Two queens. A Kingdom. | PV : Rebecca M. Fitzpatrick
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Sujet: Two queens. A Kingdom. | PV : Rebecca M. Fitzpatrick Mer 18 Oct 2023 - 1:46
Rebecca M. Fitzpatrick
Membre Elfe aux oreilles pointus
Avatar : Lily-Rose Depp Messages : 61 Date d'inscription : 02/10/2023 Age : 31
Sujet: Re: Two queens. A Kingdom. | PV : Rebecca M. Fitzpatrick Dim 25 Fév 2024 - 22:52
“ Lya&Rebecca Two queens a kingdom
Go pour la fiesta dans une chambre ! Dans ses moments comme cela, je reconnaissais à l'être humain d'avoir un moyen pur et simple d'évasion, de pouvoir mieux se libérer de ses profonds tourments. L'arrivée dans cette école n'était pas sans conséquence alors que j'avais vécu une sortie du Malivore mouvementée et une sortie compliquée à découvrir toute une culture que je ne reconnaissais plus. Etre dans ce genre de fête me permettait de me déconnecter complètement et de laisser la part belle à l'apparence. J'avais appris avec les êtres humains depuis que j'étais propulsée littéralement dans leur vie qu'il fallait parfois déconnecter. Je n'avais jamais eu cette occasion lorsque je me trouvais à la cité, à devoir étudier soigneusement pour devenir la prochaine monarque du royaume. En y réfléchissant, ma situation était bien plus compliquée maintenant avec un demi-frère qui cherchait à m'abattre par tous les moyens.
La musique battait son plein au sein de la chambre et on dansait à tue-tête. Il y en avait même un qui chantait à tue-tête « tout nu et tout bronzé » en ayant les lunettes l'air de dire qu'il était le plus cool du bahut. Je me marrais comme une chèvre, par moment. Il y avait une autre musique plus entraînante encore que l'on jouait les mannequins. Et bien sûr, deux mâles qui ne savaient pas quoi faire que de venir me draguer sans complexe en étant contre moi. Je jouais avec eux, les regardant et leur murmurant « amusez vous ensemble, vous êtes tellement mieux tous les deux » tout en riant en m'avançant pour danser. Je savais que j'étais cruelle, mais je devais tenir ma réputation après tout. Nous mangions des mets si délicieux et nous touchions aussi à certaines choses magiques. Nous faisions du bruit, et nous en étions tellement fiers. Nous avions besoin de décompresser. Je savais ce que voulait dire le mot déconnecter et je voulais y goûter le plus souvent, ne plus penser à la vie qu'était la mienne depuis mon retour, la perte des miens et de la cité, et de ne pas savoir ce qu'il était advenu d'eux.
Soudain, la porte s'ouvrit en trombe et j'eus le temps en deux secondes de faire signe aux gars de se cacher ce qu'ils firent. La surveillante que je voyais en face était bien en colère contre nous, c'était notre veine. Les gars rampaient pour sortir de la pièce, les trouillards de bas étage. Je souriais légèrement histoire de donner au change, mais elle m'énervait. Nous avions besoin de nous éclater un petit peu, de souffler, de ne penser à rien. C'était quoi cette école si nous devions sans cesse penser à ce que l'on avait vécu ? Je me le demandais bien. Je devais vite essayer de voir si elle allait tenir le choc face à moi. Après tout, j'étais une princesse et héritière.
« Un luxe à débourser très cher pour l'obtenir, le silence est d'or. Je souriais légèrement. J'étais plutôt fière de ma trouvaille. Les élèves avaient besoin d'expression au lieu d'être cantonné dans des chambres. Cela me faisait penser à ce sous-sol au niveau de la tour blanche donc je n'y avais jamais mis les pieds car on me l'avait interdit. Les deux cas semblaient similaire. Mais là, elle était bien déterminée à faire cesser la fête que j'étais un instant bouche bée. C'est pas juste, on a mérité cette fête. Je misais subtilement sur les deux tableaux, hors de question d'obéir totalement, parole de princesse. Vraiment ce n'est pas drôle surtout que l'on a révisé avec les filles. Je fis signe aux filles qui faisaient un signe de la tête. Nous nous regardions l'air de dire que la fête était inachevée et que l'on avait un goût amère. C'était comme si nous nous étions consultées car elles étaient bien virulentes contre la surveillante. J'étais plutôt fière d'elles que je laissais échapper un sourire malicieux. J'étais dos à la surveillante et je fis aux filles deux doigts comme l'air de dire « c'était comme cela qu'il fallait faire. » J'agissais comme une peste c'était sûr, mais je m'en fichais sur l'instant, car être loin de tout ce qui m'attendait était ce que je désirais. Qu'est-ce que je devais faire face à un frère tentant de me tuer ? Je me torturais face à cette question. Ses filles ne méritent en aucune façon une telle punition. S'il y en a une c'est moi. Je prenais la défense de mes amies car elles ne méritaient pas un tel traitement. Je restais ferme et déterminée, prête à faire ce qu'il fallait. Pourquoi devrais je ranger ? Je faisais mine d'être innocente, histoire de voir jusqu'où elle tiendrait. Tout ceci n'était qu'un jeu pour moi et je voulais voir s'il y avait une certaine patience en face de moi. Je reconnaissais cependant qu'elle était tenace. Elle allait me coller sévèrement rien que de la voir à la porte. Vous allez rester à observer chacun de mes faits et gestes, vraiment ? Je fis mine d'être dubitative car j'avais toujours un moyen de ranger à ma façon et mes parents n'y voyaient que du feu à l'époque. J'appliquais le principe du « pas vu pas pris ». Ah, ah, vraiment, vous êtes capable de rester toute l'éternité rien que pour me voir ranger une chambre ? Je riais subtilement tellement la blague était subtile. La patience est une vertu dont j'en connais les forces et faiblesses. J'ai une certaine ténacité qui est difficile de faire plier. Je marchais un peu dans la chambre observant chaque recoin, voyant, si elle me surveillait ou non. D'ailleurs, vous ne pourrez pas me forcer à ranger d'une certaine manière, je me trompe ? » Je jouais bien l'innocente, ayant en tête bien mon plan pour faire mine des apparences.
Je l'observais faisant le tour de la chambre sans bouger quoi que ce soit, comme si je faisais mine d'examiner la chambre et poussant certaines choses sur le canapé. Si elle pensait que j'allais me mettre à terre pour nettoyer, elle pouvait rêver. Je regardais la table où il y avait plein de papiers, là, ce serait plus dur de tout planquer. Je continuais avec certains vêtements et également vers le lit où il y a certaines choses et d'autres, je poussais du pied en dessous, hop tout planqué.
« Il n'y a finalement pas grand chose, nous avons été tellement bien sage. » Je la regardais avec un air innocent et malicieux pensant pouvoir la déstabiliser.
J'avais quelqu'un de bien subtile et tenace et je l'admirais d'une certaine manière. Elle savait où elle allait, ce qu'elle pouvait faire, mais moi, je me cherchais encore, avec une destinée où je me retrouvais condamnée. Comment pourrais je gagner face à mon frère tenace ? Je restais en observation. Il valait mieux être passive sinon ce serait commettre une erreur qui pourrait me coûter cher.
clever love.
Two queens. A Kingdom. | PV : Rebecca M. Fitzpatrick