Magic is my madness (Rose)

Je suis née il y a de cela plus de 400 ans. Je viens d'une famille aristocratique respecté et idolâtré. Personne ne savait que notre famille était constitué uniquement de sorciers. Les sorciers étaient mal vu à l'époque on les brûlait sur le bûcher. On avait donc renier nos pouvoirs refusant de les utiliser afin de ne pas avoir de problème. Ainsi je vécu comme tout les petites filles de noble. J'avais pour famille mes deux parents, mon père était seigneur d'un royaume à Rome ma mère était sa duchesse. Ils c'étaient connu par mariage arrangé vous voyez le genre ? Le même mariage qu'on voulait m'imposer à moi. J'étais l'ainée, j'avais une sœur cadette mais elle était encore trop jeune pour se marier elle n'avait que 11 ans alors que j'en avais 15, à l'époque c'était suffisant.

Ces mots m'étaient échappé de la bouche, mes parents m'avaient regardé avec les yeux que font mes victimes quand ils comprennent que je vais les tuer. Vous savez ces gros yeux tout rond ? Ils venaient de comprendre qu'il y avait un autre homme dans ma vie. Il n'avait rien d'un noble, je croyais être amoureuse de lui mais à cette époque je ne connaissais rien encore du grand amour. On se retrouvai dans les bois chaque samedi le seul jour où je pouvais un minimum échapper à la surveillance de mes parents. Je savais qu'ils désapprouveraient mon choix, alors nous avions pris une décision.

Il ne m'a fallut que quelques seconde pour comprendre de quoi elle parlait, mon père allait tuer James, oui c'était son nom. J'ai quitté la maison malgré les protestation hurlante de ma mère, des pleures de ma sœur. J'ai couru, essoufflée, à bout de souffle. Arrivé dans son village je me suis précipité à sa maisonnette mais il était déjà trop tard il avait été tué d'un couteau en plein cœur.

Etant le seigneur du village, personne n'a mis en question la culpabilité de mon père à propos de ce meurtre effroyable. Il fut facile pour lui d'étouffer l'affaire et même les plus malin qui avait démêler le vrai du faux préférai garder le silence sous peine de recevoir le même sort. J'avais des parents cruels, mais une sœur que j'aimai de tout mon âme. Elle était jeune mais elle me comprenait, elle était resté auprès de moi à me consoler les jours à suivre où je ne faisais que pleurer. Le deuil était dur mais ce n'était pas de tristesse que je pleurai, c'était de rage. Mon amant était un signe de rébellion contre mes parents, à cause de moi il était mort et j'étais toujours promise à un homme que je ne contais pas épouser. Mes parents ne pouvaient pas m'y obliger. Ils ne pouvaient pas gagner.

C'était le jour J, mon père avait fait venir mon futur époux et toute sa famille au château. Je m'étais enfermé dans ma chambre mais vous vous doutez bien : La curiosité à pris le dessus, je suis descendu pour voir à quoi ressemblai celui que je devrais épouser. Il était certes fort séduisant mais je l'ai trouvé toute suite désagréable, surement que lui non plus n'approuvai pas ce mariage. Nous sommes resté polie mais l'ambiance était glacial.

Il m'avait fait un baise main par marque de politesse mais j'étais resté de marbre, pas un sourire. J'avais acquiescé d'un signe de tête comme pour le saluer et était repartie dans ma chambre. Bien évidemment j'ai eu le droit à un sermon de mes parents le soir même pour mon comportement. On enchaînait dispute sur dispute, ca devenait insupportable. J'avais l'impression d'étouffer, de manquer d'air. Cela ne pouvait plus durer alors, un sac à dos en main j'avais fuguée le soir quand la maison dormait encore.

J'avais pris un cheval et m'étais enfuie le plus loin possible de cette prison. M'aventurant dans la foret noir, sans savoir où j'allai, j'étais libre. Mais là foret n'était pas le meilleure endroit pour réfugier une noble. Le danger était bel et bien présent et des malfrats ne se sont pas gêner d'interrompre ma route pour s'en prendre à moi.

Je vous passe les détails, j'ai bien cru qu'ils allaient me voler ma vertu mais il est arrivé, sauvant mon honneur et sans doute ma vie. Léonardo, il les a tous tué jusqu'au dernier. J'étais terrorisé, mais il a réussi à faire taire mes tremblements je crois que c'est à ce moment là que j'ai compris ce qu'était un coup de foudre. Aussi ironique que cela puisse paraître c'est là que j'ai su qu'il était l'homme de ma vie. Plutôt drôle pour une jeune femme qui s'était enfuie et bien faillit être tuer pour éviter un mariage avec cet homme ? Bien évidemment à cet instant je n'en avait pas encore conscience et restait toujours froide face à ce dernier pour qui j'éprouvai de la rancœur.

Au fond de moi j'étais contente de me savoir en sécurité, j'aimai son sens de la répartie. J'avais soupiré puis avait enchaîné la marche chaperonné de mon protecteur tout en marmonnant un merci à peine audible à l'oreille. J'étais sur qu'il l'avait entendu mais il ne releva pas.

Alors il m'a embrassé, et là se fut une explosion d'amour. J'avais su que j'avais fais le bon choix. Je l'aimai, et j'allai rentré à la maison me marier avec lui. J'eu le droit à un autre sermon en rentrant mais ma famille était tellement heureuse de m'avoir retrouvé et voir que j'avais changé d'avis au niveau du mariage que mon sermon fut court. On c'est marié, une fête mémorable. J'étais devenu madame Rose De Castro.

C'est après que ca c'est compliqué, les mois s’enchaînèrent et l'amour devenait de plus en plus grand entre lui et moi. Je ne voulais plus rien lui cacher alors je lui ai révélé ma nature de sorcière. Il fut très surpris et soudainement mal à l'aise. Ca avait jeté un froid de quelques jours entre nous. Des jours qui me parurent une éternité. Il a fini par m'accepter tel que je suis, me révélant que son malaise était du au faite qu'il était chasseur de sorcier, du moins sa famille. Je n'avais jamais pratiqué la magie, il n'avait jamais tué de sorcière. L'amour était plus fort que tout, on c'était promit de rien révéler à nos famille respective.

Deux ans sont passé après notre mariage. Je me suis rendu compte que le temps allait trop vite. Je ne les avais pas vu défiler. Ma grand mère est morte peu de temps après, j'en fus profondément attristé. J'ai donc pris l'initiative d'utiliser pour la toute première fois la magie afin de faire un sort qui nous permettrait de vieillir beaucoup moins vite. Parce que oui, j'ai développé une phobie intense de la vieillesse avec les années. Cette peur me consumait. J'ai piqué le grimoire familiale, celui enfermé à double tour chez mes parents. Celui de mes ancêtre. Il y avait bien un sort contre le vieillissement à l’intérieur mais pour cela il me fallait un être qui ne vieillissait pas. C'est alors que je me suis mise à la recherche d'un vampire.

J'en ai trouvé un, un tout jeune vampire de 19 ans fraîchement transformé et complètement perdu. Visiblement son créateur l'avait laissé comme un chien errant dans la rue. Je lui ai proposé asile dans le mieux mausolée de notre grand manoir. Je lui ai fais croire que j'allai l'aider alors qu'à peine entré à l’intérieur je l'ai séquestré par un sort. Il n'y avait rien d'expliquer vis à vis du fonctionnement du sort. Je devais trouver par moi même comment exploiter ce vampire pour mon sort. Alors j'ai essayé pleins de truc sur lui. De la torture pour lui, de l'apprentissage pour moi. Je n'avais pas pleinement conscience de ce que je faisais. Faire du mal pour un désir égoïste de vieillir moins vite. Plusieurs mois sont passé avant que je ne trouve la solution et les bons ingrédients. Plusieurs mois où à force d'utiliser la magie, cette dernière commençait sans que je ne m'en rendre compte à obscurcir mon âme. A me contrôler. Bien évidemment Léonardo n'était pas au courant de tout ca, il n'aurait jamais accepté sinon. Le vampire est finalement mort, et j'ai pu concocter ma potion à l'aide de son sang et de son cœur. Je me suis ensuite débarrassé du corps et j'ai fais boire la potion à Léonardo. Je lui expliqué avoir utilisé la magie pour créer un sort contre le vieillissement mais en aucun cas je lui ai dis la manière dont je l'avais fait. Après l'avoir bu je pensais reprendre notre vie comme avant mais elle n'a plus jamais été la même.

Lenvie de pratiquer la magie me démangeait de plus en plus à present. J'avais donc confié le grimoire à Léo pour qu'il le cache là où je ne pourrais jamais le trouver. Mon problème de magie était de plus en plus présente. Je refusais d'en parler à ma famille, je ne voulais pas leur causer de problème ni même me prendre la tête encore une fois avec eux. Léo avait décidé d'en parler à sa famille il était persuadé qu'elle trouverai une solution. Je lui ai fait promettre de ne rien dire, je l'ai supplié mais il était tellement déterminé. Je n'avais pas confiance en sa famille et lui en vouait une confiance aveugle il était persuadé qu'ils comprendraient. J'ai pleuré, il a cédé, il a fini par me le promettre. Puis on est repartie chacun de son côté, on devait se retrouver le soir partir en croisière c'était son idée.

Il a tout dit à sa famille malgré la promesse qu'il m'avait faite. A l'instant où ces derniers ont su qu'on était des sorciers ils se sont rendu chez moi et ont massacré ma famille. Vous imaginez mon état quand j'ai passé la porte de la demeure familiale. Un vrai bain de sang, une pile de cadavre parmi eux : ma sœur. Ma chère petite sœur que je chérissais tant.

Ma rage est sortie et a réveillé mes pouvoirs. Je n'arrivai pas à la contrôler elle a pris le dessus sur la jeune fille si douce et si compatissante que j'étais. La noirceur de la magie m'a changé. Je me suis rendu chez lui, enfin chez ses parents. Je savais qu'il ne serait pas là, il m'attendait sur le port, il ne me verrai jamais arriver. J'ai tué toute sa famille de sang froid par pur vengeance mais aussi par plaisir. Une fois qu'on a goûté au meurtre ca nous change à tout jamais, cette puissance qui coulait dans mes veines je l'adorai, j'en voulais plus, toujours plus. La magie m'a détruite, elle m'a rendu dépendante, elle me contrôle.

Cela faisait plusieurs semaines que j'avais déserté la ville ne lui donnant plus aucune nouvelle. J'ai découvert que j''étais enceinte à ce moment là. Quand j'ai accouché je l'ai abandonné à la porte d'une maison puis je suis partie sans me retourner. Je n'avais pas besoin de ça. Je ne pouvais pas imposer ma vie à cet enfant. Mon enfant. J'ai regretté pendant longtemps, jusqu'à ce que la noirceur et la folie de mon âme chasse ces regrets.  

Léo c'est mis à me pourchasser pour se venger faisant de moi une femme en cavale. Quant à moi je suis resté dans l'ombre observant le monde évoluer et ma magie avec. Je suis devenu une sorcière redoutable. J'ai toujours gardé un œil sur lui, sans qu'il le sache pour ma sécurité mais aussi par besoin, malgré tout ce qu'il c'est passé je ne veux pas oublier son visage. J'ai passé mes derniers siècles à lui pourrir la vie en cachette à chaque fois qu'il essayait de se refaire sa vie.

Le temps passe et j'oublie ce vampire que j'ai utilisé pour ralentir mon vieillissement. J'oublie jusqu'à son existence même. Je ne peux plus refaire ce sort car j'ignore complètement comment je m'y suis prise. Tout est flou.

Je suis devenu puissante, j'ai changé, la fille d'autre fois n'est plus. Je suis plus cruelle, plus manipulatrice, plus rusée et toujours jeune. J'ai croisé son regard en 1754 à Chicago parmi la foule, c'était magique. Horrible et magnifique à la fois. Je me souviens de ce doux et effroyable frisson qui m'a parcouru. Je me suis enfuie en le voyant, et il m'a poursuivit jusqu'à la forêt. Je ne lui ai pas laissé le temps de parler. Je l'ai transformé en ours en utilisant une forme de magie indienne que j'avais appris lors de ma longue vie. Ne pouvant me résoudre à le tuer, j'ai fais de lui un gros animal pour qu'il cesse de me pourchasser. Puis j'ai repris ma route.

Dans les années 1900 je suis passée par la Nouvelle Orléans et je me suis fais piéger dans un asile pour sorcière : la maison de la Douairière Fauline. Un asile spécialement conçu pour les sorcière ayant perdu l'esprit à cause de la magie et pour celles ayant été bannies pour avoir pratiqué une forme ancestrale de magie noire telles que la nécromancie ou les sorts d'immortalité. Le ralentissement du vieillissement étant une forme d'immortalité je n'y ai pas échappé. Je ne m'en échappe qu'en 2015. Je peux enfin reprendre ma route. J'espère bien retrouver mon ancien grimoire mais seul Léo sait où il est caché.

Aujourd'hui j'ai 27 ans, j'ai quand même vieilli même si beaucoup moins vite. Mon vieillissement a été ralenti par 20. Dernièrement des créatures légendaire sont sortie de Malivor et c'est là que je me suis souvenu de lui : ce vampire que j'ai utilisé. Mes expériences l'ont tué, sauf qu'il a fini par devenir un zombie. Une créature légendaire. Une créature qui c'est vite fait engloutir par Malivor, c'est donc pour ca que je ne m'en souvenais pas. Un zombie bien décidé à se venger de ce que je lui ai fais. Il faut que j'en apprenne plus sur ces créatures pour l'éliminer une bonne fois pour toute. Le souci c'est que je m'affaiblie de jour en jour. La magie est en train de me rattraper, elle a toujours un prix. J'ai vécu si longtemps, connu la puissance. Maintenant ma santée se détériore même si je ne le montre à personne pour ne pas paraître faible. Certains pourraient en profiter. Je garde mes pouvoirs puissant certes, mais si je les utilise trop, je me fane. Je tousse, j'ai des migraines soudaine, mes muscles me lâchent. Je me meurs. Je dois trouver un moyen de remédier à ca. Et pour ca je dois rejoindre l'école Salvatore où je serai en sécurité pour le moment. Cette école qui regorge de grimoire que je compte bien explorer pour trouver réponse à mes problèmes. Qui sait, peut-être que je vais me plaire la-bas ?