Good Night little doll (Pv Aliana)

*Mystic Falls est une petite bourgade qui n'à pas réellement d'intérêt aux yeux du blond qui observe le coucher du soleil depuis la vitre de son bureau. Pour cause, des villes il en à vu des milliers. Il à vu des villes naître et mourir, des empires se créer et se disloquer. Il a même inspiré la plupart d'entre eux. Il observe la ville et soupira longuement, cette ville ne lui inspirait pas grand chose à vrai dire ce n'était au final qu'un ramassis de mortels et autres créatures qui n'était pas différent des autres. En réalité, une différence s'y glissait, le tableau dépeint par cette ville contenait une différence, une nuance légère qui offrait toute sa saveur à la ville. Une nuance aux allures de feu, un caractère doux et tendre qu'il s'était amusé à malmené encore et encore, pour un plaisir infini. Il avait rarement eu des victimes aussi plaisantes à maltraiter. Aliana. Une jeune demoiselle qui s'était avérer être une louve au final. Il avait ensuite laisser quelques temps à la belle pour se refaire une santé. Il voulait la voir reconstruire sa vie, refaire son cercle de proximité. Puis il avait eu un signe du destin, l'esprit d'un vampire qui contenait les informations sur une école à Mystic Falls, une école pour les créatures surnaturelle. C'était forcément un signe du destin qui se présentait à lui. Voilà ce qui l'avait ramené dans cette ville. Rien de plus, rien de moins. Il ferma son ordinateur portable en se levant et s'approcha de la fenêtre lentement avec un léger sourire. La ville se paraît du rouge de la fin de journée, ressemblant l'espace de quelques minutes à un bain de sang comme tant d'autres dans l'histoire. Cette ville n'était pas bien différente des autres elle avait connue son lot de massacres et d'horreurs. Un fin sourire se dessinait sur son visage, il avait depuis son retour passer son temps à explorer l'esprit de certains gamins sans intérêt de l'institut Salvatore pour retrouver la piste de cette louve aux cheveux de feu jusqu'à finalement avoir retrouvé sa piste. Il pouvait sentir l'effluve de sa peur, il semblait qu'elle garde un souvenir cuisant de leur petites période de colocation. Pas surprenant, Alexander n'était pas un homme qu'on oubliait aisément.

Il s'étira lentement et observa sa montre, le temps tournait à une vitesse folle. Le soleil avait achevé sa course et déjà nombre de rêveurs se comptaient. Il les sentait aussi distinctement que si ils étaient à ses côtés. Mais ce soir, c'était un soir tout particulier. C'était soir de fête. Il était temps de célébrer les retrouvailles, même si elle ne le comprendrait pas tout de suite. Un sourire malsain se dessina sur les traits du blond qui éclata d'un rire à la fois joyeux et macabre, le bonheur des choses simples. L'ivresse d'un goût qui lui avait manqué. La peur de cette rouquine. Il attendait impatiemment l'heure où elle rejoindrait le monde onirique. Il avait les yeux clos et c'est alors qu'il la perçut. Il était temps, enfin. Il inspira lentement et claqua des doigts, l'instant d'après il était dans ce monde qu'il connaissait parfaitement. Il construisit de toute pièces le lieu de leur retrouvailles. Cette endroit où ils avaient passés tant de temps ensemble. Elle était attachée à une table. Il riait, de si beaux souvenirs. Comme si elle ne s'était jamais enfuie. Il restait dans une ombre perpétuelle qui gardait son visage dissimulé et sa voix était légèrement modifiée alors qu'il lui caressait la joue*

Te voila réveillée ma petite Aliana.. Je dois dire que je m'inquiétais, tu es restée bien longtemps dans ce rêve concernant l'école Salvatore. Tu cherches à me fuir? Je pourrais mal le prendre.

*Il se pencha légèrement sur elle*

Tout tes amis ne viendront pas à ta rescousse, tu le sais. Si ils approchent, ils mourront. je les tuerais sous tes yeux, les uns après les autres. Lentement et après les avoir longuement torturés. Castiel... Je pourrais rendre sa vampire folle.. Oui ce serait amusant de jouer avec son esprit et de la pousser à la folie pour qu'elle le massacre... Ta petite blonde.. Pandora c'est ça? Mmh.. Un petit bijoux.. Je pourrais la plonger dans un cauchemar où elle revivrait éternellement les évènements qui l'ont abimée... Mmh ce serait délicieux..

*Il lui lécha la joue lentement*

Et pour la fin je garderais ce chevalier blanc... Ton...Alpha. Oui, lui je prendrais tout mon temps... Tu es à moi Aliana. Tu ne m'échapperas jamais. Je retrouverais toujours ta trace. Tu es et tu seras toujours ma chose. Accepte ton destin. Sinon, ce sont tes amis qui paieront le prix de ta folie. Tous autant qu'ils sont. Tu sais que tu ne pourras pas m'arrêter.

*Il la regarda dans les yeux bien qu'elle ne puisse pas voir les siens et il rit doucement*

Si on commençait? Je sais que tu ne crois que ce que tu vois..

*Il ouvrit une cage qui se trouvait derrière Aliana et en sortit Pandora en la trainant par les cheveux. La blonde semblait en transe, les yeux enflés, elle sanglotait mais elle semblait incapable de verser la moindre larme, comme si elle était vide. Elle se balançait simplement d'avant en arrière*

La pauvre à eue la malchance d'être la plus proche durant les recherches qu'ils ont lancés pour te retrouver.. Alors, je l'ai amenée par ici. Dis lui bonjour, je ne suis pas sûre qu'elle puisse répondre cela dit... Cela fait des heures qu'elle est piégée dans son esprit à revivre les horreurs de son existence..

*Il attrapa un couteau et le posa dans la main de Pandora*

Tu en as assez petite blonde n'est ce pas? Tu veux que ça cesse? Tu sais quoi faire pour cela... Tu sais comment tout arrêter...

*La blonde se trancha alors la gorge, et se planta le couteau dans le coeur dans la foulée s'écroulant et se vidant de son sang tandis qu'Alexander maintenait la tête d'Aliana pour l'obliger à regarder sa meilleure amie se vider de son sang en riant*

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Good night little Doll

Alexander & Aliana

Une nuit de plus qui se profile au sein de l’école Salvatore. Comme tous les soirs, un debriefing de la journée à lieu au sein de la chambre 12. Ce soir là s’était Gwen qui était au commande, il faut dire que les potins de fin de journée la réveillent régulièrement. Si Pandora est une véritable sœur de cœur, ma meilleure amie et de loin, Gwen n’est pas en reste et à toujours porté sur moi un regard bienveillant. Chacun d’entre elle est différente, au fil du temps j’ai appris à comprendre qu’il s’agit de deux personnes réellement différentes. Mais je les portes réellement toutes les deux dans mon cœur. Mes rapports avec Selene sont plus occasionnels a vrai dire, il faut dire que la plus part du temps quand je me retrouve en sa présence c’est que nous sommes dans une situation assez compliquée, voir dangereuse… Mais quoi qu’il en soir, finalement c’est sûrement la présence physique rassurante de cette jeune fille, qui qu’elle soit qui me permet de me sentir rassurée. Ma vie avait repris son court, je redécouvrais petit a petit les joies d’un sourire naturel dès le réveil. C’est d’ailleurs avec ce même sourire que je me retrouvais emporté dans les bras de Morphée. Du moins s’est ce qu’on aurait pu croire vu de l’extérieur. Alors que je me retrouvais aux prises d’un tout autre genre de démon.

Je pensais dormir depuis a peine quelques secondes quand j’eus l’étrange impression de me réveiller. Une sensation des plus étrange prenait petit à petit possession de moi. Bien que soit disant endormie, il me semblait faire preuve d’une forme de lucidité assez particulière. Puis il y avait cette aura, une sensation qui me rappelait étrangement quelque chose sans que je parvienne à me rappeler quoi… jusqu’à ce que j’entende cette horrible voix. Cette voix que je ne connaissais que trop bien, cette voix qui me faisait frémir d’horreur rien qu’à l’entendre. A vrai dire j’aurais préféré perdre l’ouïe que de l’entendre à nouveau.
Non l’école Salvatore n’était pas un rêve. Ma vie actuelle je l’avais reconstruite. Ça m’avait pris énormément de temps mais je m’étais libérée de cette emprise morbide qu’il avait eu sur ma vie. Pourtant quand cette ombre se penche au dessus de moi je me met à douter de tout. Cette situation étrange semble devenir de plus en plus tangible.

Mais comment pourrait-il tout savoir ? Comment pourrait-il avoir eu vent de l’existence de Castiel et de la vampire avec qui il s’est lié ? Comment pourrait-il savoir pour Pandora et sa vie passée ? Si je me pose toutes ces questions c’est en partie et surtout pour me rassurer. Pour tenter de me convaincre que rien de tout ceci n’est réel, comme on pourrait le faire avant de s’aventurer dans un rêve lucide. Pourtant de plus en plus je constate que je suis aussi alerte que lorsque je suis réveillé… et il me semble impossible de prendre le contrôle de mes songes pour l’en faire disparaître. Je n’ose pas répondre, le son de sa voix me glace le sang et me noue la gorge. J’aurais envie de hurler mais une sorte de résignation en moi me souffle que ça ne servirait à rien. Je reste immobile, le plus droite possible comme si il cesserait de s’intéresser à moi au bout d’un moment.

Je fini par ressentir une sensation horriblement désagréable, une caresse désagréable et moite qui me parcours la joue de part en part. Une sensation que j’oserais a peine identifier comme étant une langue qui s’attarde sur ma joue. Puis s’est lui qui entre au coeur du sujet. Celui que j’ai eu peur de perdre tout au long de ses trois ans. Celui qui m’a redonner le courage de vivre. L’alpha qui m’a donné le courage de me battre contre mes vieux démons et d’avancer. Instantanément j’ouvre la bouche et je voudrais crier, m’exclamer, appeler à l’aide… Hurler pour que quelqu’un me vienne en aide. Mais comme ça arrive bien trop souvent lors d’un cauchemars : les sons semble totalement incapable de sortir de ma bouche à l’intensité que je souhaiterais leur donner. Son rire me glaça le sang, et je craignais désormais le pire. Que voulait-il commencer au juste, qu’est ce qu’il voulait confirmer en cet instant ?

J’entendis alors un bruit métallique qui me força instinctivement a faire volte face, et la vision d’horreur qui s’offrait à moi me fit rapidement regretter de m’être pausé la question. Les larmes se mirent à couler sur mes joues. Ce rêve, ça ne pouvait pas en être un… Je reconnaissais cette forme de torture mentale, cette voix… Moi qui pensais bêtement m’en être sortie et désormais… Il menaçait de s’en en prendre à mon entourage.

« Arrêtez ! Ne lui faites pas de mal ! Par pitié ne vous en prenez pas à elle. Pas à eux ! »

Il semblait ne rien écouté dans le fond. Pandora semblait dans un tout autre monde, un monde que je savais beaucoup trop bien connaître. Un monde où ce monstre régnait en maître. Je pleurais de plus en plus, implorant mon amie de revenir à elle, de ne pas céder. Ma la fin semblait inéluctable et il le savait. Une fraction de seconde plus tard j’étais agenouillée à coté du corps sanglant et sans vie de ma meilleur amie. Non s’était impossible, je ne pouvais pas l’avoir perdue… Pas maintenant après tout ce qu’elle avait fait pour moi !

« Espèce de Monstre ! » Un grognement sourd sorti de ma gorge, la réaction d’une louve qui sommeil en moi depuis que je me suis échappée la première fois. « Qu’est ce que tu me veux à la fin ? Pourquoi il a fallut que tu t’en prennes à elle ? » Je tourne la tête a droite, à gauche a la recherche d’un visage… Mais comme avant, comme toujours, je ne vois rien. Je sens juste sa présence. « C’est donc impossible de nous laisser vivre en paix !! »

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de L'Ombre à La Lumière

*Aliana était enfin de retour, pas complètement, mais pour l'heure ça lui suffisait amplement. Sa petite Aliana foulait à nouveau le seuil du monde onirique en sa compagnie, son monde. Il avait attendu ce moment impatiemment depuis qu'elle était partie. Il allait savourer chaque instant de ces retrouvailles. Elle n'était pas encore totalement sous sa coupe, mais bientôt. Pour l'heure, il se rappelait à son bon souvenir, il lui rappelait que peu importe où elle était il la trouverait toujours. Il l'atteindrait toujours et ne se lasserait pas de lui prouver que personne ne pourra le tenir éloigner d'elle. Plonger dans les rêves de quelqu'un, c'est découvrir son esprit et les secrets qu'il contient. Les liens, les pensées, les secrets, tout cela est facile à obtenir lorsque l'on envahit l'esprit de quelqu'un. Evidemment que c'est un rêve et il ne s'attend pas à ce qu'elle croit que la Salvatore n'à jamais existé, quand il parlait d'un rêve il parlait de l'illusion de pouvoir lui échapper et mener une vie normale. Après tout, quand on le connaissait, les rêves et la réalité n'étaient plus vraiment distincts. Tout était réalité en sa présence. Si elle mourrait ici, elle n'ouvrirait plus les yeux. Si elle perdait la raison ici, elle ne la retrouverait pas au réveil. Ce monde était le sien et il pouvait en faire ce qu'il voulait, quand il le voulait et comme il le voulait. La peur de la douce Aliana embaumait la pièce et coulait sur sa langue comme un bonbon au coeur liquide. Le nectar de cette peur venait faire frissonner les papilles du croque-mitaine. Ce goût lui avait manqué.

Aliana était tétanisée et pourtant, ce n'était qu'un début, un avant-goût de ce qui l'attendait. Il allait détruire tout ce que la demoiselle avait construit et elle ne pourrait que regarder ses proches souffrir toujours davantage. Il allait commencer par lui montrer ce qu'il prévoyait, lui offrir un aperçu de ce à quoi allait ressembler la punition pour la vilaine fuyarde qu'elle était. Lui qui avait tant fait pour elle. Quelle ingrate petite poupée, mais il la pardonnait.*

"Arrêtez ! Ne lui faites pas de mal ! Par pitié ne vous en prenez pas à elle. Pas à eux !"

*Il répétait les mots de la jeune femme dans une parfaite imitation de sa voix, modulée pour être exactement la même. Il répétait ces mots en boucles alors que la rouquine assistait impuissante au geste de Pandora. Il laissa la jeune femme pleurer sa meilleure amie et frissonna face au mots qui suivirent*

Tes mots doux m'avaient manqué ma chère Aliana...Tu es si douce, si gentille, si naïve.. ma douce petite poupée.. Mais quelqu'un doit payer pour ton affront et tu m'es trop précieuse pour que je te tue.. Peut-être devrais-je te laisser choisir le prochain? Pourquoi elle tu me demande? Parce qu'elle t'éloignait de moi évidemment. Après je m'occuperais de Castiel, puis de ton cher petit Alpha.. Oui lui,,, ce sera le dernier... Je le détruirais lentement, très lentement, sous ton regard impuissant. Je le regarderais perdre la raison et savourerais l'agonie de ton coeur en peine..

*La brume dissimulant Alexander se dissipa alors qu'il apparaissait sous les traits d'Aliana*

Tu es mienne quoi que tu en dises, quoi que tu en pense. Tu es ma parfaite petite poupée. Mon jouet favoris. Personne n'à le droit de t'enlever à moi. Pas même toi.. Oh.. j'ai une idée..

*Il agita sa main doucement toujours sous l'apparence d'Aliana et Pandora apparut vivante à ses côtés. Il laissa Aliana quelques instants de répit avant de lui même tuer Pandora sous les traits de la rousse toujours. Il répéta cet acte en boucle durant de longues minutes en immobilisant la jeune femme, l'obligeant à se voir tuer Pandora encore et encore. Il laissa le corps sans vie de la blonde tomber une ultime fois et pencha la tête*

Ma douce petite Aliana, tu connais mes pouvoirs.. Tu connais ma force.. Tu sais ce dont je suis capable.. Si ça se trouve lorsque tu te réveilleras, tu auras tuer ta douce petite Pandora, prise d'une crise de somnambulisme... Ce serait amusant tiens.. Ma petite louve deviendrait une meurtrière? Je me demande ce qu'en penserait ton alpha... Il ne te comprendrait pas.. Moi oui. Je te comprends. Tu peux le nier, mais tu as ça en toi. Tout le monde à ça quelque part. L'instinct de tuer. L'instinct du prédateur. Il suffit juste d'un peu de motivation.

*Il se lécha les lèvres et fit apparaître un miroir pour se regarder avant de recommencer à tuer en boucle Pandora jusqu'à ce qu'à un moment il inverse sa place avec Aliana sans qu'elle le remarque. Il tirait les ficelles de ses mouvements, la faisant tuer encore et encore sa meilleure amie. La blonde qui désormais parlait, suppliait Aliana d'arrêter. Mais, le croquemitaine qui faisait office de marionnettiste avait d'autres idées en tête*

Il est si simple d'ôter une vie tu ne trouve pas? N'est ce pas plaisant...? Peut-être devrais-je trouver quelqu'un de plus... stimulant?

*Pandora disparut laissant place à Nate qui la regardait dans les yeux lui disant qu'il l'aimait avant qu'Aliana ne soit contrainte de le poignarder, sous le rire tonitruant du vilain qui avait repris cette apparence brumeuse profitant du désespoir de la rouquine*

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Good night little Doll

Alexander & Aliana

La nuit n’avait pourtant pas commencer depuis très longtemps, mais a peine avais-je fermé les yeux que mon cauchemars avait commencé. Enfin… il avait recommencé. Cette sensation je l’aurais reconnu entre milles autres. Ce poids sur ma poitrine, cette manière de jouer avec mes peurs et mes angoisses. La dernières fois j’avais eu l’impression d’être droguée. Aujourd’hui je comprenais que c’était tout autre chose… J’étais apte désormais à reconnaître une emprise magique. Apte à comprendre que le problème ne venait pas de mon esprit. Mais le plus gros du problème était ailleurs… J’étais aussi apte à comprendre que j’étais incapable de lutter.

Tout recommençais. Désormais je n’étais plus rien. Rien d’autre qu’un tas de peur qu’ils pouvait utiliser à sa guise. Rien de plus qu’une proie emprise à des milliers de phobies. Des phobies qu’il avait créé lui… D’autres qui naissaient de ses amitiées que j’avais eu l’occasion de créer.
C’était une mauvaise blague, une farce ? Pourquoi me laisser tout ce temps pour me reconstruire ? Pour retrouver la force d’accepter ce sentiment de sécurité, et ensuite tout détruire. Plus je prenais conscience de ma réalité, plus j’avais envie de mourir. Je ne voulais pas revivre ça toutes les nuits, je ne voulais plus ressentir cette peur du sommeil. A cet instant, j’aurais préféré le sommeil éternel à tout autre scénario. Il venait à peine de commencer son jeu, que j’avais déjà envie que tout s’arrête…

J’entendais sa voix, il avait beau utiliser des adjectifs pour me décrire que mes amis eux même avaient pour habitude d’utiliser. Dans sa bouche ils sonnaient comme des défauts, des critiques… Une marque de faiblesse que je ne pouvait même pas nier. De toute manière j’étais bien trop horrifié par les images qu’il me forçait à voir. Je n’avais qu’une crainte a vrai dire… C’est effectivement de me réveiller au petit matin et de retrouver le corps ensanglanté de ma meilleure amie. Sans me rendre compte qu’il ne se priverait certainement pas si facilement d’un moyen supplémentaire de torturer mon esprit.

Ce n’est que lorsqu’il mentionna le nom des prochaines victimes, celle avec lesquels il voulait me torturer qu’une force étrange se réveilla en moi. Une force que je commençait à appréhender depuis peu… Elle qui avait passé dans de temps à craindre, a se terrer au fond de moi comme si mon corps humain lui servait de carapace. C’était elle qui m’avait permise de m’enfuir de cet endroit où je m’étais retrouvée prisonnière, et pourtant elle avait été dangereusement marqué par la torture que j’y avais vécu. Nous apprenions seulement à nous apprivoiser l’une l’autre et parfois j’avais cette impression qu’elle ne faisait pas totalement partit de moi. Et pourtant… Pourtant au moment le plus douloureux je la senti s’éveiller. Le premier signe fut ma vision qui changea le temps d’un instant. Un court instant juste pour me signifier sa présence alors que le monstre avait décidé de continuer à mutiler le corps de la jeune femme qui comptait le plus à mes yeux…

Sans que j’ai le temps de comprendre, de lutter où de réagir ce fut mon tour de me retrouver face à Pandora. J’étais bien trop sonnée par les évènements pour comprendre où pour essayer de lutter. En un éclair ce fut mon tour, sous les directives de celui qui m’avait transformée en pantin de lui assener le coup fatal. Son sang ruisselait sur mes mains… Il y avait cette douleur insupportable dans ma poitrine. Cette impression que mon cœur se fractionnait petit à petit.
Si simple d’ôter la vie disait-il ? Preuve étant faite une fois de plus qu’il ne possédait pas le moindre sentiments humains… Mais le corps de Panda disparut un instant et j’eu le doux espoir de pouvoir respirer un instant. C’est alors que je vis celui que j’aurais préféré ne plus jamais voir dans ce genre de rêve. Celui que j’avais déjà peur de perdre au quotidien.

Il s’amusait beaucoup trop avec mes émotions… Le Nate qu’il avait inventer me disant absolument tout ce que je rêvais déjà d’entendre la première fois où ce monstre avait pris le dessus sur moi et ma vie. J’aurais du me rendre compte de ce qui allait ce produire… Mais faible petite chose que j’étais, la seule vision de mon Alpha me faisait ressentir ce besoin insoutenable de réconfort… Mais sans que j’ai pu ouvrir la bouche le petit jeu qui l’avait tant fait rire avec Pandora repris… Ce fut donc l’homme que j’aime qui s’écroula sous mes yeux…

« NATE !! Non... » Je tombais à genoux à coté de son corps. « Nathaniel… pitié... » Mes larmes étaient incontrôlables. J’avais du mal à articuler… et pourtant.

Pourtant c’est ce moment de souffrance infinie qu’elle choisit pour se réveiller. Un grognement sourd s’échappa sur fond de ma gorge alors que ma vision devenait à nouveau celle de l’animal. Je n’avait pas besoin de miroir pour savoir que mes yeux avait pris une teinte ocre, tendant légèrement sur le doré. Même la louve aussi craintive qu’elle puisse être n’avait pas supporter la scène. Et en tout animal sauvage effrayé sa meilleur défense résidait dans ses capacités à attaquer. Dans la fumée qui le rendait presque invisible j’arrivais cependant à peine à remarquer une silhouette…

« Ca suffit ! j’en ai marre de ces jeux malsain… TROUVE TOI UN AUTRE JOUET BON SANG ! »

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de L'Ombre à La Lumière

*Rêves, cauchemars, réalité, où était la frontière? Alexander la rendait bien plus flou qu'elle ne l'avait jamais été et il adorait cela. Le réel devenait rêve, le rêve devenait cauchemar et le cauchemar devenait réalité. Tous ne méritaient pas qu'il se donne du mal sur la mise en scène mais elle, elle était spéciale. Elle était son oeuvre inachevée. Le goût de sa peur n'avait pas d'égal et ses cris de peurs et d'agonie étaient la plus belle des mélodies qu'on lui avait fait entendre depuis l'éternité qu'il arpentait cette planète. Il se sentait dans son esprit comme chez lui et elle ne luttait pas, brave petite poupée qui avait compris qu'il lui était bien supérieur.

Les revoilà unis par les liens du destin et cela réveillait presque le coeur du boogieman enfin, si il en avait un. En effet Aliana était un petit chef d'oeuvre qu'il avait façonné de se mains et si il n'avait pas eu le temps d'achever le travail, il ne pouvait nier que ce n'était que plus délicieux de le reprendre désormais. Elle avait forgée de nouveaux liens, des liens forts, des liens qu'il pouvait utiliser pour torturer encore davantage la rousse. De nouveaux jouets pour la détruire, c'était si gentil de lui offrir cela. Il ne laisserait pas ce cadeau pourrir dans un coin, bien au contraire même. Il allait le déballer, l'utiliser et s'assurer que jamais, au grand jamais, Aliana ne s'avise de le fuir à nouveau. Puisqu'elle était une louve finalement, il serait son alpha qu'elle le veuille.. ou non. Elle allait devenir sienne et cela peu importe ce qui lui en coûterait.

Il crachait des mots que les gens considéraient comme des qualités, mais ils étaient stupides. Douceur, gentillesse, naïveté.. Autant de faiblesses si facile à user et abuser. L'amitié, une faiblesse de plus mais la rousse ne semblait pas le comprendre. Elle s'entourait de gens aussi faibles qu'elle. Des gens incapables de faire ce qui doit être fait. C'est pour cela qu'il commença à invoquer des visions de ces êtres qu'elle considérait comme ses proches pour lui montrer leur faiblesse. Lui montrer que lui seul était fort et qu'elle devrait se plier à sa volonté, tôt ou tard. Il était absolu, il était son alpha.

Après avoir un peu jouer, il fit d'Aliana une actrice, un pantin dont il tirait les ficelles. Il lui imposait de tuer encore et encore cette minable blondinette aussi intrigante qu'insignifiante. Puis il lui offrit un instant de soulagement, un instant d'espoir pour mieux le lui arracher dans la foulée. Désormais c'était l'alpha qui devenait la victime. Ce maudit Alpha qui avait osé prétendre pouvoir lui tenir tête. Ce minable cabot dont il devrait s'occuper tôt ou tard. Elle suppliait, elle pleurait et Alexander riait à gorge déployée. Il se délectait de cette douleur qui transperçait dans la voix d'Aliana, mais son rire se figea alors qu'il voyait Aliana changer légèrement. Ses yeux furent le signe le plus aisé à remarquer. Il la regardait dans les yeux, dissimulé par cette brume qui ne disparaitrait jamais vraiment sans son consentement. Il perdit son sourire et s'approcha lentement, revêtant les traits de Nathaniel et imitant ses intonations à la perfection. Il pencha la tête et fit claquer sa langue*

Un autre jouet? Un autre jouet dis-tu? Aliana tu devrais être heureuse que quelqu'un accepte de jouer avec toi. Tu n'es que ça. Un jouet. Ils jouent tous avec toi. Ton Alpha joue avec tes sentiments, se moquant bien de ce que tu ressens en le voyant avec d'autres.

*Il prit ensuite les traits de Pandora et sa douce voix en souriant, il avait cet habituel sourire qui illuminait l'entourage de la blonde mais il semblait bien plus malsain*

Elle fait de toi sa poupée, te fais croire que tu peux être autre chose qu'un jouet cassé. Elle se fiche bien de toi.

*Il rit doucement avant de prendre finalement les traits de Castiel et son ton doux bien qu'un peu perdu*

Quand à lui... Tu n'es qu'une assurance. Un moyen de défense. Une épaule sur laquelle pleurer. Un tremplin. Ils t'abandonneront tous les uns après les autres. Tu ne seras jamais capable d'être leur égale à leurs yeux car ils te jetteront après t'avoir utilisée.

*La brume reprit place et la voix légèrement modifiée du monstre reprit sa place également*

Mais moi non. Tu es mienne. Ma petite poupée, mon jouet. Je ne t'abandonnerais pas, je ne t'échangerais pas.

*Tout du long de son discours, il avait tiré les ficelles pour qu'Aliana se grave dans l'avant-bras avec son couteau trois mots, assez gros pour être aisément lisible. "Tu es mienne". Il riait en s'éloignant tranquillement*

Je te laisse ce souvenir en gage de ma promesse Aliana. Nous serons réunis bientôt. J'éliminerais tout les obstacles. Tu me reviendras, tu reprendras ta vraie place à mes côtés.

Sujet: Re: Good Night little doll (Pv Aliana) Ven 10 Sep 2021 - 22:58

Good night little Doll

Alexander & Aliana

Les cicatrices ne sont pas que le reflets de ce qui nous a blessé. Elles sont aussi la marque d'un commencement. D'une nouvelle aire, de quelque chose de nouveau. Il faut savoir que c'est après cette nuit là que je commencerais petit à petit à perdre le contrôle de ma louve. Elle qui était terrifié, elle qui n'acceptait de se réveiller que lorsque la pleine lune était haute dans le ciel.
Pendant longtemps, même mademoiselle Tig pensait que cette présence apeurée venait de mon traumatisme. Que ces peurs que je refoulaient s'exprimaient au travers de cette animal qui sommeil en moi.
Les psychanalyses mèneront sûrement à d'autres conclusions dans quelques temps… Si la louve avait simplement pris peur de ce qu'elle était capable de faire ? De ce qu'elle avait fait pour se réveiller et me permettre de fuir cet enfer il y a tout juste un an ?
Mais à ce moment plus que jamais elle semblait décidée à aller de l'avant. A renier toute cette année pendant laquelle elle est restée endormie. Acceptant les barreaux du cachots du manoir comme une seconde maison qui préserverait le monde du danger qu'elle pouvait représenter. Cette nuit elle prenait le contrôle tant bien que mal… pour prendre ma défense.

Les yeux jaunes qui scintillent, ces grognement rauques que je devrait lutter pour réprimer. Je suis encore à des années lumière de me douter que ça deviendra mon quotidien… Dès que la peur, l'énervement ou l'angoisse se présenterons. Dès que la petite poupée de porcelaine que je semble être au yeux de mon ravisseur ne pourra plus gérer. A tous ces instant… : Elle se montrera.
Quand dans quelques jours Castiel me fera exploser une bombe en plein visage, elle se manifestera également. Mais désormais elle ne pouvait plus supporter mon corps tremblotant. Mon cœur tétanisé par la peur, hanté par les angoisses.
Finalement je n'étais plus qu'un catalyseur, mon esprit devenait un terrain de jeux pour l'expression de deux antitié que je semblais incapable de contrôler. Dans un premier temps la louve, dans un second temps ce monstre qui pénétrait désormais mes rêves. Le jeu ne faisait que commencer, ils allaient au fil des mois à venir se disputer le pouvoir sur mon esprit… Sans que je sois capable de les en empêcher. J'avais cette sensation étrange d'être spectatrice de ma propre vie. Mais de tout cœur, je priais pour que les crocs prennent le pouvoir sur sa magie. Me permettant de pouvoir souffler ne serais-ce quelques instant.

- « Ferme là ! Je te dis de la fermer ! » Me mettais-je alors à hurler.

Ses paroles me blessaient. Elles me rendaient folle, mais lors de cette première nuit javais encore la force de résister. Je refusais de le croire. Mes amis sont beaucoup trop important a mes yeux. Si j'ai réussi a retrouver le goût de la vie c'est grâce à eux. J'ai d'ailleurs la prétention de croire que cette fois ci, comme la dernière fois il ne parviendra pas a me faire perdre tout espoir. Déjà durant les trois ans que j'ai passé captive sans voir la lumière du jour. Le seul souvenir qu'il n'aura pas réussi a me prendre était celui de Nate… Comme une lumière éternelle dans ma nuit.
Mais pendant que je me perdait dans ma lutte intérieur il parvenait à me forcer à graver dans ma chair la marque de sa présence. De son retour. Jamais je n'aurais imaginé que ces mots seraient encore présents sur mon avant bras lors de mon réveil.

«Ma place n'est pas a tes cotés ! » Je parle en tentant de garder un maximum de conviction dans la voix alors que mon bras ruisselle de sang. « J'ai repris ma vie, dans cette école, dans le vrai monde ! » Je voulais fuir, partir, me débarrassé de ce fou. Prise d'une ultime poussée d'espoir je lançais le couteau qui venait de me mutiler le bras dans la direction de sa voix. « RETOURNE D'OU TU VIENS BON SANG! »

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de L'Ombre à La Lumière

Sujet: Re: Good Night little doll (Pv Aliana) Lun 20 Sep 2021 - 13:09

*Le contrôle, voilà une chose que le blond aime. Une chose qu'il vénère presque autant que la peur. Il aimait le sentiment que procurait le fait de contrôler quelqu'un, surtout quand ce quelqu'un était Aliana. Il ne se l'expliquait pas, mais il adorait cette sensation plus que chez n'importe qui d'autre. Le goût de sa peur, ses réactions tout chez Aliana le poussait à adorer ce qu'il lui faisait. Elle l'obsédait et il voulait la faire sienne, pas dans un sens romanesque, non. Il voulait qu'elle lui appartienne qu'elle soit son jouet, sa chose. Il voulait la posséder jusqu'à se lasser d'elle et la jeter, alors à ce moment-là les autres pourraient la récupérer si ça les amuse et si elle est encore récupérable. Son précieux petit joyaux. Il observait cette demoiselle pleine de surprise et de blessures psychologiques qu'il avait crée et qu'il comptait utiliser et approfondir encore et toujours.

Les yeux jaunes de la louve désormais bien visible, il riait doucement. Oui cet animal serait complexe à dompter mais il la dompterait car nul ne lui résistait, nul ne le surpassait. Il était l'être suprême et il dompterait quiconque se dresserait contre lui, même une minable petite louve. Tant de possibilité s'offrirait à lui une fois cet animal sous son contrôle, mai pour l'heure, le dit animal pensait avoir une chance de s'en échapper, tant mieux il n'y avait rien de plus plaisant que de broyer un espoir. De faire taire une révolte avant qu'elle n'ait eue le temps de briller. Un hurlement l'arracha à sa rêverie, il observa la louve dans les yeux, visiblement il touchait des points sensibles, tant mieux. Elle avait de la force, mais la rousse usait tout comme pour un sprint, hors Alexander savait qu'il s'agissait là d'un marathon pas d'un sprint Il prendrait son temps. Il détruirait le peu de résistance qui subsistait chez la louve et y prendrait un grand plaisir. Pour cela, il lui faudrait s'occuper du cas de ce fameux Nate qui venait se mettre en travers de ses plans. Mais chaque chose en son temps. Pendant que la rouquine était déconcentrée, le blond venait marquer son territoire d'une phrase gravée au couteau dans les chairs de la jeune femme. Une phrase qui la suivrait à son réveil. Il éclata de rire à ses mots, la pauvre tentait encore de se convaincre qu'elle avait le choix. Elle lança le couteau et il disparut. Il réapparut derrière elle en riant*

Bouh

*Il devait cependant admettre que la jeune femme avait failli le blesser. Elle avait acquis une certaine force psychique, mais il ne devait rien laisser paraître. Alors il riait et se moquait d'elle avant de reprendre sur un ton enjôleur*

Allons ma douce petite poupée souviens-toi, la dernière fois que tu étais en mon pouvoir quel à été le prix de ta liberté? Qui tueras-tu cette fois pour m'échapper? Peut-être que c'est toi qui tueras un de tes proches.. Mmh.. Oui j'adorerais voir ça peut-être que je devrais t'y contraindre.. Ne serait-ce pas merveilleux que de soulager ta "meilleure amie" de ses tourments en venant glisser tes crocs dans sa gorge pour l'arracher. Le gout de son sang coulant dans ta gorge, le dernier souffle de sa vie..

*Tandis qu'il parlait, les sensations qu'il décrivait devenaient réalité pour la jeune rousse qui se retrouvait le visage maculé du sang d'une Pandora allongée morte devant elle dans un décor devenu leur chambre, comme si elle était réveillée. Une nouvelle manipulation évidemment mais ça, c'était un jeu qu'il maîtrisait à la perfection*

Sujet: Re: Good Night little doll (Pv Aliana) Lun 27 Sep 2021 - 19:01

Good night little Doll

Alexander & Aliana

Il fut une époque ou rêver était ma seule option pour m'évader. Pour échapper à son emprise. Rêver était la seule chose qu'il me restait pour imaginer les visages de ceux que j'aimais tant. Ma famille, mes amis... Désormais le règles du jeux avaient changées. D'humaine j'étais passée à louve. Et mes rêves synonyme de délivrance étaient devenu un enfer onirique. Comment étais-je censé survivre à cette situation désormais ?
Certains auraient penser à l'idée de ne plus dormir. Mais j'étais beaucoup plus fataliste que ça. Je savais qu'a un moment ou à un autre ces tentatives seraient vouées à l'échec. Peut-être qu'Alaric pourrait avoir une solution ? Enfin pour celà il faudrait encore que j'ai le cran d'aller lui parler de tout ceci. Sans avoir peur de passer pour une folle.

Torturée dans mes propres rêves, manipulée, moi qui pensais que les choses avaient changées. C'était une situation aussi étrange que désagréable. De savoir que tout ceci n'était " qu'un rêve" et pourtant annonciateur et signe de tant de choses bien plus réelles... Le retour de celui dont j'ignorais jusqu'à son nom. Qui pourtant m'avait retenue prisonnière pendant trois ans. Le retour de la peur, des angoisses. Mais ce que je craignais plus que tout au monde c'était de me retrouvée à nouveau seule dans ses sous sols... Seule à sa merci... Seule sans plus personne ni moi même pour me venir en aide...

Pire encore, je devais lutter désormais contre les pires images, celles qu'il faisait naitre dans mon esprit. Les rendant plus réelles les unes que les autres. Jusqu'à ce gout métallique dans ma bouche qui me forçait à cracher ce sang qu'il voulait faire passer pour celui de Pandora. Je ne devais pas craquer, je ne devais pas accepter de croire à tout ceci. Du moins pas la première nuit...
Non il n'était pas de ce genre là. Il voulait faire durer le plaisir, faire de moi sa poupée comme la dernière fois. Je le savais... Et si ceci n'annonçait que peu de conséquences durant cette première nuit elle n'annonçait rien de bon pour les prochaines.

- " Elle allait mourir et tu le sais ! Je ne l'ai pas tuée par plaisir ! Je voulais simplement que ses douleurs s'arrêtent !"

Ses souvenirs douloureux me faisaient pleurer, sangloter. C'était inévitable car après tout, le pire geste de ma vie avait très certainement été d'enlever la vie à celle qui avait été retenue captive avec moi tout ce temps.

-"J'avais besoin de la louve pour m'échapper ! J'avais besoin de la réveiller..." Mon ton devint plus calme quand je compris qu'il me restait peut-être une forme d'issue. " D'ailleurs ta manipulation est pitoyable... Je ne pourrais jamais planter mes crocs dans sa gorge. Les loups ne dorment jamais une nuit de pleine lune. Et entre temps... je ne possède aucuns de ses attributs."

Enfin j'avais trouvé une solution sur le cour therme. Car devant cette explication, cette prise de conscience le sang de mon amie s'évapora comme s'il n'avait jamais existé tout comme ce gout métallique qui avait pris possession de ma bouche. Son corps meurtris en fit de même ne laissant pas la moindre trace de sang dans son sillage.

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de L'Ombre à La Lumière