One night of camping (Emily)

One night of camping

Amber & LIBRE

Le temps est ni beau, ni moche. Il fait parfois chaud, parfois froid. De temps à autre, nous pourrions penser avoir à faire à un orage, la seconde qui suit le soleil se montre. Le temps, c'est un peu comme ton humeur au final. Et c'était sous ce temps, que ton lycée avait décidé d'organiser un camping dans les bois non loin de mystic falls. Pourquoi ? Pour aider, les petits nouveaux de l'établissement comme toi à s'intégrer, mais as-tu au moins l'envie de vouloir t'intégrer ? Évidement, la réponse est non. Il était simple pour toi de vivre dans la nature, alors que tu entends ces filles populaires se plaindre à longueur de journée, toi ça ne t'importe que peu de devoir dormir à la belle étoile. C'est mieux que d'être enfermé entre quatre murs dans un hôpital psychiatrique non ? Si tu étais venue ce soir, c'était dans la simple envie de s'éclipser dans la nuit, pour pouvoir chasser. Tu sais que les prédateurs sentiront, entendront les cœurs humains battre et seront facilement attirer par ces derniers. En fait, ta classe te sert d'appâts à vampire. Là est leur seule utilité.

Alors que vous commenciez à faire du feu, l'une de ces filles populaires que tu ne peux que détester se brûle au niveau de la main. Tout le monde se rue autour d'elle, toi tu ne plisses pas les yeux, tu ne peux ressentir un peu soit-il de la compassion pour cette dernière, elle a mal, tant pis pour elle. Il faut dire, que c'est difficile pour toi de ressentir quoi que soit pour des personnes. Seulement ta cousine et ton frère ont le droit à un peu d'amour, de compassion, d'empathie provenant de toi. Et encore, c'était avant que tu ne les oublies. Aujourdhui, personne ne peut te faire ressentir un sentiment.

Il est 00h. L’heure est passée, très lentement, tu commençais vraiment à t’ennuyer. Puis, une fois que tout le monde s’endors. Armée d’une arbalète que tu avais cacher entre deux pull, tu t’enfuis dans la noirceur de la forêt. Il fait sombre, tu ne vois pas à plus de trois mètres, sans la frontale qui se trouve éteinte. L’allumer montrerait que tu es armée. Il ne faut pas que se soit vu. Tu t’étais volontairement fait une entaille au poignet, ton sang coule donc le long de ton bras. Si les lycéens se trouvant au campement n’avait su être de bon appâts. Ton sang, lui peut-être qu’il le sera. Et ta pensée, était bonne, quelques dizaines de minutes après t’être fait cette entaille au poignet, tu entends une branche derrière toi craquer, alors tu te retournes rapidement, ton arbalète chargée et pointée dans cette direction, prête à tirer.

code by exordium.

PS : tous le monde peut participer, que ce soit des élèves de l’école salvatore, du lycée de MF ou des adultes. One night of camping (Emily) 568769605

La journée était terminée. Je venais de quitter le Mystic Grill alors que la nuit était déjà tombée. Aujourd'hui, rien de spécial. Une après midi et une soirée calmes, pas d'ivrognes ou autres individus querelleurs. C'étaient celles que je préférais dans ce boulot, où personne ne m'avait entravée dans mon travail, tous s'étaient montrés respectueux ou, à défaut, le moins grossiers possible. Maintenant que la soirée de travail était achevée, il était temps que je prenne du temps pour moi, que j'aille me nourrir. Je ne le voulais pas, bien sûr, tuer des animaux n'était pas plus plaisant que tuer un être humain, mais si je ne me nourrissais pas, je risquais l'assèchement, mais avant de m'assécher, il y avait plus de risques que je perde le contrôle et que je tue quelqu'un par mégarde. Je voulais absolument éviter ça.

Je passais donc chez moi histoire de changer de vêtements et de mettre une tenue plus adaptée à la marche en forêt. Je pris également une douche bien qu'il était fort probable que je doive en prendre une autre en rentrant. Une fois prête, je sortis de ma maison direction la forêt. Je prenais mon temps, les rues étaient quasiment vides et je n'étais pas pressée. Je regardais l'heure sur mon téléphone: 23h40. J'avais encore une vingtaine de minutes à marcher à l'allure à laquelle j'allais. Minuit était une bonne heure pour trouver des animaux nocturnes,

Une fois bien enfoncée dans la forêt, mon instinct prédateur se mit en éveil, sensible à tout ce qui pourrait attirer mon attention. Un bruit, une odeur... Il était environs minuit, et ce qui attira mon attention ne me plut pas. Du sang. Du sang humain dont l'odeur arriva jusqu'à mes narines, faisant apparaître les veines sous mes yeux. Je serrai les poings, il ne fallait pas que je craque, mais d'un autre côté, une personne était probablement blessée et aurait besoin d'aide. Alors avec l'intention de ne pas trop m'approcher de la personne blessée, je réduisis quand même l'écart qui nous séparait, avançant lentement pour ne pas l'effrayer, d'autant que cette personne avançait dans le noir. Pas très loin se trouvait également un groupe, que je contournais prudemment. Tout le monde dormait, sauf la personne dont le sang coulait, je sentais la provenance bouger. Mais, alors que je pensais être discrète, une brindille craqua sous mon pied. J'avais fait preuve d'un peu de bêtise là dessus, mais l'essentiel était ailleurs: la jeune fille, qui saignait assez fort du poignet, Je m'arrêtais alors, instinctivement. Etant une créature de la nuit, je voyais mieux qu'elle dans le noir, mais elle avait bien déduit la direction du bruit, je vis sa silhouette se tourner vers moi, mais mon regard se porta sur ce qu'elle avait entre les mains. Une arme, j'en étais persuadée.

- Wow, du calme ! Désolée si je t'ai fait peur, je... Je ne suis pas là pour me battre.

Je restais à distance, à la fois pour qu'elle ne puisse me voir distinctement, elle avait tout de même une arme, mais également pour ne pas céder à l'appel du sang.

(HRP: Je m'incruste (a))

One night of camping

Amber & Emily

Le sang coule toujours le long du poignet de la jeune femme. Elle venait d'attirer l'attention de quelqu'un, étant en pleine chasse, elle était évidemment armée d'une arbalète, chargée et pointée en la direction du bruit. Si la personne comptait prendre Amber par surprise, c'était loupé. Il fallait maintenant espérer que ce n'était pas une personne de sa classe, elle paraîtrait encore plus folle aux yeux de ces camarades. Amber avait du mal à voir si c'était une femme, un homme, une personne familière ou non. Cependant, son arme restait pointée vers cette silhouette. Une personne seine d'esprit ne resterait pas dans l'ombre, enfin d'un autre côté, une personne saine d'esprit ne pointerait pas non plus son arme. Alors, Amber s'avance doucement, si cette personne était humaine, elle ne craindrait pas la vue, l'odeur de ton sang. Si au contraire, c'est un vampire… Il faudra rectifier ça. Puis la personne prend la parole. Amber prends une mine surprise au mot « peur ». Elle avoir peur ? Sûrement pas.

« C'est normal d'avoir peur non ? » dit-elle simplement d'un ton faussement apeuré.

Se battre, si la femme n'est pas là pour ça, Amber n'en dirait pas autant. Elle continue de s'approcher observant la réaction du vampire, si jamais elle viendrait à faire un pas en arrière, cela donnerait réponse aux pensées furtivesde la chasseuse. Elle est très observatrice, notamment dans ce qui est des comportements, il faut dire qu'observer les comportements pour discerner l'humain, vampire, c'est ce qu'on lui a appris durant sa formation.

« Tu fais partis de ma classe ? Je ne vois pas ce qu'une femme ferait dans la forêt en pleine nuit et à cette heure-ci… C'est dangereux la nuit il faut faire attention. » Ponctue l'humaine sur un ton calme, posée. « La preuve, je me suis fait attaquer par un animal… » elle lève sa main montrant sa blessure et le sang coulant. « Les bois de l'animal m'ont blessé au niveau de mon poignet… J'ai eu peur, alors j'ai brandis l'arme de notre professeur qui nous servait pour chasser et se nourrir. » Amber sait, que la jeune femme doit voir qu'elle est armée. Il faut dire, que c'est plus amusant de tourner autour du pots. Puis, habitué à mentir, son histoire parait vrai. Ses battements de coeur, ne s'accélèrent pas, elle sait mentir. Elle est née pour ça. « Oh…je suis désolé si vous, avez pris peur avec cette arme. » Elle baisse légèrement l'arme au sol, faisant mine de baisser sa garde.

code by exordium.

Mon regard alternait entre le sang qui coulait de la blessure de la jeune fille et son arbalète. Je restais à bonne distance pour éviter de céder à mes pulsions meurtrières mais également pour ne pas l'effrayer, un coup était vite parti avec ce genre d'arme. Je n'avais pas voulu la surprendre non plus, bien que mes instincts de prédatrices étaient aiguisés par sa blessure. Mon contrôle n'était pas très abouti, l'inconvénient, ou du moins l'un des inconvénients de mon régime alimentaire à base de sang animal. Elle s'avança, lentement. Et l'odeur du sang me tiraillait toujours autant, je reculais alors au même moment qu'elle avançait, sans savoir que cela confirmerait ses doutes. Une humaine n'aurait pas reculé, tout simplement parce qu'elle n'aurait pas vu tout de suite, ni senti la blessure. Un vampire avec un meilleur contrôle aurait pu également éventuellement résister.

- Effectivement...

Je restais vigilante, avec une arme pointée sur moi je ne pouvais pas faire autrement. Il fallait que j'envisage la fuite, parce que comme je l'avais dit, je n'étais pas là pour me battre, et je voulais encore moins lui faire du mal, ou qu'elle m'en fasse, c'était possible aussi. En somme, je ne voulais pas qu'il y ait de blessé. Déjà qu'elle l'était... Elle me demanda si je faisais partie de sa classe, ne voyant pas ce qu'une femme faisait seule la nuit dans la forêt. Elle leva ensuite son poignet ensanglanté, mon regard fixa alors l'origine du saignement. La bête en moi n'avait qu'une envie: se jeter sur la jeune femme pour se régaler de son sang, mais mon humanité quant à elle tenait à éviter ça.

- En fait non, je passais dans le coin, et j'ai rangé mon téléphone qui me servait de lampe quand j'ai vu ces gens dormir. Je ne voulais réveiller personne.

Je lui montrais mon téléphone. L'histoire pouvait être crédible. La sienne aussi, le coup de l'animal qui l'avait blessée. Je pouvais sentir avec son calme que, soit c'était la vérité, soit elle mentait très bien. Moi aussi, mes battements de coeurs étaient certes plus élevés, mais ce n'était pas le fait d'un mensonge, simplement de ma crispation due à sa blessure. Elle baissa finalement son arme, s'excusant de m'avoir fait peur avec.

- Aucun problème, mais tu devrais aller faire soigner ça, ça n'a pas l'air beau à voir.