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Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière

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MessageSujet: Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière EmptyMer 19 Fév 2020 - 18:24


Rien n'est pire que l'oubli
@Aimée de Bavière & Rydian de Bavière



La rose a ses épines mais la plus douloureuse d'entre toutes est celle qui entre dans mon coeur en comprenant que tu m'as oublié. Tu es ma rose...


Même si un temps fût déjà passé depuis que je m'étais installé dans cette ville, je ne comprenais pas tout. L'argent avait toujours son intérêt et j'avais pu m'en procurer aisément en vendant les objets que j'avais sur moi quand j'avais été aspiré au Malivor. Je promenais le tout dans un bourse, n'arrivant pas à comprendre l'utilité de cette... Banque ? Qu'était-ce ? Enfin, j'avais donc de quoi acheter de la nourriture (de la drôle de nourriture d'ailleurs, quelles étaient donc ses boîtes ? Depuis quand les personnes mangeaient-elles de la ferraille ?). Et la question était maintenant pour la demeure. Vu que je devais rester dans cette ville, il fallait que je trouve un endroit où dormir le temps où mon protégé pourrait avoir besoin de moi.

Je sortais d'une rencontre avec une femme (une agente immobilière, peu importe ce que cela puisse vouloir dire) quand je la vis, tel un reflet du passé. Elle avait le même port altier, le même doux sourire aux lèvres en regardant devant elle. Sa toilette était différente, de même que sa coiffe, mais je reconnaissais en elle le double de ma femme depuis longtemps décédée. Etait-ce réellement possible ? Plus de trois cents étaient déjà passés, je l'avais compris après quelques jours dans ce nouveau monde, alors... Malgré moi, je suivis ce mirage du regard jusqu'à la voir entrer dans le parc où je me trouvais. Ce parc, c'était le seul endroit où je sentais un lien avec mon passé. Dans ma vie, j'avais passé du temps dans les manoirs, dans les parcs et dans les forêts à chasser. La verdure était la seule à ne pas avoir changé, dans cet endroit où les odeurs des carrosses en métal changeaient même l'air que je respirais. Je la vis s'installer sur un des bancs et avant même que je ne m'en rende compte, je me mettais en chemin. Que pouvais-je lui dire, elle qui n'était surement qu'un double ? Je ne savais pas, mais je devais en avoir le cœur net. Le destin ne pouvait être si cruel, il ne pouvait me mettre en compagnie d'une femme qui lui ressemblait tant sans que ce ne soit réellement mon Aimée.

Finalement j'atteignis le banc et eus un raclement de gorge. La femme qui ressemblait tant à mon épousée releva le regard et je me retrouvais un instant figé, la respiration bloquée devant les orbes à la couleur de cannelle qui ressemblaient jusqu'au moindre détail à ceux de ma promise. Si ce n'est qu'aucune compréhension ne s'afficha, ni sentiment positif, ni sentiment négatif. Malgré tout, j'avais besoin d'une confirmation, d'une véritable affirmation ou négation. Alors je repris la parole après avoir inspiré profondément, me disant qu'en 300 ans, peut-être qu'Aimée ne m'aurait pas reconnu, surtout avec cette drôle de vêture que j'étais obligé de porter en tant qu'homme moderne.

« Pardonnez mon air d'outrecuidance, mais... est-ce vous Aimée ? »


Et pendant que j'attendais sa réponse, j'entendis mon cœur battre férocement dans mon torse. Elle avait comme toujours la possibilité de le briser ou non, qu'elle soit réellement Aimée, un fantasme de mon esprit déchiré ou une farce cruelle du destin...


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MessageSujet: Re: Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière EmptyLun 24 Fév 2020 - 10:23


Rien n'est pire que l'oubli.

Aimée & Rydian

◊ ◊ ◊

Aimée aimait finalement la ville où elle avait mis les pieds il y avait maintenant 4 ans. Elle aimait cet endroit qui lui rappelait un peu là où elle avait vécu en tant qu’humaine avant sa transformation. La vampire n’était pas prête de partir et comptait rester de nombreuses années, surtout qu’elle s’y sentait bien. Il y avait aussi l’école avec tous ces gosses dont elle se sentait responsable. Sa vie lui redonnait le sourire bien que ce n’était pas toujours simple, en effet gérer les élèves de l’école n’était pas toujours facile, mais elle s’en sortait toujours. De plus Aimée était respectée et appréciée par les élèves, c’était un professeur attentif et compréhensif. Certains étaient plus que ses élèves, elle les considérait presque comme ses enfants, comme Anton qu’elle avait pris sous son aile, et maintenant qu’il était vampire elle savait qu’il avait encore plus besoin d’elle. L’autre jour elle l’avait stoppé en pleine attaque, bien qu’elle savait que la transformation en vampire était loin d’être simple, l’école était là pour l’aider dans cette transition. Elle l’avait conseillé comme elle le pouvait cherchant à l’aider pour cette passe difficile. Aimée se rappelle combien il était difficile de se contrôler au départ, toutes ses émotions et cette soif de sang incontrôlable. Sans son ami elle serait certainement devenue un monstre, elle ne le remercierait jamais assez pour ce qu’il avait fait pour elle. Aujourd’hui il était comme sa famille, la seule qui lui restait puisqu’elle avait perdue toutes traces de sa descendance, et que celle qu’elle avait pu concevoir était morte depuis de nombreuses années. La mort de ses enfants avait été dure pour elle, car même si elle n’apparaissait pas, Aimée observait toujours ses deux enfants. Quant à son mari elle n’a plus aucun souvenir de lui, comme si tout avait disparu, elle n’arrive même pas à se souvenir de son prénom.

L’air est doux, l’automne est présent en ville et s’installe un peu plus chaque jours. Les cours terminés, la vampire prendre la direction de la ville, comme à son habitude elle se gare en face de chez elle, puis va prendre un café avant de s’installer au parc. Ce parc qu’elle aimait tant. C’était un endroit qui lui rappelait de nombreuses choses même si ce n’était pas le même. Elle s’installait souvent ici pour dessiner, pendant plusieurs heures Aimée ne cesse de dessiner. Les yeux plongés dans son dessin, elle relève la tête seulement lorsqu’une ombre vient à s’arrêter face à elle sans bouger. Elle relève alors la tête se trouvant face à un homme, son mari. Elle ne sait pas qui il est réellement car tous ces souvenirs ont été totalement effacé. Il prend alors la parole sous le regard de la vampire. « En effet, c’est bien mon prénom. Comment est-ce que vous le connaissez ? » demande-t-elle avec méfiance. Elle lâche son crayon pensant à ranger ses affaires si cela tourne mal. Elle n’avait jamais vu cet homme, bien que ses traits semblait lui paraître familier sans arriver à mettre un nom dessus. « Que me voulez-vous ? » demande-t-elle d’un air plutôt sévère. Si c’était un chasseur il ne pouvait s’en prendre à elle dans cet endroit, c’était d’ailleurs aussi bien.   

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MessageSujet: Re: Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière EmptyDim 1 Mar 2020 - 1:46


Rien n'est pire que l'oubli
@Aimée de Bavière & Rydian de Bavière



La rose a ses épines mais la plus douloureuse d'entre toutes est celle qui entre dans mon coeur en comprenant que tu m'as oublié. Tu es ma rose...


Ce parc en plein centre ville était le seul endroit où les bruits de la nature pouvaient s'entendre au dessus de la vie mondaine. Malgré le temps qui avait commencé à s'écouler depuis mon retour dans le monde réel, je ne m'habituais pas aux différences dans nos modes de vies. J'avais l'impression d'être submergé, le protagoniste principal d'un roman sur un voyage dans le temps où le héros finissait tant dépassé qu'il finissait par chercher un moyen de revenir dans son passé. Je savais cependant que je ne me permettrais pas ce genre de fantaisie, jouer avec le temps et la mort n'amenait que la déception. Et je savais que peu importe la dureté de ce nouveau monde, il était nécessaire que je passe cette esprovance (=épreuve/expérience) pour pouvoir veiller correctement sur Anton. Après tout, si j'avais compris, j'étais le seul ange gardien existant et il était profondément égoïste de le laisser seul face à ce monde dangereux dans l'atendement (=attente/espoir) d'une chose qui n'arrivera peut-être jamais.

C'était ses pensées qui me traversaient l'esprit avant que je ne vois un fantôme de mon passé réapparaître sous le visage d'Aimée. Après quelques secondes, il me parut nécessaire de confirmer ou non la présence de ce fantôme. Je m'approchais de cette dernière, attirant son attention et demandant, sans toutefois oser y croire, si Aimée était devant moi. Les paroles d'Aimée ravivèrent une étincelle que je pensais disparu dans mon cœur, une étincelle qui ne s'était allumée qu'entouré de mon épousée et de mes enfants. Mais ses actions me refroidirent, autant par leur froideur que leur côté pratique. Ces siècles étaient-ils suffisants pour que mon visage soit oublié au fond de sa mémoire ? J'entrouvris la bouche, dans l'espoir de lui fournir une réponse adéquate, mais un simple : « Je... » en sortit avant qu'Aimée ne reprenne la parole pour me demander ce que je lui voulais. Je fermais un instant les yeux, constrit (=ressentant une profonde tristesse) par les mots d'Aimée. Mais je souhaitais offrir une dernière chance à l'espoir, en reprenant la parole.

« Ne vous souvenez-vous absolument pas de moi, Aimée ? »


Je tendis la main avant d'être refroidi par l'expression de méfiance sur son visage. Je laissais retomber ma main avec un sourire triste, espérant encore voir une expression de reconnaissance dans son regard. C'est pour cela que je ne lâchais pas ses prunelles en reprenant doucement la parole. Un espoir vain, futile, qui se briserait rapidement en milles morceaux, mais j'avais besoin d'y croire encore.

« Je me nomme Rydian. Rydian de Bavière, votre époux, Aimée, dans un temps plus humain et plus ancien... »


Je voyais déjà qu'Aimée ne portait plus son alliance mais je n'avais pu me résoudre à en faire de même. En mon cœur, j'étais marié, quand même bien cet epouserie (=mariage, noce) datait de plus de trois siècles. Mais j'avais l'impression que pour ma magnifique épouse, les choses avaient bien changés depuis le temps. Il était maintenant l'heure d'être fixé. Et malgré tout, je n'abandonnais pas l'idée qu'elle puisse se rappelle, même si cela faisait de moi un paltoquet (=homme grossier, sans mérite, prétentieux).


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MessageSujet: Re: Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière EmptySam 7 Mar 2020 - 12:37


Rien n'est pire que l'oubli.

Aimée & Rydian

◊ ◊ ◊

Aimée était méfiante envers cet homme qu’elle ne connaissait pas. Elle n’aimait pas forcement qu’on la connaisse, et s’il faisait partie de ceux qui l’avaient attaqué il y a maintenant 4 ans ? Aimée ne pouvait en être certaine. Son visage lui semblait familier mais elle ne saurait. Elle peut voir sur le visage de cet homme de la tristesse, comme s’il attendait quelque chose d’Aimée mais qu’il n’avait pas pu trouver. La vampire n’a absolument aucuns souvenirs, il a complétement disparu de sa tête. Il tendait alors la main sous le visage méfiant d’Aimée avant de la baisser tristement. La jeune femme n’aimait pas voir cet homme ainsi, mais ce n’était en aucun cas de sa faute. Elle n’y pouvait rien s’il c’était trompée de personne. « Je suis désolée mais je ne suis pas celle que vous cherchez, je ne vous connais pas. » dit-elle simplement. Elle commence alors à ranger ses affaires, trouvant cette scène assez malaisante pour le coup.  La vampire n’aimait pas vraiment ce genre de situation, surtout que le jeune homme semblait vraiment tenir à cette personne qui portait son nom. C’était vraiment étrange, ce qui poussait un peu plus sa méfiance. Alors qu’elle range ses crayons et son matériel à dessin elle se stoppe alors qu’il prononce son nom. Elle le regarde alors toujours avec méfiance. « Mon époux est mort il y a de cela bien des années, et je suis bien plus vieille que vous ne pouvez l’imaginer. C’est certainement une coïncidence que votre nom de famille soit identique au mien mais je me souviendrais si mon époux c’était appelé Rydian. » dit-elle doucement continuant de ranger ses affaires. Comment s’appelait son mari déjà ? Elle ne sait même pas en fait. Aimée portait encore son alliance mais aujourd’hui elle l’avait enlevée pour la nettoyer ayant eu de la peinture dessus. Son mari elle l’avait toujours aimé, mais sans pouvoir ce rappeler qui il était.  Ses doutes augmentaient, et si tout ça n’était qu’une ruse ? C’était totalement impossible que ce soit son mari qui se tienne devant elle surtout qu’elle l’avait vu mourir. Elle a longtemps été affectée par sa mort, mais elle avait finalement surmonté ça en se disant qu’il était en paix.  « Mon mari était un homme formidable, si je venais à le revoir, je ne pourrais oublier son visage. » souffle-t-elle simplement en le regardant. Elle avait beau le regarder encore et encore, il n’y avait rien qui faisait revenir de vieux souvenirs. C’était certainement mieux pour elle qu’elle file, avant que cette histoire ne dérape. Et si cet homme sortait de l’asile ? C’était une solution aussi possible.   

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MessageSujet: Re: Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière EmptyVen 27 Mar 2020 - 7:46


Rien n'est pire que l'oubli
@Aimée de Bavière & Rydian de Bavière



La rose a ses épines mais la plus douloureuse d'entre toutes est celle qui entre dans mon coeur en comprenant que tu m'as oublié. Tu es ma rose...


Je ne savais pas comment prendre cette rencontre. Étais-je en train d'imaginer des choses, de devenir fou, pour voir le mirage de ma femme décédée il y a si longtemps ? Ou est-ce qu'une seconde chance nous avait été accordé ? Je ne savais quelle version croire et même si j'avais l'espérance d'une fin heureuse, je ne savais pas si je pouvais réellement l'attendre. Je parlais à Aimée, qui me confirma son nom mais qui avait également en elle une méfiance que je ne comprenais point. Certes, nos débuts avaient été difficiles mais par la suite, notre relation s'était amélioré et n'aurait pas du la laisser ainsi méfiante. Je lui demandais donc si elle se rappelait de moi et sa réponse me tira une légère grimace que je tentais de camoufler. Malgré cela, je sentis mon cœur s'espoutir (=se réduire en poussière) face à ses propos, comprenant que j'étais pour elle un inconnu. J'eus un dernier espoir et parvient à me présenter mais là encore ses mots détruisirent mes espoirs. Je n'osais y croire. Le destin était-il réellement si cruel pour qu'elle n'ait plus aucun souvenir de moi ? Je la regardais, n'osant plus en avant pendant qu'elle continuait à ranger ses affaires. En réalité, je ne trouvais plus ma voix pour lui parler. Pour autant, ses propos finir par réveiller une part de mon esprit, une part qui avait fait de moi un grand soldat dans l'armée russe avant mon exil. Je fronçais légèrement les sourcils et je compris ce qui me dérangeait. Elle confirmait qu'elle était bien mon Aimée en parlant de son âge et quand je baissais le regard, je compris. Le lapis-lazuli qui ornait son annulaire était facilement reconnaissable maintenant que je connaissais Anton. Elle continua à parler et je laissais pondre sur mon visage un sourire triste.

« En êtes-vous certaine, Aimée ? »


Je ne comprenais pas quel sorcellerie avait pu être responsable de la perte de ses souvenirs mais j'avais une seconde chance maintenant et je ne voulais pas la gâcher en laissant Aimée disparaître sans que je n'ai pu toucher son cœur. J'avançais et laissais un doigt effleurer sa bague, lui faisant comprendre par ce geste ce que moi j'avais pu comprendre.

« Je ne suis pas un être de la nuit, mais je suis également âgé, Aimée. Et il y a plus de trois cents ans, vous m'aviez donné deux magnifiques enfants après avoir réussi à me faire comprendre quelle femme formidable vous étiez. Est-ce que de cela, vous vous en souvenez ? »

Je laissais mes prunelles bleus s'ancrer dans les yeux bruns de mon épousée, attendant qu'elle confirme ou détruise mon dernier espoir. Si réellement, le destin était si cruel de me faire connaître une autre femme vampire qui s'appelait Aimée, elle ne réagirait pas à mon âge à cause de sa nature. Mais si, comme je le croyais profondément, c'était véritablement Aimée devant moi alors je présentais devant elle l'un de mes dernier argument, dans l'attendement (=attente) d'une réponse qui puisse faire revenir mon espoir. Malgré mon apparence calme (héritage d'une vie de discipline dans un temps plus ancien), je sentais mon cœur battre contre mes côtes, puissant, en attente d'être guéri ou brisé par la magnifique femme face à moi. Les cartes étaient maintenant entre ses mains et je ne pouvais qu'attendre et espérer.


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MessageSujet: Re: Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière EmptyJeu 2 Avr 2020 - 17:38


Rien n'est pire que l'oubli.

Aimée & Rydian

◊ ◊ ◊

Aimée ne savait pas vraiment comment réagir face à tout ça. A vrai dire elle était perdue et méfiante. Elle ne savait ce que cet homme voulait vraiment, de plus il semblait connaitre beaucoup de moment de sa vie. Ce qui était bien étrange sachant qu’elle n’avait jamais vu cet homme. Du moins elle avait cette impression de le connaitre, et pourtant elle n’avait aucun souvenirs, hors s’il était celui qu’il prétendait être elle n’aurait pu l’oublier. Elle aimait tellement celui qu’elle avait épousé, c’était un homme incroyable. Alors qu’il demande si elle est certaine, Aimée affiche un air étonné. Comment pouvait-il oser remettre en doutes ses souvenirs. Bien que cela faisait plusieurs années que son mari était mort, elle était certaine de ce qu’elle avançait, son mari ne s’appelait pas Rydian. Elle n’avait pas vraiment confiance alors elle avait décidée de ranger ses affaires afin de mieux disparaitre. Elle ne pouvait s’en aller en vitesse vampirique, pas avec les gens qui l’entouraient. Elle regardait autour d’elle alors que l’angoisse montait, elle n’aimait vraiment pas ça. Aimée le suit du regard alors qu’il se rapproche et touche sa bague. Rapidement elle retire sa main le regardant avec une énorme méfiance. Elle allait prendre la parole mais celui-ci fut plus rapide. Elle était perturbé par ce qu’il venait de dire, comment avait-il pu être si bien renseigné sur elle. On peut voir la colère s’afficher sur son visage, elle se lève alors brutalement. « Croyez-vous vraiment que vous me ferez avaler vos salades ? Rydian ou je ne sais quel nom vous pourriez avoir. Ce n’est pas parce que vous connaissez ma vie que vous êtes forcement mon époux. Croyez-moi, ce n’est pas un homme que l’on oublie facilement, encore moins un visage comme le siens. » dit-elle avec une voie déterminée. Elle était certaine que cet homme n’était pas son mari, et pourtant il était bien celui qu’elle avait épousé il y avait de cela plus de trois siècles. Sa vie n’avait pas été simple et il fallait croire qu’elle continuait de l’être. « Je ne sais pas quel est votre manège à vous ou vos collègue mais sachez que vous ne pourrez m’attirer dans votre piège ainsi. Si vous voulez vous attaquer à moi il faudra le faire directement. » dit-elle alors qu’elle le regarde dans les yeux. Elle n’avait plus peur, pas peur de ces chasseurs qui avait voulu la tuer il y a quatre ans, car cette fois elle était certaine que c’était bien ce groupe qui l’avait retrouvé et non son mari qui se tenait devant elle. Au fond elle était maline, elle pourrait trouver une solution sans problème de plus que l’école était protéger, ils ne pourraient donc pas l’attaquer à l’intérieur. Elle allait devoir rester à l’affut de la moindre attaque possible et prévenir le directeur que des chasseurs étaient certainement à sa poursuite encore une fois.    

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MessageSujet: Re: Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière EmptyJeu 30 Avr 2020 - 4:53


Rien n'est pire que l'oubli
@Aimée de Bavière & Rydian de Bavière



La rose a ses épines mais la plus douloureuse d'entre toutes est celle qui entre dans mon coeur en comprenant que tu m'as oublié. Tu es ma rose...


Je ne savais vraiment pas comment la situation avait ainsi pu dégénérer. De l’espoir de retrouver ma femme à ce désespoir amer qui me saisissait en me rendant compte que malgré tous mes efforts, Aimée n’était pas capable de me reconnaître. Je ne savais ce que j’avais pu faire pour mériter cet espurgatoire (=purgatoire) mais j’allais tout faire pour qu’Aimée me laisse une chance de lui prouver la vérité. Alors que je comprenais enfin qu’elle était devenue une vampire, je lançais une des dernières cartes que je possédais, parlant de nos enfants, lui prouvant que j’avais le même âge qu’elle. Je tentais de ne laisser aucune émotion se montrer pendant que j’observais Aimée. Je compris en voyant le visage d’Aimée qu’elle allait refuser mes propos. Et effectivement, son essaillie (=attaque) verbale fut forte. Elle refusait absolument d’y croire. Mais je ne comprenais pas pourquoi elle était tant persuadée que je me trompais. Ni pourquoi elle voyait un autre visage que le mien pour son époux. J’étais pourtant persuadé de mes idées.

Quand elle reprit la parole ensuite, je fronçais les sourcils. Ses propos signalaient qu’elle avait apparemment déjà été attaquée et je ne voyais pas qui pourrait attaquer une femme aussi bonne qu’Aimée. Je ne doutais pas que les années avaient du avoir une influence sur Aimée, l’amenant certainement à prendre des décisions auxquels elle n’aurait jamais pensée. Mais je ne doutais pas non plus qu’elle restait la même femme douce et forte que j’avais connue. Je ne m’approchais pas d’elle, ayant compris que ma proximité ne signifiait rien de bon pour elle. Mais je parlais de façon esprenant (=enflammé), espérant que le feu de la vérité en moi lui permettrait de me laisser au moins une chance.

« Je vous promets Aimée que je ne suis pas là pour vous piéger… Que puis-je faire pour vous convaincre de me laisser une chance de vous prouver que je dis vrai ? »


Je ne lâchais pas du regard mon épousée mais je vis en elle uniquement la flamme d’une femme qui n’hésiterait pas avant de s’essaillir (=s’élancer) dans une direction opposée à moi. Je baissais le regard une seconde avant de le relever, nous offrant une dernière chance de la convaincre.

« Hypnotisez-moi. Je ne prends aucune verveine et je ne porte également aucun bijou pour contrer l’hypnose. Vous aurez ainsi la preuve que je vous dis la vérité. »


Si je possédais une certaine résistance face à l’hypnose, je savais que ma volonté de récupérer Aimée me permettrait d’annihiler cette résistance. J’avais besoin que mon épousée me croit et j’étais prêt à beaucoup de chose pour cela. Ou tout du moins, j’étais prêt à beaucoup pour permettre à un doute de s’insinuer dans son esprit. J’avais juste besoin d’un doute, d’un espoir, pour me permettre de la revoir encore. Car sans ce doute, je ne doutais pas qu’Aimée me fuirait à partir de maintenant et que je n’aurais plus jamais l’occasion, à cause de sa vitesse, de la retrouver. Alors j’attendis, une dernière fois certainement, car maintenant qu’Aimée avait toutes ses affaires en main, elle accepterait ou elle partirait. Et même si je désirais qu’elle m’écoute, je ne m’élancerais pas à sa poursuite. Je ne tenais pas à ce qu’elle me voit comme un paltoquet (=homme grossier et prétentieux) ou un danger. Alors même si la voir partir menaçait de me détruire, Aimée passerait toujours la première.


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MessageSujet: Re: Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière EmptyJeu 30 Avr 2020 - 21:57


Rien n'est pire que l'oubli.

Aimée & Rydian

◊ ◊ ◊

Aimée n’était pas vraiment confiance, bien qu’au fond son cœur savait qui était réellement cet homme qui se tenait devant elle. Elle l’avait tellement aimé, même encore aujourd’hui son cœur battait pour lui bien qu’il lui était inconnu. Après tout il était toujours son mari bien qu’elle ne se souvenait pas de lui, c’était le vrai amour qu’il avait vécu. C’était d’ailleurs pour ça qu’elle n’avait jamais pu réellement avoir de relation après lui. Bien trop respectueuse pour son mariage et son couple, même après sa mort. Même si leur relation n’avait pas toujours été rose ils avaient eu de beaux moments ensemble. Oublier son mari ainsi était tout simplement horrible, surtout qu’aujourd’hui elle se trouvait face à lui sans avoir de souvenir de son visage. Il était vrai que son visage lui donnait une impression de déjà-vu mais rien d’exceptionnel qui pourrait l’amené à penser qu’il est son mari. « Je crois qu’il n’y a pas vraiment de solution pour me prouver que vous êtes mon mari. Pensez-vous réellement qu’il soit possible que vous soyez l’homme que vous prétendez être alors que je n’ai pas de souvenir de votre visage. » dit-elle simplement glissant son sac sur son épaule prête à partir. Dans un certain sens elle était curieuse de savoir pourquoi cet homme voulait se faire passer pour son mari, de plus il ne pourrait l’attaqué au milieu du parc alors que du monde se trouve autour. Les chasseurs ne fonctionnaient pas comme ça et préféraient faire ça dans des coins reculer pour faire disparaitre les corps sans problème. Elle rigole presque à sa remarque. «  Vraiment ? C’est tout ce que vous avez trouvé ? Je peux être certaine de vous hypnotiser réellement après tout vous pouvez toujours faire comme si c’était le cas. Et qu’êtes vous au juste ? Car je doute que mon mari ai pu survivre conservé depuis toutes ces années, il aurait actuellement plus de 300 ans. De plus si vous dites que je peux vous hypnotiser c’est que vous n’êtes pas un vampire.  » dit-elle en croisant les bras alors qu’elle est face à lui. Son cœur voudrait laisser une chance à cet homme, mais la raison lui ordonnait de s’éloigner. Après tout elle avait déjà été attaquer, rien ne prouvait que l’homme qui se tenait devant elle n’était pas un des chasseurs. Aimée n’avait pas pensée au fait que son mari avait pu devenir une créature puis être absorbé par le Malivore. Elle avait vu son mari mourir, s’éteindre, une douleur qu’elle aurait préféré éviter. Ce n’était pas toujours simple pour elle de se dire qu’elle avait vu toute sa famille mourir, son mari, ses enfants. Si elle n’avait pas été entourée certainement qu’elle ne serait plus là aujourd’hui, après tout elle devait sa vie à Almaël sans lui elle serait morte depuis de nombreux siècles maintenant.  

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MessageSujet: Re: Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière EmptyDim 24 Mai 2020 - 22:01


Rien n'est pire que l'oubli
@Aimée de Bavière & Rydian de Bavière



La rose a ses épines mais la plus douloureuse d'entre toutes est celle qui entre dans mon coeur en comprenant que tu m'as oublié. Tu es ma rose...


Je ne savais plus quoi répondre pour espérer toucher Aimée. J’avais l’impression que chaque argument, chaque mot qui pourrait sortir de mes lèvres seraient perçus comme suspicieux à son regard. Autant de méfiance en elle me constrit (= causa une profonde tristesse) car je ne pouvais m’empêcher de me demander ce qu’elle avait vécu qui avait pu la rendre ainsi. Alors que j’espérais passionnément un dénouement heureux à notre rencontre, je me rendais compte que mes espoirs risquait d’être espoutis (= réduit en poussière). Il était impossible pour Aimée de me faire confiance, pas encore, peut être même jamais. En désespoir de cause, je demandais à mon épousée ce que je pouvais faire pour la convaincre que je disais la vérité et sa réponse me fit doucement grimacer.

« Je ne sais pas quoi vous répondre. Je ne comprends pas cet oubli alors que votre visage est aussi clair que le jour à mes yeux. »

Je scrutais ce dernier, espérant y voir au moins une lueur de doute, sans succès. Pendant quelques secondes, je me laissais aller au désespoir avant de me forcer à me reprendre. Aimée s’était auparavant battue pour faire fonctionner notre epouserie (= mariage), c’était à mon tour de me battre pour ce « nous ». Je lui proposais donc de m’hypnotiser et son rire provoqua à mon expression de se transformer en une légère grimace, pour la première fois de notre vie commune. Je sentais mon cœur esprimé (= accablé) par la situation et je détournais le regard un instant. Les préceptes ancrés en moi me contraignaient à garder le silence, mais je ne pouvais garder de secret face à Aimée, même si cette dernière se méfiait de moi.

« J’ai… Il y a presque trois siècles que je ne suis plus humain. Je suis mort en aidant nos enfants mais on m’a offert une seconde chance, me permettant de revenir à la vie en tant que protecteur, c’est… Je suppose que les représentations les plus proches faites par les mortels seraient l’image d’un ange, mais ce n’est pas ainsi que je m’identifie. »

Je laissais le silence s’installer quelques secondes. Quelque part, je savais que peu importe les mots que je choisirais, Aimée ne pourrait me croire. Elle portait en elle trop de méfiances pour que quelques actions que ce soit soient accomplies aujourd’hui. Soudainement, je me sentis recru (= excédé de fatigue) face à cette situation sans issue.

« Je ne sais pas expliquer pourquoi vous n’avez aucun souvenir de moi, Aimée. Je ne sais pas ce qui a pu se passer pour que mon visage vous soit inconnu et pourtant j’aimerais vous répondre, réellement. Tout ce que je sais, c’est que peu de temps après ma mort, je me suis fais aspirer en un autre… univers à défaut d’un meilleur mot et que je n’en suis sorti que récemment. J’y aurais passé presque les trois derniers siècles au complet et je suis arrivé dans ce monde moderne qui diffère tant de celui que j’ai laissé derrière moi que j’en arrive même à me demander si je vis un rêve éveillé. »

J’espérais qu’Aimée croirait ses mots, si elle ne souhaitait croire à notre histoire commune. Je ne voulais pas lui laisser l’image d’un inconnu dont elle devrait se méfier et si j’osais avouer mon incompréhension de la situation, je ne souhaitais pas pour autant que celui lui laisse une image péjorative de notre rencontre. J’espérais que sa méfiance diminuerait sans qu’elle ne ressente de pitié mais à l’heure actuelle, même la pitié serait une avancée après tout.


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MessageSujet: Re: Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière EmptyLun 8 Juin 2020 - 18:17


Rien n'est pire que l'oubli.

Aimée & Rydian

◊ ◊ ◊

Il était vrai qu’au niveau du parler cet homme pourrait bien venir de la même époque qu’elle, pourtant elle reste méfiante. Elle ne sait pas si elle peut avoir confiance, à vrai dire elle a ce sentiment de pouvoir lui faire confiance. Pourtant elle ne veut pas le faire par risque de se faire avoir, bien qu’elle savait qu’elle avait un bon instinct, sans en savoir plus elle ne lui ferait pas confiance. Aimée ne comprends pas comment cet homme pouvait-il être vivant s’il était son mari ? Elle l’avait vu mourir et celui-ci n’était pas devenu vampire sinon elle l’aurait su forcément. De plus elle n’avait plus de réel souvenir de lui, n’arrivant même pas à remettre la main sur le prénom qu’il portait. Comme était-ce possible alors que son amour avait été si grand pour lui ? « Un ange ? Sérieusement ? » demande-t-elle sans être convaincu et légèrement amusée. Il était vrai que la vampire avait pu croiser différentes créatures légendaires mais un ange ? Ou étaient donc passées les ailes et l’auréole sur la tête ? Après tout c’était ce qu’on racontait d’eux, et jusqu’ici les légendes collaient à la description faite d’eux. Elle n’y croyait pas une seule seconde. C’était impossible pour elle. Le silence vient alors se glisser, c’était le moment pour Aimée de partir, s’éclipser pourtant alors qu’elle s’apprêtait à le faire il reprend la parole. Intérieurement elle soupire, elle l’observe puis l’écoute. « Aspiré vous dites ? Pouvez-vous m’en dire plus ? » questionne-t-elle alors que sa curiosité prend le dessus. S’il s’est fait aspiré par le Malivor cela expliquerait pourquoi la vampire n’a plus aucuns souvenirs de lui.  Elle voudrait le croire mais sans aucunes preuves elle ne pourrait, après tout elle ne voudrait pas risquer de se faire avoir. Pour l’instant il n’avait pas tenté d’attaquer puis ce n’était pas comme si c’était possible avec tout le monde qui les entourait. Peut-être qu’au fond elle avait espoir que ce soit réellement lui.. Elle l’aimait toujours même avec le temps qui était passé, leur amour fut une des choses les plus importantes de sa vie. « Qu'est-ce qu'il vous fait dire que vous avez été dans un autre "monde" ? » demande-t-elle simplement pour être certaine que l'homme parlait bien de Malivor et non pas de quelque chose qu'il avait pu inventé pour son histoire.

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MessageSujet: Re: Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière EmptyDim 2 Aoû 2020 - 4:41


Rien n'est pire que l'oubli
@Aimée de Bavière & Rydian de Bavière



La rose a ses épines mais la plus douloureuse d'entre toutes est celle qui entre dans mon coeur en comprenant que tu m'as oublié. Tu es ma rose...


Je sentais mon cœur s’espraignant (=se serrant) face aux émotions contraires que je vivais depuis quelques instants. Retrouver Aimée était comme un mirage devenu réalité mais voilà, elle ne se souvenait pas de moi et à ses yeux, j’étais mort, ou autant ce vaut (=c’est tout comme). Peu importe mes mots, elle était incapable de me croire ou même de me laisser une hésitation pour la convaincre. Le temps saurait-il nous aider à passer par-dessus cette esprovance (= épreuve) ? Je ne pouvais que l’espérer sans pour autant réussir à y croire.

J’avouais à mon épousée les raisons pour laquelle je pouvais, trois siècles plus tard, être encore son mari. Sa réponse me fit légèrement grimacer. Je me doutais qu’elle ne me croirait pas, mais j’espérais plus que cet amusement lasse qui me laissait penser qu’elle me prenait pour un ennemi de peu de foi. Cette discussion ne nous menait qu’à une impasse qui nous ferait souffrir uniquement.

« Oui, Aimée, je ne plaisanterais pas avec vous sur ce genre de sujet. »

Pendant quelques secondes, le silence s’installa. Et alors que j’allais abandonnais, recru (=excédé de fatigue) par les évènements, je finis par lui offrir quelques mots de plus, partageant mon incrédulité, mon incompréhension. Pour la première fois, je pus voir une lueur d’intérêt dans le regard d’Aimée, sans que je n’en comprenne la raison. Je terminais mon discours par mon impression de vivre un rêve éveillé, ou tout du moins un cauchemar si nous étions dans un monde onirique. Me réunir avec Aimée pour me découvrir telle un inconnu à son regard ? C’était douloureux, plus que je ne l’aurais pensé…

J’attendais le départ d’Aimée que je n’aurais cherché à retenir, mon par faillance (= manque de courage) mais simplement car je ne pensais plus lui pouvoir lui faire entendre plus de mes propos. Mais elle me surprit en me posant des questions. Je la regardais avec surprise et ainsi elle reprit la parole une nouvelle fois pour me poser des questions sur le monde où je m’étais retrouvé prisonnier. L’espurgatoire (= le purgatoire) qui m’avait séparé de mes enfants et de ma protégée, quand bien même je ne pouvais plus voir les premiers. Je fronçais légèrement les sourcils en replongeant dans mes souvenirs et je finis par lui répondre.

« Je ne sais pas comment vous répondre Aimée. Ce monde… Ce n’était que du vide, du noir. Une solitude accablante et si longue que finalement, le temps s’en retrouvait déformée. Il n’y avait rien dans ce monde, aucun meuble, aucune vie, aucune construction. Ca ne pouvait pas être ce monde, ni ma propre tête. Je sais qu’il existe des sorcières mais je reste persuadée qu’elles ne sont pas responsables de ma disparition. Cela a duré trop longtemps et c’était bien trop réel d’une certaine façon. Sans compter que je suis réapparu au même endroit. Etait-ce une esprovance (=une épreuve) ou un espurgatoire (= purgatoire) ? Je n’en sais rien mais ce n’était pas ce monde, c’est certain. »

Je soupirais doucement et finalement, je tournais un regard que j’espérais neutre vers celle qui avait été mon épousée, ma lumière. Je ne souhaitais pas l’accabler de ma souffrance, alors pour cacher ma douleur, je lui offris un léger sourire.

« Mais je n’aurais pas l’heur (= la chance, la bonne fortune) à vous faire changer d’avis cejourd’hui (=aujourd’hui), n’est-ce pas, Aimée ? Vous me voyez désolé si je vous ai accablé, ce n’était point mon intention. »

Je ne voyais pas quoi rajouter mais je souhaitais m’excuser. Et j’allais espérer. Espérer qu’un jour, cette femme formidable que j’avais connu m’accorder une nouvelle chance de conquérir son cœur. Et pendant ce temps, je resterais en ville pour veiller sur elle avec discrétion. En l’attendant, elle…



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MessageSujet: Re: Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière EmptyMer 12 Aoû 2020 - 17:46


Rien n'est pire que l'oubli.

Aimée & Rydian

◊ ◊ ◊

Pouvait-elle croire qu’il soit un ange, un vrai ange ? Elle n’y croyait pas et à vrai dire elle ne voulait pas vraiment y croire. Si les anges existaient cela voulait dire qu’il y avait un diable et tout ce qu’il s’en suit. Elle ne voulait pas penser qu’il puisse exister de telle choses, après tout il y avait déjà de bien nombreuses créatures machiavéliques, pas besoin d’en avoir plus. L’homme semblait vraiment sérieux sur le sujet alors peut-être qu’Aimée devrait le croire. Pour l’instant elle reste sceptique, tout comme le fait qu’il puisse être son mari. Pourtant peu de temps avant de partir elle pense à quelque chose qui pourrait tout expliquer. La curiosité prend alors le dessus Aimée posant plusieurs questions à l’homme qui se tenait devant elle. Parlait-il du Malivor ? Si c’était le cas, toutes les choses qu’il avait pu dire prenaient du sens. Après tout, toutes personnes étant aspirée par le Malivor disparaissaient de tout esprit connu. Cela expliquerait aussi pourquoi Aimée n’avait aucuns souvenirs de son mari. Bien que le fait qu’il soit un ange la laissait dubitative. Elle l’écoute donc attentivement. Le doute s’est légèrement dissipé bien que sans preuve elle ne saurait pas vrai sur quel pied danser. Après tout, les chasseurs étaient malins et peut-être qu’eux aussi pouvaient connaitre l’existence du Malivor. Pour l’instant elle préfère se faire une idée tout en restant méfiante pour ne pas risquer de se faire prendre s’il était un chasseur. « Bien je vois. » dit-elle simplement alors que la description correspondait assez bien à celle du Malivor.  Pourtant elle ne sort pas le nom du Malivor, elle reste distante sans vraiment être convaincu. Même si au fond d’elle elle espère que c’est bien lui, son mari qu’elle aimait tant, elle ne pouvait s’empêcher de rester sur la défensive. « En effet, vous m’avez appris certaines choses, mais ce n’est pas pour autant que je peux me permettre de vous croire. Comprenez-moi, si une inconnue venait vous voir pour vous dire qu’elle se trouve être votre femme, pourriez-vous la croire ? » demande-t-elle doucement en le regard. Ce regard elle le connaissait pourtant elle n’en avait aucuns souvenirs, tout était effacé mais les sentiments qu’elle ressentait pour son mari étaient toujours là. Elle s’avance avant de s’en aller. « Au revoir et bonne fin de journée. » dit-elle poliment avant de s’éloigner. Prenant soin de ne pas rentrer directement chez elle, elle divague dans la rue, regardant derrière elle pour être sur que l’homme ne l’avait pas suivi.  

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MessageSujet: Re: Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière Rien n'est pire que l'oubli ~ Famille de Bavière EmptyMar 29 Sep 2020 - 22:23


Rien n'est pire que l'oubli
@Aimée de Bavière & Rydian de Bavière



La rose a ses épines mais la plus douloureuse d'entre toutes est celle qui entre dans mon coeur en comprenant que tu m'as oublié. Tu es ma rose...


Je pouvais sentir la méfiance d'Aimée dans chacun de ses regards, dans chacune de ses paroles, dans chacun de ses gestes. Je ne pouvais cacher que cela m'esprimait (= m'accablait) mais je ne voulais pas mettre de pression sur mon épousée quand cette dernière n'arrivait pas à me croire. J'imaginais que la situation n'était pas simple, surtout que sans savoir comment, elle était incapable de se rappeler de mon visage, de ma voix, mais elle se rappelait d'une part de notre vie apparemment. Alors je faisais preuve d'atemprance (= modération, retenue, tempérance) en attendant d'en savoir plus.

Après lui avoir appris que j'étais un protecteur, nous finîmes par enchainer sur ce gouffre qu'était le malivor et qui avait été une grande part de ma vie. J'avais encore du mal à croire que j'y avais passé presque trois siècle. A ma souvenance (= dans mon souvenir), seul quelques décennies semblaient être passées, je m'attendais à retrouver ceux que j'avais aimé ou tout du moins leurs descendants directs... Et à la place, je me retrouvais dans un espurgatoire (= purgatoire) qui semblait être ma nouvelle réalité. Je vis à la réaction d'Aimée qu'un léger doute était apparu dans son esprit mais voilà, il était bien léger. Bien trop pour que je la convaincs ce soir de me croire et je lui fis part. Quand elle me répondit, sa douceur me rassura légèrement. Au moins semblait-elle radoucie, la méfiance en arrière-plan, ce qui changeait de notre début de discussion. je prenais cela comme un espoir sur le futur de notre relation et je ne changeais pas cette idée que peut-être, un jour, elle me laissera de nouveau la courtiser et l'approcher au moins un peu.

« Je le suppose facilement, que cela ne soit pas simple. Je ne puis dire comment j'aurais réagis. J'aime à me dire que je vous aurais laissé une chance de me prouver la vérité mais je ne sais en réalité comment j'aurais agis. Je ne vous mettrais pas la pression, Aimée, mais j'espère malgré tout que vous réfléchirez à notre discussion et que vous me laisserez une chance de discuter à nouveau avec vous. »

Je laissais échapper un doux sourire à l'encontre de mon épousée, sentant que notre discussion touchait à sa fin. J'aurais voulu la prolonger, ne sachant pas quand j'aurais l'heur (= la chance) de rencontrer de nouveau Aimée mais je ne souhaitais pas la mettre mal à l'aise. Alors quand elle fit mine de partir, je continuais juste à lui sourire doucement, reprenant la parole.

« Au revoir Aimée, prenez soin de vous. »

Je la regardais partir un instant et je finis par détourner le regard malgré mon envie de la suivre jusqu'à la fin du regard. Je ne souhaitais pas qu'elle se sente suivie. Pendant quelques secondes, je restais immobile avant de m'assoir sur un des bancs du parc. Je sentais mon coeur battre à tout rompre dans ma poitrine, me faisant pousser un léger soupir. Je ne savais pas de quoi notre avenir serait fait mais je me sentais capable de passer cette esprovance (= épreuve) pour retrouver mon épousée. Un léger sourire finit par se dessiner sur mon visage avant que je ne sorte un carnet et un fusain et que je ne recommence à dessiner le visage d'Aimée. J'avais oublié certains de ses traits, je ne m'en rendais compte que maintenant et il était hors de question que cela recommence. Je saurais être patient mon épousée mais j'espérais malgré qu'une chance pourrait nous être accordé. En attendant, j'attendrais notre prochaine rencontre avec patience.


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