Evenement Cluedo : Meurtre au manoir !

Cassie&Co

Meurtre au manoir

J'essayais tant bien que mal de rester maîtresse de la situation, mais c'était compliquée. Comment survivre à la mort d'Alaric, mais je devais mener mon enquête, découvrir la vérité et enfin de mettre un nom sur le visage du coupable. Il méritait enfin d'être en paix, c'était la moindre des choses.

Seulement, je fis tout de même l'objet de critiques et de moqueries surtout de la part de cet homme indécent et de ce jeune homme blond, que je serrais mon poing bien énervée. En voyant sa réaction, j'avais dû l'atteindre déjà avec la situation, et je n'allais pas m'arrêter en si bon chemin. Je devais surtout bien insister pour remettre les choses dans le contexte pour ce duo afin de pouvoir mener l'enquête sans obstacles. La jeune femme n'était pas en reste question impolitesse, et elle devait comprendre.

«  Vous pensez réellement que cette situation est une comédie, un lieu de théâtre ? Il y a un véritable mort, et donc un assassin, alors les plaisanteries vous pouvez franchement vous les garder bien profond, et laissez faire la professionnelle que je suis bordel ! J'étais encore sortie de ma réserve, mais je le faisais pour une bonne cause avant tout. Je regardais l'homme indécent d'un air de défi. Si vous préférez, je peux vous arrêter sur le champ, lire vos droits et vous affichez devant vous tous menotte aux poignets. Je ne bronchais pas un seul instant. J'étais déterminée et une coriace adversaire pour lui. Je me souvenais qu'Alaric m'avait donné comme conseil de rester la personne la plus calme possible, ce qui m'avait permis de trouver une solution pour l'affaire du Dalhia, mais là, c'était une affaire différente mais mon but restait d'apprendre la vérité. Qui sait, je pourrais lui faire perdre ses moyens. Cependant, à la vue de l'état de Mr Saltzman, l'assassin n'a pas eu le temps de sortir, donc il est coincé parmi nous. Certes, cela pouvait faire peur, mais avec certaines personnes, il n'y avait que cela qui les faisait réagir. Êtes vous dans l'analyse médico-légale ? Avez-vous résolu des crimes ? Je ne crois pas, sinon, je vous aurais vu dans les scènes de crime auparavant. Je regardais le jeune homme blond d'un air bien déterminée, et surtout parlant d'un air ironique. Avant de faire ce genre de réflexion, je suis une professionnelle, mais peut-être qu'une femme comme moi vous fait peur, que vous avez aussi quelque chose à cacher. Devrais je vous arrêter aussi ? Surtout que vous étiez proche du corps alors que j'avais demandé de vous éloigner donc qui est le gêneur et le fouteur de trouble ? Comme cela j'allais le clouer sur sa manière de se comporter mais ses trois là avaient le don de me taper sur le système. Je fais partie de la police, j'ai été présente, mais vous n'avez qu'une personne : moi. Seulement, je vous en prie, dites à une femme ce qu'elle doit faire, comment elle doit penser, cela semble être votre spécialité de macho. Je trouverais, nous trouverons la vérité, car j'aurais à cœur de faire mon travail. L'affaire du Dalhia ça vous parle ? » Je savais que j'allais me mettre en danger car je faisais face aux autres, dévoilant d'où je venais et que finalement le meurtrier pourrait ne pas apprécier. Cela le ferait sortir du trou, car seul lui saurait qu'en se sachant en danger Alaric aurait fait appel à quelqu'un, et donc, à moi. Cependant, qu'il essaye de s'attaquer à moi, il sera surpris. Le suspect comme vous dites, il faut l'arrêter, il faut pouvoir le trouver, et avec des preuves concrètes, une histoire, un mobile. Avez-vous un mobile me concernant ? Car a priori, vous me considérez comme suspecte, mais vous faites la plus grossière erreur de votre vie, moi qui ne suit là que pour aider. J'étais émue, versant même une larme, alors que tout ce que j'avais fait, était de venir à la demande d'Alaric, à son mot qui m'avait fait une peur bleue. Découvrir son corps à l'arrivée m'avait touchée. Discréditer la personne provenant même de la police, c'est vous mettre dans la ligne de mire pour vous arrêter en tant que meurtrier. Je suis venue là à la demande expresse du Dr Saltzman, me demandant de l'aide. Alors, quelque chose à dire ?» En effet, c'était bien pertinent, il venait peut-être de commettre la plus grande erreur, et je n'allais pas le lâcher pour autant. J'avais donné une information importante rien que pour voir s'il allait mordre à l'hameçon. J'étais partie à la pêche, et alors, j'aurais ma truite au bout de l'hameçon !

Dans tout cela, deux jeunes hommes dont celui plutôt charismatique et séduisant, sortaient du lot. Ils étaient plutôt gentils. D'ailleurs, j'étais touchée que le bel homme vienne à mon aide. Je me sentais apaisée, et plutôt encouragée à continuer dans la quête de la vérité. Je le regardais dans ses yeux envoûtant m'y plongeant agréablement. Nous étions à deux doigts encore de nous toucher lui et moi.

« La météo semble être contre nous, et que l'on soit enfermés c'est étrange, mais c'est pour éviter que j'appelle des renforts. Je devais rester maîtresse de la situation mais il avait un de ses magnétismes dont je ne pouvais pas y résister. C'est tellement gentil de me le proposer. Je n'hésiterais pas un seul instant. » Je souriais légèrement, et ne le lâchant pas du regard. Je ne savais pas l'expliquer, mais il était plaisant.

Seulement l'orage était arrivé et j'en avais une frayeur, une qui venait du moment, où je m'étais retrouvée emprisonnée des flammes, à cause d'un orage qui était tombée violemment au sol. Je restais éveillée en période d'orage, guettant le moindre danger, et je m'étais retrouvée contre le corps du bel homme. J'étais encore troublée, et j'étais soulagée qu'il ne m'en tienne pas rigueur. Il était plutôt gentleman. Cependant, lui, et l'autre jeune homme avaient évoqués des choses très pertinentes et étaient d'une droiture sans pareil que je les regardais touchée. Je m'approchais du charmant jeune homme posant ma main sur son bras, et l'effleurant lentement pour l'apaiser.

« Je vous remercie infiniment, vous êtes droit et juste. Il devrait y avoir plus d'hommes comme vous. Nous réussirons à obtenir ensemble les réponses à nos questions. Je le voyais comme cela, et j'imaginais qu'il était bien plus encore. Il était exceptionnel, je le reconnaissais, et je désirais en savoir plus sur lui. Ce que ses messieurs disent sont plutôt vrais, quelque chose à dire pour votre défense ? » Je les regardais déterminée tous ceux en cause et sûre d'avoir une piste à explorer.

Seulement, les lumières avaient bien vacillé, Naturellement, la proposition était pertinente surtout pour éviter d'être seul, et en danger. Malheureusement, encore pour moi, certains étaient pour, mais d'autres étaient encore bien critiques et me fustigeaient de prendre une telle décision. Ce qui me rendait triste, c'était que la fille d'Alaric soit contre ma proposition, que je la regardais émue.

« Alors les statistiques parlent souvent, mais l'expérience est loin d'être comme dans les films d'horreur. Qu'est-ce qui est le mieux ? De surveiller celui qui peut être le tueur et d'alerter, du fait qu'il ne pourra pas être seul ? Ou bien au contraire de le laisser vagabonder seul au point d'être toutes des cibles ambulantes ? J'avais bien retourné son idée, car dans la vie, ce genre d'épreuve était loin d'être une constante. Tout n'était qu'une question de stratégie, et de méthode. Les films d'horreur sont loin d'être la véritable vie. Et puis dans vous tous, la première personne qui pourrait être en danger, c'est bien moi, alors vous n'avez rien à craindre. » Je disais bien une vérité, plutôt glaçante, mais c'était le cas, car j'avais précédemment, mis en place un autre piège, qui pourrait me mettre dans sa ligne de mire, et c'était exprès. Ce groupe survivra même s'il devait m'arriver quelque chose.

Chacun finalement était résolu à suivre ma recommandation, enfin plus ou moins. D'ailleurs, le regard de l'homme plutôt sage envers l'homme charmant me laissait un peu perplexe, mais surtout, de quel droit il avait à le lancer? Je me posais des questions. Ce suivi continuait de me donnait des indications pertinentes, et je me disais que la jeune femme plutôt sûre d'elle pouvait m'apprendre des choses. En cela chaque chose en son temps, car je me retrouvais seule à seule avec le plus charmant, et je ne menais pas loin. J'avais désiré ce tête-à-tête et je devais m'y tenir. Je mis précieusement des gants et je commençais à examiner le corps. Des éléments au niveau de ses ongles m'intriguaient. Je pris des éléments dans mon petit sac nécessitant poches, gantas que je mettais soigneusement afin de pouvoir récolter ce qu'il y avait sous ses ongles, ainsi que les éléments qu'il y avait autour. Je fermais le tout et j'emballais dans mon sac. Je vis tout de même des petites blessures ce qui m'interrogeait. Effectivement, il s'était défendu et donc il aurait pu blesser le meurtrier. La preuve était là : des ongles cassés. Je plaçais la petite poche dans le sac et je faisais le tour du corps pour avoir un examen global. Je devais voir comment va réagir le beau canon à tout cela. Il était temps que je commence à éliminer des personnes du tableau et d'enfin serrer le piège sur le coupable.

« Il a laissé une trace sur son meurtrier, ou du moins la dernière personne qu'il a pu potentiellement voir. Il suffit de trouver la personne et on a clairement le suspect le plus probant. Qu'en pensez-vous ? Je désirais avoir un avis tout aussi objectif mais aussi impliqué dans ce qui arrivait en ce moment pour me faire une idée des choses. Je continuais de regarder un peu autour, mais je ne voyais aucune trace tangible d'une quelconque lutte. Il n'est pas mort dans ce lieu, on l'a clairement déplacé pour le présenter à l'assemblée. C'est ignoble, et c'est du spectacle gratuit, relevant d'une vengeance gratuite. J'aurais l'idée que pour l'avoir déplacé, il devait être mort dans une pièce voisine. Vous partagez cela ? Disons que je suis une frêle femme n'ayant pas une grande force. Je rougissais légèrement. J'étais consternée par ce que je voyais, mais c'était ma conclusion principale, en voyant la position du corps, clairement pour qu'il soit découvert. Je commençais à me demander si je n'avais pas intérêt à interroger ceux que j'avais dans le collimateur. Je regardais globalement la température du corps avec un thermomètre même s'il était dur de le voir ainsi qu'un instant, je ne bougeais pas et je reprenais, faisant mes calculs avec ce résultat sur l'appareil. Il était plutôt froid, genre il avait été tué au moins une à deux heures auparavant. Cependant, je me concentrais sur le jeune homme canon. Il a été tué il y a une à deux heures auparavant. Dites moi, vous êtes arrivés en dernier dans la demeure, vous étiez en voyage ? Clairement, sa réponse serait déterminante afin de l'éliminer de la liste des suspects ou de le garder. S'il n'était plus suspect, il pourrait être un précieux allié. Je vous remercie en tout cas d'être restée à mes côtés. Est-ce que vous pouvez rester encore ? Je crains le pire concernant le corps, et mieux vaut le garder sous protection. Je lui transmettais une petite lampe que j'avais à l'intérieur du sac toute en étant gênée et l'admirant alors que je gardais une petite lampe pour moi. Je ne pouvais que lui demander de l'aide, mon instinct en plus des preuves me montrait que je pouvais avoir confiance en lui. J'en oublie les bonnes manières. Pour tout à l'heure, je m'excuse pour être arrivée contre vous pendant que l'orage a grondé. J'en ai extrêmement peur depuis que je me suis retrouvée prisonnière d'un incendie. » Je le regardais toute touchée et émue, regardant aux alentours.

Seulement, les lumières continuaient à vaciller jusqu'à s'éteindre complètement. J'allumais ma petite lampe gardant le corps non loin de mon champ de vision, et aussi de ce jeune homme. J'entendais du bruit, et cela me faisait bondir, que je tremblais de peur. Je devrais pourtant rester calme, mais c'était impossible. Je détestais le noir qui était synonyme de tous les dangers.

Cassie&Co

Meurtre au manoir

La mort d'Alaric me pesait, alors qu'il était important pour moi, et je me demandais comment continuer alors qu'il n'était plus présent. Cependant, il était bien difficile de rester zen surtout en faisant l'objet de critiques de part et d'autre. Je ne devais surtout pas me laisser abattre par ce qui se disait ou ce qui se faisait et continuer l'enquête. Les soutiens me permettaient de ne pas sombrer ou de perdre pied. La découverte de la vérité était primordiale, vitale. Ainsi, le coupable serait arrêté. En y pensant, je me demandais surtout si la mort d'Alaric n'était que le début, surtout en étant peut-être la suivante.

Alors que l’électricité continuait de faire des siennes, heureusement que le colonel était présent pour nous transmettre les lampes torches. Je souriais timidement, me montrant reconnaissante de son geste. Je continuais de subir les critiques ou les moqueries de la part de la fille de Mr Saltzman ou homme trop sûr de lui et surtout imbu de décence. Il y avait un mort, où était le respect dans tout cela ? Personne ne devait cracher sur quelqu'un qui n'était plus de ce monde. Je devais remettre les choses en perspective alors que la situation était critique et ce pour chacun d'entre eux.

« Peut-être par sécurité, mais dans ce genre de chose, nous sommes là pour enfin découvrir la vérité. Pensez-vous réellement qu'il va se montrer alors qu'il sera pris en sandwich ? L'assassin était nettement plus intelligent et méthodique pour avoir orchestré tout de cette façon. Ce genre de chose est à prendre avec minutie et précaution. J'avais fait attention à ne pas prononcer le mot piège, ou assassin. Et c'est là avec cette méthode où nous resterons au point de départ. A mon avis, vous désirez avoir des réponses et non piétinez. C'était un argument censé et surtout pour attraper quelqu'un, il ne fallait pas être statique et agir rapidement. Je connaissais les scènes de crime, même un peu plus que cela, alors je devais mettre mon expérience en avant. Mais voilà que l'homme imbu de lui s'y mettait. Alors peut-être que c'était une fête mais vous voulez continuer alors qu'il y a un mort dans cette demeure ? Vous pensez aux personnes autour de vous, qui le connaissaient ? J'étais fébrile tellement j'étais touchée par ce qui se passait et la tragédie dont subissait chaque proche d'Alaric, y compris moi. Allons y, dansons sur le mort, faisons des photos avec le corps, faisons lui un sourire tant qu'on y est, puisque cela à l'air de vous amusez. J'étais ironique c'était plus fort que moi, mais il fallait montrer l'absurdité de la situation. Mais sachez que vous êtes un suspect dans toute cette affaire, que vous avez un mobile. Je le regardais bien déterminée, car cela ne pouvait que faire réfléchir le suspect. Pourtant une telle allure aurait pu peut-être m'amuser, mais là, nous parlions de choses bien sérieuses. Avec mon métier, personne ne s'amusait avec la mort. C'est bon à savoir, sachant que l'on a le suspect juste en face. La demoiselle pourra alors me passer les menottes. Je rigolais légèrement car je savais pertinemment qu'il me jouait la comédie. Vous me pensez idiote ou simple d'esprit ? Vous ne savez pas à qui vous avez en face de vous ? Et c'est plus difficile de jouer avec moi. » J'en avais maté des bien plus coriaces, et je saurais bien obtenir les informations nécessaires de sa part. Cela pouvait sonner comme un avertissement ou un certain jeu, mais moi, je restais dans mon objectif premier : découvrir qui avait tué Alaric, car potentiellement, j'étais la prochaine, même, j'en étais sûre à mesure que le temps était en train de passer.

De ce qu'il faisait avec cette jeune femme brune, je m'en moquais éperdument, mais cela me permettait d'analyser davantage leurs comportements. A cet instant, j'avais l'intuition que peut-être il y avait deux suspects à trouver, un duo, mais je devais étayer ma théorie. A cet instant, je vis que le prince était du même avis que moi et j'en étais touchée. Cet homme avait une carrure et une prestance. C'était quelqu'un qui avait un certain honneur. J'étais outrée en voyant que le jeune homme continuait de jouer. Il était là tellement insupportable, mais je tentais de garder mon sang froid. Et là, il revenait à du surjeu, et donc je m'approchais bien près de lui avec ma tête de déterminée pour montrer que je ne rigolais pas. Il était vrai que je défendais le prince à ce moment-là, car il avait été honnête et droit jusqu'ici, pas comme d'autres.

« Regardez vous dans une glace avant de critiquer ou de faire du jeu d'acteur, car là, c'est d'un pitoyable sans nom. J'étais claire, précise, et même, il jouait moins pour le coup et je pouvais m'occuper d'autre chose. Bien. » Je m'éloignais lentement.

Je ne m'attendais pas à ce que le prince prenne mon parti et cela me faisait plaisir. C'était comme si j'avais un partenaire dans tout cela et j'en étais touchée. Je laissais faire le beau et magnifique prince à l'oeuvre et je pouvais dire qu'il avait un certain charisme. D'ailleurs la manière dont il faisait preuve de sang-froid face à ce genre d'individus était remarquable. Je le regardais avec une certaine admiration et un désir grandissant, alors que je devrais rester zen.

Seulement, dans l'histoire, la brunette essayait également de me critiquer, de montrer qu'elle avait de la répartie, mais que dire, si ce n'était qu'elle ne montrait aucune compassion ou même décence. Je devais également y mettre un terme.

« Professionnelle ? Qu'entendez-vous par là ? Egalement comme le Mr pas loin ? Je n'étais pas cruche loin de là, sachant que j'étais visée, mais je n'allais pas le dire haut et fort. J'ai une arme toujours sur moi, mais devrais je croire que vous n'ayez aucune arme, vous avec cette répartie ? Je suis étonnée. » En mêlant un peu d'ironie, j'étais certaine qu'une erreur serait commise car ce genre de personne ne supportait pas une telle question.

Cependant, le jeune homme blond s'y mettait de nouveau, et je comptais bien l'enfoncer. Il pensait me déstabiliser ? Et bien, je comptais lui clouer le bec une bonne fois pour toutes.

« Vous pensez connaître mieux la procédure que moi ? Avez vous un diplôme ? Avez vous résolu un crime quelconque ? Sinon, je vous aurais vu dans des scènes de crime, ou vous serez commissaire depuis fort longtemps. Face à ce genre d'individus, l'ironie et la détermination ne pouvaient que me servir. Justement, le fait de déverser des tonnes de venin à l'égard de quelqu'un montre à quel point vous êtes aussi comme les autres, à ne pas respecter les morts et la tristesse de chacun. Je retournais un poison contre lui tout simplement, c'était la meilleure des répliques, et puis que dirait Alaric face à autant d'insolence ou de manque de décence ? Je me souvenais qu'il avait été là alors que l'on avait annoncé lors de la fameuse affaire du Dalhia la mort de plusieurs personnes. Il m'a fait venir exprès par un courrier confidentiel, et que vu ce qui lui est arrivé, je suis potentiellement la prochaine, alors, toujours convaincue que je suis suspecte ou vous allez enfin écouter la raison ? J'avais donné une petite information, mais il ne devait pas en savoir davantage, car il fallait découvrir qui était le meurtrier et il était en haut de ma liste. Par contre, cela me permettrait de voir sa réaction. Arrêtez votre baratin, car je vous ai bel et bien vu alors que j'ai demandé à tout le monde de sortir ! M'avez vous écouter ? Non, car vous n'en faites qu'à votre tête. » J'étais déterminée, et prête à montrer qu'il ne déversait qu'un lot de mensonges et de venin comme le duo de tout à l'heure.

Heureusement le prince était présent à mes côtés, et je sentais bel et bien son souffle au niveau de mon oreille. Je frissonnais en sa présence et ses encouragements et je lui murmurais afin que personne n'entende.

« D'accord, vous êtes un ange pour moi de désirer m'aider. Nous pourrons ainsi trouver la vérité plus facilement ensemble. » J'affichais un léger sourire bien discret. Je titillais, oui, mais les choses n'étaient pas simple.

En effet, le jeune homme blond avait testé réellement ma patience d'ange, et je préférais de loin ne pas exploser. Le voir prévenant me rassurait et me poussait à aller plus loin dans la quête de vérité. Je me sentais mieux grâce à lui. Je rougissais légèrement.

« Vous êtes un amour, tellement charmant. C'est vrai que je me suis battue pour réussir à faire ce que je fais. Je le regardais avec une certaine émotion. Il me touchait plus que je ne le devrais. Les lumières vacillaient et le groupe était divisé, mais j'admirais sa détermination. Il avait compris l'idée que j'avais pour qu'enfin la vérité éclate au grand jour. En plus, son soutien me touchait réellement. C'était rare que l'on me protège de la sorte que j'en frissonnais de tout mon être. C'est vraiment gentil d'être là, et nous arriverons ensemble à faire face à la situation. Je me sens en sécurité et au mieux grâce à vous. » Je lui souriais timidement. C'était rare de voir quelqu'un de si charmant. Je n'avais eu droit de connaître que des garçons complètement à l'opposé.

Je ne pouvais me détacher de son regard envoûtant, percutant, et qui me faisait frissonner. Il dégageait un air bien mystérieux que j'avais envie de le connaître. Puis finalement, je constatais que le colonel semblait bel et bien hostile et ce envers le Prince. Mais que se passait-il entre les deux ? J'étais intriguée, mais c'était une question qui devait se régler si cela avait un rapport direct avec le crime. Le colonel commençait à attirer mon attention. Puis alors que tout le monde allait regarder dans les autres pièces, je continuais avec le prince à enquêter. Il s'intéressait et ça me plaisait, mais je remarquais aussi autre chose. C'était un bouton étranger. Je le pris avec un gant afin de l'inspecter. Clairement il manquait un bouton à la personne d'en face, bel et bien celui qui a vu Mr Saltzman en dernier. C'était un grand indice.

« J'ai aussi en plus du corps un élément de quelque chose d'étranger, un bouton. Cela ferait partie d'un élément essentiel pour résoudre l'enquête. Il était indispensable, et j'étais satisfaite d'avoir fait cette découverte. A moins que cela ne soit parce qu'un des invités a pollué le corps. Là, je ne ferais pas de quartier. Je m'étais concentrée sur le corps en lui-même. Vous avez raison, le docteur a tout fait pour préserver sa vie, mais qu'il n'a pas réussi. Je regardais le visage du docteur avec une certaine tristesse et j'avais encore des flashs de l'incendie. Je me reprenais assez rapidement. Il faut que l'on puisse vérifier chacune des personnes afin de déterminer qui est le coupable. D'ailleurs, on le constate bien, c'est une mise en scène et j'ai peur de ce qui pourrait suivre. Je frissonnais à l'idée de ce qui pourrait arriver. Il y a besoin effectivement de faire le test, et comme cela chacun d'entre nous sera disculpé, et on éliminera les suspects jusqu'à arriver au véritable coupable. » J'étais touchée rien qu'à l'idée d'atteindre le but, et c'était tellement important pour moi. Son regard était craquant que je le regardais malicieusement en retour.

Il avait présenté son bras, et je constatais bel et bien qu'il n'avait rien, aucune blessure apparente ou griffure. J'étais heureuse intérieurement car le prince était innocent et que j'avais éliminé un suspect de la liste. Désormais il était quelqu'un à prendre soin et non l'inverse. Seulement, il était question de résoudre une affaire et qui sait ce que je pourrais vivre ensuite.

« Effectivement, une mise en scène afin de se jouer de nous et de nous faire peur est la meilleure des stratégies. Il aurait une main mise sur nous tous. J'étais prête à affronter ce meurtrier avec les informations que l'on récoltait au fur et à mesure. Je suis très heureuse que vous soyez à mes côtés. Je baissais mon regard toute gênée. Mais qu'est-ce que j'étais en train de faire moi ? Ma théorie est que cette mise en scène est faite pour nous faire peur et surtout pour déstabiliser la prochaine cible. Je tremblais légèrement. Au fond, je savais que tout ceci était forcément pour m'atteindre. Après quel était le but ? Je n'en savais rien, mais le Dr Saltzman ne m'aurait pas appelé sinon, si ce n'était pas important. J'observais le corps de nouveau afin de voir si je n'avais rien loupé puis je me concentrais sur lui. Je comprends aisément et j'espère que vous avez pu régler tous les détails. Je le regardais touchée et ne voulant pas m'éloigner de lui un seul instant. Il était prévenant, galant que je frissonnais d'un désir complètement inattendue et agréable. Il était vraiment spécial. Vous êtes vraiment exceptionnel et rare. J'ai de la chance que vous soyez présent, un homme aussi galant. » Je rougissais vraiment de manière écarlate mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Il était irrésistible.

Il avait pris la lampe et je ressentais un désir et une sensation encore plus intense et merveilleuse. Je me sentais bien, en sécurité en sa présence. J'avais l'impression qu'en étant près de lui, nous nous trouvions dans une bulle hors du temps et de l'espace, et que je n'avais qu'une idée, c'était de l'embrasser. Jamais je n'aurais cru que cela pourrait m'arriver. Seulement, ce n'était ni le lieu ni le moment et nous devions vite arrêter le coupable.

« Vous êtes un trésor, ne l'oubliez surtout pas. Nous allons tout faire pour garder ce lieu sûr et que personne ne puisse se retrouver en danger. Je voulais à tout prix protéger les autres. Ne voyant plus les lumières, je n'étais pas rassurée et particulièrement lorsqu'il y avait du bruit non loin. Heureusement sa présence était bienveillante, même s'il avait un peu sursauté au passage. Je me sens en confiance et en sécurité avec vous. Je suis d'accord et nous préservons chaque indice comme cela. » Avec les lampes, nous pouvions éclairer sans problème, mais là, le danger était encore plus présent. Seulement près de lui, je me sentais prête à relever tous les défis, et je lui souriais timidement.

Alors que la bulle faisait du bien, un des autres invités était revenu. Il nous soutenait face à toute cette situation, et cela m'alertait au plus haut point. Nous devions être sur nos gardes.

« Cela ne me dit rien qui vaille. Cela sent le piège à plein nez, restez sur vos gardes ! Je ne disais pas cela sans raison. Je craignais une nouvelle attaque réellement proche. Avez-vous remarquer quelque chose de suspect ? Je préférais mieux prendre mes précautions, car on ne savait jamais ce qui pouvait arriver. Comment vous vous sentez dans tout ce qui se passe ? Je sais que ce n'est pas simple, et je vous présente mes condoléances. Je sentais qu'il était réellement touché par tout ce qui se passait, et je préférais prendre soin de lui. J'ai une nouvelle qui va vous ravir sûrement. En effet, on a pu trouver un indice qui nous permettra d'identifier l'assassin parmi nous. Je vous propose simplement de lever vos manches pour montrer les bras et le tour est joué. Je le regardais avec bienveillance et une certaine attention. Je vous annonce que le prince a grâce à ce test été considéré comme innocent. Vous pouvez avoir confiance. » C'était l'occasion pour moi d'innocenter ou non la personne devant moi et de nous rapprocher de la vérité. Je sentais que cet homme devant moi était plutôt mystérieux mais je sentais que c'était un homme, vu comment il a été affecté, qui n'a pas pu commettre un tel meurtre.

Je regardais le prince afin d'observer sa réaction, et tout ce que l'on attendait était de voir celui en face procéder au test. Nous pouvions enfin avancer, et en cela c'était déjà extraordinaire. Bientôt Alaric, tu seras vengé.