Rebecca Melody Fitzpatrick : Nature is just a sweet, eternal melody above the dark side

Le monde fantastique, l'enchantement, et les terres magiques, des mages, des dragons, vous connaissez ? Et bien, j'étais issue de ce monde, de cette croyance, bien loin du commun des mortels, qui pensait de nous elfes et moi que nous étions des dieux vivants, des rares moments où ils pouvaient nous croiser. J'étais née elfe dans un royaume en pleine mutation en pleine France du Moyen Age, faisant la fierté de mes parents qui rêvaient d'un digne héritier pour le trône. Seulement, j'étais une fille alors que le royaume des elfes attendait un garçon pour monter sur le trône et beaucoup aimeraient destituer mon père pour avoir donné naissance en premier lieu.

Nous vivions dans une ville en pleine évolution, de par ses futures cathédrales en construction, ses commerces, mais aussi la différentiation de son peuple entre les riches et les pauvres. Par contre, ce qui rythmait le monde des humains était la guerre, l'accession de territoire, et en l'an 732, la bataille de Poitiers faisait rage sous le règne du roi Charles Martell. Cependant, dans le monde des elfes, cette différence de classe était bien plus grande car on vivait dans un château, une ville cachée aux yeux des Parisiens par un charme ancien vieux de plus de 10000 ans d'histoire. Mes parents étaient avec moi super protecteur, me couvant le plus possible de cadeaux provenant de mes ancêtres, disant qu'ils m'accompagneraient toujours ainsi que des histoires de conte de fées. Je n'avais pas eu besoin d'attirer énormément leur attention, car ils me chantaient l'un comme l'autre des chansons, alors que les plantes poussaient à côté d'eux, telle la vie qui imprégnait le monde. Ils me chantaient d'ailleurs le plus souvent l'histoire de Gandalf le sage, un super grand magicien de notre temps et j'étais en admiration, alors que je désirais marquer également l'histoire de mon empreinte.

J'étais en effet une autre génération de ses dignes héritiers liés à des guerriers légendaires ayant combattu dans la terre du milieu. Ma famille m'inculqua très jeune les traditions liées à mon statut. Mon père me disait que les hommes ne me feraient pas de cadeau pour la vie éternelle que j'aurais car je serai une femme reine, ce qui n'avait jamais été fait. J'avais un entraînement plus dur que ce soit pour les sorts, l'histoire de mon peuple et ce que l'on attendait de moi, tout en restant cloîtrée au sein de la tour blanche, lieu d'apprentissage pour la royauté. Je n'étais pas aussi sage que je le désirais, alors que la journée, ayant marre d'apprendre, je pensais à la forêt, à ses plantes, à la vie, car je me trouvais en totale connexion avec elle et je ne comprenais pas. Cette connexion avec la nature était trop forte, que par un seul geste de la main, je laissais transparaître la chaleur à l'extérieur de la fenêtre et un grand arbre vint vite pousser jusqu'à moi. Beaucoup du peuple ont pensé que c'était un signe, le signe de la vie et de la prospérité pour notre peuple. J'étais comme une sorte de gardienne pour eux. Bien sûr mes parents n'étaient pas ravis et me grondèrent, mais je ne voulais pas m'arrêter, bien au contraire, mais je devais être plus discrète. Alors que je revenais pour apprendre, un autre élève en apprentissage du nom d'Onas plutôt bel elfe et taquin qui plus est. Je ne pouvais pas le supporter, alors, j'utilisai mon pouvoir de barrière remplie de lumière naturelle et de feuille pour mieux me protéger. Je l'avais fait instinctivement, car j'avais peur, mais surtout, il me plaisait surtout. Mais je ne le montrai pas en premier lieu, préférant me cacher avec une certaine arrogance liée à mon rang et de le faire courir. Les devoirs ? C'était pour lui. Le fait que je fasse le mur ? Bien sûr que c'était également pour lui. Et en retour, elle était un peu gentille mais aussi taquine, alors qu'il allait l'embrasser. Seulement, ce petit stratagème fonctionnait jusqu'à ce que le père de la jeune fille vienne à les surprendre. Alors, il prit la jeune fille par le col de sa tenue blanche afin de lui dire ce qu'il pensait. Ce jour-là jamais elle n'avait autant déçu son père et elle se sentait triste, et désemparée, alors que c'était si dur de pouvoir mener de front son job d'héritière du trône. Alors elle se réfugiait dans un coin de la ville, regardant la nature pousser et écrivant ses chansons et ses poèmes. Alors qu'elle chantait ce qu'elle avait écrit, le jeune garçon vint à la retrouver, et il fut complètement bouleversé par sa mélodie, les mots qu'elle employait, laissant transparaître une tristesse infinie. Il s'approcha d'elle et vint la prendre dans ses bras, et lui donna un doux baiser.

Quelques années plus tard, la guerre éclata entre les elfes et les orques, leur ennemi juré. Je devais endosser un rôle que je ne connaissais nullement : être guide de tout le monde. Alors que j'avais été décriée par tous pour n'être qu'une fille, j'étais devenue un guide du jour au lendemain en attendant le retour de mon père. Ma mère me donnait certains conseils à ce moment-là, mais de nous trois, elle était la plus distante, alors j'optais pour une approche plus proche auprès du peuple, montrant que je pouvais les protéger. C'était dur, je n'imaginais pas une telle tâche, une détresse du peuple, alors que les élites ne faisaient pas grand chose sauf de protéger leurs intérêts. Alors, je rendais visite au peuple et prenant des mesures pour qu'ils aient davantage de nourriture au lieu que les élites ne doivent seulement profiter eux seuls des avantages. Je me faisais des ennemis, bien trop à mon goût à ce moment-là mais cela ne me faisait pas peur. Je voulais absolument aider les personnes dans le besoin. Je pris également des décisions pour la protection du royaume en renforçant les barrières grâce à mon don. Les ennemis, eux n'avaient pas dit leur dernier mot. Un soir, alors que j'étais en train de penser, que je réfléchissais à comment aller se dérouler les choses, un ennemi vint me surprendre que je me retrouvais en dehors de la barrière magique loin des miens, et en plein coeur de la construction de ce que serait Paris. J'étais désorientée, avec tous ses mouvements, ses familles en détresse, mais ayant peur de la réaction des humains, je me cachais dans la forêt, de ce qu'elle était. Je me cachais derrière un arbre afin de me protéger. Je me construisis dans ce lieu un havre de paix en faisant pousser les arbres avec mon don. J'étais effrayée, en me demandant si un jour je pourrais rentrer chez moi, sans savoir que j'allais envoyer un signal par un sort involontaire. Mais en premier celui qui me trouva était un être humain, enfin de ce que je pensais être comme tel. Il s'appelait Alexandre et le plus curieux, c'était qu'il n'avait pas peur de moi, qu'il était calme. Cela me semblait bien étrange, Je vins lui demander de m'aider, qu'il puisse m'apporter le nécessaire pour vivre. Je ne montrais pas trop n'ayant pas confiance, mais je ne savais pas comment rentrer chez moi, dans mon royaume. Il continuait à m'amener des provisions, du mieux possible en évitant des gardes autour. Il était très débrouillard ce jeune homme. Je m'approchais lentement de lui, en dissimulant par mon pouvoir de dissimulation que j'ai acquise depuis toujours afin d'être à ses côtés, et d'éviter d'être vue de tous. Il était gentil et me montrait les bienfaits de l'humanité en m'amenant danser. C'était la danse de l'époque bien sûr, mais je m'y faisais, et je m'amusais bien. J'étais guillerette, continuant tout de même de profiter du moment jusqu'à ce que je me fasse assommer, et que je me réveillais attachée, avec la corde autour du cou et tous les humains prêts à me voir morte. Je me retrouvais en quelques secondes suspendue en train de m'étouffer, et de voir ma vie partir en un écran de fumée. Je m'endormais littéralement, et je me réveillais jetée comme une merde dans un vide à ordure alors que le spécialiste des morts allait creuser une tombe. Je me rendais bien compte à ce moment-là du fait que je possédais une immortalité, que les humains ne pouvaient pas m'atteindre comme cela, sauf si soit j'étais touchée gravement lors d'une bataille ou bien s'ils m'atteignaient moralement comme un chagrin. Heureusement, je disparaissais vite et je me retrouvais dans les bras d'Onas, grâce à un sort elfique.

Le beau jeune homme avait toujours été quelqu'un de très fidèle, et surtout on s'était rapprochés lui et moi vraiment spirituellement. Mais nous comptions passer à une étape supérieure dans notre rituel de ce soir. En effet, chez les elfes, le sexe comme l'appelait les humains était quelque chose d'horrible et considérée comme inappropriée, alors que de mon côté, ce que j'avais étudié m'intéressait au plus haut point. On considérait ses moments qu'au moment de la conception. Les pratiques des elfes devait vite changer, au lieu de penser qu'au spirituel, mais j'étais loin encore d'être reine. Le moment tant attendu était arrivé et on s'asseyait l'un en face de l'autre récitant la phase de communion qui scelle nos esprits et nous devions penser, mais jamais se toucher. Il était mon partenaire, mon copain attitré, seulement, j'étais toujours en contexte de crise, et j'allais bien avoir des surprises.

En effet, la guerre avait fait énormément de dégâts chez les elfes envoyés au front comme chez nos ennemis. Mon père était revenu avec des guerriers restants mais aussi un jeune garçon. Il se cachait derrière mon père tel un petit timide et les elfes autour étaient curieux à souhait. Mon père demandait à tout le monde de se réunir et annonça la grande nouvelle comme quoi la guerre était terminée contre les orques, que l'on pouvait vivre libre, mais que cet enfant vivrait avec eux, qu'il pourrait devenir meilleur. Il le présentait du nom de Ryan.  Mon père le montrait à tout le monde et c'était la stupéfaction. En effet, il ressemblait à nos ennemis, et il l'avait exposé au grand jour. Tout le monde criait au scandale alors qu'ils voyaient un ennemi en face d'eux. Il était plus effrayé que chacun d'entre nous. Mon père montrait sa supériorité en disant que maintenant que nos ennemis étaient vaincus, chacun pouvait devenir un elfe comme il l'entendait ce qui faisait sourire Ryan. Pour les autres, ils avaient peur de mon père alors ils acceptèrent la situation. De mon côté, je devais absolument jauger qui était Ryan, car j'avais un mauvais pressentiment. Mon père me demanda de venir près de mon frère et de lui serrer la main en guise de respect, mais je la lui serrai sans penser qu'il le méritait pour le moment. Sans le savoir, mon père avait provoqué le début de notre chute à tous.

Quelques temps plus tard, je m'entendais en apparence avec Ryan mais je n'arrivais pas à le cerner. Je devrais être tolérante, mais de mon côté, ce qu'avait fait mon père était dangereux. Et si finalement les véritables personnes aimant Ryan venaient pour le récupérer ? Que diraient ils s'ils voyaient Ryan élever comme un elfe. Je savais bien qu'ils voudraient tout faire pour le récupérer. Je restais sur le qui vive à la moindre alerte. Onas était venu me voir, afin de savoir ce que j'effectuais, et il me donnait raison. Soudain, je vis Ryan venant également vers nous afin de savoir ce que l'on faisait. Il était d'un regard à la fois doux mais très menaçant et revanchard. Il avait lu dans les textes que mon père voulait faire de moi une reine, et c'était une hérésie. Il estimait qu'il avait tous les droits, alors qu'il avait été adopté, d'être le roi à la place du roi actuel. A cet instant, une guerre qui allait durer au-delà de tout ce que les mortels pouvaient imaginer commença.

Alors que je continuais à étudier tous les rites elfiques et parfaire mes pouvoirs déjà découvert, mon « demi-frère » m'attaqua en traître alors que je m’entraînais et là, je lançais mon pouvoir en envoyant des branches l'attrapant afin qu'en retour, la nature puisse être protégée. Il criait de toutes ses forces afin que les autorités me prennent en flagrant délit, mais mon professeur le menaça en disant qu'il était témoin de sa traîtrise, et qu'il devrait laisser tomber sous peine d'être exécutée. Il s'en foutait royalement qu'il partait l'air de dire on se reverra. Ce pouvoir que j'avais lancé était tout simplement la conséquence d'une maîtrise que j'avais acquise grâce aux enseignements. Cependant, le lancer était à chaque fois intense et très prenant. Cette première attaque me donnait la conviction que je devais rester prudente et prête à me défendre à la moindre occasion.

La vie reprenait peu à peu son court, et j'avais réussi à acquérir un savoir qui allait énormément me servir dans ma future vie de monarque. Je me sentais plus en confiance et prête à faire face à ma destinée. Seulement, mon demi-frère était passé par là. Il essayait de me discréditer en faisant que j'oublie des rendez-vous, que mon père me voit comme quelqu'un d'irresponsable en montant des coups ignobles du genre que j'avais volé des personnes importantes, ou bien me faire accuser de préparer un coup d'état avec de faux documents, et de provoquer des petites guerres grâce à son charme, et au fait de changer d'apparence. Je gardais mon sang froid montrant que j'étais loin de ne pas suivre les règles, et qu'il y avait quelqu'un qui m'avait discrédité à une époque. Je m'étais servie de mon ancienne altercation avec lui pour gagner provisoirement au moins auprès de mon père, mais pour certains, le mal était en train de s'insinuer en eux, un peu comme si la révolte allait sonner. Effectivement, des personnes vinrent à se réunir dans le plus grand secret disant qu'il était temps que le règne de mon père s'arrête et que le mien ne commence jamais. Une semaine après, les coups étaient donnés, causant de nombreuses victimes, mais surtout des dégâts considérables sur la cité, sur le moral des troupes. Jamais autant de pouvoirs n'avait été utilisé, mais je m'étais donnée pour protéger les miens. Je n'avais jamais été autant épuisée, mais j'avais sauvé de nombreuses vies. Mon père tenta de chasser Ryan, seulement, nous avions perdu et on avait été obligés de suivre.

Pendant des années, je m'étais retrouvée avec mon père et ma mère à parcourir notamment la France, du côté de Bordeaux et dans les Pyrénées. Je commençais à voyager, mais on se retrouvait bien loin de la grande cité, mais j'étais loin aussi de mon âme s?ur. Mon père m'inculqua la plus grande de toutes les leçons à savoir qu'il fallait rester toujours maître de la situation. Cette leçon était dure à suivre, surtout en voyant les humains autour dans une misère plus grande encore, à croire que le roi était ignorant de ses sujets. Cette injustice me révoltait, car je voulais que tout le monde puisse vivre comme il l'entendait, mais mon demi-frère me traquait sans cesse, que j'étais obligée de passer par l'Espagne puis le Portugal pendant des mois avant de retenter la France, mais nous étions encore pourchassés, et on devait vite trouver un endroit pour se réfugier. Je remontais avec mes parents du côté de l'Allemagne de l'époque, alors qu'il commençait à être une dynastie digne de ce nom, et j'avais enfin l'opportunité de respirer un petit peu dans les grandes forêts près de la capitale. C'était là où je rencontrais une biche et je m'approchais toute émue posant ma main et usant de chaleur plutôt intense. La biche s'était enfuie. J'étais comme sous le choc, et je ne comprenais pas pourquoi. Puis un mois s'était écoulé, et je m'étais rendue dans cette même forêt, où j'avais rencontré la même biche et son petit. J'étais surprise, et même agréablement, alors que je l'avais repérée un mois auparavant. Permettre de donner la vie aux êtres vivants était un don merveilleux. Ce répit était de courte durée car mon demi-frère nous avait retrouvés. Des affrontements avaient eu lieu et c'était intense, terrible. De ce combat, mon père s'était retrouvé blessé un temps, mais avec ma mère, on a pu utiliser notre savoir-faire d'elfe.

Notre cavale s'était terminée en famille du côté de ce qu'était Londres, l'origine de la patrie de mon père avant qu'il ne devienne le roi des elfes. Un temps, je me faisais aux quartiers, mais mon demi-frère était impitoyable, ne nous avait jamais donné de répit, un moyen de respirer. Alors que je me retrouvais en pleine forêt, je me retrouvais face à quelqu'un d'une hauteur incommensurable. Je savais que c'était ancien, mais il n'était pas question que je rentre, alors j'utilisais mes dons, qui étaient sans effet. J'essayais de partir, mais j'étais prise de court, que je me retrouvais emprisonnée, dans le noir le plus complet alors que j'avais à peine 300 ans. J'avais déjà subi une sacrée cavale et une guerre et là, j'allais vivre la plus intense de toutes les épreuves. En effet, je me retrouvais dans le noir le plus total, boueux. Je l'ignorais au premier abord, mais je me rendais bien compte que je n'allais pas sortir de sitôt. Je me retrouvais en plein coeur du Malivore. Le noir me faisait peur, surtout que de penser sur moi-même, ce que j'avais manqué de faire par rapport à mon demi-frère, mon âme s?ur, mon peuple. Cela avait été une période bien sombre, et rentrée sur moi-même.

La sortie fut bien éprouvante, car je me rendais bien compte que l'époque avait bien changé. Nous étions le 2 février 2030. J'étais arrivée tout d'un coup en plein coeur de Mystic Falls, mais un bien plus moderne avec toutes ses lumières, ses restaurants, ses extravagances. Il était loin le temps où l'agriculture était le maître mot et où les cathédrales et les églises. Il n'y avait que des activités, des personnes aux tenues plus que bizarre et également, des établissements dont je ne comprenais pas la signification. Depuis quand il y avait besoin de ses règles ou de ses papiers ? Seulement, j'étais regardée comme une bête curieuse avec des habits bizarre, même que j'étais affichée dans la tenue de la cité. Je trouvais un avantage certain dans ce nouveau monde : la mode, et le fait de pouvoir danser, chanter, d'écrire. Je combinais les deux en me promenant dans la rue, et d'aller dans les lieux de mode. Des personnes m'avaient à ce moment-là repérer et m'avaient pris sous leur aile. J'allais pouvoir profiter d'une nouvelle vie. Dès que j'avais pris les habits de ce monde, j'étais l'objet de vives convoitises. J'étais surprise par tant d'avantage, mais surtout, par ce que je ressentais. Je me sentais vivement flattée, alors, je me servais de mes avantages, car avant tout, ce monde des humains, c'était le monde des apparences. Je ne pouvais pas dire qui j'étais réellement, mon statut. Je profitais des danses, des effets de mode et je découvrais quelque chose de fabuleux : les hommes. Luc, Sébastien, Alex, Thomas, Jacques, Kevin, Matthieu, Martin etc... ils alignaient les passages, et aussi les découvertes les plus intenses et sensuelles. Pourtant, on pouvait dire que je n'étais pas habituée à ce genre de chose, contraire à ma coutume mais j'avais craqué. J'avouais que cette coutume humaine était fort agréable. C'était avec Luc Dupont que je découvris la première fois cette expérience, et je m'en souviendrais. Avais-je ressenti quelque chose de fort pour lui ? Hum, non, c'était un crétin, car je profitais pleinement des joies et des cadeaux offerts. J'adorais cela, et je souriais pleinement. Après par contre, pour leur système, j'étais un peu comme tout le monde : un président c'était quoi leur problème d'avoir fait la révolution ? J'en oubliais qui j'étais réellement dans la cité, c'était pour dire, mais, l'écriture, la danse et la chanson me ramenaient chez moi.

Cette nouvelle vie était salutaire, mais elle ne durait pas aussi longtemps que je le voudrais car à ma grande stupeur, je me retrouvais nez à nez avec Ryan, lui aussi sorti du Malivore, le 04 décembre 2030. J'étais vraiment surprise, mais comment il avait pu être là, et le même que dans mon souvenir ? Je voulais lui poser des questions, essayer de le raisonner. Seulement, il était prêt encore à me faire souffrir et même à me faire la peau. Un combat s'en suivait entre lui et moi, et puis je me mis à fuir et notre course effrénée nous menait vers différentes contrées et pays. Je m'étais retrouvée en France, en Allemagne, en Italie pendant un temps à chaque fois, pas aussi longtemps que je le désirais, car il ne supportait pas que je puisse avoir une vie. Il désirait me prendre la vie. Je n'allais pas le laisser faire. Seulement, je me rendais compte qu'à force de courir, je n'arriverais à rien. Il m'était donc indispensable de trouver des alliées, des personnes de confiance ou un endroit où je pourrais me réfugier. Je retournais vers Mystic Falls du coup, et c'était à cet instant que j'avais entendu parler de l'école Salvatore et de leurs pratiques, d'un endroit sûr pour des personnes magiques et surnaturelles. J'avais trouvé ce qu'il y avait de mieux finalement, enfin d'être loin de mon demi-frère et qui sait retourner le tout à mon avantage. Je me rendais là-bas, le 25 janvier 2032 et je demandais Alaric Saltzman, le proviseur de l'endroit, demandant à rentrer en tant qu'étudiante. Les choses allaient être bien plus compliquées car d'être élève pour devenir reine de la grande cité, je devenais simple élève étant à égale des autres. J'avais besoin de réellement m'adapter, même si certains pouvaient m'énerver. Alaric m'accepta, et je rentrais en grande pompe Je devais cependant savoir enfin qui j'étais réellement : entre celle du devoir, la femme gentille et douce, celle au contraire faite pour les apparences, ou bien un mix des deux. Car je rentrais à l'intérieur et que je commençais une nouvelle vie complètement perdue.