Avatar : Chace Crawford Messages : 1048 Date d'inscription : 22/03/2020 Age : 21 Localisation : A la SBS ou dans la forêt
Sujet: Je vais bien ne t'en fais pas * Castiana Dim 26 Avr 2020 - 1:12
Je vais bien ne t'en fais pas.
Avec Aliana
Mes yeux peinent à s'ouvrir, mon esprit est comme encore ailleurs, la brume l’empêchant de voir claire, de comprendre quoi que se soit. La lumière m'agresse presque a travers mes paupières closes, réveillant un mal de tête qui s’amplifie à chaque seconde. Je grogne et par réflexe mon bras vient se placer sur mes yeux. C'est à se moment là que les choses prennent une tournure tout autre. Là ou je me serait certainement endormie, la résistance et la sensation dans mon avant bras m'offre un jolie réveil en panique. Cette sensation, je la connais que trop bien, beaucoup trop bien, les perfusions j'ai suffisamment donnée pour être sur de moi avant même de regarder. Je cherche même pas à comprendre, j'arrache juste les deux tubulures relié à moi alors que je commence à sentir cette odeur beaucoup trop particulière reflétant la pseudo stérilité du lieu, jusqu'à m'en donner la nausée. Mes yeux maintenant bien ouvert et sortie du floue artistique me permette toute fois de confirmer mes pensées avant qu'il retrouve la barrière visuel de mes larmes s'écoulant sous tout les souvenirs que ce type de lieu représente. J’attends pas une seconde de plus pour me lever, ignorant totalement l'infirmière qui me parle. Un pas, et encore je suis même pas sur de mon compte, en tout cas mes jambes se sont rapidement dérobé sous mon poids. Et une fois au sol, mon estomac s'est entièrement déversé n'ayant pas apprécier les secousses. J'ai pas eux le temps de calculer que le sol était immaculé de sang que j'ai senti une aiguille traverser ma peau. Je me serait sûrement débattu corps et âme si seulement je n'avais pas été aussi faible, mais dans mon état lamentable et sûrement aussi à cause de la concentration massive du produit en deux secondes je retourne dans les bras de Morphée. « _An... » Je n'ai aucune idée de pourquoi, mais c'est à se moment, mon âme m'a supplier de l'appeler au secours en dernier recours, malheureusement, une seule syllabe aura le temps de sortir de mes lèvres avant que je m'écroule à nouveau.
Le deuxième réveil fut encore plus dur et violant. Pris par de sacré crampe, mes yeux ne s'ouvriront qu'après que j'ai commencé à craché du sang. Cet fois, même si je plane à des milliers de kilomètres, le détail de m'échappe pas. Et si il ne m'alerte pas plus que ça, pour l'infirmière c'est une autre histoire. « Je vais bien. » Si j'avais pas autant lutter pour sortir ses mots entre des quintes de toux saignante, ça aurait peut-être pus passer. En tout cas, je perd pas le nord, bien décidé à sortir de cette endroit sordide. Je me redresse donc doucement, n'oubliant pas mon premier échec, et je trouve la première excuse pour distraire mon bourreau. « Je peux avoir de l'eau s'il vous plaît ? » Elle me juge un moment, et j'ai juste envie de lui hurler dessus, pourtant j'attends qu'elle se décide à m'apporter ma demande. Et une fois son dos tourné, je retire encore les perfusions et me tire du lit. Cette fois je m'aide du mobilier et des murs pour avancer sans flancher. L'idée était bonne, jusqu'à une nouvelle quinte de toux, bien plus féroce au point d'avoir raison sur ma conscience.
Cette fois je me réveil plus facilement, en même temps après le dernier c’était dur de faire pire...je suis dans le gaz c'est indéniable, j'ai cette sensation de voler, de planer, qui me fait bien comprendre que ma deuxième tentative de me faire la mal à énervé mon adorable hôte, et je suis pas encore au bout de me peine. Mais pour le moment je me débat trop avec mon esprit pour remettre en place toute les pièces du puzzle pour bouger. Je me souvient de ma rencontre avec Andromeda, de se qu'on a fait, mais comment j'ai atterrie ici ? Pourquoi je suis dans cet état ? Saigner du nez okay, il m'est aussi arriver de cracher du sang, cependant se fut qu'une ou deux fois, et pas la quantité de tout à l'heure. Et alors que je réfléchie en feintant le sommeil, je sens un liquide chaud s'échapper de mon nez. Bon au moins celui la je maîtrise... Seulement si je cherche à mener ma main à mon orifice, un lien m'en empêche bien vite. En une seconde je suis pris de panique, littéralement terrorisé, mes yeux s'ouvre en s'écarquillant, et je suis totalement incapable de voir la rousse pourtant face à moi. Ma respiration s'emballe, j'ai l'impression de suffoquer. Pourtant, je rassemble toute mes forces, lutant contre ses liens jusqu'à en faire céder un au prix de quelques coupure du cuir sur ma chair et si comptait m'occuper du deuxième après avoir encore arraché ses foutus perfs, des mains beaucoup trop puissantes pour moi me plaquent contre le lit. « Lâch...ez moi...An...me » Je suis incapable d'aligner deux mots, incapable de prononcer se prénom qui tourne encore et encore dans ma tête. La voix d'Alaric fini par m'atteindre me demandant de me calmer, de respirer, il m’avertis aussi de la présence d'Aliana, et cette fois mon regard la trouve immédiatement alors que dans un appel au secours silencieux je tend ma main vers elle.
Sujet: Re: Je vais bien ne t'en fais pas * Castiana Lun 27 Avr 2020 - 15:44
Je vais bien ne t'en fais pas Castiel & AlianaLa journée avait commencé d’une manière des plus banales. Dernièrement j’avais pris l’habitude de me lever aux aurores pour aller courir. J’ai eu l’occasion d’apprendre il y a plusieurs jours que la louve en moi est beaucoup plus facile à canaliser. Enfin je l’ai surtout constaté par moi même après une après midi mouvementée avec un nouvel ami. Le lendemain tout m’avait parut beaucoup plus simple, et je ne souhaite pas m’emporter à nouveau comme le jour de ma rencontre avec Lizzie. Je préfère que ma petite louve intérieur reste terrée dans sa tanière aussi longtemps que possible. Rapidement je passe de ma chemise de nuit à une tenue de sport tout aussi confortable. Écouteurs sur les oreilles je pars pour ma course matinale. Je me suis rendue compte qu’un simple footing ne me permettait pas de me dépenser totalement. Alors je pars pour ce gens de courses folles, jouant entre le sol et les arbres du parc de l’école. Plus les jours passe et plus je prends plaisir à effectuer cette petite routine. Une pensée pour ce loup atypique me fait penser qu’il faut vraiment que je le vois, histoire de lui faire constater quelques amélioration chez la petite fille fragile qu’il avait voulut commencer à coacher. J’étais loin de me douter que j’allais rapidement le retrouver et dans des circonstances beaucoup moins joyeuses que la précédente.
Une première heure de cours, la salle se remplit et je cherche des yeux celui qui nous avait valu une après midi de pleine air plutôt que l’application d’exercices multiples. C’était pourtant dans cette salle, avec ces mêmes élèves que je l’avais rencontré la première fois. A-t-il été dispensé de certains cours compte tenu des évènements passés ? J’essaie de me concentrer sur ce que le professeur raconte, mais sa voix me paraît beaucoup trop lointaine pour que j’arrive à me concentrer sur ses paroles. La petite curieuse en moi ne peut s’empêcher de se demander pourquoi son ami n’a pas franchis la porte de cette foutue salle de classe. Salle de classe que je suis si heureuse de quittée quand le cloche sonne.
Le temps m’est compté avant la prochaine sonnerie qui annoncera le début d’une nouvelle heure en salle de classe, et au vu du nombres d’élèves je n’ai clairement pas d’intérêt à aller voir chaque élèves pour rechercher Castiel. Par bonheur je croise mademoiselle Tig. Je me dirige vers elle en espérant qu’elle pourra répondre à ma question. « Excusez moi mademoiselle ? » Elle se retourne vers moi avec ce sourire chaleureux qui pousse bon nombre d’entre nous à lui accorder toute leur confiance. « Je suis à la recherche de Castiel, je ne l’ai pas vu en classe ce matin et… j’aurais envie de le voir simplement ». Bon je ne savais pas vraiment comment justifier ma recherche autrement que par la vérité et sa grimace inquiète m’informe que sa disparition n’a rien de normal. Elle me prend doucement par le poignet et m’écarte du restes des élèves pour m’emmener jusqu’au bureau du professeur Saltzman. Décidément cette affaire ne me dit rien qu’y vaille…
Elle rentre dans le bureau, j’entends notre conseillère d’orientation expliquer à Alaric que je souhaite voir Castiel. Mon coeur commence vraiment à s’emballer et j’ai de plus en plus de mal à déglutir. Le directeur sort alors de son bureau et me demande de le suivre. Alors que milles questions me passent par la tête je comprends que quelque chose de beaucoup trop louche qui dépasse toutes mes idées les plus folles et en train de se passer. Nous arrivons à l’infirmerie il ouvre doucement la porte pour me faire signe d’entrer. Arrivé dans la petite salle d’attente il me prends a partit pour me prévenir. «Il ne va pas très bien, nous ne savons pas exactement ce qui s’est passé. Seulement son était pourrait te...perturber. Je voulais que tu en sois consciente avant de rentrer dans cette salle. » Je hoche fébrilement la tête, et je ne peux m’empêcher de ressentir une certaine reconnaissance dans sa façon de prendre des pincettes avec moi.
Pourtant sans attendre une seconde de plus je me précipite dans la pièce où je suis censée retrouver mon ami. Alaric rentre et s’adosse simplement contre l’encadrement de la porte. Je l’oubli bien vite, en réalité j’oublie très vite tout ce qu’il y a autour de moi tout comme la raison futile qui m’a poussé à vouloir retrouver Castiel en ce début de matinée. Paniquée je me précipité vers sont lit et constate ses liens qui le retiennent prisonnier. Je lève un regard interrogateur vers notre directeur. Il m’explique simplement que mon ami est pas vraiment du genre à vouloir rester bien sagement pour se faire soigner. J’aurais du m’en douter… Je m’approche un peu plus et pause délicatement une main sur son épaule, où je remarque un nombre indécent de marques de morsures. Un frisson me parcours, que lui est-il donc arriver. Les larmes commencent à me monter au yeux et je sens mon souffle se raréfier. Une nouvelle fois je sais que je suis au bord d’une crise d’angoisse. Pourtant je tiens, et je sais que j’arriverais à tenir. Je refuse qu’on me demande de sortir de cette chambre « pour mon bien ». Tout ce que je veux s’est restée ici jusqu’à ce qu’il se réveil et… Comprendre !
Castiel se met alors à bouger et aussi soudainement le loup hémophile commence à saigner du nez. Bien qu’il m’a expliqué par le passé que ça lui arrivait souvent, son état n’a rien de commun et j’essaie de m’approcher de lui pour qu’il remarque ma présence. Au lieu de ça il se met à s’agiter et rompt un des liens qui le retenait prisonnier. Il bafouille quelque chose d’incompréhensible et décide d’utiliser les forces qu’il n’a visiblement pas pour essayer de se débattre. Je pause des mains que je veux rassurantes sur ses épaules et tente de le maintenir immobile. Chose qui aurait été totalement impossible si il avait été en pleine possession de ses moyens. L’infirmière arrive pour constater les perfs que mon ami à arracher. Alaric prends la parole pour lui signifier que je suis là ce qu’il n’avait encore visiblement pas compris jusqu’à ce que son regard se fixe enfin sur le mien. Sa main se tends vers moi et comme une enfant qui n’a reçu aucune éducation je bouscule l’infirmière pour arriver à la saisir.
Dans une infinie bonté Alaric fait signe a l’infirmière de nous laisser seul. « On ne sera pas loin si vous avez besoin de quelque chose, on te laisse le surveiller un moment » Je ne prends pas la peine de leur répondre trop absorbée par l’état de mon ami. Les larmes se mettent à couler sur mes joues maintenant qu’ils sont partit. Mes deux mains entourent celle qu’il m’a tendu. Les sanglots étouffent les mots que je peine à articuler.
« Bon sang Castiel, qu’est ce qui t’es arrivé » !:copyright:️ DABEILLE Revenir en haut Aller en bas
Castiel Mc Toruh
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Sujet: Re: Je vais bien ne t'en fais pas * Castiana Lun 27 Avr 2020 - 22:14
Je vais bien ne t'en fais pas.
Avec Aliana
Plongé en pleine crise de panique à cause d'un endroit beaucoup trop chargé de souvenir et de lien dont je ne comprend pas la présence, mes yeux finissent par trouver le visage de la rousse, et mon esprit s'y accroche tout bonnement. Mon regard affolé ne la lâche pas, et ma main se tend vers elle pour obtenir son aide. Lorsque ses deux mains s'en saisisse, je l'empoigne de toute les forces qu'il me reste, essayant de m'extraire du lit pour me tirer vers elle, pour trouver ses bras et sortir de ce monstrueux endroit. Seulement, les mains d'Alaric continue de me plaquer sur le matelas et j'ai beau lutter de toutes mes forces, je bouge pas d'un millimètre.
J'ignore combien de temps ça dure, mais je fini par m'épuiser, arrêtant de me débattre contre mon proviseur. La crise n'est cependant pas passé,je respire toujours aussi difficilement, mais Alaric semble enclin à abandonner le combat aussi, et doucement, je sens la pression de ses mains sur mon corps se faire moindre jusqu'à me lâcher totalement. On va pas se mentir, je suis tellement terrorisé que je rassemble ma force pour trouver les bras d'Aliana, mais avant même que Alaric ne s'interpose, mon autre poignet toujours attaché au lit mettra une fin net à mon geste. Pour une raison obscure et que je préfère pas savoir, le principale s'approche à nouveau, tendant ses mains vers moi, ce qui me fait hurler. Au moins cette réaction lui fera lever les mains en l'air avant de reculer et de partir après un échange dont je ne saisie absolument pas le sens.
Mes iris toujours aussi perdu rejoignent la demoiselle. Je m'efforce de me concentrer sur elle, d'omettre tout sauf sa présence, pour pensé plus positivement, afin de me calmer, de me forcer à respirer doucement. Je reprend suffisamment de poil de la bête pour réaliser un peu mieux les trait de la jeune louve, et les larmes sur ses joues me déchirent le cœur. Encore une fois je me heurte à mon lien quand j'aimerais venir essuyer les sillons. Alors faute de pouvoir aller à elle, je l'attire vers moi après m'être emparer du drap pour absorber le sang qui coule toujours. Au moins celui ci sera plus blanc ! Bon c'est aussi le cas de l’oreiller et de la saleté de blouse que je porte. Je la serre un moment contre moi, le temps de retrouver mon souffle pour lui répondre. « Je vais bien. Je...Je supporte pas se genre d’endroit... Aide moi à sortir s'il te plais. » Je la garde encore un peu contre moi, avant de venir embrasser sa tempe.
Je m’éloigne quelques peut, juste pour pouvoir bloquer le drap sur mon nez avec mon épaule et enfin libérer mon autre main pour pouvoir essuyer ses larmes. « Je vais bien, vraiment, c'est pas quelques morsures de sangsue qui auront raison de moi Aliana. » Dis je d'une voix douce en m'assurant que la blouse couvre une bonne partie des cicatrices. Mentalement, je croise les doigts pour qu'elle ne me pose pas plus de question, je pas fier de la réalité, absolument pas, et il est hors de question que Androméda est des problèmes pour des choses que j'ai moi même fini par lui demander...
Sujet: Re: Je vais bien ne t'en fais pas * Castiana Mar 28 Avr 2020 - 17:22
Je vais bien ne t'en fais pas Castiel & AlianaMa vue se trouble, puis s’éclaircit au rythme des battement de mes paupières. Le directeur n’aurait pas pu voir plus juste, la vue de Castiel dans cet état à l’effet d’une tornade en moi. Cette petite fille que je ne voudrais plus être se laisse submerger par la peur, l’angoisse, et par les larmes. J’ai l’habitude que ces fines perles d’eau salées se perdent sur mon visage. Pourtant cette fois n’a rien a voir avec toutes les autres, cette crise n’est absolument pas causée par une mauvaise gestion de moi même. Je me rends compte à cet instant, que pour la première fois depuis des lustres ma petite personne n’est pas la cause de mon chagrin. Je me sens nulle pour ça, et je me sens tout particulièrement nulle de ne rien pouvoir faire d’autre pour lui venir en aide. Les cris de panique, de désapprobation, de mon ami me déchirent l’âme et je me sens totalement impuissante, inutile. Je suis incapable de faire autre chose que de tenir sa main, de m’agripper à lui comme pour le maintenir dans ma réalité et pour m’empêcher de défaillir d’avantage. Je sens ses doigts se resserrer autour des miens et m’attirer autant qu’il le peut vers lui. En toute honnêteté je ne me fait pas prier. Si je redoute toujours certains contact actuellement j’ai juste besoin de le sentir vivant. Je sens cette brûlure familière qui s’empare de chaque parties de mon corps quand un contact s’installe avec une autre personne. Celle qui me donner envie de fuir et de me terrer dans un trou comme un animal blesser. Mais je préfère la laisser me consumer, je préfère l’oublier et accéder au plaisir douloureux du réconfort. Non ça ne m’aide pas à arrêter de pleurer, mais quelque part en moi quelque chose se réchauffe imperceptiblement. Il est là, en sécurité et des gens compétents sont censés prendre soin de lui. Alors que j’essaie de me convaincre que tout ira bien pour lui ici, s’ajoute au son de mes sanglots et je dois faire l’effort de me contenir pour pouvoir l’entendre.
Un baisé viens ensuite s’écraser sur ma tempe et je me surprends moi même à avoir ce sourire innocent d’une enfant qui viendrait de retrouver un frère trop longtemps éloigné. Je l’observe tristement batailler avec son drap et son nez qui refuse d’arrêter de saigner. Cet état n’est définitivement pas normal pour un loup. Je le dis et je le répète il y a quelque chose qui cloche ! Mais avant que j’ai pu poser la moindre question je suis troublée par ses doigts qui viennent sécher les larmes sur mon visage. « Quelques morsures ?? Faudrait qu’on pense à revoir tes notions de quantités Castiel... » Doucement, avec le regard triste et une moue désolée je m’empare doucement de ses doigts comme pour lui signifier silencieusement que l’heure n’est pas à s’inquiéter pour moi. Comme pour confirmer mes pensées son estomac se met à gronder comme s’il était affamé depuis plus d’une semaine. Décidément je l’aurais connu dans des jours meilleurs !
Je sens le calme revenir en moi par vague, si il tient à donner le change je ne suis pas dupe, naïve peut-être ma pas complètement stupide. Je commence à sentir cette présence sauvage en moi, mais pour une fois elle ne vient pas finir de semer le chaos dans mon esprit ! J’ai la surprise de constater que la louve m’intime de reprendre mon calme. Cette fois la petite fille fragile ne pourra être protégée ou dorloter par personne, et l’animal semble décidé à vouloir protéger sa meute. J’inspire, j’expire et observe mon ami. Définitivement la première chose censée serait de lui apporter un bon repas. Je pose une main sur sa joue et le regarde gentiment « Écoutes, tu veux bien patienter encore deux minutes ? Je ne sors pas d’ici mais toi tu ne feras rien avant d’avoir manger quelque chose ». Alors je glisse deux doigts sous le lien qui retiens encore l’un de ses poignets attachés et tire dessus d’un coup sec. « Tu n’es pas un animal sauvage, je suis sure que tu peux me faire le plaisir de rester tranquille un instant. » Je lui adresse un regard suppliant, ne tenant pas à devoir le remettre de force dans son lit et c’est à mon tour d’embrasser son front.
Je me redresse et pars en direction de la porte, que j’entrouvre comme pour laisser de l’intimité à mon ami. Les regards curieux ou compatissant je préfère qu’il s’en passe. Je ne suis alors absolument pas surprise de découvrir que le directeur et l’infirmière sont encore entrain de parler devant la porte et sursaute prêt à intervenir quand elle s’ouvre. Définitivement Castiel ne doit pas être un patient très… simple a gérer. Alaric salue finalement l’infirmière en lui demandant de l’informer de toutes améliorations. « Ne vous inquiétez pas, tout va bien. Mais il a Vraiment besoin de manger quelque chose s’il vous plaît. Et quelque chose de consistant à mon avis ». Pendant un moment elle me regarde l’air surpris, comme si une demande aussi simple et banale venait perturber le cours de sa journée. « Mais il a faim je vous dit ! ça parait si incroyable ?! » Ah ça c’était pas moi, enfin si mais si ça ne me ressemble pas c’est certainement que ma petite louve perds patience. « Ma petite louve », je lui donne des surnoms maintenant ?
Je ferme la porte pour retourner au chevet de mon ami, en espérant qu’une assiette bien garnis viendrait nous rejoindre rapidement dans la chambre pour qu’il puisse se nourrir. Je m’arrête pour chercher dans l’une des armoires de quoi faire un « mouchoir » plus convenable que ce drap avec lequel il se débat. Je n’ai pas a chercher bien longtemps car je tombe sur une pile de draps propres. J’en sors deux, un qui servira sûrement changer celui maculé de sang de loup, et l’autre que je déchire en plusieurs morceau d’un coup sec. Quoi ? Vous me trouvez excessive ? Vous avez pas vu tout le sang que ce loup peu perdre je vous assure. Je reviens alors vers lui et m’assure de capter son regard avant de m’asseoir sur un petit bout du lit médical. Avec ma main gauche je vais me saisir de sa main droite, et équipée d’un de mes mouchoirs improvisés ma main droite vient trouver son visage pour stopper les écoulements. « Pendant que tu me forces à réaliser que j’ai manquée une vocation d’infirmière, tu veux bien me raconter ce qui t’es arrivé ? S’il te plait... » J’essaie de faire de l’humour maintenant ? Une manière un peu innocente de dédramatiser cette situation tant pour lui que pour moi. Je sais parfaitement que mon regards trahit parfaitement tout ce que je ressens. Cette peine, ce chagrin, et cette peur pour son état qui me semble des plus inquiétant. Et si Aliana Dorman à décidé d’essayer d’être forte et de reprendre les choses en main des larmes viennent de nouveau embrumer ma vue, tellement il m’est difficile de le découvrir dans cet état.!:copyright:️ DABEILLE
Castiel Mc Toruh
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Sujet: Re: Je vais bien ne t'en fais pas * Castiana Ven 1 Mai 2020 - 20:42
Je vais bien ne t'en fais pas.
Avec Aliana
Fidèle à moi même, une fois mes esprit un tant soit peut retrouvé, les larmes d'Aliana devienne insupportable, et là ou je la voulait près de moi pour me rassurer, l'inverse devient ma priorité. Puis concentré sur elle, j'oublie rapidement l'endroit ou nous nous trouvons, enfin presque, avoir un bras attaché à un lit aide pas à se sentir au top...Enfin, c'est vraiment pas ma priorité, j'ai eu pire, puis au pire au forcent encore un peu, j'aurais le même résultat qu'avec l'autre. Pour le moment je câline la rousse, essaie de la rassurer sur mon état, minimisant ce qui n'est absolument rien, surtout que la plupart on été faites à ma demande. Si je pensait que mon vêtement en cachait suffisamment, faut croire que non vue sa réaction. En tout cas son regard me déchire le cœur,et je ne peux que la serrer un peu plus fort contre moi. « Ma notion de quantité va bi.. » Ma phrase sera interrompu par un grognement terrible de mon ventre, je grimasse légèrement sous le tiraillement que cela me provoque. « Je crois que j'ai faim. » Je rie de ma connerie,d'avoir minimiser les choses, parce que putain, j'ai la dalle comme jamais. Pourtant je remettrait bien mon repas à plus tard, du moins pas ici, pas entre ses murs désespérant.
Conscient que j'arriverais jamais à quitter l'endroit seul, tant par mes jambes qui me portent à peine, que par le directeur et l'infirmière qui refuseront totalement, j'implore la rousse de m'aider. Sa main sur ma joue me fait du bien, éloigne un peu la terreur que je dissimule maintenant. On va pas se mentir, je tien le coup uniquement pour elle, cet environnement est une torture, un rappel à des souvenir bien trop douloureux. Alors oui, j'avais réussi à reprendre le dessus, mais quand elle me demande de rester encore, et en plus qu'elle rallonge le temps au fur et à mesure de sa phrase, je dois prendre sur moi encore plus, lui caché que respirer redevient difficile. Si elle me détache en insinuant que je vais rester sage, j'ai pas la même confiance pour ma personne qu'elle ! E à peine détacher, je peux pas lutter, je me redresse, et rapidement je me retrouve au bord du lit, les pieds tutoyant le sol. Cependant, je me lève pas, mes mouvements trop rapide et mon hypoglycémie me collant un vertige dont je suis pas sur de rester conscient. Je tangue et ma vision se brouille complètement. Pourtant je donne le change comme toujours, et cette attitude ne fait que me plonger un peu plus dans mes souvenirs, tout comme son baiser sur mon front. Quelques instant plus tard, ma vue revient, défloutant petit à petit la pièce, une chambre totalement déserte, et la panique m’envahis à nouveau. Mes jambes remontent sur le matelas et ma tête se pose sur ses dernière alors que ma respiration devient grossière. Aller donc savoir pourquoi, à se moment je ne fait qu'hurler le prénom de la blonde mentalement, la suppliant de venir me sortir de là. Androméda, Androméda, Androméda, c'est comme une musique qui tourne en boucle dans ma tête.
Je ne réalise rien de se qui se passe, je suis submerger par mes souvenir traumatisant, toute ses expériences de traitements faite sur moi au nom de la recherche, parce qu'elle était gratuite et que ma famille ne pouvait pas payer. Tout ces traitements, parfois douloureux, parfois dégradant, ou aux effets secondaire gênant que j'ai supporté pour n'avoir aucun résultat au final. Je veux pas rester ici, parce que j'ai peur que ça recommence, peur qu'ils veuillent soigner tout ses saignement qui n'ont pas à être chez un loup, peur d'être encore un sujet d'analyse. Mes angoisses me gagnent de plus en plus parce que je ne sais rien au final de cette école, je ne connais personne au final, et j'ai appris à me méfier de tout le monde depuis mon arrivé. Si nos regards se croisent, je le réalise absolument pas, si bien que je me referme un peu plus sur moi quand je sens un poids venir sur le matelas. Un petit crie m'échappe quand une de ses mains s'empare de la mienne, je suis complètement paralysé, littéralement épouvanté. Heureusement sa voix m'aide à me raccrocher au présent, j'ignore comment en si peu de temps elle arrive a avoir autant de pouvoir sur moi, mais je m'y accroche fermement et réussi à relever un tant soit peu là tête, incapable de dissimuler les larmes qui emplisse mes yeux sans pour autant couler. « Sors moi de là. S'il te plais... Sors moi de là pitié... » Je suis beaucoup trop dans le mal pour me rendre compte que Alia n'est pas dans un meilleurs état que moi. Égoïste, je suis obnubilé par mon besoin de sécurité, de mettre de la distance entre moi et ces pièces trop stériles. « Je bougerais pas de là ou tu me conduiras, je resterais même allongé si tu veux, mais emmène moi loin d'ici s'il te plait... »
Sujet: Re: Je vais bien ne t'en fais pas * Castiana Dim 3 Mai 2020 - 16:02
Je vais bien ne t'en fais pas Castiel & AlianaJ’aurais dû me douter qu’il ne serait pas du genre à écouter bien sagement quand je lui ai demandé de ne pas bouger. Dans le fond je savais pertinemment que le détacher c’était presque le risque qu’Alaric m’avait plus ou moins demandé d’éviter. Mais il faut comprendre, comment voulez vous qu’après tout ce que j’ai vécu, je supporte de voir une personne attachée. Qui plus est une personne a laquelle je tiens. Je refuse d’admettre que l’on puisse retenir une personne avec des liens, en prétendant vouloir son bien. Castiel à su me prouver déjà la dernière fois qu’il n’était pas du genre à tenir en place malgré sa santé défaillante. Peut-être aurais-je dû m’en rappeler. Maintenant que j’ai effectué mon petit tour dans la pièce, à la recherche de petites choses pour lui accorder un confort supplémentaire que celui de se débattre seul contre ce flux de sang qu’il peine à gérer. Quand je m’approche de lui, j’ai l’impression de revivre cette nuit là. Celle où la louve avait pris possession de mon corps pour la première fois. Quand ses quatre pattes m’ont permise de me sortir de ce trou qui était devenu ma prison. D’après les dires de Nathaniel ma première pleine lune n’est pourtant pas arrivé, comme si elle avait voulut prendre de l’avance sur cette future transformation ne supportant plus de vivre enfermée. Seulement les blessures avaient pris le dessus et je m’étais réveillée, nue, perdue au milieu d’une forêt incapable de reconnaître Deana, celle que j’avais tant détesté à l’époque, et qui deviendra bientôt l’une des personnes en qui j’ai le plus confiance.
Ce regard perdu dans le vide, cette posture assise qu’il semble avoir du mal à maintenir, le voir ainsi me déchire le cœur. Lorsque ma main va retrouver la sienne son cri me fait sursauter, et les larmes viennent inonder mes yeux. Son regard remplis de frayeur me transperce. Bien-sur je n’ai pas l’habitude d’éveiller ce genre d’émotions chez mon entourage. Mais au fond de moi je sais que ce n’est pas ma présence qui provoque cette réaction. Je n’ai absolument pas conscience de ce qui à pu lui arriver cette nuit. Je m’imagine tous les scénario possibles, les plus épouvantables concernant toutes ses morsures qui sont apparut sur son corps. J’imagine une épreuve des plus violente, des plus horribles. Quand je suis enfin sur qu’il à reconnu mon visage, qu’il à accroché son regard au miens j’y remarque ces larmes. Le voir dans cet état éveil une douleur atroce en moi. Si la louve en moi n’avait pas décidé de m’aider à tenir le coup, pour s’assurer que celui qui nous a appris à cohabiter ne risquait pas de sombrer d’avantage. Je serais sûrement déjà recroquevillée sur le sol entrain de pleurer toutes les larmes de mon corps.
Je souffre d’avantage quand je comprends que je ne pourrais pas accéder à sa demande. J’aimerais l’aider, j’aimerais l’emmener loin et faire en sorte que cette ambiance, faire en sorte que ce ne soit plus qu’un lointain souvenir pour lui. Mais je suis bien trop inquiète pour sa santé pour accéder à sa demande. Je suis encore une jeune ignorante persuadée que la médecine classique peu résoudre tous les problèmes. Comment pourrais-je deviner ce qui se passe dans le corps de ce loup qui ne ressemble presque pas à celui que j’ai rencontrer. Ce loup amoindri par son état de santé, a bout de nerfs, même son odeur semble totalement différente. C’est d’ailleurs l’une des premières fois où mes capacités olfactives me permettent d’apprendre quelque chose, d’évaluer une situation. Je me relève et vais prendre son visage en coupe, le forçant à plonger ses yeux dans les miens. « Je t’en supplie Castiel, respire, regardes moi! » Je peine à garder une voix claire et distinct, mes propres sanglots tentant d’étouffés mes propos. « Je te promet que tout se passera bien, je resterais là tant que te le souhaitera mais calme toi ! ».
La porte de l’infirmerie s’ouvre à nouveau, et dans l’entrebâillement de la porte j’aperçois le visage de l’infirmière. Alors que je pensais que nous allions être interrompu par cette femme, elle m’adresse un regard compatissant quand j’essaie d’essuyer rapidement mes larmes. Elle pose alors le plateau qu’elle a préparé pour lui sur une desserte et referme la porte sans ajouter un mot. Je ne peux que remercier cet acte silencieux de compassion. Nous laissant simplement seuls tous les deux face a la triste réalité de ces récents événements.
Je retourne mon regard vers la raison de mon inquiétude. Essuyant les larmes qui perlent sur son visage fatigué. Je décide alors de prendre une nouvelle direction dans mes propos pour essayer de l’apaiser et de comprendre ce qui s’est passé. Je dois avouer que l’ignorance me rends dingue. « Tu es affamé Cast’, de toute façon tu ne pourrais aller nul part dans cet état il faut que tu reprennes des forces. » Je sens bien les tentions qui l’animent et que ses envies de fuite n’ont rien a voir avec une petite angoisse passagère comme celles contre lesquelles je me bat. Il y a quelque chose de différent, de plus profond. « Je te promet que je ne t’abandonnerais pas Castiel, fait moi confiance, au moins à moi… S’il te plaît ? »:copyright:️ DABEILLE
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Sujet: Re: Je vais bien ne t'en fais pas * Castiana Mar 5 Mai 2020 - 22:30
Je vais bien ne t'en fais pas.
Avec Aliana
Plus tard, je me demanderais sûrement comment j'en suis arrivé là, comment les choses ont pus changer au point que je me retrouve dans un tel état de panique pour un endroit si familier ? Comment peut-on expliquer qu'un an auparavant j'arrivais à franchir le seuil de l’hôpital en souriant au infirmière, alors que, je savait pertinemment ce qui m’attendait, et qu'aujourd'hui, dans un endroit similaire, je sois incapable de maîtriser un peur irréel ? Pourquoi petit j'arrivais à prendre sur moi et plus maintenant ? Je suis pourtant plus fort, plus résistant aussi. Cependant, je suis là terrorisé, à pleurer et supplier Alia de me venir en aide, de me sortir d'ici. Je pourrais même vendre mon âme au diable pour m'éloigner de cette maudite pièce. Heureusement, la rousse tente de faire revenir le calme en moi, de récupérer mon esprit dissipé, ratatiné dans un coin. Encore une fois, ces mains entourant maintenant mon visage m’apaisent et mes iris finissent par trouver les siennes plutôt que de surveiller de toute part la pièce. Sa douce voix arrive même à capter une partie de mon attention, et avec un effort surhumain, je m'oblige à inspirer et expirer doucement. C'est pas gagner, le tout reste complètement saccadé, irrégulier et j'ai pas l'impression que l'air entre ou sorte de mes poumons, mais je continue quand même malgré la douleur. Bloqué, vocalement parlant, par l'exercice pour répondre à sa question, qui d'ailleurs n'en est pas une en fait, ma main libre, l'autre tenant toujours un mouchoir sur mon nez, vient s'emparer de son poignet alors que je la supplie du regard.
La rousse aurait pus arriver à ses fins, réussir à calmer la crise d'angoisse, si seulement la porte ne s'était pas ouverte. Je sursaute encore comme un dingue, sans compté que j'ai du broyer les poignets de la demoiselle au passage vue comment tout mon corps s'est contracté. La peur reprend le dessus, je me rallonge rapidement, collant mon dos au mur avant de prendre une position fœtal, rangeant bien mes bras pour les rendre inaccessible, alors que mes yeux s'agitent dans tout les sens pour trouver l'origine du bruit. Je fini par voir l'infirmière, mon corps tremble de plus belle alors que je ne la quitte pas des yeux en répétant inlassablement la même phrase à l'intention de la rousse : « La laisse pas me toucher...Pitié...» Si la blouse blanche fini par sortir, ma torpeur persiste, comme un robot je continue de déblatérer la même chose et je suis tout juste capable de sortir ma main libre pour attraper Alia. Clairement je la cherche à tâtons parce que mes yeux ne bouge pas de cette porte infernal jusqu'à ce que mon ami s'interpose. Je gigote un peu, cherchant à rétablir mon contact visuel avec la seule entrée possible, mais mes effort son vain et les mains douce de la demoiselle viennent sécher les larmes que je n'arrive tout bonnement plus à retenir.
Je suis affamé, je peux pas le nié, et mon ventre se charge de le crier depuis un bon moment maintenant, plus ou moins fort, mais il le fait savoir. Seulement, maintenant que j'ai vue qui avait amener le plateau, je suis pas prêt d'y toucher. Un médicament se mélange trop bien avec la nourriture ! Si à l'époque j’avais besoin de traitement, là, je le sais, je le sens, je vais bien, j'ai pas besoin de médicament, ni même de poche de sang ! Alors quand Aliana me parle de reprendre des force après avoir parler de ma faim, je prend les devant, secouant la tête négativement. « Non...Elle à pus mettre quelques choses dedans... Je vais bien, faut je sorte d'ici... » Mes larmes coulent silencieusement, je peux plus les retenir, je me sens bloqué, voir seul, désespérément seule, parce que je sens bien que la demoiselle ne va pas accéder à ma requête. Je lui en veux et en même temps pas du tout. Tout est complexe, j'aimerais tellement qu'Androméda soit là, parce qu'elle simplifierait tout, j'ai aucune idée de comment, et je la connais pas, mais je suis sûr qu'elle le ferait. En tout cas, je vais perdre se combat, d'un moyen ou d'un autre, parce que si je mange pas rapidement, je vais m'écrouler. Et si je m'écroule...Rien qu'en pensant aux possibles conséquences si je m’évanouis, mon corps tressailli et mes larmes redoublent.
Après plusieurs minutes à me décider, je fini par montrer la fameuse déserte du doigt et articuler un s'il te plaît difficilement. Alors que la rousse s'en va chercher le plateau, je m'y prend à deux fois pour me redresser, avant d'abandonner l'idée à cause des vertiges qui m'assaillissent, et fini par me hisser sur le bord du lit. Je découvre le plateau et me force à pas m’effondrer plus. L'odeur est plus qu’alléchante, et dans d'autre circonstance, j’aurais sûrement fini cette double portion de blanquette de veau sans me faire prier, tout comme la salade composé qui fait office d'entrée. Tout ça me tiraille, parce que j'ai vraiment faim et que tout parait réellement appétissant. C'est un véritable combat intérieur pour pas attraper la fourchette et dévorer le tout. Heureusement je découvre un sachet de sucre laisser là pour je ne sais trop qu'elle raison, et je m'empare de celui ci pour l'ouvrir et le verser directement dans ma bouche après avoir écarter le mouchoir improviser de la trajectoire. Je grimasse, vraiment pas habituer à manger du sucre comme ça, puis avec ce que j'ai sous le nez, mes papilles devaient pas s'attendre à ça ! Au moins j'ai gagner quelques minutes, pour quoi faire, je sais pas, mais je les ais ! Mon regard se porte à nouveau sur le plateau alors que mon ventre, ce sale traître, grogne à nouveau. Je récupère alors le morceau de fromage, un triangle de camembert emballer en portion individuelle, en bon parano, je vérifie l’intégrité de l'emballage avant de l'ouvrir et de le manger en quelques bouchés hésitante. Non cette fois ce n'est pas la peur, mais je sens le regard de la miss posé sur moi, c'est déjà désagréable qu'on nous regarde manger, alors en plus savoir que je la déçois à ignorer totalement le plus gros du repas ne m'aide clairement pas. J'ose même plus croiser son regard. Une fois mon fromage avaler, je m'empare du yaourt, découvrant la raison du sachet de sure au passage, seulement la version non sucrée ne me dérange absolument pas. J'attrape aussi les deux petit spéculoos qui sont emballé et les trempent dans le yaourt avant de les déguster. Y a pas manger me fait du bien, et le peu que j'aurais estimé mangeable ne me sert que de mise en bouche... Le bol de salade et l'assiette de riz commençant à me faire beaucoup trop envie, j'écarte aussi loin que je peux la déserte et change à nouveau de mouchoir, heureux de découvrir que le saignement se fait moindre. « Ca devrait plus tarder à s'arrêter » Dis je pour briser le silence qui s'est installé, même si j'ai bien peur de me prendre une réflexion sur mon trie alimentaire... D'ailleurs je suis toujours incapable de regarder la rousse, comme un enfant qui sais qu'il a fait une connerie et attend sagement, le regard collé au carrelage du sol, de se faire réprimander.
Sujet: Re: Je vais bien ne t'en fais pas * Castiana Ven 8 Mai 2020 - 15:44
Je vais bien ne t'en fais pas Castiel & AlianaJe vais avoir un mal fou à oublié ces images. Comme tant d’autres les souvenir de cette journée irons s’entasser dans les tréfonds dans ma mémoire. Se rappelant a moi dans mes plus grand moments de faiblesse, ou de doutes, pour me rappeler ces moments où je suis incapable de trouver la bonne solution. Ils feront leurs apparitions dans mes rêves pour me rappeler cette vérité qui me crie que j’ai tant de proches à aimer, mais que je ne suis pas capable de les protéger. Pourtant j’étais persuadé que j’allais réussir a l’apaiser, au fond de ses yeux je commençais a retrouver cette étincelle de lucidité qui n’appartient qu’a lui. Il y a encore très peu de personne avec lesquelles j’ai pris le temps de me lier dans cette école. Se refaire une vie n’est pas forcément chose aisée. Il m’aura suffit de très peu de temps pour que je considère le loup comme un ami précieux. Si chaque contact que nous entretenons pour nous rassurer l’un l’autre me brûle la peau au moins ils me confirment sa présence, ses réactions. J’ai cru comprendre que dans cette ville, malgré tous les efforts qu’on peut faire. On ne sera jamais vraiment en sécurité. Quand je vois mon ami dans cet état, je ne peux m’empêcher de me demander encore une fois si la réalité ne serait pas plus douce hors de l’enceinte de celle ville. Alors que je sais qu’on ne peut pas fuir, que c’est le monde qui est ainsi fait. Un monde qui s’acharne visiblement plus sur certains que sur d’autres. D’une certaine manière, lors de notre première rencontre, Castiel m’a permise de comprendre certaines choses. Je ne serais jamais complètement moi même si je refuse d’accepter une partie de moi même. J’ai encore beaucoup de chemin a parcourir, mais j’apprends. Il m’a tendu la main pour me permettre de faire quelques pas en avant. Le voir se replier sur lui même tant physiquement que psychologiquement, j’ai du mal à l’accepter. J’aimerais tellement pouvoir lui rendre les choses plus faciles, plus agréables. Même si la seule chose que je peux lui offrir actuellement est ma présence… Une bien piètre compensation face a cette détresse qu’il ressens enfermé dans cet endroit. Voir ces larmes ses joues m’est tout simplement insupportable.
Parfois trouvé les mots justes peu paraître d’une simplicité incroyable, aujourd’hui j’ai beau retourné les mots dans tous les sens, je suis incapable de les aligner correctement. Alors que tout son corps ne fait que crier sa faim il se met alors à refuser de manger… Une nouvelle fois je me rappel que malgré toute l’affection que je lui porte, je ne sais encore rien du mystérieux Castiel. Ni d’où il vient, ni ce qu’il a vécu… Si il y a bien une chose que je comprends c’est qu’il a du vivre de choses bien plus compliqués encore que l’épisode de cette nuit. Quels sont donc ce noirs souvenirs que tu dissimule au reste du monde ? Je reste muette à l’observer, à sécher ses larmes a la source intarissable… Si je ne saurais trouver les mots juste je préfère patienter un instant, le laisser reprendre ses esprits, nous laisser du temps pour souffler. Quand enfin il se décide à me demander ce fichu plateau repas je ne peux retenir un sourire. Mais je ne m’attendais pas a ce qu’il reste aussi têtu et sélectif. Les seuls choses qu’il accepte d’avaler étant les éléments soigneusement emballés. L’heure n’est définitivement pas à lui poser des question sur son passé, j’aimerais déjà qu’il réponde concernant ce qui l’a conduit ici.. Mais je sais que je peux ajouter cette question dans les points à éclaircir concernant le grand mystère Castiel. Heureusement pour lui, ou pour ma conscience je ne sais pas, mais j’ai très vite repris le plaisir de certaines friandises dont j’ai été privé pendant ces trois ans, et pendant qu’il mange le peut de choses qu’il juge « comestible » sur ce plateau, je me met a fouiller vivement dans mon sac. Deux barres de céréales au chocolat et aux noisettes.. Rien de très nourrissant mais dans l’état actuel des choses c’était toujours mieux que rien. Quand il repousse la desserte je pose les deux emballages a coté de lui. Et lui adresse un petit sourire. « C’est pas grand-chose, mais je sens que t’es pas décidé a te laisser convaincre de manger raisonnablement. » Honnêtement je fais ce que je peux pour essayer de détendre l’atmosphère, essayer de le détendre lui tout simplement. J’aimerais vraiment voir son état s’améliorer. Une personne raisonnable lui aurait fait une reflexion plus constructive sur son repas. Sur le fait que bouder la nourriture n’aiderais en rien. Mais je n’ai pas envie de me battre avec lui. Au contraire je voudrais simplement qu’il s’ouvre a moi, et pouvoir le comprendre. Je ne veux pas être celle qui le braquer ou qui lui fait la morale. Où peut être que cette étape viendra plus tard quand il sera sortit d’affaire. Oui inévitablement, il va se faire engueuler pour avoir oser me faire une peur pareille. Mais promis je serais gentille. Je porte une nouvelle fois une main vers son visage, pour vérifier que ses larmes ne réapparaissent pas trop vite. Pour capter son regard que j’aimerais sonder. Je le pousse simplement a me regarder quelques instant. J’inspire, j’expire, et j’essaie de reprendre ma voix habituelle, j’essaie de feindre que cette situation n’est pas en train de me détraquer le cerveau. J’essaie et j’èspère donner un minimum illusion, ne serais-ce que dans le ton de ma voix. « Tu vas me trouver énervante, sûrement. Mais tu sais que je vais te reposer la question. J’aimerais vraiment comprendre… Qu’est ce qui s’est passé avant que tu arrives ici. » J’ai du mal a soutenir son regard quand je reviens a une note plus actuelle. « Pour l’instant il ne me laisserons pas faire quoi que ce soit, mais je peux rester… enfin si tu veux. » Je déglutis péniblement avant de revenir a lui et de me forcer a un petit sourire. « Je peux veiller a ce qu’il ne t’arrive rien... » Du moins jusqu’à la nuit, jusqu’à ce qu’on me force a rejoindre mon dortoir… Quoi qu’il en soit je serais bien incapable de retourner en classe aujourd’hui. Je resterais tant qu’il faudra...:copyright:️ DABEILLE
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Sujet: Re: Je vais bien ne t'en fais pas * Castiana Sam 9 Mai 2020 - 22:29
Je vais bien ne t'en fais pas.
Avec Aliana
Ma faim fini par prendre le dessus, et si je peux voir la rousse sourire quand je lui demande le plateau, mon cœur se serre d'avance. Je sais que je vais la décevoir, que mon trie n'est absoluemnt pas bon, mais j'arrive pas à m'en empêcher, j'ai trop peur de ce que les aliments pourraient dissimuler. Je mange se que ma raison débile accepte de tolérer, ce qui n'a pus être modifié, touché et éloigne la déserte avant d'être tenter plus. J'ai tellement la dalle que je suis même pas sur que se plateau suffirait à me sustenter. Je retrouve ma place dans le lit, attendant des remontrance. Dispute qui ne viendra jamais malgré mon ventre continuant de hurler. Pourtant la douce voix de la rousse se fait bien entendre, mais si sa phrase dissimule de léger reproche, je sens surtout le soutien qui en découle. Elle ne pointe clairement pas du doigt mon tris, mais laisse juste entendre gentiment qu'elle n'est pas pour tout en me tendant des encas trouvé son sac. Je vais pas mentir, je louche dessus, mon ventre me fais presque mal tellement j'ai faim, et presque chez moi... Bref j'hésite à prendre les friandises, parce que Alia pourrait en avoir besoin, et je fini par lui demander d'un simple regard. A son approbation, je la remercie infiniment et fini par me redresser. J'ouvre un des sachets, prenant sur moi pour pas me précipiter, pour me forcer à prendre de petite bouché et à mastiquer longuement avant d'avaler pour tromper mon estomac. J'aurais essayé, de tromper mon corps, mais ça marche pas vraiment...
Je suis à peine à la moitié de la barre que la voix de Alia reviens à la charge. Non, je suis loin de la trouver énervante, maintenant que j'ai repris un tant soit peu mes esprits, je peux comprendre qu'elle se demande se qui s'est passer pour moi. D’ailleurs je me le demande bien aussi, dans mes souvenirs j'allais plus que bien, je me suis endormie dans la foret contre Androméda et plus rien. Enfin si un réveil brutal dans cette salle qui m'offre une agonie rien que par ce qu'elle symbolise... En tous cas, oui je veux qu'elle reste avec moi, sans elle j'ai trop peur de se que me réserve ses barbares. C'est absolument débile, irationel, parce que si l'infirmière décide de me faire quoi que se soit, je doute férocement que Alia soit en mesure d'avoir un mot à dire... Puis c'est pas comme si ces filles pouvait nous paralyser à distance... Mais oui je veux qu'elle reste et instinctivement ma main s'empare à nouveau de la sienne la serrant avec sûrement démesure. « Reste, s'il te plais me laisse pas seul ici ... » Je la supplie à nouveau, n'ayant plus aucune dignité ou quoi que se soit quand il s'agit d'affronté seul ma terreur. Puis je réfléchi, longuement, triant toute les information pour savoir lequel j'ai le cran de lui avouer et lequel ma honte est beaucoup trop présente pour que j'en parle.
Au final il ne reste vraiment pas grand chose, mais je me lance, essayant de prouver ma bonne fois et de rassurer aussi mon amie. « Je sais pas je...» Non je me vois pas lui dire j'ai fait l'amour,avec une vampire, inconnue en plus et pendant vingt quatre heure. Que je l'ai laisser ce nourrir sur moi, que la morsure est délicieuse. « J'ai du faire un malaise hypoglycémique. Je...Je suis partie, au moins vingt quatre heure, et j'ai rien du manger... C'est floue, mais je vais bien... J'ai juste faim, et besoin de me tirer d'ici. J'ai rien besoin d'autre. Regarde j'ai mangé et je vais mieux.» Mes mots sont plus qu'hésitant, je veux pas lui mentir, mais j'ai trop honte pour parler. Peut être que mes propos aurait pus suffirent si une de mes mains ne s'était pas mis à caresser les restes de trace de morsure. « Pour ça...Je te jure que aucun vampire ne m'a attaqué... Sinon j'aurais des traces de lutte, un minimum, et j'ai rien.» Pour accentuer mes propos, leur donner plus de valeur,je lui montre mes mains qui vont très bien, aucune égratignure. J'ai juste les ongles sale après des heures passer dans la forêt à même le sol. Bon il faudrait pas que la rousse s’intéresse à tout mon corps, parce qu'il doit me rester quelques éraflure et ecchymose de notre léger combat post coïtale... Aller rajoute ça à ta liste de culpabilité Castiel. Menteur comme un arracheur de dents... Je souffle, passant ma main sur mon visage pour tenter de me reprendre. « Écoute, je ...fais moi confiance s'il te plaît. Je sais pas comment, ni pourquoi j'ai atterri là, à part l’hypothèse que je t'ai émise sur hypoglycémie. Mais vraiment aucun vampire ne m'a fait du mal Alia. Je t'en supplie fait moi confiance sur se point... » Je plante mon regard sincere dans le sien, espérant qu'elle accede à ma requête et me crois sur parole. Maintenant je me doue qu'elle à des questions, et je jure d'essayer le plus possible d'y répondre, mais certain fait sont beaucoup trop inacceptable pour que j'en parle...
Sujet: Re: Je vais bien ne t'en fais pas * Castiana Mar 12 Mai 2020 - 19:55
Je vais bien ne t'en fais pas Castiel & AlianaCastiel… Je dois avouer que le voir manger me rassure légèrement. Non son repas ne sera définitivement pas consistant, et encore moins équilibré. Mais je préfère me satisfaire de petits détails. Au moins il à accepter d’avaler quelque chose et c’est déjà pas mal. En vérité je suis prête a me plier en quatre pour que tout se passe bien pour lui. Voir la peur obscurcir son regard pourrait presque me rendre folle. Il semble reprendre des couleurs au fil de ses mastications. Comme quoi cette fâcheuse habitude de toujours me balader avec un petit quelque chose à manger aura fini par me servir. Je suis du genre expressive et incapable de dissimuler ma satisfactions quand je le vois reprendre un peu d’énergie. Même si je doute que cette maigre pitance lui suffira, et je m’imagine mal le laisser pour aller chercher quelque chose. Il serait capable de tenter de s’enfuir, de se fatiguer pour rien alors que la meilleure chose qu’il ait à faire dans son état serait de se reposer. Le voir ainsi diminué m’angoisse, m’inquiète. Quand sa main vient trouvé la mienne je fini par m’y accroché également. Si je suis surprise la force qu’il met dans cette étreinte elle me permet de voir qu’il n’est peut-être pas aussi faible qu’il ne paraît. Je ne le laisserais pas, tant qu’il aura besoin de ma présence je resterais. Il est hors de question de l’abandonner dans cette situation, et au fond je sais qu’il ferait la même chose pour moi. C’est dingue quand même, comme certaines personnes que l’on connaît depuis toujours peuvent nous laisser indifférente. Alors qu’il suffit de quelques heures avec une autre pour s’attacher et comprendre qu’elle aura un impact réel sur ta vie. J’aimerais avoir la certitude qu’il ira bien, j’aimerais arriver a faire taire cet instinct qui me souffle que les choses sont encore plus dingue, plus dangereuse que ce qu’il n’y paraît. Alors j’essaie de me convaincre que comme a mon habitude je m’inquiète sûrement trop. En vain. Il y a trop de choses qui m’inquiète. Ces traces de morsures visibles a plusieurs endroit me laissent deviner que cette blouse en cache beaucoup d’autres. A ma connaissance les vampires ne chassent pas en meute, et pourtant à l’observer on pourrait vraiment imaginer qu’il à servir de dîner à toute une assemblée de vampires.
Un malaise hypoglycémique ? Serait-il vraiment entrain de me dire que sa santé de loup est encore plus fragile que ce qu’il m’avait annoncé. Les saignement de nez me semblaient déjà étrange, mais j’ai du mal à imaginer qu’il ai pu se laisser avoir par un manque de nourriture. Même s’il est affamé actuellement, ça me paraît compliquer à avaler. Chose qui m’étonne encore d’avantage c’est qu’il semble moins perturbé par ces morsures qu’il recouvrent son corps que par l’infirmière et ce qu’elle pourrait faire de lui. Définitivement quelque chose m’échappe, je n’arrive pas à comprendre le fond du problème. D’ailleurs il à l’air plutôt convaincant quand il assure qu’un vampire ne l’a attaqué. Serait-il possible qu’il arrive à dissimuler la vérité avec autant d’aplomb ? Et d’ailleurs c’est peut être ça le plus inquiétant finalement, qu’il n’y ai pas de traces de lutte. Comment aurait-il pu servir de repas autant de fois, sans se défendre ? Je suis au bord de la migraine tellement les idées se bousculent dans ma tête sans jamais trouver le moindre raisonnement logique. J’observe vaguement les mains qu’il me tend. Je ne sais plus quoi penser, ni dans quel direction les orienter. Comment aider une personne qui ne nous permet pas de le faire ? Comment convaincre une personne de confier sans être trop brutal, sans le pousser au bord ses limites qui semblent déjà si fragiles. Il passe une main rapide sur son visage avant de poursuivre, alors que je suis toujours incapable d’aligner deux mots. Étant moi même incapable de comprendre le sens logique de ses propos.
Je n’arrive pourtant pas à défaire mon regard des marques du crime. Il s’est passé quelque chose et je n’arrive pas à croire a son histoire de simple malaise. Je me rapproche pour passer une main sur sa joue. Il ne peut que savoir a quel point je m’inquiète, je suis beaucoup trop transparente pour arriver à dissimuler ce que je ressens. J’essaye de lire autre chose dans son regard, comme un éclat qui me conduirait tout droit vers la solution. « J’ai confiance en toi Castiel, vraiment. Mais je cherche à comprendre » Je déglutis péniblement, l’observant toujours en quête du moindre indice. Je viens moi même frôler une des marques sur son coup. « L’idée d’un malaise est une chose, même si ça m’étonnerais. Nous sommes plus résistant que ça normalement. » Je retire mes doigts de la cicatrice pour ramener mon bras vers moi, commençant à jouer avec mes doigts par pur signe de nervosité. « Mais ça n’explique pas toutes ces morsures. Explique moi comment elles sont arrivées là si aucun vampire ne t’ai fait du mal? » Je marque une pause et retourne vers lui mon regard qui se perdait dans le vague. « Fait moi confiance, je peux tout entendre. Je sais que les gens autour de moi ont cette manie de vouloir me protéger de la vérité… J’aimerais aussi pouvoir apporter mon aide. S’il le faut je pourrais garder ce que tu me diras pour moi, mais explique moi. » Je fini par lâcher un soupire et murmurer « Je ne suis pas si fragile, je peux entendre et comprendre les choses. »:copyright:️ DABEILLE
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Sujet: Re: Je vais bien ne t'en fais pas * Castiana Sam 16 Mai 2020 - 17:07
Je vais bien ne t'en fais pas.
Avec Aliana
Le moment tant redouté fini par arriver, me voilà à tenter d'expliquer mon aventure de la veille. J'hésite, je choisie mes mots, du stress, beaucoup de stress, parce que je veux pas développer plus, je peux tout simplement pas, je vais m'écrouler sinon. J'ai vraiment pas envie de penser à quelle point j'ai été stupide, faible et naïf. Comment ai je pus m'offrir à cette demoiselle aussi facilement ? Comment ais-je pus trahir toute l'éducation de mes parents en un seul acte ? Pourquoi ais-je vendu ainsi mon âme au diable ? Pourquoi m'être plonger dans le pêché sans en prendre la peine d'en sortir alors que des occasions se sont présenté ? Et cette irrésistible envie d'y retourner, mon désire de l'alimenter encore qui hante sans arrêt mon esprit depuis mon réveil, ai-je décidément fini par prendre le mauvais chemin ? Je crécherais en enfer certes, c'est indéniable avec tout le sang que j'ai sur les mains, mais dois-je vraiment continuer de m'enfoncer dans cette voix de la perversion et du vice pour autant ?
Je m'explique, marquant des pauses pour chercher mes phrases, mais aussi laisser la possibilité à la rousse de parler, de m'aider à m'exprimer. Mais tout se que j'ai est un silence pesant de sa part et des regard perdu. Comment faire ? Comment réussir à calmer ses craintes infondé alors que je ne peut parler pleinement ? Comment lui faire comprendre, ou même lui dire que, ce qu'elle prend pour une attaque fut son opposé contraire ? Comment lui dire qu'a aucun moment je n'ai eu mal mais que tout ne fut que plaisir intense ? Pourquoi me croirait t'elle alors qu'elle connaît la haine pour les sangsues que je m'habite malgré moi ? D'ailleurs cette haine, elle était passé ou à se moment là hein ? J'airais bien aimé qu'elle me consume tien, cela m'aurait épargné bien des regrets...
Spn mutisme continue doucement de me torturer, j'aimerais qu'elle me parle, qu'elle me dise qu'elle me fait confiance, qu'elle me crois, qu'elle va m'aider. Mais son regard sur mes diverses marques me laisse comprendre que sa curiosité comme ses craintes seront pas calmé par si peu. Si seulement ou pouvait être n'importe ou plutôt qu'a l'infirmerie, elle n'aurait pas eut à assister à se petit drame et j'aurais pus aisément donner le change, comme toujours. Au final ma punissions est peut être là, avouer ma honte et parler de mes fautes pour la soulager.
Enfin, sa voix se fait entendre, me retirant un poids dans le ventre, même si ses propos le replombe directement. Son mais et tout ce qui en suis fonde mon appréhension. Je souffle légèrement, je vais pas avoir le choix, je vais devoir exprimer tout haut se qui s'est passé, rendre les chose encore plus réel qu'elles ne le sont déjà dans mon esprit. Sa main s'approche doucement de mon cou, et je me retient de pas avoir la réaction la plus étrange de ma vie, parce que j'ai juste envie de lui grogner dessus, de repousser sa main. Elle n'a pas a toucher à mes marques, se sont les miennes, et celle d'Androméda, personne n'a à y poser ses sales pâtes dessus ! C'est priver, c'est intime, c'est...à nous. Voila le fond de ma pensé à se moment là, sauf qu'il y a pas de nous ! Cette réaction me dépasse totalement, heureusement au prix de ma langue broyer par mes dents, j'arrive à prendre sur moi. Je la laisse continuer, j'ai l'impression qu'on va aller de monologue en monologue, mais je sens qu'elle à besoin de laisser sortir ses pensées maintenant, d'exprimé les soucis que je lui cause actuellement. Ça me détruit de la voir dans cet état à cause de moi, j'ai pas le droit de la laisser ainsi, il faut que je réunisse mon courage pour parler. Ma main viens se poser sur ses doigts s'activant par nervosité. Je les caresses doucement, essayant à nouveau de l’apaiser. « Alia, j'ai jamais dis ou pensé des choses pareil.» Soufflais-je doucement alors que ma main quitte la sienne pour venir se poser sur sa joue en même tant que mon regard se plante dans celui châtain. «Je te fais confiance Alia, bien plus que la plupart des personnes ici.» Depuis le départ de Lee, je n'ai plus qu'elle, définitivement la rousse est la personne vers qui je me tournerais pour demander de l'aide ou des conseil. Et l'aide je ne cesse de lui réclamer sans qu'elle ne me l'accorde. « Il y a juste rien à dire de plus, vraiment.»
Je souffle à nouveau venant prendre mon visage entre mes mains pour rapidement laisser couler les larmes que je retiens et les essuyer. Je suis totalement partager, je veux lui parler, et j'assumerais la chute qui suivra comme toujours, mais une part en moi n'a pas envie. Pour Androméda, je refuse qu'elle est des problèmes, et comme tout a l'heure avec la morsure, ce nous, qui sort de nul part, trotte inlassablement dans ma tête et refuse de partager en bon égoïste. «Ce n'est qu'un malaise Alia vraiment, je suis partie à l'aurore comme tout les jours pour courir, j'ai croisé un vam...une sangsues sur ma route. On est resté blo... toute la nuit et la journée ensemble à se dépenser. Il a fini par me mordre, celle ci j'étais pas prêt, mais les autres fois, je l'ai laissé s'abreuver sur moi. Avec tout ça, sans rien manger., j'ai dus sévèrement attaquer la résistance du loup tout simplement. » Je sais déjà que cela ne va pas la sustenté, qu'a l'évidence elle va se poser encore plus de question, mais après avoir avouer laisser un vampire me grignoter, mon regard se vide et je suis incapable de continuer à m'expliquer sans connaitre sa réaction.
Sujet: Re: Je vais bien ne t'en fais pas * Castiana Ven 22 Mai 2020 - 17:05
Je vais bien ne t'en fais pas Castiel & AlianaSi ses pensées ne sont jamais allées dans ce sens, c’est pourtant ce que je ressens face à lui. Je ressens bien sur ce besoin qu’il semble avoir de m’épargner, de m’économiser en ajustant au maximum sa vérité à ce que je suis capable d’entendre, ou peut-être à ce qu’il est capable d’admettre. Je retiens mes larmes autant que faire ce peut, car aujourd’hui la petite fille pleurnicharde n’a définitivement pas sa place. Alors je sens cette brûlure qui se propage dans ma poitrine, et me coupe le souffle. Cette sensation d’étouffer, d’avoir du mal à respirer qui s’amplifie, jusqu’à devenir insupportable, puis elle s’évapore. Me laissant croire que mes angoisses sont passées, que j’ai réussi à surmonter cette épreuve. Pour mieux réapparaître, me surprendre et me tétaniser à nouveau. Si ce n’est pas ce que tu penses Castiel, et même si j’essaie de faire croire le contraire c’est visiblement ce que je suis. Une créature inoffensive pour qui la réalité est bien trop dure à affronter. J’ignorais encore que j’étais capable de ressentir autant d’émotions simultanément. Autant de choses qui se bousculent en moi. Bien-sur il il a mes angoisses, celles qui m’accompagnent chaque jour et que tu as déjà rencontrés. Celles qui me poursuivent depuis ma sortie de l’enfer, et qui me fait paniquer à l’idée que l’un de mes proches puisse se retrouver confronter à une situation infernale. Il y à cette honte de ne pas avoir pu t’aider, et cette colère quand j’imagine la personne qui a bien pu t’infliger toutes ces blessures. Car tu as beau me dire que ce n’est rien, et même si je sais qu’elle ne te font sûrement déjà plus souffrir. Je suis incapable de passer outre, incapable de les oublier. J’imagine d’où elles viennent. J’imagine ces crocs qui se plantent dans ta chair, je visualise trop bien l’idée qu’on est pu prendre ton sang. Stupéfaite par cette situation inédite et par ton comportement. Comment fais-tu pour ne pas accorder plus d’importance à ce qui t’es arrivé ? Surtout après les évènements de notre première rencontre ? Après cette colère, cette haine à leur égards que tu avouais toi même ne pas réussir à contrôler ? Pourquoi l’avoir laisser faire tant de fois, une fois à la limite pourquoi pas ? Mais si je suis naïve j’aperçois parfaitement ces marques pâles que tu semble vouloir dissimuler sans parvenir toi même à les oublier. Alors je pense pouvoir dire qu’une certaine incompréhension à pris part de moi. Mais il y à autre chose, quelque chose de plus fort de plus puissant qui régis toute mes réactions. C’est cette douleur, et t’imagines pas a quel point j’ai mal ! Chacune des larmes que tu verses me fait l’effet d’un coup de poignard, et je sens cette lame gelée qui me brûle les entrailles. J’ai mal parce que même si tu m’accordes cette confiance, j’imagine déjà ne pas être à la hauteur. C’est terrible, frustrant, ça me brise de l’intérieur de te redécouvrir dans ce lit, dans cette ambiance d’hôpital. J’en perds le souffle au point de devoir lutter pour reprendre mon souffle, et ça fait mal, encore... Je somatise, incapable d’exprimer les choses autrement et j’ai l’impression que chacun de mes mouvements devient plus difficile. Comme si sous le poids du choc toutes mes articulations commençaient à devenir douloureuses. J’ai été confrontée aux douleurs physiques par le passer, mais ce que je vis aujourd’hui c’est inédit, inconcevable. Alors qu’il n’y a personne pour assener ce coup qui me fera m’effondrer, j’ai quand même envie de hurler. Envie d’appeler à l’aide, de lancer un S.O.S. Non pas pour moi, mais simplement pour espérer recevoir cette aide, ce secours que tu ne demandes pas. Pour comprendre ce que je n’arrives pas à déchiffrer au travers de tes phrases ! L’incompréhension elle même me torture. Si tu savais Castiel j’ai envie de hurler… Mais ce n’est pas la résistance du loup qui me pousse à tout garder pour moi, ni même son instinct. C’est ce besoin de m’assurer de ne pas compliquer les choses d’avantages. Si le feu de la douleur prends possession de moi, ce n’est que ta présence qui me permet actuellement de le maîtriser, cette idée que je puisse d’une manière ou d’une autre t’apporter un peu de réconfort. Imagines quel brasier finirait par me consumer si en plus de tes peines, des tes problèmes je venais en plus de ça, ajouter les dommages de cette tempête qui prends son origines dans cette amitié que j’ai pour toi. Dans tout ce que je ressens et ces émotions amplifiés par un instinct sauvage. Un instinct de protection que je ne me connaissais pas, et dont je sais même pas si je serais capable de l’assumer.
Je pensais que les choses seraient plus simples, ou du moins plus logiques. Parfois je me dis que donner le change est vraiment plus difficile qu’il n’y paraît. Dire que j’ai oser prétendre il y a quelques secondes à peine que je pouvais tout entendre ? J’ai même insisté pour l’entendre prononcer ces mots, alors que là maintenant ils me font l’effet d’une douche froide. Comment suis-je censée réagir. L’équilibre de mon monde est déjà particulièrement instable, alors pourquoi remettre toutes ma réalité en question. M’aurais t-on ensorceler pour me faire comprendre l’inverse de ce qu’il dit, une sorte de poisson d’avril avant l’heure. Oui sauf qu’il n’y à absolument rien de drôle et que le mois d’avril est encore loin. Je me mords la lèvre inférieur à plusieurs reprises, pour m’assurer que tout est beaucoup trop réel dans un premier temps, et pas pur signe d’inquiétude, d’hésitation par la suite. Car en vérité je ne sais même pas quoi penser, alors comment imaginer pouvoir répondre quelque chose. Tout ce que je remarques c’est certains incohérences. Le nombre de morsure, un vampire n’a pas besoin de boire autant en 24h. Pourquoi resté 24h avec un vampire, et le nourrir alors que rentrer à l’école aurait suffit pour pouvoir subvenir à ces besoins en hémoglobine. Depuis tu passes du temps avec les sangsue de ton plein gré ? Rien n’est logique, rien ne concorde. La colère tente de s’insinuer en moi mais elle est bien trop vite submerger par des sentiments qui feront toujours plus partit de moi que la soit disant impulsivité des loups.
Si il ne veut rien dire, rien ajouter pour me permettre de comprendre je ne peux décemment pas le forcer, et visiblement la petite fille que je tiens enfermé à fini par s’échapper. Elle cours loin de mon contrôle, s’enfuit, et prends une direction que je ne me pensais pas capable de prendre de mon plein gré. Cette version de moi, qui renonce a se battre semble avoir besoin d’autre chose. Je ne suis pas capable de parler, alors je m’accroche a son cou alors que mon corps frémi d’avantage a son contact. Ma peau me refuse le plaisir d’apprécier sa présence. Même si je dois avouer que je préfère me retrouver confronter au souvenir de mon passé plutôt qu’a la douleur de cette instant. Alors je reste là, comme ça, un instant. Comme une petite sœur resterait accroché au cou de son grand frère chéri. Puis en un murmure je me décide à m’adresser à lui, sans vraiment le regarder, sans le lâcher pour autant. « Tu sais Castiel, je ne suis pas dupe… Je ne peux pas te dire que je te crois. Quand tu me racontes cette version, tu sais parfaitement que je ne mordrais pas à l’hameçon… Castiel je te demandes pas la lune pourtant, je voudrais juste, la vérité. Tu sais cette vérité qui me permettrait de savoir si je risque de perdre une personne vraiment importante pour moi. De savoir comment réagir. » Je redresse un peu la tête, et lève les yeux en direction de son visage. « Non parce que je sais pas si tu l’avais compris, mais je tiens a toi espèce d’andouille » Pour éviter de rougir face a cette confession je lui tire la langue pour une petite grimace qui ne cache pas vraiment bien mon jeu. Je cesse de soutenir son regard, finissant par accepter ma peau qui brûle, qui pique, a son contact mais qui me font oublier mes doutes. « et si tu n’y vois pas d’inconvénients… j’ai pas envie de te perdre. » :copyright:️ DABEILLE
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Sujet: Re: Je vais bien ne t'en fais pas * Castiana Mer 27 Mai 2020 - 21:48
Je vais bien ne t'en fais pas.
Avec Aliana
Quelques faits ont été énoncés, pas des moindres,je suis pas depuis longtemps dans le milieux, mais se laisser bouffer par un vampire est sûrement la chose la plus débile que j'ai pus faire. Un crime dont j'ignore la réaction de notre Alfa quand il l'apprendra... Enfin, pour le moment Nate est loin d'être ma priorité, puis je protégerais Androméda quoi qu'il arrive. Affronté la colère de la meute me fait bien moins peur que la réaction de Aliana, et son visage m’anéantis. Je suis pas vraiment doué pour déchiffrer des émotions sur un faciès, mais je sens bien que se qui la traverse est puissant, et pas bénéfique bien au contraire. Son silence est ignoble, mon cœurs se rétracte à chaque seconde qu'une horloge au loin martèle. J'ose pas bouger, j'ai l'impression qu'au moindre mouvement, je vais flancher à ce besoin de me plier en deux, aux torrents de larmes que j'arrive encore a retenir. Aliana, je t'en supplie dit quelque chose, frappe moi si tu veux, mais réagis s'il te plais.
Tout comme le mien, j'entends son souffle devenir plus court, et mon cerveau vrille, déclenche mon alarme interne. Je me redresse, pose un regard inquiet sur la rousse, je sais que j'en suis à l'origine, que c'est mon comportement qui l'a met dans cette état. Mes mains toujours posé sur les siennes, je viens rompre le silence. « Alia, qu'est ce qu'il y a ? Qu'est ce qui ce passe dans ta tête ? Dis moi s'il te plais. » C'est horrible de la voir dans cette état, de ne pas savoir se qui la choque autant.. Bon d'accord y a quatre vint dix neuf pourcent de chance que se soit ma nonchalance à servir de bouffe à une sangsue, mais ce que je peut lire dans son regard, c'est pas du dégoût, ni de la honte, mais belle et bien de la peur, et ça colle pas, ça colle pas du tout !
Je voulais qu'elle parle, je suis servie. Mais pas comme je l'aurais voulu, c'est encore son corps qui s'exprime plutot que sa voix. La rousse me saute littéralement au cou, me laissant un instant interdis. J'ai rien contre les contact physique, je serais même plutôt tactile comme gars quand je connais les gens, mais avec Alia mis à part dans nos roulé boulet, on a jamais eut se genre de comportement. Et d'ailleurs j'aimerais ne jamas le revivre, parce que si j'ai rien contre les câlins, celui ci est pas amical, il est dévastateur, provoquer par la détresse que je soupçonnait déjà. Mon coeur se brise alors que mes bras viennent l'encercler, la soutenant comme je peux pour la faire grimper sur le lit. Une fois son corps assis sur mes jambes, je la plaque contre mon torse avant d'instinctivement, venir la bercer en murmurant des petits chut pour tenter de l’apaiser.
Après un moment qui me paraît sans fin, sa voix fini par briser le silence. Tel un rouleau compresseur, ses propos piétinent les morceau déjà au sol de mon organe vital, me le faire arracher serait certainement moins douloureux. Pourtant cette fois je ne flanche pas, je reste concentré sur elle, sur ma douleur qui occulte totalement l’endroit ou nous sommes, me permettant d'encaisser sans sourciller. Mais j'ai mal, mal à m'en détester ! Je me déteste d'être aussi lâche, d'être aussi peureux, d'être aussi faible, d'être différent. Je me hais d'avoir mis les pieds dans cette école, de m'être rapprocher de personne qui mérite bien mieux que moi, de détruire tout ce que je touche.
Le vide. Le vide se fait quand ses yeux se pose dans les miens pour me rappeler à quel point je suis égoïste, un enfoiré de première. Et pourtant malgré ça je lui souri, parce que m'effondrer et laisser le mal être qui me consume visible serait totalement contre productible, parce que Alia est entrain de m'apprendre qu'elle ne supporterais pas de me perdre. « Tu me perdras pas Alia. Je vais bien. C'est...c'est cette endroit qui me … rend comme ça... Rien de plus. Je te baratine pas, j'ai vraiment in.vité se vampire boire sur moi, et... » Je m'arrête, je veux lui dire, mais je peux pas, ma bouche refuse de parler, mon cerveaux me l'interdis, déjà la « invité » à eux du mal à s'en extirper et j'ai dut lutter pour garder mes yeux dans ses iris clair à se moment là. Je ferme les yeux, je peux pas faire autrement, il faut qu'elle comprenne la raison de mon silence, de ma honte. Des images de Androméda me traverse l'esprit, ses moments ou elle me mors, la première fois que je lui demande aussi. Je sais qu'un sourire vint étirer mes lèvres à se moment là, je cherche pas à le dissimuler, bien au contraire, je veux qu'il soit visible, je veux que la rousse comprenne que ses souvenirs n'ont rien de perturbant pour moi. «C'était absolument pas douloureux Aliana, au contraire.»
Mon sourire aurait pus durer encore, si mes pensées n'avait pas été interrompu par le petit grincement de la porte. Mes traits se sont tendu en un instant, ma mâchoire c'est contracté alors que je m'efforce de garder les yeux clos et me cache derrière la rousse pour ne pas me prendre la réalité dans la tête. Plus les pas se rapproche de nous, plus mes muscles se tendent juqu'a ce que je mette à trembler en entendant la voix de l'infirmière « Castiel, ça va mieux ? » Intérieurement je lui hurle que oui, lui demande si je peux sortir d'ici, mais mon corps refuse d’obéir, je suis totalement tétaniser de la savoir avec nous. «Mais t'as rien mangé ! Il faut que tu manges Castiel. Je veux que cette assiette est diminué quand je reviens ou Mademoiselle Dorman devras partir jeune homme. » J'ai les yeux bien trop fermés pour voir le sourire désolé et le chut gestuel qu'elle adresse à la demoiselle. En tout cas, je sursaute quand la porte se referme, et même si j'ai entendu ses pas aller jusqu'à là bas et que je les entends encore dans le couloir, j'ai un mal de chien à me calmé et met du temps avant de bouger à nouveau. Mes mouvement, n'ont rien de fluide, j'agis terrifié, dans l'affolement. Je tend le bras pour ramener la déserte vers moi et commencer à manger en me retenant de pleurer et de m'écrouler alors qu'une de mes mains reste désespérément accroché à celle de la jeune fille. « Me laisse pas seul ici ...»
Sujet: Re: Je vais bien ne t'en fais pas * Castiana Mar 9 Juin 2020 - 15:39
Je vais bien ne t'en fais pas Castiel & AlianaPour tout avouer, j’ignore exactement quelle est l’attitude que je dois avoir. Seule la peur arrive à prendre le dessus. J’ai peur pour lui, peur de l’inconnu. Peur de perdre une personne qui compte à mes yeux. J’ai peur encore et toujours car finalement, c’est cette émotion que je connais le mieux.Quand je l’observe, là, je sais parfaitement que je ne connais pas la moitié de l’histoire. Je sais qu’il me manque des informations. Je voudrais pourtant comprendre, savoir, connaître les raisons. Il pourrait également me trouver trop intrusive peut être, car finalement même si il a pris une place conséquente dans mon évolution récente. Peut être qu’il n’a pas plus envie que ça de s’ouvrir à moi. Peut être est-il seulement devenu mon ami malgré lui, bien loin de ce que je m’imaginais. Pourtant je suis là, à lui tendre la main. Parfois il semble l’accepter, m’autoriser à donner de ma personne pour le rassurer. Pour autant il semble se refuser complètement à l’idée de se confier, et pourtant… Pourtant je vois bien à sa façon d’agir que ces blessures les plus profondes ne sont pas celles causées par les crocs. Je le vois bouger, et je sais. Je sais mieux que personnes les effets que la peur peuvent avoir sur le corps. Je sais mieux que personne comment nos angoisses peuvent prendre possession de chaque partie de notre corps, nous faire réagir par des spasmes incontrôlables à l’opposé de ce qu’on voudrait laissé paraître. Car si j’ai fait des progrès concernant le nombre de crises par jour, je suis tout de même incapable de marcher seule dans la nuit, sans avoir peur d’être suivie. Je suis toujours incapable de me rendre seule dans les rues de mystic falls. A chaque regards j’ai peur qu’il soit là, qu’il me reconnaisse et que je ne puisse pas m’enfuir. Nouveau point noir, la louve éveil désormais en moi une colère insoupçonné étroitement liée à toute forme de détresse sentimentale que je peux ressentir. Quelques fois, je sens les prémices de cette colère me tordre l’estomac quand je me rends compte qu’il fait son possible pour rester secret.
Puis finalement je me dis que je suis mal placé pour le juger. Car si je connais toutes ces choses sur la peur, je sais également à quel point il est difficile de l’assumer. A quel point il est difficile d’admettre que nos pensées peuvent nous tétaniser. Quelque part nous cachons tous une pointe d’orgueil qui nous pousse à garder nos faiblesse secrètes. Après tout, depuis mon arrivée dans la meute, Jed s’évertue à me demander comment j’ai déclenché la malédiction. Un bizutage de passage j’espère… car je suis incapable de me résoudre à dévoiler à tous cette partie de mon histoire. D’ailleurs je n’en ai pas parlé à Castiel non plus… Même Nathaniel ignore les détails de ce que j’ai vécu pendant ces trois ans, où d’autre détails comme ce que je ressens. Alors que je trouves toutes les excuses possible pour ne pas tout détailler, je retombe inlassablement dans ce besoin d’être rassurée. Car je ne veux pas perdre un seul des reperds que j’ai pu trouver depuis mon retour, et malgré lui il est devenu l’un d’eux. Alors je me berce avec ses paroles pour essayer de rester calme, car la peur vient bien vite accompagnée de la panique chez moi. Pour aujourd’hui on a pas vraiment la place pour une nouvelle crise. Je ne saurais dire si il est vraiment convaincant, où si il pense ce qu’il dit mais je fini doucement par vouloir croire ces mots. Nous reviendrons plus tard sur l’idée folle de proposer son sang à une sangsue. Surtout vu les conditions de notre première heure de cours commune. Alors que j’attends la suite de son histoire, je remarque sur ses lèvres un sourire qui s’étire. Complètement incohérent à mon sens avec ce qu’il vient de vivre, mais aussi étrange que ça puisse paraître c’est apaisant dans un sens de le voir sourire. Je n’ai pas le temps de lui répondre quoi que ce soit que la porte s’ouvre sur l’infirmière une fois de plus. Une nouvelle fois je remarques les stigmates de la peur prendre possession du loup, cette raideur qui se lit sur son visage… Ses yeux clos semble refuser de regarde l’infirmière qui pourtant me semble assez pacifique et sympathique. Je pince les lèvres en l’observant, définitivement je n’aime pas ça. « Je m’occupe de lui… promis. » Je vois parfaitement les gestes qu’elle m’adresse mais je voudrais faire en sorte qu’elle parte, vite. Car je ne supporte pas de voir Castiel dans cet état. Quand elle ferme la porte j’adresse à mon ami un regard désolé. Mais je sens qu’il à du mal à reprendre le contrôle. « Castiel ? » Quand il retrouve ses esprit il attire la desserte vers lui et commence à manger, alors que j’ouvre des yeux grands comme des soucoupes en constatant avec quelle facilité il à fini par s’y résoudre et je sens parfois sa main se resserrer autour de la mienne en provocant cette sensation de lames dans la totalité de celle-ci. Je fini par m’habituer à cette sensation c’est déjà ça. Le loup à également su gagner la confiance ce qui facilite les choses. « Me laisse pas seul ici... » A ces mots les connexions entre mes neurones semblent lâchés car un rire nerveux s’échappe du fond de ma gorge. Dans un sens c’est tellement attendrissant et tellement enfantin dans cet endroit qui ne se prête généralement pas à ce genre de gestes innocent. « Si j’avais su ! Je t’aurais menacé de partir bien plus tôt. » Je lui adresse un sourire amusé et ce même regard chaleureux. A croire que malgré tout mes pensées ont réussi à se placer dans le bon ordre et que je suis enfin prête à entendre plus qu’à écouter. « Quand t’auras fini dans manger tout ça, tu choisira si tu veux où non me parler de tout ça. » Je coule une nouvelle fois sur lui un regard bienveillant. « Au moins j’ai la satisfaction de te voir mangé, et je me suis rappelé qu’on à tous nos secret, des petites choses qu’on a du mal à raconter. Alors j’attendrais… Que tu sois prêt. Désolé d’avoir insister à ce point. C’est juste que… C’est trop compliqué. » Je lui adresse un sourire désolé, et je suis dans l’attente, dans l’espoir de voir les effets d’un bon repas lui donner une énergie nouvelle. Du moins c’est ce que j’espère. :copyright:️ DABEILLE
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Sujet: Re: Je vais bien ne t'en fais pas * Castiana Dim 14 Juin 2020 - 13:25
Je vais bien ne t'en fais pas.
Avec Aliana
L'infirmière m'a totalement retourner, je tremble comme une feuille et je suis incapable de me reprendre, j'arrive pas à réfléchir, je suis juste gouverner par la peur, réduit à obéir par ne pas voir la sentence tomber. Alors je mange, même si ça m’écœure totalement, mon ventre est plus serré que jamais, broyé par la peur, et tordu par l'envie de rendre à nouveau. Je me bat pour ne pas vomir, bien que se serait la bonne idée, celle qui ferait que la rousse resterait à mes cotés puisque j'aurais manger, seulement si je vomis encore, je sortirais pas d'ici de si tôt. Alors j’enchaîne les fourchettes,suppliant la rousse de rester avec moi, de ne pas m'abandonner. Son rire raisonne dans la pièce, je comprend absolument pas se qui la fait rire, mais si mes muscles se contractent sous la surprise, finalement le son me détend un peu, m'offrant une petite pause. D'aussi courte durée fut t'elle, dans mon état tutoyant la rupture, je suis incapable de calculer le second degré de ses paroles. La fourchette me tombe de la main alors que mon autre se met à serrer beaucoup trop fort le poignet de la demoiselle, les tremblements me reprennent de plus belle, « Me laisse pas...» Simple murmure, sûrement à peine audible, je tourne la tête vers elle, les yeux totalement brouillé par les larmes que j'arrive plus à retenir après ça. A travers se floue artistique, son sourire m’apparaît, me perdant encore plus. Je comprend plus rien, plus rien à rien, je veux foutre le camps d'ici au plus vite. Alors tant bien que mal je lutte, bataillant avec mon envie de me plier en deux sous se lit, je me force à récupérer la fourchette et à m'alimenter, encore plus à garder le tout dans mon estomac.
Ma tête se balance négativement, mais surtout nerveusement quand Alia m'invite une nouvelle fois à lui parler de tout ça. Pourquoi ? Pourquoi elle veux tant savoir ça ? Cela n'a aucune importance non ? Même Androméda doit avoir tourner la page à tout ça. « Y a rien à dire... j'ai juste besoin de sortir d'ici. Vite.» je me répète encore même si j'y crois plus, je me suis fais une raison, la louve ne m'aidera pas à sortir de cet endroits maudis, j'ai juste à entendre de récupérer un minimum de force et foncer dehors. La moitié de l'assiette, c'est tout ce que j'arrive à manger, obliger de m'arrêter à cause des crampes que je me suis fait à manger trop vite. Cette fois je prend pas la peine de repousser le meuble, je me rallonge pas non plus, je rassemble juste mes jambes devant moi, enfouissant ma tête dans mes genoux. Je me raccroche à la voix de la demoiselle, l'écoutant et essayant de retrouver un peu de raison, de logique, de comprendre à nouveau tout ce qui m'entoure, d'oublier que l’infirmière va revenir et lui demander de partir parce que sa blouse lui en donne le droit. « Pas grave.» Je crois. Peut être que je réagirais comme elle à sa place, j'en sais rien, je sais plus rien. « Désolé, je...» Je quoi hein Castiel ? Tu es désolé d'être une merde qui à céder à des pulsions nouvelles ? Une merde qui est effrayé part les lieux médicales juste parce qu'il a eut le droit de se faire soigner par le passée ?
Faut que je me reprenne, j'ai bien réussi toutes ses années, pourquoi je flanche ainsi maintenant ? Je tourne ma tête pour la regarder, prenant soin d'essuyer les larmes dans mon mouvement et de dessiner un pale sourire forcé sur les lèvres. « Pardon, ce genre d'endroit me rend vraiment nerveux. Je veux pas en parler, je refuse de penser aux raisons, sinon je vais perdre pieds...» Refouler encore et toujours, enfermer dans un tiroir et ne plus y penser, je fonctionne comme ça depuis plus d'un an, et c'est grâce à ça que je suis toujours là. « Tu veux bien qu'on parle d'autre chose ? J'ai bien du louper des choses en un jour et demi non ? » Demandais absolument pas conscient qu'il s’agit de deux jours et demi en fait : le jour avec Androméda, celui à dormir puis ce jour déjà bien entamé.
Sujet: Re: Je vais bien ne t'en fais pas * Castiana Jeu 25 Juin 2020 - 13:46
Je vais bien ne t'en fais pas Castiel & AlianaJe commence à voir les choses différemment, avec un regard nouveau. Depuis que je suis revenue j’ai encore du mal à apprivoiser toutes les parties de moi même. Encore dans cette pièce, la louve à décidé de prendre le contrôle alors que j’allais flancher. Je la trouvais étrangement raisonnable parfois, capable de garder son calme, de tempérer les propos qui sortent de ma bouche, tout en me permettant de rester debout et de regarder la réalité en face, où plutôt sa réalité. Au contact de Castiel, en le voyant reprendre des forces elle a fini par s’assagir, elle a cesser de faire les cents pas en se demandant comment intervenir a sa manière et à fini par accepter de s’assoupir. Mes nerfs se détendent petit à petit, et le loup même sur son lit d’hôpital à cette capacité de me rassurer d’une manière plus douce que celle qui partage mon corps et mon esprit. Alors qu’une Aliana moins louve, plus humaine reprends sa place, j’en viens à me demander si toutes mes questions n’ont pas fini par le fatiguer en un sens. En bonne petite curieuse égoïste je me suis concentré sur les détails récents qu’il voulait garder secret, sans me rendre compte que d’autres blessures, bien moins visiblement mais plus profondes encore s’étaient rouvertes dans cet endroit. Quelque part je m’en veux de ne pas avoir fait attention à tous les signes plus tôt. D’ailleurs j’en arrive même bien vite à regretter mon moment d’euphorie quand je constate sa réaction. Je me mords la lèvre inférieur, un peu gênée de mes piètres capacités en communication.
De plus en plus tu arrives à te focaliser sur autres choses que ses morsures qui recouvre son corps. La louve a oublié l’idée d’en apprendre d’avantage aujourd’hui et me laisse une occasion de vraiment le comprendre. Ses réactions, sa détresse… Je viens à m’excuser pour mon insistance, alors qu’il se recroqueville totalement sur lui même. Une nouvelle fois, une fois de plus je me sens totalement a coté de mes pompes, sans savoir comment lui venir en aide. Alors que je le vois ainsi, dans cette position, je commence à reconnaître certains signe. Cette façon d’endurer les choses sans vouloir clairement parler de ses peurs, cette envie d’épargner les autres de ce qu’on a pu vivre. Je connais tout ça, et comme lui j’ai aussi choisi de dissimuler des parties de mon passé. Ce qui ne plaît pas à tout le monde dans cette école, Jed étant le premier à toujours vouloir tout savoir… Je me rassieds à coté de lui, et vient poser une main réconfortante sur son épaule en espérant le voir relever la tête. « Ne t’en fais pas, c’est moi qui suis désolée... »
Quand il reprends la parole je me retrouve transporté dans cet endroit sombre, sans aucunes fenêtre sans aucune autre lumière qu’une ampoule grésillante. Cette odeur d’humidité, et surtout celle du sang. Du miens… Immédiatement mon empathie c’est remise à fonctionner, et non contente d’imaginer ce que l’on ressens quand de mauvais souvenirs viennent à vous faire détester un endroit. Mon subconscient à pris soin de me rappeler que je vivais également la même chose. Je sais parfaitement que les cachots qui accueillerons ma première transformation me rendrons dingue, j’en fais déjà des cauchemars. Pourtant je n’ai encore osé en parler à personne, trop de fierté ? Non, simplement la peur de revoir de l’inquiétude dans les yeux de mes proches, et particulièrement dans ceux de ce loup qui m’a tant attendu après ma disparition. Alors en me rappelais enfin la réalité des choses mais main passe de son épaule a sa joue pour sécher ses dernières larmes. « J’essaierais de lui parler. » Je fais un signe de tête en direction de la porte clause en voulant désigner l’infirmière. « Si tout va bien pendant que je suis là, je te promet d’essayer de la convaincre de te laisser sortir. » Rien qu’à l’idée d’être moi même retenue prisonnière d’une manière où d’une autre j’en aurais presque envie de pleurer. Heureusement, Castiel semble avoir autant besoin que moi de changer de sujet. Parler d’autre chose ? Du fait qu’il ne s’est pas rendu compte qu’il était la depuis un jour de plus que ce qu’il imagine ? Non ce ne serait surement pas une bonne idée de retourner à ce genre de sujet de discussion. Nous avons peut être mérité un moment qui ressemble à un véritable échange entre ami, alors je cherche dans ma petite tête de louve têtue ce qui à bien pu m’arriver ces derniers jours. Je pense à ma rencontre avec Lizzie et je me met à devenir rouge pivoine instantanément. Puis une nouvelle fois aux insistantes question de Jed concernant les raisons de ma transformation en louve. «A vrai dire à part quelques cours pas grand-chose. Enfin rien d’autres qu’une capacité incroyable que j’ai à me mettre dans l’embarras et à révéler mes propres petits secrets à cause de cette gentille petite louve en moi ! Et deux ou trois petites divergence d’opinion avec Jed, mais rien d’incroyable... » Il est vrai qu’en plus de ne pas savoir pour mon kidnapping, Castiel ignore également tout de Nathaniel et de ce que je ressens. Depuis que Lizzie est au courant je me demande même combien de temps il me reste avant que cette histoire ne fasse le tour de l’école… « D’ailleurs, désolé de te l’apprendre mais sortir d’ici, voudra aussi dire cours particulière avec ta prof particulière préférée : moi même. » Aller un peu d’humour, un moyen de le faire sourire, c’est tout ce que je recherche. :copyright:️ DABEILLE
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Sujet: Re: Je vais bien ne t'en fais pas * Castiana Lun 29 Juin 2020 - 6:52
Je vais bien ne t'en fais pas.
Avec Aliana
Des années à subir bien pire que de simple petit perfusion pour m'hydrater et compléter mon taux d'hémoglobine, et durant tout se temps, j'ai jamais rien montré du stress, de ma peur, de la douleurs que les soins généraient. Absolument rien, je restait souriant et disponible quoi qu'il arrive, quoi qu'on me fasse. Et aujourd'hui j'en suis réduit à trembler, pleurer, supplier sans jamais réussir à me reprendre, à me contrôler. J’essaie pourtant, encore et encore, je m'accroche à chaque moment de lucidité, qui, fou le camps au moindre petit bruit suspect ou aux paroles menaçantes. Je crois qu'il m'arrive tout simplement trop de chose ses derniers temps, que je cumule trop de changement, de problème divers et varié,et le pire, c'est que je suis pas au bout de mes peines. Totalement plier en deux, je canalise mon énergie sur la main de la rousse poser sur mon épaule et sur les crampes d'estomac qui me traverse. J’espère juste que ses dernières vont pas devenir sonore, sinon...Je veux même pas penser à la réaction de l’infirmière ou d'Aliana. «Désolé de quoi ? Tu as pas à t'excuser Alia, tu as rien fais. » je redresse la tête, un mini sourire sur les lèvres, c'est tout se dont je suis capable en retrouvant le visuel sur la pièce beaucoup trop stérile. A nouveau j'essaie de me justifier, de lui expliquer ce qui me met dans cet état pathétique, mais j'y arrive pas, je sais d'avance que je risque de m'écrouler encore plus si je parle. Si sa main sur ma joue me rassure et m'aide énormément à reprendre un minima de contrôle, une nouvelle monté de stress vient me ronger un peu plus l'intérieur quand la rousse me propose de lui parler. De quoi ? De quoi veux elle lui parler ? De mon problème avec l’endroit ? Pitié non, je vais déjà devoir m'expliquer devant Alaric et Mademoiselle Tig... Dieu merci, la demoiselle met vite fin à mon calvaire en expliquant qu'elle fera tout pour ma sortie, bien que l'hypothétique si ne me laisse rien présager de bon vue mes intestins se tordant. « Merci» Mon azure ayant retrouvé une pointe d'espoir se plante dans ses iris, expriment eux aussi les mots prononcés. Je retrouve un peu de ma positivité et ça fait du bien de revoir le verre à moitié plein même si je doute que cette optique dure longtemps. En tout cas je m'en donne la peine, lui demandant de changer totalement de sujet.
On parle donc des cours que j'ai loupé et dont je vais encore mettre des jours à rattraper. Je croie que je finirais jamais à niveau de toute façon et que repiquer mon année sera ma seule solution. Dieu merci, mes parents ne sont plus de se monde pour le constater, sinon je vois déjà la déception dans leurs yeux. Enfin, je rie légèrement quand la rousse me dit avoir réussi à se mettre dans l'embarra, cela ne m’étonne qu'a peine au final, cependant je retrouve bien vite mon sérieux quand elle me parle de problème avec Jed. « Qu'est ce qui c'est passée avec Jed ?» Je ne connais pas vraiment notre Alpha, mais je sais à quel point il peut être lourd pour apprendre comment nous avons activé notre gène, ou pour tout point concernant la meute en général. Un commandent à la poigne de fer qui ne fait pas l’unanimité. Une fois ma réponse obtenue, je tente de revenir sur plus leger. « Tu t'es encore retrouvé assise à coté d'un aimant à vampire ? Ou d'un petit malin qui t'a poussé à l'eau malgré lui en pleine hiver ? » Lui demandais-je avec une voix plus joueuse et un demi sourire bien plus sincère collé aux lèvres. Il s’agrandira même alors que la jeune louve me propose des sessions révisions. C'est toujours plus simple quand on s'y met tout les deux, que quand je perd des heures à potasser trente six manuels pour trouver une petite réponse qui me bloque. « Avec plaisir. Enfin quand l’élève cessera de dissiper son professeur se sera bien mieux ! » Je baisse les yeux quelques secondes, c'est la deuxième fois que je l'empêche d'assister au cour, la première fois à cause de l'attaque de vampire, et là, juste parce que je suis trop lâche pour rester seul ici. Je me suis détendu au final, même si je reste recroquevillé, et que mon regard se dirige souvent vers la porte, j'arrive avec plus de facilité à rester attentif à la conversation, à échanger plus librement avec la demoiselle. « Ça vaut aussi pour toi ceci dit, tiens tes petits muscles prêt, tu va en baver.» Je rie à nouveau, nous imaginant courir de bon matin et la blonde m’interroger en même temps, entre deux souffles courts, sur les leçons de la veille. Ou comment ruiner se petit moment de liberté pur en quelques secondes. Mais en même temps, si ça peut m'aider à pas redoubler, je serais prêt à se sacrifice, que mes parents reposent en paix.
Sujet: Re: Je vais bien ne t'en fais pas * Castiana Mer 1 Juil 2020 - 22:03
Je vais bien ne t'en fais pas Castiel & AlianaDans cette relation j’ai l’impression de trouver un certain équilibre, quelque chose qui semblait énormément me manquer sans même que je m’en rende compte. Il ne nous aura fallut que peux de temps pour nous entendre, je dirais même que c’est devenu naturel dès le premier instant. Moi, la louve qui préfère l’obscurité à la lumière des projecteurs je me souviens m’être mise à lui parler à l’instant même où il a pris place dans la salle de classe. Sur l’instant je me serais presque surprise à être aussi avenante, je me souviens même m’être demandé si cette facilité soudaine ne venait des gênes de loup que nous partageons. En rencontrant notre alpha, je me suis rendu compte que notre race n’avait aucune influence sur ceux que nous apprécions. Non en fait j’ai vraiment l’impression de trouver cher lui, une sorte de frère que je n’ai jamais eu. Nos jeux semblent enfantin comme on y pense, chacune de nos actions visant au mieux a passer un bon moment, et dans le pire des cas à rassurer l’autre, lui faire retrouver le sourire. Je me rends compte de tout ça aujourd’hui. Alors que ce moment où je l’ai aperçu dans l’infirmerie aurait pu faire ressortir la pire version de moi même j’ai réussi à prendre le dessus sur moi même, pour être présente pour lui. Pour pouvoir le rassurer, et surtout faire de mon mieux pour qu’il se sente bien, qu’il reprenne confiance, qu’il retrouve son calme. D’un autre coté je sais parfaitement ce qu’il en est. Je suis consciente que ma simple présence n’a rien de magique où de miraculeux. Je sens bien qu’une grande partie de ces moments de calme retrouvé viens aussi du fait qu’il veut m’épargner. Il faut croire que c’est le lot commun des personnes qui m’apprécient, ce besoin de me protéger de la réalité du monde quand bien même ça peut vouloir dire cacher ses peines. Mais je commence enfin à comprendre ces réactions que j’observe depuis que j’ai repris ma vie à Mystic Falls. Finalement peut être qu’ils ne me voient pas que comme une petite fragile, mais aussi peut être comme une personne qu’il apprécient et qu’ils n’aiment pas voir souffrir, comme je l’ai fais moi même aujourd’hui ? Je me demande si il à la moindre idée de ce qu’il a pu me faire grandir psychologiquement depuis notre rencontre, me faisant regarder malgré moi la réalité avec des yeux nouveaux. D’ailleurs une nouvelle fois il me rassure quand je m’excuse, m’adressant un sourire quelque peu forcé mais qui me va tout de même droit au cœur. Quand je constate cet espoir qui naît en lui en entendant mentionné l’idée de pouvoir s’échapper je me promet de faire tout mon possible pour lui venir en aide… Dans cette infirmerie comme plus tard, et j’aime cette sensation de pouvoir être utile bien plus que toute autre.
Vient alors le moment où, en me concentrant simplement sur lui, sur son ressenti des choses je parvient à occulter ses marques si identifiables sur son corps, bien qu’elles semble tout de même s’estomper au fil du temps. Comme il me le fait savoir, l’heure est venue pour d’autres conversations, plus légères peut être. Le temps de partager une pause qu’il a bien mérité. Il est donc temps de lui faire un résumé des derniers évènements. Il prends alors le temps de s’arrêter sur quelques détails, le plus important en premier il en va de soit, le pourquoi du comment je pouvais me retrouver en désaccord affirmé avec l’alpha ? Je peux comprendre que quiconque soit surpris d’entendre ça, en parlant de moi. La petite louve qui à plus tendance à trembler qu’à hurler. « Disons que… je suis pas prête à affirmer les conditions de ce soir, où j’ai déclenché la malédiction. Surtout pas face… a ce genre de loup qui semble déterminé à me considéré comme le maillon faible de la meute. Je réserve ça, à un cercle beaucoup plus privé. » Pour ainsi dire, Nathaniel et Deana furent les premier au courant, puis bien malgré moi j’ai du expliquer les faites à Alaric à mon arrivé dans le manoir Salvatore. Pour la suite de ses interrogation je ne peux retenir un rire quand il fait allusion au jour de notre rencontre. « T’en fais pas, tu reste le seul et unique dans ton genre que je connaisse. » Je lui adresse un clin d’oeil complice avant de reprendre. « Non en fait, disons que j’ai peut être laissé la louve lancer une belle petite crise devant Lizzie la fille du Directeur. » Je précise au cas où il n’ait pas encore eu l’occasion de tomber sur la sorcière. «Mais contre toute attente ça c’est étrangement bien passé et j’ai fini par me laisser aller à la confidence. Peut être un peu trop car elle à compris ce que je ressentais pour Nathaniel et j’ai pas vraiment envie que ça fasse le tour de l’établissement. Je garde le secret depuis avant le kidnapping, et j’aurais préféré que ça reste ainsi. »
J’aurais préféré que personne ne soit au courant ? Vraiment ? Alors pourquoi en moins de quelques secondes, je me suis retrouvée à lui déballer tous mes petits secrets comme si lui les connaissais depuis toujours, comme si il était au courant de tout ça. Peut-être par ce que finalement tu lui fais confiance, et quitte a ce que ton petit secret d’enfant soient percés, je préfère les lui dévoilés moi même. Finalement je n’y fais même pas vraiment attention, et je ne peut pas voir quelle est sa réaction quand je parle du Loup séduisant de l’école où encore du fameux kidnapping. Je suis juste concentrée à surenchérir concernant nos futures entrevues. « Ne t’en fais pas pour ma concentration, je suis naturellement dissipée. Mais rassures toi, concernant nos entraînement je suis prête, une vrai future guerrière ! » Je ris moi même de ma propre phrase, ayant simplement du mal à m’imaginer comme un personnage fort et résistant. Bien que finalement, je me sente beaucoup moins inutiles ici, que j’aurais pu l’être autre part ailleurs. :copyright:️ DABEILLE
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Sujet: Re: Je vais bien ne t'en fais pas * Castiana Mar 7 Juil 2020 - 21:33
Je vais bien ne t'en fais pas.
Avec Aliana
Manger trop vite et récolté des crampes, c'est bien une première. Beaucoup de personne s'en voudrais, s’insulterait d'avoir agis de la sorte, moi le premier, si et seulement si, ses douleurs ne me permettait pas de me raccrocher à autre chose que l'endroit sinistre ou je me trouve actuellement. Bien sûr Aliana joue un rôle bien plus crucial dans cette quête irréaliste, mais m'accrocher pour dissimuler ce nouveau maux qui me frappe, m'aide vraiment. Si bien que nous retrouvons une conversation qui ne soit plus faite uniquement , voir principalement, de monologue. J'apprends que Jed a encore fait des siennes et grimasse en apprenant que la rousse a été sa victime. Je la comprend tellement, et j'admire qu'elle n'ai pas encore craqué. Pour le coup j'ai été faible, endormie par le simple fait que se soit une "règle", alors j'ai parlé sans plus de résistance. Pas complètement bien entendu, la meute n'a aucune idée de comment j'ai tué ma petite sœur. Dévoiler cela a déjà été suffisamment difficile, je n'allais pas leur dire que cela était dut à mon loup qui m'a fait si peur que mon cœur affaibli n'a pas résisté au choc. Non j'ai donnée les informations aux comptes gouttes jusqu'à se que notre Alpha me laisse tranquille. Un sourire désolé et compatissant sur les lèvres, je me mouve légèrement pour lui tendre la main en guise de soutient. « Je te comprend, on est jamais prêt à avouer se genre de chose. Après, je connais pas vraiment Jed, mais je pense que c'est justement pour tous nous mettre sur le même pied. Qu'on se rappelle qu'on est tous liée par la condition ignoble de l'activation de notre gène. Enfin, c'est comme ça que je me suis présente la chose, mais tu fréquente notre alpha depuis plus longtemps que moi. Quoi qu'il en soit, je serais de ton coté, son harcèlement reste inadmissible.» Bon clairement si l'alpha me grogne dessus, je risque pas de faire barrière bien longtemps, mais je tiendrais un maximum, tenterais de calmer la situation et de trouver un compromis entre les deux. Si j'aime pas les conflits dont je suis le cœur du sujet, je les supporte encore moins quand mes proches en sont l'épicentre.
Le sujet se radoucie par la suite, léger et propice à quelques rires mélancolique de notre rencontre. Cependant, l'effet yo-yo ne nous épargne pas, et si elle me parle facilement de sa crise face à la fille du directeur, dont j’ignorais jusqu'à maintenant l’existence, ses propos sont bien difficile à avaler pour moi. Des sentiments pour Nathaniel ? Je la regarde étonné, il faut l'avouer, j'ai beau rien avoir contre ce jeune homme, sa réputation dans les couloirs ne laisse présager rien de bon. Pourtant j'ai quand même un petit sourire en coin, parce que l'amour reste, et j'en suis persuadé, une bonne chose au final. Devrais-je profiter de se moment confidence pour lui parler d'Androméda ? Non, la blonde me manque, je donnerais certes n'importe quoi pour qu'elle soit là, qu'elle me sorte de cet infirmerie, et même si nous avons consommé le fruit de sentiment fort, je doute d'en avoir. Puis il y a aussi se mot, un mot si fort qu'il me fait froid dans le dos et que mes yeux doivent s'ouvrir en grand. Kidnapping, qu'est ce que c'est que cette histoire ? Je suis curieux, intrigué, pourtant sur se sujet je n'irais pas à la pêche à l'information. On a tous un passé, des moments douloureux qu'on cherche à enfouir au plus profond, à enfermer dans tes tiroirs qu'on souhaite ne jamais rouvrir. Seulement parfois, trop lourd, ils tombent sans prévenir et s'exprime sans notre consentement. Alors je lui laisse une chance de ramasser et ranger, sachant pertinemment que si elle désire en parler, elle retendra une perche, ou le fera comportement d'elle même. « Je vais pas revenir sur tes derniers mots, sauf si tu le désires. Par contre Nathaniel ? Vraiment ? Dis moi tout ! » J'observe sa réaction, prêt à détourner son attention avec un petit « Alors comme ça Mr Saltzman à une fille ? », si jamais je la sens rétissante ou gêné de répondre. Je déteste mettre les deux pieds dans le plat, fouiner dans la vie des gens, parce que je supporte pas qu'on me le fasse. Alors je suis passer champion dans l'art d’esquiver, de trouver ou créer des portes de sortie, et me voilà même à en offrir aux autres, ne voulant as les mettre mal à l'aise avec des questions que je trouve presque déplacé.
l'ascenseur émotionnel continue, nous voilà à parler de se petit arrangement entre nous, celui ou elle m'aide avec les cours,et je l'aide avec la louve et ses dons. Cette fois c'est moi qui est mal, n'aimant pas lui faire a nouveau louper les cours, mais je suis incapable de la laisser partir. Je lui en fait part de manière détourné, peut être un peu trop, ou alors Aliana me fait comprendre qu'elle ne m'en veux pas. Dans un cas comme dans l'autre, je suis bien trop fatigué, et à bout émotionnellement parlant pour me prendre la tête d'avantage maintenant. « Justement, c'est pas une raison pour te faire louper les cours de la sorte... » je baisse les yeux quelques instant avant de revenir avec un peu plus de pêche et d'entrain. « Une guerrière hein ? Donc quand je sort d'ici on escalade la facade et on saute du toit avec une réception en roulade pour conserver nos os ?» Je la regarde un demi sourire sur le visage et mes yeux brillant à nouveau de cette lueurs de vie qui les animent usuellement. Parce que à cette instant, grâce à : la présence de la rousse, le sujet divertissant de la conversation, la douleur de mes intestins, j'en oublie ou je suis.
Sujet: Re: Je vais bien ne t'en fais pas * Castiana Mar 14 Juil 2020 - 21:27
Je vais bien ne t'en fais pas Castiel & AlianaIl a des personnes qu’on connaît depuis toujours, et que ne nous connaissent jamais vraiment. Puis il y a ceux qui rentrent dans nos vies du jour au lendemain, et qui vous donne cette impression d’avoir toujours été là. Castiel fait sans aucuns doutes partit de de cette secondé catégorie. C’est comme si, quoi qu’il arrive je savais qu’il ne me jugerait pas, quelque soit mes réactions, mes actions je n’ai pas cette angoisse inexplicable de me ridiculiser, ou de passer une nouvelle fois pour une petite fille fragile. Je peux être moi-même, sans fioriture sans faux semblants, tous simplement moi. C’est d’ailleurs sûrement pour cette raison que je me fais tant de soucis à son sujet. Tout d’abord concernant l’étrangeté de notre rencontre, de ses symptômes qui étaient les siens… puis encore aujourd’hui quand je l’ai découvert avec toutes ces traces sur le corps. Sont état semble s’amélioré et je suis réellement décidée à plaider sa cause auprès de l’infirmière. Je pourrais m’engager à le surveiller et veiller sur lui. Mais il faudrait sûrement que je ruse pour pouvoir garder un œil sur lui car je sais pertinemment qu’une fois qu’il aura repris des forces il ne pourra pas tenir en place. Plus qu’un doute c’est une certitude. J’ai fini par me faire une raison, ce n’est pas en insistant que j’en apprendrais d’avantage. alors j’ai consciemment laissé la conversation dérivé vers d’autres sujets. Je n’irais pas jusqu’à lui raconter les ragots qui circulent dans les couloirs de l’école, certains sont beaucoup trop douloureux pour moi pour que je me prête a l’exercice de les répéter à mon tour. Tout d’abord vient le sujet de Jed, et de ses manières incessante de vouloir savoir pourquoi, comment je suis devenue une louve. Je ne sais pas si ces paroles me confortent d’avantage dans mon choix, où si elle devraient y créer les doute. Mais j’ai déjà du mal à parler de ces années d’angoisse à mes proches, des conditions dans lesquels j’ai survécut et surtout comment je me suis échappée. Après tout aucun livre n’a encore été capable de justifier que la malédiction m’a permis de me transformer pour sauver ma peau, a peine 2 jours après la pleine lune et ce sans que je me souvienne de douleurs. L’adrénaline étant la seule raison que j’ai trouvée pour m’expliquer ces faits. Au moins je suis heureuse d’entendre qu’il soutien ma décision, quoi qu’il en soit. Je lui en suis reconnaissante a un point qu’il ne peut imaginer. Je lui adresse un sourire reconnaissant. Finalement c’est la seule chose que j’avais besoin d’entendre, qu’un autre loup que celui que j’ai toujours connu partage plus ou moins ma vision de choses. Pour le reste, je devrais m’en sortir seule, ne voulant attirer de problème à personne.
Je ne suis pas certaine d’apprécier sa grimace quand je lui parles de Nathaniel, si les bruits de couloirs se sont répandus jusqu’à mes oreilles peut-être les a-t-il entendu ? C’est la tout le paradoxe de ce que je ressens. Bien sur une partie de moi menace de devenir folle, de perdre les pédales a chaque fois que j’entends parler d’une autre fille. Pourtant je ne peux pas lutter contre moi même, ni contre ce que je ressens pour lui. Ah moins que ces yeux écarquillés ne suivent la mention de ma disparition, de mes trois ans d’enfer. Je devrais regretter d’avoir dis ces mots, sûrement. Pour autant la réaction du loup me fait quand même sourire. A nous entendre parler on pourrait avoir l’impression que la seule chose de constructive que nous ayons à faire aujourd’hui soient de nous raconter avec empressement nos problèmes de coeur, et a vrai dire pour la toute première fois je ne crache pas sur cette idée. «Tout ? Il y a tellement à dire en vérité. Je le connais depuis qu’on est enfant, on a toujours su pour ce gêne de loup. Au début je me souviens parfaitement, c’était un petit béguin d’enfant. Quand je parlais de lui à mes parents, ils me regardaient avec un regard tendre qui voulait parfaitement dire que ça finirait par passer. Au fil du temps, on est devenu officiellement meilleur ami, mais c’est surtout que j’ai peur… qu’il me voit différemment et qu’il s’éloigne en apprenant ce que je ressens. Même mes… trois ans d’absence n’ont rien changé dès que je l’ai revu c’est comme si rien n’avait changé. Au seul détail près que la louve semble moins d’accord que moi a l’idée de rester dans le secret... » Je met des mots sur cette situation pour la première fois depuis l’enfance, et finalement j’ai presque l’impression de ne pas avoir évolué. De stagner inlassablement dans l’attente d’une réaction de sa part qui ne viendra sûrement pas.
Pour autant ça ne m’empêche par de vouloir le bien de mon ami par dessus tout et je ne tarde pas a lui affirmer que les cours n’ont aucune importance dans cette situation. Quoi qu’il en soit j’aurais de gros retard a rattrapé, mais j’ai confiance et la vie semble parfois nous orienter dans d’autres direction. Si je n’ai pas appris un nouveau théorème mathématique aujourd’hui, je me serais améliorer dans ma capacité à faire confiance. Ce qui en soit est un apprentissage bien plus complexe dans mon cas. Je n’ai pas le temps de répliquer concernant nos cours que je lui adresse une grimace assez mignonne quand il me décrit notre futur entraînement et ne peut retenir un petit rire tant nerveux à cause des ascenseurs émotionnels auquel nous nous livrons, qu’en imaginant ma réception catastrophique sur le sol. « Si ça t’embête pas, on peut installer une vingtaine de matelas en bas… je veux dire juste au cas ou la guerrière ne soit pas aussi… vaillante pour une raison totalement inexplicable ? » Je suis adresse un petit sourire après cette proposition saugrenue. Comme si tout ce que nous vivons devenait totalement normal en quelques instant. :copyright:️ DABEILLE
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Sujet: Re: Je vais bien ne t'en fais pas * Castiana