I love her... Castiana

Cette conversation avec Anita m'a totalement chamboulée. Je suis pas idiot, depuis Noël j'ai bien vue les distances que Andromeda a installé, je comprend aussi totalement qu'elle ne veuille pas qu'on se montre ensemble. Je suis pas la risé de cet endroit, mais presque, alors oui je comprend qu'une femme comme elle veuille préserver son image. J'espérais aussi qu'elle ne faisait pas ça pour éviter les ennuis avec la meute, cela aurait été inutile. J'ai aussi pensé que j'avais peut être fait quelque chose ou dit quelque chose de mal durant notre petit week end. Des mois que je tourne cet excellent moment dans ma tête pour en trouver des raisons. Et j'en ai trouvé, plein, des milliers. Je suis qu'un merdeux qui fait tout de travers de toute façon. Un être bien naïf, stupide d'avoir cru lui plaire un minimum, idiot d'avoir espéré pouvoir atteindre son coeur. Le crédule qui a aucun moment n'a pensé que son coeur vibrait pour un autre. Mais comment lui en vouloir, elle mérite cent fois plus ce chevalier d'Alessio que le petit merdeux de demi race inutile, le faible et lache, qui va se terrer dans un coin pour pleurer comme un gamin.

Et pour cette fois je le ferai au premier degré. Après avoir récupéré mon téléphone dans ma chambre, je descendrais au cachot, seul endroit où je suis certain de ne voir personne débarqué pour craquer une bonne fois. J'aurais préféré trouver refuge dans un coin de forêt, mais beaucoup trop de monde risque de traîner là bas avec ce temps magnifique. Et même là, dans cet endroit sinistre où personne ne doit venir, je part me loger dans la cage la plus lointaine de l'entrée, espérant qu'aucun curieux n'irait jusque là. Je me laisse aller contre le mur en soufflant longuement et garde la position recroquevillée alors que les larmes commencent déjà à troubler ma vision. Comment ça peut faire si mal ? Je commence à mieux comprendre les chagrins de mes sœurs, j'ai jamais vraiment réalisé à quel point l'amour pouvait faire mal. Parce que c'est bien ça, si j'en crois comment mon cœur s'est serré quand Anita m'a dit pour Alessio, je crois bien que je suis amoureux d'elle. Douloureuse révélation que j'aurais préféré ne jamais avoir dans ce contexte. Pourtant les faits sont là, et pas vraiment depuis hier je crois.

Avec une précaution infinie, je déverrouille l'écran et y découvre un nombre de messages et d'appels de la demoiselle qui date. Faut dire que j'ai aucune idée de comment les effacer, que j'ai trop peur de casser l'appareil pour le prendre partout avec moi, et puis j'ai tendance à l'oublier, le matin et de le vérifier le soir… puis de toute façon, je ne sais quasiment pas m'en servir. Répondre à un appel ça va mais en passer un, je ne sais même pas aller chercher les contacts… Les SMS je suis pas certain de réussir si c'est pas une réponse et si l'appareil ne s'ouvre pas dessus. La seule chose que j'ai vraiment retenue,c'est pour prendre les photos, parce que nous en avons pris plusieurs à Noël. L'idée d'immortaliser ce moment m'avait totalement enthousiasmé. Bon par contre pour retrouver les photos, je galère un moment avant que les images arrivent enfin à mes yeux. Je fais défiler les clichés, riant à nos têtes, avant de pleurer de plus belle. Que dois je faire ? On peut pas continuer comme ça, que je continue de faire office de cantine, j'ai rien contre, mais si elle est vraiment avec le brun, je veux pas qu'on continue d'agir comme un couple. C'est mal pour lui, mal pour moi aussi…

@Aliana Dorman

La Garce & L'attachant

Tout ça sonne comme un conte : la belle et la bête, la belle et le clochard. Les opposés s'attirent, c'est une science indéniable. Pourtant les mois passent, et j'ignore si se disney trouvera sont "Happy End"

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Castiel et Aliana

Dans cette école il faut croire qu’aucunes journées ne de ressemblent jamais. Il se passe toujours quelque chose, un évènement plus ou moins incertain semble toujours destiné à venir semer le trouble au milieu des élèves. Pourtant, pour l’instant tout semblait relativement calme. Je croisais sur mon chemin plusieurs groupe de filles, occupés à commenté le dernier match qui aura opposé les Stallions et les Timberwolves. De toute évidence cet évènement aura marqué les esprits, et sans aucun doutes permis de regonfler l’égo de nombreux élèves qui se sentent souvent discrédités en ville. Il est vrai que, depuis sa création, l’école à la réputation d’accueillir des jeunes à problèmes. Une sorte d’institut privé censé les remettre dans le droit chemin. Il est vrai que pour certains, cette représentation n’est pas totalement fausse. Le comportement déviant de certains n’est plus à démontrer. Vampires sanguinaires, loups incapables de contrôler certaines pulsions de violence et j’en passe… Pourtant le commun des mortels n’a pas conscience de ce qui se passe réellement entre les murs de ce vieux manoir. Il faut dire qu’il doit être aussi vieux que cette ville. Il faut dire que les propriétaires de ce manoir faisaient partit des fondateurs de nôtre ville. Ceci je n’aurais pas eu à l’apprendre en classe. Vivant dans cette petite ville depuis toujours ce sont mes parents qui me l’ont appris lors de l’une des cérémonies censés célébré la naissance de Mystic Falls. Depuis toujours ce manoir semble dissimuler son lot de secrets. Mais encore aujourd’hui, ceux qu’ils gardent le plus profondément enfouis semble être les bons cotés de ses habitants.

Grâce à cette école ouverte par monsieur Saltzman et Carolines Forbes, bon nombres d’élèves ont pu trouver une voie. Se trouver une place au milieu des humains. Pour tout dire j’ai même été étonné d’apprendre que certains vampires diplômés c’étaient tournés vers la médecine pour se sentir utile. Il semble véritablement que nous soyons présents ici pour en apprendre d’avantage sur nous même. Pour nous permettre de faire de nos faiblesses une force. Vraiment… Contrairement à tout ce que l’on pourrait croire à mon sujet je le pense réellement.
Pour ma part si j’ai toujours su que je vivais avec le risque de devenir une louve. Ce n’est pas le fait d’en être une qui m’aura le plus marqué. Mais plus particulièrement les circonstances de cette transformation. Cet enlèvement à mes proches qui aura duré bien trop longtemps. Je m’en remet pourtant, doucement… Enfin c’est ce don j’essaie de me persuader au quotidien. Même si en vérité mademoiselle Tig me soupçonne parfois de vivre au dépend du bonheur de ceux qui me sont cher.

Perdues dans mes pensées je fini par entendre deux vampires gloussé. Si je ne me trompe pas elles sont en dernière année. Sans trop savoir pourquoi mon ouïe se retrouve attirée par leur conversation. Je comprends bien vite pourquoi… J’entends parler de mon ami d’une manière qui ne me plaît pas vraiment. « Le louveteau d’Androméda » si cette vampire me sort par les yeux pour ce qu’elle représente j’aime encore bien moins ce raccourci que font ceux de sont espèce. Je comprends ensuite qu’elles se moquent de lui. Mentionnant le fait de l’avoir vu s’enfuir visiblement chamboulé. Pour la toute première fois ce sera alors mon tour de ne pas contrôler mes nerfs de louve.

« Où est-il allé ! Je veux savoir où il est ! »

Les deux pimbêches commencent à me rire au nez, et sans comprendre ni d’où il vient ni comment une tel chose est possible je peux entendre un grognement rauque, presque bestiale sortir de ma gorge face à leur attitude. C’est alors que l’une des deux semble enfin se décider à répondre à ma question.

« Doucement ma petite, essaie pas de mordre tu risques de te faire mal. Le petit est partit en direction des cachots. Faut croire qu’on ferait mieux de tous vous y enfermer d’ailleurs. »

Si sa réponse fait monter en moi une certaine colère je sais que ma place est ailleurs et je choisi de ne pas y répondre. Je me met à courir sans réfléchir en direction de l’endroit où j’ai vécu de nombreuses transformations. Que s’est-il passé ? C’est désormais la seule chose que je veux savoir. Sur ma route je fais attention à ne bousculer personnes. Malgré mon état d’inquiétude je sais ce que pourrait provoquer ce genre d’altercation. Même déterminée comme je le suis je me refuse à entrer en contact avec n’importe lequel d’entre eux. J’en suis incapable de toutes manière.

Je dévale les escaliers qui mènent jusqu’à la pièce privée de lumière du jour. Quand je pose le pied sur la dernières marche je fini par entendre un bruit qui me fend le cœur. Un sanglot. J’aurais peut être pu me demander de qui il s’agissait si je n’avais pas croiser ces vampires quelques minutes plus tôt. Mais là c’est une évidence, une évidence que je préférerais ne pas voir se vérifier. Cet endroit sombre, ce bruit d’une personne qui pleure. Voilà qui me rappel de bien mauvais souvenir, et je dois me faire violence pour réussir à avancer. Mais je dois le faire, je lui dois de le faire.
Doucement, sans trop faire de bruit, tentant de garder une respiration stable je m’avance jusqu’à la dernières cellule. Quand je perçois enfin sa silhouette et son visage éclairé par un téléphone mon instinct me pousse à le rejoindre plus rapidement. Quand j’arrive à la porte de cette ultime cage je le regarde avec compassion.

« Castiel ? » Je l’appel doucement pour le prévenir de ma présence. Pour ne pas le surprendre avant de m’approcher de lui encore un peu. « Castiel… qu’est ce qui se passe ? » .

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de L'Ombre à La Lumière

Je pleure encore et encore alors que je me torture l’esprit pour peser le pour du contre, pour trouver le comportement le plus juste à adopter pour la situation qui se dresse devant nous. J’aimerais que tout soit plus simple, d’avoir juste à m’éloigner et céder la place à Alessio, sauf que cela serait bien trop simple. Notre lien implique des obligations. Lui faire des bouteilles de sang aurait pourtant été une solution, mais mon corps réclame bien trop la morsure. A moins que ça aussi se soit mon côté maso qui le réclame ? Non, nous avons déjà pus remarqué qu’une seule petite journée trop loin de l’autre nous met dans le mal, alors je suppose que ce n’ai pas l’attitude à adopter. Ce lien magique qui nous uni, il nous oblige à être ensemble d’une manière qui nous dépasse et dont personne n’est vraiment capable de nous en donner les règles malheureusement. Mes larmes continuent de se répandre parce qu'au-delà de ça, il y a cette douleur dans mon cœur, une nouvelle douleur, une que je n’ai jamais connue mais qui me déchire plus que tout. Cette envie de vomir qui me prend chaque fois que je l’imagine avec le chevalier, connait il chaque partie de sa peau ? Pourrait il, les yeux fermés, décrire et situer chaque grain de beauté et les quelques cicatrices qui hantent sa peau ? Peut il rien qu'à son regard savoir si elle est à l'aise ou non ? Et le pire reste dans le fait d'imaginer que Andromeda en soit capable pour lui, capable de le décrire, capable de prévoir ses réactions, et capable de lui parler ouvertement ? "Castiel ? " Cette interruption de silence me fera sursauter, et Alistair merci, j'ai le réflexe de serrer un peu plus l'appareil entre mes mains plutôt que le faire tomber. J'étais tellement dans mes réflexion que je n'ai pas entendu les pas approché, même pas reconnu la voix de ma meilleure amie, non je suis juste tétanisé au fond de cette cage, comme un gamin pris sur le fait en train de voler. Dans un coin de mon esprit c'est ce que je ressens, sauf que mon crime est ces pleurs dont je le bât pour les faire taire. " Castiel ? Qu'est ce qui t'arrive ?" Mon cerveau se reconnecte un petit peu, et je reconnais enfin Aliana. Je relève la tête, un doux sourire collé sur le visage, mais mes yeux rougis et bouffis me trahissent quoi qu'il arrive, et ma voix aussi. " Rien de grave. Moment de faiblesse on va dire." Un moment qui dure depuis des mois maintenant, depuis qu'on m'a extirpé de la forêt, de ma vie avec Artémis au final. Ou peut être plus depuis le réveil du calice qui dormait en moi, parce que mon arrivé ici, si ce n'est la perte de mon loup, a plutôt été plaisante au début, et tout c'est compliqué depuis l'arrivée d'Andromeda dans ma vie, depuis ce jour sur le pont. " Mais toi ? Qu'est ce que tu viens faire ici ?" M'inquietais-je en connaissant sa crainte du noir et des endroits clos, parce que je n'ai pas pris la peine d'allumer les queques néons qui nous éclaire les soirs de pleine lune. Je me relève alors, me dirigeant vers elle en enfouissant le téléphone dans ma poche sans le verrouiller. " Tu cherches quelque chose ? Tu veux mon aide ? " Je ne vois que ça comme explication pour qu’elle soit venue jusque ici. Aucun de nous n’aime vraiment traîner dans le coin, aucun de nous n’aime se voir enfermé ici pour faire ses preuves avant de pouvoir aller gambader à son aise. Je me souviens m’être battu pour que Alaric accepte de me laisser sortir. Le pire, c’est que j’ai réussi en deux pleines lunes, et maintenant c’est moi qui demande à être enfermé, pour le bien d’Andromeda. Pour que, elle comme moi, nous sachions en sécurité et qu’aucun de nous ne prenne de risque pour l’autre. Encore une preuve que jamais je ne serais normal, à faire comme tout le monde. D’ailleurs, peut-être irais-je voir Pandora après, le plus dur sera de faire sortir Sélène, mais un affrontement me soulagerait sûrement du poids de ma nouvelle découverte… Puis il sera moins compliqué de dire que mes blessures ont du mal à se remettre que d’expliquer les coquarts, coupures, hématomes et plaies récurrentes qui parcourent mon corps. Suffira de prétendre que les gènes de calice annulent la guérison rapide du loup.

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Castiel et Aliana

Je retrouve finalement mon meilleur ami dans un situation que j’ai du mal à supporter. Dans un premier temps je suis obligée de constater sa détresse. Ce qui me poussera à oublier les mondanités à base de « comment est ce que tu vas ? » pour passer directement à une interrogation sur l’origine de son mal être. Si je dois prendre sur moi dans un premier temps pour supporter cet endroit, je me rends finalement compte que je parviens mieux que prévu à supporter l’ambiance de cet endroit. Il faut croire que la louve en moi aura décidé de prendre le dessus à plusieurs reprises aujourd’hui depuis que j’ai appris que mon meilleur ami se trouvait dans un situation délicate. Qui aurait cru que la petite louve rousse allait pouvoir se mettre à grogner après deux vampirettes insupportables de l’école sans se mettre à trembler dans tous les sens quelques secondes après ?
Il faut dire que les vampires ne vont peut être pas tarder à me sortir par les yeux, entre ces deux là qui se permettent de se moquer de lui. Puis cette Androméda qui est bien trop souvent la cause du mal être de celui que je pourrais considérer comme mon frère. Ne pas faire d’amalgame… voilà une idée qui paraît bien simple, et pourtant de plus en plus il m’arrive parfois de me demander si tout ne serait pas plus simple si ils ne faisaient pas partit de notre entourage permanent. Oui l’école à été créée en hommage à l’un d’eux, et alors ? Il en fallait peut être tout simplement un pour service d’exception…

Mais revenons finalement au sujet qui me préoccupe le plus actuellement : Castiel et ses larmes qui ruisselles sur son visages.
Comme à son habitude, il nie l’évidence. Est-ce donc si difficile pour lui d’accepter une main que je lui tends ? De se rendre à une évidence simple tel que le fait que je serais toujours présente pour lui venir en aide sans poser la moindre question ? Finalement, il faut croire qu’il doit apprécier, ou peut être s’habituer à ce petit jeux qui me pousse à toujours le forcer à annoncer ce qu’il tente de cacher au plus profond de lui… Moment de faiblesse hein ? Des moments de faiblesse j’en ai des centaines par semaines, mais aucun qui me pousse à venir m’enfermer dans un endroit pareil pour pleurer. Je sais, je sens, que c’est quelque chose de bien plus profond que ce qu’il voudrait bien laisser paraître.

Il me connaît bien, et avec son habitude de nier son mal être il se concentre sur moi avec une mine interloquée. Oui Castiel… Je suis capable de faire plus d’efforts pour les autres que moi moi même… Mais il me semble qu’à ce petit jeux là on est deux pas vrai ? D’ailleurs, le voilà qui en vient à s’inquiéter pour moi, me demander si je suis juste venu ici pour trouver son aide. Je lève les yeux au ciel, avant de m’approcher d’avantage et de me laisser tomber à ses cotés. Pauvre fou qu’il peut être parfois...Sacré Castiel, changera-t-il donc un jour ?

« Tu changera jamais hein ? Tu penses qu’il y aura un jour où tu acceptera de me dire ce qui se passe sans que je sois obligée de te tirer les vers du nez ? »

Je soupire un instant avant de tourner mon regard plus attentivement dans sa direction. L’empathie me pousse à ressentir une sorte de déchirement au niveau du cœur. Après tout ce qu’il à déjà vécu je connais bien peu de choses qui pourrait le mettre dans un état pareil.

« Si tu veux tout savoir, il y a eu quelques bruits de couloir et j’ai su que tu étais ici… J’ai su que quelque chose n’allait pas. »

Oui, je suis venue jusque dans ses cachots pour comprendre ce qui pouvait torturer mon meilleur ami. Je tente de faire fit de ces mauvais souvenirs qui m’assaillent pour lui tendre la main et j’avoue qu’une petite part de moi apprécierais qu’il accepte cet acte de pur amitié sans tourner autour du pot pendant des heures.

« Tu sais que tu peux tout me dire alors s’il te plaît… Si tu pouvais éviter de faire comme tous les autres et de m’épargner pour la moindre petite chose en me proposant ton aide a la place. Je suis ici pour toi ! Et pour rien d’autre... »
Tiens… Voilà peut être finalement la raison qui aurait pu pousser Nathaniel à penser que celui qui occupait mes pensées était le loup à mes cotés actuellement… Encore une sacrée histoire que je devrais apprendre à gérer par la suite. Pour le plus grand désespoir de ma très chère Gwen. .

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de L'Ombre à La Lumière

L’arrivée d’Aliana me surprendra, dans tous les sens du terme. Premièrement, je m'attendais pas à ce que quelqu’un vienne traîner dans cette endroit lugubre, ensuite, c’est bien le dernier endroit ou je m'attendais à voir ma meilleure amie, et le pire, je suis pas au bout de ce sentiment avec la discussion que nous allons avoir par la suite, parce que jamais je n'aurais pensée que quelqu’un vienne me chercher ici. Alors, après prétendre, un simple passage à vide, je lui demande la raison de sa venue, lui proposant mon aide si besoin. « Tu changeras jamais hein ? Tu penses qu’il y aura un jour où tu accepteras de me dire ce qui se passe sans que je sois obligée de te tirer les vers du nez ? » J'écarquille les yeux, surpris par des propos aussi directs venant de sa bouche. Cela dit c’est vrai que la rousse à ce don, une malédiction, à jamais lâcher le morceau tant que j’en ai pas fais de même, une chose qui m'exaspère complètement. Alors je souffle avant de hausser les épaules. " Je vais pas t’em…."bêter avec des broutilles, phrases qui ne trouvera pas sa fin. La rousse me coupant la parole pour ne pas me laisser lui donner de raison de mon silence je suppose." Si tu veux tout savoir, il y a eu quelques bruits de couloir et j’ai su que tu étais ici… J’ai su que quelque chose n’allait pas. »
Cette fois je baisse la tête, soufflant un peu plus fort. Des bruits de couloirs hein ? Espérons juste qu’il n’arrive pas jusqu’aux oreilles de la blonde que je viens de laisser avec Anita. Si j’ai déja pas envie de parler de ma prise de conscience à qui que ce soit, c’est pas pour en parler à la principale intéressée…

D’ailleurs, si Andro serait du genre à enquêter sur des commérages, je suis surpris qu’Aliana tombe dedans ainsi. Bon pour le coup ils sont justifiés, mais quand même. Et si je n'avais pas été là, et si sa peur qu’elle combat et dissimule avait pris le dessus ? "Et depuis quand tu prends les bruits de couloir à la lettre hein ? " Lui demandais-je en riant légèrement. Mais faut croire que la demoiselle n'a vraiment pas envie de rire, ni de me laisser tranquille. Je suis même pas sûr que ma petite taquinerie soit bien prise pour le coup vu sa réponse et le regard qu’elle me lance. " Tu sais que tu peux tout me dire alors s’il te plaît… Si tu pouvais éviter de faire comme tous les autres et de m’épargner pour la moindre petite chose en me proposant ton aide a la place. Je suis ici pour toi ! Et pour rien d’autre... " Je la regarde choqué, j’en crois pas mes oreilles, je suis tellement abasourdie que je cligne plusieurs fois des yeux avant de secouer doucement la tête pour me sortir de cet état. " Alia, on en a déjà parlé, je t'épargne de rien, si ce n’est de l’ennuis de mes pseudo malheurs." Parce je suis totalement pathétique, misérable à pleurer alors qu’il y a bien plus grave qu’une petit peine de coeur, alors que tout le monde regrette des proches disparus.

Puis à tout bien y réfléchir, je me vois pas parler de ça avec elle, disons que dans un sens nous vivons la même chose : être amoureux d’une personne et la savoir dans les bras d’une autre.Seulement, là encore, je suis pas le plus à plaindre je suppose, pour elle et les multiples conquête de mon colocataire, j'imagine que c'est pire que pour moi qui est au moins la chance de pouvoir la voir heureuse avec un autre. " Je vais bien Ali ne t'en fais pas !" Du moins rien que je ne puisse gérer, ou presque. Inconsciemment, je tire les manches de mon pull, reflet de ma crainte d'être percé à jour sur les multiples blessures qui ornent tout mon corps, parce que, bien que, je n'ai absolument pas conscience de l'autodestruction dans laquelle je me plonge un peu plus chaque jours, je refuse simplement de voir des divergence d'opinion sanctionné par ma faute. Je suis malheureusement ce que je suis, et ce n'est absolument pas une excuse !

En tout cas, pour prouver mes dires, en riant je me lance sur la demoiselle pour la chatouiller sans retenue, faisant toutefois attention à minimiser les contacts, la rousse on les apprécient pas vraiment. Si les premières secondes se passent sans encombres, lorsque la rousse me repoussera, je regretterai ma décision. *CRAC* Craquement d'os qui résonne dans la cave à l'écho bien trop important. Une côte qui avait su résister de justesse aux coups de Sélène sûrement. Si je grimace sur le coup, je retrouve vite un sourire et va délicatement tâter le bras de la demoiselle. "Tu t'es mis à lev...er des poids ?" Les derniers mots ne seront que soupires à cause de la difficulté à respirer et de l'effort me tirant beaucoup trop dessus. Face au regard affolé de la demoiselle, je lui offre un petit sourire avant de prendre sur moi pour parler afin de la rassurer. Il faut dire qu’en bon crétin,pour essayer de dédramatiser la chose, j’ai un peu sous-entendu que c'était de sa faute... Cool ta blague Castiel, vraiment, c’est pas comme ci Aliana allais s’en sentir coupable hein ! Pitié Alistair, achevez-moi que j'arrête de blesser tout le monde !" C’est rien. Ca va passer. J’ai encore loupé une marche hier, ça à juste réveiller la douleurs" Tomber dans les escaliers, était-ce vraiment mon excuse d’hier ? Je commence à m 'y perdre sur toutes les justifications données jusqu’à plusieurs fois par jour à la vampire… Heureusement, les deux ne devraient pas avoir à échanger la deçu. D’ailleurs qu’est ce que je vais bien pouvoir raconter à Andro ? Si je lui parle d’un geste malheureux de ma meilleure amie, elle risquerait de venir lui demander des comptes, et non, c'est hors de question !

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Castiel et Aliana

C’est drôle hein, comme parfois on à l’impression d’être indispensable pour une personne, et la voir se barricader dans le silence peu à peu. Finalement on se pose des questions. On ne sait pas, on ne sait plus… Finalement qu’est-ce qui est le plus douloureux ? Sentir le mal être d’un être cher au point qu’il en deviendrait presque palpable ? Le fait de se sentir impuissant ? Ou cette impression peut-être purement égocentrique qui vous pousse à vous sentir repoussé, rejeté alors que vous-voulez simplement aider.
Entre nous tout paraissait beaucoup plus simple dans un passé qui ne me semble pourtant pas si lointain. Deux électrons trop longtemps retenus dans un système qui ne leur convenait pas. Deux à s’être échappé d’une vie toxique, devenant libre… Découvrant la liberté et décidant d’une certaine manière de la partager. Pourtant, je le sais… J’en suis certaine, quelque chose à radicalement changer.

« Castiel Mc Toruh tu es un piètre menteur tu le sais ça ? » Pourtant même en lui lançant cette vérité je lui accorde toujours un sourire bienveillant. Le but n’est pas et n’a jamais été d’être méchante, ou mauvaise. Juste un mouvement de réalisme pour lui montrer que je ne suis pas dupe. Pour l’inciter à parler.

Dire que dans tout ça, même Nate nous crois pourtant assez complice pour ne pas comprendre quand je tente de lui parler. Il nous crois assez proche pour envisager que nous puisions dans un futur plus ou moins proche tenter de vivre autre chose que de l’amitié. A croire que le tableau rend plutôt bien en apparence mais qu’il ne ressemble plus à ce que l’on croit y voir. C’est sa dernière tentative pour faire diversion qui finira par le trahir.

Un contact pourtant initier en toute amitié, suivit d’un réflexe de ma part. Un mouvement brusque et incontrôlé. Brusque certes, mais il n’avait pas été réellement violent. J’entends ce craquement déstabilisant qui résonne en écho autour de nous. Je crois d’ailleurs avoir perdu le sens des convenances à ce moment là. Me prend-t-il pour une idiote à ce point là ? Alors qu’il parle je me relève, et fait un geste dans sa direction.
J’attrape son T-shirt et le soulève avant d’être stupéfaite devant la vision qui s’offre à moi. Sa situation de loup avait du faire disparaître les preuves. Le seul fait de l’avoir repoussé en ayant fait ressortir quelques unes. Seulement il semblait oublier un petit détail. Sans me contrôlée je me mis donc à hurler :

« Tu plaisantes j’espère ? Une chute dans l’escalier ?! Je sais pas si tu t’en rappel, mais il n’y a pas un an j’étais couvertes de ce genre de marques Castiel ! Tout le temps, constamment, c’était devenu mon quotidien ! Cette fois je suis plus là pour rire je te préviens ? Sois-tu me raconte ce qui se passe, le plus honnêtement possible et en omettant aucuns détails ! Si tu t’avises d’essayer de me mentir je te préviens je pars ! Si je pars n’espère pas me retenir, ou me convaincre que ce n’est pas grave pas la suite. Soit franc, honnête, pas demain… MAINTENANT ! »

Je la sentais au fond de moi, la louve. Protectrice et impétueuse. Mais je ne saurais dire qui d'elle ou de moi à déclencher l'explosion de cette fureur.

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de L'Ombre à La Lumière

Un piètre menteur… Oui et non je dirais, j'arrive à tromper mon monde, la preuve avec Jed et Séléne. Andromeda aussi arrive encore à croire à mes excuse, avec de plus en plus de difficulté, et j'avoue que je commence a me noyer moi même dans tout ses lots de mensonge que je dois détailler de plus en plus. Je n'aime pas ça, mais ai-je vraiment le choix ? Sinon des innocents vont être punis pour rien, je suis le méchant de l'histoire, mais personne ne veux le croire… Castiel est gentil, Castiel est mignon, Castiel est attachant… Il est là le plus gros mensonge, Castiel est un monstre, un démon et non l'ange, son prénom est une tromperie tout simplement ! " Qui ne l'est pas ? On a tous nos petits secrets Aliana. Mais vraiment, je te promets, il ne m'arrive rien de grave." J'ai juste le cœur brisé, mais qui n'a pas dû recoudre cette organe au moins une fois hein ?

Détendre l'atmosphère, d'habitude j'arrive assez bien à gérer ce genre de changement. Et si un de mes os ne s'était décidé à se briser à ce moment-là, on en serait pas là, dans la pire des situations possible. Parce que j'ai beau avoir des réflexes, elle me prend de court en relevant mon t-shirt, ma main l'arrêtera avant qu'elle remonte sur le haut du torse, mais le mal est déjà fait, les hématomes les plus importants se situant sur mes côtes, la plupart étant fêlé ou cassé par Séléne. Je n'aurais pas le temps de redescendre complètement mon t-shirt que je me fiche en entendant sa voix et son écho me hurler dessus. Au final je crois que mon cœur n'était pas aussi brisé que cela, ou alors il vient de s'émietter. Tout est fini, il n'y a pas d'autre solution, parce que jamais je ne dénoncerai Sélène, jamais, surtout quand j'ai été l'initiateur de ce combat. Je plante mon regard désolé dans le sien, et attrapé sa main avant d'ouvrir là bouche. Je refuse de la voir partir, je refuse qu'on se dispute pour la première fois, et encore plus à cause de connerie pareil. " Alors je ne parlerais pas. Puis tout ça n'est que éphémère, dans deux jours tout sera fini. Et sincèrement mes larmes n'étaient pas pour ses blessures ridicules. Je viens juste de me prendre une réalité dans la figure, rien de grave, je dois juste me faire à l'idée de mes sentiments et au fait qu'il ne soit pas réciproque..." Je fond en larme, m'accrochant un peu plus à son poignet. Je pleure par peur qu'elle parte, par peur de perdre son amitié qui m'est beaucoup trop chère, et aussi à cause d'andromeda, a cause de cette amour a sens unique. " Je l'aime…"

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Castiel et Aliana

La raison avait-elle définitivement quitté ce monde ? Depuis quand est-ce que la terre avait arrêter de tourner ? Il y avait de l’eau dans le gaz jusqu’ici, c’était indéniable. Pourtant j’avais jugé mon amitié avec Castiel suffisamment importante pour tenter de me calmer. De l’écouter. Pour essayer de le comprendre et pourquoi pas même m’ouvrir encore d’avantage pour l’inciter à faire de même. Mais j’étais tellement loin de me douter de ce qui allait se passer. Alors que je ne désirais qu’une chose : lui permettre de s’ouvrir. De me dévoiler sa réalité du monde, il faisait voler le mien en éclat.

A quel moment avais-je manqué de jugement à ce point là ? Après tout ce que j’ai pu vivre, comment avais-je pu devenir aussi naïve ? Après ce qu’il venait de m’annoncer il pourrait bien revenir vers moi quand il en aurait besoin … Mais sur l’instant j’étais loin d’être certaine de lui ouvrir la porte une nouvelle fois. Il y a des choses que l’ont partage avec nos amis, des secrets sur nous même qu’on leur dévoile pour se décharger d’un fardeau beaucoup trop lourd à porté. Selon ma vision de choses un ami devait être cette personne qui vous aide à le porter. Il n’est pas censé vous accabler d’un poids supplémentaire. Mais soudainement tout devenait plus limpide dans mon esprit. Du moins c’est ce que je pensais. Les larmes qui me montent aux yeux embrouillent ma vue, et peut-être même mon esprit. Mais a cet instant je n’ai pas la force, ni même le courage d’envisager autre chose.
Je lui en veux, d’une manière indescriptible. J’en veux à mon ravisseur de m’avoir volé une partie de ma vie, de m’avoir torturé de toutes les manières possibles. Mais là, c’est comme si en une fraction de seconde Castiel venait de m’arracher tout ce qui me sert de reperds dans ce monde que je redécouvre. Son amitié me semble soudainement vide de sens. Alors oui… Tout s’explique.

« En fait je comprends mieux… Je comprends mieux pourquoi tu ne dis rien, pourquoi tu ne t’ouvres pas. Pourquoi tu gardes tout pour toi. »

Ma voix est étrangement neutre, pendant que je me relève. A vrai dire durant ces quelques secondes j’ai surtout peur de m’éffondrer. Au sens propre du terme. J’en suis au point de garder une main collée contre le mur, comme pour rester ancrée dans la réalité. Je baisse alors les yeux dans sa direction. La compassion et l’inquiétude semble les avoir quittés. Remplacé par la déception, et la tristesse.

« Je pensais que tu étais mon ami, que je pouvais te faire confiance… Mais quand je vois comme tu agis avec les secrets que l’on te confis. Les raisons de ton silences sont évidentes. »

Les mots me font mal. Une boule s’est formée au fond de ma gorge et le simple fait de parler, de déglutir devient douloureux. Moi qui étais venue ici pour le réconforter… J’allais partir de cet endroit en regrettant amèrement tous les choix que j’avais fait jusqu’ici. Il m’était impossible de ravaler mes larmes plus longtemps. Silencieusement elles se mirent a couler sur mes joues. Un fait qui énervera immanquablement la louve. Car mes paroles jusqu’ici maîtrisées ne le seront plus.

« En fait… J’en ai rien à faire de tes excuses bidons ! Alors quoi ? Puisque ça va pas comme tu voudrais de ton coté tu te sens obligé de foutre le bordel dans le vie de ceux qui t’entourent ?!
J’en ai rien a faire qu’il t’ai menacé pour me protéger de toi ou de ta fichue sangsue ! »

Étrangement , quand ma tristesse mute en colère c’est comme si la pression dans ma gorge se dissipait. Alors l’adrénaline me pousse à continuer. J’appuie là où ça fait mal, j’en suis consciente. Mais sur l’instant je m’en fiche. Je me fiche bien qu’il puisse avoir mal autant que moi, peut être même plus. Une vengeance qui n’a rien de prémédité, et à cet instant je pourrais penser qu’il ne l’a pas volée.

« Garde donc tes larmes pour ceux qui ont encore envie d’y croire. Je suis pas une adepte des menaces mais laisse moi te dire une bonne chose : Si a l’avenir il te prend encore l’idée folle de parler de moi avec Nate ce sera pour lui dire que tu n’es qu’un crétin. Un imbécile de menteur qui ne pense à rien. Je jure que si tu remet un cirque pareil dans ma vie une nouvelle fois je trouverais un moyen de te le faire payer ! »

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de L'Ombre à La Lumière

Sujet: Re: I love her... Castiana Mer 1 Sep 2021 - 8:56

Notre première dispute, après bientôt un an d'amitié, un an à se soutenir pour rattraper nos retards dans nos étude, un an à s'entraîner pour tenter de vaincre sa maladresse, et je sens que tout va partir en fumée pour mes conneries, pour mes mensonges qui sont doubles. Une simple grimace qui aura dévoilé beaucoup trop de massacre que je cautionne, et dont je refuse de m'avouer qu'ils sont un besoin. Un besoin que chaque jour s'accentue, s'augmente sans que je puisse lutter. Ce ne sont que des accidents, des punitions méritées. Et Aliana mettre le doigts dessus sans s'en rendre compte, elle évoquera la vrai raison mais pas forcément dans le bon contexte, ce qui me gardera plus calme. Je ne m'offense pas totalement qu'elle pense que je me fait du mal pour l'oublier elle, surtout vus le paradoxe que se serait. Andromeda me reviendrait sûrement au visage avec une haine impitoyable si je jouais à ce jeu. Et c'est peut être là dessus que mes nerfs s'emporteront le plus, parce qu'elle mélange les deux choses qui n'ont absolument rien à voir. Cependant je sens toute la douleur qu'elle exprime au milieu de cette colère aussi. "Ne mélange pas deux choses totalement différentes. Aliana ce que tu as vus n'as vraiment rien à voir avec mes larmes. Ce sont deux problèmes différents. " Oui bon ils se rejoindront peut être un moment, bien que je me vois mal punir mon corps pour soulager mon coeur. La peine est loin de la culpabilité, on ne la soulage pas en l'expiant comme un pêcheur ! " Je sais très bien que tu vis ça depuis bien plus longtemps que moi, peut être pour ça que je suis hésitant a t'en parler aussi. " Seulement nos situations sont différentes quand même. Je suis avec Andromeda en quelque sorte, je veux dire que nous sommes pratiquement un couple quand nous somme ensemble, enfin je crois. On se câline, on s'embrasse, on fait l'amour, on parle de tout et de rien tous les matins au moins. Enfin du moins dans ma tête c'était ainsi jusqu'à apprendre que son coeur bat pour Alessio. Mon bras lâche le sien alors qu'elle se retire vers le fond de la pièce, je n'en serait pas plus de son activité, n'osant plus relever les yeux, préférant le déni de son départ.

L'entendre reprendre la parole est un soulagement. Je l'écoute, sûrement bien plus qu'elle ne le croit. D'un côté je suis choqué de savoir qu'elle avait tout compris avant moi, et d'un autre je suis tellement a la ramasse sur les sentiments amoureux que ça ne me surprend pas. Les maux de l'amour, oui, au final, je crois que ça fait toujours plus mal qu'autre chose. Si nous avons passé de nombreux moments agréables tous les deux, mais à côté de tout le stress, de la peur d'une énième dispute, le jeu en vaut-il vraiment la peine ? Je n'aurais pas le temps de m'étendre plus que sa voix viendra à nouveau casser le silence lourd. Cette fois je me ferais encore plus petit, un frisson fort désagréable parcourt mon échine alors que je repense à cette échange avec mon colocataire." Je … Je crois que je sais pourquoi..." Ma voix tremble, et je me triture les doigts avec beaucoup trop de conviction pour que mon malaise ne soit pas totalement visible. Seulement si j'ai honte de ça, de ne pas avoir eu le courage de lui en parler plus tôt et de lui faire du mal. Elle est en train de piétiner le mien Loavec ses impressions irréel." Mais d'abord arrête de croire que je ne te fais pas confiance Aliana, parce que tu es loin du compte. Ce n'est pas parce que je garde un jardin secret composé de choses que je peux gérer seul que je ne me dirigerait pas vers toi le jour ou j'ai besoin d'aide. " Oui, si je ne parles pas c'est que j'ai de bonnes raisons, au moins de mon point de vue. Et je sais très bien que si elle apprend pour Jed, cela arrivera aux oreilles de Nate, et qu'elle le fera pour m'aider. Seulement ma conscience ne supportera pas les conséquences.

Je respire un bon coup, avant de me forcer à relever mon regard vers elle, j'ai merdé, j'en suis conscient, et je compte bien affronter sa colère, son mépris. Je cherche un instant mes mots, essayant d’atténuer la partie qui sera surement la plus difficil à entendre. Cela dit vec ce que je viens de vivre, je suis pas sur qu’un pareil tour soit possible. " Je suis allé voir Nate, pour lui demander s' il y aurait un malaise entre nous, si… si je t'avoue mes sentiments... " Je lui laisse le rend d'intégrer et de réaliser mes propos, observant ses réactions en détail, alors que je m'attends à me faire à nouveau hurler dessus. " Je voulais voir sa réaction, et a dire vrai, il m'a paru un peu surpris. Et il tien a toi c'est indéniable puisqu'il m'a tout de suite mis en garde, en me menaçant si je te faisais du mal, il a même parler de An..." j'arriverai pas a finir de prononcer son nom, la douleur revenant encore plus vive. " Si elle allait bien le prendre ou pas à cause de notre lien. Seulement, cela ne l'a pas empêché de me dire de me lancer… Je suis désolée Aliana. "

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Sujet: Re: I love her... Castiana Mer 1 Sep 2021 - 12:19

I love her...

Castiel et Aliana

La raison avait-elle définitivement quitté ce monde ? Depuis quand est-ce que la terre avait arrêter de tourner ? Il y avait de l’eau dans le gaz jusqu’ici, c’était indéniable. Pourtant j’avais jugé mon amitié avec Castiel suffisamment importante pour tenter de me calmer. De l’écouter. Pour essayer de le comprendre et pourquoi pas même m’ouvrir encore d’avantage pour l’inciter à faire de même. Mais j’étais tellement loin de me douter de ce qui allait se passer. Alors que je ne désirais qu’une chose : lui permettre de s’ouvrir. De me dévoiler sa réalité du monde, il faisait voler le mien en éclat.

A quel moment avais-je manqué de jugement à ce point là ? Après tout ce que j’ai pu vivre, comment avais-je pu devenir aussi naïve ? Après ce qu’il venait de m’annoncer il pourrait bien revenir vers moi quand il en aurait besoin … Mais sur l’instant j’étais loin d’être certaine de lui ouvrir la porte une nouvelle fois. Il y a des choses que l’ont partage avec nos amis, des secrets sur nous même qu’on leur dévoile pour se décharger d’un fardeau beaucoup trop lourd à porté. Selon ma vision de choses un ami devait être cette personne qui vous aide à le porter. Il n’est pas censé vous accabler d’un poids supplémentaire. Mais soudainement tout devenait plus limpide dans mon esprit. Du moins c’est ce que je pensais. Les larmes qui me montent aux yeux embrouillent ma vue, et peut-être même mon esprit. Mais a cet instant je n’ai pas la force, ni même le courage d’envisager autre chose.
Je lui en veux, d’une manière indescriptible. J’en veux à mon ravisseur de m’avoir volé une partie de ma vie, de m’avoir torturé de toutes les manières possibles. Mais là, c’est comme si en une fraction de seconde Castiel venait de m’arracher tout ce qui me sert de reperds dans ce monde que je redécouvre. Son amitié me semble soudainement vide de sens. Alors oui… Tout s’explique.

« En fait je comprends mieux… Je comprends mieux pourquoi tu ne dis rien, pourquoi tu ne t’ouvres pas. Pourquoi tu gardes tout pour toi. »

Ma voix est étrangement neutre, pendant que je me relève. A vrai dire durant ces quelques secondes j’ai surtout peur de m’éffondrer. Au sens propre du terme. J’en suis au point de garder une main collée contre le mur, comme pour rester ancrée dans la réalité. Je baisse alors les yeux dans sa direction. La compassion et l’inquiétude semble les avoir quittés. Remplacé par la déception, et la tristesse.

« Je pensais que tu étais mon ami, que je pouvais te faire confiance… Mais quand je vois comme tu agis avec les secrets que l’on te confis. Les raisons de ton silences sont évidentes. »

Les mots me font mal. Une boule s’est formée au fond de ma gorge et le simple fait de parler, de déglutir devient douloureux. Moi qui étais venue ici pour le réconforter… J’allais partir de cet endroit en regrettant amèrement tous les choix que j’avais fait jusqu’ici. Il m’était impossible de ravaler mes larmes plus longtemps. Silencieusement elles se mirent a couler sur mes joues. Un fait qui énervera immanquablement la louve. Car mes paroles jusqu’ici maîtrisées ne le seront plus.

« En fait… J’en ai rien à faire de tes excuses bidons ! Alors quoi ? Puisque ça va pas comme tu voudrais de ton coté tu te sens obligé de foutre le bordel dans le vie de ceux qui t’entourent ?!
J’en ai rien a faire qu’il t’ai menacé pour me protéger de toi ou de ta fichue sangsue ! »

Étrangement , quand ma tristesse mute en colère c’est comme si la pression dans ma gorge se dissipait. Alors l’adrénaline me pousse à continuer. J’appuie là où ça fait mal, j’en suis consciente. Mais sur l’instant je m’en fiche. Je me fiche bien qu’il puisse avoir mal autant que moi, peut être même plus. Une vengeance qui n’a rien de prémédité, et à cet instant je pourrais penser qu’il ne l’a pas volée.

« Garde donc tes larmes pour ceux qui ont encore envie d’y croire. Je suis pas une adepte des menaces mais laisse moi te dire une bonne chose : Si a l’avenir il te prend encore l’idée folle de parler de moi avec Nate ce sera pour lui dire que tu n’es qu’un crétin. Un imbécile de menteur qui ne pense à rien. Je jure que si tu remet un cirque pareil dans ma vie une nouvelle fois je trouverais un moyen de te le faire payer ! »

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Sujet: Re: I love her... Castiana Mar 7 Sep 2021 - 8:08

Quand rien ne va, rien ne va. Et après avoir perdu Andromeda, je suis en train de perdre la deuxième personne qui compte le plus à mes yeux. Et le pire dans tout ça, c'est que j'ai du mal à comprendre le fond de cette histoire. Qu'attend-elle de moi ? Qu'entend-elle par s’ouvrir ? Oui je garde tout pour moi, parce que je vois pas l'intérêt de l'embêter avec des problèmes que je peux régler seul, et qui ont une faible incidence sur ma vie. Et puis qu’est ce que cela changera pour elle, ou même pour moi ? Bon sauf le cas meute, ça c’est tout autre chose, une divergence de point de vus qui ne changera jamais, une guerre qui durera surement tout le temps … Nate et elle ont beau dire que j’ai ma place dans la meute, je ne l'ai qu'à moitié, l’autre partie n’est là que pour servir Andro. Enfin le sujet ne doit pas être simplement la. je le sais, je le sens, il y a quelques choses qui m’échappe et je suis incapable de comprendre quoi.

Avant de me lancer dans ce plan d’aller parler à Nate, j’y avais réfléchi des heures et des heures, pour justement trouver un moyen d’obtenir des informations sur ses sentiments sans dévoiler son secret, sans qu’on puisse l’atteindre par mes actes. Je voulais et je pensais réellement, que cela n'impacterait pas ça vie au delà de m’avoir dit non. Mais dans ces cas-là, c’est plus celui qu’on refuse qui est pointé du doigts non ? Enfin, une erreur de jugement et une connerie de plus venant de moi n’ont absolument rien d'étonnant…

Sa colère est palpable, et compréhensible, j'appréhendais déjà cette réaction en parlant avec notre alpha dans le fond, c’est d’ailleurs surement pour cette raison que je n’ai jamais expliqué ma petite enquête à la rousse. Alors j’encaisse, tentant de ne pas empirer mes larmes alors que mon cœur se déchire sans fin. ”Fais moi payer, dès maintenant si tu le désires Aliana. Un crétin, un imbécile et bien plus encore. Et pour aller plus loin, je suis tellement con que je vois pas en quoi ais-je profaner ton secret. Parce que, à part que toi tu ne m’aime pas, je vois pas ce que Nate peut déduire de mes propos. Et je dit pas ça pour me défendre, ou pour m’excuser, je veux juste comprendre pour apprendre de mes erreurs si tu me permets au moins ça.” Je jette sûrement de l’huile sur le feu, attendre qu’elle se calme, que la situation se tasse aurait peut être été préférable… Mais bon j'ai encore parler trop vite comme d'habitude… Alors je reprend et cette fois les larmes coulent tout autant qu'avant son arrivée. "Alia je suis désolé, je voulais absolument pas te mettre dans une situation difficile, au contraire, je voulais t'aider à savoir, jauger le sentiment de Nate, que tu sois enfin fixé...Pardon. " Je sais que ces mots n'effaceront pas les maux commis, mais que puis je faire de plus a cet instant ?

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Sujet: Re: I love her... Castiana Jeu 16 Sep 2021 - 12:42

I love her...

Castiel et Aliana

Il y à des jours comme celui-ci, où j'en arrivais à me demander si Castiel et moi vivions réellement dans le même monde. J'avais la très nette impression qu'il venait de me planter un pieu dans le cœur. Mais était-ce moi qui avait des réactions excessives ? Ou tout simplement lui qui ne comprenait rien à la réalité des relations humaines ? Fut-il un temps, j'aurais peut-être eu la patience de chercher à comprendre. De lui expliquer le pourquoi du comment. Mais ces derniers temps c'était comme si un mur d'incompréhension se dressait entre nous. Puis il faut admettre que je dormais de plus en plus mal depuis quelques jours. Cette fatigue pour l'instant encore inexpliquée pouvait aussi être l'une des causes de mon manque de patience... - nous apprendrons plus tard que ce n'était finalement que les prémices des nouvelles intrusions de mon kidnappeur dans ma vie. Celui qui aura choisi cette fois de me prendre en otage pendant mon sommeil. - J'ai pourtant l'impression d'avoir tout fait pour qu'il se sente bien, et a sa place dans cette école. Pour qu'il ait une chance de ressentir ce sentiment de paix qui est encore le mien aujourd'hui lorsque je traverse les couloirs. Nathaniel lui même aura pris sa défense plus d'une fois auprès de loups récalcitrans qui avaient du mal à tolérer ce lien qu'il entretiens avec la vampire. Puis... en plus de ça il faut dire qu'il n'a pas choisi la plus douce de sa race. Dire qu'elle se permet même parfois de nous qualifier d'animaux sauvages... Que quelqu'un offre un psy à cette fille... Et peut-être même que celui que je considérais jusqu'alors comme l'un de mes meilleurs amis en aurait bien besoin également.

Oui... L'un de mes meilleurs amis. J'aurais bien voulut lui offrir ce titre, purement et simplement. Mais il semble qu'il prenne un malin plaisir à réduire mes chance d'être plus qu'une simple amie pour notre Alpha. Le pire dans tout ça, c'est qu'il ne comprends même pas où est le mal. Malgré ce que je viens de lui dire. Un schéma, un dessin peut-être ? Mais il fallait qu'il comprenne, qu'il mette le doigt sur son erreur. Car si il était déjà trop tard pour moi, je préférais qu'il évite de rejouer ce petit jeu avec une autre plus tard. Quelque soit le fondement de ses soit disant bonnes intentions.

- Personne n'a jamais dit que tu avais trahit mon secret. Finalement tu aurais peut-être même dû lui dire ce que je ressens pour lui au lieu de nous embarquer dans cette situation déplorable !

Je prends une longue inspiration. Oui, il aurait mieux fallut et je le pense vraiment. Au moins, j'ai la certitude que Nate serait venu m'en parler directement. Ca m'aurait peut-être donner la chance de mettre les choses au clair avec lui. Chose que je n'ai pas pu faire dans les circonstances actuelles. Dont je comprends désormais la cause. Je dois simplement continuer à retenir les larmes qui me montent aux yeux. En espérant croisent Pandora, Gwen ou même Selene le plus vite possible après tout ça. Car là, j'avais besoin d'elles. De l'une d'entre elle peut importe...

- Je sais pas sur qu'elle planète tu vis Castiel. Mais je ne pense pas que tu sois totalement idiot et c'est bien ça le plus problématique dans les mensonges que tu lui à servit concernant de soit disant sentiments à mon égard !

Je serre les poings pour ne pas craquer. Quitte à m'enfoncer les ongles dans la chair pour ne pas devenir trop mauvaise. Pour garder une forme d'ancrage dans la réalité. Dans cette putain de réalité qui m'a poussé à rejoindre un endroit capable de me pousser aux crises d'angoisse pour vivre une nouvelle forme de torture psychologique.

- Nathaniel s'est toujours comporté comme un ami avec toi. En règle général déjà il est du genre à rendre service. A vouloir que ceux qui l'entour atteignent leurs objectifs. Quand bien même ça pourrait changer ses plans. Rien que dans mon cas... Tu n'imagine même pas le nombre de fois où il à changer ses plans pour pouvoir me tendre la main... Même si je ne sais pas comment lui rendre toutes ses attentions, j'en suis parfaitement consciente.

Voilà un bon moyen de reprendre le contrôle. Mes mots s'étaient presque adoucis pendant que je faisait cette description. Une lumière dans l'obscurité, une présence rassurante rien que dans les souvenir qu'il m'évoque. Mais le calme serait de courte durée. Car je devais arriver au bout de mon explication... et l'énervement allait fatalement ressurgir face à l'expression de ces faits incontestables.

- Il t'a mis en garde vis à vis d'Androméda, il a fait ce qu'il semblait être juste pour me protéger de toute évidence. Mais aussi pour t'encourager ! Pour t'encourager dans ta foutue bêtise !! Là ou tu as ruiner mes efforts pour me faire remarquer. C'est lorsque tu as prétendu, toi, son AMI, que tu t'intéressait à moi...

Effet combiner de la rage et de la peine, je ne retiendrais finalement pas une larme qui m'échappe et vient rouler sur mon visage rougit par tous ces changements d'émotions que j'ai pu subir si rapidement.

- Il a des valeurs lui... Il ne ferait jamais rien pour nuire à ses amis. Honnêtement : On devrait tous s'inspirer de lui, de notre Alpha et de l'homme qu'il devient de jour en jour. Mais toi Castiel, toi tout particulièrement tu devrais t'y mettre !

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Sujet: Re: I love her... Castiana Sam 25 Sep 2021 - 11:23

Des heures et des heures de réflexion avant de me lancer, des heures à tourner le problème dans tous les sens pour être sûr que Aliana ne soit pas blessé ou prise pour compte dans mon enquête, alors non, je n'arrive pas à comprendre en quoi mon action la mettait autant en péril. Cela dit, je ne doute pas que sa raison soit valable, bien au contraire, jamais la rousse ne s'énerverait de la sorte pour peu, alors si j'ai bien conscience d'enfoncer un couteau dans la plais, je lui demanderais des explications.

Elle hurle presque, cependant c'est totalement compréhensible, je ne suis qu'un crétin incapable de voir le mal qu'il répand en même temps. En revanche, jamais je ne me serais permis d'avouer son secret sans qu'elle ne se sente prête à le faire. Bien que Nate ne rirait jamais d'elle, ni de ses sentiments, beaucoup d'en cette école s'en ferait à coeur joie, je risque d'ailleurs de me prendre des réflexions de partout quand cela s'apprendra. Certes Nate les ferait sûrement taire, d'autant plus pour Alia, mais quand même. Bref, si je suis tenter de lui répondre que jamais je n'aurais fait une telle chose, je m'abstiens, ses émotions son trop chaude, il vaut mieux laisser sa colère sortir, et moi comprendre mon erreur monumentale, alors je la laisse parler et se défouler à travers ses propos.

Elle s'exprime, pas vraiment tendrement, mais j'arrive à passer outre pour le moment, la flagellation viendra après. Si je veux réparer ma connerie, je dois en comprendre le fondement ! Et je finirais par avoir le déclic. J'ai jamais été un connaisseur de relation amoureuse, mais maintenant qu'elle en parle, j'ai le souvenir lointain de quelques romans ou l'amour et l'amitié ne doivent pas se mélanger, d'enfer de triangle amoureux, du principe de jamais l'ex d'un ou d'une ami(e). Et si je comprends bien, avec ma connerie, Alliana craint que Nate s'interdise de sortir avec elle pour ne pas me blesser. Je suis qu'un abruti…

Je baisse le regard sur la terre battue, le temps d'accuser le choc, et finalement je relevais la tête pour fixer mon regard dans le sien. " Pardon. Je te jure que j'ai tenté d'explorer toutes les failles de ce plan. Je voulais voir si Nathaniel serait réticent ou non, pour t'aider à aller lui parler. Je ne voulais pas jouer les entremetteurs, parce que tu ne me l'avais pas demandé, alors je refusais qu'il apprenne tes sentiments par ma bouche sans ton autorisation. J'ai bêtement pensé qu'il trouverait des raisons pour me pousser à ne pas me lancer, sans réaliser qu'il pouvait s'effacer pour me laisser la place… Je suis vraiment désolé Aliana, au final j'ai plus pensé aux conséquences d'un potentiel refus, pour que ça me retombe dessus et pas sur toi. Et j'ai totalement négligé l'amitié que nous nous portions. " je joue nerveusement avec mes doigts, j'ai beau m'excuser et le penser, cela ne rattrapera pas mon erreur malheureusement. Seulement a part aller parler à Nate et lui expliquer que j'ai prêché du faux pour avoir du vrai, je vois pas comment rattraper ça… Seulement, je refuse de le faire si elle n'ai pas prête à lui parler de ce qu'elle ressent. "Je lui parlerai Aliana, je lui expliquerai que je lui ai menti. Seulement je le ferais quand tu seras prête à lui parler. Si je pourrais prétendre que je l'ai fait pour rendre jalouse Andromeda, il est préférable d'arrêter le mensonge..." J'ai toujours menti pour protéger les autres, enfin surtout ma fratrie, pour leur éviter des punitions et châtiment que père amoindrirait sur moi, et je le fait encore pour Jed, Séléne et tant d'autres. Je crois que ça fait partie de moi et que je ne pourrais jamais m'arrêter, sauf que là je risque de blesser plus de monde que de protéger quelqu'un...

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Sujet: Re: I love her... Castiana Ven 29 Oct 2021 - 14:53

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Castiel et Aliana

Au fond de moi, tout au fond, il y a peut être une petite voix qui me souffle que ses intentions étaient bonnes. Qu’il ne voulait pas me nuire. Mais qu’est ce qu’un murmure de raison au milieu d’une tornade de sentiments totalement opposés. Qu’est ce qui pourrait me pousser à voir le bon coté des choses quand mon monde commence à s’écrouler ? Quand je ne suis déjà plus capable de dormir la nuit, comment trouver une once de raison à partager avec le monde… Alors oui, je cède a des pulsions que je ne me connaissais pas. Je cède à l’appel de sombres instincts qui m’étaient inconnu jusqu’à présent. Certains penseraient peut être que je sombre dans la folie… Que la louve prend trop de place dans ma manière de voir les choses. Mais en vérité je me contente d’ouvrir cette porte que je devrais laissée fermée. D’ouvrir la porte aux ténèbres, a la noirceur, a la fatalité. Plus tard peut être que je me rendrais compte que c’est cette manière de renoncer, de céder a la facilité qui aura causé le retour de ce monstre dans ma vie. Je n’en ai pas encore conscience. Pour l’instant je ne fais que subir quelques insomnies. Je ne fais que constater la réalité du monde et les peines qu’elle peut engendrer. J’ignore encore totalement que je croquemitaine se cache sous mon lit. Sans savoir que perdre la confiance que j’ai en mon ami et en moi même ne pourra que lui donner les clefs pour m’atteindre. Car après tout, y a t-il un esprit plus simple a manipuler que celui d’une personne qui doute même de ses propres amis ?

Alors, je le regarde d’une manière étrange. Je lui adresse un regard que jamais je n’aurais penser lui adresser. A l’intérieur de mes prunelles on peut découvrir un mélange de déception, de tristesse, de colère… Un merveilleux florilèges d’émotions qui n’annonce rien de bon. Puis dans le fond, toutes ces émotions sont aussi dirigées contre moi même. Si par une fois j’avais réussi à avoir le courage, à suivre les conseils de Pandora concernant cette situation on en serait peut-être pas là aujourd’hui. Mais finalement c’est à se demander si tout ceci ne me convenait pas finalement. Cette place que j’occupe dans l’ombre depuis si longtemps était devenue la mienne. Je l’observais de loin, veillant sur lui quand il ne l’imagine sûrement pas. Finalement j’occupais à merveille et depuis toujours ma place de bêta avant même qu’il ne devienne l’alpha. C’est peut être aussi pour cette raison que cette situation n’a rien changée entre nous… Alors j’inspire, et j’expire. Je me concentre sur ma respiration pour ne pas perdre le fil. Pour ne pas me laisser embarquer trop rapidement au gré des émotions de la louve. Pour essayer de tempérer mes mots avant de répondre.

« Ne t’occupes plus de tout ça. Vraiment, personne ne t’a demander de t’en mêler et cette fois je suis très claire : je t’interdit de parler à nouveau de moi à Nathaniel ! » Si cette situation m’énervait au plus au point, c’est que ça impliquerait aussi de sortir de ma zone de confort pour rétablir la vérité. Mais pour une fois je préférais cette option à l’idée qu’il perturbe encore mon monde avec un bêtise dont lui même de comprendrait pas le sens. « En fait, au lieu de te mêler de mes histoires de cœur tu ferais d’ailleurs peut être mieux de t’occuper de toi. Visiblement tu n’as pas eu de problème pour agir quand ça ne te concernait pas directement. Alors fait pareil, suit ton exemple mais fait le pour ta fichue vampire ! »

Je passe un main dans mes cheveux avec lassitude. Cette rencontre, cette conversation me poussent même a me demander si c’était vraiment une bonne idée de m’inquiéter ainsi pour un ami… Car si je venait prêter ma forte a la base, c’est moi qui suit au bord de l’implosion désormais.

« Je m’occuperais moi même de dire ce qui doit être dit... » (ndlr – même si la rancoeur doit y faire passer par le biais de MS)

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Sujet: Re: I love her... Castiana Ven 5 Nov 2021 - 16:34

Le message était déjà bien passé la première fois, mais pourrais je vraiment lui en vouloir d'en remettre une couche après la merde que j'ai provoqué ? J'aimerais revenir en arrière et ne pas recommencer même en évitant ma bourde, parce que si j'évite celle-ci, j'en commettrai sûrement une autre. C'est toujours comme ça, je ne fais rien de bien, même en y mettant tout mon coeur… Enfin, je l'écoute, gardant mon regard dans le sien pour assumer et hochant la tête de haut en bas pour lui faire savoir que j'ai compris, que je ne parlerais plus d'elle avec mon colocataire. Une promesse qui risque d'être dure à tenir, Aliana n'est pas notre sujet de discussion principal, mais il fait partie de certains de nos échanges. Je devrais surement demander un changement de chambre, histoire de pas échoué lamentablement la dessus aussi. Je ne me pencherais pas plus longtemps sur ce sujet car la rousse enchaîné et je refuse de louper une miette de son discours ou de paraître ailleurs à la laisser parler dans le vide.

Mon coeur se serre, la douleur retrouvant toute son intensité oublié allant jusqu'à me forcer à me replier pour en accuser le coup quand elle me dit d'aller lui parler, d'aller lui avouer mes sentiments. A quoi bon hein ? Nous ne sommes pas exactement dans la même situation, Nate est volage, Andro est amoureuse de Alessio. Pourquoi devrais-je rendre la situation encore plus compliquée qu'elle ne l'ait déjà ? Notre relation atypique nous envoie déjà dans des eaux troubles perfides et pleines de péché, est il nécessaire de rajouter un triangle amoureux, ne devrais je pas me satisfaire de ce que le lien lui force à m'offrir et prendre le reste sur moi ? "Sauf que je sais déjà qu'elle en aime un autre. " Murmure lâché en même temps qu'une larme impossible à retenir, ça fait si mal. " Et a priori c'est réciproque..." je baisse la tête, incapable de soutenir son regard alors que mon visage s'humidifie de plus en plus. Je sais que je devrais être heureux pour elle, que la voir sourire me satisfera, seulement il me faut un peu de temps pour digérer que notre rapprochement a Noël n'était qu'illusion, que je me suis monté le bourrichon seul dans mon coin.

Je réalise maintenant que les mots sont sortis tout seuls. Me voila a me lamenter, a ramener mes petits problème bidon alors que j'ai blessé mon amie et qu'elle est en train d'essayer de me le faire comprendre. Je suis vraiment qu'un con bordel… Dans le genre j'en ai rien a foutre de ce que tu dis, je suis meilleur c'est clair. "Pardon...je... " Je cherche mes mots, seulement y a rien a dire, je suis tellement mal à l'aise que je remarque à peine que mes ongles s'enfoncent dans ma chair. " Je ne parlerais plus de toi à Nate, ni a personne d'autre et te laisse rétablir la vérité à ta façon." c'est la seule chose que je trouve a dire pour lui montrer que je l'ai belle et bien écouté malgré ma divagation...

La Garce & L'attachant

Tout ça sonne comme un conte : la belle et la bête, la belle et le clochard. Les opposés s'attirent, c'est une science indéniable. Pourtant les mois passent, et j'ignore si se disney trouvera sont "Happy End"

Sujet: Re: I love her... Castiana Mar 23 Nov 2021 - 10:53

I love her...

Castiel et Aliana

Vouloir aider son prochain, tout donner pour ses amis. Là était la véritable nature de la louve. Ca avait toujours fait partit d’elle, et quelque part ça faisait aussi partit de son éducation. Rien n’avait plus d’importance que la meute. Et depuis qu’elle était rentrée dans cette école, sa meute avait certes changé. Mais pas les valeurs que ses parents lui ont enseignées.
Sauf qu’aujourd’hui c’était différent. Aujourd’hui elle aurait bien envoyé ces préceptes lupins au diable si elle le pouvait, car elle n’avait pas envie. Ou plutôt, elle avait perdu l’envie. A quoi bon faire le bien ? A quoi bon faire confiance et tendre la main a son prochain si c’était pour se retrouver dans ce genre de situations par la suite ?
Le temps finirait peut-être par refermer la blessure. Cette sensation de trahison intense qui provoquait une douleur au cœur de ma poitrine me donnait du mal à respirer. Mais finalement, pourquoi prendre les choses avec tant d’ardeur? Était-ce le manque de sommeil et la fatigue latente qui se faisait sentir de jour en jour ? La simple déception d’avoir été trahit par un ami en qui je mettais toute ma confiance ? A moins que ça ne soit autre chose. Ma mère avait mentionné un jour l’idée que tout ce qui se rapportait à l’alpha de la meute pouvait sembler plus important, amplifié… Mais était-ce réellement dû au fait qu’il soit l’alpha ? N’étais-ce pas simplement accentué par ses sentiments que je tente de lui dissimuler depuis toujours…

Quoi qu’il en soit aujourd’hui j’en avait assez. Je n’étais plus disposée à faire des efforts, entendre des excuses ou même donner de ma personne d’une quelconque manière. En moi j’avais presque cette envie brûlante de hurler a qui voudrait bien l’entendre que je n’entretenais aucune relation avec Castiel. Rien d’autre qu’une amitié que j’aurais souhaité oublié dans l’immédiat. Je me contenterais d’une dernière remarque. Un dernier avis sur sa situation, et sa manière de gérer les choses. N’étais-je pas finalement mieux placée que quiconque pour savoir ce que l’on ressens quand la personne qu’on aime se tourne vers d’autres. Alors non, je ne prendrais pas de pincettes cette fois-ci. Il paraît que la vérité peut faire mal ? Etre brutale ? Mais je n’en avait que faire… A moins que ? Si, là maintenant je pourrais même tirer une certaine satisfaction à l’idée que mes mots puissent réveiller en lui d’autres sentiments. D’autres remises en question…

« Tu sais, pleurer ne servira à rien. Je le sais d’expérience… J’ai déjà trop pleuré et ce n’est pas ça qui m’a fait avancer. Ou qui m’ait permis de m’échapper. Pleurer, se plaindre… C’est juste un moyen de regarder encore plus attentivement ce qui nous pousse au fond du trou. »

Ses mots étaient pour lui dans un sens, mais m’étaient tout autant adressés pour me permettre de remonter la pente plus rapidement. Il faut croire que plus je fréquentais Gwen, plus ses enseignements portaient leurs fruits. Puis, la louve de plus en plus éveillée en moi semblait satisfaite de ce chemin que je pouvais emprunter.

« Androméda est une fille certes insupportable à mon sens. Mais elle dégage de la force, une confiance en elle presque sans faille. Au moins pour ces deux points on peut dire qu’elle ressemble à notre Alpha. »

Je savais pertinemment que Nate n’était pas insensible. Ce qui m’avait peut être aussi permis de comprendre que personne ne l’était réellement. Mais c’est l’image qu’il souhaitait renvoyé au reste du monde. Mon père, mon cousin étaient battit sur le même genre de moule. Les émotions n’avaient leur place que dans un cercle intime très privé. Je m’étais trop longtemps fait remarqué comme étant la petite louve fragile, et du plus en plus j’avais l’intention de changer. Toutes ces personnes qui m’entourent ont provoqué de l’admiration chez moi. Je souhaitais leur ressembler aujourd’hui, et peut être un jour éveiller le même genre de sentiments chez les autres, ou peut être même chez lui…

« Tu ne parviendra jamais à l’atteindre de cette manière. Fait lui face ! Dit ce que tu pense ! Ce sera peut être ta seule chance d’être considérée à ta juste valeur. »

Je tournais alors les talons pour me diriger vers la sortie. Lui adressant un dernier regard avant de me décidé. Je n’avais plus rien à faire ici désormais. J’avais eu ma dose désormais.

« J’ai d’autres choses dont je vais devoir m’occuper maintenant. Réfléchis y... »

Code by Kah!an

de L'Ombre à La Lumière

Y réfléchir, a quoi bon hein ? Je sais qu'elle a raison sur plusieurs points, peut être tous, mais a quoi bon ? Pourquoi aller lui parler, souffrir d'un nouveau rejet et que le malaise soit des deux parties. Nous sommes liés, Andromeda et moi, Je n'ai pas à lui pourrir un peu plus la vie en mettant mes sentiments en plus dans l'équation. Je ne lui en parlerai pas, je me contenterai du bonheur de la voir heureuse. Après tout c'est ça l'essentiel, sa joie, son bonheur et son sourire, et tant pis pour moi si c'est avec un autre homme. Quant à moi, je dois me faire une raison, enterrer ma tristesse et avancer de mon côté aussi, remonter de se trou dans lequel je suis en train de bâtir ma prison.

Je sais pas si nos deux histoires sont si similaires qu'Aliana le pense, je suis même pas sûr de trouver beaucoup de ressemblance entre Nath et Andro, si ce n'est que chacun d'eux ne se trouve indigne. Andromeda me l'a déjà dit, enfin, m'a parlé de ce côté qu'elle pense sombre en elle, quant à Nate, ses traits se tordent parfois dans un sens contraire de ce qu'il dit. Alors, j'ai l'impression que cette confiance dont ils débordent tous les deux n'est pas complètement avérée. En mon sens, elle cache autre chose de plus profond, mais qui suis-je pour en juger ? Puis décrypter les émotions des autres reste quand même une tâche difficile pour moi, rien que cette dispute avec ma meilleure amie le prouve…

Je viens de perdre les deux personnes qui me sont le plus cher en quelques heures. Ça fait mal, mais je ne peux m'en vouloir qu'à moi même, réfléchir et ne pas reproduire les mêmes erreurs avec les personnes qu'il me reste encore… Je peux pas jouer la victime et me lamenter, je dois juste apprendre et continuer comme je l'ai toujours fait. Alors après quelques heures a ruminer et réfléchir sur les questions comme me l'a demander la rousse, je remonterait dans le bâtiment, découvrant que la nuit est tombé avec surprise. Faut croire que j'ai vraiment perdu la notion du temps, mais au moins cela me donne l'occasion de monter directement dans ma chambre et de me coucher avant l'arrivée de mon colocataire, et ainsi éviter toute question.

Fin

La Garce & L'attachant

Tout ça sonne comme un conte : la belle et la bête, la belle et le clochard. Les opposés s'attirent, c'est une science indéniable. Pourtant les mois passent, et j'ignore si se disney trouvera sont "Happy End"