Je vais bien ne t'en fais pas.
Avec AlianaIl m'auras fallu du temps, plus que jamais, mais j'ai fini par reprendre le contrôle de mon corps et de mon esprit. Enfin plus ou moins, je tremble encore par moment, et je pense qu'au moindre bruit suspect mes yeux doivent faire ressortir les craintes que je dissimule à nouveau. Changer de sujet était vraiment la chose à faire, au moins je peux me concentrer sur autre chose que comment dissimuler les vérités et l'endroit où je me trouve. Puis bon écouter les rumeurs et surtout apprendre le béguin de la rousse pour Nathanaël, c'est libérateur. J'apprécie énormément qu'elle me confie se petit secret, c'est une marque de confiance qui réchauffe mon coeur. Qui aurait crue que le petit Amish qui n'a jamais fréquenté d'autre personne que ceux de la communauté, et encore, arriverais à se faire une place dans le grand monde, à tisser des liens ?Je suis étonné d'apprendre qu'ils se connaissent depuis l'enfance. Oui je les ai déjà vue proche c'est sur, mais jamais je me serais douté que cela datait de si loin. A vrai dire j'ai du mal a me dire que les personnes puissent se connaître d'avant l'école, je sais pas pourquoi mais je bloque la dessus. Après j'ai déjà du mal à imaginer que les enfants de plusieurs ville se concentre dans des écoles, et que plus le niveau augmente, plus ils sont nombreux. C'est tellement illogique en mon sens, chez nous la poursuite d'études est tellement limité...C'est pas le plus important dans tout ça, je devrais finir par m'y faire. Non ce qui est important est qu'elle se dévoile à Nath, qu'elle nage enfin dans le bonheur ! Enfin, je crois, je suis absolument ignare sur ses sujets là. J'ai beau avoir eux une ribambelle de frère et sœur, aucun ne me parlais réellement de ce genre de chose, déjà a cause de notre religion je dirais, mais aussi par respect, parce que bloqué au lit, les rencontre sont limité, mais mon espérance de vie ne laissait pas imaginé un mariage pour moi...
« C'est trop mignon, on dirais un compte ! Et la louve à raison ! Tu dois lui dire, lui déclarer ta flamme !» Je hoche la tête positivement avec excitation. A ce moment là, je retrouve toute ma joie de vivre, et mes petits airs joyeux et exagéré.
Nous enchaînons sur plusieurs sujet, et notamment les cours que nous nous donnons mutuellement pour nous soutenir. A nouveau les rires retentissent dans la pièce après quelques excuses maladroite. On se taquine gentiment, jouant faussement sur la patiente et l'égo de l'autre, on se prend au jeu, jouant des rôles qui sont à mon avis loin de nos caractères réel, mais cela fait tellement de bien.
« Oui, la sécurité avant tout, c'est vrai qu'un peu de mousse vont limiter la force de la gravité sur une chute de plusieurs mettre. Tu crois ils garderont nos atterrissages en mémoire ? Un peu comme dans les cartoon ?» D’où je connais ça ? Des téléviseur des salles d'attente de l’hôpital, même si ça m'a valu quelques punitions pour avoir oser regarder la boite du diable... Nous continuons à échangé aussi légèrement un moment, je ne serait dire combien, ou je veux pas, parce que chaque minutes qui passe m'approche de l’échéance ou la rousse devra me laisser derrière elle ici.
Et voilà, l’infirmière repasse la porte, nous adresse un sourire désolé avant de demander à Aliana d'aller manger vue l'heure. On aura essayer, de faire venir deux plateaux pour nous, mais la dame refusera. Me sentent mieux, j'ai aussi tenter de me lever, de lui montrer que j'avais retrouver toute mon énergie, que je n'ai plus aucun symptôme, seulement, l'infirmière ne lâchera rien, voulant me garder en observation pour la nuit.
« Ça va aller, t’inquiète pas pour moi. On se retrouve en cour demain matin d'accord ?» Murmurais-je à la rousse dans une petite étreinte avant qu'elle ne quitte mon purgatoire. Autant dire que je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit, et même pus sentir mon état se dégradé au fur et à mesure, pour me sentir à nouveau faible au petit matin...