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Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël

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MessageSujet: Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël EmptyMer 13 Avr 2022 - 18:36
Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Ou pas…

Un mois, un petit et simple mois de bonheur à ses côtés et de période de stress, de doute. Les vacances sont enfin arrivées et j'ai réussi à négocier avec Alaric pour couvrir la deuxième semaine entière de garde pour les élèves restés à la sbs contre une semaine entière de liberté. Il me l'a fallait pour accomplir ma promesse. Je n'ai rien dit à Brandon, il me croit encore à devoir assurer deux gardes cette semaine. Lui a réussi à négocier ses deux semaines de liberté sans retour à l'école et squat donc l'appartement pour mon plus grand plaisir.

Il est tôt, quatre heure, peut être cinq, je n'ose pas bouger par peur de le réveiller, j'attend que le réveille sonne vers six heure trente pour le grand départ. L'organisation de ce voyage aura été plus complexe que jamais, l'agence me déteste, je n'ai fait que prendre des billets et annulé dès que l'angoisse me reprenait. Je veux lui faire plaisir, le laisser profiter des plages de sable fin, des décors paradisiaques de film, mais ma jalousie va me bouffer, alors finalement nous décollons pour l'opposé, là où seul moi pourra admirer son corps ! Bon connard égocentrique et égoïste que je suis… Je pense que ça lui plaira quand même, j'espère du moins. Alors oui au programme nous avons les gros clichés du pays, mais j'espère aussi lui montrer qu'il regorge d'autres choses dont personne ne parle.

Les minutes défilent et je commence à suffoqué, putain de pillule qui ne font aucun effet. Je voudrais simplement qu'il se réveil, qu'on discute que mon cerveau soit occupé à plus qu'à l'admirer. Je pourrais essayer de sortir du lit, d'aller dans la cuisine et de nous préparer le petit déjeuner, mais là aussi, il n'y a beau avoir qu'une porte à la chambre  et qui donne sur la pièce principale et donc la cuisine, j'ai peur qu'il disparaisse. Je souffle, posant ma main sur son cœur pour en sentir les battements, mon oreille se joint aussi à cette activité et mes nerfs se calment un peu. Comment arrive t'il a avoir autant d'effet sur moi ? Chaque fois il m'a ou partie de la solution. Il ne calme pas toutes mes angoisses, loin de là, je crains encore énormément la journée à venir, mais sa mélodie me donne la force de l'affronter.

Le réveil sonne, je sers le brun dans mes bras, embrasse son front, sa joue, commence à le papouiller de plus belle pour l'aider à émerger. Ce ne sera pas facile, le réveiller ne l'est jamais, et je sourit déjà à l'idée de me faire rembarrer, j'entends ses grognements mécontent et un "vacance" à peine articuler pour argument. Heureusement le connaissant et nous connaissant, j'ai prévu une bonne heure de marge, histoire de m'éviter de le transporter endormi et de mauvaise humeur jusqu'à l'aéroport. Je continue mes baisers jusqu'à son oreille. " Debout sweety, on va être en retard." Il ne sera même pas de quoi je parle, à aucun moment je n'ai trahi la surprise de ce voyage, j'ai même réalisé nos bagages dans son dos et dissimuler au bar jusqu'à hier soir ou je les ai chargés dans le coffre en prétendant sortir la poubelle. J'aurais peut-être dû lui en parler ? Et si il voulait pas de tout ça ? Si voyagé ne l'intéressait pas plus que ça et qu'il avait simplement répondu à ma question ce soir-là ? Non non non non… Faut pas je reparte là-dedans, on se reprend Almael et on y va !  " Debout debout ma marmotte ! J'ai besoin de ma dose verte, sinon je vais m'écrouler ! " Ma dose verte ? Ses pupilles bien sûr, son regard si hypnotique qui me conquis tant.

Je continue à le motiver, mais rien n'y fait, le brun n'est absolument pas coopérative pour le coup. Au grand moyen les grand remèdes. "Dernière chance honey ? Oui ? Non ?  " Bon clairement je pourrais lui sauter dessus, commencer à le chatouiller, mais j'ai pas envie de le mettre mal, alors je me lève l'enroule dans la couette et attrape le tout dans mes bras. " En route petit burrito ! " Dis je en l'embrassant doucement et en me dirigeant vers la sortie. Non je vais pas l'emmener ainsi à l'aéroport ! IL EST A POIL  ! Encore et toujours pour mon plus grand bonheur et aussi désarroi, heureusement que je n'ai aucun vis à vis ici ! Bref je me pose simplement sur le canapé, histoire de ne pas angoisser en préparant le petit déjeuner. Bon vus son état, je me contente d'une tasse de café, il mangera à l'aéroport. Une fois la boisson prête je retourne à ses côtés le prenant dans mes bras avant de lui donner la tasse, enfin essayer. " Allez chouchou sinon on passe à la douche ! As-tu bien dormi au moins ? " Deux à trois heures, j'aurais dû prévoir au moins ça sans carotte pour le motiver…

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@Brandon Rodriguez le voilà enfin ton voyage choux !
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Brandon Rodriguez
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MessageSujet: Re: Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël EmptyMer 20 Avr 2022 - 22:45
Laisse moi te débarrasser de tes clichés Ft. Almael Hanson Appartement de Almael Hanson. Un lieu tranquille, soigné, à l'image de son propriétaire. Un manteau noir à col fourrure traînait à l'entrée de la chambre. Dans son sillage, boa de plume rose et haut résilles gisaient sur le sol. En plein milieu d'un bureau bien rangé, un eye-liner et une tennis noire. Posé par terre contre la lampe et le cartable professoral, un bang encrassé et... un boxer. Et au fond du lit, un grimoire était négligemment abandonné près d'une chaussette orpheline et d'une canette d'alcool. Un pied pendait dans le vide, sortie de sous les couvertures. En remontant ce pied, on découvrirait un corps longiligne, souple et alanguis en travers de la literie. Un Bran endormi, ronflant doucement, un petit filet de bave au coin de la lèvre. Le bien-être incarné...

Dans son sommeil, il se revoyait, installé sur le toit de l'aéroport, dans les bras de son blond, bavardant d'envies d'ailleurs...

-Sans cliché, la vie serait trop fade. expliqua le brésilien qui était capable de tirer le tableau le plus idyllique des lieux touristiques de ce monde, ce à quoi l'autre rit.

-Est ce vraiment ce que tu penses? Où tu te caches derrière ce prétexte pour dissimuler un manque de connaissance du terrain?

-Hey! J'ai vu plus de terrains différents et inimaginables en vingt-et-un ans d'existence que toi durant tes deux-siècles!

Paroles de junky bercé aux hallucinations!

-Nan parce que… murmura le MachiaAlmael en remontant la main sous son t-shirt. Les brésiliens c'est plutôt connu pour être poilue! A moins que monsieur ne soit l'imberbe qui confirme la règle?

-Mais écoutez moi Monsieur Rasé-de-près parlé!
s’esclaffa sincèrement le magicien, loin de s'attendre à un commentaire sur sa pilosité thoracique. Est-ce que je t'ai raconté la fois où j'ai voulu m’épiler le derche avec du pooding au chocolat?

Il sourit à pleine dents. Pour sûr : personne ne voulait l'entendre celle là... Il attrapa le menton glabre du vampire entre ses doigts et le dévisagea entre ses yeux plissés de malice.

-Ça me fait penser... ça doit être diablement sexy, un Almael avec de la barbe. Un duvet blond ici... et ici... qu'il dessina autour de ses lèvres avec son indexe. Barbe entretenue pour un professeur mature ou négligée pour un genre décontracté... Ooh oui, il l'aimait bien, cette vision d'un Almael avec du poil au menton. Ça le faisait ronronner, puis conclure : ... Beaucoup trop sexy. Un danger pour ce monde. Les gens se battraient pour tes beaux yeux, tu serais l'origine de la nouvelle bataille de Troie, et je ne pourrais plus profiter de mon professeur pour moi tout seul. Restons-en sur ton sex-appeal actuel! rassura t-il qu'il aimait autant sa mâchoire imberbe en la mordillant. Mmh... ça me donne des envies de jouer du rasoir sur ta peau pâle à l'occasion...

Et de provocations en aveux, arriva une idée folle. Est-ce qu'il lui proposait réellement de partager son...

-Oui mon appartement. Il devrait être assez grand pour nous deux non?

Des lueurs étincelèrent dans les orbes jades du sorcier, comme les rayons du soleil à la surface d'un étang. La Salvatore était la seule maison de l'ex gamin des rues. Il avait visité un nombre incalculable de foyers d'accueils, d'appartements, de squats, et partagé parfois pendant un temps un lit, une cuisine, une salle de bain. Mais ça n'était que des séjours de passages, un toit contre un service, des relations sans lendemain. Bran se demanda pourquoi, comment, Almael pouvait lui proposé, à lui, petit sorcier ingérable et bordélique jusque dans sa tête, de s'installer sur son lieux de vie. Et puis finalement, il décida qu'il n'avait pas envie de connaître la réponse.

Brandon attrapa le visage d'Almael à deux mains et l'embrassa à pleine bouche. S'il pouvait se rendre compte combien son cœur débordait de joie à cet instant! Comme une promesse qu'il ne serait jamais plus laissé seul...
Il se détacha doucement de ses lèvres en mordillant sa lippe au sourire idiot qui ne le quittait pas. C'était sûrement la plus belle proposition qu'il lui avait faite après lui avoir confié le double des clefs de la salle de chimie de l'école.
Comme il l'aimait son vampire. Il pourrait l'aimer sur ce toit, dans son appart', sur le bureau du directeur, même!

-Tu fantasme vraiment sur un rien sweety

-Et encore, t'as pas idée... menaça t-il onctueusement.

-Bien, je réservait se comportement a un élèves exceptionnel, mais si tu le souhaite, je vais élargir mes petites attentions à mes classes! Ça devrait faire des heureux.

-No way. Même pas en rêve, et fait bien attention, parce que je connais un sortilèges qui me permet de visiter les rêves de la cible de mon choix!
se renfrogna le gentil possessif.

Et ça le faisait rire, à lui!

-Rentrons avant que tu attrapes la mort. Je suis d'accord pour les colles mais pas pour l'absentéisme!

BIP BIP BIP BIP BIP

Mmmh... Le poitrail de son Almael se confondit avec le moelleux du matelas. Brandon balança mollement son bras de côté pour se faire rouler à plat ventre et enfouir le nez dans son oreiller. Son esprit s’envolait avec euphorie des toits de l'aéroport pour regagné non la chambre d'un motel, mais un entre-deux entre rêves et réalité, enveloppé par un voile de souvenirs. On fit taire l'instrument de torture, et à l'orée de sa conscience, une bouche tiède et suave coula sur sa tempe, sa joue, puis son oreille, tandis que des mains stimulait la chair endormie sous les couvertures.

-Debout sweety, on va être en retard.

-... MmMmrrrh... Vacances...

… D'ailleurs, on peut pas être en retard quand on est en vacances... Mais sa bouche refusait de coopérer pour s'en ouvrir au blondinet. Il débattrait de cette logique plus tard, dans deux ou trois heures, quand il serait capable d'ouvrir les paupières et se tirer de la brume coriace du sommeil...

-Debout debout ma marmotte! J'ai besoin de ma dose verte, sinon je vais m'écrouler!

-...Dansmaveste... p'titepoch'àdroite... marmonna t-il pâteusement. Si le professeur daignait réellement regarder dans sa veste, petite poche à droite, il y trouverait une fiole d'absinthe...

-Dernière chance honey? Oui? Non?

-RrGnNnRrNnRrhhh! fut la réponse d'un Bran pas résolu à quitter les bras de Morphée. Qu'est-ce qu'il pouvait-être contrariant ce mat- Mais qu'est-ce que...?!

Le matelas s'affaissa sous le poids d'une masse obstinée, et on referma les couvertures autour de lui avant de le faire valdinguer dans les airs, direction une épaule en marche. Non, mais, HEY! AU KIDNAPPING!!!

-En route petit burrito!

-... Rrrrh'Maaaaeeeel, j'te déteeeeste!... geignit le burrito qui n'avait pas demandé à en être un.

Alma le déposa sur le canapé et s'enfuit vers la cuisine. Brandon était emmitouflé jusqu'au nez, ses yeux encore creusés de la nuit méchamment ouvert sur un point confus le temps de comprendre qu'il venait réellement d'être enlevé et transféré de son lit douillet au salon. Ses cheveux quillaient plus en batailles que d'ordinaire. On aurait dit un chat sauvage enroulé dans une couette. Ou une chenille émergeant difficilement de sa chrysalide, selon les envies poétiques. Le futur chat-papillon poussa un long grognement.

-... Je te savais sadique, Alma... les heures supplémentaires, les regards noirs, ta façon de me faire languir entre tes bras... Mais me sortir du lit pendant les vacances?!! Je n'aurais jamais cru ça de toi...

L'innocent professeur revint auprès de lui armé d'une tasse de café. Le fumé profond et noir de la boisson fit frétiller les narines du ronchon et fit vaciller ses humeurs. Il remua un moment dans les couvertures afin de libérer ses deux mains du cocon – quelle idée de l'emprisonner là dedans! - et tint sa tasse à deux mains, sous son nez gourmand.

-... Merci... râla t-il quand même, groggy.

-Allez chouchou sinon on passe à la douche! As-tu bien dormi au moins?

La demande valu un regard creux, cerné, blafard et rancunier de la part du loir notoire. La question n'était pas de savoir comment il avait dormi que comment on l'avait réveillé!!! Une minute...

-... Comment ça s'fait que tu me tire du lit à une heure pareille? Aanh naaan, pitié!!! comprit-il soudain, laissant retomber sa tête en arrière sur le canapé. Alma! Personne ne prend sur ton temps de vacances pour arrondir son stock de pilules maison! Même les dealeurs de renoms se reposent!!! Je mettrais pas un pied à l'école. J'ai quinze jours sans le dirlo sur le dos, c'pas pour y retourner, même pour cuisiner du bonbon au labo! Ce s'ra sans moi, conclu t-il en sortant une flasque d'alcool de l'intérieur de sa couverture-burrito, à croire qu'elle avait toujours été là – ou que le sorcier avait accès à une poche inter-dimensionnelle, ou qu'il pouvait téléporter les objets, allez savoir... - , et en verser une lampée dans sa tasse avant d'y tremper les lèvres. Il arqua les sourcils, appréciateur. Mmmh. Ton café est excellent...

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MessageSujet: Re: Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël EmptyJeu 21 Avr 2022 - 23:46
Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Ou pas…

Enfin, après des heures d’angoisses,  les prochaines auront au moins la chance d’être passées en bonne compagnie, peut-être qu’il saura m’en divertir par plusieurs reprises, même pour quelques instants. Seulement, pour cela, il faut avant tout réussir à le réveiller. Tâche au moins tout aussi difficile que de le convaincre d’aller en cour, ou de ranger ses affaires… Mon rire résonne dans la pièce silencieuse quand il avance l’argument si prévisible des vacances. ” Justement Sweety. “Je n’avance rien de plus, je n’en ai pas le courage, la trouille au ventre de lui annoncer, alors je reprend avec d’autre argument. A nouveau sa réaction me fait rire, et bien que je sois curieux de savoir ce qu’il veux me procurer qui soit dans sa veste qui trône surement à un endroit improbable, je reste dans le lit et embrasse doucement chacune de ses paupières.  ”Aussi bon sorcier que tu soit honey, je doute que tu ranges ces deux-là dans ta veste pour dormir !” Je continue d'essayer de le persuader d’ouvrir les yeux mais rien à faire, le cochon est loin de m’écouter. Et dire que tous les matins il en est ainsi !Je mérite une médaille pour trouver chaque fois une manière différente et douce de l’extirper de Morphée.

Roulé dans les draps pour lui éviter la fraîcheur de l’appartement au matin, je fini par le mener au salon, mine de rien le temps passe, et j’aimerais éviter qu’on loupe notre avion, bien que ça m’oterais mes craintes… ”J’ignore qui est ce Mael mais je le plein que d’être maudit dès le matin ! ” Si il n’était pas déjà d’une humeur aussi insatisfaite, j’aurais sûrement frapper doucement ses fesses. Oh et puis après tout, à travers la couette il sentira pas grand chose, puis détesté pour détester… Ma main libre va donc s’écraser doucement sur son petit fessier. ”Soit un peu gentil avec ton réveil matin s’il te plais ! ” Je le dépose sur le canapé et vais gentiment lui préparer son café pour l’aider à émerger. Je vais pas mentir que lorsqu’il commence à m’en mettre plein la tronche, une envie de lui envoyer sa tasse et de me barrer dans la salle de bain me prend, mais de tout mon coeur j’essaie de le comprendre, de me dire que je l’ai bien cherché à garder mes intentions pour moi. Je ferme d’ailleurs les yeux et nous imagine à l’aéroport, à ses différentes réactions en découvrant la supercherie.

Quand la force m’est de retour, je me dirige vers le canapé tendant son café au jeune adulte avant de le prendre dans mes bras, mon sourire et mon enthousiasme toute fois bien moindre que tout à l’heure. J’ai beau essayer de me persuader, je ne crois pas vraiment en mes arguments au final, et le doute me ronge. J’aurais au moins un merci pour me réchauffer le coeur, je lui sourit et embrasse son front avant de reprendre pour le motiver et ne pas perdre trop temps. Son regard me fera baisser les yeux, avant même qu’il ne m'achève. Si je suis tant un monstre, qu’est ce qu’il fiche avec moi ? SI je le laisse pimenter son café, je ne le laisserai pas ranger la fiole qu’il sort de je ne sais où, et lui subtilise avant de me lever. Cette fois j’ai eu ma dose, je bois plusieurs gorgées avant de lui rendre. ” T’inquiete pas, on ne va pas à l’école, et j’ai pas non plus prévu de cuisiner. ” Mon ton est bien plus las que je ne l’aurais voulu, et sans plus d’explication alors qu’il me complimente sur mon café je me dirige vers la salle de bain.

Je n’aurais pas atteint la porte que des larmes commencent à m’échapper, j'accélère le pas, me déshabillant à peine entré pour filer sous l’eau qui les dissimulera au cas où le brun débarque. Je sais qu’il n’a pas vraiment voulu me blesser, que je suis simplement à fleur de peau, mais les faits sont là quand même. Il a raison, j’ai tendance à me perdre dans mes boulots qui sont passion et à vouloir trop le pousser dans ce sens aussi.  Je laisse l’eau, pourtant bouillante, coulée le long de mon épiderme dorsal, mes mains et mon front appuyer sur la paroi me permettant de ne pas m’écrouler. Parce que le pire dans tout ça, c’est ma lâcheté, mon incapacité à lui avouer que nous partons simplement en vacance. Non je ne garde pas simplement la surprise en réalité, j’ai juste trop peur d’au dernier moment ne pas être capable de nous conduire à l’aéroport, de ne pas être capable de lui révéler la destination, de le décevoir, de lui gâcher ses vacances dans un pays dont il n’a que faire…

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Brandon Rodriguez
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MessageSujet: Re: Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël EmptyVen 22 Avr 2022 - 23:58
Laisse moi te débarrasser de tes clichés Ft. Almael Hanson -Soit un peu gentil avec ton réveil matin s’il te plais!

-... Mon dernier réveil  matin a fait un vol plané par la fenêtre de ma chambre...
bougonna le lève-tard de se faire arraché à sa torpeur pour finir empaqueté dans les couvertures et largué sur le canapé.

Avait-on pas idée de réveiller les gens pendant leurs vacances? Et de si bonne heure?! Aah le malotrue! Le gougeât! Le sadique!!! Lui faire ça, à son sorcier préféré! Et tout ça pour quoi? Pour aller cuisiner pendant qu'il n'y avait pas cours et que les éventuels petits curieux étaient pour moitiés rentrés chez leurs parents pour profiter comme il se doit des congés?!
Brandon accueillit la tasse de café qu'on lui tendit avec plus d'indulgence, mais il ne fallait pas croire qu'il se remettrait de ce réveil criminel de si tôt.

Le sorcier tressauta quand une main vive lui arracha la flasque d'alcool. Mais!... Il regarda son professeur engloutir de bonnes gorgées et plonger son regard bleu dépourvu des paillettes de plus tôt dans le vide.

-T’inquiete pas, on ne va pas à l’école, et j’ai pas non plus prévu de cuisiner.

Sur quoi, il se leva et disparu dans la salle de bain.

Brandon resta figé dans le canapé, minuscule dans son amas de couvertures, pendant quelques secondes. Bug de cerveau. What?... What?! Qu'est-ce qu'il venait de se passer exactement? Il avait raté quelque chose?...

Almael pouvait passé d'un sourire à l'abattement en moins de temps qu'il n'en fallait à un junky pour gober ses médocs. Et bien que ça se passait juste sous son nez, prisonnier de ses propres réalités et distrait par nature, Brandon ne s'en rendait pas toujours compte. Pas assez vite en tout cas. C'était comme son incorrigible manie de pousser les gens dans leurs retranchements. Savoir qu'il y avait des limites à ne pas enfreindre pour ne pas contrarier autrui n'empêchait pas l'indiscret de titiller jusqu'au bout. Alors, que dire lorsque c'était ses humeurs ordinaires qui brisaient le seuil de tolérance de son aimé!
L'un était trop désinvolte et l'autre hyper-émotif. C'était l'histoire de l'union entre une allumette et une barre de dynamite.

Seul dans le salon, le junky s'enfonça dans ses couvertures en interrogeant, perplexe, un recoin du plafond des yeux, puis une tache sur le tapis, puis son café noir et fumant. Il repassa péniblement le film de la mâtiné à travers l'écran au filtre jaunit de son esprit, un film à la bande saccadé et raccordé dans le désordre, et énuméra le moment où Alma et lui s'étaient envolé des toits de l'aéro- ah, nop, c'tait dans son rêves ça. 'Fin, ses souvenirs - le moment où on l'avait tiré de force du lit, et lâché sur le sofa, offert un café, le tout ponctué de bisous, de sourires amusés et d'yeux énamourés...

Aussi bon sorcier que tu soit honey, je doute que tu ranges ces deux-là dans ta veste pour dormir! avait murmuré le vampire en embrassant doucement ses paupières closes, vantant ses yeux jades plutôt que l'absinthe cachée dans son manteau...

… Oh... Il y eu comme un petit éclaircissement dans ses brumes mentales. Aussi certain qu'un reproche de Bran pouvait être perçu comme une menace de rupture pour le blond, l'acharnement de ce dernier n'avait pas été considéré avec tous les soins qu'il avait apporté à s'occuper de son réveil.
Y avait eu un malentendu.

Brandon posa sa tasse, s'extrait des couvertures, et traversa nu l'appartement, pour rejoindre la salle de bain.

Almael était immobile sous le jet, le front posé contre le carrelage ruisselant. Le sorcier entra dans la baignoire, et secoua la main en grimaçant : l'eau était bien trop chaude! Il se pencha régler la température, et soupira de soulagement – c'était bien mieux comme ça.

-Tu as des envies de finir en écrevisse?

Pas de réaction.

-Hey...

Le jeune homme combla la distance qui le séparait du vampire dont il ne voyait que le dos. Il enroula les doigts sur ses biceps ballants et déposa un petit baiser sur sa nuque trempe.

-Tu sais que j'étais pas vraiment en colère, pas vrai?... qu'il marmonna contre son épaule, un regard incertain levé vers son visage obstinément rivé au mur. Bien sûr que je viendrais aider. Mon fournisseur favoris serait perdu sans son génialissime assistant.

Il le prononça avec un petit rire en laissant ses mains caresser ses bras tendus. Petit rire malassuré néanmoins. Peur d'empirer la situation. Qu'une étincelle ne déclenche un incendie.

-Alma. C'était que des grogneries de matinée contrariée, c'est tout, j't'assure... Ça me fait rien d'aller au labo ou n'importe où ailleurs, ni me lever avec les poules tant que j'sais que tu vas bien...

Alors s'il te plaît... ne fais pas comme si tu ne m'entendais pas... hésita t-il, silencieux, en déglutissant d'attendre. Mais il fallait rassurer, lui montrer combien il était pardonné, et se faire pardonner lui-même...

Bran glissa ses longs bras sous les siens et ceintura délicatement son buste en posant le front contre son crâne. Il resta ainsi sous le jet un petit moment, juste son cœur qui battait fort contre le dos du vampire, remuant parfois du nez contre sa peau.

-Je suis pas très doué pour cerné les limites des gens. Tu m'connais, j'ai pas les yeux en face des troues pour ces choses là. Je voudrais te dire qu'à partir de maintenant, je serait hyper vigilent et que j'aurais les meilleures réactions à avoir, mais la vérité c'est que je suis même pas capable de remarquer quand j'ai mis des chaussettes dépareillées! Alors... un rire nerveux. Il noua plus fort ses mains contre son nombril. Alma, quoique je fasse ou dise, je te promets que jamais je chercherais à te faire réellement du mal...

Le jet de douche battait sur eux comme le sale temps émotionnel qui rendait sombre son Almael. Si seulement il pouvait avoir un aperçu clair et net des émotions qui traversait son compagnon et à temps...
Les yeux de Bran s'élargirent au rythme d'une idée qui germa en lui. Oooh, mais... bien sûr! Si ce n'était que ça, c'était tellement évident! Il lui suffisait d'avoir un aperçu clair et net des émotions qui traversait son compagnon et à temps!!!

Brandon retrouva de l'énergie. Une idée, une frénésie secrète.
Un cadeau pour son vampire. Un cadeau ridicule, le genre qui lui ferait rire au nez, ou dans le pire scénario, engendrerait une colère sans nom – qui voulait voir exposer ses émotions, sérieusement?! Mais il n'y avait qu'un moyen de connaître la réaction de son émotif.
Ces vacances, le sorcier aurait quelques grimoires à consulter, quelques produits à se procurer, et quelques sorts à tester dans le dos de son homme.
Pas un mot au professeur! Mais le sorcier ne s'en faisait pas : il était expert dans l'art de comploter sous le nez des autorités. Il trouverait bien un moment de paix, entre la conception de leur pilules-bonheur et leur petits moments passés à deux pour mener à bien son entreprise...

Revigoré par un élan de confiance, son corps souple devint plus ferme dans le dos de son amant. Il déposa un petit baiser sur sa nuque. Un autre. Referma les lèvres dans le creux de son cou. Câlina du nez et effleura des lèvres jusqu'à son oreille, pour happer le lobe dans sa bouche, pendant que ses mains remontaient vers ses pecs sculptés ou s'attardaient long de ses côtes aux muscles fermes avec assurance...
Brandon se fit gourmand et capricieux autour de son lobe à mâchouiller du bout des dents... Il ourla les lèvres pour témoigner son impatience... Grrrh...

Aller Alma... arrête de bouder...

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MessageSujet: Re: Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël EmptyLun 2 Mai 2022 - 9:01
Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Ou pas…

Sous la douche j'essaie d'évacuer le stress, de me raisonner. Il est mauvais, non même pas en fait, juste grognon, comme tout les matins, et je suis juste tendu et susceptible pour en faire une histoire, être piqué à vif pour rien. Pour rien, tout va bien, il est en vacance, une vrai marmotte et je le réveil sans raison valable pour lui, normal qu'il en fasse un scandale. Puis, il a pas tord, ses derniers temps, le fait de l'avoir à l'appart régulièrement, je fit peut être un peu moins attention à lui ? Moins en journée du moins… Je souffle longuement tout en donnant un coup dans la paroi contrôlant toutefois ma force. Est ce vraiment ça ? Et si…Il en avait juste tout bonnement marre de moi ? Suis-je trop sur son dos ? Trop exigeant, bien qu'il ne me l'ait pas dit ce matin, il s'en plaint régulièrement … STOP ! Cette fois ma main s'écrase plusieurs fois sur le carrelage, ma force chaque fois maîtriser au dernier moment pour ne pas détruire le mur qui risquerait d'alerter Brandon de ce qui ce passe ici.

J'augmente encore la chaleur de l'eau, parce qu'elle ne m'atteint pas comme je le souhaiterai. J'ignore pourquoi je crois que de l'eau chaude m'appaiserai,  peut être est ce parce que c'est la seul chose a ma disposition dans cette pièce pour m'aider, inutile d'être défoncé à l'aéroport, ça risquerait de nous attirer plus d'ennuis qu'autres choses… Je n'ai pas le choix, je dois retrouver une contenance et lui parler du voyage, lui expliquer pourquoi je le lève si tôt aujourd'hui. Et peut-être qu'il comprendra et changera totalement d'état d'esprit. Oui, il faut que je fasse ça. Putain, mais je crois quoi hein ? Que ça va changer le monstre que je suis avec lui chaque jour ? L'égoïste qui pense qu'a le faire travailler et qu'est même pas capable de lui parler de son entreprise première, de ses bars ? Si il partait, il aurait tell…

Je m'immobilise au son de la porte. Non, n'entre pas. J'entends chacun de ses pas se rapprochant, c'est comme tomber dans un puits sans fin, je sais que je vais me manger le sol violemment, mais j'ignore quand. Tous mes muscles sont plus tendus encore, attendant la claque, se moment ou le brun va me repousser, m'engueuler, ou je ne sais trop quoi. Je me pensais déjà tendu au maximum, mais pourtant, c’est pire encore quand sa main passe devant mes yeux pour atteindre la robinetterie. Qu’a t’il en tête ? Sa voix finit par percer au-dessus du bruit de l’eau,  instantanément mon corps se met à trembler par intermittence en même temps que mes larmes redoublent silencieusement. Part, s'il te plais part… Ne me regarde pas comme ça, pas dans cet état là… part sweety, laisse moi…

Je sursaute, un petit sursaut timide mais qui montre toute la tension qui m'habite, quand son corps se colle au mien. Mes yeux se ferment un peu plus fort, laissant encore plus de larme se déverser. PART. Ses lèvres trouverons par la suite ma nuque, électrisant ma peau à la faire frémir. Ne me laisse pas. Même dans cet état, mon corps continue de réagir au sien, à sa tendresse. Je t'aime. " Tu sais que j'étais pas vraiment en colère, pas vrai?" Non. Et je ne peux pas le croire. Tu as tellement de raison de l'être au final… Un nouveau soubresaut me traverse face à cette dure vérité et je me replis un peu plus sur moi, honteux." Mon fournisseur favoris serait perdu sans son génialissime assistant." Génialissime, merveilleux, fabuleux…et tellement plus encore que je n'arriverai peut-être jamais à exprimer. Je t'aime tellement. Pitié,ne me lâche pas. " Alma. C'était que des grogneries de matinée contrariée, c'est tout, j't'assure... "Contrarié peut être, mais se sont quand même des choses que ton coeur ressent, pas une simple blague…"Ça me fait rien d'aller au labo ou n'importe où ailleurs, ni me lever avec les poules tant que j'sais que tu vas bien…"NON ! Mes jambes tremblent, je me fais violence pour rester immobile et ne pas m'écrouler. Qu'il m'en veuille de mon comportement, c'est une chose, dure, mais je peux encore l'assumer. En revanche, qu'il paie les frais de ma maladie, qu'il se mettent dans le mal pour ma petite personne c'est non ! J'aurais dû partir, jamais je n'aurais dû te céder à ça…

Le silence revient, et rapidement son bruit me monte à la tête. Je veux pas, je refuse d'entendre ses battements. Alors je me concentre sur le vacarme de l'eau sur nos corps, la parois, la faïence, sur le tic tac de la pendule. J'angoisse, ça me prend au coeur, je veux juste échapper à tout ça, j'ai l'impression que tout va exploser. M'échapper, la seule solution. Et pourtant quand mon corps se décide à enfin bouger, le mouvement sera léger, presque imperceptible, mais il est loin de s'écarter du corps adossé au mien, bien au contraire, il colle un peu plus mon omoplate contre son torse, pour mieux sentir son organe.

Mon mouvement ne fut peut être pas si discret, puisque d'un coup, la voix du brun perse à nouveau le silence. Cette fois, j'arrive mieux à en cerner les propos. Non, ne change pas, tu es parfait ! C'est comme ça que je t'aime. Et si ça fait mal, c'est de ma faute, ce n'est pas à toi de pallier ça… Au final chaque parole est aussi réconforte que dévastatrice. Parce que si au moins elles me rassurent sur son intention de rester à mes côtés, elles me font aussi réaliser les soucis et les remises en question injustifiables que je lui apporte. Je dois trouver un moyen d'arrêter ça ! Je n'ai pas le droit de le laisser dans cette état." Pardon." Mes lèvres ont beau avoir bougé, je crois qu'aucun son n'en est sorti pour autant. J'aimerai m'excuser, le rassurer, lui dire qu'il n'a absolument pas a changer, ni même à s'adapter, et encore moins à subir mes fichus émotions à la con, seulement je suis coincé dans ma torpeur, incapable de bouger.

Contre mon omoplate, le mouvement discret chance, la mélodie m'est plus plaisante sans que je puisse comprendre pourquoi. Je sens juste que quelque chose a changé, en mieux. Ou alors je fabule ? Je vois un espoir, rêve que la situation s'améliore alors qu'il n'y a rien, je me berne tout seul… De nouvelles larmes dévalent mes joues, toujours aussi silencieusement, je dois me bouger plutôt que me morfondre comme un con. J'inspire profondément. Aller Alma, tu te tournes, tu plonges ton regard dans le siens, tu t'excuses ! Tu te tournes, tu seras toujours dans ses bras serrer contre toi, tu retrouves ses pupilles qui te fond tant vibrer, et tu lui demandes pardon. Tourner, regarder, excuser. Tourner, regarder, excuser. Mes jambes obéissent, et doucement je commence à lui faire face. C'est le seul point de mon plan qui n'échouera pas, car par la suite, dans un mouvement à rapidité irréel, ma tête ira se cacher dans sa nuque, ma main droite se calera entre lui et moi, sur sa poitrine, côté gauche bien entendu, et mon autre main se positionner à au creux de ses reins, exerçant une légère pression pour le coller d'avantage contre moi. Incapable de l'affronter… Pardon sweety. Et toujours aucun son, mais peut être cette fois, le brun aura senti mes lèvres bouger. Quoi qu'il en soit le résultat final est là, rien n'a changé mis à part que je m'accroche désespérément à lui maintenant.

Nous avons toujours usé de mots : pour nous provoquer, nous amuser, nous excuser, nous aimé. Et si les relations charnelles n'ont jamais représenter autres choses que du plaisir jusqu'à notre rencontre. Aujourd'hui, elles seront notre meilleur moyen de communication. Parce que dans chacun des baisers qu'il dépose difficilement mais avec acharnement dans mon cou, je peux entendre de doux "tout va bien", parce que ses lèvres et son nez jouant avec ma peau sont des "je suis là", son souffle attrapant mon oreille sonne comme un  "je t'aime", je lâche les armes, acceptant de rompre le contact pour laisser sa main s'insinuer entre nous, ses caresses chuchotant des "je ne te laisserai pas" et ses dents viennent en demander le retour, croquant tendrement mon oreille dans l'attente d'une réponse. Elle sera dans un premier temps timide, une simple pression renforcer dans le bas de son dos "pardon", puis timidement j'arriverai à embrasser la peau de sa nuque située sous mes lèvres "je suis désolé". Ma main quittera son terrier, lâchant le cœur du brun pour se faufiler jusqu'à un point encore plus intime. Je caresse un long moment son aine " Ai je encore le droit de t'aimer ? " Avant d'attraper délicatement son pénis dans ma main une fois son consentement reçu "je t'aime", d'en caresser tendrement le bout du pouce avant d'entamer de lent mais puissant va et vient en suçotant délicatement sa nuque "comme un fou". A mesure de nos caresses, je me détends, finissant par remonter son cou pour trouver ses lèvres, l'embrassant avec une passion débordante, "j'ai besoin de toi". Et pour confirmer cette pensée, ses mots non dévoilés, je m'offre à lui. Par envie, par besoin de le sentir en moi "Je suis tien, fais ce que tu veux de moi". " Je t'aime sweety " Arriverais-je enfin a prononcer quand il nous unie.

Nos respirations sont encore saccadées quand mon téléphone sonne. Je serre le brun contre moi et embrasse une dernière fois sa peau ruisselante avant d'attraper le gel douche. " Il nous reste une demi heure Sweety.  " J'ai bien fait de voir large même si je pensais qu'on en arriverait là pour le réveiller agréablement plus que pour … Bref, je le savonne tendrement, essayant de me remettre de mes sensations. Le rincer ne prendra que quelques secondes, le ballon d'eau commençant à montrer des signes de faiblesse après trois quart d'heure. J'embrasse son front, le laisse quelques minutes emmitouflé dans les serviettes pour aller chercher des affaires adaptées au voyage qui nous attend. Bon d'accord, au final, ça nous change pas de nos habitude, jean et t-shirt noir pour moi, et legging a lasser, top coloré pour lui. J'embarque juste deux sweat au cas où la température dans l'avion se rafraîchirait, toujours plus confortable que sa veste ou mon cuir. Une fois habillé, je retourne dans le salon, attrapant nos tasses pour les réchauffer puis je m'installe sur le canapé, invitant le brésilien dans mes bras. " Il nous reste encore quinze minutes avant de partir pour ..." l'aéroport. Même maintenant, j'arrive toujours pas a en parler, comme si je sentais que j'allais faire demi tour au dernier moment, je veux pas le décevoir… Et d'un côté, si je lui dit, je n'aurais plus le choix, il nous tirera là bas. J'ignore ce qui m'effraie le plus, ne plus pouvoir faire demi tour, ou faire demi tour ? " Je… j'ai réussi à négocier. " je plonge à nouveau ma tête dans son cou, l'embrasse tendrement pour trouver du courage alors que ma main libre joue nerveusement avec ses doigts. "Avec Alaric… je travaille toute la semaine prochaine à l'école, pour avoir ma semaine là.  " Marmonnais-je dans sa nuque. Je suis pitoyable, on dirait un enfant de trois ans qui veut avouer sa connerie mais a peur ou joue son gros timide de service.
" comme ça, on peut…" Ma voix se fait de plus en plus faible pour finir dans un simple souffle, mon coeur voulant d'éjecter de ma poitrine et ma main devant broyer la sienne. "p..ar..tir "


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Brandon Rodriguez
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MessageSujet: Re: Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël EmptyMer 1 Juin 2022 - 16:20
Laisse moi te débarrasser de tes clichés Ft. Almael Hanson Il avait ses humeurs, le vampire. Mais Bran ne serait plus lui-même s'il ne surmontait pas les défis de la vie avec sa maladresse et sa malice habituelle. Il rejoignit son amant sous la douche et se fit câlin dans son dos. Il fallait le détendre, le rassurer. Lui faire sentir qu'il prendrait le temps, qu'il serait attentif, autant qu'un junky peut l'être... Et puis, une idée lui vint, au sujet de ses sautes d'humeurs. Si le sorcier n'avait pas la capacité émotionnelle de le cerner, alors il suffisait de rendre ses émotions visibles pour un œil distrait comme le sien! Ça revigora le bonhomme qui devint plus gourmand et quémandeur... s'il insistait, avec assurance et chaleur, il finirait bien par faire la paix et se retourner...

… Et il fini par se retourner. Brandon l’accueilli avec un sourire soulagé et amusé, avant de percevoir... la tristesse au fond de ses yeux? L'espace de quelques secondes seulement : le suceur de sang plongea subitement le nez dans le creux de son cou. Surpris, l'humain sursauta de se croire attaquer. Mais il n'en fut rien. Son visage se pressa fort mais avec douceur contre son épaule, une main s'étala entre eux, mais une autre, dans le galbe du dos, ramena contre l'autre leurs deux corps. Et puis, il resta comme ça.

Le sorcier resta immobile, le cœur battant. Puis il se calma et glissa une main sur ses mèches trempes. La tête du blond pesait sur son épaule comme si le poids de tout un monde était contenu quelque part à l'intérieur. Bran soupira, d'un soupir de compassion, amoureux. Il inclina le visage pour laisser un baiser dans ses cheveux, puis il reposa son visage tout contre en les peignant des doigts. Il avait sentit ses lèvres bouger contre sa peau, un mouvement chaste, trop articulé pour évoquer un baiser. Il n'y avait pas besoin de mot pour comprendre. Tout son corps lourd, vulnérable, et accroché tout entier à lui évoquait ses regrets.

Au bout d'un moment de caresses, il fini par se redresser. Et la main sur ses reins se fit plus possessives... Une bouffée de chaleur traversa Bran. Il plongea ses iris jades dans les célestes du vampire qui retourna à son cou pour y déposer de repentant petits baisers... Les doigts sur le crâne d'Almael se crispèrent doucement de désir tandis qu'il penchait la tête pour lui laisser un meilleurs accès à sa peau sensible. La main sur son cœur coula le long de son ventre et s'attarda juste sous le nombril. Une demande de permission. A quoi Brandon répondit d'une ondulation, en passant les bras autour de ses épaules pour pouvoir s'y retenir. Non d'un incube, bien sur qu'il l'aimait encore pour le laisser poursuivre... Almael compris l'ordre, glissa plus en bas sa main, enroula amoureusement ses doigts... joua du pouce sur la source de ses émois... Comme le blond augmentait la cadence, plus gourmand dans son cou, plus actif du bras, le sorcier se mordit la lèvre pour étouffer un gémissement... Le grand brun planta ses ongles au verni écaillé dans les omoplates pâles du vampires, serrait plus fort les bras autour de sa tête, ondoyait du ventre au grès de la marée... Le professeur le dévorait, dans le cou, la mâchoire, les lèvres enfin, du feu dans le ventre et sur les lèvres, la langue Ô combien éloquente... ce n'était plus des excuses, c'était une déclaration. Entre eux c'était l'amour fou... une addiction... Bran se sentait comme la Fée verte qu'idolent les amateurs de rêverie… Mais Almael, si tu savais comme la réciproque était vrai! Que seraient-ils l'un sans l'autre, junky et dealeur, vampire et calice de cœur, âmes tourmentées qui se cachaient sous leurs caractères fantasques?

Alors au montant de l'excitation, l'autre s'écarta. Il s'offrit, la vue de son corps pâle et sculpté, ruisselant sous le jet, et son entière soumission le temps d'une étreinte. Comme il était beau, désirable... irrésistible. Brandon accepta le cadeau. Il l'embrassa avec tendresse, puis le retourna à nouveau contre le carrelage...

-Je t'aime sweety, gémit le professeur.

-Je t'aime mon Alma...
Lui susurra l’apprenti sorcier.

* * *

-Il nous reste une demi heure Sweety.

Brandon émit un ronronnement, à mis chemin entre le bien-être de se faire grattouiller le dos de savon et l'agacement de s'imaginer sortir de cette douche et de son nuage post-coital. Ne parlons pas de l'après, profitons plutôt de l'instant présent...

C'est revêtu d'un fidèle ensemble cuir et arc-en-ciel et lesté de ses bijoux que Brandon rejoint son vampire sur le canapé. Il se lova contre lui, les genoux rabattus sous ses fesses et un bras en travers du dossier, attentif.

-Il nous reste encore quinze minutes avant de partir pour…

-... Pour?...
encouragea l'ébouriffé en dévisageant patiemment son homme.

Une telle nervosité soulevaient beaucoup de questions. S'il était un animal, Bran irait imaginer que son maître tentait de lui faire comprendre qu'il n'avait pas d'autre choix de l'abandonner sur le bord d'une autoroute. Heureusement, il n'était pas un chat errant, et Almael n'était pas son maître. Pas sans le sort approprié et le matériel adéquate, du moins.

-Je… j'ai réussi à négocier.

Oh! Bran haussa les sourcils et hocha la tête avec intérêt. Bien! Bien, sa langue se déliait enfin, c'était prometteur! Même si, en fait, ça ne l'avançait à pas grand chose... A la rigueur, s'ils avaient étaient un couple officiel et bien sous tout rapport, le sorcier aurait presque pu croire que Almael tentait de lui expliquer qu'ils étaient invités chez les parents de se dernier, et que les parents en questions devaient-être un couple snobinard ou particulièrement envahissant, le genre qu'on craint ou dont on a honte. Heureusement – ou pas?... -, Almael n'avait à priori plus de parents – excepter une ascendance de sang pirate ou un quelque chose de louche et fichtrement agaçant du genre! -, et Bran n'était pas un gendre excentrique à leur faire accepter.

-Négocier avec...?

-Avec Alaric… je travaille toute la semaine prochaine à l'école, pour avoir ma semaine là.


Oh, oh! Bien, parfait, il n'était donc réellement pas question d'abandon de petit-ami-de-comapgnie, ni de rencontrer des parents... il avait la semaine, mais : qu'est-ce qui pouvait à ce point l'inquiéter alors?!!

-comme ça, on peut…


… On peut?... … ….

-p..ar..tir.

Plus un bruit. Plus un mouvement. Juste Almael, son visage caché dans le creux du cou d'un sorcier en plein ramage. Avec un peu d'imagination ou la dose de sucre adéquate, on aurait pu lui voir une roue de recherche tourner, et tourner, en aplat sur son front.

-Alma...

Brandon l'écarta doucement, ses deux grandes mains à plat sur ses épaules. Il le regarda intensément, les sourcils rejoint dans une horizontale parfaite, confus...

-... On part « où » exactement?... Dans le dernier cercle de l'Enfer?... hasarda t-il en faisant une grimace peu rassurée. Non d'une poule noire à deux têtes, mais qu'est-ce qui t'a mis dans un état pareil?! Tu m'as fichu une de ces trouilles! J'ai cru que tallais m'abandonner ou me faire rencontrer tes parents!

Là dessus, le grand efflanqué tomba avec enthousiasme dans les bras de son blond et le serra aussi fort que ses minces bras le pouvaient – ce qui restait suffisamment fort, en fait. Il gloussa contre son épaule, grogna d'excitation.

-Mrrrrrh, t'es sérieux? On part pour de vrai, tous les deux, loin d'ici? Mince Alma...


Il s'écarta, plaqua les mains de chaque côté de son visage pour le regarder, des étoiles dans les yeux.

-Tu réagis comme si t'avais vendu mon âme à un cartel démoniaque pour te sortir d'affaire... Il en riait. Il posa doucement son front contre le sien, et remua doucement du nez sur le bout du sien. Kidnappe moi où tu veux et pour la durée que tu veux si ça revient à quitter cette ville qui ne peut pas souffrir notre relation et qu'on restent ensemble. Conclut-il par un petit baiser. Même si c'est le dernier cercle de l'Enfer... Avec toi, ça restera mon Paradis. Il réfléchi, puis fit danser ses sourcils. Et je suis certain qu'on pourrait s’accommoder des instruments de tortures...

Pour sûr qu'il saurait trouver du bon dans des menottes et un petit coup de fouet, le lubrique.

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MessageSujet: Re: Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël EmptyVen 17 Juin 2022 - 13:50
Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Ou pas…

Je fini par tenter, par me lancer pour parler, à essayer de lui expliquer, mais mes mots ont énormément de mal à sortir, et je bute totalement au moment de me dévoiler, l’angoisse devient trop forte, la peur de sa réaction à mes propos me paralyse. Le doute s’empare de moi, entièrement, les suppositions négatives m'assaillent, les”et si…” fusent sans que je puisse les contrôler, organiser mes idées devient impossible, je me noie doucement mais sûrement dans tout ce brouhaha. Puis lointaine je discerne sa voix, petit à petit elle s’élève dans ce boucan infernal, rassurante et douce, je m’y accroche fermement, essayant de ne pas lâcher cette bouée de sauvetage, chaque fois que j’avance dans mon discours, les vagues puissantes du doute me percute. Mais chaque fois que je me renfonce, il est là, à m’aider à retrouver la surface et je réussi à avouer un bout du secret qui me hante depuis des semaines. Réfugié dans son cou, je m’y enfonce plus profondément à mesure que l'odieux silence s'installe. Je ne respire plus, suffoque silencieusement, c'est trop, je veux disparaître. Dis quelque chose ! Crie, insulte moi, pitié fait quelque chose, j'ai envie de disparaître, tout s'écroule autour de moi infiniment, des secondes,des heures je sais plus, je perds le temps alors que les remords, les regrets, la crainte forment une tempête contre laquelle je ne peux me battre.

Puis je sens un mouvement, je me crispe, me paralyse et quand ses mains me repoussent, je me fais à l'idée. C'est fini. Je souffle, las, plus qu'à attendre qu'il parte. Quelques secondes mon regard se pose sur le bijou a mon doigt, puis sur la fenêtre ou les rayons du soleil commencent à s'élever. Sa voix brise le silence, son ton confirme mes pensées. C'est fini. Ma boué vient de m'expliquer au visage, et son timbre m'est lointain, incapable de comprendre tout son dixcours. Enfer, poule, trouille, aucun sens, abandon, mes yeux s'excarquillent et ma concentration reviens sur ses paroles immédiatement. Comment ? Comment a t'il pus croire que je serais capable d'un tel acte ? Je n'aurais pas le temps de le rassurer que son corps tombe contre le mien. Bien sûr je l'acceuille avec plaisir, et lui rend son étreinte. " Pardon, je ne voulais pas. Je t'aime sweety et je serais là tant que tu voudras de moi ! " je sourie, il ne m'écoute pas, mais ça n'a pas d'importance, je le retrouve lui, lui et ses réactions enjouée, lui et son enthousiasme, ça fait un bien fou, relègue ses derniers moments de tentions au fond de moi. Pour répondre à sa question, je hoche la tête positivement avec un sourire en coin. Son bonheur fait le mien c'est indéniable, et je le réalisé totalement a cet instant. Et l'inverse est tout aussi valable, parce que ce moment joie est de courte durée, il a beau rire, je sais que mes traumatisme le perturbe. Son rire n'est pas sain, je sais que mon attitude l'a profondément perturbé, et se ne sera pas là dernière fois. Et il a beau dire le contraire, les termes employés me prouve bien que je finirais pas l'embarquer avec moi dans les ténèbres de mon âme. " L'enfer sera mon paradie si tu es avec moi" C'est exactement ce que ça veux dire… Et je le refuse, il ne doit pas perdre sa lumière a cause de moi. Mais est ce vraiment le moment de remettre ça sur la table ? On en a déjà parlé, et chaque fois, il ne veux rien entendre, et se laisse berner par le fait que soit disant je l'élève… " Dois je décommander le jacuzzi au pétale de rose, les bougies et le champagne ? " La seule chose dont j'etais certain que ça lui plairait…Mais vu comment il me parle de se fantasme a chaque fois, je vais commencer à réfléchir à un moyen de lui offrir se moment. J'ai aucune envie, même si je sais à quel point la douleur peut être hérotique, je le fais déjà souffrir assez comme ça. A mon tour d'attraper son visage dans mes mains, même si il me le demandera pas en face, je lui dois des explications, et je dois me séparer de se poids qui me pèse encore. Parce que non, je n'ai pas payer pour l'enfer, mais on est loin des destinations qui le font rêver. " Sweety, je suis désolé, j'ai essayé. La nana de l'Office de voyage me déteste tellement j'ai changer encore et encore la destination…" je souffle, et alors que mon regard fuis vers son coeur tout comme ma main, je reprend. " Nous partons loin d'ici effectivement, mais pas dans des destinations paradisiaque… L'idée que d'autres te vois…" je ferme les yeux douloureusement alors qu'une grimasse de colère déformé mes lèvres. " C'est au dessus de mes forces… La jalousie, la colère, je sais jamais comment ça va terminer…" Pénélope en a déjà payé les frais, c'était encore assez soft, mais si quelqu'un pose un regard lubrique sur lui devant moi… Je veux même pas imaginer de quoi je serais capable. " Je suis désolé… Peut être qu'un jour, si j'arrive à les contrôler, je pourrais t'emmener la où tu désires. " Le problème, c'est que j'y crois pas… tout mes recherches, mes élaboration de stabilisateur émotionnel pour vampire ne sont pas vraiment concluant… Et si j'espérais ne pas voir le changement mais qu'il soit belle et bien là, la preuve aujourd'hui que non… Mes mains carressent ses joues alors que je m'efforce de retenir les larmes menaçante. Ça m'énerve tellement de ne pas être en mesure de lui offrir ce qu'il mérite…

Au loin, le clocher de la bourgade sonne, me rappelant le temps qui file. " T'as ton téléphone sur toi ? " Dis je en attrapant vivement le mien sur la table, puis a sa réponse négative, évidemment, je sais même pas pourquoi j'ai demandé… Je me relève et part à sa recherche à la vitesse de ma race avant de revenir et de l'embarquer comme une princesse pour le déposer deux secondes plus tard dans l'auto. Une seconde plus tard, je suis au volant de l'engin qui ronronne. " On est en retard…" Soufflais je désespéré. C'est pas dans mes habitudes, mais je crois qu'avec lui, je vais devoir me faire au timing serré. " Seras-tu au moins à l'heure pour notre mariage ? " Oups… Je me raidi, et pour compenser mon erreur de langage, j'augmente le son de la radio et chantonne sur l'air des Gun's and Roses qui passe, tapant en rythme sur le volant, espérant qu'il n'est pas entendu.

***** Hors RP : j'écris rien sur le temps de route au cas où tu veux rebondir sur ses paroles… *****

Heureusement, nous n'avons pas croisé de force de l'ordre, parce que on peux pas dire que j'ai respecté les limitations. Et au pire, une discussion avec ce cher Donovan me rendra mon permis. Bref, je gare la voiture et descends pour aller ouvrir la portière de mon bien aimé. L'envie de lui tendre la main est forte, mais nous sommes encore trop connus ici pour se le permettre. A la place je lui sourie et me gratte doucement le bout du nez avant de lui tendre un tube de nicotine. " Profite le temps qu'on aille au terminal, après on va être un moment sans pouvoir. " J'attrape ensuite les bagages et nous voilà parti alors que le stress me reprend. Je n'ai toujours pas craché notre destination dans tout ça, et la tempête dans ma tête se relance. Il faut que je parle, maintenant ! Si je ne pourrai plus échanger nos billets, je peux toujours en prendre de nouveau si la destination ne lui plaît pas, on aura juste pas tout l'habitacle de la première classe pour nous. Mais pour ça je dois parler maintenant, pas une fois enregistrer." Profite aussi … du soleil, enfin de la chaleur. La Laponie en aura pas beaucoup à nous offrir… Sauf la source chaude de l'hôtel. " Mais là encore, j'ai pris soin de la privatiser, hors de question que quelqu'un puisse le regarder !




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MessageSujet: Re: Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël EmptyVen 2 Sep 2022 - 19:29
Laisse moi te débarrasser de tes clichés Ft. Almael Hanson -Dois je décommander le jacuzzi au pétale de rose, les bougies et le champagne?

-Une malédiction terrible va s’abattre sur toi si tu oses.
grogna le magicien, le nez fiché dans son cou au cours d'un calin, encore émue de la nouvelle.

Comment pouvait-il imaginer le priver de vacances à deux après les lui avoir annoncer?! Rien, pas même une fin du monde, ne les empêcherait de convoler. Brandon s'en faisait la promesse.

L'heure sonna pour eux de décoller. Les bagages déjà fait embarqué dans la voiture, Almael faucha son sorcier à la façon d'une jeune marié et fila le déposa sur le siège passager. Il se laissa faire, tout gloussant et des paillettes dans ses iris jade.

-On est en retard…

- Pas de panique, je dois avoir un sort de Vitesse Éclair en stock! Ou est-ce que c'est un sort pour invoquer les orages?... Tu as un sac à vomis dans l'coin? Et un paratonnerre, au cas où...

-Seras-tu au moins à l'heure pour notre mariage?


Notre...?! Le sorcier posa de grands yeux sur le vampire. Ce dernier, embarrassé par les mots qui étaient sortie de sa bouche, força le son de la radio sans quitter la route des yeux.
Brandon ne dit rien. Mais sur sa face, un immense sourire niais irradia tout le long du trajet.

* * *

-Je crois que c'est un miracle que la voiture ne se soit pas désintégrer! félicita le joyeux drille tandis que l'auto s'arrêtait enfin sur le parking.

Il n'avait pas eu besoin de sortilège pour arriver à l'heure à l'aéroport : on aurait bien pu croire que la taule allait s'arracher considérant la vitesse avec laquelle ils avaient roulés. Brandon n’oubliait cependant pas quelle relation son vampire entretenait avec le shérif Donovan pour ne pas s'inquiéter d'avoir alerté les forces de l'ordre. Alamael se montra chevaleresque et ouvrit la portière à son aimé. Son geste s'arrêta là cependant, freiné par l'idée d'être apperçu par une connaissance. Alors, il se gratta la bout du nez. Ce geste anodin qui équivalait tous les « je t'aime » du monde. Le cœur du sorcier bondit gaiement dans sa poitrine comme il lui sourit en retour.

-Profite le temps qu'on aille au terminal, après on va être un moment sans pouvoir.

-Merci.


Bran accueilli la cigarette avec plaisir, et sorti son zippo pour les leurs allumer. Il se gorgea des bienfait du bâtonnet de nicotine, et recracha la fumée avec délice. L'air sentait bon les vacances et l'amour tendre. Dire qu'il allait enfin pouvoir profiter de son vampire en toute liberté! Ses yeux revenait irrésistiblement sur l'homme, appréciant les reflets dans ses cheveux blonds bercés par une petite brise, les traits réguliers quoique tirés de son visage, son corps bâtis pour les embrassades assaillis de petits tic nerveux... Almael s'empara sèchement des bagages. Et Bran suivit avec insouciance, un brin amusé. Tout prêtait à rire et à sourire, et même l'inquiétude excessive de son amant avait quelque chose de terriblement touchant.

-Profite aussi … du soleil, enfin de la chaleur. La Laponie en aura pas beaucoup à nous offrir… Sauf la source chaude de l'hôtel.

Brandon s'arrêta net.

Le pays du Père-Noel? C'est ça nos vacances?!

Et, comme lorsqu'Alma lui avait enfin avoué que son agitation effrayante était due à des vacances surprises, il éclata de rire. Un rire franc, sonore, qui fit retourner quelques têtes vers eux qui traversait le hall.

-Tu ne veux vraiment pas que j'expose mes petits bouts de peau, alors? qu'il ronronna, petit diable par dessus son épaule, pendant qu'il s'occupait de laisser leur bagages. Tu me veux pour toi tout seul? Ooh, Almael Hanson... quel crime que vous commettez là...

Priver le monde de son sorcier le plus délurer? De cette silhouette sublime et aguichante? Fallait-il pas être fou d'amour pour s'exiler avec si précieux spécimen.

-Est-ce que je dois craindre de finir criogénisé pour t'appartenir pour l'éternité?!... Il faudrait vous arrêter... osa t-il murmurer, en se donnant des airs de comploter avec un acolyte plutôt que de chauffer un vampire stressé. Tu penses qu'ils vendent des menottes en Laponie? Je veux bien me charger de ta condamnation.

Les formalités remplis, ils embarquèrent dans l'engin. Brandon pris joyeusement place au côté de son homme. Il avait du mal à croire qu'ils allaient réellement quitter Mystic Fall le temps de pouvoir s'aimer sans crainte d'être surpris et jugé. Il regarda autour de lui, et certain que personne ne lorgnait dans leur direction, il posa une main rassurante sur celle de son amant. La tête posé contre l'appuie tête de son siège, il lui sourit en entremêlant ses doigts aux siens.

-En route pour la Laponie. chuchota t-il plein d'amour et de reconnaissance.

La machine se mis en route. Alors que l'avion décolla, le cœur léger et excité de Brandon pris lui aussi son ascension dans des nuages texture de Paradis.

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MessageSujet: Re: Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël EmptyDim 11 Sep 2022 - 14:31
Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Ou pas…


Pour pallier le retard accumulé à cause de mes crises et de la difficulté à lever le brun, je conduis assez sportivement et avec une vitesse maîtrisé mais qui me vaudrait une réflexion qui me fait sourire. " Tu crois vraiment que j'aurais pris le risque de nuire à ma beauté ? " Déclarais-je avec un sourire en coin avant de caresser le tableau de bord. " Dis lui Beauté, toi, sexy et moi c'est pour la vie ! " Ma voiture et ma moto sont les seuls choses que j'embarque avec moi partout où j'emménage ! Et ce depuis un moment déjà.

Sortant de la voiture, je fais portier avant de lui proposer une cigarette qu'il nous allume. Je suis presque surpris qu'il me sorte un Zippo plutôt qu'une flamme du bout de ses doigts, mais je vais certainement pas me plaindre de sa discrétion ! Un main chargé de nos bagages, nous avançons et chaque pas est comme un couteau sous la gorge qu'on appuis de plus en plus fermement sur ma peau. Merci au grand dieu du stress pour ce fardeau qui finira par me faire lâcher le morceau de notre destination seulement paradisiaque pour un enfant… Enfin, non, ce pays est magique, même pour un adulte, mais il n'est pas autant rêvé, surtout pour son climat, et encore moins par un sorcier cul gelé exhibitionniste ! J'encaisse sa réaction, je m'y étais préparé, j'attend sa colère, son scandale. A nouveau seulement son rire rompt la quiétude du hall d'enregistrement que nous venons sde franchir. Mon sang se glace, mon coeur s'arrête, encore, jusqu'à ce que sa voix ne vienne m'expliquer la raison. Contrairement à lui, je ne prend pas tout ça à la légère, je sais comment mes réactions peuvent être violentes et irraisonnables. Alors non, je n'ai pas envie que nos premières vacances tourne au drame, pas envie de réveiller la bête endormie en moi qui fait frémir un rupper… "J'essaie de justement ne pas en commettre Sweety. " répondis-je simplement dans un murmure évoquant la difficulté à surmonter mes craintes. " Promis on essaiera, laisse moi le temps de réaliser et de croire en nous. " En espérant qu'avec ça je puisse éteindre la petite voix qui me hurle chaque seconde que je vais le perdre. " A quoi bon ? Que ferais-je de ce temps sans toi hein ?" Murmurais je en simple réponse à son idée farfelu de le cryogéniser. Honnêtement je vois pas l'intérêt, sauf si lui est désireux de découvrir le futur, mais dans ce cas, c'est main dans la main que nous serons congelés ! " Qui sait ce que fabriquent les lutins pour mettre sous les sapins ! " Les adultes ont aussi droit à leur cadeau après tout non ? Et dans cette distraction, je n'écoute pas vraiment ce que déclare l'hôtesse a mon encontre et me contente de répondre dès d'accord a ses affirmations.

Le temps de marché jusqu'à l'embarquement et nous voilà déjà à grimper dans l'avion qui nous conduira jusqu'à Paris pour notre correspondance. Je remarque mon sorcier z'yeuter les alentours avant de glisser sa main dans la mienne. Je souris, amusé qu'il se contente de ce petit geste. N'a t'il pas remarqué que nous somme seul ? Ou pour la deuxième fois aujourd'hui il fait preuve de retenue ? Je serre légèrement ses doigts dans les miens. " Il y a encore une petite surprise avant Sweety ! " L'avion fini par décoller, je l'observe, me demandant si il a déjà eu à prendre ce type de transport, si il aura besoin de soutien ou non. Et quand finalement le logo de bouclage de ceinture s'éteint, je ne tarde pas à nous ôter cette entrave et le caler dans mes bras, embrassant son crâne au passage." Pas de crainte, tous les sièges sont à mon nom. J'allais pas supporter douze heures à tes côtés sans vraiment l'être. " Je réalise à cet instant mon égoïsme et mon impatience, mais pour le moment je suis loin de le regretter. Au contraire j'en profite, posant ma tête sur la sienne et écoutant les battements apaisants de son cœur.

A peine quelques instants plus tard, à moins que je me sois assoupie, une hôtesse arrive à mon niveau, me montrant une bouteille de champagne. J'accepte l'offre en demandant deux coupes, et donne la première au brun. " A nos vacances Sweety. " Déclarais je avant de trinquer en posant mon regard sur ses emeraude. " Et commence à penser à ce que tu voudrais voir a Paris, nous avons une escale de dix heures, autant en profiter pour te mettre du plomb dans ta tête à cliché ! " Déclarais je en lui mettant une petite pichenette sur la tempe, me régalant d'avance de son petit aie avant qu'il ne se frotte la tempe comme si il s'était pris un mur. " J'ai juste déjà un plan pour manger, histoire de te laisser un peu de rêve." D'accord je conçois, moi qui veux lui retirer ses préjugés, je lui offre un apéro à la tour Eiffel suivi d'un dîner à bord du bateau mouche. Au moins cette fois j'ai pas poussé le bouchon à privatiser les lieux, c'est déjà un pas en avant non ?



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MessageSujet: Re: Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël EmptyMar 1 Nov 2022 - 15:41
Laisse moi te débarrasser de tes clichés Ft. Almael Hanson -Je crois que c'est un miracle que la voiture ne se soit pas désintégrer! s'amusait un Bran heureux d'être encore en vie et indemne malgré la course folle de son dératé de vampire depuis le trottoir de l'Humanity au parking de l'aéroport. Ce à quoi, ce dernier se fendit d'un suave sourire.

-Tu crois vraiment que j'aurais pris le risque de nuire à ma beauté? Le sorcier rentra la tête entre ses épaules, un rouge de circonstance aux joues. Oooh, Alma, mais quel flatt- Dis lui Beauté, toi, sexy et moi c'est pour la vie!

Wait... L'ébourrifé se piqua d'une très désagréable impressions de s'être fait avoir, et tourna lentement son visage plissé en une expression suspicieuse et scandalisée vers son amoureux. Est-ce qu'il venait réellement de faire la court à sa voiture?!! Est-ce que ça voulait dire que Brandon Rodriguez, le plus irrésistible des insupportables jeteurs de sorts était en compétition avec... une auto et une cylindré?!

-Ooh... je vois... glissa t-il, l'air de rien, en se réinstallant bien droit et fier sur son siège, pas du tout vexé. Alors Almael Hanson avait encore quelques conquêtes cachées dans le placards depuis tout ce temps... et tout à son délire de Vaudeville, de poursuivre. Beauté et Sexy... qu'elle chance pour elles de côtoyer un homme aussi consciencieux! C'est vrai qu'on ne voudrait pas les savoir en fâcheuses postures. Ces bêtes la sont si fragiles, et un accident est si vite arrivé...

Quelques rayures, un pneus crever... Il termina sa phrase sur un sourire carnassier, prometteur de quelques vilénies s'il venait à découvrir que le vampire lui faisait des infidélités pour des amourettes de ferrailles. Pour de rire, ou pour de vrai... était-il prêt à vouloir vérifier?. Bran savait au fond qu'il aurait une semaine de vacances pour conquérir le cœur, le corps et l'esprit volatile de son bien aimé pendant que la peuplade de Mystic Fall et ses bébés de taules et d'acier resteraient sur le sol américains, loin, très loin d'eux et leur cocon.

Pendant qu'on enregistrait leur bagages, Brandon se plia de rire. Comment était-il censé réagir en découvrant que son blond stressait à l'idée de l'embarquer pour le pôle nord?! Y avait-il réellement une raison de douter qu'il puisse perdre son amour pour une destination de voyage?! Bon, éventuellement pour le creepy de la situation - prévoyait-il de le cryogénisé, loin de toute rivalité amoureuse, une fois là bas? - mais...

-A quoi bon? Que ferais-je de ce temps sans toi hein?

L’hôtesse d’accueil reporta son attention sur eux, retenant le sorcier de parler. Mais son regard malicieux et émue rivé sur la trogne du vampire exprima pour lui combien sa réponse lui était apparue adorable. Ils n'y aurait pas eu une foule de gens et des règles de bienséances à respecter, il l'aurait embrassé. Mais il garderais ça pour plus tard. De même qu'une punition bien mérité après tant d'inquiétude inutile. Il allait falloir lui redonner de la confiance en lui au professeur, dusse t-il pour cela le menotter au lit et lui faire le show! D'ailleurs, pensait-il qu'ils sauraient se fournir en un certain genre de jouets en Laponie?

-Qui sait ce que fabriquent les lutins pour mettre sous les sapins! Les adultes ont aussi droit à leur cadeau après tout non?

Le sorcier gloussa, un sourire de chat mis en appétit aux lèvres. Une fois installé dans l'avion, il lia sa main à celle de son aimé.

-Il y a encore une petite surprise avant Sweety! Encore? Si le Brandon était un animal pourvue d'oreilles et d'une queue féline, on l'aurait vue quiller de ces premières et remuer de la deuxième. Ainsi l'appareil avait été privatisé pour eux seul seulement. Un léger, infime petit frisson passa l'échine du jeune homme en se demandant si le vampire ne comptait pas réellement le couper de la civilisation pour les jours à venir, mais la perspective de posséder un avion rien que pour lui ramena toute la joie et l’excitation ingénue que la situation réclamait.

L'appareil en vol et les ceintures défaites, il se laissa installé sur ses genoux en ronronnant. Une hôtesse ne les dérangea que pour leur offrir une bouteille de champagne.  

-A nos vacances Sweety.

-A nos vacances!
leva t-il sa coupe pour la faire tinter contre la sienne.

-Et commence à penser à ce que tu voudrais voir a Paris, nous avons une escale de dix heures, autant en profiter pour te mettre du plomb dans ta tête à cliché!

-Paris? LE Paris, celui de France?!


-J'ai juste déjà un plan pour manger, histoire de te laisser un peu de rêve.

Cette fois, il n'y tient plus.
Il encercla le cou de son amant avec ses bras fins et plaqua ses lèvres contre les siennes avec toute l'énergie qui bouillonnait gaiement en lui.

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MessageSujet: Re: Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël EmptyVen 4 Nov 2022 - 17:37
Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Ou pas…

Si j'arrive à me retenir de toute réaction en voyant le sorcier s'empourprer suite à mes attention sur ma voiture, le voir reprendre contenance quand il comprend enfin qui est la beauté évoqué plus tôt me fait exploser de rire. Brandon Rodriguez serait-il lui aussi légèrement jaloux ? Et encore le légèrement est-il de convenance quand nous sommes en train de parler véhicule ? Je ris de plus belle quand monsieur, vexé, m'annonce la tempête vengeresse de sa colère si j'en crois le sourire diabolique qu'il arbore. A t'il seulement conscience que mon existence a repris goût depuis notre rencontre et que je serais prêt à tout pour lui ?  " Oui un accident est bien et beaucoup vite arrivé ! Et ce serait dommage qu'après je perde du temps à la réparer au lieu de passer mon temps avec toi Sweety ! " Dit-je tout en posant une main tendre sur sa cuisse pour essayer de le radoucir. Je ne lui en veux pas, je serais bien trop mal placé, moi et tout mes problèmes parano-jaloux-sans confiance.

Le décollage terminé, je l'installe sur moi alors qu'une hôtesse nous amène de quoi trinquer pour le début de nos vacances. Les verres tintent dans un petit bruit réjouissant, excitant, me d'enfant la force de lui avoué la petite surprise qui nous attend. Sa réaction me fait sourire, puis je fronce les sourcils avant de plonger un regard interrogateur dans ses prunelles intenses. " En France ? Il y a un Paris en France ? Première nouvelle ! " M'amusais en venant taquiner de mon nez sa joue et se murmurer à son oreille. " La ville des amoureux pour nous." Sans que je n'ai vraiment le temps de le réaliser, le voilà à s'accrocher à mon cou et à coller ses lèvres sur les miennes. Histoire bien loin de me déplaire, et ma langue en vient vite à danser contre la sienne pendant que ma main se pose sur sa joue pour prolonger le plus possible se moment. Si un sorcier m'avait prédit ce moment, je pense que je lui aurais ris au nez, moi, Almael Hanson, le vampire sans émotion, ayant le cœur battant d'emmener l'élue en vacances dans la ville la plus cliché de romantisme. Non, vraiment, jamais je n'aurais ne saurait se osé penser pouvoir vivre ça un jour ! Et tout ça est rendu possible juste par ce petit être extraordinaire. Quand nos lèvres s'écartent, je reste là, à l'admirer, à me demander comment le tout puissant ou quoi qu'il soit, a bien pu mettre un homme aussi parfait sur la route du rebut que je suis.  " je t'aime " Finis je par lui dire en plantant un regard sérieux dans ses prunelles.

Douze heures de trajet passer à le papouiller, l'embrasser, et malheureusement à dormir aussi. Je crois que mes nerfs ayant enfin été calmé par le brésilien, la fatigue m'a rattrapé, ou tout simplement parce que j'étais bien installé contre lui. Quoi qu'il en soit c'est l'hôtesse qui est venue nous réveiller pour rattacher nos ceintures. Bon pour moi, je l'aurais bien égorgé, la chance qu'un morceau de bois se plante dans mon coeur dans cette situation étant proche de zéro, toutefois j'en suis reconnaissant pour la sécurité du brun. "On ouvre les mirettes Sweety, Paris nous attend !  " Je lui laisse le temps d'émerger, le connaissant bien trop pour exiger de lui un réveil direct. J'en profite pour demander à l'hôtesse si le transfert de nos bagages à bien été pris en compte pour notre vol suivant. Nous sortons du terminal, ma main glissé dans la sienne, pour se diriger vers le parking de location ou une Kawasaki nous attend pour apprivoiser la ville de la meilleure, du moins la plus rapide des manières. " Alors Sweety, notre premier arrêt ? Le Louvre, Orsey, notre dame ? " Lui demandais-je en grimpant sur l'engin pour la démarrer puis l'aider à en faire de même en lui tendant la main.

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MessageSujet: Re: Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël EmptyMar 22 Nov 2022 - 20:39
Laisse moi te débarrasser de tes clichés Ft. Almael Hanson L'avion débarqua, et avec lui les passagers. Almael indiqua au sorcier qu'une kawazaki les attendait.

-Hou. Alors comme ça tu comptes faire des infidélités à ta "Beauty" américaine, mh? taquina t-il en faisant vaguer ses sourcils.

En arrivant vers la sortie du complexe aérien, sa fragile attention fut happée par une machine à boule. Omg! OMG!!! C'était parfait! s'illumina le jeteur de sort, soudain rappelé à une mission d'importance qu'il s'était promis de mener au cours de son séjour : la concoction d'un cadeau pour son inestimable vampire.

-Alma! Alma! Attend moi à la voiture, j'en ai pour deux minutes!

Et pour être certain d'avoir la paix, il le poussa de l'autre côté des portes avant de retourner à l'intérieur du grand hall. Posté devant le distributeur, le gringalet farfouilla avidement dans ses poches à la recherche de piécettes... il n'avait quand même pas oublié... Ah-aah! Il brandit fièrement sa trouvaille et l'inséra dans la fente prévue à cet effet. Il tourna la manette, et tapota des mains de joie en entendant le mécanisme s'enclencher... mais s'arrêter. Hé? Il jeta un œil dans la gueule de la machine censé lui cracher une boule surprise qui n'était pas venue. Hey... Il fouilla le compartiment censé rendre la monnaie. Vide... Une moue mécontente sur la figure, il se pencha devant la machine à la recherche d'un défaut. Tapota contre la vitre. Poussa un soupir agacé. Secoua l'engin. Gentiment. Puis comme il ne coopérait pas, un peu plus fort...
Les passants jetaient des regards perplexes en direction du forcené en train de secouer, frapper et insulter l'engin avec frénésie. Ah, il n'allait pas se faire avoir par une machine à boule!, déclara t-il tandis que de discrètes étincelles bleutées crépitaient de ses poings, foi de sorcier...

Almael devait être au volant de la voiture lorsque une explosion retentit dans l'aéroport.

Les portes du hall s'ouvrirent sur des rebonds et des dévalement de balles de plastiques colorées. Surgit soudain la silhouette paniquée de Brandon, les bras et les poches débordantes de boules à jouets.

-Almaaa, démarre la voiture! DÉMARRE LA VOITURE!!!

Il s'engouffra à travers la porte que le vampire avait eu la présence d'esprit de lui ouvrir, et ils disparurent sur les chapeaux de roues. Les employés de l’aéroport déboulèrent trop tard, et leurs insultes aux mélodieux accents français se perdirent dans le rétroviseur.

Quand Almael l'interrogea du regard, Bran, affalé dans son siège avec les bras encore chargés de son larcin, se contenta de lui offrit un grand sourire innocent. Qu'avait-on besoin de comprendre ce qui pouvait se passer dans sa tête pour dévaliser un distributeur de jouets...

* * *

Aah! Paris! La Seine aux ton grège! La clameur colorée des coups de klaxons! Les quartiers haussmanniens aux balcons de fontes et murs de bétons! Le romantisme n'était qu'affaire de point de vue. Et Brandon traversait la Ville Lumière, le nez sincèrement collé à la vitre. Une voix parée d'un sourire demanda.

-Alors Sweety, notre premier arrêt? Le Louvre, Orsey, notre dame?

Le malicieux tourna son regard de gamin vers le vampire.

-Je peux choisir?

Il y avait quelque chose dans son sourire ravi. Quelque chose de malaisant...

-Je peux choisir là où je veux?

Pour de vrai? semblait menacer les étoiles qui brillaient diaboliquement dans ses mirettes vert-enfer...

* * *

Comme il devait ruminer, le vampire... Brandon ne fit aucun commentaire lorsque le blond consenti à arrêter la voiture dans le 7ème arrondissement de Paris, face au 93 Quai d'Orsay. Il se contenta de le tirer hors de l'habitacle de force, prendre une de ses mains en otage dans les siennes, et de le trainer en direction d'un pont dont l'histoire, aussi intéressante était-elle, n'était pas l'objet de leur visite.

-Regarde! C'est le Zouave du pont d'Alma! désigna t-il une statue sous la passerelle. Unique sculpture parmi les piliers de béton, elle représentait un homme d'un certain age semblant tenir le rôle de gardien pour l'immense pont. Il sert d'échelle de mesure pour les inondations. Lors de la crue de 1910, il ne restait que sa tête hors de l'eau! Depuis, quand le Zouave a les pieds qui baignent, le parisien se préparent au pire! Hey. "Le Zouave"... "le pont de l'Alma"... C'est marrant, hein? Hein?? s'enjouait-il dans l'intention de dérider son vampire grincheux. Ce pont, ça pourrait presque être nous... Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël 1943385355 se laissa t-il couler sur son épaule avec la langueur d'un spaghetti en admirant la Dame de Fer, visible depuis leurs emplacement.  

Mais pas sûr qu'Almael ne perçoive le romantisme de la chose sachant dans quelle activité Bran les avaient embarqués... Sur quels arguments le blond avait-il présenté leurs vacances déjà? Ah oui :

Laisse moi te débarrasser de tes clichés.

Alors ils pénétrèrent dans un complexe en bordure du pont où ils commandèrent deux billets. 
Et c'est fier, parfaitement à son aise, et reniant farouchement l'air dépité du suceur de sang que le sorcier les entraina...
...dans une visite guidée des égouts de Paris!

-Roh, fais pas la tête! ÇA, ça vaut tous les musées du Louvres! Mais tu imagines que sous le Paris de la surface se cache un AUTRE Paris?! s'extasiait le rat des villes, qui ignorait leur guide et les membres du groupe de touristes qu'ils accompagneraient pour 45 minutes d'histoire des égouts de la ville. C'est un véritable chef d’œuvre en la matière. Un deuxième Paris avec les mêmes carrefours, les même places, et ses impasses, et ses artères, le tout marqué par des panneaux de rues identiques à ceux de la surface!!! Aaah, si on avait ça dans les égouts de Mystic Fall...

L'endroit rêvé pour un magicien hors la lois et qui avait passé une partie de sa vie à fuir, se cacher, et œuvrer du côté obscur du monde humain et magique. On aurait pu s'y croire, renégats caché dans les boyaux citadin, si ce n'était les mises en scènes proprettes - ici sous verre l'habit et l'équipement du petit égoutier, là bas sur un écran vidéo une visite virtuelle approfondis des lieux - qui gâchait le charme authentique d'une telle visite.

Comme s'il risquait de lui faire faux bond pour aller respirer l'air du dehors, Brandon accrochait le bras de Almael. Il afficha un sourire de chat, ronron contre sa manche captive.

-Regarde. Écoute! Laisse toi charmé : la chaleur tamisée des lampions... les échos angéliques de nos pas et de nos voix contre les parois pareils aux résonances d'une chapelle... la forme concave rassurante, contemporaine et archaïque à la fois des galeries décorées de leurs conduits! Est-ce que c'est pas romantique?

Comme le guide bavassait un discours mainte fois répété sur un ton monocorde, et que le groupe écoutait avec un entrain de ruminants dégustant leur herbe fraiche, il avisa un chemin annexe et posa un doigt sur les lèvres de son blond en mimant un "Shht". Il lui fit signe de le suivre et ils abandonnèrent discrètement le groupe. Direction un renfoncement dans le mur.

-J'étais sûr que j'en trouverais un ici, jugea le connaisseur à voix basse, les yeux levé vers la voute. Tu vois cette marque, là? Il y avait une entaille imitant une rune incrustée dans le béton. C'est un passage. Vers l'Underground. Passe moi ton doigt.

Il saisit l'index du vampire, et à l'aide d'une épingle qui trainait dans sa poche, lui piqua le doigt. Brandon fit de même, et il poinçonna sa digitale ainsi que celle d'Alma sur la rune. Amicae Creaturae Noctis, Aperi domum tuam nobis, chuchota t-il. Une lueur magique révéla la nature phosphorescente de ses iris de sorcier, de même que les veines noires ressortirent brièvement autour des yeux du vampire, puis une lumière émergea dans le mur en face d'eux. Une brèche s'ouvrit, puis une ouverture assez grande pour s'y faufiler et atterrir de l'autre côté de la parois, le temps d'agripper Almael et l'attirer avec lui. A peine retrouvaient t-ils leurs équilibres que la brèche se refermait.

-Ah! Il faut faire gaffe avec ces trucs là, c'est comme raté le marche-pied du métro. On n'est pas sûr d'y garder toute sa jambe! s'amusa t-il avec calme des menus incidents de son quotidien de filou...

Un bruit vibrait de quelque part, hors de leur couloir. Bran qui semblait voir dans les murs des signes connu de lui seul, menait la marche avec assurance. Almael compris : sa visite des égouts de Paris qu'il tenait tant à faire le temps de leur escale n'avait rien à voir avec ce que leur proposait un vulgaire prospectus.

-Le langage des sorciers ne souffre pas les frontières des pays, ni des continents. C'est plutôt pratique pour se reconnaitre et se retrouver quelque soit l'endroit. Toute les grandes villes - et même les petites - possèdent leur Underground, avec leurs activités illicites, leur population de outsiders, leur marché noir...

Leste et peu incommodé par l'atmosphère, il se faufilait de galeries en tunnels, grimpa une échelle en étant certain d'être suivi d'Almael, traversa une passerelle par dessus un fleuve d'immondice, jusqu'à un escalier qui déboucha sur un ponton de métal surplombant la source du brouhaha.

-Almael : Bienvenu dans l'Underground parisien!

Bienvenu dans mon monde...

C'était effectivement une ville sous la ville. Un réseaux de rues commerçantes sous la terre, plongée dans une nuit éternelle, illuminée de néons tapageurs, parfumé d'encens, d'épices, et de relent de transpiration. Des rires stridents de créatures de la nuit se mêlaient à l'alpaguage rocailleux des revendeurs d'objets interdits. Ici un géant encapuchonné déambulait parmi les badauds de toute nature. Là bas, deux loup-garous s'adonnaient à de la boxe ou quelque chose qui y ressemblait pour le plaisir d'un public avide de parie et de castagne. Un groupe de punkettes lorgna sans far sur le beau blond, aussi le sorcier lui attrapa vigoureusement la main en leur feulant dessus - Ksssh, pas touche! Chasse gardée, viles tentatrices!

Bran n'aurait pas songé, en s’embarquant dans des vacances à deux, à faire visiter un peu de son monde à lui à son amant. Mais son Almael lui avait concocté un séjour paradisiaque jusqu'à s'en rendre malade, alors il comptait bien lui offrir un cadeau de son cru. Aussi ce passage dans le monde obscur des monstruosités s’avérait nécessaire s'il voulait se fournir en matériel et trouver quelqu'un capable de le faire livrer en Laponie, où il trouverait bien un peu de temps pour s'adonner à de la magie, s'il ne dénichait pas à même les lieux la perle rare qui ferait le bonheur de leur couple.


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MessageSujet: Re: Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël EmptyMer 7 Déc 2022 - 10:08
Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Ou pas…

” Beauté ! “ Le repris-je presque offensé qu’il écorche son petit nom. Mais il y a autre chose qui me titille. Je m'arrête brusquement, l'arrêtant au passage grâce à nos mains enlacé et le force à me faire face pour reprendre avec sérieux.  ” T’es vraiment entrain de me traiter de pédophile là ? Moi. Moi et une Ninja ? Sérieusement, même Sexy va pas jusque là !  “ J’emporte un peu. Beaucoup ? Cela dit, je ne suis pas faché, loin de là, en fait ça m’amuse, je me doute qu’il ne sais absolument pas de quoi il parle, je suis juste curieux, curieux de sa réaction, désireux de voir comment il va réagir ça.

Nous reprenons notre chemin, et arrivé près de la sortie, le brun s’exclame d’un coup, envahi par une excitation venant de nul part. J’observe les horizons, mais mon regard habitué ne verra rien qui mérite une attention particuliere. L’attendre à la voiture ? Je ris, doucement, n’a t’il toujours pas comprit qu’une Ninja Kawasaki ne possède que deux roues ? ” Sweety, je t’aime, mais t’es un imbécile ! Une voiture dans Paris, c’est perdre du temps. Nous sommes à moto ! “ L’informais-je en ébouriffant ses cheveux amusés. Puis je l’embrasse tendrement. ” D’accord, ne traîne pas trop. Murmure et je serais là. “ Je n’aurais pas le temps de marcher vers la sortie, que Branny me pousse à l'extérieur.  Cette idée ne me plais pas du tout, non pas que je n’ai pas confiance en lui, loin de là, c’est les autres qui font sonner mon alarme interne. Oui, oui, c’est un sorcier, toujours en vie malgré les ennuis qu’il s’attire, mais merde, j’ai peur, j’ai peur, ça s’explique pas !

Luttant contre l’envie de faire demi-tour, j’avale quelques calment de ma faction, nouveau mélange, rien d’illégale, un adaptation de médication humaine en vampirique, que je fais passer avec un tube de niconique en marchant vers l’engin noir au reflet vert, mon ouïe toute fois braqué sur le coeur du sorcier. Qu’est ce qu’il peut bien faire ? Pourquoi vouloir me virer de la sorte ? Depuis quand avons-nous des secrets comme ça ? Bon d’accord, des secrets j’en ai des tas, et lui aussi, je suppose, et c’est normal, mais… Va t’il m'abandonner là ? Non, non, Almael ne commence pas, il a dit qu’il arrivait dans deux minutes. Mais il peut mentir. Mon coeur se serre de plus en plus. *BOUM*

Un bruit d’explosion me fait sursauter, instinctivement, je me retourne vers le hall d’entrée et y court en une seconde. C’est alors que le brun, paniqué, passe les portes. Mon coeur se relâche, je l’attrape au vol, et nous ramène tout aussi rapidement à la moto, nous installant et démarrant en trombe pour nous éloigner du danger. Je nous gare, enfin arrête l’engin quelques rues plus loin, me retournant pour inspecter le jeune homme et l'interroge du regard. Que s'est il passé là dedans ? Pour seule réponse j’aurais son sourire de “c’est pas moi”, me doutant de l’anguille, je l’observe un peu plus et remarque les boules de distributeur sortant de ses poches, et celle encore dans ses mains. C’est pas vrai ! Je lève les yeux au ciel exaspéré. ” Une explosion, et plutôt que de fuir, Brandon Rodriguez récupère des jouets ! “ Je ris, nerveusement., mes nerfs lâchent tout bonnement. Il est en vie, et ça c’est tout ce qui compte !

Finissant par me reprendre, je lui tend un casque en lui demandant où il veut se rendre. Le regard qui l’anime lorsqu’il comprend que nous irons là où il le désire vaut tout l’or du monde, et soulage mon coeur endolorie par les derniers évènements. ” Oui. J’irais ou tu iras, mon pays sera toi, j’irais ou tu iras, qu’importe la place, qu’importe l'endroit Me mis-je à chanter dans un français sans accent et le sourire aux lèvres. J’ignore si il comprend les paroles, mais si j’avais su à se moment là ou sa fourberie allait nous mener, j’aurais choisie une autre chanson ! Cela dit, encore totalement inconscient du futur, je conduit docilement, après toutefois quelques remontrances de sa part,  dans les rues jusqu'à sa destination rêvée, un pont portant mon surnom, mais dans un quartier laissant à désirer, bien qu’il y est des choses à voir à proximité.

************ ************

Ca y est, j’ai perdu le compte, et pourtant nous ne somme même pas encore arriver à la destination final, douze heure ne sont pas non plus passé, et je suis déja incapable de savoir combien de fois, il m’a coupé l’herbe sous le pied. J’était loin de m’attendre à ce que ce soit lui qui me compte une histoire de la ville, surtout celle ci. Bien que sordide comme je suppute qu’il aime, elle demande quand même des connaissances historiques. 1910, une belle époque ! Bon certe, l’histoire de ce pont remonte plus loin, mais je n’irais pas cassé son petit moment de fierté, surtout que je le suis tout autant. Puis, son interprétation me touche énormément. Oui, ce pont peut être nous, les Zouaves ont gagné la guerre de l’Alma, tout comme lui a conquis mon cœur. Je passe ma main sur son épaule quand il vient se coller à moi, embrassant son crâne avant de murmurer. ” Dit donc monsieur Rodriguez, on est bien d’accord que nous parlons de zouave au sens historiques et non péjoratif du mot. Non parce qu’il me semble qu’on avait un marché sur votre tendance à vous dénigrer non ?  “ Dis je en lui lançant un faux regard noir avant de reprendre. ” La paire de menotte est en jeu Sweety !“ Petit clin d’oeil explicite alors que nous reprenons la route qui me mènera à ma perte.

***

Nous nous approchons d'une porte dont l'enseigne est loin de m'inspirer ma confiance, si bien que je me stop net, un regard déterminé de hors de question collé dans les prunelles. " Non ! " Nous sommes à Paris, et lui, il veut me faire visiter les égouts ! " Non !" Non, tout mais pas ça. Je me doutais bien que nous allions pas faire la tournée des musées ou des lieux cultes de la capitale, que notre passage ne serait pas singulier, mais là… " Non ! " Je ne céderai pas. " Les catacombes à la rigueur, tu aurais peut être réussi à m'embarquer, mais là c'est h…" Le rustre ! Le voilà à me regarder de son regard d'animal battu, et à me rappeler qu'il a le contrôle… Grrrr ! Maudit sorcier !  Une minutes plus tard, le voilà à fanfaronner en me collant ses deux billets devant le nez, alors qu'une lueur de vengeance traverse mes pupilles malgré moi.

Nous voilà a suivre le guide, le contraste entre nous deux étant des plus flagrant, lui incapable de dissimuler son excitation, et moi qui traine les pieds et rêvant de jour meilleur. " Un autre Paris miteux et lugubre à souhait… " Murmurais-je entre mes dents serrées, tout en fouillant mes poches pour attraper deux cachets d'extasy différent. Je sais pas si il le mérite, mais je lui tend quand même et avale le mien en priant qu'il me permette de supporter ça. Je n’aurait pas le temps de remettre mes mains dans les poches que le brun s’accroche à moi, bras dessus, bras dessous. Au moins je pourrais le rattraper s'il glisse sur une marre d’un liquide suspect, mais je préfère personnellement emmêler nos doigts. En attendant, je fais des efforts, pour lui, essaie de me mettre dans l’ambiance si on peut appeler ça comme ça.  Aller, Almael, regarde, ils ont fait un effort, c’est pas niquel, mais plutôt propre non puis ils ont même fait des efforts d’agencement si on en croit les écrans vidéo installés.

J’écoute distraitement notre guide, et ses recommandations alarmistes sur les dangers de sortir des sentiers battus. Avant même se moment, je me doutait que Brandon ne voudrait pas rester sur les pistes touristiques, mais avec ce joli discours, il résistera encore moins à la tentation… Seulement, l’adolescent est loin d'écouter, le voici trop occupé à me roucouler son petit discours pour me réconcilier avec ce monde obscure. Je me prête au jeu, l'extasie de plutôt aussi, et je m’ouvre doucement à son univers. Je ne suis pas conquis, loin de là, mais je dois avouer qu’il me fait voir les égouts d’une autre manière.” N'exagérons rien, veux tu. Néanmoins, je t’accorde la beauté des plafonds et des murs en pierre, mais il faudrait encore un peu de restauration !  “ Alors que je déblatère sur l’endroit, le brun nous tire à l'écart en m’intimant le silence. Nous y voilà, et je m’efforce de ne pas me montrer rebuté ou dégouté, me concentrant davantage pour ne pas le gratifier d’un regard lourd de sens.

Maintenant dans un renforcement, j’admire le brun scruter les murs jusqu'à se qu'il trouve l’objet de son désir. Une marque, mais pour quoi faire ? Je n'aurais pas besoin d’attendre bien longtemps pour qu’il me délivre la réponse. L’underground ? Dois je être rassuré, ou prendre peur ? De mémoire, j'ai déjà eu a faire a l'endroit, dans mes débuts, après Sébastien, disons que mes compétences en chimie, et le publique s'y trouvant me permettais l'argent facile. Mais tout ça remonte à des siècles, les souvenirs sont floues, incertains.  Quoi qu'il en soit, me voilà à lui tendre mon doigt comme demander, une fois celui-ci piqué, il m'applique sur la rune avant de prononcer ce que je devine être une formule. Je n'aurais pas vraiment le temps d'admirer la lueur de ses yeux que le sorcier nous entraîne dans le portail s'ouvrant devant nous.

Sensation étrange que ce voyage, totalement désorienté, je me laisse guider par les bras du brun qui me tire vers lui pour m'éviter de perdre une jambe si je comprends bien. " La sécurité d'un monde dissimulé a forcément quelques failles. " En même temps, quand on concentre autant d'énergie a dissimulé tout un monde, il est difficile d'en garder pour d'autres options. Puis le risque dissuade aussi les indécis. "Pratique en effet, mais tu seras content de mon français si tes yeux louches sur quelque chose.  " Expliquais je me doutant bien que n'importe quel vendeur chercherais à l'embobiné. Pourquoi voudrait-il à tout prix visiter le lieu sinon ?  En tout cas, je reste dans l'ombre de Sweety, le suivant en laissant mes yeux découvrir ce monde étrange, pour le moment rien qui n'envie quoi que ce soit, des tunnel froid, humide, sombre, à l'odeur plus que limite et qui collerait une bonne infection à qui oserait laisser ses mains se balader. Il ne lui reste que le brouhaha de quelques ventilateurs et les échos des couloirs adjacents qui peuvent se montrer relaxant ou anxiogène selon les personnalités.

Nous finissons par arriver sur une grande place, un bordel, organisé mais foutoire quand même. Vendeur à l'étalage, vendeur sauvage, bataille de … Mmmm, l'excitation s'empare de mes entrailles alors que je regarde presque hypnotisé les deux loups s'arracher les poils. Si mon œil trouve un point d'ancrage encore plus important, mon sorcier me rappelle contre lui, je grogne légèrement mais me ravise en le voyant dévisager et cracher sur des demoiselles. La jalousie ne frappe pas que moi a priori. Je souris amusé et touché puis fini par me tourner vers lui, attrapant son visage dans ma paume de main avant de sceller nos lèvres pour un baisé langoureux. Je ne suis pas vraiment du genre à me montrer en spectacle, du moins pas en pleine rue comme ça, mais ce sont nos vacances, je vais pas laisser deux minettes perturber ça ! Quand nos lèvres se séparent, je rigole doucement avant de venir le taquiner. " Félicitations Sweety, tu viens de nous faire perdre un paquet ! Tu aurais dû me vendre, tu aurais récolté de l'argent, moi du bon temps. On été tous les deux gagnant non ?"

Nous reprenons notre route, avançant prudemment dans les foules et les allées aménagées. La pointe d'adrénaline oubliée me revient alors que les cris d'encouragement et de déception teintent de plus en plus mes oreilles. J'embarque alors le sorcier au abord du cercle. Il me faudra peu de temps pour repérer l'organisateur, jamais très dur à deviner, il compte souvent les mises des paris et ne loupe pas une miette des gestes de son "number one". Je poursuis mon chemin, finissant par lâcher le brun, qu'il ne se fasse pas happer par mégarde. "Je prends le prochain !  " Un sourire malsain se dessine sur ses lèvres, alors qu'il commence à m'expliquer les règles. Je ne l'écoute que distraitement, mes yeux posés sur l'élément remarqué plus tôt. " Envoyez votre champion, et si je gagne, ceci est à moi ! " " Trois ! Et aucune limite, c'est mon dernier prix." Je serre sa main recouverte de bague pour signaler mon accord. Ce dernier finit par me prendre par l'épaule et m'emmène dans des loges non loin. Je fais tomber le haut, bien content de porter un jean confortable pour le coup. J'ai juste été con de ne pas laisser mes affaires à Branny.

Le moment est venu, je rentre dans le ring improvisé, réparant Sweety, je lui lance un clin d'oeil en me grattant le bout du nez. Trêve de distraction, je sautille sur place, lance quelques coups dans le vide pour me mettre dans le bain, et découvre rapidement mes adversaires. Un loup, un vampire, et un humain à l'odeur, mais je ne suis pas dupe, le dernier doit dissimuler un secret. Sorcier ou créature du malivore ? Aucune idée, mais l'enjeu est trop grand pour que je néglige ce détail. Il sera le premier ! Gong de lancement, je fond sur lui, droite, uppercut, j'enchaîne et l'homme a l'air de ressentir mes coups. Soudain je me fait tirer violemment en arrière, un coup frappe mon abdomen, me faisant perdre le souffle quelques instants. Je dois reprendre le dessus, j'encaisse le temps de trouver une position stratégique, et deux des trois balourds sont alignés, j'envoie valser le premier, le loup, sur l'humanoïde et me retourne pour attaquer le vampire. Je tente de le dénuquer, malheureusement l'autre me déboîtera l'épaule, et je perd un temps précieux en essayant de la remettre à sa place, si bien que le loup revient à l'assaut. Au dernier moment, je me couche, et utilise mes jambes en levier pour l'envoyer voler sur le vampire cette fois. Je retourne m'occuper du premier, et je comprend en tombant à genoux à cause d'une migraine fulgurante  qu'il s'agit d'un sorcier. La douleur est intense, et a cet instant je me force à trouver deux prunelles. Deux iris d'un vert hypnotique pour puiser la force de supporter et de continuer, l'enjeux est pour lui, enfin pour nous.

Ses yeux, je fini par les trouver, et je déteste ce que je vois. La peur, la colère, un mélange qui n'annonce rien de bon, mais qui au moins me motive. Si je meurs comme ça, il va trouver le moyen de me le faire payer… Difficilement, je remonte sur mes jambes, et titube jusqu'au sorcier qui n'en crois pas ses yeux. Encore quelques vers en latin et je lui envoie une droite qui le met KO. Le grognement bestial dans mon dos me fait frissonner, espèce d'enculer de sorcier de merde ! Le combat prend une nouvelle dimension, deux vampires et un loup transformé… ça sent le rousi, et pas qu'un peu. Avantage, l'autre vampire n'a pas l'air satisfait non plus de la situation et recule plutôt que de s'en prendre à moi. " A nous deux p'tit toutou ! " Éviter les dents Almael, éviter les dents ! Je me lance, atterrissant sur son dos après l'avoir escaladé, j'enroule mon bras autour de sa gorge, et sert. La bête tente de me desarsonner, je m'accroche malgré mes jambes flottant tel un drapeau en pleine tempête en déversant le contenu de mes poches. C'est alors que l'idée me vient, pas de règle, et si on droguait le caniche ?  Ma main libre se glisse dans le tissu, option vampire pour un coma rapide. Avec agilité, je déverse plusieurs pilules dans sa gorge. " C'est bien, faut prendre ses médicaments !  " l'agressivité du loup augmenté, il me fait vivre un rodéo au quel m'accrocher est compliqué, mais je tiens, dans quelques minutes, il va s'écrouler. Les minutes sont longues, et dans un coup de dos, je fini par voler hors du ring.

Le temps de me relever et de me remettre les idées, la foule s'est poussée, et le chien me saute dessus, posant sa pâte sur ma trachée pour m'immobiliser alors qu'il approche sa gueule maudite. Une morsure, et je suis un homme mort, puis ressuscité pour être tué par Sweety. J'encercle sa pâte de mes mains, essayant de briser cette dernière en la retournant. L'action a le mérite de le ralentir, temps précieux puisque sa force commence à diminuer, et je parviens  à m'extirper de sa prise. Sans attendre je lui balance un coup de pied dans le ventre avec assez de force pour l'expulser plus loin avant de le charger et de le rouer de coup jusqu'au KO. Enfin c'était le plan, j'avais juste oublié le vampire, qui m'en colle une de part derrière. Je bondi sur mes jambes, arrache une dent du canin, et commence à le menacer avec. Il tremble, et pourtant plutôt que de déclarer forfait, le bougre continu de m'attaquer. Long combat avant que j'arrive à l'immobiliser, dent poser sur sa nuque. " Ça suffi ! " Hurlais-je en regardant l'organisateur. " Vous voulez vraiment tuer vos meilleurs champions ? Je ne suis qu'un visiteur qui s'envole vers d'autre horizons dès demain. " Le mec hésite, mais finit par mettre fin à ce début de carnage. La foule est mécontente, m'hurlant de les achever. J'observe un peu la scène, la position de Sweety. Puis je fini par relâcher ma prise, cours arracher le collier du Mac et m'empare de mon homme pour courir de l'autre côté du marché.

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Brandon Rodriguez
Brandon Rodriguez

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MessageSujet: Re: Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël EmptyLun 6 Fév 2023 - 22:43
Laisse moi te débarrasser de tes clichés Ft. Almael Hanson -Non! La bouche de Brandon tomba en moue, les sourcils s'arquèrent tristement. Non! La lippe se tordit de plus belle, les mirettes s'élargirent... Les catacombes à la rigueur, tu aurais peut être réussi à m'embarquer, mais là c'est h…

La lèvre se mit à trembler, une pellicule humide fit reluire les orbes absinthes, vaciller les pupilles dilatées à leurs maximum, et cerise sur le gâteau, un lointain couinement vint achever le tableau.

Le vampire au cœur plus sensible que ses regards noirs le laissaient paraitre flancha, les billets furent échangés, et Brandon sifflota sa joie en traînant son doux prisonnier avec lui à travers les égouts de la ville.

Bien sûr qu'Almael ne lui en voudrait pas vraiment d'avoir ainsi pris les devant en choisissant de visiter les tréfonds de la Ville Lumière. Le sorcier s'en félicita et lui rendit un regard plein de reconnaissance, de malice et d'amour mêlé quand ce dernier lui tendit discrètement un bonbon qui n'en était pas un - Mieux valait nier l'insulte que le suceur de sang insinuait qu'il vivait une telle torture qu'il avait besoin de sa drogue pour supporter! Douce fut l’absorption et l'attente de l'extase au format friandise. Ou bien était-ce le romantisme singulier des lieux?

-N'exagérons rien, veux tu. Néanmoins, je t’accorde la beauté des plafonds et des murs en pierre, mais il faudrait encore un peu de restauration!

Comme il en avait de la chance d'avoir un amant aussi compréhensif et tolérant avec ses excentricités! Le blond se laissa kidnappé loin de leur groupe de touriste, piqué le doigt pour ouvrir un passage entre les galeries, et entraîné à travers une faille vorace. Une rune avait marqué l'emplacement et permis à Bran de se localiser.

-Pratique en effet, mais tu seras content de mon français si tes yeux louches sur quelque chose.

-Oooh, mon chevalier blanc... ronronna t-il dans un français teinté d'un fort accent outre atlantique.

Bran se hissa sur la pointe des pieds et attrapa le menton de son sauveur entre ses doigts pour déposer un chaste petit baiser sur ses lèvres. Quand il s'éloigna, se fut pour dévisager son minois à la bouche en cul de poule.

-Tu me sous-estimes. Tout le temps. Mais j'aime bien ça, s'amusa t-il, sachant pertinemment que la question du dénigrement était agaçante - peu de gens croyait autant en lui qu'Almael Hanson pour oser le remettre en question -, mais sans pouvoir s'empêcher de rire de l'adorable façon dont le percevez son vampire.

La prétention, c'était un des traits qui l'attirait chez lui. Qui lui donnait des frissons, d'exaspération autant que de plaisir. C'est qu'il oubliait, le gentil professeur-dealeur, qu'il était tombé sous le charme d'un délinquant rodé au milieu du crime surnaturel. Son français ne sonnait pas si bon que lui, mais il en savait suffisamment pour mener des négoc' si "ses yeux louchaient sur quelque choses". A moins qu'il use d'autres de ses talents de filou pour arriver à ses fins...

C'était grisant d'emmener Almael dans un endroit comme l'Underground. Sans aucun doute que le chimiste avait entendu parler d'un tel monde, quasi parallèle à celui des être humains. Mais il doutait, connaissant le raffinement de ce dernier, qu'il ait jamais mis les pieds sous la surface. Non, sans doute qu'il devait faire appel à des dealeurs pour travailler pour lui, ou bien mener ses affaires dans des rues plus salubres que dans les boyaux d'une ville.

Qui aurait pu imaginer que au milieux des rats et des immondice se cachaient des galeries pleines de vies, d'animation, de bruit, de trésors insoupçonnés pour quiconque saurait comment les utiliser, et de créatures sorties tout droit de l’imagination des anciens hommes...
Brandon agrippa fort son amant quand deux vampirettes lorgnèrent sur son joli cou blanc. Pas touche! Ce à quoi des doigts attrapèrent son menton râpeux, détournèrent son visage chafouin des indiscrètes, et menèrent ses lèvres à une exquise prise. Le jeune mage en resta les yeux grands ouverts de surprise.
Le baiser était familier, doux, possessif, profond. Mais tout autour d'eux était inédit : le brouhaha, l'agitation, le frisson des regards sur sa nuque, les odeurs d'autres corps enveloppant l’after-shave du professeur... Ce baiser avait un goût de rêve et de liberté. C'est la première fois qu'ils s'embrassaient en public. Ça avait bien été dans les plans de Brandon, de surprendre son homme par un baiser au milieu de Paris, sous les regards blasé des uns, choqué des autres, sa façon à lui de marquer leur escapade et la totale liberté qu'ils n'avaient pas à Mystic Falls où il fallait conserver les apparences. Alors... quelle choc, quelle émotion, quand ce fut le vampire lui-même qui pris l'initiative!

Lorsqu'il détacha ses lèvres des siennes, Brandon demeura coi. Les jambes en coton, l'estomac papillon, il fallait bien la force d'un regard bleu ciel pour le maintenir encore debout.

-Félicitations Sweety, tu viens de nous faire perdre un paquet! Tu aurais dû me vendre, tu aurais récolté de l'argent, moi du bon temps. On été tous les deux gagnant non?

Mais quel idiot... Brandon l'attrapa par la ceinture pour l'attirer à lui et câliner son nez avec le sien, encore empourpré et bêtement souriant de leur exhibition.

-Tu vaudrais beaucoup trop cher pour ces demoiselles. Ou pour n'importe qui d'ailleurs... je ne crois pas que je laisserait quelqu'un chevaucher un si bel étalon. Ou bien il faudrait me faire roi d'un continent tout entier!...

Nouveau baiser avant de reprendre leur route. Brandon scannait les étals à la recherche de quelque chose quand Almael l’entraîna en retrait. Il voulait voir du loup se castagner? Il n'aurait pas cru ça de lui mais, pourquoi pas? Brandon lui même ne disait jamais non à une bonne bagarre s'il pouvait en être spectateur et y parier dess-

-Je prends le prochain!

Un clignement de paupière incrédule. Plaît-il?

-Envoyez votre champion, et si je gagne, ceci est à moi!

Mais qu'est-ce qui lui prenez?! Le voilà à faire tomber la chemise et aller s'installer sur la piste. Le pauvre sorcier s’ébouriffa les cheveux. Mais quelle mouche l'avait piqué d'aller se frotter à du loup?! N'étaient-ils pas partis pour une virée shopping magique en amoureux?! Il le regarda faire, exaspérée, lorsque de dernier lui envoya un regard rassurant et... un petit frottement sous le nez. Leurs signe à eux. Son « je t'aime » muet. Ça apaisa Bran qui se cala contre les barrière qui délimitaient la zone de combat, non sans une pointe d'inquiétude.

Le premier adversaire arriva. Peut impressionnant, ni gourmand, ni féroce : un sorcier, peu de doute là dessus. Almael se jeta sur lui, le poing rapide, intervient alors un deuxième. Hey! Comment ça un « trois contre un », ça n'avait rien de juste! Le sorcier maudit l'ego de son suceur de sang qui envoya le canidé s'écraser dans les jambes du jeteur de sort, pour pouvoir dénuquer celui qui s'avère être un vampire. Pas de bol : celui-ci était rapide et déboîta l'épaule d'Alma. Brandon sursauta en même temps que le public hua la prestation. Hors de question de le laisser faire : il agrippa spontanément la rambarde, s'apprêta à l'enjamber, mais un champs de force l'envoya brutalement en arrière. Évidement, il aurait du se douter que la zone était protégée par un sort... Lorsqu'il se releva, il trouva son vampire sous l'emprise d'un sortilège. Il y eu ce moment, un contact visuel entre eux, où Bran vit une étincelle enfler et redonner toute la force dont le vampire avait besoin pour retourner assommer le sombre mage d'un coup de poing.

-Ça c'est mon Ama ! hurla le sorcier, soulagé et enflammé par le retournement de force.

C'était sans compter sur un garou devenu animal. Et du genre sauvage. Brandon se rongeait littéralement les ongles en regardant son homme esquiver coups sur coups les crocs féroces. Si seulement il pouvait déjouer la barrière magique qui entourait le ring! Almael n'aurait pas connu pire adversaire que Brandon lui même : il aurait fallu le voir, jeune sorcier exultant une aura de colère brûlante, et capable en guise de pire prise, de sortir son blond hors de la zone de combat en le tirant par l'oreille... Un claquement de dent le fit réagir : il repéra le boolmaker et se jeta littéralement à ses pieds pour agripper ses gros doigts richement bagués.

-Pitié!!! Il va se faire déchiqueter, vous devez arrêter ce combat!

-C'pas mon problème, gamin. C'est lui qu'à demandé à combattre.

-J'vous en prie!!!


Se disant, Brandon lui baisa les doigts. Smack! Smack! Smack-Argh! Mais l'autre l'envoya valser sans cérémonie.  Tsssh , l'espèce d'ogre!, râla t-il en se massant les côtes à l'intérieur de sa veste.

Il se retourna sur le combat et vit comment son vampire savait y faire : il chevauchait la créature, parvenant à se maintenir, et lui fourra une poignet de drogue dans la gueule. La prouesse fit bondir la foule et accentua les clameurs. Almael fini par être désarçonné et traverser le champs d'énergie qui s'écroula en même temps qu'il ne resta plus qu'un unique combattant dans l’arène, du moins jusqu'à ce qu'il atterrisse dans les bras de son public.

Brandon se précipita vers son blond, mais une masse sombre le devança : le loup revint à la charge, ainsi que les deux autres adversaires. Alma s'en sorti par lui-même, chevalier solitaire capable de l'improbable, et tint tout ce petit monde en respect.

-Ça suffi! Vous voulez vraiment tuer vos meilleurs champions? Je ne suis qu'un visiteur qui s'envole vers d'autre horizons dès demain.

Le temps que chacun prenne conscience de la sentence inattendu, Alma lâcha ses victime, frôla l'organisateur, et attrapa un pauvre Bran confus avant de fuser à travers les galeries.

-Ohey, tu pourrais peut-être me lâcher maintenant?

C'est plusieurs conduit plus loin, entre un étal de créatures de mer « elles sont fraîches mes anguilles ! Venez goûter mes anguilles ! », un bistrot à même la rue et ce qui ressemblait à une roulotte bohémienne qu'ils s'arrêtèrent.

D'abord, Brandon retrouva son équilibre sur ses deux jambes. Ensuite, il s'épousseta. Puis il leva les yeux sur son blond. Et lui décocha un magistral coup de poing.
Quand Almael se redressa, son élève écrasa les mains de chaque côtés de sa nuque et plaqua sa bouche contre la sienne avec violence. Leurs dents s'entrechoquèrent, et Bran se dit que c'était bien fait pour lui. Quand il se décolla, se fut pour planter un regard faché dans le sien.

-Ne refait plus jamais ça. Pas sans MOI. J'ai cru que tu allait finir en kebab pour garou...

Comment avait-il pu croire que Bran apprécierait rester assis dans les gradins à le regarder se faire déboîter l'épaule?! S'il devait se battre, alors ce serait ensemble. Foutue orgueil... Son visage s'adoucit. Il lorgna sur le bijou que son homme tenait dans sa main.

-Tu lorgnait après ce collier? C'était pour ça tout ce cirque? Pas pour parader torse nu sous mes mirettes et celle de tout un public?... Non que je m'en plaigne, mais... Bran pouffa gentiment en songeant à ses talents de voleur. Tu es un idiot. Il ne fallait pas te donner tout ce mal pour arriver à voler un cupide comme lui...

et il s'amusait, en reluquant son homme qui s'était enfuis sans faire un tour par ma case vestiaire. Il regarda autour de lui, et sans aucune gène, saisi ni vu ni connu la veste qui traînait sur le cul d'une moto garé tout proche, et la fourra sur ses épaules.

-Enfile ça, Adam. Je pourrais profiter de la vue à loisir et t'exhiber contre quelques billets, mais je voudrais pas que tu te fasse agresser dans ta petite tenue.

Brandon constata le résultat et ne pu se retenir de rire : c'est bien la première fois qu'il voyait son Almael affublé d'une veste en cuir sans manche, les bords visiblement déchirés, et ici et là, un mélange de pins, clous à pique et d'écussons en tout genre. Le punk lui allait bien!
Là dessus il le posa sur un tabouret – à côté d'un géant à l'air peu bavard – et hela la barmaid pour qu'il lui commande la boisson de son choix.

-Et un bloc de glaçon s'il vous plaît! Pour ses hématomes... il plaqua les mains sur ses épaules et le sermonna avec la sévérité et la douceur d'un parent. Est-ce que tu crois que tu peux rester te reposer ici deux minutes sans te lancer dans un nouveau combat? Il y a des articles ici qu'on ne trouve pas en Amérique et je dois aller refaire les stocks. Il faut que j'aille voir quelqu'un. Pour affaire. La routine habituelle. Ça ne prendra que quelques minutes. Il l'embrassa et insista : Quelques. Minutes. Alors : pas bouger!

Et disparue à toute allure à travers les ruelles, non sans se retourner plusieurs fois être sûr que le vampire sirote tranquillement une bière en l'attendant.

Sûr qu'il n'était pas suivi, Brandon se faufila sous des tentures qui pendaient entre une herboristerie ambulante et une armurerie tenue par un nain.

Le rideau cachait un conduit qui le mena dans une chambre chargée d'objet. L'endroit était tamisé par des bougies dont la lumière se reflétait sur les facettes de piècettes et diverses pierres précieuses, scintillants comme des petites étoiles partout au sol, sur les murs, et pendant du plafond. L'endroit était décoré de coffres de trésors entrouverts, de lampes lustrés, de sceptres abandonnés, et autres richesses venus du monde entier. Brandon marcha sur un monticule de petite pièces dorés. Au moment où elles tintèrent, un froissement retentis d'un coin d'ombre.

-Mmmmh... quel genre de petite souris peut bien fouler mon repère... Pas un voleur... Non... Pas un voleur...

-Ah! Ah! Non mons... madame? Pas un voleur. Un voleur dans un repère de dragon sait qu'il est un voleur mort. Et je préfère rester un voleur en vie. Je suis là pour une requête.

-Je vois... mais tu sais que rien n'est gratuit,
ronronna la voix grave quoique vaguement féminine. Une vielle femme coula de la pénombre. Ses yeux délavée témoignaient qu'elle n'y voyait plus, mais ses narine larges qu'elle avait l'odorat fin. Et un unique petit croc qui enflaient sa lippe qu'elle saurait encore croquer de l'impudent!
Bran ravala sa salive, et il se mit à fouiller dans ses poches. Rebondirent ici et là une, deux, trois boules à jouets qu'il avait chiper plus tôt à l'aéroport, et il parut satisfait en tendant l'une à la femme.

-Pour vous!

La créature haussa un sourcil. Elle saisit la boule, compris le mécanisme, l'ouvrit... et fit rouler le bracelet de perle en vulgaire plastique entre ses doigts noueux aux ongles aiguisés.
La dragonne parti d'un grand éclat de rire.

-C'est bien la première fois qu'un humain tente de m'acheter avec pareille babiole! Qu'est-ce qui te fait croire que je vais accepter de t'aider pour une chose aussi insignifiante?

-Je n'sais pas... chaque dragon que j'ai croisé qu'il soit un quetzalcoatl d'Amérique du sud, un serpent d'Asie ou une vouivre d'Europe, où que j'ai regardé autour d'eux, j'ai toujours vu des trésors d'une rareté inimaginable. Des métaux froid et lourds, aux propriétés grandioses... Mais nulle part, non! nulle part encore dans l'antre d'un dragon, je n'ai vu de bracelet en plastique.  Admettez que, pour de puissants collectionneurs, il y a de quoi être un peu déçu. Alors, j'me suis dit que plutôt que me pointer avec un bijoux que vous auriez déjà... J'allais vous offrir de l'inédit!


-Mh... Tu es bien étrange... mais pas si bête pour une souris. Dis moi : qu'est ce que tu attend de moi?

-Vous êtes une experte en pierre. Vous plus que n'importe qui savait tout ce qu'il y a savoir sur les pierre, même les moins naturelles. Je suis à la recherche d'un sortilège capable d’envoûter un bijou. De lui donner des propriété qu'on ne trouve pas dans la nature.

-Intéressant... possède tu le bijou qui recevra ton sort?


Brandon fouilla encore ses poches. Il tira une dernière boule de laquelle il brandit, fièrement, une bague en plastique sertis d'une grosse pierre. En plastique. La dragonne fronça du nez.

-Il faudra plus qu'un jouet pour que l'invocation tienne.

-Je m'en doutais,
avoua t-il en... plongeant la main à l'intérieur de sa veste, tout près de ses côtes, et en tirer, victorieux, une bague fraîchement dérobée aux doigts du bookmaker. Que pensait-on qu'il avait besoin de supplier un homme qu'il savait ne mettre fin à un combat pour rien au monde? Comme il l'avait dit : nul besoin d'engager un combat pour arriver à voler un homme haut placé, pas quand on était un voleur expérimenté...
C'était un anneau de métal dont la pierre polie épousait tout le pourtour. Il le tendit à la vieille. Elle le renifla, le croqua – hey! - et donna un coup de langue dessus pour en estimer la valeur.

-Oui... oui, ça, ça fera l'affaire.

-Vrai? Alors vous pouvez m'aider?

-Je suppose. Quelle propriété tiens tu à apporter à cet anneau?

-J'ai un... ami très cher dont les humeurs sont changeante. Ses variations n'ont rien à voir avec la lune, ni avec sa condition, je crois que ça vient d'ailleurs... Il est très secret sur ce qu'il se passe à l'intérieur de lui, et à vrai dire, même lorsque ses émotions affleurent, je ne suis pas le mieux placer pour arriver à le lire! Alors, je me disait...


Brandon triturait l'anneau à la pierre aux lueurs neutres. La dragonne sourit tant la demande lui paru ingénue. Une bague en jouet, en effet, aurait presque pu imiter la demande tant elle semblait inspiré d'une babiole pour enfant d'humain.

-Tu voudrais percevoir ses émotions sans avoir à entrer dans sa tête... Tu as conscience que ça ne te permettra pas de lire ses pensées, et que tous langage à ses limites!

-Non-non-non, bien sûr que je veux pas lire ses pensées! Oui-oui-oui, je sais bien que son pouvoir sera limité, mais si seulement ça pouvait juste...

-... Parler plus fort et plus sûrement que le rose tendre caché dans son cœur, que le ciel d'orage derrière ses paupières, la grisaille à l'intérieur de sa tête, le rouge criard bouillant dans ses veines, le pourpre sombre de ses blessures enfouies?  Oui... oui, je connais ce qu'il faut pour ça.


* * *

Bran remonta la grotte urbaine avec un sentiment accompli. L'impression que leur vie, à lui et son Almael, allait enfin changer. Oh, pas de beaucoup! Mais peut-être assez pour facilité leur communication. Bien sur pour ça, Bran allait devoir sérieusement nettoyer le bijou volé! - que de mauvaise énergies emmagasinées là dedans... - et attendre jusqu'à la pleine lune, dans quelques jours – si tout allait bien, le temps de s'installer et profiter de leur séjour en Laponie -  pour finaliser l'enchantement. Mais tout les ingrédients était réunis, et il allait pouvoir se laisser mener par son vampire en paix pour le reste du séjour.

D'ailleurs en parlant de ce dernier, songea t'il en s'extirpant de dessous les tentures qui cachait le conduit : espérons qu'il soit toujours à sa place, sage comme une image!...

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MessageSujet: Re: Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël EmptyVen 10 Mar 2023 - 12:41
Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Ou pas…

Jamais je n'aurais pensé atterrir dans pareil endroit, mais l'amour est aveugle, et je commence à plus pouvoir le nier. Je sais que pour lui je suis prêt à tout, cependant je pensais qu'il y aurait des limites quand même… Faut croire que non. Le pire est que le bougre arriverait presque à me faire apprécier l'endroit, du moins, j'entrapercois l'endroit moins négativement et lui trouve même quelque charme que je lui confie, non sans rappeler que je pourrais lui être utile là dedans. Mais bien sûr, encore une fois, le brun me surprend en me répondant dans un français dont je n'aurais rien à redire, même sur son accent qui certe laisse totalement a désirer, mais merde qu'il est sexy ! Le temps de m'en remettre qu'un baiser sera déposé sur mes lèvres sans que je m'en rende vraiment compte. En revanche, je redescends vite de mon nuage quand il affirme que je le sous estime, à la fois piquer à vif puisqu'il me semble qu'au contraire j'essaie de le pousser au maximum en l'encourageant,  et deç us de moi même, de lui faire ressentir ce sentiment qui ne m'effleur même pas l'esprit. Je le retourne vers moi, un regard aussi grave que sincère plongé dans ses jades. " Ne crois pas ça. Tu es plein de surprise,  et j'en suis purement et pleinement conscient. " Si seulement il arrêtait de dissimulé tout son potentiel… Mais bon au moins pour une fois il en a conscience et ne se rabaisse pas, j'imagine que c'est un pas en avant déjà.

Nous avançons dans les galeries, je découvre son monde, tente de le voir avec ses yeux émerveillés, rapidement mon regard se pose sur un bijoux bien exceptionnel, mais je serais rappelé par une jalousie, dont je ne m'attendais pas, de mon amant. Le brun fêlé pour marquer son territoire, et loin de vouloir le laisser dans l'insécurité qu'il doit ressentir, mes lèvres viennent chercher les siennes. Un baisé langoureux dont il a du mal à se remettre. Aurais-je réussi à le surprendre ? Je souris, amusé de son air choqué, avant de venir le taquiner pour le remettre en route. " Mmmm, tant que tu es l'exception, ça me va." Sourcil arqué et sourire provocateur en coin, j'attend qu'il réalise l'ampleur de mes propos avant de fendre à nouveau sur ses lèvres.  Puis notre visite reprend, pas pour longtemps, mes yeux se reposant sur l'artefact dissimulée, et je me lance dans une opération pour son acquisition. Un combat, avec en jeu le collier. Je m'attendais à ce que le mac me fasse un mauvais tour, mais pas autant. Heureusement, la force, la stratégie et Brandon me permettront de sortir vainqueur de ce round à mort.

Pour éviter toute polémique suite à mon refus de mise à mort,  j'attrape mon gain et ma moitié avant de filer entre les étalages. Je grimace et sert les dents quand le sorcier m'ordonne de le relâcher, rien qu'à la fermeté de sa voix, je sais déjà que je vais passer un sale quart d'heure. J'obtempère, et attend la sentence sans même pouvoir relever le regard, je refuse de tomber sur ses prunelles flambant de colère et de déception. Son silence me tue à petit feu, mon cœur se serre, ma respiration devient saccadée, voire absente. Puis sans prévenir, ma tête part sur le côté, poussé par un coup violent. Mon âme éclate. C'est fini. Pourtant, ses lèvres viennent violemment attraper les miennes, je suis perdu, incapable de répondre, ou de comprendre ce geste violent et pourtant signe d'amour. Mon regard perdu se retrouve dans le sien quand le baiser prend fin, je fuis rapidement, le baissant sur nos pieds. " Pardon… Il le fallait." Répondis-je simplement, que dire de plus. Si je lui avoue qu'il est hors de question que je le mêle à des combats, sa foudre ne va que plus s'abattre. Comment pourrais-je me battre pleinement si mon cœur m'oblige à chaques secondes à assurer ses arrières ? Certes, nous l'avons déjà fait, mais nous étions tous en danger, ce n'était pas délibéré, c'est totalement différent ! Le brun découvre l'objet de ma convoitise, et je referme un peu plus mon poing dessus. Sous ses propos, je comprend qu'il n'a aucune idée de ce qu'il renferme, du trésor que je viens d'acquérir. Non, le voler aurait été inutile, sa magie se serait évaporée. Mais les propos du brun m'amènent à me poser des questions sur les conditions de son obtention. "Tu penses que je l'ai volé ? " Demandais-je penaud, en regardant tristement le bijoux. Non, pas tout ça pour rien… Je suis dépité, dégouté, tout ça parce que je n'ai pus me résoudre à achever trois inconnus… De la chaleur dans mon dos me sort de mes pensées, le voilà à m'enfiler une veste qui serait plus de sa garde robe que de la mienne, mais je ne dit rien, je dois déjà avoir abusé de son cota de patience pour la semaine. " Tu crois vraiment que je vais moins attirer l'attention avec ça ?  " Je me sent tellement déguisé, mal à l'aise, mais garde la chose pour lui faire plaisir, alors qu'il me mène vers un bar et m'installe sur un tabouret. Alors qu'il appel le serveur pour commander des boissons, quand il demande une poche de glace pour accompagner le tout, je l'attire entre mes jambes et attrape son visage en coupe dans mes mains, caressant sa joue de mon pouce. " Sweety, je vais bien, guérison instantané. Mon épaule s'est remise depuis longtemps, aucune égratignure et aucun hématome ne va apparaître sur ma peau. Je suis désolé de t'avoir fait peur, je te promets que le jeu en valait la chandelle. " Timidement mes lèvres se posent sur les siennes, attendant qu'il m'autorise ce baiser que je ne mérite sûrement pas.

La tendance s'inverse, et cette fois, c'est lui qui me demande de rester tranquille le temps qu'il parte faire quelques courses. Comment lui dire que non, je ne pourrais pas. C'est au-dessus de mes forces. Parce que même si il m'embrasse, la peur qu'il ai un problème ou ne revienne tout simplement pas, me submerge déjà. Je tends la main pour le rattraper, mais trop tard, il a déjà fait volte face et s'en va quérir ses affaires. Instinctivement, je branche mon ouïe sur son cœur, réflexe devenu instinctif, et je reste un moment là, à attendre, à me ronger le cerveau avec les cent mille et une raison qui pourrait le pousser à ne pas revenir. Mon pied commence à trépigner d'inquiétude. " Ca va ?  " Je sursaute alors qu'une nouvelle voisine de tabouret pose sa main sur mon épaule. " Oui, ça va passer…" J'y crois absolument pas, mais que dire d'autre hein ? " Le p'tit va revenir. " Oui, j'imagine, enfin je le sais, mais mon cerveau refuse de l'accepter… Je hoche simplement la tête, le regard toujours braqué à l'endroit de sa disparition.

Je ne rien plus, c'est à mon tour de hélé le serveur. " Je devrais être revenue avant lui, mais si tel n'est pas le cas, dites-lui que j'ai aussi une affaire à régler." Si je garde une oreille sur lui, je devrais pouvoir m'arranger pour revenir avant, mais je dois prendre cette opportunité pour m'assurer de la succession du collier, et récupérer au passage mes vêtements qui contiennent nos papiers et la clef de la moto… Je retourne près du ring improvisé, cherchant le mac du regard, mais ses employés me trouvent avant, veine de vénus en mains pour m'affaiblir le temps qu'un sorcier me colle une de leur migraine magique. Plié en deux, ils m'attrapent et m'emmènent dans un bureau non loin des vestiaires. " Je ne te pensais pas stupide au point de revenir ici. " Je lui souris une fois l'emprise sur mon cerveau relâchée. " Stupide ? Je vous retourne le compliment. Je ne me battrais pas pour vous, il aurait été regrettable que je vous débarrasse de vos têtes d'affiche non ?  " " Ai-je besoin de ton consentement ?" rigola t'il. Je grimace rapidement avant de reprendre contenance. " Croyez-moi, vous ne voulez pas de moi en captivité. Réfléchissez, je suis venu à bout de trois de vos meilleurs gars, ce n'est pas une poignée de plus qui m'effraie. Respectez votre part du marché, cédez moi mon gain, redonnez moi mes affaires et oublions nous. C'est le mieux à faire pour tout le monde." Expliquais-je calmement. En bonne tête de mule, le patron n'écoute rien, et devant l'heure défilant, je fini par sortir les crocs et m'en prendre aux gardiens qui ne voient heureusement rien venir de la tempête  au milieu du calme. Un bain de sang, deux morts que ma conscience ne supportera pas quand la colère sera descendue, et finalement apeurée, le boss transpirant me laissera repartir avec mes dues. Prenant le temps de me rhabiller je retourne en courant au bar. Je dépose rapidement la veste là où mon sorcier l'avait prise et retourne m'asseoir là où il m'a laissée. Rapidement mon cerveau cogite, s'était prévisible, mais j'ai beau me persuader que je n'avais pas le choix, mon âme ne veux rien entendre, et me plonge doucement mais sûrement dans l'abysse d'une culpabilité insurmontable. J'enchaîne les verres, les pilules pour garder pied jusqu'à son retour.

Quand son odeur me chatouille enfin les narines, je saute sur mes jambes et cours le retrouver, le serrant dans mes bras et m'accrochant à lui pour retrouver un semblant de positivité. " Partons, s'il te plaît. " Je sais qu'il va poser des questions, qu'il va s'énerver en comprenant avec ma tenue que j'y suis retourné, alors je tente de prendre les devants, murmurant mes explications à son oreille. " J'ai essayé de te rattraper, de te dire que je peux pas t'attendre comme ça, c'est beaucoup trop anxiogène. Tu n'imagines pas toutes les choses qui se passent dans ma tête dans ces situations-là. Je devais m'occuper l'esprit, et m'assurer que l'artefact soit en état de fonctionnement… Ça à dégénéré… J'ai dû … " je suis incapable te terminer ma phrase, et m'accroche malgré moi un peu plus fort à lui. " J'ai merdé… j'aurais dû trouver une autre solution… Il y a toujours une autre solution… Mais j'avais pas le temps, je voulais pas que tu m'attendes… j'ai perdu le contrôle, la colère m'a envahi…" Je m'effondre, mes jambes vacillent et j'ai juste le temps de lâcher le sorcier pour ne pas l'embarquer avec moi dans la chute.

Chute qui me fera ouvrir les yeux sur un regard ambré, sourcils froncé, je regarde perdu autour de moi, aucune trace de sweety, je panique. " Du calme messire Hanson, le petit n'est pas encore de retour, et vous attendez ici comme il vous l'a demandé. " " Comment connaissez vous mon nom ? " " Voyons, vous êtes plus observateur que ça. " Dit elle tout sourire en montrant du menton les tentures du stand voisin, mettant un minimum de sens dans mes idées. " Vos ondes sont extrêmement fortes, qu'il s'agisse de votre amour, ou de ces doutes qui vous rongent. Et votre futur est rempli d'incident comme celui dont je viens de vous épargner si vous n'apprenez pas à lui faire confiance." je froncé les sourcils, piquant à vif de cette insinuation. " J'ai une totale confiance en lui. " " Si puissante que vous craignez qu'il ne revienne pas.  " " C'est totalement différent.  " " Non, ce que vous dissimulé derrière votre manque d'estime de vous altéré belle et bien votre confiance en lui. Soyons plus précis, il a beau vous avouez ses sentiments, votre estime de vous n'en voit pas les fondements n'est ce pas ? Le doute s'installe et vous craignez le jour où il réalisera que vous n'êtes pas a la hauteur. Si vous avez totalement confiance en lui, elle dissiperais les doutes de votre estime. L'ironie, c'est que vous êtes souvent a vouloir qu'il se perçoit comme vous vous le percevez, mais vous êtes bien incapable de la réciproque." je tombe de nu, a la fois incapable de la contredire, mais aussi d'en percevoir toute les nuances. " Faites moi le plaisir de pensez à tout ça, quand votre conscience fait des siennes. Laisse sa confiance écraser la votre. Quant à votre precieux, aucune crainte, reprendre de manière légitime un objet volé vous offre sa reconnaissance. "  Elle m'offre un clin d'oeil avant de montrer du regard l'horizon derrière moi. Je me tourne, souriant de soulagement de voir le brun enfin revenir, mais lorsque mon regard revient sur la bohémienne, il ne reste qu'un siège vide et le souvenir de notre conversation.

Je vais à sa rencontre, le prenant dans mes bras pour le serrer contre moi avant de l'embrasser tendrement. " Tu as trouvé ce que tu voulais ? " Demandais-je en attrapant ses mains pour jouer avec, fichu besoin de m'assurer qu'il est bien là. J'ignore si je dois lui parler de ma rencontre avec dame Irma la disparu, et surtout de ce qu'elle m'a empêché de faire, la seule chose qui est sûr, c'est que nous allons devoir récupérer mes vêtements ! Et bien que je n'ai aucune envie de le voir retourner dans la gueule du loup avec moi, de le mettre en danger, les dernières  conversations tournent dans ma tête. "Ne te lance pas dans une autre bataille sans moi ", "vous ne lui faites pas confiance !" " Il faut que je… " Je me rattrape rapidement. Je veux absolument pas le savoir avec moi, le mettre en danger de la sorte, mais je ne peux pas non plus ignorer ses envies et besoins énoncés plus tôt." que nous récupérions ma veste. Tous nos papiers sont dedans. Seulement… il est fort probable que le boss veuille récupérer son nouveau champion… "


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Brandon Rodriguez
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MessageSujet: Re: Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël EmptySam 25 Mar 2023 - 17:21
Laisse moi te débarrasser de tes clichés Ft. Almael Hanson Ça n'est certainement pas pour se contenter de faire du tourisme que Brandon avait tant tenu à traîner son vampire au marché noir. Il y songeait déjà depuis un moment, mais il avait espoir de trouver un sort assez puissant, assez discret, et assez équilibré afin de régler leur problèmes de communications. Les humeurs du blond étaient imprévisibles, et le junky avait la sensibilité et le don de percevoir les choses bien trop abîmés pour réussir à lire correctement en l'autre. Un combo détonnant que ces deux personnalités parées de troubles et de failles prêtes à s'effondrer au contact de l'autre. Aussi il ressortis de l'antre d'une dragonne en sachant qu'il pourrait offrir à son homme une bague susceptible de traduire ses émotions pour eux.
L'idée lui paraissait bonne. Bien sûr, certain pourrait trouver la chose intrusive – ne reviendrait-ce pas à décoder des état-d'âmes qu'on aurait voulu cacher? N'était-ce pas un risque qu'un autre que leur couple comprenne le fonctionnement enfantin du bijoux et abuse d'y pouvoir lire le vampire? Car c'est bien d'un jouet pour enfant, une bague changeant de couleur au grès des émotions, que le sorcier se fut inspiré. Un cadeau ingénue. Symbole d'unicité aussi, à passer à un doigt, s'il ne souhaitait pas le porter en collier, pendu à une chaîne autour de son cou. Une preuve, peut-être, que le sorcier peinait à comprendre son vampire...

Lorsqu'il arriva au bar, il fut soulagé de voir que le blond était toujours là où il l'avait laissé. Il le rejoint en agitant innocemment le bras, censé être allé recharger les poches de sa vestes de potions qu'on ne trouvent pas en Amérique. Le blond l’accueillit par un baiser. Tendre. Conciliant... Fatigué?...

-Tu as trouvé ce que tu voulais?

-Je pense que oui.


Il jouait avec sa main. Pourtant la scène lui évoquait un enfant qui racle le par-terre du pied, le nez bas et les mains sagement dans le dos... nerveux... Bran plissa les yeux et pencha la tête de côté.

-... Qu'est-ce que tu me caches encore...

-Il faut que je… que nous récupérions ma veste.

-Ah! C'est qu'ça! Nan, t'en fait pas pour ta veste. On t'en trouvera une plus chic en remontant à la surface.
qu'il s'amusa en rajustant celle qu'il portait sur les épaules.

-Tous nos papiers sont dedans.

-Hein?!! Anh c'est pas vrai, Almaaa!... couina le sorcier. Comment – COMMENT?!! - le strict professeur, celui qui avait toujours une tape prête à le houspiller à la moindre maladresse, avait sérieusement pu abandonné sa veste avec tous leurs effets dedans?!! Pas un pour rattraper l'autre...

-Seulement… il est fort probable que le boss veuille récupérer son nouveau champion…

-Ah. Ah. No way. ... Bon. Bah, allons casser du casseur! A moins que tu ais de quoi leur graisser la patte... Oh attends, non, mauvaise idée!...
Il se retint de ne surtout pas vérifier la poche dans laquelle la bague qu'il avait subtilisé du doigt du boss un peu plus tôt était rangée et se mordilla la lèvre et pointant plutôt un doigt sur Almael. On ne peut pas se retrouver face à lui. A mon avis, s'il t'attrape, il te coupera les mains pour avoir osé lui chiper son collier. Et les siennes de lui avoir pris sa bague... nul doute qu'à l'heure qu'il est, il avait du s'en apercevoir. D'ailleurs : pourquoi tu as fait ça?... C'est quoi ce bijoux? C'était, genre, un trophée?

Ou autre?... Brandon jeta un regard circulaire autour d'eux, à la recherches d'options comme faire le deuil de leur papiers, s'assurer qu'ils n'étaient pas observer, trouver une babiole ou autre concoction magique qui puisse les aider dans leur entreprises? puis ramena ses yeux verts interrogateurs sur celui qui avait cru si bon d'aller castagner et dérober du professionnel de remodelage de façade.

-Est-ce qu'on a un plan, ou est-ce qu'on y va à l'instinct?...

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MessageSujet: Re: Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Branmaël EmptyMer 14 Juin 2023 - 21:03
Laisse moi te débarrasser de tes clichés et te faire découvrir le monde. Ou pas…

Le retour du brun est un vrai soulagement, même si cette histoire et cette expérience avec la bohémienne me laissent perdu et confus. Au moins elle à le mérite de me faire un peu réfléchir, et malgré l’idée insupportable de résoudre notre problème de papier et donc de mettre sweety en danger me répugne, je lui en parle, cherchant un peu mes mots. Faits que le brun doit remarquer directement. Certes ses exclamations théâtrales sont à son effigie, mais à moins que je ne psychote, chose totalement plausible vue mon état émotionnel, je sent un quelque chose d'indéfinissable, ou que je refuse de définir, qui me titille. Alors qu’il parle d’aller casser du casseur, je le coupe. ” NON ! “ Ne réalisant la violence de ma réponse qu'à la réaction du brun, mais vue la vision que je viens d’avoir, il est hors de question que j’emploie la force. ” Excuse moi sweety. Je t’expliquerais ce soir, mais crois moi, utiliser la force va m’anéantir…“ Il propose alors de lui graisser la patte, et cette fois j’attend la fin de sa réflexion, heureux qu’il réagisse tout seul à la grosse limite de son plan.

S’en suis une demande tout à fait légitime, faut croire que mon petit dénicheur de relique est trop préoccupé pour sentir l’aura du bijoux, ou ignore tout simplement son existence. ” Je l’ai fait pour nous, ou peut-être plus égoïstement pour moi. C’est une partie du collier de Lestat de Lioncourt. Si sa légende raconte sa rencontre et l'échange d'âme qu’il à eu avec Raglan James, sa vengeance c’est perdu. Effectivement, il a su trouver un sorcier pour enfermer la magie du voleur de corps dans deux bijoux. Celui qui les réunira dignement se verra offrir ses capacités.” Je marque une pause pour prendre le temps d’attraper ses mains et de plonger mon regard dans ses iris hypnotiques. [/b]” Donc si j’arrive à les réunir, j’aurais la chance de grandir et vieillir avec toi Sweety.“[/b] Et secrètement j'espère aussi que ma maladie restera dans ce corps, mais il y a trop d'incertitudes pour que je lui parle de cet aspect.

L’aveu passé, Brandon nous ramène dans le présent, se préoccupant de nos affaires et de comment les récupérer. Je grimace quand il parle d’y aller à l’instinct, entre lui et moi, je ne suis pas sûr que cela soit le plus propice, bien qu’un plan avec un électron libre comme lui n’est peut être pas totalement ficelable. ” L’idée c’est de faire un plan tous les deux honey. Un qui n'inclut pas de violence de préférence. Un sort d’invocation d'objets disparus ? De l’invisibilité pour qu’on aille fouiller ? “ Proposais-je en ignorant la faisabilité de mes dires. La magie m’échappe, mais je sais que parfois il faut un certain nombre d'ingrédients pour les réaliser. Et si ce marché du monde obscure doit pouvoir nous offrir tous les éléments indispensables, il reste que nous manquons doublement de temps. De un ses abrutis doivent être à ma recherche, et de deux : ” Il doit nous rester qu’une petite heure avant de devoir faire surface pour avoir notre table. “

*****************Elipse******************

Le voilà, notre dernier jour est arrivé, dans quelques heures nous serons dans l’avion qui nous ramènera à Mystic Fall, nous devrons revenir à une relation professeur/élève. Ce voyage, bien que merveilleux, sera aussi la claque qu’il me fallait. Sombre idiot et crétin d’Almael qui y a cru ! Une semaine, juste une petite semaine ensemble réellement et Brandon n’est plus que la moitié de lui même, la flamme de malice, l'étincelle brûlante qui animait ses iris de sa joie de vivre, j’ai pus la voir diminuer, s’affaiblir tout au long du séjour. Je ne peux pas nier que nous avons passé de bon moment, les aurores boréales, les sorties en chien de traîneaux, les courses de motoneige, la visite du palais du père noël, nos soirées romantique et censuré dans le jacuzzi au pétale de rose, une à même tourné à une bataille de champagne quand le bouchon de celle ci est partie, arrosant le corps de mon prince au passage. Je me revois encore venir en lécher tendrement chaque goutte éparpillé sur son corps d'apollon. Stop Almael, STOP ! C’est pas en pensant à ce genre de détail que tu vas trouver la force de rompre. Parce que oui, au milieu de tous ses moments formidables et exquis, Bran dépérit. Souviens-toi de tous ses moments ou il soufflait discrètement, comme découragé, sans vouloir s’expliquer, ou de ses nombreuses visites qu’il voulait effectuer, excité comme une puce, puis traînant finalement des pieds au moment venu… Et tout ça, et bien je m’en flagelle, qui ou quoi d’autre que moi pouvait être responsable de se revirement de situation hein ? La voyante a raison, j’ai beau l’aimer plus que tout au monde, tant que je ne m’accepterais pas, tant que mes doutes rongeront ma confiance en lui, rien de bon ne pourra nous arriver… Parce que je pense que ses refus de communiquer, de s’expliquer, sont là pour ne pas me heurter, à me protéger, me ménager ou tout ce qu’il voudra, il court à sa perte.

Dernière cigarette avant l’embarquement, installer en terrasse à boire un café, en même temps, je souffle longuement pour trouver le courage et finit par briser le silence. ” Une semaine, il m’aura fallu une seule petite semaine.“ Commençais-je dépité. ” Il n’est pas encore volé, du moins je l'espère, mais ne nie pas que ton sourire c’est terni Sweety. “ Dis-je en caressant ses lèvres du bout de mon pouce. ” Ne viens pas me dire que c’est juste un blues de retour de vacances. Je veux bien être parano, mais tes humeurs n’ont jamais été autant en dent de scie que cette semaine Sweety. S’il te plaît arrête de me protéger ou je ne sais quoi et parle moi. “ Insistais-je en plantant un regard rassurant dans ses prunelles, et laissant migrer mon pouce de sa bouche à sa joue, la caressant tendrement.

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