Psycho in my head (avec Rose de Castro)

“ Cassie&Rose

Psycho in my head

J'étais perdue, je ne savais plus quoi penser depuis avoir consacré un endroit alors que cela était strictement interdit, pour les conséquences qui pourraient en découler. Pour cause, soit après ce moment, où bien cela datait de bien avant, mais je me sentais suivie, épiée, voire même je me doutais des personnes à sauver de peur d'être piégée. Si on essayait de me capturer depuis un moment alors pourquoi à l'école on ne m'avait rien dit ? J'avais beaucoup de questions rester sans réponse, et j'avais besoin de m'échapper. Je savais que je tentais le diable, mais là, ce soir, à l'école, je m'étouffais.

Naturellement, aux alentours de 18h, alors que tout le monde était attendu pour le dîner, je m'étais éclipsée discrètement, me faufilant dans ma voiture habillée de manière sobre mais décontractée et partit sans que personne ne puisse rien remarquer. Je savais bien que cette fois-ci ma disparition se verrait mais cela m'importait peu, car je voulais respirer loin de l'école pour un moment.

Arrivant en plein centre ville quelques temps plus tard, je me garais sur le parking où je vis le Mystic Grill et je descendis tranquillement. J'avais envie enfin de me prendre un peu de temps loin de toutes mes questions qui envahissaient mon esprit. Je vis en rentrant le type de clientèle qui me donnait envie d'y rester un moment. Je me dirigeais vers le bar où je demandais à avoir une table pour diner. Je sentais mon ventre crier « j'ai faim » Il m'indiquait que je pouvais m'installer où je le souhaitais, et je pris une table qui me permettait d'avoir la vue sur l'entrée et sur le type de personnes qui pouvait rentrer. Un serveur vint à ma rencontre rapidement pour prendre ma commande et je montrais la formule burger bacon avec frites et un bon jus de fruit orange, Le serveur partit rapidement pour que ma commande soit préparée. Au moins, j'allais pouvoir passer un bon moment.

Sauf que des lourds vinrent vite s'asseoir à ma table sans que je ne leur ai donné l'autorisation, ses mecs ados restaient toujours les mêmes. Cependant, ce n'était pas le moment de m'embêter, au contraire.

« Mademoiselle si sexy, on ne serait pas trop de deux pour combler vos soirées et nuits. » Quel spectacle affligeant de ses ados ringards qui pensaient que leur drague allait fonctionner avec moi. Cependant, j'allais jouer un peu avec eux. Je touchais leur joue, et je leur suggérais l'idée que comme ils étaient deux, ils pouvaient aller s'amuser ailleurs, pas besoin d'une troisième. Et là, je les vis s'embrasser devant moi et ils partirent. Je rigolais déjà en imaginant leur tête le lendemain. Puis je vis un visage familier, provenant de l'école d'ailleurs, non, pas déjà, on avait tenté de me retrouver ? Cependant, il était vrai que je ne l'avais pas vu depuis un moment au sein de l'établissement, alors je ne devais pas vite tirer mes conclusions comme j'étais en train de le faire.

« Rose, quelle coïncidence ? Vous prenez le dîner également à l'extérieur ? Elle avait toujours cette présence qui la caractérisait tant, et j'aimais cela. Instinctivement, je me sentais bien en sa présence, je ne saurais expliquer comment. De ne pas la voir depuis un moment m'inquiétait, à moins que l'on ne m'ait pas prévenu pour soi-disant me préserver. Comment allez-vous ? Venez à ma table, on pourra discuter tranquillement. Je souriais avec bienveillance. Passer un moment loin de l'école me faisait du bien, c'était ce qu'il me fallait.

Le serveur arriva avec ma commande, et je pouvais enfin me régaler comme il se devait. Il se chargeait de voir si elle prenait quelque chose et je me montrais des plus gentilles.

« N'hésitez pas, je vous invite. » Ce moment me faisait plaisir, une bulle loin de tout.

Je savais que rentrer serait compliquée, mais j'étais préparée. Rien ne pouvait me détourner de passer un bon moment, normal, on pouvait le dire.

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Psycho in my head

Rose & Cassie

C’est nul d’être humaine. Nul de ne plus avoir de pouvoir. Mais le pire, c’est de ressentir les émotions à nouveau. Toute ces émotions que la magie noire avait enfouie en elle : pouf remontées à la surface. D’un autre côté, cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas ressenti autant de chose. C’est pas agréable. C’est chiant. Perturbant. Déroutant… enfin vous avez compris quoi. Pourtant, il y a cette émotion. Cette émotion qui domine toutes les autres et qui compense les mauvaises : l’amour. L’amour pour Leonardo, l’amour pour sa fille. Bien qu’elle soit très loin d’être une femme et une mère parfaite. Elle n’en a pas la prétention. Et elle ne le sera jamais. Mais même si l’amour c’est beau, c’est chouette et bla-bla-bla… il y a aussi l’ennuie. Et qu’est-ce qu’elle s’emmerde sans sa magie ! Il faut l’avouer, la vie est beaucoup moins drôle. Elle décide donc d’aller boire un verre au Mystic Grill. Peut être même qu’elle ira se saouler la tête. Au moins, ça lui évitera de penser. Des pensées parasites qui bourdonnent en elle depuis qu’elle n’est qu’une simple humaine.

Alors qu’elle entre dans le Mystic Grill. Rose balaye rapidement la salle du regard. Il y a du monde. Elle remarque au loin une silhouette familière : Cassie. Ce n’est pas parce que, fut un temps, elle était sa collègue de travail à l’école qu’elle l’a reconnaît. A vrai dire, ses ancien collègues de travail, elle ne se souvient même plus de leur nom. Non, si elle la reconnaît, c’est parce qu’elles ont un passé. Un passé que Cassie semble avoir oublié et c’est très bien comme ça. Plus pratique. Elle aperçoit le petit tour de magie qu’elle réalise sur ces ados prepuberts pathétique. Elle sourit intérieurement, ingénieux. Puis elle sent la frustration montée en elle. Rose ne peut plus utiliser sa magie, contrairement à Cassie. Sans porter plus d’attention à la blonde, elle se dirige en direction du bar feignant de ne pas l’avoir vu. Mais c’était sans compter sur la sorcière qui la remarque et l’interpelle. Rose s’arrête pour lui jeter un coup d’œil. « Cassie » rétorque t-elle d’une voix blanche. « Je ne sais pas si on peut appeler ça une coïncidence. On vit dans la même ville ». Elle est cassante. Mais que voulez-vous ? Même si elle a évolué positivement, Rose reste Rose. La blonde l’invite à sa table. L’ex-sorcière hésite. Mais en voyant le visage solaire de la professeur, ses barrières cèdent un petit peu. Elle a l’impression de revoir cette petite fille de l’époque. Petite fille qu’elle a abandonné du jour au lendemain d’ailleurs. « Si tu insistes » finit-elle par abdiquer. Cela aurait été n’importe quel autre prof, elle l’aurait probablement envoyé balader. Une chance pour Cassie, Rose avait une certaine affection pour elle malgré tout.

« Bouge » dit Rose a une femme qui trainait devant la table et l’empêchait de passer pour s’asseoir. L’inconnue offusquée finit par libérer le passage lui envoyant un regard mécontent que Rose ignora totalement. Elle prit donc place face à Cassie. « Alors, t’es en manque de bavardage ? La salle des profs est toujours aussi ennuyeuse ? » demande t-elle. Elle se souvenait des conversations barbantes entre professeurs. Ou plutôt elle ne s’en souvenait pas tellement cela était chiant. Lorsqu’elle était à l’école, Rose jouait le rôle d’une prof « cool et sympa » que les élèves adoraient. Mais aujourd’hui, elle avait laissé tomber cette casquette. Elle ne pouvait pas être humaine et continuer de jouer la comédie. C’était trop lui en demander. Bien que maintenant, il lui arrivait d’être sympa naturellement (rarement) avec ceux qu’elle aimait et appréciait. Mais ça arrivait. Avec Leonardo par exemple. Elle avait changé. Auprès de lui elle s’était radoucie et essayait de faire mieux. Chose qui ne serait probablement jamais arrivé si elle avait encore eu sa magie.

Soudain, la serveuse arrive leur demandant ce qu’elles souhaitent commander. Rose répond en première. « Je prendrai une bouteille de vin blanc. Des lasagnes. Un plateau de fromage. Un donut, une tarte au citron et des choux à la crème ». Oui, elle a faim. Et puis, Cassie invite. Donc pourquoi se priver ? Depuis qu’elle a été purgé de toute magie, Rose avait redécouvert le plaisir de la nourriture. C’était sa façon de compenser, comme quelqu’un qui arrêterait la clope. Mais avec excès. De plus, elle avait la chance de manger comme dix, sans prendre un gramme. Sa silhouette était toujours impeccable. De quoi rendre jalouse beaucoup de femme. La serveuse la regarde d’un air surpris. Rose la jauge alors de haut en bas. « Quoi ? Vous voulez que je vous les écrives sur le front ? ». Bon, ok, elle est un peu aigri. Le fait de se retrouver sans pouvoir et à l’état d’humaine fragile a tendance à jouer sur son humeur. Et ce sont généralement les autres qui en pâtissent. Elle doit apprendre à vivre en société. À être plus gentille et civilisé d’après Leonardo. Il essai de lui inculqué la bienveillance. Mais franchement, c’est pas toujours facile. Mais bon, au moins elle ne tue plus personne, c’est déjà ça. Elle attend que Cassie passe sa commande et que la serveuse parte pour reprendre la parole. « Au fait, j’ai bien aimé le petit tour que tu as joué à ces ados boutonneux » dit-elle d’un ton plus léger et plus agréable. Il faut dire que ces petits cons l’avaient mérité. Bien qu’elle doute que l’école aurait approuvé. Mais Rose était bien placé pour savoir que Cassie n’était pas une petite sorcière modèle. Après tout, c’est Rose qui lui avait appris la magie noire quand elle était encore qu’une gamine même si la blonde ne s’en souvenait pas.

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Sujet: Re: Psycho in my head (avec Rose de Castro) Dim 3 Sep 2023 - 16:42

“ Cassie&Rose

Psycho in my head

J'étais bouleversée, perdue, en proie à de nombreuses questions depuis que j'ai causé cet accident, consacré un endroit mais que j'ai commencé à entrevoir : la vérité. Jamais je n'aurais cru faire de telles découvertes, mais je n'en avais pas fini, car j'étais loin de tout savoir. Je me demandais sérieusement si je n'avais pas ouvert la boite de Pandore, qui ne se refermera plus jamais désormais. En plus, je doutais un peu de tout, alors que je me sentais épiée dans mes moindres faits et gestes, cela n'était plus tenable.

Alors de voir Rose dans ce lieu et d'être loin de l'école, loin de toutes mes préoccupations était comme une bouffée d'air frais, de l'oxygène et je comptais bien en profiter. Elle était toujours d'une grande présence, imposant un certain respect autour d'elle mais je ne ressentais aucune impression particulière. J'espérais qu'elle aille bien, et je comptais m'en assurer, préférant de loin ne pas trop tirer de conclusions.

Avec elle au moins, je savais où est-ce que je m'embarquais et surtout, d'éviter de dire des mensonges aussi grossières ou bien d'éluder certaines questions. Je pensais aux moments où je posais des questions à l'école, comme à Alaric, et j'étais plus frustrée qu'autre chose. Je me disais déjà que cette discussion serait grisante et enrichissante. Je devais rester avenante et bienveillante tout en jouant le jeu pour en savoir davantage. J'avais besoin de distraction, et je savais qu'avec elle, je me changerais vite les idées.

« Une ville c'est vrai pas si grande que le hasard devient une évidence même. J'affichais un sourire plutôt radieux. Ce n'est pas souvent que je suis en ville et j'avais besoin enfin de me promener, de passer du bon temps. » J'en avais clairement besoin d'air, et je comptais bien me reprendre pleinement en main grâce à cela. Je vis tout de même une certaine hésitation. Peut-être qu'elle était juste de passage, et je craignais qu'elle ne puisse rester. Seulement, finalement, en insistant, j'étais plutôt satisfaite que je souriais légèrement.

J'admirais Rose arriver à ma table. Elle était assez clair face à cette femme qui gênait le passage. Mais je rêvais, la femme qui faisait clairement de l'obstruction, elle ne s'excusait même pas mais où est la politesse ? Seulement, elle était partie rapidement, que je n'ai pas eu le temps de lui dire ma manière de penser, et mince alors. Je la regardais prendre place avec une certaine attention et de manière intriguée. Elle était d'une grande franchise que je l'observais attentivement, me sentant bizarrement comme en confiance et prête à profiter d'un moment tranquille. Je devais être de la même franchise et prête à passer un moment agréable.

« Oui, d'un bavardage bien plus adulte et intéressant qu'avec ses élèves. Sinon avec les professeurs, mis à part deux très intéressants, le reste est nettement bien ennuyeux que parfois dans la salle je m'endors. Dans cette salle, les discussions étaient le plus souvent soporifique, et toujours sur une histoire de copie, de qu'est-ce qu'il prévoit de lire comme livre, mais c'était des discours de vieux. J'avais besoin le plus souvent d'un verre et d'une bonne musique qui allait avec. En plus, avec les élèves, je n'étais pas aidée avec leur envie de savoir mais mince la personne a embrassé une autre et ainsi de suite. Je n'avais jamais demandé les feux de l'amour en série z, c'était un peu moins flagrant au lycée. J'avais besoin d'un grand renouveau, et c'était urgent. J'avais clairement besoin de sortir de tout ça, j'étouffais à force. Il n'y avait pas qu'à cause de cela que j'avais besoin de sortir, mais l'ambiance était une des raisons. Et toi comment vas-tu ? Que fais-tu de beau ? Je ne t'ai pas vu à l'école depuis un moment. » Je la regardais avec une certaine innocence et avec la plus grande attention. Je préférais voir comment elle allait, et je m'inquiétais souvent pour les autres, non pour moi, comme d'habitude. Enfin, je ne savais pas si j'agissais toujours de la sorte, enfin avant que je ne perde la mémoire. Une chose était certaine, je prenais le pli en tutoyant, c'était bien plus agréable de profiter des moments agréables.

La serveuse était arrivée et elle prenait la commande. J'étais plutôt admirative, car enfin quelqu'un qui prenait plaisir à savourer les simples choses. J'aimais manger et savourer, mon burger était là pour me le rappeler. A l'école, on n'aurait pas profiter d'un bon repas comme celui-là, même si aujourd'hui, ils avaient prévu quelque chose de particulier. J'observais attentivement la situation, et cette assurance que Rose avait me grisait. J'aimerais posséder une telle assurance et une maîtrise hors pair. La serveuse n'avait qu'à bien se tenir. D'ailleurs, le client était toujours roi non enfin plutôt la cliente toujours reine ? La serveuse attendait aussi une commande de ma part.

« Rapportez moi la formule burger bacon, des frites pas trop cramées, une tartelette à la fin à la fraise et rajoutez une bouteille de blanc, le dernier millésimé des vins bordelais. » J'avais également faim et puis, même si je le regretterai plus tard, l'instant présent était tout ce qui comptait à mes yeux. Je voulais savourer encore plus, je plaiderais coupable bien volontiers et je savais ce que je désirais. J'étais fin gourmet avant tout. La pauvre, elle devait souffrir, je le sentais, mais je n'en avais rien à faire, ça me passait au-dessus avec toutes les autres émotions qui me prenaient la tête. En tout cas, elle était partie avec nos commandes, et espérons les avoir assez rapidement,

Je rougissais légèrement à ce compliment. Il me touchait plus que ce que je ne le pensais, c'était intriguant. Ce n'était pas souvent que l'on me complimentait, bien au contraire. Les personnes pensaient que j'étais une paria, mauvaise, et que l'on ne devait surtout pas m'approcher. Je devais profiter de ce moment entre filles, loin de toute distraction et de tout problème.

« Ils méritaient une bonne leçon, au lieu de venir m'embêter, surtout que je désirais simplement profiter d'un bon moment. Je m'étais dit que ses mioches devaient vite penser, mais sinon, concevoir la fête autrement. J'affichais un grand sourire. Je devrais me sentir coupable ou quelque chose d'autre, mais non, bien au contraire. En plus, les voir partir comme cela, c'était trop marrant. J'imagine bien Alaric me donner la leçon sur l'utilisation de mes pouvoirs encore une fois ou bien d'autres professeurs. Heureusement que toi tu n'es pas comme eux, et ça fait du bien. Je savais qu'Alaric serait en panique ou bien, il viendrait prendre la température pour savoir pourquoi je me comportais ainsi, ce qui était dur à force. D'ailleurs, tu peux ne rien lui dire si jamais il t'appelle ? J'ai juste envie de profiter, et j'ai clairement besoin de m'amuser. Je faisais une légère moue, oui, j'avais besoin de m'amuser, de décompresser, de ne plus penser à rien du tout. Qui sait, peut-être un tour en boite de nuit serait bien après le Mystic Grill. Et toi, tu avais aussi besoin de te détendre en venant ici ? Je prenais le temps de m'intéresser à elle, de savoir ce dont elle avait envie. J'étais intriguée car je n'arrivais pas encore à la cerner. Elle était bien plus lumineuse et présente que d'autres que j'avais pu rencontrer et je voulais que cela reste ainsi.

La serveuse revenait avec les commandes, et je regardais l'état de la mienne. C'était quoi ses frites ? J'étais bien énervée, que je pris la main de la serveuse, faisant une suggestion de ramener des frites gratuites en plus, somme quoi, elle ferait un scandale et elle serait virée. Celle-ci s'excusait immédiatement.

« Je vous prie de m'excuser pour cet incident et je vous ramène cela. »

J'étais satisfaite, mais j'espérais que Rose ait quelque chose de meilleur. Cependant, je n'avais pas vérifié le reste de ma commande, cela pourrait être pire que de simples frites pas cuites comme je le désirais.

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Sujet: Re: Psycho in my head (avec Rose de Castro) Mar 19 Sep 2023 - 19:09

Psycho in my head

Rose & Cassie

Rose n’était pas surprise de voir Cassie ici. Après tout, elles habitaient dans la même ville. Malgré ses réticences, elle avait accepté son invitation à table. Peut-être que l’image de la petite fille de l’époque avait eu raison d’elle. Et au final, n’est-il pas plus sympathique de partager un verre à deux ? Cassie ne faisait pas partie de ces gens ennuyeux et inintéressant. Elle ne la détestait pas non plus, à vrai dire elle avait de la sympathie pour elle, sûrement du à leur passé. Voilà pourquoi Rose était désormais assise devant elle, attendant de passer sa commande. En plus, elle l’invitait, et Rose avait une faim de loup. Elle n’allait pas être déçue. La blonde semblait avoir besoin de se ressourcer. Rose fit une référence à la salle des professeurs et la réponse de Cassie extirpa un sourire en coin à l’ex sorcière. Dormir carrèment ? Visiblement, l’ambiance à l’école était de pire en pire. Déjà à l’époque elle s’ennuyait ferme dans ce bâtiment. Elle n’avait été là-bas que pour se protéger de ses ennemis qui voulaient sa peau, dont un en particulier. « C’est sûr que la vie à l’école est tellement monotone » rétorque Rose quand Cassie affirme étouffer. D’un autre côté, elle n’était pas prisonnière. Personne ne l’empêchait de sortir et de prendre du bon temps. C’était une école, pas une prison. Néanmoins, pour les personnes comme Rose, et comme Cassie qui ne se privaient pas d’utiliser la magie sans se soucier des règles, devoir se fondre dans le moule pouvait vite devenir irritant. En tout cas, ça l’avait été pour Rose qui n’était pas une sorcière modèle. En fait, elle était surtout une magicienne psychopathe au comportement de garce narcissique. Il était donc naturel que ça ne colle pas avec les restrictions de l’école. Evidemment, quand elle était là-bas, elle jouait un rôle et cachait sa vraie nature. Rose s’est souvent demandé si Cassie jouait un rôle elle aussi. Si elle avait réellement perdue la mémoire. Il semblerait pourtant que ce soit le cas étant donné qu’elle ne l’avait pas reconnu. Si Rose se souvenait parfaitement de leur passé, Cassie n’en avait aucun souvenir. Ce n’était pas plus mal, elle ne souhaitait pas s’embêter avec ce genre de futilité bien que cela était plus déroutant qu’elle ne souhaitait l’admettre. « Qu’est-ce qui se passe ? Ton rôle de prof modèle ne te convient plus ? » demande-t-elle espiègle. Puis Cassie l’interroge ensuite sur ce que Rose devient, lui faisant remarquer que cela faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas vu à l’école. Rose feint l’indifférence. « Ouais. Le rôle de gentille prof ce n’est pas fait pour moi. Je vagabonde ici et là » hors de question d’avouer qu’elle a perdue sa magie et qu’elle n’est qu’une humaine. Rose est trop fière pour ça. Perdre ses pouvoirs est déjà assez difficile à digérer comme ça même si cela lui a permis de retrouver une partie de son humanité. Elle reste donc vague dans sa réponse.

Quand la serveuse arrive, Rose prend sa commande et Cassie en fait de même. Elles reprennent ensuite le cours de leur discussion. La brune la félicite alors pour le petit tour que la blonde a fait à ces deux adolescents tout à l’heure. « Au moins, ils vont passer une bonne soirée » répond t-elle dans un sourire malicieux. Elle aussi aurait bien passée ce genre de soirée avec Léonardo, dommage qu’il ne soit pas là. Elle se consolera avec une bonne bouteille de vin. « Je serai mal placée pour te juger. J’ai fait bien pire » comme tuer, torturer, saccager des villes entières. Oui, Rose n’avait pas un passé de Sainte, loin de là. En plus c’était Rose qui avait appris la magie noire à Cassie, même si cette dernière ne s’en souvenait pas. Donc non, elle n’ira rien rapporter. D’ailleurs ce n’était pas son style. Pourquoi faire ? Ce n’était pas ses affaires et elle en avait rien à faire. Comme si ce genre de broutille allait la choquer. C’était mal connaître Rose. « Lui dire quoi ? » il n’y avait rien à dire. « De toute façon, je suis sûre que ce vieux Raba joie ne connait pas le sens du mot « s’amuser » » il était tellement droit dans ses bottes que cela en était ennuyant. La serveuse revenu avec leur plat. Rose avait une faim de loup. Elle observa Cassie renvoyer la serveuse pour ses frites. Puis la conversation continua. Ce qu’elle faisait ici ? Elle venait oublier qu’elle n’était plus qu’une humaine. Elle s’ennuyait ferme. Léonardo n’était pas dans les coins en ce moment. Rose ne pouvait plus utiliser sa magie pour se divertir. Alors oui, elle comptait bien s’enfiler quelques verres pour oublier à quel point être humaine c’était chiant. « Oui, j’avais besoin d’un verre. Et peut-être même d’une ou deux bouteilles » et sur ses mots elle se servie son premier verre. Elle attendit que Cassie en fasse de même avant de trinquer avec elle. « Aux journées ennuyeuses » dit-elle avant de boire son verre d’une traite comme si cela lui permettrait d’oublier qu’elle avait perdue sa magie. Elle en avait bien besoin. Elle s’en servie d’ailleurs un autre avant de se décider de se focaliser sur la nourriture. Elle commença par un chou à la crème. Quoi ? Oui elle ne mangeait pas les plats dans l’ordre et alors ? « Je pourrais tuer pour ce genre de chose » affirma t-elle en savourant le chou. Le pire, c’est qu’elle en aurait vraiment été capable à l’époque. Cependant, ce genre de petits plaisir ne l’avait jamais intéressé jusqu’ici. A croire que devenir humaine avait décuplé sa gourmandise. Ou plutôt, qu’elle redécouvrait les plaisirs simple. C’était une façon de combler son manque de magie.

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Sujet: Re: Psycho in my head (avec Rose de Castro) Dim 8 Oct 2023 - 20:39

“ Cassie&Rose

Psycho in my head

J'étais totalement anéantie, perdue avec toutes ses découvertes sur ma lignée, ma famille. D'autres questions se bousculaient dans mon esprit que mes tourments seraient perpétuels et infinis. J'avais ouvert une boite qui restera désormais ouverte et je devais faire face à tout ce que je pourrais encore découvrir. Je n'étais pas tranquille alors que j'étais surveillée constamment, presque comme une enfant, et ça suffisait. Avec Rose, j'avais cette sensation limpide d'une liberté et j'appréciais cela. Je comptais profiter de chaque instant en sa compagnie et de me détendre loin de tous ses doutes.

En regardant Rose, elle n'avait pas perdu de sa prestance et de son assurance, et cela me faisait du bien de la voir. Cela m'éviter de penser à cette ambiance bien différente au sein de l'école et particulièrement depuis l'accident qui m'avait fait propulser les élèves au Moyen Age avec moi. Alaric certes voulait me protéger et prendre soin de moi, mais il y avait protection, et il y avait abus, et j'en avais assez. Elle me permettait d'avoir ce répit dont j'avais tant besoin. J'espérais tellement qu'elle aille bien, et que tout se passait au mieux, contrairement à moi, et à ce que j'avais pu vivre dernièrement. En tout cas, ce moment entre filles promettait d'être intéressant et je comptais le vivre pleinement à ses côtés. Je voulais éviter de penser à ce qui m'attendait. En l'écoutant, c'était si salutaire pour moi, car elle me comprenait que je souriais timidement toute émue.

« C'est vrai, je te rejoins totalement. Entre lever, cours, déjeuner, cours, et rentrer crevée, on reste toujours sur la même chose. Il devrait y avoir plus d'activités ou de sorties intéressantes, mais pour le moment, ce n'est pas encore arrivé. Voilà qui était une idée pour changer un peu les journées monotones et ennuyeuses. Alaric avait le don d'absolument tout prévoir dans les moindres détails telle une obsession ce qui avait le don parfois de bien m'énerver. Il était temps que j'arrête de me taire, et de lui dire que les élèves avaient besoin de changement ce qui me permettra d'atteindre, qui sait, une liberté. Je ne savais pas qui j'étais réellement, mais le fait qu'on le puisse me surprotéger avait le don de m'énerver et que je perde le contrôle. Les élèves sont toujours aussi cassants, et ont le don parfois de me mettre hors de moi comme toujours la guerre entre vampires et loups gourous. Seulement, les sorciers s'étaient mis en quatre pour me faire léviter. Comme d'habitude, je suis toujours obligée de calmer les ardeurs de ses jeunes surnaturels. Je souriais avec cet air espiègle. Ils étaient parfois assez énervants mais surtout, ils étaient attachants. Je tenais à ses élèves. En fait, ils ont été étonnants, alors que je les défendais, ils se sont mis en quatre pour me venir en aide et ont voulu que je sois le mieux possible. J'étais toute émue rien que pour raconter comment les élèves me montraient toute leur gratitude. L'effet super protecteur d'Alaric m'a mise hors de moi. C'est comme s'il veut m'empêcher que je découvre la vérité me concernant. Il ignore cependant que j'ai fait des découvertes aujourd'hui. Lorsqu'il apprendra, j'imagine déjà sa tête. Je commençais à douter sérieusement d'Alaric, surtout après avoir rencontré Joshua, et après avoir appris que toute ma lignée a été tuée, comme les derniers noms encore sur mon arbre généalogique. Je la regardais toute émue, essayant de cacher l'énervement qui m'envahissait à son propos. Tu as bien raison, ça te permet de faire ce que tu souhaites et quand tu le souhaites, c'est plutôt une belle vie. Je la regardais admirative. J'étais envieuse. Je ne savais pas pourquoi mais ce genre d'initiative m'avait toujours attiré. Je rêvais tellement d'une liberté. Je n'arrivais pas trop à percevoir quelque chose venant d'elle, et puis, je n'étais pas là pour trop réfléchir. J'avais besoin de manger, de discuter, d'aller pourquoi pas en boite et de faire des petits tours. Qu'est-ce qui t'inspire en ce moment, enfin loin de cette école et de cet ennui permanent ? » Je m'intéressais à ce qu'elle faisait en ce moment, si elle avait pu pleinement s'épanouir. En effet, elle méritait le meilleur.

Alors que la serveuse avait pris notre commande, je souriais malicieusement à sa réaction sur mon dernier tour face à ses crétins. Cela m'avait fait du bien de pouvoir enfin donner une leçon loin de cette moralité sans faille d'Alaric. Je la regardais de manière espiègle et joueuse.

« C'est clair, et toute la nuit, et plus encore. Je rêverais d'être une petite souris pour voir ça. Je souriais d'un air taquin. Leurs réactions seraient légendaires et uniques. Je pouvais être espiègle et coquine par moment. L'étais-je avant de perdre la mémoire ? C'était possible, voire que cela devait être plus fort encore à mon avis. Il n'a pas à savoir quoi que ce soit. Pourquoi devrais je lui dire ? Après tout, il n'est pas mon père. Il ne l'était pas du tout, j'en étais convaincue. Même dans ma condition, j'étais intuitive. Pourquoi devrais je parler à cet individu, être obéissante à 100% alors qu'au contraire lui avait bon nombre de secrets. Je la regardais de manière taquine. C'est clair, il a dû zapper le mot « s'amuser » de son vocabulaire. J'imagine à quel point tu ne l'as pas vu non plus prendre une pause. Il reste toujours le vieux raba joie de service, qu'il doit être trop coincé du.. » Je riais légèrement, rien que de penser à la fin de ma phrase. Alaric devrait lâcher prise, ne plus être sur le qui-vive, mais il ne le ferait jamais. Qu'est-ce que tu penses de son action ? Il avait pu te venir en aide ou pas du tout ?» J'étais intéressée par ce qu'Alaric faisait vraiment, par son impact, car j'avais besoin de lever les doutes.

J'étais encore énervée alors que la serveuse avait grandement fait une bourde pour mes frites. Heureusement, j'espérais qu'elle m'apporterait quelque chose de plus convenable, afin de les déguster pleinement avec ce délicieux burger. A l'école, ils s'amusaient avec un plat spécial, moi, je me faisais plaisir et cela ne m'était pas arrivé depuis fort longtemps. Cependant, je sentais que Rose avait bien besoin de la bonne distraction que je comptais bien suivre.

« Je te suis bien volontiers. Je souriais agréablement et finalement, on trinquait ensemble. Aux journées ennuyeuses. Je buvais mon verre la regardant avec attention. Cependant, elles peuvent devenir intéressantes. Je l'observais de manière attentionnée et bienveillante, faisant un petit clin d'oeil. Je pensais aux moyens d'égayer ce genre de journées, et une bouteille, une bonne évasion dans un autre endroit, c'était ce qu'il y avait de mieux. La voyant se servir un autre verre, je m'en servais un aussi le buvant afin de montrer que j'étais prête aussi à me distraire pleinement. Puis, je la vis manger un chou à la crème et ça donnait envie. Je te comprends, on se damnerait volontiers pour une telle merveille. Ca donne tellement faim que j'en mangerais plein. J'observais avec le plus grand intérêt ce chou si divin. Je continuais à manger un peu mon burger, puis d'autres frites, vraiment le régal suprême. Comment n'avais je pas fait cela plus tôt ? Je fermais un bref instant les yeux pour savourer ce délicieux moment. Je serais bien curieuse de voir ce que tu pourrais prendre en suivant.» Je l'observais avec compassion et bienveillance. J'étais bien gourmande, c'était mon pêché absolu.

La serveuse revenait avec une portion de frites que je regardais attentivement, et c'était nettement meilleur. Je me plongeais dans son regard afin de faire comprendre que tout était bon.

« C'est bon, je vous remercie, mais ramenez nous vite une autre bouteille ! Également, d'autres choux, avec de la chantilly à côté et la tartelette à la fraise, plutôt deux, soyons fous. » Quand il y avait des choux pareils, de la chantilly était un plus. Je comptais également offrir un petit plus pour Rose, qu'elle puisse les savourer pleinement. De mon côté, j'allais bien déguster ma tartelette à la fraise. Je la laissais faire également si elle désirait prendre un supplément ou non. Je continuais tout autant de manger encore du burger et des frites. Il en restait que très peu et je réussissais à tout finir.

Je devais être prévenante envers Rose, qu'elle soit le mieux possible et cela passait par peut-être plus de choses sur la table encore. Cependant, à la table voisine, ils se levaient violemment que l'un des invités me bouscula au niveau de la tête. Je pris le bras suggérant qu'il faut se faire pardonner en payant d'avance la prochaine tournée pour toute l'assemblée. Il allait à la caisse comme prévu et une des serveuses était impressionnée.

« Tournée générale ! » Cela avait marché à un point inespéré et tout le monde était ravi.

Je repris vite mes esprits alors que la serveuse vint apporter une autre bouteille et des choux et de la chantilly, les tartelettes à la fraise et peut-être plus. Sur le coup, la serveuse avait compris qu'il fallait nous faire plaisir. Je fis signe pour remercier la serveuse de ce qu'elle avait fait et elle repartait de plus belle. Je pris la première tartelette à la fraise, et je la savourais pleinement.

« Quelle merveille ! C'est une méga tuerie ! Je m'exprimais avec une telle franchise surtout quand j'adorais quelque chose. Il y avait aussi les choux qui demandaient à être mangé encore et encore. Que dirais-tu qu'en plus on augmente niveau bouteille et que l'on change l'ambiance de ce lieu ? » J'avais bien envie de me distraire, et d'augmenter cette distraction, et avec Rose, j'y arriverais.

L'ambiance était déjà sympa au Mystic Grill et j'imaginais qu'ensemble, nous pouvions allier bouteille, manger et activité. La tartelette à la fraise qui restait me faisait de l'oeil. Disons, que j'avais tellement besoin de me changer les idées.

clever love.

Sujet: Re: Psycho in my head (avec Rose de Castro) Dim 22 Oct 2023 - 18:33

Psycho in my head

Rose & Cassie

Rose écoute Cassie lui raconter sa vie à l’époque. Ça conforte l’ex-sorcière d’être partie. Cette couverture était bien un temps, mais cette vie d’enseignant était bien trop ennuyeux. Mais imaginer Cassie leviter a cause d’ado en pleine apprentissage de la magie l’amusait beaucoup. Elle s’imaginait la scène, ça devait être un sacré spectacle. Il aurait mieux fallut que les élèves ne s’amusent pas à ce genre de chose avec Rose quand elle était professeur. Meme si elle avait l’image de ma prof « cool » quand elle était là-bas, les élèves avaient trop peur d’elle pour tenter quoi que ce soit. Ils l’auraient regretté assurément. Cassie semblait quand même apprécié, les élèves lui étaient venus en aide. Il faut bien avouer que cela aurait fait mal à l’ego de Rose d’avoir eu besoin de l’aide de novice. Surtout qu’elle savait que la blonde était capable de grande chose. A son sens, elle aurait très bien pu s’en sortir toute seule. Après tout, c’était quand même Rose qui lui avait appris la magie. « J’espère que tu leur a filé une bonne correction » en tout cas, Rose aurait trouvé une idée ingénieusement diabolique pour leur faire regretter leur culot. Enfin, pour ça, il aurait déjà fallut qu’ils parviennent à y arriver sans encombre. Ils ne restaient que des élèves. La brune quant à elle, avait déjà plusieurs siècles de magie derrière elle. La conséquence a tout ça ? Elle était humaine maintenant à force d’en avoir trop abusé.

Rose fronce les sourcils quand Cassie parle d’Alaric. De quoi parle t-elle ? Pourquoi Alaric Saltzman serait si protecteur avec l’une de ses enseignantes ? Il avait déjà assez de ses deux gamines à s’occuper. « Quelles découvertes ? ». Pour le coup, Rose était larguée. Elle ne voyait pas ce qu’Alaric venait faire là-dedans. Certes, elle savait que Cassie avait perdue la mémoire, sinon elle se serait souvenue de Rose. Mais elle ne voyait pas le rapport avec Alaric Saltzman. En quoi cela le concernait-il et pourquoi cela le préoccuperait ? Cassie était une étrangère pour le vieux Saltzman jusqu’à son arrivé ici. Et même si le directeur prenait soin de ses élèves et de ses compagnons, en quoi Cassie aurait plus d’importance ? Ça n’avait pas de sens. Il y avait quelque chose qui clochait là-dedans. Elle ne connaissait pas beaucoup Alaric, mais elle l’avait suffisamment côtoyé pour savoir que ce n’était pas logique.

Quand Cassie affirme que Rose a plutôt une belle vie, celle-ci réprime une grimace. Une vie sans magie lui paraît plutôt fade à vrai dire. Elle n’est plus aussi libre qu’avant. Elle ne peut plus faire ce qui lui chante et est obligé de se plier à la société humaine. Ce n’est pas vraiment ce qu’elle appelle une belle vie, ses pouvoirs lui manquent. Mais évidemment, elle n’en dira rien. Il est préférable que le moins de personnes possible soient au courant pour sa perte de magie. Si cela venait à s’ébruiter, ses ennemis ne se priveraient pas pour venir se venger d’elle. Si elle était si intouchable avant, c’était grâce à la puissance de ses pouvoirs et la peur qu’elle inspirait. Maintenant, elle était une proie idéale pour ses ennemis. Et des ennemis elle en avait des tas. En fait, il n’y avait que Leonardo qui était au courant et c’était très bien comme ça. « La nourriture » répond t-elle quand Cassie lui demande ses inspirations. A vrai dire, Rose n’était pas du genre à se confier. La vérité c’est que c’est Leonardo qui l’avait inspiré en la faisant changer. Ils s’étaient enfin rapproché depuis tout ce temps. Et ça, c’était grâce a sa perte de pouvoir. Dans sa magie noire, Rose avait retrouvé son humanité. Leonardo et Mia, voilà ce qu’il inspirait. Pourtant, elle n’oubliait pas qui elle était et ce qu’elle avait fait par le passé. Une personne ne change pas du jour au lendemain et Rose aspirait à retrouver sa puissance. Elle voulait tout : l’amour et le pouvoir.

« Ça peut s’arranger, tu n’as qu’à utiliser un sort d’invisibilité » dit Rose en parlant des deux adolescents qui étaient bien partis pour passer une bonne soirée. Voilà qu’elle recommençait à parler de Saltzman. Pourquoi parlait-elle autant de lui ? Alaric était peut être un vieux rabat-joie, mais de ce qu’elle savait, il n’était pas du genre à pister ses professeurs. Connaissait-il ses antécédents ? Et même si c’était le cas, ça n’expliquait pas ce comportement. Encore une fois, cela n’avait pas de sens à ses yeux. « Disons qu’il a au moins la qualité de choisir ses bouteilles ». Il lui était arrivé quelque fois de boire un coup en sa compagnie mais ça s’arrêtait là. Elle savait qu’il avait une réserve de bourbon planqué dans son bureau. Rose haussa les épaules quand Cassie lui posa des questions sur Saltzman « J’en pense rien. A vrai dire je m’en fiche. Si j’étais venue dans cette école c’était uniquement pour servir mes intérêts personnel » elle était parvenue à le duper en se faisant passer pour une femme qu’elle n’était pas. Il était évident qu’il ne l’aurait jamais embauché s’il avait su qui Rose était vraiment. « Pour ma part, je n’éprouve aucun intérêt pour lui. Par contre toi, tu sembles complètement obsédé par lui. Je peux savoir pourquoi ? » après tout elle ne faisait que parler de lui. Rose trouvait Alaric insipide mais Cassie semblait lui porter beaucoup d’intérêt. Il était peut-être temps qu’elle creuse un peu tout ça. Elle cherchait à comprendre le sens de cette conversation.

Heureusement, la nourriture et les boissons arrivèrent bien vite. Rose saura pratiquement dessus, commençant par les choux à la crème. Puis enchaînant avec un verre puis deux verres de vins. Elles trinquèrent. Pour répondre à l’interrogation de Cassie, Rose pris le donut en second. Elle avait toujours préféré le sucre. Elle décida de garder sa tarte au citron pour la fin et s’attaqua ensuite à ses lasagnes. Rose laissa Cassie commander d’autres douceurs. Elle n’ajoute rien. Elle irait piquer dans son assiette si elle avait encore fin au pire. La blonde fit un autre tour de magie, et un homme paya sa tournée. Pour fêter ça, la brune leva se resservir un verre de vin et elle le but cul sec. L’alcool commença doucement à faire son effet. A croire qu’être devenue humaine lui faisait moins tenir l’alcool. Elle prit une autre bouchée de lasagne avant de répondre « Si tu veux, tu peux commencer par la musique. Ça bouge pas beaucoup. Tu n’as qu’à claquer des doigts » Elle l’aurait bien fait, mais sans magie ça risquait d’être compliqué. Autant se servir de Cassie pour ça. D’ailleurs, elle bu une autre gorgée pour oublier sa perte de magie. Elle se mit ensuite à rire, consciente de son impuissance. Ça la frustrait beaucoup. Mais sa frustration mélangé à l’alcool lui procura un fou rire amer. « Aller amuse toi avec ta magie. Qui sait ? Peut être qu’un jour on viendra te la retirer et tu finiras comme une pauvre et pathétique humaine » ça pouvait sonner comme quelque chose de méchant. Mais à vrai dire, ces paroles étaient plus adresse à elle-même bien que Cassie ne pouvait pas le savoir. Que voulez-vous ? Rose était aigri quand elle pensait à sa perte de pouvoir et reportait sa frustration sur les autres. Voir Cassie user de sa magie pour tout et rien devant elle, la frustrait et lui procurait une certaine jalousie d’où ses paroles acerbes. Pour ponctuer ses paroles, Rose leva son verre en l’air « Santé » dit-elle avant de le vider entièrement. C’était donc ça sa vie maintenant ?

Code by Kah!an

MadnessThis is how it’s gonna be ζ This is what you’ll think of me ζ It’s going down like I told you ζ I'm dangerous

Récompense :

“ Cassie&Rose

Psycho in my head

J'étais totalement peut-être obnubilée par ma situation actuelle, par le fait que l'on ait pu me cacher autant de choses alors que ma mémoire me faisait tant défaut depuis tant d'années. Plus de trois années s'étaient écoulés et je me trouvais au même point à me poser sans cesse des questions et j'en avais marre. Je me rendais surtout compte que peut-être celui en qui j'avais le plus confiance, qui était comme un guide était en train de m'empêcher d'atteindre la vérité. C'était grâce à cette divine rencontre, que peut-être je réalisais enfin la situation. J'étais loin d'avoir découvert toute la vérité n'ayant ouvert qu'une petite boite mais je devais continuer dans cette voie. J'étais prête à faire face à de plus grandes conséquences. J'avais besoin de souffler clairement loin de la pression, et je comptais bien profiter d'être auprès de Rose pour cela. Je devais clairement me changer les idées, d'état d'esprit. Après tout, dans ce genre de chose, on pouvait clairement réfléchir plus posément.

Je regardais Rose avec une certaine attention et émotion. Elle semblait plutôt bien et rayonnante que cela me confortait qu'il fallait sortir de l'école plus souvent. Elle me faisait sortir de mes pensées que je la regardais l'air songeuse. C'était salutaire de penser à mes élèves, c'était ce que j'appréciais le plus dans cette école en plus d'un beau brun. Je devais parler de mes passions, mes envies et d'aller au-delà de ce qui me tourmentait pour égayer ce moment.

« Ils ont eu des heures de colle bien sûr, et une heure de nettoyage dans les couloirs. Au moins, cela a pu aider les personnes de l'entretien du bâtiment. J'affichais un léger sourire faisant un petit clin d'oeil. D'ailleurs le personnel m'a dit merci car personne ne les écoutait. » J'avais donné une leçon d'un côté et aidé de l'autre, c'était une bonne équation et équilibre. Sur le coup, j'étais, je l'avouais davantage prête à donner une leçon digne de ce nom qu'ils s'en souviendraient toute leur vie mais je n'avais pas céder. Par moment, j'étais bien trop gentille et de me laisser faire, je l'avouais. D'ailleurs, un beau brun m'avait bien précisé qu'il me fallait me battre pour mes convictions, seulement, par moment, c'était plus facile à dire qu'à faire.

Seulement, nous revenions sur l'une des choses importantes : ce qui me rendait nerveuse, anxieuse et angoissée comme par la même occasion Alaric Saltzman. Je la sentais curieuse, et peut-être qu'en disant ce que je savais, peut-être qu'elle pourrait m'aider.

« J'ai découvert récemment et en compagnie de Chiron que ma famille a été visée et assassinée, et que je pourrais être la prochaine. Je la regardais effrayée et émue. J'étais vraiment sans réponse sur qui pourrait venir s'en prendre à moi et ça m'énervait. Je bougeais mes mains de manière angoissée. Avec lui, on a recherché des correspondances, mais c'est tellement vaste que l'on a rien de réellement concret. J'avais quand même des suspicions sur certaines personnes ou sur un ou plusieurs lieux à voir, mais je devais en avoir le cœur net. Ce qui est le plus étonnant c'est l'arbre généalogique de la famille, il y a comme un flou qui ne précise plus rien après un couple et leurs enfants. L'un des enfants pourrait être mon père. » Effectivement, je ne faisais qu'une déduction, mais elle était bien réelle, et je devais en avoir vite le cœur net. Je regardais un peu autour l'air perdue.

Après, je m'intéressais bien sûr à ce qui arrivait à Rose. Ce que je désirais, c'était même fort, comme une intuition qui prenait au plus profond de soi, c'était que tout se passe bien pour elle. Je voyais qu'elle avait une vie tranquille et elle s'acclimatait, ce qui faisait tant plaisir à voir. Après, c'était difficile à ressentir quelque chose d'autre, tellement je ressentais un calme et c'était apaisant. Combien de fois je ressentais tellement de haines, de ressentiments tellement futile, c'était tellement lassant et éreintant. Je désirais savoir comment ça se passait plus en détail pour elle.

« Tu as dû tester les cannellonis et les profiteroles à la maison ? J'ai une recette pour ses deux plats dont tu me diras des merveilles à coup sûr. J'affichais un beau sourire. J'adorais la bonne cuisine et encore plus quand c'était fait maison. J'aimais énormément expérimenter, et voir ce que cela pourrait donner. J'étais plutôt fier de ses moments. J'essaye de préparer par contre les cocktails seule mais je suis nettement moins douée. Peut-être que tu as quelque chose en réserve pour mieux les préparer ? » Je souriais légèrement et avec une pointe de malice. J'aimerais pouvoir boire quelque chose de ma conception, mais cela ne s'inventait pas. Je baissais du regard tellement j'étais honteuse de me retrouver dans cette position. Pourtant parler de quelque chose d'aussi insignifiante me faisant tellement de bien.

Puis finalement, en évoquant les adolescents, elle avait trouvé une telle astuce que mon esprit était en fusion, comme si le manque d'inspiration avait réussi à se combler et j'en étais satisfaite car je pouvais enfin me libérer de mes tourments.

« Excellent, pour pouvoir espionner le résultat, et filmer afin de faire passer à tout le monde. Je pense qu'ils réfléchiront à deux fois avant d'emmerder quelqu'un. Je rigolais légèrement. J'ai peut-être poussé leur destin l'un vers l'autre qui sait. Je fis un léger clin d'oeil. Alaric sait bien les choisir que je voudrais bien lui changer le contenu et voir s'il réagit. Peut-être que c'est bien un robot. J'affichais un grand sourire. J'avais encore trouvé une bonne blague le concernant. Je te comprends, il vaut mieux être loin et être tranquille, que de le fréquenter et de devenir fan du fauteuil et de bourbon. Est-ce qu'il ne serait pas la voix ? J'avais fait un beau parallèle et un peu de sarcasme aussi. Quoi, je pouvais faire ce genre de choses non mais ! J'espère que de venir à cette école a pu t'aider, en tout cas, c'est tout ce que je te souhaite. Je la regardais avec attention et émotion. C'est compréhensible. On m'a fait remarquer qu'il m'a potentiellement gardé dans mon état depuis toutes ses années, et qu'il ne veut pas que je retrouve la mémoire. Je la regardais bien désorientée et troublée. Cette révélation a le don de m’irriter, et de me mettre hors de moi car ce serait une trahison. Je suis à une croisée des chemins où seule la quête de la vérité pourra m'aider. Tu avais confiance en lui ? » J'étais triste en l'annonçant car je me l'avouais tout haut. Si c'était bien réel, elle me pesait fortement, et avait le don de me rendre plus sensible aux émotions. Je commençais d'ailleurs à avoir mal à la tête. J'étais cependant curieuse de connaître son avis, car là, j'avais peut-être sorti une vérité lourde de conséquences fâcheuses.

La nourriture et les boissons étaient sur la table et ça faisait un bien fou. Je me délectais de ses présents, comme si c'était une délivrance. A l'école, le choix était nettement plus restreint que dans ce lieu. J'avais enfin cette impression de liberté et je ne voulais pas la mettre au placard de sitôt. Je remarquais que Rose commençait par finalement ce qu'il y avait de meilleur, et ça faisait plaisir à voir. J'étais plutôt nettement traditionnel, mais je devrais me sortir de ma zone de confort. Je trinquais avec elle, profitant d'un grand moment de détente. Je continuais de déguster la tartelette à la fraise arrivant à sa fin. Il ne restait plus qu'à attendre la suite des festivités que j'avais commandée avec soin. Le pigeon payait comme il se doit pour nous, c'était plutôt jouissif et je comptais bien profiter de la suite de ce moment. Je me servais un verre de vin que je buvais lentement, et puis je vis qu'elle était prête encore plus à s'amuser rien qu'aux verres qu'elle avait pu boire. Il était temps que l'on puisse enfin s'amuser comme il se doit rien qu'à ses mots. Je devais exaucer le souhait et j'en avais la possibilité.

« Claquer des doigts, tiens, c'est une idée, je vais suivre pour le coup. J'affichais un léger sourire, et je m'activais. Directement, on se retrouvait dans une ambiance années 90, aspect londonienne niveau musique avec Spice Girls : Spice Up Your Life. J'étais bien satisfaite de la situation, et je continuais changeant l'aspect des vêtements de chacun par un beau claquement de doigts en pensant à ce que chacun devrait porter. Il fallait quelque chose de futuriste niveau vêtements pour concorder avec le thème et le clip. J'étais plutôt satisfaite, sauf un il était en caleçon. Je l'avais oublié que je rigolais légèrement. Oops, je crois qu'il est bien éliminé. Toi mon gars, le public a tranché, à l'unanimité, tu n'es plus des nôtres, au revoir ! Je riais malicieusement. Je me croyais dans une émission de télé réalité, c'était marrant. Alors je suggérais à cet homme de prendre ses clics et ses clacs, et de prendre la poudre d'escampette. Cet homme criait comme une fillette, comme les jeunes gens que l'on pouvait voir filmer et passer sur les réseaux sociaux. Voilà un beau moment et on pourrait en voir plus encore. Alors qu'une serveuse n'était pas loin, je touchais délicatement son bras lui mettant dans l'idée qu'il y aurait bien besoin d'un endroit privé pour ceux qui voulaient se confesser. J'étais bien inspirée, soit par le regain de liberté ou bien l'effet de m'amuser et de l'alcool. En tout cas, peu importe la situation, le moment me plaisait. Je vis Rose en train de boire, et je suivais instinctivement par un autre verre. J'étais encore plus inspirée, mais je vis qu'elle était grisée par l'alcool. Alcool plus fort, ça te dit ? Je voulais voir si on pouvait aller plus loin, mais j'étais prête de mon côté. Seulement, je vis son fou rire, et je souriais, je riais légèrement. Seulement, cela commençait aussi à m'interroger. Bien sûr que je vais m'amuser, c'est la soirée. Je fis un clin d'oeil. Ca va ? Je la regardais avec une certaine émotion m'interrogeant, et espérant qu'elle aille bien. Que les personnes essayent, et ils auront la guerre, guerre, guerre. Ils auront des surprises, mais disons que choisir est compliqué même si je vis actuellement dans une véritable prison mentale. J'avais cette impression que d'user d'un certain sarcasme et de bêtises ne m'était pas étranger, un peu comme les personnes affrontant un certain Pikachu. J'étais, par contre, plus songeuse sur la dernière partie. Il était vrai que je vivais dans une véritable prison et qu'il fallait m'en sortir assez rapidement. Je la vis lever son verre en l'air et je la regardais avec attention, levant le mien en retour et bougeant un peu le corps. Santé ! » Je bus directement.

Je pensais instinctivement afin que tout le monde puisse danser. D'ailleurs, certains avaient des démarches assez « académiques » que je rigolais légèrement. Enfin, il y avait une sacrée ambiance à l'extérieur, mais je devais me concentrer sur Rose, savoir si ça allait.

« Qu'est-ce qui te ferait plaisir ? On a l'ambiance, l'alcool, les danseurs, peut-être qu'il nous manque les monsieur attitrés ? Quoi, oui, nous pouvions transformés cet endroit et alors ? Peut-être que ça pourrait encore plus te faire oublier l'extérieur comme moi. » Je lui faisais un clin d'oeil d'approbation. L'ambiance risquait encore d'être meilleure à mon avis.

Je tendais la main vers elle afin qu'elle ait le choix des monsieur attitrés. Bien sûr, il fallait tous qu'il ait de « bons arguments ». Je trouvais bien que j'étais subtile.

clever love.