killing and rescue child ~ Penelope & Léonardo

Avatar : Jamie Dornan Messages : 389 Date d'inscription : 03/02/2020

killing and rescue child

@Penelope Park child

☾☾ Léonardo n’était pas dans une ville très connu, il parcourait le monde dans l’espoir de retrouver la trace de sa femme. Chose qui semblait presque impossible avec le temps, mais ce n’était pas pour autant qu’il se décourageait. Il savait qu’elle finirait par réapparaitre. Si on venait lui donner une mission il ne refuserait pas, après tout il avait toujours besoin d’argent, ce n’était pas simple de vivre sans avoir de boulot fixe. Bien sur ses missions étaient bien récompensées, mais ce n’était pas toujours évident pour lui. Ayant besoin d’argent, il ne pouvait refuser la mission que l’on lui avait proposé. De plus la somme à la clé était assez alléchante. Le chasseur avait reçu un acompte d’un 1/3 de sa paye afin de commencer le travail. Il n’était pas dupe, il savait que certain ne payait pas, bien que cela ne finissait jamais bien pour eux. Léonardo ne travaillait pas dans le vide, il avait horreur de ça. La paye était généralement en fonction du travail demandé, bien sur il n’avait pas de tarif fixe. Dans le fond il savait que pour certaines personnes ce n’était pas facile, mais il n’aimait pas qu’on se moque de lui. La parole était une chose importante pour lui. Très vite il avait commencé à effectuer des recherches sur le groupe dont il devait s’occuper. Plusieurs disparitions ainsi que quelques corps avaient été retrouvés. L'acte d'une secte, un sérial killer, c'était ce qu'annonçait les différentes revues de presse qu'il trouvait à ce sujet. Très vite il rapproche ces agissements à de la magie noire, chose qu’il déteste par-dessus tout. C’était ce qui avait détruit sa femme, et bien de nombreuses vies. Plusieurs semaines étaient passées avant qu’il ne passe à l’acte. La cabane se trouvait dans les bois, assez bien cachées il fallait l’avouer. Pourtant il n’avait pas fallu très longtemps pour que l’ours distingue l’odeur du sang. Peut-être qu’un sacrifice avait lieu en ce moment même, ou qu’il avait eu lieu il y a peu.

Plusieurs minutes que Léonardo était caché non loin de la cabane, il observait les mouvements. Après tout se jeter dans la gueule du loup sans savoir ce qui l’attendait n’était pas une bonne idée. Il y avait assez peu de mouvement, ce qui montrait qu’ils n’étaient pas très nombreux. Une bonne chose pour lui, il y aurait moins de corps à faire disparaitre. C’était certainement le plus contraignant dans ses missions, faire disparaitre toutes les traces des corps. Pourtant avec le temps il avait appris de nombreuses astuces. Après un petit moment il décide de passer à l’attaque. Attrapant son poignard et entre discrètement par la porte arrière de la cabane. Le premier sorcier arrive en direction du chasseur, alors qu’il n’est pas visible par les deux autres sorciers Léonardo l’attrape par l’arrière et fait glisser son poignard sur sa gorge. Très vite un combat commence. Certainement que le chasseur aurait pu se transformer en ours mais il évitait ce genre de chose surtout que cela le rendait bien plus lent bien qu’il était beaucoup plus imposant. Finalement il arrive à ses fins tuant les deux autres sorciers dans la cabane. Il n’a pas cherché à comprendre ce que les sorciers avaient en tête, pour lui ils avaient fait des sacrifices et tout portait à croire que c’était le cas, l’odeur du sang ainsi que les nombreux grimoires au sol le prouvait. Aucune possibilité de revenir en arrière. Il finit par essuyer son poignard dans un chiffon. Il fallait qu’il détruise les bouquins de magie noire pour que personnes ne puisse mettre la main dessus. Le chasseur aurait pu bruler toute la cabane et s’en aller, pourtant c’était comme s’il n’avait pas pu. Qu’il sentait qu’il y avait quelque chose d’autre à trouver dans cet endroit. Il fouille un peu partout, et tombe finalement sur une enfant enfermé dans une pièce. Alors qu’il l’observe il se rapidement compte que cet enfant n’avait rien avoir avec tout ça, elle devait avoir à peine 6 ou 7 ans tout au plus. « Hey. Qu’est-ce que tu fais ici ? » demande-t-il alors qu’il s’accroupi afin d’être à la hauteur de l’enfant avec une voix assez douce. Léonardo était assez imposant et certainement qu'il devait avoir du sang sur ses vêtements ou encore son visage. « N’aie pas peur, je m’appelle Léonardo. Je ne te ferais aucun mal. » affirme-t-il. Comment pourrait-il attaquée une enfant, cela ne faisait pas partie de ses valeurs.

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Avatar : Lulu Antariksa Messages : 174 Date d'inscription : 25/01/2021

Quand je suis arrivée dans ce petit campement, je ne comprenais pas ce que je faisais ici. Des amis de mes parents étaient venu me chercher à la maison, ils disaient qu’ils allaient s’occuper de moi. Depuis que j’ai fait du mal à mon chat dans le vouloir, papa était devenu différent avec moi. On ne m’avait pas expliqué ce qui arrivait, et même maman disait que je comprendrais quand je serais plus grande.

Je n’avais jamais eu si peur que dans cette maison où on m’avait enfermé plusieurs jours. J’ai pleuré, plusieurs jours, je voulais retourner chez mes parents, mais personne ne voulait m’y reconduire. J’avais cet homme au ton sévère qui me demandait chaque jour de refaire ce que j’avais fait avec le chat.

Il voulait que je me concentre, et que je récite des phrases débiles, et même si je le faisais, il criait sur moi, en disant que je ne faisais pas d’effort. Aujourd’hui j’avais réussi à sortir par la fenêtre de la cabane. Je pensais m’enfuir loin pendant que les grands étaient occupés. Mais je n’avais pas pu m’empêcher de regarder cette femme bruler, tétanisée, je n’arrivais plus à bouger, à détacher mon regard.

Elle criait, je pense qu’elle avait mal, et je m’étais approchée, comme poussée par mon instinct. Je récitais les formules, et essayait de faire baisser les flammes, comme si cela avait été possible. Mais on finit par me reconduire à la maison, fermant porte et fenêtre pour la journée entière. Je n’avais même pas eu à manger ce jour-là, et j’avais juste eu le droit au matin d’allé faire mes besoins dans la forêt, accompagné par une femme qui me reconduisait dans la maison.

Je ne sais toujours pas ce qu’on voulait de moi, juste que je fasse de la magie, mais c’est impossible, pas vrai ? J’étais triste, apeurée, et je me recroquevillais dans un coin de la cabane quand j’entendais à nouveau des bruits dehors. C’était différent, comme un ouragan qui venait ravager le camp. Je ne pouvais qu’entendre, mais chaque déplacement de matière me faisait peur.

Quand le bruit s’estompait, je soupire, et me tasse encore plus, j’aspirais à devenir invisible. Et puis la porte s’ouvre avec fermeté, et je vois un homme, grand, quelqu’un que je ne connaissais pas qui s’approchait de moi. Il était taché de sang, la semaine dernière encore, j’aurais pensé à une tache de sauce tomate, aujourd’hui je comprends bien qu’il n’est pas venu ici pour déguster une bolognaise.

- Allez-vous en … s’il vous plait.

Les autres aussi disaient qu’ils ne me feraient pas mal, et puis ils demandaient à ce que je fasse de la magie, comme si j’en était capable ? Pourquoi papa et maman ne venaient pas me chercher ? Je ne sais pas pourquoi ils m’avaient laissé aller avec ces gens, mais je ne voulais plus voir personne. Je sentais les larmes piquer mes yeux une nouvelle fois, et je crie de ma petite voix aigüe.

- Je ne ferai pas de magie … la magie, ça n’existe pas de toute façon.

Avatar : Jamie Dornan Messages : 389 Date d'inscription : 03/02/2020

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☾☾ Il était vrai qu’il n’était pas dans sa meilleure tenue pour donner confiance à la petite fille. Ses vêtements étaient tachés de sang. Il fallait avouer qu’il n’y était pas aller de main morte avec cette secte. Il avait fait son boulot. Elle lui demande de partir, mais il ne peut s’y résoudre. Le chasseur ne peut laisser la fillette dans cette cabane, et encore moins après ce qu’il venait de faire. De plus il était dans l’obligation de bruler la maison pour faire disparaitre un maximum de chose et surtout les ouvrages qui se trouvaient dans cette cabane. Elle parle assez vite de magie, bien sur il se doutait qu’elle était une sorcière, mais que voulaient-ils vraiment d’elle. Il n’aurait certainement jamais la réponse. « Je ne suis pas là pour te faire pratiquer la magie je te le promets. » dit-il d’une voix calme. Il devait comprendre ce que cet enfant faisait là, et surtout l’aider. Il ne pouvait s’imaginer la massacrer comme il avait pu le faire avec ces sorciers et sorcières. Elle n’était qu’une enfant. Et au vu de sa réaction, elle n’était pas ici par la volonté. Elle ne cautionnait pas ce qu’il se passait entre ces murs, surtout qu’elle ne croyait pas en la magie. « Il n’y a plus que toi et moi, tous les autres ne sont plus là. » dit-il simplement. Après tout dire à une enfant en bas âge qu’il venait de massacrer toute la secte n’était pas vraiment une bonne idée. Il ne devait pas la traumatiser plus qu’elle ne semblait l’être. Bien qu’il se doutait qu’elle avait certainement dû voir quelques sacrifices depuis qu’elle avait été capturée. Il ne voulait pas imaginer ce qu’elle avait pu traverser. « Si tu me donnais ton prénom ? Je pourrais t’aider à rentrer chez toi. » dit-il toujours d’une voix assez douce. Léonardo n’était pas vraiment du genre à être doux, il était assez sévère et froid habituellement. Pourtant avec cet enfant, il n’avait pas pu. Lui qui avait toujours voulu construire une famille. Il voyait bien que la petite fille n’avait rien demandé. Qu’elle n’était pas là par la volonté mais par la contrainte. Il comptait bien l’aider à retrouver ses parents. Cependant il lui fallait déjà gagner la confiance de l’enfant. Lui montrer qu’il ne lui voulait aucun mal et qu’il désirait simplement l’aider. « Est-ce que tu peux me raconter ce que ces gens t’ont dit ? Ils comptaient se servir de toi ? » demande-t-il simplement. Il avait besoin de savoir et de comprendre. Même si dans le fond il n’était pas certain que la petite fille lui donne la réponse. Pourtant il gardait espoir.

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Avatar : Lulu Antariksa Messages : 174 Date d'inscription : 25/01/2021

Apeurée, recroquevillé contre un mur de cette petite cabane, j’espérais que tout passe, que les bruits, les cris s’arrêtent. Des fois je rêvais que rien de tout ça n’était arrivé, que j’allais me réveiller, et rentrer chez moi. Mais chaque matin, j’ouvrais les yeux, sans savoir quel était le rêve, et qu’elle est le cauchemar.

Dans celui-là, il y avait cet homme, taché de sang, maculé de poussière et de sueur, je le regarde, il est à l’air aussi essoufflé qu’il est convaincu de ce qu’il disait. Il ne veut pas parler de magie, mais on ne m’y prendrait plus. Je le toise, sans un mot, scrutant l’homme du haut de ma petite taille, en essayant de sonder chacun de ses mots.

- Je ne vous connais pas, je veux ma maman.

S’il pouvait m’emmener ma maman, peut être que j’arriverais à faire confiance à cet homme. Il dit qu’on est seul, et pourtant, je ne sais pas si ça doit être rassurant ou pas. Je m’écarte du mur, essaie de me lever, de me mouvoir jusqu’à la porte de la cabane, sur la pointe des pieds, comme si j’avais encore besoin d’être discrète.

On entendait plus de bruit dehors, et je vois le camp dévasté, tout est retourné, et on pouvait apercevoir des corps sans vie. A cet instant, je n’ai pas vraiment d’idée sur la vie et la mort, mais je sais que si je traverse la rue sans regarder, je vais mourir. J’avance dehors, à pas feutré, en gardant un œil sur l’homme près de moi, je ne voulais pas qu’il me touche.

- PE … Pénélope. Je m’appelle comme ça.

Un instant, je restais à observer tout l’état de ce que j’avais sous les yeux, mais je n’osais pas m’approcher des corps. Je me retourne vers l’homme qui ne m’avait toujours pas dit ce qu’il faisait là, à part qu’il pouvait me remmener chez moi. Et si c’était pour me retrouver dans un endroit encore pire que celui-là ?

- Ces gens ? Vous n’êtes pas eux ?

Il ne ressemblait pas à ceux qui m’avaient gardé ici, enfermée. Il y avait plus de femme, et très peu d’homme dans le camp. Le soleil me pique les yeux, je n’ai plus l’habitude de sortir en plein jour depuis des semaines j’étais enfermée. J’essaie de m’habituer, et continue de plonger mes yeux sur l’homme qui posait des questions.

- Un feu était allumé, ici, tous les soirs. Et ça n’était pas pour faire des shamallow.

Une petite fille qui aurait pu être mon amie, je me souviens de ce jour où elle avait été brulée. Mais je ne pouvais pas en parler, juste pleurer en repensant à ces semaines horribles ici. Je ne me rendais même plus compte du temps que j’avais passé ici, assez pour savoir que j’étais heureuse de voir tout le monde sans vie.

- Celles qui ne voulaient pas réciter la chanson étaient punies … Lana … elle … elle ne voulait pas … alors, ils … ils ..

Je renifle, et part en courant comme pour essayant de m’enfuir, avant de trébucher sur une racine d’arbre qui sortait à peine du sol. Je me retrouvais à genou, au sol, frappant la terre de mon poing menu.

Avatar : Jamie Dornan Messages : 389 Date d'inscription : 03/02/2020

Au mauvais endroit au mauvais moment.

☾☾ La petite fille qui se trouvait devant lui était apeurée et il comprenait à quel point cela pouvait être perturbant. Elle n’était qu’une enfant, elle n’avait rien demandé. Elle n’aurait pas dû être ici. Il devait comprendre quel était son rôle, mais pour ça il avait besoin d’elle. Besoin qu’elle lui explique. Pourtant il savait que cela n’allait pas forcément être simple.

“ Je vais te ramener à ta maman d’accord ?” dit-il.

Était-ce une promesse ? Possiblement. Il ne pouvait pas s’en prendre à une enfant, surtout qu’elle ne semblait pas vouloir appartenir à tout ça. Il tente de la mettre en confiance, lui faire comprendre qu’il n’était pas comme ce groupe de gens, qu’il n’était pas là pour lui faire du mal.

“ Non, je ne fais pas partie de ce groupe, je ne cautionne pas ce genre de chose. ” dit-il d’une voix calme.

En effet la magie était quelque chose qu’il détestait, si au début c’était quelque chose qui lui importait peu. Aujourd’hui tout était différent, il avait pu voir à quel point la magie avait pu changer sa femme. Assez rapidement il lui demande des explications, il a besoin d’en savoir plus. Bien sûr, s'il voit que c’est trop difficile pour Pénélope de raconter tout ça, il ne l’obligeait pas. De toute manière c’était fini, il avait tué tous ceux qui faisaient partie de la secte. Malgré son jeune âge, la petite fille semblait avoir compris certaines choses. D’un coup elle part en courant, le chasseur se relève puis part à sa poursuite. Il ne pouvait la laisser seule dans les bois. Elle tombe finalement à terre.

“Prends le temps qu’il te faut pour dire les choses d’accord. Et si tu ne te sens pas d’en dire plus, tu peux t'arrêter, je ne te force pas.” dit-il en lui offrant un petit sourire.

Léonardo ne parlait que peu avec des enfants, et pourtant il était réellement à l’aise avec la petite fille. Il comptait vraiment l’aider et la ramener chez elle. D’ailleurs il comptait aussi veiller sur elle quelques années pour s’assurer qu’elle ne tourne pas mal comme les gens de cette secte.

“ Tu peux aussi partir si tu le souhaites, mais tu risques de te perdre dans ces bois. Et tu ne reverrais jamais tes parents.” affirme-t-il pour lui faire comprendre que fuir n’était pas une bonne solution.

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Avatar : Lulu Antariksa Messages : 174 Date d'inscription : 25/01/2021

Tout c’était passé tellement vite, tellement soudainement, et en même temps ces dernier jours j’avais l’impression que le temps c’était arrêté. Je ne saurais pas dire depuis combien de temps j’étais restée dans ce camps, mais j’étais certaine que je ne voulais pas m’y aventurer une minute de plus.

Quand cet homme étrange m’annonce que c’était fini, je restais malgré tout septique. Le mois dernier j’aurais pu suivre un inconnu dans la rue pour avoir des bonbons, aujourd’hui j’avais tiré un trait sur les friandises. Je voulais juste retrouver ma maman, que tout s’arrête, pour de vrai cette fois.

Après avoir expliqué rapidement à l’inconnu ce que je me souvenais, je décidais de partir, seule, loin d’ici. Enfin, je croyais que j’arriverai à fuir, et laissé derrière moi ces souvenirs, cette souffrance qui malgré moi ne me quitterait jamais vraiment. Je ne le savais pas encore, mais ce que j’avais vu ici hanterait certainement mes rêves pour plusieurs vies.

Prostrée sur le sol, le genou boueux, écorché, je reste un instant à sangloter, n’offrant à cet homme qui me suivait encore qu’une maigre esquisse de sourire. Il dit que je n’étais pas obligée de parler, qu’il ne me forcerait pas, mais je vois bien dans son regard inquisiteur qu’il espérait quand même des réponses.

- Tu connais ma maman ?

S’il voulait me remmener chez moi, ça serait surement la moindre des choses. Mais même à ça je ne me fierai plus. Les gens d’ici connaissaient mes parents, et si je n’avais pas la hantise de me retrouver seule à jamais, je crois que je me méfierais aussi de mes parents.

Je n’avais nulle part où aller, et l’homme me le faisait bien comprendre. J’essaie de me relever un peu, tendant une main en quête de celle de mon voisin pour me relever. Je n’ai pas de problème pour tenir sur mes jambes, et je partirais encore si j’avais une direction à suivre.

- Pourquoi tu es venu ici ?

Parce que depuis plusieurs jours, personne n’avait daigné venir sauver les autres filles. Je ne pouvais m’empêcher de m’en vouloir d’être la dernière encore en vie. Si j’étais trop jeune pour comprendre les notions de vie et de mort, je sais bien que s’il était venu plus tôt, d’autres auraient pu être sauvée.

- Je suis la seule qui reste ? Où sont partie les autres filles.

Avatar : Jamie Dornan Messages : 389 Date d'inscription : 03/02/2020

Au mauvais endroit au mauvais moment.

☾☾ Léonardo souhaitait vraiment aider la petite fille. Il savait que ce n’était pas facile pour elle de lui faire confiance après ce qu’elle avait dû vivre.

“Non je ne la connais pas, si tu me dis son nom je pourrais te ramener chez toi.”

Il avait besoin d’avoir le nom de sa mère ou de son père pour les retrouver, sans ça il ne pourrait pas ramener la petite fille dans sa famille. Elle semblait méfiante à son égard et c’était légitime même s’il l’avait sauvé. Léonardo ne se voyait pas laisser la petite en plein milieu de la forêt ou n’importe où. C’était important pour lui de la ramener chez elle. L’environnement familial l’aidera à avancer et éviter de penser aux horreurs qu’elle avait pu voir durant son séjour dans la secte. Avec son jeune âge, elle n’a pas dû tout comprendre, et c’était aussi bien. Alors qu’elle est encore à Terre, Léonardo lui tend la main pour l’aider à la relever. Elle finit alors par lui demander la raison de sa venue.

“Ces gens n’ont pas fait de belles choses, je suis venu réparer leur erreur. Tout du moins ce qu’il m’a été possible de faire. ” dit-il simplement.

Il ne pouvait dire à cette petite fille qu’il était venu pour exterminer toute cette secte. Il ne voulait pas la traumatiser plus qu’elle ne semblait l’être. Dans le fond c’était totalement logique, elle n’aurait pas dû être là, pas à cet âge. Il n’avait pas pu sauver les autres filles. Il ne savait même pas combien elles étaient.

“Malheureusement je n’ai trouvé que toi. Les autres filles ne sont plus ici.” lui avoue-t-il.

Mortes, toutes sacrifiées pour la cause de cette secte. S’il n’était pas arrivé, Penelope n’aurait pas survécu, de plus elle n’aurait pas été la dernière. Cela faisait des mois que la secte sévissait, que des enfants disparaissaient. Léonardo n’avait pas pu intervenir avant, il n’avait pas eu les informations pour, mais aujourd’hui il était content d’avoir arrêté ce massacre. Au moins il avait réussi à sauver une enfant, même si elle allait devoir vivre avec ça.

“Je suis certain que peu importe où elles sont, elles sont bien plus en sécurité que dans cette cabane.” dit-il lui affichant un sourire.

Il tenta de la rassurer pour qu’elle ne se sente pas coupable. Au fond ce qu’il disait était vrai, s’il n’avait pas réussi à les sauver il savait qu’au moins elle ne pourrait plus souffrir maintenant.

“Dis-moi Penelope, sais-tu combien de temps es-tu restée dans cette cabane ? ” questionne-t-il.

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Avatar : Lulu Antariksa Messages : 174 Date d'inscription : 25/01/2021

La simple idée que je puisse bientôt rentrée chez moi me réjouissait. N’importe où serait mieux qu’ici de toute façon, et même si j’étais déçue que mes parents ne soient pas venus me chercher, je voulais voir ma maman, me blottir dans ses bras.

L’homme qui m’avait permis de sortir de cette cabane semblait vouloir me reconduire. Je me demandais s’il était envoyé par la famille, mais il ne connaissait pas mes parents. Je baisse les yeux, timidement, avant de dire comment je m’appelais.

- Park, Penelope Park, et mon papa c’est Daniel.

Je ne me rendais pas compte encore que ça serait surement compliqué pour mon sauveur de retrouver ma famille avec juste un prénom. C’était la première fois que j’étais réellement perdue, ça ne m’étais jamais arrivé avant, pas même dans un grand magasin.

Essayant d’en savoir plus sur les autres filles, et l’avenir de ces cabanes, j’écoutais l’homme avouer qu’il ne restait que moi. Je soupire un instant, sans vraiment me rendre compte du sort des autres. Est-ce qu’elles se sont enfuie ? Je crois que mon esprit préférait en rester là que de vouloir penser à une issue différente.

- Je suis restée plusieurs dodos, au moins … dix ?

J’ai perdu la notion du temps, peut être que j’étais là depuis quinze jours, peut-être moins, j’avais l’impression que ça faisait beaucoup, et je donnais un chiffre qui me semble une éternité en nombre de dodo autre part que dans mon lit. Pour imaginer le nombre, et parce que c’était facile à retenir avec mes doigts, je montrais mes deux mains ouverte pour faire voir que j’avais également dix doigts.

- Peut être plus … mais, c’était longtemps.

Mon esprit de petite fille avait décuplé chaque seconde qui c’était écoulée depuis lors, j’étais peut-être restée beaucoup moins de temps ici, personne ne saurait plus le dire. Je m’avance alors vers l’homme pour lui appuyer la cuisse d’un doigt accusateur.

- Pourquoi tu n’es pas venu avant ?

J’aurais aimé partir plus tôt, même si cet homme ne savait pas que j’existais encore. Je me met à sangloter, laissant un flot de larme ruisseler sur mes joues à penser que j’aurais pu quitter cet endroit avant. Je garde mon doigt appuyé contre la jambe de mon voisin, la vérité c’est que c’était juste ma hauteur.

Avatar : Jamie Dornan Messages : 389 Date d'inscription : 03/02/2020

Au mauvais endroit au mauvais moment.

☾☾ Léonardo voulait aider la petite fille du mieux qu’il pouvait, le principal était de retrouver ses parents. Sans son nom c’était sûr que cela ne serait pas simple c’était d’ailleurs pour ça qu’il avait demandé l’identité complète. Un nom c’était déjà ça, mais des Daniel Park il devait en avoir un petit nombre. Il avait besoin d’en savoir un peu plus en espérant que la petite fille coopère. Le chasseur s'était montré attentif et doux avec la petite fille, une facette qui n’était que rarement visible. Mais il voulait la rassurer et la mettre en confiance.

“Connais-tu le nom de la ville où tes parents et toi vivaient ?” demande-t-il.

Il ne voulait pas imaginer ce que cette secte avait fait endurer à la petite, le principal était qu’elle était saine et sauve, contrairement aux amies qu’elles avaient selon ses dires. Ses parents devaient vraiment s'inquiéter, il avait donc demandé à la brune combien de temps elle pensait être restée là.

“Je n'étais pas au courant, je ne l’ai appris que récemment. Crois moi que si j’avais eu des informations avant tu n’aurais pas vécu là aussi longtemps.” dit-il simplement.

En effet, s’il avait su que des enfants se trouvaient là, Léonardo aurait attaqué bien plus tôt. Mais ignorant ce qu’il se passait vraiment dans cette cabane, il n'avait pu s’y rendre plus tôt. Il regrettait de ne pas être venu plus tôt mais dans le fond ce n’était pas sa faute. Finalement, même s’il n’avait pas pu sauver les autres enfants, il avait pu en sauver au moins une. Il s'accroupit pour se mettre à la hauteur de la fillette et glisse sa main sur son visage pour lui sécher ses larmes.

“Il ne faut pas que tu pleures. Je suis sûr que tu es une fille très forte.” dit-il en la regardant.

Léonardo devait lui changer les idées, surtout après ce qu’elle venait de traverser. De plus, ce n’était pas en une heure qu’il arriverait à trouver les parents de la jeune fille. Certainement qu’il allait devoir s’occuper d’elle une bonne journée, voir peut-être plus. Au fond cela ne le dérangeait pas, lui qui avait rêvé d’avoir un enfant.

“Est-ce que tu as faim ? Ça te dirait qu’une fois sorti de cette forêt, on aille manger une pizza ?” demande-t-il simplement.

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Avatar : Lulu Antariksa Messages : 174 Date d'inscription : 25/01/2021

Tout était tellement plus calme et silencieux depuis que cet inconnu avait fait le ménage au camp. Pourtant même si plus aucun son ne sifflait dans l’air, j’entendais toujours l’écho des cris des autres filles, des réprimandes de mes geôlières, de cet homme qui voulait à tout prix que je fasse de la magie.

Je n’avais encore pas idée que chacune de ses nuits passées ici me hanteraient encore jusqu’à la fin. L’homme était venu me rejoindre quand je me retrouvais au sol, m’aidant une nouvelle fois à me relever, pour me demander des informations sur mes parents. Un instant j’hésite, pensant à ce qu’il pourrait leurs faire.

- Vous … vous ne le ferez pas de mal ?

Même si je crois toujours que mes parents étaient responsables, au moins de m’avoir laissé ici, je n’avais pas envie qu’ils finissent comme tout le monde ici. Je commençais à sangloter, totalement perdue, et pas juste au sens géographique. Une enfant ne devrait pas se demander à qui accorder sa confiance, on venait de me voler mon innocence.

Je lui donnais les informations dont je me souvenais sur la ville, je ne sais pas si lui connait, mais j’imaginais que tout le monde connaissais ma ville. Je lui parle d’ailleurs de ma maison, en laissant un flot de nostalgie m’envahir. Ça me manquait, et si ça ne faisait que quelques semaines, j’avais l’impression d’être partie depuis toujours.

- Une maison bleue, avec une balançoire. Et une chienne ! Mon chien, elle s’appelle Kiara

En essayant de me souvenir, je me blottissais un peu contre l’homme qui venait me réconforter. Il dit qu’il serait venu avant s’il avait su et dans sa voix je pouvais sentir qu’il avait un certain ressentiment. Je me sens tremblante, j’ai presque froid, mais l’inconnu reste près de moi, comme s’il voulait me montrer que je n’avais rien à craindre.

Il dit qu’il fallait que j’arrête de pleurer, et je renifle un peu, essayant de ravaler tout ce qui sort. C’était quelque chose qu’on ne contrôlait pas, enfin, que je ne contrôlais pas encore. Mais je me jurais à cet instant qu’un jour, je deviendrais cette fille dont personne ne saura sonder le cœur.

- Pizza !?

C’était le mot magique qui calmait tous les maux. Je dévisage mon sauveur, esquissant un sourire en coin, un sourire pas forcé, en vrai j’avais assez faim pour manger le camion de pizza en entier. J’avais très envie oui de manger, et je ne me privais pas pour le monder.

- Oh oui, j’ai très faim.

[Hrp : Je ne sais pas c'est quoi là ville d'où elle est censée venir. Je te laisse imaginer que Penelope lui à dit le nom de la ville]

Avatar : Jamie Dornan Messages : 389 Date d'inscription : 03/02/2020

Au mauvais endroit au mauvais moment.

☾☾ Les enfants n’avaient pas à subir ce genre de choses. Bien sûr pour une secte les enfants étaient bien plus facile à manipuler et à kidnapper. C’était d’ailleurs pour ça que ces personnes avaient pris les plus jeunes. Léonardo s’en voulait de ne pas avoir pu agir avant.

“Bien sûr que non.”

Comment pourrait-il faire du mal aux parents de la fillette alors qu’elle avait déjà tellement souffert. C’était impossible. En tout cas pas dans l'immédiat. Se sentant responsable de la demoiselle, il n'hésiterait pas à faire des recherches sur eux pour être sûr qu’ils n’avaient pas donné leur enfant à cette secte. C’était monstrueux, pourtant cela ne serait pas choquant, parfois les gens font des choix incompréhensibles. Mais une chose était sûre, c’était que si Léonardo avait eu un enfant il ne l’aurait vendu pour rien au monde. C’était ce qu’il avait toujours voulu, mais avec Rose cela n’avait jamais été possible. Et bien qu’il avait tenté de refaire sa vie avec quelqu’un d'autre, il se passait toujours quelque chose. Il écoute attentivement la petite fille alors qu’elle lui donne la ville ainsi qu’une description de sa maison.

“Merci, je pense pouvoir trouver avec ces informations.” dit-il un sourire sur les lèvres.

La ville où elle habitait se trouvait à quelques heures de là où ils se trouvaient. C’était important pour lui de redonner le sourire à l’enfant, il avait donc rapidement proposé d’aller manger une pizza. Après tout c’était rare que les enfants n’aiment pas, de plus elle devait certainement avoir faim.

“Tu veux une pizza comment ?” demande-t-il simplement.

Il tentait par tous les moyens de lui changer les idées, lui permettre de penser à autre chose que les enfants qu’elle avait vu disparaître les uns après les autres et tout ce qu’on avait pu lui faire subir. Il voulait lui redonner le sourire, et lui montrer que le pire était derrière elle, qu’elle allait pouvoir reprendre sa petite vie tranquille après tout ça. Bien que cela ne soit pas facile, il le savait. Si besoin il aidera la petite fille.

“Tu veux que je te porte sur mes épaules le temps d’arriver à ma voiture ?” demande-t-il avant de se relever.

La marche était peut-être un peu longue pour la demoiselle surtout qu’elle n’était pas au meilleur de sa forme. Léonardo avait fait le choix de mettre sa voiture à l’écart pour ne pas qu’on le trouve, ou qu’on puisse signaler qu’il y avait quelqu’un en approche. Il avait fait son entrée le plus discrètement possible avant de massacrer tous les membres de la secte. S’il n’avait pas trouvé Penelope peut-être n’aurait-il jamais su que cette secte sacrifiait des enfants.

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Avatar : Lulu Antariksa Messages : 174 Date d'inscription : 25/01/2021

Après tout ce qui c’était passé, je pouvais enfin imaginer retrouver mes parents. Je ne sais pas exactement combien de temps j’étais partie, mais beaucoup trop longtemps à mon gout. L’homme dit qu’il arrivera à retrouver mes parents, et je crois qu’il voulait m’y emmener. Je devrais surement me méfier d’avantage des inconnus, je comprenais bien que c’était dangereux loin de chez soi. Mais cet inconnu-là, il était venu me chercher, et il était si gentil avec moi.

- Tu vas me remmener à la maison hein ?

Il disait qu’il s’avait où c’était, et j’étais contente. J’avais hâte de revoir ma maison, même si je ne sais pas trop ce qui va se passer avec mes parents maintenant. Je sais que la dernière fois que je les avais vu, ils me confiaient à un autre inconnu, et j’avais fini la bas, dans ces maisons avec d’autre sorcières. Je pleurais un peu en repensant que ça pourrait arriver encore.

- Mais … si mes parents me renvoient dans ses maisons où vous êtes venu me chercher ? Pourquoi ils m’ont envoyé là-bas ?

De mon jeune âge, je ne comprends pas ce qui c’était passé cette nuit là ou j’avais été emmené. Mais j’avais dit au revoir à ma maman qui me certifiait que tout se passerait bien. Je sanglote un peu, et retrouve un sourire entre deux larmes quand il commence à parler de Pizza ! C’était un homme qui savait parler aux petites filles, j’avais très envie de pizza.

- Fromage !

Il n’avait pas fallu longtemps pour que mon esprit s’éveil, quand il demande ce que je voulais sur ma pizza, c’était une évidence. J’imaginais déjà l’odeur de fromage fondu, et cette fois j’avais encore plus faim qu’avant. Je ne sais plus trop quand j’ai mangé pour la dernière fois, mais c’est sur on ne nous donnait pas de pizza là-bas.

Le monsieur se penche vers moi pour proposer de me porter, aussi je ne me faisais pas trop prier non plus. Je viens enjamber ses épaules pour me mettre confortablement sur ses épaules. J’ai déjà fait ça avec mon tonton, c’était toujours assez rigolo. Ça me fait un peu penser à lui, et je me sentais comme plus rassurée de là-haut.

- Allez dada ! A la pizza.

Je donne des petits coup avec mes petit pied sur ses épaules comme si je voulais tamponner un cheval, et je commence à parler avec une voix un peu plus douce, enfantine et moins complexée. Je sentais qu’il voulait s’occuper de moi, et j’avais un peu moins peur de tout ce qui se passerait ensuite. Pour l’instant je ne voulais plus penser à tout ça.

Avatar : Jamie Dornan Messages : 389 Date d'inscription : 03/02/2020

Au mauvais endroit au mauvais moment.

☾☾ “Oui tu vas rentrer chez toi.” dit-il simplement.

C’était une promesse, après tout ce qu’elle avait vécu, retrouver sa maison lui ferait un grand bien. Bien qu’il y avait aussi cette crainte qu’elle ne soit traumatisée par les événements. Bien qu’elle n’était qu’une enfant et que ses souvenirs pourraient être flou, ces derniers jours la marqueront à vie et impacteront sa vie. La petite fille semblait hésitante quant à retourner chez elle. Il voulait la rassurer au maximum et surtout lui dire qu’il serait là dans l’ombre à veiller sur elle. L'instinct paternel avait pris le dessus, et pourtant la petite fille n’était pas son enfant et il ne la connaissait que depuis à peine une heure.Il se sentait responsable d’elle.

“Je suis certain qu’ils ne t’y ont pas envoyée, ce n’est qu’un malentendu. Et ne t’inquiète pas, je garderais un oeil sur toi, et si cela arrive je viendrais te chercher je te le promet et tu resteras avec moi.” dit-il simplement.

Il espérait ne pas en arriver là, mais il voulait que cet enfant ait une vie convenable, pas qu’elle n’ait à nouveau à affronter cette épreuve. Si jamais ses parents avaient l’idée de confier leur enfant à la secte, il était certain qu’il ne commettrait pas l’erreur de la ramener chez elle et qu’il trouverait une solution. Pourquoi faisait-il ça ? Au fond il n’était pas obligé. Pourtant il était impossible de ne rien faire, il devait agir. Et si au début surveillé la jeune fille serait pour voir si elle ne tombait pas du mauvais coté, c’était aussi pour qu’elle soit protégée d’une certaine façon. Il l’attrape puis finit par la mettre sur ses épaules pour ne pas qu’elle fatigue plus qu’elle ne l’était. Plusieurs minutes de marche et les voilà enfin à la voiture de Léonardo. Il la place alors à l’arrière et trouve un système pour qu’elle ne soit pas étranglée par la ceinture. Il roule plusieurs minutes afin de retrouver la voie principale et se diriger vers la pizzeria la plus proche.

“Donc ça sera une pizza au fromage pour toi c’est ça ? Tu veux un jus de fruit avec ?” demande-t-il alors qu’ils viennent d’arriver devant la pizzeria.

Il gare donc la voiture puis attrape la main de la petite fille pour aller à l'intérieur et commander. Il commande donc ce qu’elle veut puis lui apporte à table le sourire sur les lèvres. Léonardo était loin d’être un homme très démonstratif sur ses émotions et pourtant cette fois-ci il ne pouvait s'empêcher de sourire en voyant la demoiselle manger avec bonheur. Après ce qu’elle venait de vivre, elle était contente de la voir sourire. Il attrape une part de sa pizza qu’il s’était commandé puis croque dedans. Après tout, cet événement lui avait donné faim.

“Une fois que nous aurons fini de manger nous partirons pour trouver ta maison.” dit-il lui offrant un sourire.

Il attrape son téléphone puis cherche le nom de famille de la petite fille dans la ville, il avait trouvé l’adresse. Il devait voyagé pendant quelques heures pour rejoindre la maison bleue de Penelope.

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Avatar : Lulu Antariksa Messages : 174 Date d'inscription : 25/01/2021

Le grand homme inconnu avait dit qu’il me conduirait chez moi. J’avais très envie de retrouver ma maman, même si je voudrais qu’elle m’explique pourquoi je me suis retrouvé dans cet endroit. Des centaines de questions se bousculaient dans ma tête de petite fille déjà trop curieuse. Mais même si mon sauveur m’aurait paru effrayant dans un tout autre contexte, je le vois, il veut être gentil avec moi.

D’habitude les adultes ne me parlent pas vraiment, j’obéi comme une gentille fille et je ne pose pas de questions qui dérangent. Mais lui, il était venu me chercher, il m’écoutait, et me proposait même une pizza et une boisson. D’ailleurs je m’exclame avec envie quand il parle du jus pour accompagner tout ça.

- Ouiiii, pizza avec 3 fromages et … un jus de raisin !!

Mon papa ne m’aurait pas demandé ce que je voulais, il aurait dit tu manges ça, et c’est tout. Alors les paroles de cet homme parti nous chercher à manger raisonnaient dans ma tête. Il disait qu’il viendrait me chercher si j’étais triste chez mes parents, et bien que je ne comprenais pas pourquoi, je crois qu’il est sincère.

Quand les pizzas arrivaient, je n’attendais pas qu’on me donne la permission pour manger, je sortais une part de l’assiette pour la manger à une vitesse aussi vite que le permettait ma petite bouche. Heureusement que c’était du fromage, sinon j’aurais déjà de la sauce tomate un peu partout sur le visage.

- Pourquoi tu es gentil avec moi ?

J’étais encore assez innocente pour partir avec le premier inconnu venu, mais je savais bien qu’il n’y avait pas que des gentils dans le monde. Je voulais comprendre ce qui poussait ce dernier à parcourir le pays avec moi. Je ne me rendais même pas compte que la maison était loin, mais je vois comment mon voisin est attentionné et souriant avec moi.

- Si c’est pour faire de la magie, c’est inutile … j’ai bien essayé de faire ce qu’ils m’ont demandé, mais … mais … j’y arrive pas.

Une petite larme coulait à nouveau sur ma joue, repensant à ces personnes là bas dans les huttes. Ils voulaient que je fasse de la magie, je ne sais pas pourquoi ils croyaient que j’en étais capable. J’essuie quelques larmes avec ma serviette de table avant de prendre à nouveau de la pizza et d’essayer de me dire que ça va mieux maintenant.

Avatar : Jamie Dornan Messages : 389 Date d'inscription : 03/02/2020

Au mauvais endroit au mauvais moment.

☾☾ Léonardo avait décidée de rendre heureuse la petite, et la voir sourire devant la pizza lui réchauffait le cœur. Il savait que cela ne pourrait pas effacer ce qu'elle avait pu traverser dans cette cabane avec cette secte, mais c'était déjà un bon moyen pour lui changer les idées. Le chasseur était amicale contrairement à son habitude, la présence de la petite fille y était pour beaucoup. Elle n'avait pas du énormément manger là bas, juste le stricte minimum et encore il n'en était pas certain. Rapidement Penelope pose une question. Dans un sens il n'était pas étonnée, en général les gens ne faisait que rarement les choses par gentillesse. Il n'a pas le temps de répondre qu'elle poursuit. Il esquissa un sourire amusé alors qu'elle lui parle de sa magie.

"Ne t'inquiète pas, je ne le suis pas pour ta magie. Ce n'est pas quelque chose que j'aime particulièrement vois-tu. La magie a fait énormément de mal à ma vie, je n'ai donc que rarement recours à celle-ci."

En effet Rose avait fini par se faire consommée par la magie, elle avait complétement changée. Elle n'était plus cette femme qu'il aimait et pourtant il ne pouvait s'empêcher de croire qu'elle finirait par retrouver ses esprits. Qu'il trouverait un moyen pour la faire revenir et lui redonner son humanité. Même si cela faisait des années qu'il la cherchait, à chaque piste qu'il avait, Léonardo tombait sur une impasse comme si sa femme avait toujours une longueur d'avance.

"Elle est encore certainement endormie à cause de ton âge, ce n'est pas plus mal. Ces gens qui t'ont enlevé avaient un but, et cette magie aurait pu les aider. Je suis certain que ta magie finira par se montrer, mais ne cherche pas à la faire venir. Laisse là venir lorsqu'elle en aura envie, et surtout n'en abuse pas. Celle-ci à toujours un prix." dit-il calmement.

Il espérait que malgré son jeune âge la petite fille allait l'écouter. Il ne voulait pas avoir à s'occuper de son cas, et il ne voulait pas non plus l'effrayer en lui disant qu'il chassait et tuait les vilains sorciers. Le brun préférait la laisser dans l'indifférence. Il comptait cependant garder un oeil sur ses parents et sur la petite fille. La secte qui avait kidnappée la petite pouvait toujours exister et peut-être que Penelope pourrait être à nouveau une cible. Il ne voulait pas y penser, et il fera le maximum pour que cela n'arrive pas.

"Tu es très certainement la petite fille la plus courageuse que j'ai vu de ma vie, et crois moi je suis plus âgé qu'il n'y paraît." dit-il espérant que cela allait lui réchauffer le cœur.

En effet Rose avait jeté un sort sur lui avant qu'elle ne disparaisse pour que leur vieillissement ne se fasse pas aussi rapidement. Elle avait eu peur de vieillir et c'était en partie ce sort qui l'avait complétement fait vriller.

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Avatar : Lulu Antariksa Messages : 174 Date d'inscription : 25/01/2021

On venait de quitter ces quelques huttes qui me hanteront certainement le reste de ma vie. Je suivais cet homme mystérieux qui était de toute façon le seul qui restait ici. Il avait dit qu’il me ramènerait chez moi, et j’avais l’impression que je pouvais lui faire confiance. Surtout quand il parle de Pizza, c’était le mot magique, peut être ce même mot utilisé par tous les kidnappeurs d’enfants.

Si j’étais heureuse de retrouver l’air libre, et de ne plus avoir à subir la pression de ces gens qui voulaient que je fasse de la magie, je restais triste et craintive. Léonardo assure qu’il ne voulait pas que je fasse de la magie, et dans sa voix je pouvais entendre quelque chose de différent, de moins rassurant qu’avant.

- Mais la magie, ça n’existe pas pour de vrai, hein ?

Je ne sais pas ce qui s’est passé dans le camp, j’étais trop terrorisée pour avoir les idées claires. Est-ce qu’il y a eu de la magie là-bas ? J’ai toujours cru que ces femmes étaient dingues, et que c’est pour ça qu’elle ne laissait pas mes amies en paix.

Quand on avait terminé la pizza, je me levais, en aidant Léonardo à débarrasser la table. Je faisais une pause, en écoutant l’homme parler de pouvoir, qui arriverait surement plus tard et je le toise, du bas de ma petite taille, il avait l’air d’un géant debout devant moi. J’essuyais la dernière larme qui se perlait encore sur ma joue, et ravale un petit chuintement.

- Je ne veux pas faire de magie, jamais, jamais, jamais …

Mes larmes reviennent, et je m’avance contre la jambe du grand homme pour m’épancher, et venir le souiller malgré moi de ma semence lacrymale. Je tape de mon petit poing sur sa jambe, et pleure encore, en gardant dans ma tête ses voix qui me disaient qu’il fallait que j’y arrive, et que je laisse sortir mes pouvoirs.

- Je suis pas courageuse, et pas magicienne non plus. Je suis juste … une petite fille ?

Je ne voulais pas être forte, et pas avoir à décider quoi que ce soit. Pourquoi est ce que tout ne pouvait pas être comme avant, il y a quelques mois je jouais avec ma poupée, je l’habillais, la coiffait et j’étais si heureuse. Je voulais retrouver ma poupée, ma maman … Mes nerfs lâches et je me serre contre cette jambe que j’avais martelé avant, et m’y accroche comme un koala à sa branche.

- Je veux qu’on parte d’ici …

[hrp:] Vraiment désolé pour le retard killing and rescue child ~ Penelope & Léonardo 2153168827