu'ils se fassent un bisou de réconciliation?... La longue silhouette de Bran vibra aux douces caresses dans son dos. Mmrmrrrmrrh... c'était agréable... mais agaçant pour son amour-propre aussi... Allait-il réellement se laisser mener pour des grattouilles?! Bran renâcla du chef, comme un cheval rétif, puis ébouriffa sa tignasse échevelé, et fini par balancer sa tête en arrière en soupirant d'un air vaincu avant de planter son regard vert-renfrogné dans celui du fauve humanoïde.

-J'aurais pas du balancer une chaise. marmonna t-il entre ses dents... sans pouvoir retenir un regard fuyant un peu trop plissé...

J'aurais du lui balancer une cuve de décantation entière dans la tronche, qu'il pensa! AH AH AH! AÏE!!! Mais pourquoi il le pinçait, lui?!!

-...Ok! Ok, et j'aurais pas du vous accuser d'être un psychopathe. baissa t-il les yeux, presque désolé. Avant d'agiter son indexe sous son nez : Ça n'empêche, vous me rappelez vachement l'ex-petit-copain de ma daronne : est-ce que vous marquez votre territoire contre la clôture de l'école vous aussi?  

Le loup n'eut pas le temps de répondre au sourire carnassier du sorcier, chacune des créatures reniflant l'air avec urgence. Snif! Snif! Y avait comme un truc sur le feu...

Ni une ni deux, Bran se retrouva fauché par le bras du vampire au même titre que Liam, et tout deux furent expédier en dehors du bâtiment par la vitesse vampirique d'Almael. Brandon fit immédiatement le lien avec la cuisine à l'étage. Oh, oh... ça sentait les problèmes...

-Y a un truc pas saint qui crame là-dedans. Monsieur Galadan, je vous le confie, je reviens. L’un comme l’autre, me suivez pas, vos poumons vous remercieront.

-Heu... quoi? Hey, NON!
gueula l'assistant qui s'élança spontanément vers son professeur à l'esprit de héro solitaire. Trop tard : il avait déjà filé comme un éclair. Brandon baissa les bras, exaspéré et pas rassuré. Il se tourna néanmoins vers le loup et pointa son pouce vers l'intérieur. Ça doit-être les rats. Ces trucs là adorent ronger les câbles électriques, et alors, Pfouh!  

Il étala ses doigts comme un jet de flamme. Avec un sourire d'innocent hypocrite. Il tarda à Brandon qu'Alma ait terminé, parce que rester plus longtemps avec Liam ne le mettait pas à l'aise. Ça lui donnait envie de l’asticoter et pleine-lune ou pas, quelque chose lui hurlait qu'il finirait par le regretter. Pourtant... Oui, pourtant, Bran ne pouvait pas s'empêcher de reluquer de loup en tenue de sport. Cette trogne, copier-collé dans ce décor délabrée... C'est comme s'il avait quelque chose sur la bout de la langue, mais impossible de dire quoi... Un effet de déjà-vue?... peut-être... Pas effarouché, l'ex gamin des rues s'approcha du châtain en l'examinant de plus près, osant même chopper la capuche de son sweat pour la faire basculer sur sa tête d'un mouvement furtif avant de bondir en arrière comme un animal espiègle mais prudent, sans le lâcher de son regard intensément scrutateur... Dans l'ombre de sa capuche, ses yeux ressortaient plus farouches, et ça lui donnait un air différent de celui du brave surveillant qu'il représentait aujourd'hui. Ça lui donnait un air de... jeune chien errant?
Les inoubliables sinoples de l'ex-vagabond vacillaient avec une dérangeante intelligence entre ses longs cils noirs...

-... Vous seriez pas d'jà v'nu ici, genre, y a quelques années?...

C'est alors qu'une explosion retentit. Il ne fut plus question de plaisanterie : Brandon blêmis en faisant volte-face vers l'origine de la déflagration.

-Oh merde : ALMAEL!

Le sorcier fonça à l'intérieur. Il grimpa les escaliers quatre-par-quatre, sans faire cas de son gardien forcé qui galopait à sa suite, et en se protégeant le nez du revers du bras. Une épaisse fumée s'échappait de leur salle de chimie improvisée.

-ALMA! gueula t-il en toussant, cherchant aveuglément. Le magicien tendit les bras, exécuta un ensemble de gestes avec les doigts, et à son ☆゚.*Evacuatio!:。゚☆ une déflagration d'air balaya une portion de fumée. Il put enfin trouver le vampire que le loup avait peut-être déjà détecté avec ses propres sens sur-développés. Ouf! Il était là, stupidement rétamé au sol par l'explo... sion...

-... Alma?... bredouilla le junky, hébété en constatant le sang qui maculait sa chemise noire de suie et... les nombreux débris incrustés en lui... Il lui fallut quelques secondes pour comprendre et rejoindre précipitamment le garou, déjà à son chevet. Bran se laissa tomber à genoux à ses côtés et laissa planer une main tremblante au dessus de son poitrail criblé d'éclats...

-Monsieur Galadan? articula péniblement le vampire. J’aurais besoin d’aide. Le gaz toxique que j’ai reconnu à bruler dans l’explosion. Mais j’ai comme une grosse écharde dans le dos, et les flammes vont pas tarder à me dire bonjour…

Quelque chose était bloqué chez le sorcier. Le feu grondait derrière eux, le loup, plus réactif, prenait les choses en mains, mais lui, ses yeux et ses mains restaient suspendu au dessus du carnage, ses lèvres entrouvertes frémissantes. Peut-être ce fut un ordre du loup, peut-être une supplique du vampire, le sorcier se réveilla en sursaut, regarda tour à tour le blessé et l'animal, puis se décida enfin, maladroitement, à se relever et faire face aux flammes. Il lança une nouvelle déflagration d'air. Il ne pourrait pas étouffer l'incendie, mais il pouvait le contenir le temps d'embarquer le blessé hors de la pièce et de les rejoindre à toute allure.


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MessageSujet: Re: Une présence dans l'ombre (PV-Libre) Une présence dans l'ombre (PV-Libre) EmptyLun 21 Déc 2020 - 21:57

Une Présence dans l'Ombre
Liam Galadan, surveillant croisé à plusieurs reprises au détour d’un couloir, surement plus de conversation échangé que je ne le crois, mais à n’en pas douté aucune qui mérite que ma mémoire en garde une trace claire dans mon esprit. En tout cas, comme tout le personnel et même quelques élèves, il n’en démord pas sur ma soit disant erreur d’avoir embauché le junky. C’est fou ça beaucoup ont confiance en moi pour gérer des classes entières, et réfute cette décision ! Enfin, en même temps quand il ouvre la bouche pour s’en prendre à son surveillant, on peut comprendre pourquoi ! J’étouffe un rire quand il parle de son beau-père se baladant à poil, et si je ne l’ignorais pas à ce moment, j’aurais su lui demandé si c’était la cause de son nombril bien souvent à l’air ! En tout cas, cette information, elle, vaut le coup de resté dans un coin de mon cerveau. Sigmund ! Même après toutes ses années, tu as laissé en moi des restes, incorrigible personnage ! Si seulement tu étais encore là, tu pourrais l’aider… D’ailleurs, je pense un peu trop à toi si bien que quand je reprends la parole, je parle comme toi, cherchant à faire réaliser à Liam que le gamin n’est pas comme ça par hazard. Seulement, si moi j’aurais aimé que tu arrives à me soigner, c’est pas le cas du brésilien. Encore une fois, je ne lui adresse pas un regard, ça c’est pas toi qui me l’a enseigné par contre, mais j’ai espoir que l’ignoré l’atteindra plus que mes regards noir. Je tâte toute les pistes !

Et pourtant, avant que les choses empires, je monte le rejoindre, et tente dans le calme de le raisonné pour qu’il s’excuse. Il y aura un peu d’argumentation, mais je parviens à mes fins, une première non ? En tout cas, je reste sur le qui-vive, et je fais bien, j’aurais préféré ne pas avoir à le pousser, qu’après notre petit tour avec Donovan au poste de police, il avait compris que parfois, la discussion valais mieux. Pareil, au jour de l’an, ma discussion avec ce satané steak haché recomposé avait mis fin au combat, pour hypothétiquement le repousser certes, mais c’était toujours ça de gagner, du temps pour savoir comment s’en débarrasser. Bref alors qu’une nouvelle pique vient à se faire entendre, en étouffant un rire, j’hume profondément et reconnait une odeur bien trop dangereuse pour les deux humanoïdes devant moi. Sans attendre, je file les mettre à l’abri dehors, ne voulant pas qu’ils respirent cette merde plus longtemps et je remonte pour gérer les flammes.

Une explosion plus tard, me voici agonisant au sol, et suppliant le surveillant de me venir en aide sans même voir que lui et l’élève m’ont déjà rejoint. Faut dire qu’au moindre mouvement, meme le plus petit, tel une respiration ou un mouvement de doigt je sens le pieu s’immiscer un peu plus vers mon cœur, le titillant de son bout pointu menaçant, alors me retourner pour augmenter mon champs de vision, ce serait signer mon arrêt de mort. Je reste donc sage jusqu’à ce que mon collègue me débarrasse enfin de cette épine.

Une fois mon plus gros problème résolu, il ne me faut pas longtemps pour me remettre d'aplomb et remercier le professeur. Les autres projectiles attendrons que nous soyons sorti et a l'abri. Je jette un coup d'œil rapide vers l'incendie histoire d'estimer le temps qu'il nous reste avant que le feu nous prenne. L'espace d'un instant je suis furieux, une envie de massacré le surveillant me monte sans prendre de pincette. Une seul mission, je lui avais demandé qu'une seule petite chose, mais non c'était trop a priori ! Je lui avais confié le gamin non ? Alors qu'est ce qu'il fou a combatte les flammes seul ? Et ce lycan de pacotille qui me faisait la moral plus tôt hein ! Je vais t'en montrer moi du comment gérer les élèves ! La colère est là, me rongeant férocement, je devine même mes iris grisonnantes et le regard meurtrier que j'arbore, sans compter le rictus mauvais tordant mes lèvres. L'idée de balance le cabot dans les flammes s'empare de mon esprit et dieu seul sait ce qui se serait passé si j'avais laissé mes émotions branchés. Heureusement lorsque mes poings se ferment, je sens le métal de ma chevalière, et une image d'Aimée m'apparaît. Tout ça n'aura duré qu'une ou deux secondes, personne ne l'aura remarqué, et je me force à oublier ça. "_Brandon, faut dégager de là ! On peut plus rien faire c'est trop tard ! " Déclarais je en me positionnant entre lui et les flammes pour le protéger d'un éventuel retour quand il lâchera sa prose sur ses dernières. Un peu de brûlure en plus des débris encore présent dans ma chair, suis-je vraiment à ça prêt ? L'escouade impossible fini par sortir et rapidement je sors mon téléphone pour prévenir les autorités
Il ne faudrait pas que l'incendie s'étende à la forêt, cela pourrait faire de gros dégâts. Alors je passe le coup fil sans et en même temps j'inspecte le brun, vérifie de mes yeux persans qu'aucune brûlure n'est venu attaquer sa peau quand il repoussait le foyer avec sa magie. Nos regards finissent par se croiser, je lui adresse un sourire, avant d'articuler un merci non audible. Même si on avait le temps, je dois reconnaître que son geste était de bon font. Quoi ? Le pincement au cœur que je ressens ? Non ça c'est du à une écharde qui doit être resté... D'ailleurs il serait de bon ton que je me débarrasse de tout ça avant l'arrivée des secours, sinon je vais encore perdre un temps précieux a hypnotiser tout le petit monde.

Bref, si je ne détecte rien sur le sorcier, j'articule deux nouveaux mots, avec la moue qui va avec. "ça va ?" Mais non je suis pas inquiet ! C'est juste que son regard me paraît différents, inquiet peut être, ou dégouté, à moins que ce soit perdu, perturbé ? Merde Freud t'es jamais là quand il faut ! Je fini rapidement l'appel et Liam vient à moi, faut croire qu'il a lu dans mes pensées, puisqu'il me propose de rester attendre les pompiers pour que je file avec l'élève, afin qu'on ne me voit pas dans cette état. "Bien dans ce cas rentrons. Merci monsieur Galadan." Dis-je avant de venir remettre ma main dans le dos Du junkie et de le pousser gentiment vers le chemin du retour. Une fois un peu éloigné, je fini par soufflé et posé la question qui me trotte trop dans la tête. Puis merde, depuis quand il est aussi silencieux celui-là hein ? Non mais vraiment, il a quasiment rien dit depuis qu’il m’a rejoint dans le bâtiment ! « Bon sang Brandon, vas-tu enfin me dire ce qui t’arrive ? »
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MessageSujet: Re: Une présence dans l'ombre (PV-Libre) Une présence dans l'ombre (PV-Libre) EmptyJeu 7 Jan 2021 - 23:24
Une présence dans l'ombre Ft. Liam Galadan & Almael Hanson Brandon eu du mal à détacher ses yeux du corps criblé d'échardes de son professeur. Le vampire avait le souffle pénible quand il avait demandé au garou de lui porter secours et son corps tremblant était dans l'incapacité de bouger, cloué par un morceau aiguisé au milieu de son dos. Vulnérable. Mais maintenant le loup était à son chevet et les flammes les menaçaient tous. Il fallait agir. Le sorcier retrouva ses esprits et se chargea de contenir l'incendie.

-Brandon, faut dégager de là! On peut plus rien faire c'est trop tard! hurla Almael en apparaissant dans son champ de vision. Plus de pieux dans son poitrail. Il avait retrouvé sa vitalité coutumière, et sa prétention héroïque. Un bouclier d'énergie les protégeait des flammes, mais ça ne suffisait pas à assainir l'air toxique autour d'eux ni ne tiendrait plus longtemps.

Bran n'aima pas voir Almael entre lui et le brasier, mais la fureur de l'élément poussait contre son instable barrière protectrice, les muscles de ses bras le lançaient, et il compris les intentions de celui qui était censé survivre à tout. Brandon serra les dents, mais face à l'urgence, il lâcha subitement son bouclier d'énergie en même temps qu'il fit volte face vers l'extérieur de la pièce. Une vague de chaleur déferla dans son dos, et il dévala le bâtiment en se protégeant avec ses bras. Il su pourtant que c'est un bouclier de chair juste derrière lui qui lui épargna un retour de flamme.  

Les trois silhouettes émergèrent du bâtiment, à l'air libre. Bran se plia en deux, pris d'une quinte de toux, et leva ses yeux larmoyants sur l'usine. Une épaisse fumée noire s'échappait par les plus hautes ouvertures. Le junky avait l'impression de vivre les évènements avec un train de retard : déjà Almael avait la situation en main, le téléphone collé à l'oreille en conversation avec les pompiers, le scannant en même temps des yeux. Bran le laissa tourner et retourner ses avant bras à l'air, ses manches retroussées, pour inspecter qu'il n'ai pas été brûlé. En voyant ses mains couvertes de suie, Bran compris qu'il devait en être de même de sa figure. Mais il ne sentit aucune douleur le tirailler, juste son cœur qui martelait, affolé, et un grand froid intérieur succéder à sa poussée d'adrénaline.

La vision du vampire à terre se superposaient toujours sur l'homme en pleine action devant lui. Ses sinoples hébétées croisèrent les azurées vivaces du vampire. Avait-il rêvé, ou Almael vint-il de lui sourire un silencieux merci?... Les pompiers n'allaient pas tarder à arriver, le blond ne détachait toujours pas son regard de lui. Au "Ça va?" qu'il articula, le sorcier hocha faiblement un petit "oui". Le surveillant lupin se proposa d’accueillir les soldats du feu pour permettre au vampire salement amoché de prendre la fuite avec l'élève. Un remerciement plus tard, une main poussa bienveillamment mais urgemment Brandon à reprendre le chemin de la foret par laquelle ils étaient venus.

Ils étaient déjà loin quand les sirènes retentirent. Les sons, la voix du professeur, atteignait Brandon avec distance, comme s'il avait la tête sous l'eau et entendait flouement les bruits de la surface. Il faisait attention où il marchait, l'esprit perdu sur le sol de mousse et de racines...

-Bon sang Brandon, vas-tu enfin me dire ce qui t’arrive?  

-Mais pourquoi tu me cri d'ssus?!
cria t-il lui-même dans un sursaut hystérique. J'en sais rien moi, peut-être que t'as faillis finir en marmelade de vampire, et que t'avais un pieu planté dans le dos, et que t'es maculé de sang et qu't'es criblé de morceaux de ch'ais-pas-quoi, et que j'ai bêtement faillis perdre mon job, et ma dose de pilules, et mon dealeur et professeur, et la seule personne qui m'accorde de la valeur, et... et...

Brandon parla d'une traite, d'une voix que la crainte et la colère rendait plus aiguë qu'à l'accoutumée, agitant ses bras dans tous les sens pour désigner le vampire, et accuser l'explosion, et, et...
Son regard frénétique vacilla sur Almael, puis se perdit plus bas dans le décor. Ses bras tremblants retombèrent contre ses cuisses, sans force. On aurait presque pu croire qu'il était sur le point de chialer. Mais Brandon se contenta de relever ses yeux choqués sur le blond. Et d'inspecter son visage et son corps maculé de sang, de suie et d'échardes diverses. Brandon papillonna des yeux, comme pour se réveiller, et il attrapa timidement le vampire par sa manche déchiré.

-Ta ch'mise est foutue... déclara t-il d'une toute petite voix.

Ses doigts restèrent pincés sur le vêtement, et il l'attira doucement vers un vieux tronc tombé au sol pour s'y asseoir tous les deux. Sans un mot, il retira un morceau de verre planté dans la pommette du vampire. Et puis un autre plus petit, incrusté sur sa tempe. Encore un, dans son épaule. Et il le débarrassa de tous les débris qu'il pu, concentré sur sa tâche comme si rien d'autre ne pouvait atteindre son esprit vaseux. Ceci fait, il saisit le pan de sa longue veste noire légèrement roussi et commença à débarbouiller le vampire. Retirer le sang qui entachait sa figure. Vérifier l'ampleur de ses blessures. L'hémoglobine et la crasse faisait ressortir le bleu de ses yeux. Dans un autre contexte, Bran aurait trouvé ça terriblement sexy. Là, il trouvait ça rassurant, et à la fois ça accentuait la boule dans sa gorge.

-Quatre cent ans.

Brandon passa le pan de son manteau dans le cou maculé du vampire.

-Quatre cent ans de vie, d'expériences, d'insouciance insolente, effacés en un seul souffle.

Sa main poursuivit par dessus la chemise abîmée, au niveau des pectoraux. Là où s'étallait une énorme tâche de sang. Là où plus rien ne battait et où pourtant résidait la plus grande faiblesse de ceux de sa race. Toujours le regard lointain, et le ton monocorde.

Il aurait pu y rester. Tout ça pour une stupide explosion!

-Crétin d'immortel! se prit-il à rire tout seul en s'essuyant les yeux. Immortel mon cul, ouais!!! T'es pas plus grand, ni plus fort, ni plus tenace que le plus faible des humains! gronda t-il entre rire et sanglots.

Il avait tellement eu la trouille en le voyant étalé par terre, son morceau de bois fiché entre les omoplates!...

-Et si ça avait atteins ton cœur, hein?!

Il avait envie de le frapper, de le punir de l'avoir laissé croire qu'il était intouchable, l'Almael Hanson! Ooh, il ne le lui avait jamais promis, mais c'était tout comme, avec ses ironies constantes, sa joie de vivre rayonnante, son dédain insupportable, comme si rien ne pouvait jamais l'atteindre!...

Bran lui ficha un coup de poing dans l'épaule. Un autre dans le torse, et encore un, et il se défoula contre cette masse de chair déjà morte, mais qui pouvait trépasser à nouveau. Il avait besoin de frapper, de sentir le muscle se contracter au contact de ses poings, de l'entendre se plaindre de se faire punching-baller, de se venger pour ses remontrances parce qu'il n'avait rien dit du chemin, et pour sa foutue insouciance d'être monté là haut comme s'il n'avait rien à craindre, lui, le fabuleux et invincible vampire!
Est-ce que ça lui faisait mal? Bran l'espérait! Parce que ça leur prouverait qu'il était bien en vie.

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MessageSujet: Re: Une présence dans l'ombre (PV-Libre) Une présence dans l'ombre (PV-Libre) EmptyVen 15 Jan 2021 - 17:47
Une présence dans l'ombre.

Premier cours de cuisine Almadienne pour le sorcier, si les choses ont commencé par des protestation, le brun à vite fini par se concentrer et s’y mettre, jusqu’à la venue d’un invité surprise et surtout indésirable. Qui aurait pu deviner que ça tournerait aussi mal ? Ouai, d’accord, avec Brandon dans l’équation c’était presque obligatoire, mais pas au point de tout faire cramer si ? Suis-je vraiment aveuglé par les espoirs que je mets en lui ? Peut-être, mais cela ne me fait pas perdre pour autant mon sang froid, et j’en use pour tenter de gérer l’incendie naissant et juger l’état des deux bruns. Le plus vieux proposera de prendre la suite des évènements à sa charge, mon apparence physique ne me permettant pas de rester sans éveiller les soupesons des secours. Faut dire qu’un homme criblé d’écharde et de verre qui cicatrice à peine le corps étranger retiré, c’est un peu trop surnaturel.

Alors nous partons tous les deux, mettant de la distance pour ne pas ouvrir les yeux à une population pas forcément prête. Et rapidement, sans user de mes dons, je comprends que quelque chose ne va pas. Aucun bruit, si ce n'est ceux de la forêt. Et je ne peux croire que corbeau et autres oiseaux en tout genre est plus de chose à dire que Brandon Rodriguez ! Jamais je ne l’ai eu silencieux plus de deux minutes, normalement, toutes ses pensées passe par sa bouche qui les prononce … Incapable de rester dans l’ignorance, je le question, enfin, ai je pensais lui avoir simplement demander, il m'apprend qu'à priori j'ai haussé la voix. Travers qui me fait comprendre que ce maudit bouton dysfonctionne encore ! Cependant, je réalise rapidement que ce ton est dû à la peur, parce que...parce que... Parce que Alaric va me tuer si je ramène un élève en piteux état après une sortie, et qui en plus est pas officiel ? Oui c’est clairement ça et rien d’autre ! Absolument pas parce que… Bref, si j'éteints à nouveau l'interrupteur et m'apprête à le remettre à sa place de me hurler dessus, le sorcier ne m'en laisse pas le temps, reprenant avec des explications. Explications qui m'envoient mes émotions purulentes en pleine gueule. Le choc est brutal, violent, je m'arrête de marché, me fige, je suis tétanisé. Vient-il vraiment de me crier maladroitement son affection ?  Une boule grandis dans le ventre, une boule immonde qui me tord les boyaux et prend de l’ampleur à chaque nouveau mot. Il ne doit pas... Il ne faut pas...peu importe que… non surtout avec ce que je m’efforce de nier… Tout ça ne mènerait qu’à la destruction. Et alors que je sens les larmes me monter à mesure que mon cœur se brise, j’abats à nouveau le bouton magique, laissant toute trace de cette douleur s’évanouir.

Un regard moins vide, moins torturé et un petit sourire amusé retrouvé, mais surtout la raison de retour, je me détourne de mon immobilité pour attraper le jeune dans mes bras, le rassurer et faire taire la semi crise de panique qui le consume. « Brandon, je vais bien. Regarde. » J’enlève un des bout de verres de mon avant-bras et l’incite à regarder la plais qui saignote dans un premier temps avant de cicatriser sous nos yeux. « Tu vois, plus rien, absolument plus rien.» J’attrape sa main pour la passer à plusieurs reprises, là, ou quelques secondes plus tôt, une plais entaillait la chaire, pour l’aider à réaliser que tout ça n’est plus que de l’histoire ancienne, puis j’attrape son visage en coupe entre mes mains, plongeant mon regard dans ses perles jades, repoussant mes émotions avant de reprendre. « Je suis là Sweety, tu n’es pas encore débarrassé de moi ! » Déclarais-je victorieux et riant  en le serrant un moment dans mes bras, manquant de défaillir à nouveau en sentant son odeur enivrante.  Je fini par le relâcher, seulement, j’ignore si mes mots ont pénétrés sont esprit, il est retourné dans son mutisme avant d’attraper ma chemise, n’ouvrant la bouche que pour noter le détaille futile de son état d’usure… Suis-je inquiet ? Non, enfin totalement, puis plus du tout, tout dépend de l’arrivée et l’extinction d’émotion. Il est en état de choc et je suis pas vraiment sûr de savoir gérer ça, j’aurais peut-être dut le laisser avec Liam, qu’il voit les secours.

Nous replongeons dans ce silence lourd, le bouclé me menant jusqu’à un tronc pour m’y assoir et toujours sans un mot de sa part, il se met à me soigner. Mon regard reste sur le sien, beaucoup trop vide, beaucoup trop éteint. C’est à ce moment-là que je réalise toute la malice et l’espièglerie qu’il porte en lui habituellement, mais là, là c’est comme si il était un plein bad trip et mon cœur s’en bris… Bref, nouvelle fin de la séquence émotion, ma main vient trouver son dos, le papouillant, d’une part le rassurer et consoler, mais d’autre part le confronté à ma présence, à ma vitalité avec ma main mouvante, qu’il réalise enfin que je suis là, entier et en pleine forme.  Je le laisse s’affairer à me sortir ses corps étrangers du corps, alors qu’en continuant de l’observer, mes neurones cogitent à un moyen de le sortir de cette bulle dans laquelle il s’enferme. Apres un moment, je le vois s’emparer d’un pan de sa veste pour venir m’essuyer avec, je me recule en arrêtant sa main, lui lançant un regard noir auquel il est habitué. « Ah non Darling, tu me mettras pas la mort de ton manteau fourre-tout sur le dos !» Déclarais-je sur un ton sévère avant de rire en repensant à la séance shopping que je lui dois, mais dont je suis pas sûr de vouloir assister…J’essaie de rester fidèle à moi-même, de me comporter avec lui comme toujours jusque ici, espérant que cela lui permette de réaliser que rien a changé depuis l’explosion. « Attend.» Doucement je le rapproche de moi, voulant garder un contact avec lui avant de retirer ma main de son dos pour déchirer un bout de ma chemise que je lui tends. « Tien, foutu pour foutu, autant la finir. Et on ira déposer ta veste au pressing, enfin si monsieur peut s’en séparer quelques jours » je le taquine, cherchant à provoquer des réactions, de l’indignation ou peu importe en fait, mais le jeune homme reprendra seulement la mission qu’il s’est donné à lui-même.

Après un temps que je ne pourrais définir, j’ai enfin le privilège de retrouver sa voix, mais là encore cela n’a rien à voir avec sa locution, son ton, son débit habituel. Je souffle doucement, l’écoutant ce  trompé de plus de cinq décennie mon âge, j’ai juste envie de le secoué, qu’il revienne à lui-même malheureusement, cela serait contre-productif, surtout quand il commence à parler d’une probable mort. Et cette fois, s’en est trop pour moi et mon absence d’émotion « Brandon ça suf…» Ma phrase sera coupé par son discourt reprenant avec la même léthargie pour finir par exploser, rire crie, larme tout y passe. Je suis complètement démunie, envahi par de vieux souvenir de crise ingérable par lesquels j’ai pu passer. Cette fois, c’est un mon tour d’arborer un regard vide et de garder le silence, encaissant les images du passer défilant devant mes yeux. Je reviens à moi sous les ruées de coup, seulement, là aussi j’encaisse, sachant trop bien qu’il faut que cette état passe. Une fois que sa force s’épuise, je l’encercle de mes bras, venant le serrer contre moi. A nouveau je lui laisse le temps de se calmer, reprenant mes caresses et venant de temps à autres embrasser ses boucles.

Quand je le juge plus calme et plus apte à écouter, je cherche à capter son attention, son regard, et pour l’y aider, une de mes mains viens trouver sa joue, puis mon pouce lui relève le menton avant de tracer de tendre cercle sur sa pommette.   « Sweety, l’immortalité n’implique pas l’absence de faiblesse. Il y a fatalement un jour ou je basculerais de l’autre côté, bien que je repousse ce jour à plus tard. Puis tu me connais, je négocierais avec la faucheuse, de toute façon le monde à trop besoin de moi pour que je me laisse abattre aussi facilement ! » Quoi un peu d’humour c’est toujours bon dans ses moment-là ! Non c’est pas mon égo, vraiment, je le jur… Enfin, bon, peut-être un peu, parce qu’a la base je voulais plutôt qu’il se fasse à cette idée, celle qu’un jour je disparaisse. Parce qu’il y a de grande chance que cela arrive, Aimée pourrait lui confié… Il y a bien un jour ou je fixerais mon balluchon sur ma moto et tracerais ma route, soit par l’appel de l’aventure, soit par ennuis, soit par fuite, soit à cause de la peur qui le hante maintenant. Je souri en découvrant la petite tache de propre dessiner dans la suie qui recouvre son visage.   « Viens, rentrons, je crois qu’on a besoin d’une douche. Et peut-être bien que si tu es sage en me saoulant de propos sans queue ni tête sur le chemin du retour et arrête de vouloir m’enterrer et d’en tirer la tête de circonstance, et bien peut-être que, hypothétiquement hein, qu’on soit d’accord,  je t’autoriserais à utiliser la douche de la salle de bain. Alors qu’en dis-tu ? Tu te remets ou je te balance dans la rivière ? » Je lui adresse un sourire joueur avant de l’attraper et de courir à toute vitesse au point d’eau en me marrant. « Alors Rodriguez ? Douche chaude avec ton saint patro-dealo-professeur ou bain glacé au milieu de foret ? » Je me marre, commençant à le balancer dans mes bras comme si j’allais le balancer à l’eau, chose que je me résoudrais jamais à faire, le gamin serait capable de m’attraper une pneumonie, ou de se blesser sur un cailloux avec sa chance légendaire ! Mais au faite, c’est pas comme si dans mes veines coulaient un remède qui lui permettrais de s’en remettre en quelques secondes ! « Sweety, tu sais que ma patience à ses limites, alors décide toi !» je lui sourit à nouveau, un sourire plus malsain, et avec ma force, je le suspend au dessus de l’eau. Priant pour enfin entendre un salop, ou n’importe quel petit surnom amical qu’il aime m’attribuer quand je me montre taquin avec lui.

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MessageSujet: Re: Une présence dans l'ombre (PV-Libre) Une présence dans l'ombre (PV-Libre) EmptyMer 20 Jan 2021 - 22:48
Une présence dans l'ombre Ft. Liam Galadan & Almael Hanson Mais qu'est-ce qu'il avait à lui crier dessus?! Est-ce que les bavardages dont-il le houspillait sans arrêt lui manquaient à ce point?! Il revoyait son corps étendu par terre, immobile, son cœur n'arrivait pas à se remettre des pensées qui lui avait traversées l'esprit avant qu'il ne soit débarrassé du pieux planté dans son torse! Il aurait pu tout perdre, ses médocs, son unique job, et son professeur de chimie préféré par dessus le marché! Est-ce qu'il avait pas le droit de souffler juste deux secondes?!...

Brandon avait la respiration saccadée d'avoir tout expulser si fort et si vite. Le vampire le fixait avec l'expression de quelqu'un qui vient de se prendre un train dans la figure. Et tandis que le regard fébrile de Brandon s'accrochait à celui tétanisé d'Almael, ce dernier se décrispa doucement et retrouva un petit sourire taquin, désarmant et familier... Il tendit ses bras vers lui et l'attira contre son torse. Le sorcier se laissa faire, encore tremblant.

-Brandon, je vais bien. Regarde.  

Illusion, pensa le junky, ses yeux humides perdus dans le vide. Il observa la créature ôter un bout de verre de son bras. Il vit l'entaille se refermer comme par magie. Ne resta de sa trace qu'une fine coulure vermeille à nettoyer. C'est comme si rien ne s'était passé.

-Tu vois, plus rien, absolument plus rien.

L'homme à la voix douce, amusée, dirigea la main du plus jeune sur sa peau cicatrisée. Il le laissa glisser ses doigts sur son avant bras intact, effleurer les poils blonds qui le parsemait. Sans arriver à se convaincre... L'autre prit son visage entre les mains pour l'obliger à plonger ses olivâtres dans ses ciels d'azur.

-Je suis là Sweety, tu n’es pas encore débarrassé de moi!

Un sanglot humide reflua et ses lèvres tremblèrent à l'idée qu'il soit débarrassé de lui. Brandon aurait du rire avec lui, c'est ce qu'il faisait toujours dans ce genre de circonstance d'habitude! Mais ça ne fonctionna pas. Le vampire le pris à nouveau dans ses bras, et cette fois, Brandon enfouie le nez dans le creux de son cou et referma ses bras dans son large dos le temps de ravaler une honteuse envie de chialer.

Seuls au milieu de la foret paisible, loin de l'incendie et de l'agitation des pompiers et des autorités arrivées sur les lieux, il s'assirent sur une souche le temps de débarrasser les débris qui ressortaient de la chair du vampire. L'activité recentra l'esprit du magicien et anesthésia ses angoisses. Almael ne disait rien. Il ne se plaignait pas quand l'élève lui retirait ses éclats du corps. Ça aurait du être une preuve de sa force. Ça en était une. Mais quelle force alors qu'au fond, il était aussi mortel qu'un banal humain avec quelques capacités magiques?... Almael ne disait rien, mais il massait le dos frémissant du junky du plat de la main. Un message comme un autre. Il était en un seul morceau. Il était vivant. Il n'y avait plus rien à craindre...
Le sorcier saisit un pan intact de son manteau pour essuyer le traces de sang qui tâchaient le vampire. Ça donnait l'impression qu'il était encore salement blessé et que de possible plaies pouvaient se cacher là dessous. Mais le tissue n'eut pas atteint son visage que l'autre recula en fronçant les sourcils.

-Ah non Darling, tu me mettras pas la mort de ton manteau fourre-tout sur le dos!

Puis il éclata de rire. Ce même insupportable et rassurant éclat de rire que lorsqu'il se moquait de lui et profitait de la vie. Brandon baissa la main décontenancé.

-Attend. Il... arracha un morceau de sa chemise et le lui tendit... Tien, foutu pour foutu, autant la finir. Et on ira déposer ta veste au pressing, enfin si monsieur peut s’en séparer quelques jours

Il s’esclaffait, se moquait de la situation, se projetait dans l'avenir, s'inquiétant pour sa précieuses boutique portative et marque de reconnaissance chez le dealeur au patchwork noir à bordures en fourrures, comme si tout le reste était sans importance. Il était inconscient. Il ne se rendait pas compte... Il ne se rendait pas compte qu'il était passé à deux doigt de se faire transpercer le cœur?!

-Brandon ça suf…

-Non ça suffit pas! Est-ce que la vie c'est une immense blague pour toi?! T'as faillis t'faire embrocher le cœur! T'aurait pu t'faire déchiqueter par cette stupide explosion, t'aurais pu y rester!...


Un gâchis, ça aurait été un véritable gâchis pour quelqu'un qui avait vue défilé des siècles et survécu à tout jusque là! Une fin si ridicule! Bran se sentait dupé par ses fichus sourires, sa résistante apparente! Ils étaient idiots de croire qu'il suffisait de brandir un doigt d'honneur à la Mort pour y échapper, tous autant qu'ils étaient!
Bran frappa contre le poitrail du vampire. C'était comme taper dans un sac de sable, il encaissait sans bouger, sans sourciller, le sorcier se sentait bête, sa force ne valait rien contre lui, peut-être même se moquait-il un peu de ses coups inoffensifs, loin de lui faire regretter sa dangereuse insouciance...

Deux bras l'encerclèrent, mettant fin à son défouloir sans conséquences. Brandon ferma énergiquement les yeux pour ne pas chialer, refermant ses doigts sur ce qu'il restait de la chemise d'Almael. C'était douloureux d'avoir cru le perdre, mais c'était doux de le sentir pressé tout contre lui, ses mains caressantes et ses baisers sur le sommet du crâne. Brandon aurait pu rester comme ça longtemps. Sa respirations qui s'accordait peu à peu à la sienne. Le professeur attrapa son visage et le releva vers lui avec tendresse.

-Sweety, l’immortalité n’implique pas l’absence de faiblesse. Il y a fatalement un jour ou je basculerais de l’autre côté...

-... Dis pas ça...

-...bien que je repousse ce jour à plus tard. Puis tu me connais, je négocierais avec la faucheuse, de toute façon le monde à trop besoin de moi pour que je me laisse abattre aussi facilement!


Un sourire vint à Brandon, mais difficile de dire si c'était un semblant de rire ou un sanglot dépité quand il hocha la tête d'exaspération en replongeant calmement le nez contre le cou du blond.

-Je suis pas sûr que la faucheuse soit sensible à ton charisme à paillette...

-Viens, rentrons, je crois qu’on a besoin d’une douche. Et peut-être bien que si tu es sage en me saoulant de propos sans queue ni tête sur le chemin du retour et arrête de vouloir m’enterrer et d’en tirer la tête de circonstance, et bien peut-être que, hypothétiquement hein, qu’on soit d’accord,  je t’autoriserais à utiliser la douche de la salle de bain. Alors qu’en dis-tu? Tu te remets ou je te balance dans la rivière?


Brandon ouvrit la bouche, mais son regard se troubla sur de tenaces visions funestes, et il se résigna à garder le silence en baissant les yeux vers leurs genoux.
Il ne vit pas le sourire mesquin d'Almael. Mais un frisson prémonitoire lui hérissa les poils juste avant que le vampire ne s'empare de lui et l'emporte à toute allure à travers la forêts.

-Alma, mais qu'est-c'tu fais?!

-Alors Rodriguez? Douche chaude avec ton saint patro-dealo-professeur ou bain glacé au milieu de la foret?


Les talons de Brandon freinèrent juste au bord de la rivières. Mais impossible de faire marche arrière, il était bloqué par le vampire dans son dos. C'est une blague?!

-Tu vas pas vraiment faire ça, dis?! s'indigna le sorcier qui eu un regain d'énergie soudain en imaginant la température de l'eau qui coulait sous eux. Sa colonne vertébrale grelotta des reins jusqu'à la nuque de s'y voir tomber dedans. Et l'autre riait, riait comme le grand sadique qu'il était! Et commença à le bercer... Ah NON! Brandon feula et s'agita comme un chat sauvage, et se retourna dans les bras du vampire pour lui grimper dessus, s'agrippant dans une position périlleuse, les bras noués autour de son biceps et une jambes repliée par dessus son épaule...

-Sweety, tu sais que ma patience à ses limites, alors décide toi !

Qu'il dit en le choppant par l'arrière du col pour le suspendre en plein au dessus de la rivière. ARGH, NON!!!

-OkokokokokOK!!! T'as gagné, douche chaude chez le saint-patron des empailletés, j'suis pas assez déchiré pour supporter un bain de glace! Lâche moi maint-NON! M'lâche pas, m'lâche pas, j'veux dire ramène moi sur la terre ferme!!! qu'il se débattit comme un beau diable au bout du bras infatigable. J'te jure que tu m'mouille j't’entraîne avec moi sale sadique sans cœur ni thermomètre interne!!!

Enfin ses converses retouchèrent le sol. Dès que l'autre le lâcha, le sorcier bondit de deux mètres à l'opposé du cours d'eau et du vampire. Étonnant comme une urgence de cet acabit avait réussi à le sortir de sa léthargie et lui rappeler combien le chimiste était insupportable!

-J'te préviens Alma... j'vais parler, mais tellement parler que t'en pourra plus de m'entendre et qu'tu vas m'supplier de me taire! menaça le rancunier. Brandon se redressa de sa position d'animal échaudé en prenant une grande inspiration, et leva le menton pour se rendre plus grand encore aux yeux de l’emmerdant. J't'ai déjà parlé de mon exposé sur la vie et la reproduction des limaces-bananes du Pacifique? Tu vas aaaaadoré...

... Et c'est ainsi que, chemin faisant jusqu'à l'appart' de l'enseignant, Brandon raconta avec moultes emphases et commentaires personnels la passionnantes et trop méconnue histoires des limaces-banane du Pacifique...

-... aussi connu sous le nom scientifique de Ariolimax-Dolichophallus à ne pas confondre avec son cousin le Ariolimax-Columbianus...

Le disciple de Mère Nature mêlait sa voix aux chants de la foret et aux côté du vampire, enjambait racines et buissons...

-...une espèce hermaphrodite qui a la particularité de posséder un énoooormissime pénis qu'il illustra en écartant loin les bras, et un orifice tout petit, petit, mima t-il en rapprochant son indexe et son pouce, ce qui est déjà pas évident pour faire la chose, mais le plus trippant là dedans, c'est que l'orifice se situe... au niveau de la tête. Oui oui, un putain de trou dans la tempe!

...qu'il martela la sienne en sentant le soleil chaud de midi signaler le temps qui filait au rythme de leur ballade...

-... les préliminaires peuvent durer des heuuures entières avant que Monsieur Limace arrive à enfiler Madame, et les trois-quart du temps PAF! C'est le drame! Ça reste coincé. Si, si, j't'assure! et le seul moyen pour Monsieur Limace de se libérer, c'est de ronger sa banane. Y a pas l'choix. Alors tu te dis, Aw, mais la pauv' bête, c'est affreux, elle doit clamser dans la honte d'avoir perdu sa virilité et d'atroce souffrance! Et ben qu'non! Figure toi que...

... Enfin la civilisation. Le brun suivait le blond par des chemins où ils éviteraient de se faire remarquer. Au fait, il vivait pas, genre, à deux villes d'ici?...

-...Monsieur Limace en profite pour faire sa transition et poursuit sa petite vie pépère en tant que Madame Limace-qui-bouffe-littéralement-les-queues de ses prétendants pour les faire, à leur tours, devenir des Madames Limaces.

Et après un long parcours sans répit Bran la boucla. Enfin. Fascinant, hein, c'que la nature nous cache? Son prof de cryptologie d'y a deux ans de ça avait été moyennement emballé, lui. Et sinon :

-On est bientôt arrivés? J'demande parce que, est-ce que j't'ai déjà parlé de la fois où Alyssa Chang m'a surpris dans sa chambre en train de voler ses boites de tampons? Toute une aventure, il faut absolument qu'te raconte : alors faut qu'tu saches qu'à ce moment là c'était la première fois que j'métais fait gaulé avec de l'alcool au bahut, et Tig m'a confisquer toutes ma collection de bouteilles, alors pour rusé j'ai pensé que...

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MessageSujet: Re: Une présence dans l'ombre (PV-Libre) Une présence dans l'ombre (PV-Libre) EmptyMer 17 Fév 2021 - 22:24
Une présence dans l'ombre.

LLe mutisme de Brandon m’inquiète de plus en plus, et j’ai de bonne raison faut croire, parce que plus je tente de le rassurer, plus j’ai l’impression qu’il se referme, s’enferme dans la peur qui le consume doucement. Dans mes bras, je lui parle, essaie de le bercer de ma voix, de ma chaleur, je lui montre aussi ma cicatrisation instantané, lui fait toucher ma peau « neuve », j’essaie de stimuler tous ses sens pour qu’il réalise que tout vas bien, que tout est derrière nous. Mais rien, le brun reste totalement stoïque, imperturbable. Après un petit moment j’arriverais à ce qu’il bouge pour se pelotonner contre moi, sa tête trouvant refuge dans mon cou m’envoie quelques déchargent au sein de ma moelle épinière, dans d’autre circonstance, j’aurais trouvé ça excitant, mais pas là, non là ça ne fait que réveillé un peu plus une douleur, douleur qui s’intensifie encore quand il s’accroche à moi comme si ça vie en dépendait. Je le sert un peu plus fort contre moi, posant ma tête contre la sienne alors que mes mains s’agitent dans son dos pour à nouveau le rassurer.

Finalement il s’écarte de moi, et je le laisse faire, l’observant du regard alors qu’il commence à me débarrasser des débris enfoncé dans ma chair. Je sais pas si c’est une bonne idée que de le laisser faire, mais peut être à t’il besoin de voir chaque plais cicatriser devant ses yeux.  Ce silence me pèse énormément, il n’a pas lieu d’être, le brun le méprise, ou un truc du genre, il parle tout le temps, jamais muet plus de cinq minutes, et j’exagère à peine. Mais la rien, un rien qui me brise le cœur. Alors à la première occasion je le cherche, tente de provoquer des réactions chez lui, mais toujours rien, toujours se silence sans fin… J’en peu plus, c’est à mon tour de vriller, je m’énerve, m’apprête à l’engueuler, et alléluia, il parle, il s’exprime enfin. J’en suis tellement heureux que je ne relèverais pas qu’il me coupe la parole, ou son ton, et encore moins les coups qu’il me porte. Je le préfère ainsi, que léthargique et muet. Puis je suis bien placé pour savoir qu’il a besoin d’extérioriser se qu’il ressent, et si ca doit en passer par là, alors soit, qu’il me crie dessus et me frappe ! J’attends patiemment qu’il se calme, que ses nerfs retrouvent une stabilité pour le caler contre moi et essayer de lui faire entendre qu’un jour, immortel ou non, la mort viendra m’arracher à la terre pour la seconde fois. Je rie au éclat quand il me dit que la faucheuse n’est pas sensible à mon charisme. Je pourrait pas le contrarier, c’est pas faute d’avoir essayé avec Red, cela dit avant mes atouts charnel, j’ai la négociation dans les veines, et surtout le savoir indispensable ! "Tu ne sais pas de quoi tu parles Sweety ! Personne ne résiste à mes différents charmes. Pour la faucheuse, mes stocks de rhum la fond jubilé. Ma pseudo-vie devrait être retrouvé contre quelques  bouteilles." Surement un peu plus que cela, mais j’ai déjà quelques arguments pour amorcer la discussion en piquant son intérêt et sa curiosité. Enfin, là n’est pas ma priorité, je retrouve un peu du répondant du brésilien, et je compte pas le laisser repartir dans ses réflexions morbide sans raison. Alors me voilà à lui proposer de rentrer pour une petite douche, lui qui a déjà cherché à en avoir l’accès.

Cependant le brun n’en fit rien, aucun effet à part son regard fuyant à nouveau. Se fut le petit geste de trop, si il fallait que je devienne extreme pour le faire réagir alors soit. En un éclair je le menais à la rivière, lui demandant de faire rapidement son choix. Et mon petit jeu fonctionna à la perfection, voilà que sa petite voix haut perché et scandalisé était de retour. Non je ne le lâcherais pas, il est déjà en état de choc, je vais pas lui rajouter une pneumonie, mais le suspendre au-dessus de l’eau et me régaler de son petit corps agile qui m’escalade comme il peut, oui ! Vraiment, il a une souplesse, parfois je me demande si des os se cachent sous sa peau… l’important c’est que je retrouve son lui, son lui un brin persécuter, mais qui aime ça, son lui qui se scandalise pour un rien, son lui qui parle trois heure pour un simple oui, allons prendre un bain chez toi Almael. "Sans cœur ? Je suis sans cœur ? Tu sais que ça me donne juste envie de te plonger la dedans, et te me foutre de ta gueule quand demain tu ressembleras à un troll avec un visage pâle et la morve au nez !" je m’amuse à le menacer encore quelques seconde avant de me reculer et de l’aider à mettre pied à terre, faut dire que le bestiaux c’était bien entremêler à mon corps. Je rie encore en le voyant s’écarter de moi de plusieurs enjambés, comme si il pouvait me fuit avec ses petites jambes… Un sourire sincère retrouve enfin mes lèvres alors que mon cœur se libère en voyant son minois pas content et sa promesse de vengeance. Moi le supplier ? Non j’ai bien mieux. En une fraction de seconde me voilà à ses côtés, prenant son visage dans mes mains pour l’embrasser sauvagement. "Je ne m’abaisserait pas à te supplier Honey, je t’occuperais de la plus douce ou violente des manières pour te faire taire !" Affirmais-je en lui offrant mon plus beau sourire à la fois pervers et sadique ! Mais avec grand soulagement, à peine ai-je fini que le brun reprend me parlant de limaces bananes. Je vais adorer hein ? Bizarrement j’en suis pas si sûr, mais au moins j’ai le plaisir de le retrouver et d’entendre sa voix alors que je lui emboite le pas.

Nous marchons tranquillement au rythme humanoïde de mon assistant, mais cette fois fini le petit chant des oiseaux et les craquements de branche lointain. Mais il avait pas tort, cette histoire est assez divertissante, oui bon d’accord, les détails sexuel glauque en sont pour la major partie responsable, parce que je me taperais certainement pas le voyage en Californie juste pour ramasser ses spécimens pour la beauté de la biologie ! Mais ce petit détail me prouvait encore que lorsqu’il était motivé, Brandon était loin d’être le looser écervelé que tout le monde pense ! "Rodriguez aurais tu des vues sur l’université de Santa Cruz pour autant t’être intéressé à ce truc gluant ? A moins que tu fantasme sur l’organe double, le fait de le bouffer ou de devenir fille ?"  Demandais-je en continuant de le suivre je ne sais trop ou au final dans une ville où nous débouchons. D’ailleurs, j’aurais peut-être dus l’interrompre à un moment pour lui dire que ma bécane nous attendait à l’école, parce que j’ai comme l’impression que ni lui ni moi ne savons réellement ou nous nous trouvons. Nous serions nous auto-suivie inconsciemment ? Quoi que, vue qu’il me propose une nouvelle histoire qui je le sens sera encore moins glorieuse quand il me parle de voler les tampons de mis psychopathe qui a même détrôner Lizzie dans le game… "On serait déjà arrivé si tu nous avais mener à l’école, là ou ma bécane m’attend sagement sur le parking. Mais tu étais bien trop passionné par ton histoire pour que j’ose t’interrompre Sweety. Mais si tu veux une petite pause vient par là. " Dis je en lui tendant mes bras pour l’aider à se hisser dans mon dos. "Juste le temps de me repérer et on devrait être à l’humanity en quelques secondes ou minutes. " Oups, comment se vendre en une phrase… Quoi que, habitant au-dessus, je pourrais facilement justifier cela en abus de langage non ?  En tout cas je lui laisse pas vraiment le temps de réflechir et fonce jusqu’à la prochaine intersection en maintenant le brun dans mon dos, histoire de pas l’achever dans une chute à vitesse sonique. A l’intersection, je m’arrête un instant pour lire les panneaux. "Ca va la haut ? Pas de nausée ?" Je sais que son estomac est bien accroché en général, mais ses organes ne sont toutefois pas prévus pour subir la pression et dépression d’une vitesse vampirique, alors même si je fais de mon mieux pour qu’il en souffre le moins, je préfère m’assurer que ma technique est aussi bonne que ma théorie. Une fois informé des efforts à faire et le brun prêt pour un chemin plus long, je m’élance à travers les villes, courant jusqu’à mon appartement.

Je ralentie progressivement pour mon passager et commence à chercher les clés dans mes poches. Et c’est en sentant uniquement celle de ma bécane que je me rappelle avoir laisser ces dernières dans la selle de l’engin. "Darling ? Dis-moi, par le plus grand des hasards, tu aurais pas un sort pour déverrouiller une porte ? Parce que mon propriétaire va pas trop aimer si je défonce la porte…" Bon je m’en fou, je suis pas à une porte prêt en vrai, mais autant garder ma pseudo couverture intact. Je l’aide à descendre de mon dos et l’observe un moment, m’assurer que son etat de choc ne se soit pas empirer en rongeant son mal durant cette courte balade, mais aussi que cette dernière ne l’ai pas rendu malade, puis le laisse opérer en le regardant avec fascination. J’ai toujours trouvé ça formidable, le pouvoir de quelques mots prononcés par un personnage spécial. Une fois le verrou débloqué, j’attrape la main du junky et entame la monté des escaliers pour le mener docilement à la salle de bain. L’abandonnant au milieu de la pièce, je m’en vais faire couler l’eau après avoir bouché la baignoire et retourne à ses côtés pour le déshabiller.  Pour la première fois, il n’y a rien de sensuel là-dedans, j’agis plus comme un parent inquiet pour sa progéniture et le met à nu pour vérifier sa peau, l’absence de blessure ou d’égratignures. D’ailleurs j’en repère quelques-unes qui m’arrachent des grimaces et j’ose même pas imaginer combiens peuvent se cacher sous les marques de suies. Le bilan n’est pas si pire, rien de grave, mais j’embrasse tendrement chacune d’elle avant de plonger mon regard dans le sien. "On désinfectera ça après." Lui affirmais-je en commençant à me mettre moi aussi dans le plus simple appareil. Puis doucement, je glisse ma main dans son dos, le guidant jusqu’à la baignoire ou je rentre le premier et l’aide à en faire de même pour venir ensuite coller son dos à mon torse.   "Ca va ? " M’inquiétais-je avant de me reprendre commençant moi-même à me trouver niant et ennuyeux. "L’eau est à bonne température, parce que bon, il parait que mon thermomètre interne est défaillant…."
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Brandon Rodriguez
Brandon Rodriguez

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MessageSujet: Re: Une présence dans l'ombre (PV-Libre) Une présence dans l'ombre (PV-Libre) EmptyLun 8 Mar 2021 - 1:09
Une présence dans l'ombre Ft. Liam Galadan & Almael Hanson -Tu ne sais pas de quoi tu parles Sweety ! Personne ne résiste à mes différents charmes. Pour la faucheuse, mes stocks de rhum la fond jubilé. Ma pseudo-vie devrait être retrouvé contre quelques  bouteilles.

-C'est pas drôle... marmonna le junky qui se remettait difficilement d'avoir vu son vampire manquer de périr dans une explosion. Tu parles de La Mort comme si vous étiez de vieux copain d'école...

Et il dut admettre, qu'à défaut de le rassurer, ça l'amusa un minimum. Pas assez pour le réveiller de sa catatonie, mais la menace de finir dans la rivière froide s'en chargea parfaitement.

-Sans cœur? Je suis sans cœur? fit répéter le professeur, Tu sais que ça me donne juste envie de te plonger la dedans, et te me foutre de ta gueule quand demain tu ressembleras à un troll avec un visage pâle et la morve au nez!

Roh le sale... Fallait-il pas être un sadique fini pour lui faire un tel coup bas?! Il se décida à le lâcher après que Bran se soit bien débattu, et le menace de parler jusqu'à le faire supplier qu'il se taise. L'avertissement ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd, et en un clignement de paupière, le vampire se retrouva face à Brandon, tenant son menton entre les doigts. Il n'eut le temps d'ouvrir la bouche que pour se faire assaillir d'un baiser sauvage. De glacé à l'idée de plonger dans l'eau, Brandon se cru prendre feu. Il sentit la langue étrangère quitter la sienne avec regret.

-Je ne m’abaisserait pas à te supplier Honey, je t’occuperais de la plus douce ou violente des manières pour te faire taire!

Le sorcier babilla dans le vide avant de parvenir à articuler.

-... C'est une menace ou une promesse?...


Et la dessus, l'éternel bavard se lança dans des conversations sans queue ni tête, limace-banane et douteuse histoires de tampon imbibés, résolu à casser les oreilles de son sadique professeur.

-Rodriguez aurais tu des vues sur l’université de Santa Cruz pour autant t’être intéressé à ce truc gluant? A moins que tu fantasme sur l’organe double, le fait de le bouffer ou de devenir fille?


-Professeur! fit-il mine de s'offusquer. Je ne parle pas de ces choses là. Les fantasmes, c'est privés! A moins que tu me parles des tiens... s'amusa t-il en lui poquant le torse de l'indexe. Au fait, ils étaient bientôt arrivés chez lui comme convenus?

-On serait déjà arrivé si tu nous avais mener à l’école, là ou ma bécane m’attend sagement sur le parking. ... Hein? Parce qu'il pouvait les y amener en voiture?...

-Pourquoi t'as rien dis?!

-Mais tu étais bien trop passionné par ton histoire pour que j’ose t’interrompre Sweety. Mais si tu veux une petite pause vient par là.
Le junky regarda sa main tendu avec étonnement. Il l'invitait sérieusement à aller se percher sur son dos?... Dès que Bran fut certain de l'info, un sourire ravie lui vint et il ne se fit pas prier. Juste le temps de me repérer et on devrait être à l’humanity en quelques secondes ou minutes.

Rrrh, c'qu'il était bien installé sur son cavalier blanc! Brandon avait passé les bras par dessus ses épaules et se laissa aspiré par la vitesse. Il nicha quand même son nez dans le cou du vampire pour mieux supporter le mur d'air. Almael s'arrêta au pied de panneaux.

-Ça va la haut? Pas de nausée?

-Tu plaisantes? Je m'amuse comme un fou!

Le vampire reparti serein, et sur leur chemin on pu entendre un YAAAHOUUUUUUU! suivit d'éclats de rires.

Brandon se secoua la tête quand le vampire ralenti l'allure à leur arrivée derrière l'Humanity. Il se secoua la tête. Ses cheveux ne risquaient pas d'être plus ébouriffés qu'au naturel, mais la pression, ça lui avait bouchée les oreilles. Il en était à se triturer les tympans quand l'autre râla en fouillant ses poches de vêtements.

-Tu veux que je chercher pour toi? ronronna innocemment le sorcier tout prêt de l'oreille du vampire, laissant une main glisser le long de son flanc, direction les poches étroites de son pantalon...

-Darling?

-Moui?

Sa main s'arrêta à quelques centimètres de sa ceintures... Oups?

-Dis-moi, par le plus grand des hasards, tu aurais pas un sort pour déverrouiller une porte? Parce que mon propriétaire va pas trop aimer si je défonce la porte…

-Tu ne pouvais pas mieux tomber
, s'enchanta l'expert en intrusion. Brandon descendit de son perchoir, et se posta devant la porte.

Il détailla la serrure pour se faire une idée du mécanisme à enchanter, et il joint ses mains en se concentrant. Sans un mouvement de lèvres, Brandon exécuta une chorégraphie des mains, à la fois complexe, esthétique, et rapide, mais intuitivement cohérente. Il mima grosso modo une serrure que l'on force, un loquet que l'on ouvre. Le vert de ses yeux prit en intensité, et l'on entendit distinctement un bruit dans la serrure, comme si quelqu'un venait de leur ouvrir de l'intérieur. Comme par magie et pour les accueillir, la porte s'ouvrit, d'elle même.

Brandon se retourna vers son blond, tout sourire d'avoir fait montre de ses talents, et avec brio.

-On y va?

Le sourire vantard de Bran s'adoucit quand l'autre lui pris franchement la main pour le mener à l'étage. C'était... inattendu, et plaisant. Ô combien plaisant... Brandon se retrouva au milieu de la salle d'eau du vampire avec l'impression de nager dans un mélange de béatitude et de doutes. Il se sentit tout petit pendant que l'autre alla faire couler l'eau. Il le lui avait promis, ce bain! Il l'attendait avec impatience, ce bain! Mais c'était une toute autre histoire d'être réellement sur le point de le prendre, ce bain... avec lui. Brandon le regarda revenir sans rien dire, une lueur incertaine dans les yeux. Est-ce que c'était vraiment en train de ce passer? aussi... calmement? Pas de moquerie, pas d'ordre, juste eux deux, le bruit de l'eau qui coule, et les mains du blond s’évertuant à le défaire de ses fringues?... Brandon se sentit étrangement petit dans cette situation. Alors que l'autre lui ôtait consciencieusement chaque couche de vêtement abîmés par l'incendie, et auscultait son corps crasseux de suie et de coup de chaleur superficiels sans la moindre lubricité.
Almael grimaça en constatant les marques. Brandon ne su s'il s'agissait des vestiges de l'explosion, ou s'il venait de remarquer les cicatrices discrètes mais plus anciennes qui constellaient son corps. Mais quelles qu'elles fut, il se pencha, et posa délicatement ses lèvres dessus.

Brandon se laissa faire, figé. Non de crainte ou à cause d'un embarras profond, mais... d'émotion peut-être. La surprise de recevoir des baisers si doux sur des vestiges douloureux. Les lèvres de son professeurs, les lèvres de l’inaccessible Almael Hanson.

-On désinfectera ça après.

-... D'accord... acquiesça t-il d'une petite voix, enfiévré par la tendresse dont il venait d'être gratifié... puis par la vision du corps qui se révéla insouciamment à lui, vêtement après vêtement.

Il était fort. Battit tout en muscles, des muscles douillets, fermes mais souples. Les yeux de Brandon profitait sans pudeur du spectacles des poils blonds qui s'offrait à lui, des sillons qui creusaient son dos et roulait au grès de ses mouvements... Il ferait bien d'arrêter l'eau... l'atmosphère devenait... étouffante dans cette salle de bain...

Brandon ravala sa langue quand le prof l'invita à le rejoindre dans la baignoire. L'eau était chaude, mais Bran avait une résistance aux température aussi forte que celle à n'importe quelle douleur. Ce n'est pas qu'il était moins sensible que la moyenne, ni qu'il prenait plaisir dans la souffrance. Mais il avait appris à accepter ces sensations, il les cherchaient parfois, quand il avait besoin d'un petit coup de fouet pour contrecarrer ses émotions et ses hantises.

Brandon plongea doucement son grand corps dans l'eau. Il eu un petit mouvement d'hésitation avant de coller son dos au torse du prof, pas comme une demande de permission, mais le besoin de prendre conscience pour lui-même qu'il ne rêvait pas, ni d'entourloupe ni faux espoirs. Il pouvait réellement se reposer contre Almael. Alors il s'enfonça dans l'eau, pesa de tout son poids contre le poitrail derrière lui, et ferma les yeux en inclinant sa tête contre l'épaule du blond. Il soupira. Un long, profond, agréable soupir. Tout son corps se relâcha complètement.

-Ça va?

-Mmh-mmh...
marmonna un junky qu'on aurait pu croire sur le point de s'endormir. Son torse se gonflait et se dégonflait paisiblement.

-L’eau est à bonne température, parce que bon, il parait que mon thermomètre interne est défaillant…

-T'es bêtes, se marra ce dernier, levant les yeux vers le visage du mort-vivant au dessus du sien. Elle est parfaite. Tout est parfait... confia t-il.

Le sorcier leva doucement un bras et fit de petits remous dans l'eau avec ses doigts. L'eau balançait contre leur peau.

-J'adore les bains. Je pourrais y passer des heures... Dans de l'eau chaude. Très chaude. Je ne sens plus que cette sensation, la brulure contre ma peau, et alors c'est comme si tout mon être se dissolvait dans l'eau... comme si... toutes les sensations indésirables, les pensées trop gluantes se fondaient dans un grand tout... et moi... moi aussi, je ne suis plus ni sale, ni stupide, ni Brandon... juste ce grand tout...

Brandon battit doucement des paupières. A quand remontait sa dernière prise de drogue? Le coup de l'accident l'avait largement fait dégrisé. Un sourire s'étira sur son visage alangui. Qu'importe, son grain de folie était bien incrusté en lui sans que s'improviser poète ne le rende plus bizarre qu'à l'accoutumé. C'était ce calme après leur tempête, l'incendie, qui l'apaisait... ça et le corps sous lui.

Brandon retint sa respiration et se laissa glisser complètement dans l'eau. Il remonta, le visage ruisselant, et repoussa ses cheveux en arrière en s'écartant du torse d'Almael. Mais ce fut pour mieux pouvoir se tourner face à lui. Il coula à nouveau contre son ventre, mais de face cette fois. Brandon voulait pouvoir le regarder. Balader ses yeux verts bordés de longs cils noirs sur son visage. Ses yeux océans. Ses pommettes saillantes. Ses lèvres fines...

Brandon cueillit un baiser. Un tout petit baiser, un test, pour voir les réactions de la créature. Et comme il ne sentit aucun rejet, rien de franc en tout cas, il recommença. En maintenant un peu plus longtemps la pression cette fois. Ne pas sourire. Ne pas lui faire remarquer qu'il s'étonnait de son silence, de ne pas avoir été arrêté plus tôt par des remarques acerbes. Il ne voulait pas faire fuir cet Almael là, l'homme tendre et patient, une bête presque farouche qui ne montrait que trop peu le bout de son nez et qu'il revenait à Brandon d’apprivoiser.

Les lueurs dansaient dans ses yeux comme la surface d'une lagune. Et Brandon replongea, une troisième fois, sur les lèvres du vampire, y invitant la langue cette fois, un petit coup pour tâter si les portes étaient ouvertes, et une intrusion chaleureuse et suave tandis qu'il repositionna son corps svelte à califourchon sur celui un peu plus massif du buveur de sang, et posa ses mains en coupe de chaque côtés de son visage, pour mieux s'abreuver au calice de ses lèvres.

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MessageSujet: Re: Une présence dans l'ombre (PV-Libre) Une présence dans l'ombre (PV-Libre) EmptyMar 16 Mar 2021 - 22:06
Une présence dans l'ombre.

Finalement, nous finirons la route plus sportivement pour moi que cette petite marche avec brin de causette, quand à Bran, lui n’aura qu’a profiter de la balade. Et profiter, je m’y attendais pas à ce qu’il s’amuse autant. Vraiment ce petit m’impressionne. Il y a trente minutes, je l’avais totalement perdu, plus un mot, il semblait totalement anéanti avant de retrouver du poil de la bête en parlant de chose diverse et le voilà maintenant à rire aux éclats. Comment est ce qu’il arrive à faire ça ? A mettre autant de distance en si peu de temps ? Je veux dire qu’il est passé totalement à autre chose.  Et moi, je reste là à m’inquiéter, à veiller, comme si il s’était mis dans un déni et qu’a n’importe qu’elle seconde il risque de s’écrouler à nouveau. J’arrive pas à croire que tout cela soit sincères, du moins pas pour quelqu’un dépourvus d’un bouton on/off. Mais même si il joue la comédie, je lui tire mon chapeau.

C’est donc dans son vacarme de rire et de petit crie que la route se passe, et une fois arrivé, je lui demande si il saurait nous ouvrir la porte sans tout casser. Et encore une fois il me surprend avec ses mains devenant baladeuses pour trouver un objet que nous n’aurons jamais et fini par descendre de mon dos pour se mettre au travail. Je le regarde faire, admire son habilité, cette gestuelle précise qui s’affaire dans les airs. C’est pas la première fois que je le vois faire, mais j’en reste toujours aussi admiratif. Et oui d’accord, avec son petit air concentré, il est sexy à souhait ! C’est d’ailleurs surement à cause de ça que quand il se retourne avec son petit air fière, je lui adresse un regard dédaigneux, expression de ma frustration que de ne pouvoir  lui donner une tape sur les fesses en le félicitant. Alors je serre les dents et passe devant lui en lui attrapant doucement la main, et toute cette retenu juste parce que sinon on n’aura pas le temps de le faire couler ce bain !

Après l’avoir mis à couler je retrouve le brun resté sagement, bien trop sagement planté au milieu de la pièce. Et à le voir ainsi, avec ses vêtements rappelant la violence de l’explosion que l’on a vécu, toute l’ébullition que je contenais retombe sous l’inquiétude qui me revient. Avec douceur et affection je le déshabille, prend le temps d’inspecté son corps, et procède même aux bisous magiques. J’aurais juste le droit à un d’accord quand je parle de le soigner, un seul mot, presque un murmure, je me retourne un instant, le temps de dissimuler la grimace produite par mon cœur qui se sert alors que j’ai cette sensation de le perdre à nouveau. Je me met à nu à mon tour, avant de le récupérer pour l’amené à notre destination, espérant que ce moment l’aide à reprendre du poil de la bête.

J’en reprends aussi, à son hésitation, à son contact, à mes phrases devenant trop mielleuses, je réalise que mes émotions sont belles et bien là, depuis le début de la matinée. Dois-je réellement continuer à me battre contre se bouton ? Si je les éteins, là maintenant, comme chaque fois elles reviendront, se feront discrètes, jusqu’à ce que les choses soit trop forte, trop dur et que je réalise et que je coupe à nouveau. C’est un cercle vicieux, un putain de cercle vicieux dans lequel il me plonge depuis des mois. Alors puisque tout est encore calme, puisque je crois réussir encore à gérer cette inquiétude qui me ronge, alors autant enduré, autant nourrir cet espoir perdu que  d’être un tant soit peu normal, ce laisser à rêver de réussir cet exploit que d’être Humain. Et puisque j’ai commencé à m’intéresser à lui, aussi pour ça, autant essayer de survivre à sa manière, d’oublier, ou ranger dans un coin la peur et l’horreur, et de continuer d’avancer. C’est donc dans ce sens que je reprends avec humour sur la température de l’eau. T’es bête[/b] Pincement au cœur, vite envolé par son rire mélodieux, par ses jades rassurantes venant scruter mes yeux. Elle est parfaite. Tout est parfait… Je lui adresse un sourire attendrie avant de me tordre le cou pour embrasser son front. Mais non, tout n’est pas parfait, loin de là. Je devrais me sentir mieux de le voir aussi paisible, et pourtant, la pointe qui me tord les boyaux ne fait que s’intensifier.

J’essaie de me détendre, d’oublier son visage inexpressif de ma tête, je ferme les yeux, commence a caresser ses bras son torse, me forçant à le dessiner dans mon esprit, en callant ma respiration sur la sienne. Cet exercice ne durera pas très longtemps, sa voix venant troubler le silence. Je peux pas retenir un soufflement de soulagement que de l’entendre recommencé à déblatérer. Bien que ce silence était bien moins pesant que celui du chemin du retour, mais trop inhabituel pour que j’arrive à y trouver mon compte dans mon état actuel.  Cependant, le repis sera de courte durée, si son discourt du début pouvait m’apparaitre profond et philosophique, le fond m’alerte par la suite. J’accuse ses mots trop dur envers lui-même comme je peux et fini par nous redresser avant d’attraper son visage, basculant sa nuque pour le forcer à me faire face en essayant de ne pas trop lui tordre le cou. "Brandon… Que tu arrives a dissiper tes problèmes, tes prises de tête,  et tes douleurs dans l’eau,  je trouve ça très bien. " Je marque une pause avant de reprendre avec un peu plus d’humour, histoire de cassé un peu mon serieux, et d’alléger un peu le temps. "Je suis aussi d’accord, et tu m’en verra jamais aussi ravie,  pour te libérer de ta ô sainte saleté que tu vénère trop à mon goût ! "  Je rie, avant de refermé un peu plus mon visage, et de reprendre avec une voix douce mais sûr d’elle. "En revanche, je t’interdis de te croire stupide, et pire, de vouloir te nettoyer de toi. Je te l’ai déjà dit Rodriguez, et je te le répéterais autant de fois qu’il le faudra, mais tu n’en serais pas là si tu en avait pas un minimum là-dedans ! Tu es juste un peu trop sélectif sur quand l’utiliser.  " Déclarais-je en tapotant un de ses tympans pour lui faire comprendre. "Mais en plus d’être intelligent, tu es lumineux Brandon, plein de ressource.  Alors s’il te plaît ai un peu d’estime de toi, ou fis toi au moins à celle que moi je t’accorde. Et ne me parle plus de ne pas vouloir être toi." Je relâche son menton, tout en laissant mes mains passer sur son visage tel un massage, furtif mais le geste est là. Et une fois que ce dernier a quitter mes paumes, je me sens étrange, mal à l’aise par ce que je viens dire, alors que je le pense vraiment, et que je suis loin d’en avoir honte sinon je ne le crierais pas en salle des profs. Alors pourquoi je me sens dans cet état, comme mis à nu et effrayé ?

Ma question ne trouvera pas de réponse, ça fais si longtemps que je n’ai pas eu à faire a des émotions que je crois que je suis encore plus incapable de les identifier qu’avant. Se vider la tête, et pour cela, j’ai un très beau spectacle devant moi. Bien que le voir plonger ainsi, apres la conversation qu’on vient d’avoir, ça me rassure pas. Oui ce n’était qu’une image, cependant cette idée qu’il se… Putain Almael STOP ! Pas penser, pas penser, pas penser, pas penser ! Okay ? Regarde se doux visage qui se trémousse devant toi ! Voilà, c’est ça qu’il ferait l’autre sans émotion. Et il aurait raison, parce que peut être que de mon angle de vue, c’est pas la meilleur vision, mais déjà, déjà c’est fort agréable. Je passe mes dent passer sur les lèvres, me pinçant légèrement  pour accuser le coup de voir ses muscles finement dessiner se contracter  selon ses mouvements, découvrir aussi son visage avec ses cheveux tombant lourdement, par le poids de l’eau, de chaque côté de son visage. Et mon dieu quel plaisir que de le voir me faire face, nos regard se croisent, et à vrai dire je tente de le percer à jour, de m’assurer que tout va bien, qu’il n’est plus en état de choc. Sauf que si sans émotion cette exercice me parait facile, avec ses putain de trucs qui vous collent du doute a plus savoir vous en dépêtrer, manger de la verveine est une partie de plaisir en comparaison !

Je suis tellement occupé à le déchiffré, que je passe à côté des plus gros signes. Ses yeux brulant sur mes lèvres, son visage qui se rapproche doucement, sa tête qui s’incline Et me voilà, le merdeux d’Almotion à me faire voler un baisé, à me faire voler un moment par ma tête qui réfléchit beaucoup trop… Si je suis certain de pas l’avoir repoussé, j’ignore totalement si j’ai répondu à ses lèvres. Et pour cela, je la sens, vicieuse, s’insinuer avec son sourire malsain, elle vient de marquer son premier gros point et affiche sa fierté.  Je pése le pour, le contre, le risque est encore moindre, Brandon n’est pas en danger, cette colère n’est tourné que vers moi, que vers mon incapacité à lâcher prise et a profité du moment. Deuxième baiser, et à nouveau trop plonger à maitriser cette haine qui remonte, je serais avec lui que pour la fin de cette échange. Jamais deux sans trois hein ? HORS DE QUESTION !

Une seconde, et mon visage neutre, dissimulant la torture que vivait mon moi entier, s’illumine, et se troisième baisé sera serein, sauvage et tout mon corps y répondra : ma langue accueillant la sienne avec envie, mes mains venant trouver leur place dans son dos avant de descendre sur son fessier pour le ramener encore et toujours plus contre moi, mon intimité s’enflamme elle aussi pour si peu, mais en même temps, je ne suis qu’un homme avec le meilleur des repas sur les genoux ! Et je suis pas prêt de le lâcher, lui, ses lèvres, ses fesses que j’agrippe en intensifiant encore notre baiser pour quelques minutes avant que mes reins ne rentrent eux aussi dans la dance presque involontairement. Mais encore une fois, comment résister à ce petit corps parfait ? L’ambiance change, ce faisant plus torride, plus sensuel, plus charnel, le silence se charge en grognement, râle, et toute autre incarnation auditive du plaisir, dont peut-être un prénom glisser dans un soupire au moment le plus intense.

Le temps de reprendre son souffle, toujours collé l’un à l’autre, peau contre peau, dans l’eau refroidie du bain. Mes mains trainent, papouillant toujours, encore, inlassablement sa peau. Le câlin d’après, je sais qu’il l’apprécie tout autant que moi, et je compte pas le laisser passer. Je lui laisse le temps de se reposer une peu contre moi, et petit à petit mes mains devienne plus vigoureuse, délaissant les petites caresses du bout des doigts au bénéfice d’un massage après avoir attrapé un peu de gel douche.  Je m’affaire à la tâche avec minutie, massant chaque partie de son corps, de la tête à la ceinture, ses jambes restant dur d’accès dans cette position. J’ignore le temps qui passe, mais je n’oublie pas de vider légèrement l’eau pour remplir à nouveau avec de l’eau bouillante, que le pauvre n’attrape pas une pneumonie. Finalement je remonte sur sa chevelure, lui tripotant la tête un moment. Une fois mon travail achevé, je peux pas m’empêcher de venir murmurer à son oreille.   "Ça va ? Pitié, dis-moi que j’ai convertie môsieur au luxe d’un bain ?"
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Brandon Rodriguez
Brandon Rodriguez

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MessageSujet: Re: Une présence dans l'ombre (PV-Libre) Une présence dans l'ombre (PV-Libre) EmptySam 1 Mai 2021 - 21:45
Une présence dans l'ombre Ft. Liam Galadan & Almael Hanson -Elle est parfaite. Tout est parfait…

Brandon souris au baiser sur son front et poussa un léger Mmmh... de satisfaction. Il lui sembla qu'Almael aussi était heureux à la façon dont il frôlait sa peau du bout des doigts... Brandon songea qu'il était bien dans ce bain. Installé tout contre son professeur. Si un génie apparaissait pour lui demander son souhait, il lui demanderait que ce moment ne s'arrête jamais... si reposant... Comme si tout ce qui le constituait, sa tête toujours trop pleine, son corps toujours tourmenté, se fondait dans une pure sérénité... une sérénité saine et authentique et non le fruit d'hallucinations. Comme si tout ce qui le constituait de crasseux, ses malices, ses substances, sa bêtise congénitale, n'avait plus lieux d'être...
Il aurait pu s'endormir sur cette pensée si Almael ne s'était pas redressé pour faire pivoter son visage vers lui, d'une main.

-Brandon… Que tu arrives a dissiper tes problèmes, tes prises de tête, et tes douleurs dans l’eau, je trouve ça très bien. Je suis aussi d’accord, et tu m’en verra jamais aussi ravie, pour te libérer de ta ô sainte saleté que tu vénère trop à mon goût!

-Hey!


En guise punition, Bran lança une pichenette mouillée sur le nez du malpoli.  

-En revanche, je t’interdis de te croire stupide, et pire, de vouloir te nettoyer de toi. Je te l’ai déjà dit Rodriguez, et je te le répéterais autant de fois qu’il le faudra, mais tu n’en serais pas là si tu en avait pas un minimum là-dedans! Tu es juste un peu trop sélectif sur quand l’utiliser. lui tapota t-il la tempe pour lui faire entrer dans le crâne. Aïe.
Mais en plus d’être intelligent, tu es lumineux Brandon, plein de ressource. Alors s’il te plaît ai un peu d’estime de toi, ou fis toi au moins à celle que moi je t’accorde. Et ne me parle plus de ne pas vouloir être toi.


Le sorcier fut incapable de décrocher ses yeux du visage au dessus du sien. Ses yeux prairie scintillaient aux paroles inattendues du vampire. Il ne su pas très bien s'il avait envie de lui rire au nez, de verser une larme, de s'enfuir ou de l'embrasser. Sans doute tout ça à la fois. Mais de toutes ces émotions ne sorti rien qu'un long regard intense, ému, ancré dans les azures du vampire, et ce soupir.

-... Wow... tu viens de me faire plus de compliments en une phrase que depuis qu'on se connait... dit aussi gentiment, je veux dire...

La question n'était pas de savoir si Bran y croyait, à ces compliments. Il ne voulait surtout pas se poser la question. C'était surtout ce que le prof pensait de lui, sa façon de le regarder en le lui disant, qui était important aux yeux du junky, à ce moment.
Et puis, il y eu cette caresse furtive. Aérienne, tout juste perceptible tant elle parue lointaine, légère, rapide. Mais Bran la senti. Le passage de quelques doigts sur sa joue, la tiédeur magnétique de sa peau sur la sienne... timide... vulnérable. Ce fut plus doux, et plus intense que tout.

Brandon glissa dans l'eau tout entier pour ressortir, la tête trempe. Il ôta l'eau de son visage d'un passage des mains vers l'arrière de son crâne, et se retourna en face d'Almael. Il lui grimpa dessus en prenant appuie sur la faïence de la baignoire, assis sur ses genoux. Ainsi installé, Bran dominait son vampire de quelques centimètres. C'était plaisant de le regarder de haut, de lire son visage troublé plus que défiant, à lui, le Grand Almael Hanson.
Le sorcier y vit un signe, signe d'acceptation ou de tétanie, qu'importe, il avait le champ libre pour se pencher lui donner un baiser. Tout petit d'abord, très court, lèvres contre lèvres. Un test, voir les réactions du blond. En appuie sur les côtés de la baignoire et ruisselant, les muscles de ses bras tendues taillés finement. Le blond, lui, restait indéchiffrable, dans une attente que Bran n'aurait su comprendre. Mais une attente, malgré tout. Alors il recommença, un autre baiser. Et quand il se redressa, observer les effets que ça faisait à son beau vampire, un pétillement dans ses yeux le rassurèrent pleinement : il réagissait positivement.


Brandon pris son visage entre ses mains pour pouvoir sceller leurs bouches avec fougue. Au contact de sa bouche avide, un brasier s'alluma au niveau de son bas ventre et déferla dans tout son corps. Bon sang, il en rêvait depuis le jour de leur rencontre où ils s'étaient envoyés en l'air dans la salle de chimie, pouvoir goutter à nouveau à ses lèvres, à son corps qui lui était jusque là interdit!

Le sorcier frémit au contact de ses grandes mains dans son dos, le sentir enfin le vouloir, le posséder. Il gémit quand une poignet vigoureuse le remonta un peu plus contre lui, contre l'origine de ses ambitions plaquée entre leur deux ventre alors qu'il pouvait sentir le désir d'Almael gonfler entre ses cuisses. Jeu de langue, souffle partagés, Bran se fit avide et griffa le pectoral sous son HELLO alors que des doigts s'enfonçaient dans la chair ferme de son fessier. Lui aussi, il voulait le posséder, à sa façon...

Mais quand Bran sentit la virilité poindre à son entrée, il s'écarta subitement en se redressant ce qu'il faut sur ses genoux pour échapper à la possession.
Est-ce qu'il était réellement d'accord pour le refaire? Avec lui? Après tout ce temps à le faire tourner en bourrique?...

-Je croyais que tu ne couchais pas deux fois avec la même personne?

Le ton fut ferme. Ses yeux verts souverains. Avant d'afficher un petit sourire rassurant mais malicieux, de ceux qui lui plisse les yeux et de mystérieuse augure. Brandon ne voulait pas rendre les choses faciles. Le professeur n'était pas évident à comprendre, tantôt distant, tantôt sur-inquiet, mais l'ex gamin des rues avait son expérience dans le domaine charnel, et s'il y a bien quelque chose qui faisait grimper le désir, c'était un désir contrarié...

Il posa doucement un bras sur son épaule, puis l'autre, et se laissa glisser sur lui, son menton effleurant sa mâchoire...

-On ne voudrez pas trahir ses principes... pas vrai Monsieur Hanson? articula t-il suavement à son oreille avant d'y mordiller, la grimace vorace. Grrrh.

Le sorcier prendrait son temps, et le vampire n'aurait d'autre choix que suivre la cadence. A moins de faire sortir le démon passionné qui couve en lui? Peut-être il avait envie de lui donner une leçon, le sorcier trop quémandeur. Peut-être avait-il envie de lui montrer qu'il y avait milles façons s'amuser, en prenant son temps, et d'inculquer à son libertin favoris quels bénéfices il gagnerait à... lui accorder d'avantage de son attention?...

Brandon donna une légère, fluide, impulsion du bassin contre les cuisses du vampire. Et puis une autre... encore une... lents remous... leurs virilités prises en étaux entre leurs nombrils se léchaient par accoues. Brandon voulait voir chacune des réactions de son blond. Il glissa ses mains de chaque côtés de ses cheveux d'orge et l’obligea à pencher la tête en arrière pour pouvoir le regarder.
Dominateur, il intensifia ses ondulations en savourant le désir contraint du monstre. Il était beau quand il le laissait prendre les rennes... Bran n'étouffa pas son soupir de satisfaction.

Il ne le laisserait pas entrer en lui. Il voulait lui montrer qu'il pouvait lui donner autant de plaisir, de passion et de tendresse rien qu'en... effleurant leur relation... stimulant sa sensibilité... sans déroger à ses règles égoïstes... juste en en faisant le tour...

Bran sourit, fier, quand l'homme entra malgré lui dans sa danse caressante. Son corps le trahissait-il pour rencontrer la plénitude? Bran ferma les yeux. C'était bon. C'était doux. A califourchon sur lui, dans l'eau tiède du bain, à onduler du bassin d'un rythme régulier, la tête du vampire soumise à ses mains impérieuses pour être certain de ne rater aucune de ses expressions, aucun grognement, aucun murmure de son prénom comme l'autre laissa filtrer d'une voix rauque, troublant le dénommé.

Il sentait leur plaisir atteindre le paroxysme. Essoufflé, en sueur et ses mèches mouillés retombant devant ses yeux, Brandon posa son front collant contre celui du vampire en accélérant sa danse entêtante, frottement de leurs ventres pressés contre l'autre, léchage ondoyant de l'aine au nombril, de l'aine au nombril... de l'aine au nombril...

-... 'tain, Alma...

Bran se mordilla énergiquement la lèvre inférieure expulsant son tourment. Un tremblement, une plainte claire, saccadée. Brandon grelotta tout contre son professeur, la tête jetée en arrière, en resserrant l'étreinte de son bras autour de son cou. Il pu sentir le nez du blond effleurer sa gorge le temps de l'extase.

Le sorcier se laissa glisser dans l'eau aussi mou qu'une anguille. Il posa sa tête contre l'épaule du blond, le nez niché contre sa peau perlée d'eau, en reprenant sa respiration. Un sourire doux étirait ses lèvres aux caresses du vampire. Si craquant!... La dernière fois aussi, il s'était montré tellement affectueux... Bran se cala plus confortablement, plus fort contre son oreiller de muscles.

-C'que j'serais prêt à donner pour avoir des grattouilles à chaque fois... confia t-il, bien-heureux.

Ça faisait du bien d'être choyer. Pas le genre de chose dont il avait la garantis en partageant un moment avec les premiers venus. Le gentil frivole se laissa savonner. Il retrouva une position plus pratique dès qu'il s'en senti l'énergie. Le meilleurs, ce fut quand il lui shampouina la tête. On aurait pu croire entendre Brandon se mettre à ronronner tout du long...

-Ça va?

-Mrroooh oui, ça ne pourrait pas aller mieux...
frémit-il de plaisir.

-Pitié, dis-moi que j’ai convertie môsieur au luxe d’un bain?

-Ça dépend, si je dis non, est-ce que j'aurais droit au même traitement de ta part pour être sûr que je soit bien propre?
provoqua t-il, espiègle. Retourne toi que je m'occupe de toi.

Brandon bougea dans la baignoire pour permettre à Almael de lui tourner le dos. A son tour, le sorcier l'enduit de savon mousseux.

-Tu sais... On est pas obligé d'aller au... bout des choses,  murmura t-il en faisant des mouvements circulaire énergique dans son dos. Je connais un tas d'autres façons de s'amuser sans avoir à s'imbriquer comme des... amants.?...

Bran arrêta son lavage et fit couler deux doigts de la nuque a tout du long de la colonne vertébrale du buveur de sang.

-... si c'est ce qui t'effraie...

Sa voix fondit sur la fin. Comme son mouvement qui s’évanouit dans l'eau. Risquait-il de le braquer à nouveau?... Il sentait bien cet élan contradictoire d'avant en arrière du professeur dès qu'il s'agissait de lui... d'eux. Brandon se redonna courage et repris vigoureusement son décrassage du vampire-soldat-du-feu-d'une-après-midi.

-Toutes tes blessures ont disparues! déclara t'il d'avantage pour annulé sa précédente remarque que par réelle pertinence. Mais ça se bousculait derrière ses lèvres qu'il pinça en ne sachant s'il vivait une opportunité à saisir ou risquait de faire éclater une bulle de bonheur trop rare...

-J'ai aimé ce qu'on a fait. Dès la première fois.

Le cœur de Brandon accéléra d'inquiétude. L'avait pas pu s'en empêcher. Incorrigible bavard...

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MessageSujet: Re: Une présence dans l'ombre (PV-Libre) Une présence dans l'ombre (PV-Libre) EmptyVen 7 Mai 2021 - 0:08
Une présence dans l'ombre.

J'aime vraiment pas ce que j’ai entendu, à vrai dire je reconnais trop, je pourrais m’y identifier sans problème, enfin mon moi à émotion le pourrais. Après tout, je crois que personne en ce bas monde ne se déteste autant que ce que je peux me haïr quand mes émotions sont là.  Seulement, j’ai cette chance de pouvoir fuir comme un lâche, d’abandonner ce lot d'emmerdes que m’apporte mes émotions. Cependant, je suis pas d’accord avec lui, pas d’accord avec la plupart des gens qui lui trouve un côté perdu, faible,  abruti et d'autre terme auxquels je n’ai absolument pas envie de penser. Il est tout le contraire, il brille au milieu de toute l’ombre qui hante cette planète, et si sa flamme vient à faiblir, il se bat avec l'incandescence qu’il lui reste et souffle plein poumon pour la raviver. Je ne peux pas laisser passer ça, le laisser dire ça, ni même le penser. Et c’est quand il me répond que je réalise que pour la première fois, je lui parlais avec mon cœur. Je l’ai pas réalisé sur le coup, parce que ce sont des mots, des principes, que je lui ai déjà énoncé. Enoncé, oui la différence est belle et bien là, mon moi sans émotions lui  a déjà rabâché ses thermes plusieurs fois, seulement ils étaient des faits énoncé comme une vérité général qu’on sort, aujourd’hui je leur ai donné mon ressentie personnel,  je l’ai exprimé avec une force bien plus redoutable, j’y ai mis mes émotions… Elles prennent de plus en plus le dessus, je les sens de moins en moins remonter si bien que je réalise leur présence de plus en plus tard, et le danger en devient plus grand. D’autant plus quand je le sens troublé ? Touché ? Confu ? Un mélange des trois ? Ça me tord les boyaux, cependant ça n’a rien de douloureux, au contraire, c’est plutôt satisfaisant mais terrifiant. Un espoir, un message trop positif auquel je refuse de m'accrocher. Ce genre d’idée que l'on se fait, des illusions dans lesquelles ont se bercent et qui nous achèvent quand le rideau tombe. Et c’est le temps de me débarrasser de ce subterfuge qu’un silence lourd s'installe avant ma réponse, le même type de silence que lui aussi eux avant de me répondre. Un silence que mon cerveau aime trop à interpréter comme s' il était ému, heureux de découvrir à quel point je le trouve admirable. Et tout ça tourne en moi et brouille ma vision sur la situation déjà bancale et alarmante. STOP ! CA SUFFI ALMAEL ! TU N'AS PAS LE DROIT !   Reprend toi merde ! Je passe mes mains sur mon visage avant de repousser les cheveux en arrière dans la continuité du geste, et je un soupire révélateur j'éteins à nouveau mon humanité. " Si cela te permet d'enfin entendre, comprendre, et admettre, alors je le referais" Pour toi, parce que je ferais tout et n'importe quoi pour toi. Fichu bouton désarçonné par ce regard trop profond, ce visage trop expressif. Et tout cela prend encore plus de véracité quand il s'offre inconsciemment en spectacle devant mes yeux. Rien d'exceptionnel, et cela ne m'aurais même sûrement fait aucun effet si ce n'était lui, mais le voir ainsi plonger sa tête dans l'eau et se redresser me fait presque craquer. Je me perd à nouveau dans ce monde interdit, jusqu'à ce que la colère ne m'en déloge sans pincette ni préavis.

Un sentiment négatif tourné vers moi, et tout ça à cause de simple baiser volé par déconcentration. Du démesuré comme toujours, rien d'étonnant venant de moi, ou plutôt de la maladie qui me consume et donc je suis trop faible pour avoir le dessus ou ne serait-ce que voir au-dessus d'elle. Heureusement, à force d'appuyer sur le bouton, de le frapper de toutes mes forces, il coopère, me laissant retrouver mes esprits et oublier cette pagaille cérébrale. Profiter du moment, il ne me reste plus que ça, et j'y fais comme jamais, dévorant des lèvres comme il déguste les miennes. Ses mains sur mon visage m'électrise, des millions de fourmis traversant mon corps, le rendant plus sensible, plus accroc à lui. Même sans émotions il me rend dingue, je sens la différence entre lui et n'importe qui d'autre. Si je peux voiler mon âme, cela ne Berne pas mon corps. Ses mains me laisse la peau en feu derrière leur passage, m'offrant la sensation de leur passage un peu plus longtemps. Les miennes aiment aussi parcourir son corp, sentir sa peau sous mes doigts, découvrir chaque imperfection qui le rendent si unique,  elles finiront sur ses petites fesses fermes, les malaxant avant d'y enfoncer un peu plus virilement mes doigts pour accuser la griffure sur mon torse qui me fera grogné en même temps. Un grognement ni mauvais, ni d'extase, un entre deux. L'ambiance change, nos corps se réclament l'un l'autre, un besoin de proximité, de consommation, le désir se fait ressentir.  Nos bassins n'y résistent plus, et l'un comme l'autre nous voilà à onduler en rythme, a soupirer de l'effet de se geste, de nos excroissance emprisonnée entre nos corps. Je ne tiens plus, et finit par le soulever afin nous unir, de ne faire plus qu'un. Pourtant je ne lui donnerais que mon intention, préfèrent le laisser venir se reposer sur moi et nous unir à son rythme sachant pertinemment que ce moment peut vite devenir une torture. L'arroseur arrosé et plutôt deux fois qu'une ! Je reste sous le choc un instant quand je le sens se relever. Vient il vraiment de me chauffer pour me laisser tomber comme ça ? J'aurais pus m'indiquer, sauf que le brun me coupera l'herbe sous le pied en s'expliquant. Je rie, à gorge déployée. Il pense vraiment à ça maintenant ? Ce gosse est vraiment à part ! " Effectivement, tu crois bien Sweety. Cela dit, il faut toujours une exception à la règle non ? C'est ainsi qu'on les confirmes !"Et cette exception c'est toi, ça ne peut-être être que toi, il n'y a que toi qui me suscite autant d'intérêt, jusqu'à m'en rendre dingue, que toi pour me surprendre, que toi pour allumer mes sentiments à chaque regard, que toi pour enflammer ma peau d'un contact électrique en un simple effleurement. Et je commence à penser que se sera toi Brandon Rodriguez, le marginal que personne ne prend au sérieux, qui me fera chuter. Seulement, enfin, plutôt encore une fois, parce que c'est toi, je n'ai pas envie d'être méfiant, et je veux juste plonger la tête la première dans ce chemin sinueux et alarmant. Je viens de m'offrir a toi, de lâcher le peu d'armes que je tentais encore de conserver, d'envoyer chier le peu de distance que j'arrivais à garder, j'ai fais sauter la dernière barrière, je m'offre a toi si on puis le dire, et toi, plutôt que de foncer, tu me reparle de ses principes. Est ce toi qui est méfiant maintenant ? Viens tu de réaliser le danger que je représente ? " Vouloir et pouvoir sont deux choses bien distinctes malheureusement. " Murmurais-je dans un soupire alors que ses dents s'attaquent à un de mes points sensibles. J'aurais a peine le temps de me remettre de cette sensation que ses mouvements contre moi, cette douce danse langoureuse qu'il entamera me fera fondre, m'enfoncant encore plus dans un désir qu'il ne comblera pas, du moins pas comme je le souhaite. Je l'ai senti dans son regard malicieux, et dans ce sourire qu'il m'a servi dans sa dernière remarque. Il me taquine, il se joue de moi à sa manière, et j'en serais presque a demander plus. Il va me surprendre encore une fois, je le sens, alors je lui laisse totalement les rennes de se moment, m'en remet à lui. Je laisse ma tête partir en arrière sous ses mains, je laisse docilement mes mains parcourir son dos sans jamais chercher à influencer le rythme qu'il m'impose ou nos positions. L'observant en forçant sur mes yeux, une prouesse occulaire qui ne pourra pas durer long, mais j'arrive à l'apercevoir, et voir son visage aussi conquis, boost encore plus ma libido, je veux le satisfaire, lui donner du plaisir jusqu'à plus pouvoir !

Seulement je suis bloqué par les commandes que je lui laisse et ne peux que accompagner ses doux mouvements pour en intensifier un peu plus le ressenti. Je tenterais de me débattre de l'emprise de ses mains, voulant le couvrir de baisers, mais le bougre ne fera que resserrer sa prise sur mes cheveux pour m'en empêcher. J'aurais pus forcer, la douleur ne m'atteignant point, cela dit, je respecterais son choix, son envie, et abandonnerais le combat. Nos mouvements et sa magie charnel seront récompensés par de doux soupirs dans un premier temps, des sourires qui deviendront lentement des gémissements, timides puis s'intensifiant jusqu'à devenir des râles, dont certains portent son prénom. "Sweety je… je vais... " Il ne me laissera pas finir, comprenant ou je veux en venir, son front viendra trouver le mien, sauf que cette fois je me contensionerais pour trouver ses lèvres, l'embrassant avec une passion débordante. Le sorcier donna alors plus de vigueur à nos ondulations, en intensifiant les contacts et la vitesse jusqu'à nos libérations. Nous reprenons notre souffle, mes mains continuant d'explorer tendrement son corps sensible, ce moment câlin d'après, je m'en suis toujours régalé, autant que l'acte en lui même. Ce qui n'a pas l'être d'être le cas du brun affalé sur moi. Je souris faiblement, parce que ça me fait mal de savoir que ses partenaires ne savent lui rendre ce qu'il donne, ne savent prendre soin de lui. J'embrasse son crâne, seul point accessible à mes lèvres dans sa position : " Tu pourrais si ... " toi et moi. STOP ! Je me mord la lèvre, fermant douloureusement les yeux, ravie qu'il ne puisse pas me voir, avant de reprendre la parole en me faisant violence pour contrôler la voix. " Si tu les demandais où exigeait au près de tes gougeas." j'aurais du m'arrêter là, vraiment, sauf que non à parler à voix haute de ses connards et connasses qui profite de lui, et les émotions étant bien trop présente je veille un peu, et cette fois je reprend la parole avec un ton froid. " Ou mieux encore, respecte toi et arrête de te taper n'importe qui pour du fric ou un service." et je le réalise quand un petit blanc s'installe et qu'il relève la tête vers moi. Alors pour me donner de la contenance et sauver la situations, je lui lance mon fameux regard noir avant de reprendre. " Sérieusement Brandon, avec tes capacités en sorcellerie ou non, tu peux trouver mille et une façon de te faire payer ou te payer tes dettes. Garde le sexe pour l'agréable, et laisse l'utile au placard !" Ouai ça ressemble au discours que je peux lui sortir en temps normal ! Et pour compléter mon petit théâtre, j'attrape le gel douche et commence a savonner le jeune homme, profitant toujours plus des courbes de son corps, espérant en découvrir et en retenir chaque centimètre carré. Le calme revient, m'occuper de lui et le voir apprécier m'apaise plus que n'importe quoi, j'ai l'impression d'être dans un cocon, à planer de zénitude et de … de bonheur ? T'ain je me vois déjà me foutre de ma gueule d'abrutis quand j'éteindrais mes émotions… Mais pour le moment je m'abonne au plaisir de le chouchouter avec un massage de crâne. Riant doucement à ses petits grognements et soupirs d'aisance et satisfaction. " Mmmm es tu vraiment entrain de me demander de te donner le bain tous les jours Sweety ? " Je rie de mes propos, parce que au fond de moi, quelques choses explose et ce processus me permet de dissimuler un sourire niais. Crétin que je suis qui s'emballe pour si peu et surtout la où il ne doit rien avoir de plus qu'un homme qui apprécie qu'on s'occupe de lui… Je le sais et pourtant je reste caller dans mon petit nuage, venant lui tourner le dos pour le laisser inverser les rôles. Je profite de ses mains sur mon corps, de la douceur de ses caresses. Jusqu'à ce que je réalise enfin la raison du comportement étrange de mon élève. C'était donc ça, son refus de s'unir, puis son besoin de prendre le contrôle de nos ébats. Il ne voulais pas me mettre mal à l'aise, me faire dépasser se principe de ne jamais coucher deux fois avec la même personne. Je...j'en reviens pas qu'il est fait ça pour moi ! Un petit silence s'installe, parce que je suis trop ému pour répondre quoi que ce soit, parce que je sais pas ce que mon autre moi dirait ou ferait. Parce que j'arrive pas à croire que ça peut être ça, parce que je suis presque sûre de simplement fantasmer, parce que je veux pas perdre ce que j'ai avec lui, parce que je sais que rien ne doit réellement se passer entre nous. Tout tourne dans ma tête, mes pensées se mélangent, et l'entendre changer de sujet me brise un peu plus. Regrette t'il ses propos pour en revenir à ses blessures éphémères qu'il a soigné ? Je me mord la lèvre, jusqu'au sang cette fois, et alors que je m'acharne à nouveau à faire fonctionner se putain de bouton a la con, le voilà a revenir sur nos performances et si cela pensera un peu ma confusion, elle restera quand même tout aussi presente. Je me fais violence pour retrouver un sourire et me retourne vers lui sans vraiment parvenir à soutenir son regard. " J'ai aussi apprécié fortement se petit moment. Et il me semble que j'étais prêt à nous en offrir un autre, jusqu'à ce que Môssieur fasse ça petite vierge effarouché ! " je rie, autant De ma petite provocation que de nerf. J'ai besoin de détendre l'atmosphère, de diminuer la pression qui s'exerce sur mon organe qui ne bat plus. " Je ne suis pas effrayé Brandon, parce que rien ne peut m'effrayer, rien ne peut me toucher, je n'en est absolument pas le droit. " je viens attraper son visage dans ma main, caressant sa joue de mon pouce alors que je m'apprête à faire une chose beaucoup trop douloureuse, mais mieux vaut maintenant que plus tard. " Je suis quelqu'un d'égoïste Brandon, alors j'ai posé cette règle pour vous protéger de moi. Je ne serais jamais l'amant de personne !  " Si seulement mes yeux n'était pas entrain de me trahir sans que je ne m'en rende compte, si le jeune homme avait eut le temps de me répondre avant que on téléphone ne sonne de la sonnerie attribué au bar, peut être aurais t'il réagis à mes propos. Après une conversation rapide, je raccrochais en grimaçant. " Désolé, je dois filer, le boulot secondaire m'appelle." Je prendrai juste le temps de me débarrasser de la mousse qu'il me reste, de l'embrasser presque avec chasteté. Une serviette déposée dans le lavabo à son attention et une enroulée autour de ma taille, et je me tourne une dernière fois vers lui. " Je te laisse fermer, j'irais chercher mes clefs à l'école. Sur le frigo, tu trouveras un numéro de taxi pour rentrer. La course est pour moi, Ashton a l'habitude. " Oui, le pauvre en a ramené des conquêtes au petit matin, et à force nous avons convenu de faire une facture mensuelle plutôt que a la course, plus simple pour nous deux. Enfin bref, sur ceux je disparaît de la pièce, allant m'habiller rapidement avant de revenir vers la salle de bain pour donner au brun un de mes jooging, un t-shirt et un sweet. " Moins coloré, mais surtout moins suspect que tes vêtements sale voir brûler " Nouveau baisé alors qu'il trempé encore dans l'eau et je disparaîtrait vers la porte d'entrée. " Oublié pas que la plupart des substances que je garde dans mon appartement sont destiné a des vampires et pas à des petits sorciers voleurs !  Alors s'il te plais n'avale rien d'autre que ce qu'il y a dans le tiroir du milieu du buffet entre les deux fenêtres. " par précaution j'irais toute fois coller un post-it sur le tiroir en question "Bonbon humain ici. 🤤 "Et je file un étage plus bas, gardant toutefois une oreille sur l'appartement.

Ma tâche m'aura pris un peu plus d'énergie et de concentration, si bien que je n'ai aucune idée de si le brun est encore là haut ou non. J'aurais pus tendre l'oreille, chercher le bruit de son coeur, seulement j'ai trop peur pour me prêter à cette tâche. Peur qu'il soit encore la a m'attendre, parce que si cela plairait à mon coeur, je suis bien trop au bord du gouffre pour jouer encore, mais je suis encore plus terrifié à l'idée qu'il soit partie. Cela serait logique, totalement même, jamais je ne lui ai demandé de m'attendre, au contraire, je lui est demander de fermer derrière lui, mais je sais d'avance que cela me fera trop mal. Alors comme un gamin, je regarde se moment et décide finalement d'aller faire du shopping pour ne rentré qu'à l'ouverture du bar, allant déposer mes achats dans mon bureau et filant ensuite donner un coup de main au bar après avoir réalisé et éteint mes émotions. Quatre heures du matin, je m'echape de l'humanity, le temps de passer dans sa chambre pour déposer les vêtements fraîchement achetés pour lui. J'ai attendu le plus possible, sachant pertinemment que plus le temps passerait, plus il se résoudrait à quitter mon logement. Je l'observe un moment dormir avant de déposer le paquet sur son bureau. Une petite note sur le dessus "Pour remplacer ceux que j'ai abîmé volontairement et par accident. A" A l'intérieur un jean en slim noir, un t-shirt dans le même ton ainsi qu'un trench-coat gris tmet une paire de botine. Cela dit, bien caché à l'intérieur du manteau, il aura le plaisir d'y découvrir une lettre l'invitant à ouvrir son placard que je remplis d'habits plus à son effigie. Couleur, cuir, résille, de l'extravagance comme il aime ! Quelques minutes plus tard, me voici reparti tout aussi discrètement, continuant ma soirée au bar, m'éclatant innocemment comme à l'usuel, mes sentiment aillant retrouver leur place dans le néant en l'absence du brun
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Brandon Rodriguez
Brandon Rodriguez

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MessageSujet: Re: Une présence dans l'ombre (PV-Libre) Une présence dans l'ombre (PV-Libre) EmptyVen 30 Juil 2021 - 23:13
Une présence dans l'ombre Ft. Liam Galadan & Almael Hanson Bran ronronnait, la joue calée contre l'épaule du vampire. C'était bon. Ses baiser chastes sur son crânes, ses effleurements du bout des doigts sur sa peau mouillée et encore grisée par leurs ébats. C'qu'il serait prêt à donner pour avoir des gratouilles à chaque coucherie...

-Tu pourrais si ...

le sorcier attendit patiemment, un sourire paresseux aux lèvres. Si?

-...Si tu les demandais où exigeait au près de tes gougeas.

Pas vraiment le ton auquel il s'attendait. Il plissa les sourcils et se risqua à lever le nez sur le blond. Ses yeux mer-calme avait pris une lueur glacée.

-Ou mieux encore, respecte toi et arrête de te taper n'importe qui pour du fric ou un service.

Bien sûr. Des leçons, encore des leçons! Grrrh... Brandon ne voulait pas s'engager dans de la dispute, pas après un si agréable moment. Réfractaire aux haussement de ton, il reposa son visage contre le torse de l'autre en soupirant.

-Sérieusement Brandon, avec tes capacités en sorcellerie ou non, tu peux trouver mille et une façon de te faire payer ou te payer tes dettes. Garde le sexe pour l'agréable, et laisse l'utile au placard! qu'il dit avec son regard noir.

Venait-il de... lui imposé, subtilement, de garder ses activités sexuelles... pour lui?... Il choppa le gel douche et sans attendre de permission, lui frictionna le dos. oOoOoh... comme c'est bon...

-Je devrais te mettre en colère plus souvent... ronronna t-il de plaisir.

-Mmmm es tu vraiment entrain de me demander de te donner le bain tous les jours Sweety?

-Comment je pourrais refuser... avec des mains pareilles...


... Ces massages... C'était divin. Bran voulait revivre ça à nouveau. Mais il ne pouvait pas imposer au blond d'abandonner des siècles de fuck-boyeries pour ses beaux yeux. Il y avait, heureusement, bien des façons de s'amuser sans aller jusqu'au coït ensembles...

-J'ai aussi apprécié fortement se petit moment. Bran cessa ses mouvement de savon dans le dos d'Almael, touché par l’aveu, et souris en silence, un doux sentiment de fierté et d'appartenance au cœur. Et il me semble que j'étais prêt à nous en offrir un autre, jusqu'à ce que Môssieur fasse ça petite vierge effarouché!

-Hey! Je voulais juste respecter tes principes, je te signale!


Pour la peine, le brun écrasa son éponge imbibé de savon sur le nez du vampire.

-Je ne suis pas effrayé Brandon, parce que rien ne peut m'effrayer, rien ne peut me toucher, je n'en est absolument pas le droit. Bran se sentit à nouveau remis à sa place lorsqu'il évoqua son absence de peur et son... insensibilité. Mais la suite le fit tiquer. Almael attrapa son visage en coupe et caressa sa pommette du pouce. L'étudiant écouta, sage et impatient. Appréhendant son air si sérieux... Je suis quelqu'un d'égoïste Brandon, alors j'ai posé cette règle pour vous protéger de moi. Je ne serais jamais l'amant de personne!

-... Je comprend pas...
murmura le sorcier en hochant doucement la tête.

Almael avait un caractère de cochon. Et c'était un suceur de sang. Il était sadique à ses heures, et invivable à sa façon. Mais de là à vouloir protéger autrui? Le protéger, lui, de sa personne, comme s'il pouvait lui faire tellement de mal?... Bran n'était pas de cet avis. La douleur, physique et psychique, il l'avait connu souvent dans sa vie, lorsque les émotions étaient plus fortes que ses substances anesthésiantes. Et Alma lui, ne lui avait jamais causé du mal... Il glissa sa main sur la joue du vampire, ouvrit la bouche pour lui dire tendrement le fond de sa pensée... le téléphone sonna.
Le blond s'arracha à lui avec une rapidité telle que Brandon eu l'impression de l'avoir piqué. Troublé, il se renfonça de l'autre côté de la baignoire pendant la conversation.

-Désolé, je dois filer, le boulot secondaire m'appelle.

-Mh-mmh, j'comprend.
sourit-il sans conviction.

Le blond se rinça, déposa un baiser léger sur ses lèvres, et s'enroula dans une serviette avant de prendre la porte.

-Je te laisse fermer, j'irais chercher mes clefs à l'école. Sur le frigo, tu trouveras un numéro de taxi pour rentrer. La course est pour moi, Ashton a l'habitude.

-Pfff, frimeur...
se moqua l'ex gamin des rues, en envoyant symboliquement un jet de mousse sur Môsieur-Hanson-et-son-chauffeur-privé.

Enfin seul, il s'enfonça dans l'eau, la nuque posée contre la faïence, et ferma les yeux de dépit au bruit d'un Almael qui s'agitait dans l'appartement. Il essaya de faire le vide dans son esprit, ne pas tenter de décortiquer les sentiments ambiguë qui l'habitait, l'impression d'avoir été sexuellement rassasiée auprès de son professeur favori, mais un pincement au cœur en songeant au mur qu'il gardait dressé entre eux... parce qu'il n'en avait pas le droit. Bran rouvrit les yeux au mouvement tout près. Il ne s'attendait pas à le voir revenir avec un jogging, un sweat et un t-shirt.

-Moins coloré, mais surtout moins suspect que tes vêtements sale voir brûler Le voilà qui se pencha pour lui donner un nouveau baiser. Oublie pas que la plupart des substances que je garde dans mon appartement sont destiné a des vampires et pas à des petits sorciers voleurs! Alors s'il te plais n'avale rien d'autre que ce qu'il y a dans le tiroir du milieu du buffet entre les deux fenêtres.

Et sur ceux, il disparut pour de bon.
Brandon resta bête dans sa baignoire. Il venait vraiment de lui donner un autre baiser? En lui apportant ses fringues? Et lui donner la localisation de ses pilules favorites?... Est-ce qu'il venait, une fois de plus, de se montrer adorable avec lui?!!
Bran tendit le bras vers les vêtements frais du blond. Il porta le t-shirt à ses narines et huma profondément. Ça sentait l'Almael...

Avec un gloussement de Brandon conquis, il leva les bras au ciel et se laissa entièrement tomber dans l'eau qu'il crue pouvoir se réchauffer au seul contact de ses joues empourprées de bonheur.

* * *

Tard le matin, à l'école Salvatore. Une carcasse de jeune adulte gisait en travers du lit, sur le ventre, un bras pendu dans le vide, un sweat noir enroulé autour de l'autre, la joue écrasé dans l'oreiller, un filet de bave au coin de la bouche. Bran fini par trouver la force d'ouvrir les yeux. Aucuuune envie de se leveeer, son rêve était trop bôôô... Il voulait se remémorer encore, encore et encore l’effroi quand Almael l'avait sauvé des flammes de l’entrepôt désaffecté, et puis la course sur son dos à travers la ville pour aller jusqu'à chez lui, et puis leur bain ensemble, comment il avait réussi à lui soutirer un orgasme, lui, l'innaccessible!, et après ça, le bien-être des caresses, des confidences, toutes ces choses si rares chez le vampire...
Il se frotta les paupières en s’asseyant mollement dans le lit. Il ne portait rien sinon un t-shirt, celui que le professeur lui avait donné pour rentrer la veille et qui sentait bon le musc et des arômes alcoolisées... quand il remarqua un paquet sur sa table de chevet. Hé?

-Pour remplacer ceux que j'ai abîmé volontairement et par accident., signé A

Brandon dressa subitement le nez vers la porte de la chambre, puis la fenêtre, alla inspecter tous les coins comme s'il s'attendait à trouver le professeur caché quelque part - Mais par où était-il entré?!! Aucune trace...- et revenant à son cadeau, des étoiles pétillèrent dans ses yeux. Il arracha le paquet comme un gamin au matin de Noël, et enfila le slim noir parfaitement à sa taille, le t-shirt du même acabit et le trench-coat anthracite assortie de sa paire de boots. Comme il était beau dans ces fringues qu'il n'avait pas chipé, qu'il n'avait pas acheté, mais que son mentor lui avait offert!!! Il prenait la pose devant la psychée posée dans un coin de la chambre, cachant son menton derrière le col d'un air mystérieux, tournoyant sur lui-même avec entrain dans ses nouvelles bottines, quand il sentit un papier dans la poche du manteau.
Un billet à l'écriture familière l'invitait à aller jeter un œil dans... sa penderie?...

Bran s’exécuta. Et il s'émerveilla en découvrant les vêtements neufs venus s'ajouter aux anciens.

Le petit sorcier ne su dire si Almael lui évoquait d'avantage un prince charmant à conquérir ou bien une fée marraine capable de le transformé de souillon à prince lui-même. Une chose était certaine.
Il se fit une mission de prendre d'assaut la forteresse qu'il s'était battit.

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