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Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël

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MessageSujet: Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël EmptyMer 29 Avr 2020 - 23:24
Viens petit, la chimie c'est la vie.

Les énemies s'entassent devant moi, m'encerclant, c'est un guet-apans, je le sent,d'un moment à l'autre ils vont tous me sauter dessus, m'attaquer sauvagement. Mais tel le héro que je suis, je leurs tiens tête, mes yeux virent sur chacun d'eux, je les observe, les juges du regard, tente de les maintenir à distance. Ma fin est proche c'est une certitude, oui ils auront ma peau mais je me battrais jusqu'à la fin ! Après un long échange visuel, j fini par me décider à ouvrir la bouche, démarrant des négociations dont j'ignore l’issue. « Je vous propose de régler ça en duel ! Chacun votre tour, loyalement, comme des hommes ! » Ma voix se fait forte, imposante, j'y joue toute ma virilité.

Je suis tellement dans mon rôle, dans mon tripe pourtant à jeun, que je me rend absolument pas compte des regard qui se tourne vers moi et ma pile de manuels. Je sort de ma rêverie quand la bibliothécaire m'adresse un chut à m'en faire sursauter. C'est une harpie bordel ! Son chut vous colle les miquettes et vous dresse les poils moussaillons !Je lui adresse une grimasse autant désolé que choqué de son autorité avant de me coller une baffe. Deux jours que je procrastine se moment, et faut croire que j'ai encore la tête à tout sauf à préparer mon programme de cours. Oui oui j'adore la chimie, c'est une partie de ma vie, mais pas la chimie de bas étage, la chimie rudimentaire et scolaire c'est pire que le bagne !

Des centaines de baffe, un nombre indécent de chut de harpie, des milliards de mots lu à une vitesse surnaturel plus tard, j'ai enfin pourrie d’annotation quelques bouquin, la harpie va sûrement me tuer pour ça, mais j'ai surtout le nez qui me démange. Oui, oui, enfin non, j'ai pas avancé ! Mais là, je pourrait jamais me concentrer avec cette odeur  délicieusement envoûtante et totalement répugnante à la fois. Je grogne et fini par me lever, évidement ma nouvelle copine me juge du regard et me montre la pile de bordel que je m’apprête à laisser derrière moi. « Je reviens, j'ai une urgence sur le feu. » Moi, déformer la réalité ? Si peu, après tout j'ai quelqu'un entrain de se pourrir les poumons avec de la merde coupé au pneu et au plastique je dirais à l'odeur.

En moins d'une seconde me voilà dehors, guidée par la douce fumée apaisante, il ne me faudra pas long pour trouver l'origine, un petit gars, enfin pas si petit que ça, mais je comprend. Je l'observe un moment dans l'ombre, je décortique tout ses gestes, ses mimiques, ce qui m’intéresse le plus c'est sa précision. Quoi ? Oui je juge, bien sur que je le fait ! Et j'aime ce que je vois, le môme est clairement pas à son premier essais ! Je m'avance vers lui, à pas de cette ignoble animal qu'est le loup, et une fois à sa hauteur je lui tape le derrière du crane, pas pour lui faire mal, juste pour le surprendre et le remettre à sa place. « Dude pour tes fragiles petit poumon d'humain, tu devrais pas consommer cette merde ! » Affirmais-je en attrapant le joins qui lui échappe pour le porté à mes lèvres. Oui c'est de la merde, mais je suis pas humain, ça va pas me tuer moi ! Puis se serait balo de gâcher. Gardant la cigarette entre les lèvres, je fouille mes poches cherchant ma magie à moi. « Essais ça ! Composition moléculaire chimique de ma création. Les bons atome, les bons procédés et une formule au top. Tu vas planer des heures ! » Je lui tend la pilules avant de me raviser et de lui envoyer un regard joueur. « Tu compte payer comment ? Je suis ouvert à toute suggestion ! » J'attend de voir ses proposition, posant mon dos contre le mur de l'école histoire d'être confortable.


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Brandon Rodriguez
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MessageSujet: Re: Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël EmptySam 2 Mai 2020 - 0:32
Viens petit, la chimie c'est la vie Ft. Almaël Hanson Enfoncé dans le grand fauteuil en cuir, les genoux rabattus contre son torse, Brandon jouait négligemment avec les lacets de son leggins. Le discours d'Emma trainait en bruit de fond, lourd, comme la déco de velours rouge et de bois d'acajou du petit cabinet. Quelle barbe... Il rêvait de regagner le ciel bleu et la verdure revivifiante de l'autre côté de la fenêtre...

-...chance que j'ai convaincu ton professeur. Qu'est-ce que tu as a dire pour ta défense?

Le silence inespéré tira Brandon de ses rêveries. Il essaya de se rappeler les derniers mots formulés par mademoiselle Tig, pris le temps d'un looong roulement d'orbite pour réfléchir, puis ouvrit enfin la bouche.

-Vous auriez des pépitos? Absence de réaction de la psy. Je me damnerais pour des pépitos...

-Brandon... soupira la conseillère en pressant le bout de ses doigts contre ses tempes pendant que l'élève s'étirait de tous son long pour mieux s'avachir, la nuque renversée sur le dossier du fauteuil. Tiens, c'est nouveau cette toile d'araignée au plafond... On avait passé un accord. Je fermais les yeux sur ton "auto-médicamentation", et en retour tu assistais à tous tes cours et tu ne causait plus de problèmes.

La femme tendit sa main. Brandon rebascula sa tête en avant. Il lui fallut quelques secondes pour comprendre et il plaqua une main sur sa poitrine en expulsa un souffle choqué.

-Han! Est-ce que vous insinuez sérieusement que j'aurais de l'herbe sur moi?!

Pour toute réponse, la femme haussa l'un de ses fins sourcils. Brandon sentit le malaise faire fondre sa carapaces d'indigné. Il remua de la tête comme un cheval indocile, puis contre toute attente, tira un sachet de la poche de son veston militaire et le lui remis en râlant. Encore heureux qu'il ne portait pas son manteau-boutique-portative...

Mais la main ne bougea pas, toujours tendue vers lui.

-On croit rêver!

-Est-ce que je dois vraiment appeler Alaric pour te fouiller?...

-Ok, ok! OK! Ça va! Voilà, tout y est. Pas la peine de déranger Papa Schultz!

Brandon fouilla à l'intérieur de sa veste et plaqua rageusement deux sachets de plus dans la paume d'Emma. Alors enfin elle ramena sa main à elle, ainsi que la précieuse herbe. Brandon retint un gémissement et croisa les bras comme un enfant boudeur de vingt-et-un ans. Il serait pas étonné que sous ses airs de gentilles sorcières une ex-étudiante décomplexé ai attendu le moment opportun de pouvoir se taper un splif ou deux sans débourser un misérable centime! C'était du vol!... Son addiction brouillait son jugement. Pourtant, il savait dans le fond combien il pouvait s'estimer chanceux d'être suivit par la douce et patiente psychologue. C'est ce que Saltzman avait sous-entendu un jour, plus au courant qu'il ne le laissait paraitre de l'indulgence de la femme envers le rejeton des ruelles. C'était, comme il l'avait encore laissé entendre, l'un des nombreux avantages que cette école avait à lui offrir...

~

C'est le pas sec que le grand brun dévala les escaliers à l'extérieur du bâtiment. Fais pas ci Brandon. Fais pas ça Brandon. Soit reconnaissant Brandon. RAH! Était-ce trop demandé de le laisser vivre sa vie en paix?!... Il avait furieusement besoin d'un joint.
Lancé dans son élan, le camé sautilla sur un pied le temps de triturer à l'intérieur de sa converse, et retomba sur ses deux pieds d'un petit bond maladroit mais étonnement guilleret en extirpant de sa chaussure son sachet de secours... Hé, hé, hé. Ne jamais sous-estimé l'ingéniosité d'un accroc.

L'étudiant trouva refuge derrière les bâtiments, du côté de la bibliothèque. Personne ne trainait dans le coin au risque de voir apparaitre la vieille Megère Silence qui n'hésitait pas à houspiller depuis les fenêtres au moindre craquement de brindille. La vieille avait l'ouïe fine, et Bran supposait que c'était pour compenser une vue de taupe et un flair de palourde. Il vérifia tout de même d'un regard rapide alentour qu'il était seul, puis s’installa à l'aise sur une table à déjeuner défraichie.

Assis en tailleurs sur la tablette, il étala son attirail sur ses cuisses et prépara son bedo. Il défroissa le papier et le plia. Mais pas n'importe comment : avec le savoir-faire d'un pro de l'origami. Un plie au milieu pour accueillir la mâche, et sur les côtés pour éviter d'en perdre une miette. Ensuite, il fit jouer un petit rectangle de carton entre ses doigts, devant ses yeux verts attentifs, et façonna l'extrémité en un "W" qu'il enroula correctement avec le reste. Il le plaça au bout du papelard avant d'ouvrir son sachet d'herbes sèche. Le sorcier la broya ni trop épaisse, ni trop fine, l'étala uniformément dans le papier, piocha une pincé dans son paquet de tabac à rouler et se la joua Salt Bae pour assaisonner la beu avec swag. Enfin, il tassa la garniture et en appela à son doigté de grand manitou de la came pour l'étape ultime, celle qui tirait des larmes aux petit joueurs du milieu incapable de terminer leur fumette. Bran pinça, ourla, roula et quand le toncar fut bien maintenu et l'herbe bordée comme un bébé dans son linge, il tira la langue et lécha le bord du papier sur toute la longueur. Une caresse du pouce pour lisser le tout, et emballé c'est pesé et prêt à consommé!

-Bon appétit! se souhaita t-il dans un français acceptable en faisant jaillir la flamme de son zippo.

Aah, bonheur simple de la vie... Le junky souffla un long panache de fumée vers le ciel. Il se sentait revivre, calmée la frustration, envolé les remontrances d'EmmaAÏEuh!

-Dude pour tes fragiles petit poumon d'humain, tu devrais pas consommer cette merde!

Qu'est-c'qu'c'est qui lui tombe encore dessus?! Bran eu un volte face maladroit en rabattant les bras au dessus de son pauvre crâne, chassant dans le même temps la main qui venait de l'agresser. Sauf que la main agile comme un moustique choppa le bédo au vol et le porta aux lèvres de l'inconnu.

-Hey! Faut pas s'gêner!

Est-ce qu'ils s'étaient donnés le mot pour lui voler sa camelote aujourd'hui?! Il avait bon dos Monsieur-le-moralisateur, à tirer sur SA merde!... Brandon songea à lui faire la remarque, mais l'autre avait l'attention tournée ailleurs. Clope entre les dents, il farfouillait activement dans ses poches. Une agitation vexante... mais intrigante.

-Essais ça! Composition moléculaire chimique de ma création. Les bons atomes, les bons procédés et une formule au top. Tu vas planer des heures!  

L'autre brandit fièrement sa main, une pilule entre le rond de son pouce et son indexe. La grimace offusquée de Bran passa à deux grands yeux sages et captivés aussi vite qu'un chien se met en alerte à la vue d'un sucre. Il ne lui en fallait pas plus pour oublier l'outrage qu'il venait de subir. Brave junky, il tendit les mains pour récupérer le cadeau... qu'on lui ravit. M... mais HEY!

-Tu compte payer comment? Je suis ouvert à toute suggestion!

...s'amusa le blond, petit sourire en coin, en reculant nonchalamment contre le mur dans son dos.
Aanh le salooop... Les espoirs de Brandon retombèrent comme un soufflé sorti du four. Sa mine transie, aimantée par le cachet, se froissa mollement entre reniflement de dédain et un roulement d'yeux désabusé. Trop beau pour être vrai. Il le savait, bien sûr qu'il le savait! Mais le junky n'était pas plus capable de se projeter dans le mental d'autrui et l'avenir qu'un animal tirailler par ses pulsions primaire de faim, de soif, et de préservation. Se laisser berner à cause de ses attentes immédiates était un travers dont il ne parvenait pas à se soigner.
Brandon dodelina nerveusement de la tête en se massant la nuque d'irritation. Tout son corps appelait à gouter au médicament maintenant qu'on le lui avait mis sous le nez. Beaucoup de bons et de top aux dire du chimiste, et des heures de délices! C'était assez pour émoustiller son imagination...

Brandon s'obligea à renifler une longue et pleine goulée d'air, comme il avait appris à le faire pour réprimer ses pulsions, et repositionna sa tête dans un angle correct en ramenant les bras le long de ses cuisses. Il s'obligea à garder une posture droite, sûre, autant que son grand corps indolent lui permettait, pour faire face au beau parleur.

-Vous êtes qui d'abord?... J'me rappelle pas vous avoir d'jà vu ici.

L'idée le traversa que c'était peut-être un piège de Tig. Avec ses airs débonnaires, le type lui aurait été envoyé pour le mettre à l'épreuve. Mais d'un autre côté, fallait admettre qu'Emma serait plus du genre à lui envoyer un Terminator confiscateur de dope qu'un dealeur d'operette... Et puis, il y avait ce foutu cachet qui le tentait, trop pour lui faire préfèrer la version dans laquelle le type était un sincère connard et où au terme d'un deal il finirait par l'avaler, sa pilule...
Il tenta un sourire.

-Tu me fais gouter la tienne, j'te fais gouter la mienne?

Un petit rire nerveux accompagna la proposition. Ce n'était pas la salade maison de Brandon que l'autre se grillait qui ferait concurrence à la pilule prometteuse, mais il avait d'autres recettes et suffisamment de substances différentes en stock pour trouver quelque chose qui corresponde aux gouts raffinés de l'expert... Non?...

-J'ai du meilleurs produit. promis le junky en se balançant d'un pied sur l'autre. Il ne tenait pas en place... Sinon j'peux dégotter d'autres trucs. Dite moi le nom d'un objet rare, un article magique, une babiole vintage, n'importe quoi que vous voudriez obtenir : Bran vous l'obtient.

Il se pointa du pouce, ragaillardi par l’énoncé de ses exploits.

-J'pourrais obtenir la lune à qui me la demanderait!

... Si tant est que l'on sache s’accommoder d'une lampe imitant à la perfection l'astre de nuit... l'inadapté n'était pas sûr de savoir ce que cachaient vraiment les yeux rieurs qui le scrutaient. Ils lui donnaient l'impression de passer un examen malgré lui. C'était agaçant. Bran se triturait les doigts, tiraillé par son besoin de drogue. Ses orbites vacillaient sur le visage attentif du gars et revenaient, irrépressiblement, sur petit cachet...
Il le lui fallait. A tout prix.

Bran roula de l'épaule chasser les fourmillements qui courrait sous sa peau et transgressa la distance qui les séparaient. Un pas. Deux pas. Trois pas... le brésilien se trouva nez à nez avec le voleur de joint appuyé contre mur. Ça et le fait qu'ils faisaient à peu près la même taille, ça équilibrait leurs rapport de force dans l'imaginaire de l'étudiant. La fumée lui chatouillait agréablement les narines. Il loucha piteusement sur les volutes en absorbant une petite goulée tremblante. Un soupçon de détente. Puis il leva ses orbes vertes à la paupière paresseuse et aux cernes profondes sur les yeux clairs à la ligne saine et rieuse de son vis-à-vis.

Si l'homme n'était pas un fétichiste des mets intersexués, il avait une chance sur deux de pouvoir l'amadouer. Ou l'intensité dans son regard n'était que la manifestation de son tempérament joueur?...

Brandon posa un indexe hésitant sur le torse de Mister Pillule. Non qu'il hésitait dans sa manœuvre, mais que son corps répondait naturellement avec lenteur et pénibilité, d'autant plus lorsqu'il était en demande. Par dessus le vêtement, il suivit du doigt la ligne qui creusait le torse, puis le nombril, jusqu'à enfoncer le bout de son index derrière la boucle de la ceinture du blond en murmurant.

-J'ai... d'autres talents.

La voix coula nuancée et suave d'entre les lèvres fébriles du junky. Pleine de promesses, aussi sales qu'innocentes...
Bran vendrait un bout de son âme au diable pour quelques instants d'euphories. Il l'avait déjà fait. Pour tellement moins que ça. Les esprits biens pensants blâmeraient le jeune homme de manquer de dignité. Brandon, lui, estimait mieux que quiconque que sa plus grande force, et à la fois sa plus grave faiblesse, c'était tout simplement son absence de limites. Rien de plus qu'une question d'adaptation pour faire face aux dangers du monde et pour répondre à ses propres besoins.

D'une main habile, Brandon dénoua le cuir de la ceinture et déboucla cette dernière... pendant que l'autre main s'aventurait, secrète et aérienne, aux abord de la poche d'où il avait sorti le cachet... Avec un peu de chance... s'imagina t-il d'autres bonbons qui attendaient d'être mangés.

Au diable les efforts de Tig et les avertissements de Saltzman. Il n'était pas un brave petit élève bon à suivre les règles, lui c'était un nécessiteux et un affranchi, qui ne connaissait ni la dignité ni les scrupules, mais seulement la loi du plus malin et son plaisir instantané.

La ceinture s'évasa de part et d'autre de la braguette du blond, laissant assez de place à une main pour se glisser entre le tissu et la peau tiède.
Bran louchait vaguement sur le nez du chimiste, scrutant ses réactions.

Il voulait cette pilule.
Il se damnerait pour cette pilule.

A moins qu'il arrive à lui en chiper une et à se barrer avec.


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MessageSujet: Re: Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël EmptyLun 4 Mai 2020 - 21:53
Viens petit, la chimie c'est la vie.

Sans prendre la peine de m'annoncer, et pour cause, attraper le petit la main dans le sac est bien plus jouissif, je l’assaille d'une petite tape sur l'arrière du crane comme si cela pouvait lui mettre du plomb dans la cervelle. Je lui place une morale vite fait, histoire de jouer un peu mon rôle de prof, mais vue se que je m’apprête à faire, c'est de l'humour au final. Son bédo fini entre mes doigts, puis mes lèvres. Ce qui l'agace, mais qui me fait rire. [b}« J'y compte pas, la gène fait très peu partie de mon langage. » [/b]Fis je en lui adressant un clin d’œil, avant de réfléchir un peu et de reprendre. « Même pas du tout en fait ! » Puis je commence à fouiller mes poches pour proposer et apprendre à ce gamin des produits qui sont moins mauvais pour lui. Ma main sort de ma poche et dévoile à ses iris verte le comprimé magique. Je me régale de son son faciès qui se modifier complètement. Cette lueur qui hante maintenant ses yeux, son corps réagis déjà à l'idée de l’ingurgiter. Je souri d'avantage, j'adore faire cet effet ! J'en sautillerais presque de joie, mais avant, il reste un détail à régler,son règlement, alors ma main se referme rapidement sur le Graal quand le gamin tente de s'en emparer, riant sans m'en caché de son visage qui se décompose. Je suis entrain de lui faire vivre un ascenseur émotionnel, et je m'en délecte sans aucune honte. Après tout je sais déjà qu'il aura se qu'il veut.

Je le laisse cogiter sur comment il va régler son dû, c'est malsain, mais j'aime faire ça, après tout je n'ai besoin de rien pour le moment, alors j'aime à voir se que les gens ont à me proposer. Maintenant adossé au mur j'observe toutes ses réactions, m'amuse de ses mimiques. Celui qui me regarderais de près pourrait voir mon sourire s'étirer un peu plus ou simplement mes lèvres tressaillir, son comportement m'amuse, et ses mimiques sont hilarante. Putain j'adore les camés, mais lui est tellement expressif que, comme mon petit Thélio, je pense que j'ai pas fini de le faire languir ! Le jeune essaie de se reprendre, mais je sais d'avance qu'il y arrivera pas, la curiosité et le manque le pousseront trop à céder à un moment ou à un autre. Ce qui m’emmena à froncer les sourcils à la question qui sort de sa bouche. Celle ci j’étais loin de mis attendre je dois l'avouer. Des siècles que je fais ça, et c'est bien le premier à me demander mon identité. J'arrive pas à savoir si c'est un coup de génie, ou si le petit est stupide pour me prendre au sérieux dans ma réponse. Enfin, là il pourra parce que le cadre ne me permet guère de lui faire à l'envers... Cependant, je compte bien jouer un peu avec lui sur ce point, lui retourner un peu plus le cerveau ! « Vraiment ? Tu crois vraiment que je vais te dérouler ma carte d'identité avec le deal qu'on s’apprête à conclure ? Dude, t'es pas sérieux, tu vaux mieux que ça quand même non ? » Je lui laisse un peu de temps, tirant quelques taffe sur la cigarette magique, et même coupé, je doit avouer que c'est pas si mauvais ! Bon je risque pas de planer avec ça, bien trop léger pour un vampire, consommateur journalier qui plus est, mais le goût est déjà un petit réconfort. Apres trois quatre inspiration sur le joins, je fini par mettre fin au souffrance du jeune homme. Non je lui donne pas le bonbon, je lui délivre mon identité qui devrait lui mettre encore plus l'eau à la bouche. « Aller, parce que je t'aime bien, et parce qu'on va se croiser souvent, Almaël, mon nom on s'en balance, le nouveau prof de chimie. Et je peux te jurer que la petite chose dans ma main te confirmera mes talents dans la matière ! » Voila les choses sont dites, maintenant à lui de se creuser les méninges pour me payer.

Pour sa première proposition, on peut pas dire que son imagination soit débordante au contraire, d'ailleurs son rire nerveux me fais comprendre que même lui n'y crois pas. Je soupire, mi amusé, mi désespérer alors que ma tête se balance de gauche à droite. Désespéré sûrement, le petit s'enfonce, me promettant mieux, mais j'ai vraiment pas l'impression qu'il sache qu'un vampire se tien devant lui, qu'il tente de m'échanger du champagne contre un sirop  l'eau. J'ai pas vraiment le temps d'en placer une, de l'avertir qu'il ne m'aura pas avec des camelotes humaines qu'il enchaîne sur une autre proposition. Celle ci m'intrigue, et cela ce lit sur mon visage, alors comme ça se gamin sais trouver des objets, une information qui ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd. Malheureusement pour lui, pour le moment, ni moi, ni mes contacts n'ont besoin de ses services, alors je lui adresse une grimasse désolé avant de changer ma jambe d'appuis, parce que je sens que trouver un deal va lui prendre un peu de temps. « Désolé Dude, mais tes produit n'ont plus d'effet sur moi, et en quatre cent ans, j'ai eu le temps de réunir tout se dont j'ai besoin. Va falloir trouver autre chose petit. » Son comportement s'apparente de plus en plus au manque, ses yeux louchant sur ma main, son corps qu'il bouge de plus en plus comme pour pallier à des douleurs ou autre et s'est d'autant plus flagrant quand je le vois inspirer comme il peut la fumer s’échappant de la cigarette. Je devrait mettre fin à son supplice, pourtant avant, je veux jouer une dernière fois avec ses nerfs, alors mon pied tape sur le mur pour marquer le temps. Un rappelle silencieux du temps qui passe et de ma patiente qui pourrait trouver sa limite sous peu. Je suis horrible ? Non je l'ai déjà dit il l'aura sa liberté d'esprit, alors j'ai bien le droit de m'amuser un peu. Et puis je suis entrain de lui apprendre la patiente non ? C'est ce qu'un prof est censé faire !

Son ultime proposition, j'étais loin de la voir venir. Je savais pas pourquoi il se rapprochait de la sorte, mais quand son doigts vient se poser sur ma poitrine pour se frayer un chemin vers le bas, je l’interroge du regard, un sourire en coin toujours coller aux lèvres. Ses hésitations, ses mains tremblantes, j'ignore si elles sont l'expression du manque qui le submerge, ou dut à se qu'il s’apprête de faire. Ah ses foutus drogué, prêt à tout pour la défonce... Vraiment ce petit m'amuse ! Je le laisse faire, voulant voir jusque ou il ira. Je le laisse faire, profitant de ses caresses sans m'en cacher, même si dans le fond, je tente de m'épargner la douche froide qui risque de suivre. Ma ceinture s'ouvre, beaucoup trop tôt à mon coup, même pas un baiser, no même de tendre caresses à même la peau. As t-il au moins idée de comment s'y prendre ?  Je grogne, et l’arrête avant que ses mains tente de se glisser dans mon jean. Pour cela je m'empare de ses mains, venant les mettre dans son dos avant de le plaquer contre moi et de venir susurrer sensuellement à son oreille. « On peux continuer ça, je suis nullement contre, bien au contraire, je dirais jamais non à une agréable partie de jambes en l'air darling. Par contre, jamais au grand jamais je ne paierais pour ça. Femme, homme, il me suffi de sortir pour trouver quelqu'un désireux de jouer avec moi.  » Tout en gardant cette position, je le fais reculer jusqu'à la table ou il était installer plus tôt et le porte pour le rasoir dessus. « Aller souffle petit gars, tonton Almaël est pas si méchant. Ouvre la bouche. » Dis je en lui souriant avec un peu plus de compassion. Une fois sa bouche ouverte, je dépose la petite pilule sur sa langue. Pourquoi ? Certes j'aurais hypothétiquement pus satisfaire un plaisir charnel avant de lui donner, mais je connais se qu'il traverse et la pitié c'est installé. « Voila cinq petites minutes d'attentes pour rentrer dans un monde que tu vas adorer. Et si ça bousille un peu tes neurones, cela n’abîmera pas tes poumons. » Dis je en reboutonnant mon pantalon et bouclant ma ceinture.

Mon regard retrouve ensuite ses iris verte alors que d'une main je viens attraper son menton pour le forcer à me regarder. J'ai peux de temps avant qu'il parte en live, alors il va falloir être concis et s'assurer de se faire comprendre.   « Pour le prix, je fais suffisamment confiance à mes produits pour savoir que tu voudras y revenir, voir en tester d'autres. Alors je te propose de devenir mon assistant, ça paiera tes consommations, et en plus fera bonne effet sur ton bulletin. Il parait que tu es as besoin non ? Bran comme Brandon, Brandon Rodriguez n'est ce pas ?  » Oui on m'a déjà parler de lui, comme d'autres élèves en difficulté scolairement parlant ou dans leur comportement, et bien d'autres choses encore. Bref, je dois avouer que celui de se gosse m'a attirer bien plus. Pas besoin de faire un dessin pour expliquer pourquoi. En revanche mon raisonnement pour m'en faire mon assistant est bien plus complexe. Oui avoir des petites mains pour préparer et ranger le labo est cool, si il peut me faire quelques recherche pour m'éviter de divaguer à la bibliothèque, amen. Mais surtout si j'arrive à lui parler, à l’intéresser à ma matière, Alaric sera bien plus apte à passer outre quelques uns de mes écarts de comportement. Calculateur et égoïste moi ? Non ! « Alors Dude ? Ce deal te convient-il ? » Je suis prêt à chercher autre chose pour nous satisfaire tout les deux si ma proposition ne l’intéresse pas, parce que au delà de mon besoin d'impressionner Saltzman, ma tranquillité à bien plus d'importance. Il est hors de question que je me trimbale un boulet qui traîne des pieds et souffle à chaque demande du matin au soir.
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Brandon Rodriguez
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MessageSujet: Re: Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël EmptySam 16 Mai 2020 - 17:55
Viens petit, la chimie c'est la vie Ft. Almaël Hanson Bon sang, mais qu'est-ce qu'ils avaient tous à lui voler sa came aujourd'hui?! Y avait pas moyen de cloper en paix dans ce bahut?... A peine Brandon s'abandonnait à l'herbe douce au calme derrière la bibli qu'un importun la lui vola - Mais HEY, nan!... - pour, à la place, lui proposer un cacheton de sa composition... Le junky était intrigué. Poussé par un élan de lucidité, il demanda à connaitre le drôle de gus.

-Vraiment? Tu crois vraiment que je vais te dérouler ma carte d'identité avec le deal qu'on s’apprête à conclure? Dude, t'es pas sérieux, tu vaux mieux que ça quand même non?

Bran haussa un sourcil un peu arrogant. L'école n'était pas si grande pour qui la connait depuis des années. Il était à peu près sûr qu'en tendant l'oreille ou en interrogeant les bonnes personnes, il finirait par savoir qui pouvait-être le blond qui trainait entre ces murs... Ce n'était pas un fantôme qu'il était seul à voir, après tout.

-Aller, parce que je t'aime bien, et parce qu'on va se croiser souvent, Almaël, mon nom on s'en balance, le nouveau prof de chimie. Les broussailles du junkie s'élevèrent à nouveau, de surprise cette fois. Lui, qui tchatchait avec le panache des jeuns et qui dealait des bonbons aux élèves, un prof? Il s'attendait plus à un ami d'un résident de l'académie, un surveillant à la rigueur... Et je peux te jurer que la petite chose dans ma main te confirmera mes talents dans la matière! Aaanh! La maudite petite chose dans sa main... toutes ses cellules criaient pour y gouter.

Que ne serait-il pas prêt à céder pour gagné le droit de l'avoir?... Il savait qu'il était en train se se faire avoir, il le savait. C'était un jeu d'enfant de le mener par le bout du nez si tant ait qu'on est la carotte adéquate. Fric, came, et divertissements, telles étaient les carottes de l'âne battée qu'était Brandon. Mais mec, la faiblesse, c'était tellement bon...
Le dealer proposa son propre produit. Ou celui qu'il refourguait. C'était coton de faire pousser quoi que ce soit dans une pension comme la Salvatore, et s'il lui arrivait d'améliorer les ingrédients qu'on lui refilait d'un soupçon de sorcellerie, ce fut comme une évidence que la pilule magique que le blondinet lui tendait était de bien meilleure qualité que ses salades maison.
Bran se balançait d'un pied sur l'autre, dans l'attente. Le professeur ne cacha pas sa déception, amusé et exaspéré à la fois. Et le cachet, cet allumeur!, qui lui faisait de l’œil... Ok, ok, on oublie la défonce, il avait d'autres cartes dans sa poche : Brandon pouvait se fournir à peu près n'importe quel objet qu'on lui commanderait. Bon, peut-être pas en fait, mais il avait suffisamment de connaissances, de réseaux et d'astuce pour mettre la main sur des objets ordinairement hors de portée. Il volait depuis assez de temps et c'était retrouvé dans suffisamment d'emmerdes pour ne pas se targuer d'un CV acceptable en la matière...

AH! L'autre avait réagit! Il l'a vit, la surprise sur son visage, les rouages qui s'étaient mis à tourner derrières ses prunelles intéressées! Bran pensa qu'il tenait le bon deal, saliva en zieutant vers le bonbon, quand l'autre conclu par une mimique navré. Quoi? Naaan!... Il voulait cette pilule. Il devait le convaincre.

-Tout le monde recherche quelque chose. Un magazine Playboy de 68?... Excalibur? Le Saint Graal? chuchota t-il en faisant danser ses sourcils d'un air entendu. Il n'aurait pas à chercher bien loin, ça ne faisait aucun doute pour lui qu'Alaric avait du mettre la main dessus et l'entreposer au sous-sol... ou un sachet d'authentique Frizzy Pazzy haussa t-il les épaules.

-Désolé Dude, mais tes produit n'ont plus d'effet sur moi, et en quatre cent ans, j'ai eu le temps de réunir tout se dont j'ai besoin. Va falloir trouver autre chose petit.

Petit, petit... il faisait la même taille que lui, l'ancêtre! Et pas de quoi le prendre de haut avec ses quelques quatre cent ans de plus... Brandon se mordilla la joue, agacé. Donc il avait à faire à un vampire. Ou une créature de la Malivore. Dans tout les cas, un type pas facilement impressionnable...

Le prof roula des yeux, frappa du pied contre les briques dans son dos. Il martelait, impitoyable, le décompte vers la fin imminente de leur transaction...  

Le jeune sorcier avait faim de sérénité. Il voulait gouter à l'euphorie. Sa dernière fumette commençait à dater et ses effets à s'estomper, et ça n'était jamais bon lorsque les effets des drogues s'estompaient. Non, jamais bon. Et outre la nécessité de ses prises médicamenteuse, c'était un malstrom physique qui incitait le camé à réclamer sa dose. On aurait pu lui reprocher son manque navrant de résistance, mais Brandon n'avait jamais été un dur. Sa force résidait au contraire en sa capacité à fuir, à se plier et à endurer. C'est cette souplesse et ce je-m'en-foutisme désespérant qui lui avait permis de survivre jusqu'à aujourd'hui. Et a atteindre ses objectifs...

Brandon chassa les fourmillements de son corps d'un mouvement revigorant et approcha du sadique jusqu'à pouvoir humer pleinement la fumée qui échappait d'entre ses lèvres.

Le rejeton des rues n'était pas un bien foutu, un bonbon pour les yeux contrairement au blond. Ça se voyait que lui, il n'avait qu'à décoché un clin d’œil pour faire tomber son monde en pâmoison. Son regard coula sur ses pommettes hautes, son sourire taquin, ses épaules larges et le reste de sa musculature bien entretenue par quelques quatre cent ans d’activités. Une charpente vigoureuse pour un caractère bien trempé. Non, lui faisait parti d'une toute autre catégorie. Celle des camés maladifs, et il n'était même pas sûr que s'il avait grandit comme tout un chacun, sans toucher à toutes ces saloperies, il aurait développé une carrure beaucoup plus viriles que sa morphologie actuelle. Silhouette filiforme et musculature présente - fuir, grimper, ça solidifie! - mais dérisoire lui donnant l'allure d'un sky dancer - les longs bonhommes ballons qu'on trouve devant les magasin bercé par les courants d'airs -, et faciès oblong aux proportions discutables, le tout amoché par des années de drogues et de vie sauvage.

Non, Brandon ne pouvait pas jouer de son physique pour séduire ses cibles. Lui, il puisait son magnétisme dans une énergie et une attitude plus ambiguë... L’indolent se fit câlin. Regard langoureux et geste souple sur le corps disponible et curieux. Il connaissait l'effet que ses iris vertes produisait sur les gens. Couleur fraiche et tiède à la fois, couleur rare, couleur sortilège. Il savait que ses longs cils noirs sur son faciès juvénile et pileux ne laissait pas indifférent. On lui a dit qu'il avait de beaux yeux. On lui a dit que quand il daignait la boucler, on pouvait trouver du gourmand dans sa grande bouche malléable...

Brandon se connaissait des qualités en dehors de la cuisine illicite et du vol d'objets interdits. Il savait comment bouger, il connaissait les rythme et les mimiques, et surtout, il connaissait ses limites. Il n'avait pas a forcer pour se rendre attrayant, sa langueur naturelle faisait le travail pour lui. Le reste n'était qu'une question de pratique, un moment plus ou moins agréable à passer dans lequel il retirait parfois un peu de plaisir. Et puis, en général, on n'attendait pas de lui qu'il sorte le grand jeu du moment que le travail était soigneusement mené...

Bran se mettrait à genoux pour cette pilule. Juste un hors-d’œuvre anisé avant de gouter son dessert. Parce que pas de dessert pour celui qui n'a pas becqueté avant! Pour ce qui est du plat principal, il n'était pas à l'ordre du jour. A moins que blondinet estimait que sa confiserie valait d'en passer par là...

Brandon n'attendait qu'un signe de l'autre homme pour que ses lèvres rejoignent les siennes... ou de parvenir à lui chiper d'autres cachetons. Il sentit l'autre bomber instinctivement le ventre quand sa main se posa à plat sous son nombril, le bout des doigts engagés dans le jean à soulager, et il se cru sur le point de sortir quelque chose de sa poche quand un grognement annonciateur vibra.
Qu'est-ce que?!... Deux mains croquèrent ses poignets comme des serpents habiles, et il se retrouva manipulé comme une vulgaire marionnette. Aïe, hey!... Brandon émis un son entre la plainte et le rire. Chier, il voyait pas les choses virer brutales... L'autre lui bloqua les bras dans le dos et le retourna de sorte à coller sa joue à la sienne.

-On peux continuer ça, je suis nullement contre, bien au contraire, je dirais jamais non à une agréable partie de jambes en l'air darling. chuchota t-il dans le creux de son oreille. Bran gémit en réprimant les palpitations dans sa cage thoracique et la bouffée de chaleur dans son bas-ventre, un sourire persistant pour masquer son manque d'assurance. Par contre, jamais au grand jamais je ne paierais pour ça. Femme, homme, il me suffi de sortir pour trouver quelqu'un désireux de jouer avec moi.

-... Quoi?...

Bran perdit de son espièglerie, décontenancé et une peur virulente dans l'estomac. Non... non, non, non, est-ce qu'il venait de tout faire foirer?!... L'autre le poussa jusqu'à la table, le retourna, et le faucha au niveau des cuisses pour le faire assoir. Le Junkie se laissa faire sans rien comprendre, paumé. Il ne savait plus à quoi il devait s'attendre...

-Aller souffle petit gars, tonton Almaël est pas si méchant. Ouvre la bouche.

Brandon ancra ses grandes billes aux cernes prononcées sur le professeur. Sa sensualité cruelle avait laissé place à quelque chose de... plus doux. Il ne se moquait plus de lui. Alors l’oppression dans sa poitrine s'évapora et il ouvrit la bouche en bombant un peu la langue. L'autre y déposa sagement la pilule. Brandon l'avala, petit roulement de gorge discret, sans le quitter des yeux. Et tout son corps se détendit. Aah, la délivrance...

-Voila cinq petites minutes d'attentes pour rentrer dans un monde que tu vas adorer. Et si ça bousille un peu tes neurones, cela n’abîmera pas tes poumons.

Le junkie pouffa de rire.

-J'suis même pas sûr que j'ai assez de neurones en état d'être abimés, prof'.

Brandon s’avachit doucement, en appuie sur ses bras tendus de part et d'autre dans son dos, la tête mollement inclinée dans le creux de ses épaules, en le regardant reboucler sa ceinture. Son véritable sourire de junkie, lâche et authentique au contraire de ses grimaces affables, s'estompait au grès d'une douce réflexion. Il n'était pas le premier et ne serait pas le dernier à repousser ses tentatives. Tout simplement obscène pour des gens de principes, ou il n'était pas assez bien pour honorer ceux qui voyaient en lui un  rebus ambulant. La saleté ne l'avait jamais dérangé, il ne s'était jamais considéré intrinsèquement propre de toute façon. Et il respectait sans prise de tête que certains ne lui accorde pas plus de valeur. Mais... il ne savait pas très bien. Il se dit, peut-être, que le prof aurait pu en profiter, ou alors le réprimander, mais cet entre-deux où il posait clairement ses propres limites sans vouloir lui faire la morale était... étonnant. Pas habitué à ce qu'on ne remette pas sa vie et ses comportements en question...

Deux doigts pressèrent sous son menton, l'obligeant à lever son regard pensif du jean proscris et reprendre vie au contact avec ses azurites.

-Pour le prix, je fais suffisamment confiance à mes produits pour savoir que tu voudras y revenir, voir en tester d'autres. Sourire indolent d'un junkie déjà conquis... Alors je te propose de devenir mon assistant, ça paiera tes consommations, et en plus fera bonne effet sur ton bulletin. Sourire figé d'un junky pris au dépourvue. Minute, what?... Il parait que tu en as besoin non? Bran comme Brandon, Brandon Rodriguez n'est ce pas?  

Les paupières de Brandon papillonnèrent en même temps que ses lèvres entrouvertes cherchaient à former des mots qui ne lui venaient pas. Peut-être lui restait-il finalement quelques neurones et que quelques mots avaient suffit à les déglinguer complètement. Le silence s'installa entre eux. Jusqu'à devenir assourdissant.

-Alors Dude? Ce deal te convient-il?

-Heu, O...ouais... ouais, carrément!

Un petit rire stupide secoua sa gorge tandis que ses sourcils cillaient et ses yeux chancelaient au grès des doutes inutiles et prises de consciences à deux, trois, dix degrés qui se bousculaient dans son esprit.

S'il y avait un piège quelque part, Brandon ne parvenait pas à y mettre le doigt dessus. Ça n'est pas comme si un baron de la drogue venait de lui proposer un contrat, c'était un prof pas comme les autres qui lui proposait un job presque honnête. Un prof qui contrairement aux autres ne projetait pas de le changer, mais avait vu en sa déchéance et son addiction une ressource à exploiter utilement. Utilement. Ce type venait-il réellement de décréter que Brandon Rodriguez, dealeur et accroc légèrement attardé pour suivre encore les cours avec des gosses de trois-quatre ans plus jeunes que lui était utile? Et puis, ça redorerait sa moyenne médiocre, lui qui n'excellait dans aucune des disciplines dispensée par l'école. Demandez à Brandon de faire de la magie gestuelle, soit exécuter un enchainement complexe des doigts en y mettant le meilleurs de son intention pour activer un sort, il serait l'un des sinon LE meilleurs, car bien sûr il savait faire des choses, mais rien que l'école ou la société surnaturelle ne tolérait - magie noire et autres magies interdites, Bran n'était bon qu'à ce qui n'entrait pas dans les normes. Alors, qu'on lui propose un poste d'assistant, pour pouvoir se payer sa défonce, c'était... c'était...

C'était sans doute idiot. De se sentir valoriser. Bran se tempéra de force, et l'adrénaline retomba un instant, le temps de se rappeler qu'à voler trop haut, la chute n'en serait que plus douloureuse.

Et puis en fait non! : sans crier gare, le junky claqua ses mains sur les joues du blond, et plaqua sa bouche contre la sienne.
Alamaël lui avait dit qu'il n'acceptait pas d’acquittement nature, mais l'étudiant ne lui laissa pas d'autre choix que d'accepter ce baiser. Relax, Max, il n'était pas en train de lui passer la bague au doigt! Non, c'était juste, à défaut d'un remboursement assumé, l'expression d'une émotion spontanée. Bran happa le bout de ses labiales en petits coups de bec effronté et profita d'une ouverture pour cueillir sa langue avec la sienne. Les paupières closes, il souriait entre ses lèvres.

Brandon se détacha de la bouche du blond et posa son front contre son épaule. Un petit rire discret mais joyeux secoua ses épaules.

-... Vieux, j'crois que ça commence à faire effet... s'amusa t-il avant de se redresser souplement et le dévisager avec espièglerie. Et donc... Tu lui as donné quel petit nom à ton bonbon magique? Parle moi de tes recettes. Quatre cent ans... t'as du en concocter des volumes entiers...

Puis, pris d'un doute aussi dérangeant que croustillant, il se mis à battre des jambes comme un gosse et le fixa plus intensément encore, comme si en se concentrant assez, il parviendrait à déceler la vérité derrières son petit sourire suffisant.

-Est-ce que t'es un prof qui cuisine pour passer le temps, ou un chef reconverti dans l'enseignement? Une école entière, ça ferait beaucoup de cobayes pour de petites expériences culinaires...

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MessageSujet: Re: Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël EmptyDim 24 Mai 2020 - 21:20
Viens petit, la chimie c'est la vie.

Ses sourcils se froncent, et mon sourire l’agrandit. J'adore, j'aime cette réaction, cette surprise qui inonde son visage, simplement parce que je ne rentre pas dans le moule, parce que mes propos et mes actes ne vont pas avec mes nouvelles fonctions. Enfin, n'oublions pas qu'avant d'être enseignant, je reste un chimiste réputé, un fabriquant de came, et un patron d'une chaîne mondial de bar branché. Peut-être que sous cette angle professionnel, le brun serait moins choqué de ma désinvolture. En tout cas je continue de lui vendre ma pilule, de le faire saliver. Ce jeune est tellement expressif, j'adore déjà le torturé et lire sur son visage sa difficulté à résister.

Je lui rappel que tout ça n'est pas gratuit, qu'il va falloir pensé à un règlement pour la petite dose de bonheur. Je me régale du panel d’émotion qui traverse son visage, de ses traits durcis qui cherchent comment il va obtenir l'objet de son désir. Je me joue de ses réponses, les repoussant avec un flegme particulier pour me régaler de voir les gouttes de sueur dut au stress s'accumuler sur son front.  Dit comme ça, je pourrait passer pour un monstre, pour le vampire sans émotion que je suis, mais non, il l'aura sa libération, je m'éclate juste un peu avant. Et je fait bien d'ailleurs, puisque j'apprends que le petit à un nez à trésor.  Je suis intéressé, clairement, ça sert toujours de savoir a qui s'adresser en cas de besoin. Et faut croire que ça se lit sur mon visage puisque le soulagement se dessine sur celui de mon vis à vis. Pas de chance pour lui, si je suis clairement intéressé par ses services, c'est dans un futur plus ou moins lointain, pas maintenant. Seulement j'ai pas le temps d'en placer une qu'il me sort déjà tout un tas de chose qu'il pense pouvoir m’intéresse.  « Sérieux ? Tu m'as prit pour le roi Arthur ou quoi ? J'ai pas besoin de table ronde non plus. Par contre, me taper la dame du lac...Mais c'est pas une rémunération ça ! »Je reste un instant rêveur du corps aquatique entre mes bras, puis revient à la réalité pour écraser violemment les espoirs du brun, les piétiner avec brio en jubilant.

J'y met le paquet, feintant même l'impatiente, je déroule le grand jeu, met de l'ardeur dans se que je considère comme le final. Je le vois presque se liquéfier devant moi, ses expressions déclenchent de la jubilation chez moi. J'aime se pouvoir que je détiens dans mes doigts, cette possibilité de contrôler les émotions d’autrui. Putain, mon petit freud, t'avais juste pas les bonnes carottes pour arriver à tes fins, mais je comprend mieux maintenant se qui motivais tes recherches. Pour ma part, je continue de fumer la chose subtilisé en admirant le spectacle. Et le voilà à se pavaner devant moi, prêt a vendre son corps, pour un soupçons de magie chimique. Je le laisse un peu faire, laissant ses mains découvrir mon torse. L'arrêtant juste quand les choses vont atteindre un non pont de retour pour moi, ne nous mentons pas, la petite asperge reste tout à fait attirante, puis mes exigence sont plus dans les faits que dans la décoration ! Je le repousse donc, a nouveau alimenté par ses changement de mimique et d'attitude. Ce petit est tellement dominé, j'arrive même pas a savoir si s'en est intéressant ou non. Jouer les dominant peut être divertissant, mais ça l'est davantage quand le soumis tente la résistance ! Ce faire obéir à tout bout de champ devient vite ennuyeux, et je déteste m'ennuyer !

Bref, je lui explique que lui et moi, ça ne se fera que pour le plaisir et non pour régulariser sa dette. Dette que je lui inflige presque en finissant par lui donner le cacheton. A nouveau j’apprécie ses réactions, ce dernier moment ou je contrôle la tension de son corps qui se décharge maintenant le désire en cours d'uploading. Je vois bien que le petit est perdu, que mon comportement lui échappe encore plus qu'avant et ça m'amuse. Alors que je lui explique que dans cinq minute il se sentira revivre, sa réponse m'agace. Ouai, j'ai pas d'humanité, mais je trouve ça nul et chiant les gens qui se dénigrent tout le temps... Je l’assigne donc d'une claque sur le visage pour lui remettre les idées en place.  « Garde tes conneries pour toi, si t'avais plus de neurone à griller, tu dénicherais pas n'importe quoi ! A moins que tu m'es mentis petit. Tu m'as menti ? Tu sais que se serait pas bon pour toi ? » Suis je encore entrain de jouer avec les nerfs de se môme ? Assurément ! Mais c'est presque pour son bien non ?

En parlant de bien, dans un tout autre sens, j'explique au petit Brandon comment il pourrai payer sa dette. Une fois de plus un sourire amusé se colle sur me lèvres devant sa tête décontenancé, je sais pas quoi, il y a pas mal de matière à, mais il s'y attendait pas en tout cas ! A nouveau je monte faussement le ton, cherchant a obtenir ma réponse en le déstabilisant. Ce truc va devenir mon nouveau jeu avec lui ! Il est trop drôle !  Et je suis pas encore au bout de mes surprises niveau réaction démesuré et irréaliste. Alors qu'il fini par accepter, son rire vient égailler l'ambiance que j'avais porté à l'inverse pour jouer avec lui. J'ai aucune idée de se qui se rame ensuite dans sa tête, mais son faciès est toujours aussi expressive, marqué par un tumulte d'émotion en quelques secondes. Je le laisse réfléchir, observant avec une fascination non dissimulé tout ça. On m'en a pourtant volé, à en perdre le décompte, et chaque fois, je sentait plus ou moins le truc venir, mais là, là, le gamin me surprend clairement ! Cinq cent ans bientôt et c'est le premier baiser qu'on me vole avec tant de panache, avec aucun signe avant-coureur. Même ses mains venant s'emparer de mon visage ne m'y avait pas préparé, non, je m’attendait a un signe de résistance par la suite, pas a une reconnaissance de cette ampleur. Félicitation petit, tu as réussi à m'avoir !

Baucoup trop même, vraiment trop, parce que ma tête se pose sur la tienne lorsque tu vient la caler sur mon torse et mes bras viennent encercler ton corps doucement. Oh ça, c'est rien, se n'est qu'un câlin dont je profite. Ce qui est mal, c'est cette pointe que je ressent dans mon cœur, un truc pas ressentie depuis longtemps, un truc qu'il ne faut surtout pas que je ressente, un début d'émotion que je laisse un peu trop vagabonder. Non, ce n'est pas bon, mon regard vide vers le sol en est la preuve, tu es entrain de réveiller quelques choses petit, quelque chose que je m'empresse de faire taire quand ton rire me ramène à la réalité, à la raison.

Je regarde ma montre discrètement, c'est possible, et j'espère que tu as raison, que tu te conduit comme ça juste à cause de la came qui se diffuse dans ton sang. Parce que tu vient quand même de rallumer mon humanité instantanément bordel ! Parce que tu m'as rappelé tout ce que je fuis, toutes ses émotions qui te traversent aussi vite, que tu sembles gérer alors que j'en suis incapable, on fait revenir la folie profonde qui hante mon âme, cette tristesse et cette douleur qui hurlent sans cesse dans tout mon être. Tu vas être dangereux, extrêmement dangereux même, je devrait te fuir, parce que si je réagis pas assez vit, si mon humanité revient trop longtemps, cette école pourrait brûler, au propre comme au figuré, pourtant je veux pas revenir en arrière, même maintenant quelle est éteinte. Je veux comprendre, je veux savoir comment tu fais, comment tu arrives à ne pas te laisser déborder par ses fichus truc à la noix ! Félicitation Brandon, tu es aussi mon sujet d'étude !

Je secoues la tête pour me remettre définitivement de tout ça, revenir à la conversation que malgré ma distraction j'ai réussi à suivre. Des noms ? Il veux des noms et des recettes. Tu vois petit, tu as des neurones pour me demander ça, bon peut être pas assez affûter pour deviner que je lâcherais pas l'info aussi facilement, mais ça se travaille la réflexion et la logique. Je hoche les épaules avant de m'expliquer.  « Mmm, ils n'ont pas de nom, juste une couleur qui correspond à un effet. J’améliore ce qui se trouve sur le marché sweety, je n'innove pas, du moins pas pour les bonbons humains. Pas très bon pour les affaires si tes clients de lâche un à un. Puis à la base, j'ai commencer à retravailler les produits juste pour les rendre utile à mes semblables. Le sang contaminé n'étant pas aussi efficace qu'un comprimé avalé !» Je sourie, nostalgique en repensant à ses débuts. Se fut compliquer, il m'a fallu plusieurs année pour comprendre comment dérouté un organisme vampirique mais j'ai réussi, j'ai formidablement réussi même !

Je rigole de ses questions, j'aime son style, sa comparaison. J'en suis presque désolé de devoir détruire ses théories, parce que je suis pas un cuisinier,  ni un chef, enfin un peu des deux au final, mais pas dans le sens qu'il l'entend.  « Je suis encore bien plus que ça, en revanche détrompe toi, je ne suis pas ici pour pervertir cette école, loin de là même. Estime toi heureux, tu es un privilégier des bonbon d'Almaël, je refuse de vendre ici, mais je peux pas te laisser t'enfiler ses merde, et je suis mal placé pour te l’interdire tout court, alors je coupe la poire en deux ! » Dis je en venant jouer avec une de ses bouclettes avant de lui tapoter gentiment le haut du crane.  «Tu vois pour un mec sans neurone t'en pose pas mal des questions ! »Suis je entrain de me projeté à travers lui, putain de merde oui ! Ça crains, mais c'est trop tard, si dans ma non humanité je le vois comme ça, c'est mort jusqu'à preuve du contraire...

Cette révélation m’exaspère presque, alors je sort une clope de mon paquet, demandant du feu à mon vis à vis et le laisse allumer le briquet pour avoir juste à plonger l’extrémité du tube dans la flamme.  « Pour mes recettes, tu es conscient qu'il va déjà falloir gagner ma confiance, puis prouver que tu peux rester dans un labo sans tout faire exploser Dude ? » Je le charrie un peu, venant pincer sa joue doucement alors que je tire sur le tube entre mes lèvres.

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Brandon Rodriguez
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MessageSujet: Re: Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël EmptyMer 3 Juin 2020 - 21:58
Viens petit, la chimie c'est la vie Ft. Almaël Hanson -Sérieux? Tu m'as prit pour le roi Arthur ou quoi? se moqua Almaël lorsqu'en échange de la pilule qu'il faisait danser devant ses yeux, le dealeur d'antiquités lui promit de dégotter épée légendaire et saint calice s'il le lui demandait. J'ai pas besoin de table ronde non plus. Par contre, me taper la dame du lac... Les yeux de Brandon roulèrent doucement en l'air à l'image de ses synapses qui considérèrent la proposition... avec sérieux. Si la Malivore avait rejetée une dryade et un dragon, alors une Dame du Lac en cherchant bien... Mais c'est pas une rémunération ça!

Fichtre! Encore raté!

Brandon était prêt à tout pour goutter le morceau de bonheur que l'autre gardait précieusement en otage. Même faire montre de talents qu'il évitait d'utiliser à tort dans l'enceinte de l'école. Non qu'il ne lui arrivait pas de fricoter avec ses petits camarades - on ne savait jamais dans quel état ni entre les fesses de qui allait se conclure une party bien arrosée après tout! - mais il cumulait suffisamment de mauvais côtés pour éviter d'attirer l'attention du corps professoral sur lui. Il réservait ce genre de... prestation pour ceux de l'extérieur. Ceux qui avait quelque chose à offrir...

... Si seulement il avait compris plus tôt que derrière ses airs louches l'autre n'était pas de ce genre là! Il cru avoir tout gâcher quand le prof prévint qu'il ne paierait jamais pour de la bonne chair que de toute façon il pouvait s'offrir où bon lui semblait. Hey! Est-ce que c'était pas un peu vexant, ça?...

Contre toute attente, Almaël lui donna enfin sa friandise. Le sorcier était enfin soulagé. Un rire paresseux le pris. Il était drôle lui, à s'inquiéter de ses poumons au détriments de ses neurones... C'était pas comme s'il n'avait pas derrière lui des années de consommations qu'Emma Tig n'avait pas su lui faire arrêter pour qu'il soit encore possible de croire pouvoir sauver son état de santé ou son état mental, songea le junky en attendant béatement que le cacheton fasse son effet... Une claque le fit sursauter.

-Aïe! Pourquoi tu m'fra-

-Garde tes conneries pour toi, si t'avais plus de neurone à griller, tu dénicherais pas n'importe quoi!

-Mais...

-A moins que tu m'es mentis petit. Tu m'as menti?

-Quoi? Non!

-Tu sais que se serait pas bon pour toi?


Derrière le regard sévère du blond, Brandon vit une pilule déployer de petites ailes blanches et prendre son envol pour lui échappée, loin, loin dans le regard bleu ciel... NON!

-J'ai pas menti! J'ai pas menti!... J'ai des neurones. De super-neurones, rodés mais très très fiables. C'est justes qu'ils sont modestes, ils aiment pas qu'je vante leur résistance. Ça... rend mes poumons jaloux...

Sourire d'innocent crétin en arrêtant de battre des bras en l'air comme s'il était possible de rattraper l'estime du prof en plein vol. Hors de question pour Brandon de perdre l'opportunité qui se présentait à lui d'obtenir un approvisionnement perso, plus les points nécessaires pour lui permettre de profiter encore quelques temps du confort de l'académie, en échange de... manier les éprouvettes quelques heures la semaine?

Les anges existaient-ils? Le sorcier ne s'était jamais attardé sur la question. Si c'était le cas, c'étaient de drôles de phénomènes, portés sur la drogue, le sexe, et le chantage. Pourtant, avec ses yeux clairs, sa chevelure solaire, et sa proposition, le professeur n'était pas loin d'incarner une apparition céleste aux yeux de Brandon. Là où Alaric tolérait tant bien que mal la présence d'un sorcier inadapté et où Emma ne désespérait pas de gérer un jour la dépendance d'un gamin perdu, Almaël ne le pris pas sous sa coupe par dépit ni ne chercha à le changer. Pour la première fois sans doute, Bran était accepté pour ce qu'il était, un junky, et traité d'après ses propres attentes. C'était inédit. Son vice, cette dépendance à la drogue et ce qu'elle l'avait poussée à faire durant des années allait le rendre utile au chimiste.

Bran laissa éclater sa joie et galocha le prof. Un baiser sans prétention ni arrière pensées, juste l'expression vive et spontanée de sa gratitude. Un soulagement, un merci, une promesse de bien faire réuni dans un seul geste.

La tête lui tournait, il l'appuya dans le creux du cou du blond. Les effets du cachet. Et la perspective euphorisante d'avoir un véritable premier job et toute la considération qui en découle. C'était trop bon! Et pour une fois, ce goût de merveilleux ne provenait pas d'une illusion artificielle mais d'une proposition belle et bien réelle.

Il ne se plaint pas quand deux bras glissèrent autour de ses épaules et qu'un menton pesa discrètement sur son crâne. Ça aussi, c'était bon. Cette furtive acceptation. Meilleur que les claques sur la tête! Mais le junky savait qu'à l’instar d'une monté, les bonnes choses ne durent qu'un temps et paraissent toujours plus belles, plus grandes, plus authentiques lorsqu'elles sont au sommet du bien-être. Ce n'est pas parce qu'il ne l'avait pas repoussé cette fois qu'il devait y prendre gout, ce serait bête de s'y habituer. Juste un écart de conduite pour chacun d'eux, un baiser de Brandon et un câlin du prof, à la fois généreux et égoïste. Ils étaient quitte. Il s'écarta doucement, repus et ne tarda pas à le bombarder de nouvelles questions en l'observant comme à son habitude.

-Mmm, ils n'ont pas de nom, juste une couleur qui correspond à un effet. Alors Bran su exactement comment il appellerait les créations du chimiste : d'après leurs couleurs. J’améliore ce qui se trouve sur le marché sweety, je n'innove pas, du moins pas pour les bonbons humains. Pas très bon pour les affaires si tes clients de lâche un à un. Mais écoutez ce prétentieux... même si quelque chose souffla à Bran qu'à opposer les-salades-Rodriguez aux bonbons-d'Almaël sur le marché, son commerce risquait la faillite. Puis à la base, j'ai commencer à retravailler les produits juste pour les rendre utile à mes semblables. Le sang contaminé n'étant pas aussi efficace qu'un comprimé avalé !

-Ah! Donc t'es un vampire.
Brandon haussa fièrement le menton et battit plus fort des jambes dans le vide de la table sur laquelle il était assit, amusé. Tu m'as dis ton age, mais t'avais rien lâché sur ta vrai nature. J'étais pas sûr d'avoir à faire à un vampire ou à une choses de la Malivore jusqu'à maintenant...

Mystère résolu! Et c'était d'autant plus risible que l'autre s'était trahit. Brandon n'aurait pas tardé à le découvrir, de toute façon. Il finissait toujours pas trouver les réponses à ses questions, dusse t-il enfreindre des limites et se mettre dans la panade pour ça...

Le vampire évoqua ses exploits avec émotion, fier d'avoir réussi à synthétiser une drogue assez puissante pour toucher les intouchables que son les vampires. Ça amusait Brandon qui à sa façon était arrivé à à peu près le même résultat grâce à des substances exotiques et des sortilèges. Cela dit, il n'avait pas le mérite d'être un pionnier comme le chimiste. Lui avait appris comment dénaturer une drogue de base auprès d'autres sorciers expérimentés et découverts quelles plantes rares ou mésestimées étaient capables d'agir sur les organismes d'êtres surnaturels dans des lectures savantes. Un savoir qu'avait rependus des érudits bien avant qu'il goutte son premier joint, des siècles avant lui...

Et l'un de ces chercheurs se trouvait là, juste devant lui... Peut-être sans le savoir Bran avait suivit les enseignements d'un certain Sir Almaël, alchimiste sous Louis-il-ne-se-savait-pas-combien, auteure d'un ouvrage au nom trop compliqué pour qu'il se souvienne d'autre chose que du nécessaire pour concocter ses propres recettes?... Ou n'était-il qu'un professeur reconverti dealeur en dehors de ses heures de classe?...

-Je suis encore bien plus que ça, AH! Donc il avouait? Mais avouer quoi, au juste?... En revanche détrompe toi, je ne suis pas ici pour pervertir cette école, loin de là même. Bien. Tans mieux, se dit Bran sans se rendre compte qu'il hochait la tête d'un air entendu pour lui-même. Parce qu'il tenait à cette école, et si lui n'hésitait pas à convertir ses camarades aux joies de came, il se serait fait un devoir de garder un œil sur le prof, histoire qu'il n'aille pas transformer l'école en laboratoire des horreurs... Estime toi heureux, tu es un privilégier des bonbon d'Almaël, je refuse de vendre ici, mais je peux pas te laisser t'enfiler ses merde, et je suis mal placé pour te l’interdire tout court, alors je coupe la poire en deux!

Alors il serait le seul à bénéficier d'un approvisionnement?... A nouveau la logique du professeur fit réfléchir le camé et le flatta. Mais il faudrait quand même qu'il défende la qualité de son herbe, autant lui avait-il promis qu'il ne lui ferait pas de l'ombre, autant mieux valait qu'une oreille indiscrète n'ébruite pas quelle saleté Brandon pouvait refiler comparé aux purs produits du professeur...

-Mes merdes comme tu dis, elles se vendent comme des petits pains. Dis toi que je fais dans la restauration rapide : c'est du sensationnel et pour pas cher... considéra t-il le chimiste d'un petit air vexé, en se laissant passablement tripoter les cheveux. Tous le monde ne peut pas s'offrir de la gastronomie.

-Tu vois pour un mec sans neurone t'en pose pas mal des questions!

-Ouais... parfois je me surprend moi-même.
haussa t-il les épaules d'un air plus ou moins faussement modeste.

... Mais avait-il pas fini de le traiter comme un mioche, à lui tapoter le crâne et lui donner du "petit"?

Ils s'amusaient l'un de l’autre, chacun à leur façon. Mais une ombre vint ternir la bonne humeur du prof. Bran inclina légèrement la tête en le dévisageant. Est-ce qu'il avait encore fait une connerie ou est-ce que le gastronome était vexé par le succès de sa mal-bouffe illicite?... Bran le détailla en silence et présenta du feu à la cigarette qu'il lui tendit. Il fit sauter le couvercle du zippo de métal et la lame jaillit.

-Pour mes recettes, tu es conscient qu'il va déjà falloir gagner ma confiance.

Oh... Parce que ce n'était pas déjà le cas?

-Puis prouver que tu peux rester dans un labo sans tout faire exploser Dude? qu'il poursuivit en lui pinçant la joue.

Rah! Mais ch'a chuffit?! Brandon lui claqua la main avant de bomber le torse et croiser les bras.

-Je sais faire ça. promit-il en hochant la tête, longtemps, être bien sûr que ses paroles coordonnées à ses gestes positif convainquent son professeur. Et lui même, au passage... Rester dans un labo sans tout faire exploser.

Non, c'est vrai. N'importe qui sait faire ça, pas vrai? C'est pas comme si Brandon n'avait jamais mis les pieds en cours de chimie avant! Et c'était pas bien différent que concocter ses popotes magiques après tout...
... ... ...

Il saurait gérer. Comme un vrai pro. Brandon en avait la certitude.
Il DEVAIT gérer pour pouvoir conserver son postes d'assistant et hériter des bonbons du professeur.

-D'ailleurs, j'vais te le prouver dès maintenant!

Brandon bondit de son perchoir, faucha la cigarette des lèvres du blond, et s'échappa vers les bâtiments.

~

Brandon laissa le prof déverrouiller la salle de chimie. Lui avait les bras chargés d'un sac qu'il était passé cherché en quatrième vitesse et qu'il lâcha sur la table du prof, sans en révéler le contenu. Il se plaça entre lui et son cabas quand il cru que l'autre chercha à comprendre ce qu'il cachait...

-On va passer un marché. déclara Brandon presque trop sérieux. Je vais te préparer quelque chose, en ne me servant que des instruments de ce labo et de ma magie. S'il n'y a pas de casse, et si la pépite qui sortira de ce labo t'arrache ne serait-ce qu'UN gémissement de contentement, alors tu ne doutera plus de mes capacités, et tu m'accordera ta confiance. On est ok?

Il avait compris que le blond aimait les défis. Et lui, il voulait être certain de ne pas être floué au bout du compte.

Les termes de leur accord était passé? Bien! Tel un expert sur le point d’œuvrer, Bran fit craquer ses doigts, sorti tour à tour de son sac fioles, bourses et empaquetages mystérieux, et parti en chasses des outils nécessaires à sa compositions. Il revint à la table muni d'un masque à gaz déniché d'on ne sait-où. Il en tendit un deuxième à son juré.

Et c'est parti.


Bran laissa tomber une plaquette maronnatre dans un mortier en jetant le papier par dessus son épaule avec emphase. Les mains occupés à broyer la plaquette, il pianota du coude sur le bain-marie. L'affichage digital s'éveilla comme des yeux alertes et la machine le salua par un petit "bip". Il versa plus ou moins adroitement les morceaux dans un erlenmeyer et le mit-il à chauffer.

Le sorcier amena devant lui une capsule d'évaporation en verre dont la forme évasée convenait parfaitement. Bran plongea les mains dans les poches de son veston et comme par magie, en sortie trois embryons de coq fermier qu'il sacrifia au nom de sa diablerie. Les coquilles s'entrechoquèrent, se brisèrent, l'albumine et le vitellin se mêlèrent et l'essence de vie se dénatura sous l'action agressive de la spatule.
Bran fit danser ses doigts au dessus de ses ingrédients personnel, se décida pour un sachet de cuir parmi d'autres. Une averse de cristaux scintillant recouvrirent la mixture. Oups! Il releva la bourse d'un petit geste sec, hésita quelques secondes... Oh, et puis en rajouta une pincée supplémentaire!

La plaquette brune s'était transfigurée en popote marron au contact du bain en ébullition, aussi y ajouta t-il une part millimétrée de résidus de vache battée qu'il mélangea avec.  

Tel un magicien, Bran laissait planer ses mains par dessus l'ustensilerie, piochait ici, touillait là, semblait danser autour de la table de chimie en bousculant le professeur dans le passage d'un coup de rein. Ou était-ce la pilule ingérée plus tôt qui le rendait si volatile?  

Le sorcier fit sauter le bouchon en liège d'une fiole et versa un peu de poudre dans le creux de sa main. Sa couleur pourpre et son odeur métallique rappelait du sang caillé. Il haussa un sourcil quand il fut certain de sentir un nez curieux se pencher par dessus son épaule... Un demi-sourire lui apparut derrière son masque, et il jeta la poudre dans le bol. BOOM! Une petite explosion et un nuage de fumée rouge éclata sous leurs nez. Bran avait eu le réflexe de reculer le sien. Quand la fumée se dissipa, nul dommage dans le labo. Tout au plus un léger résidu rependu sur la table et sur la figure d'Almaël...

La mixture claire vira sombres quand il y mélangea la fondue brune, et pour unir le tout, le sorcier ajouta régulièrement une dose de poudre blanche en même temps qu'il brassait selon un rythme étudier pour être sûr d'obtenir une composition lisse et homogène.

C'était bientôt prêt! Il disposa six bechers préalablement graissée sur une plaque en linox et versa dans chacun d'eux une dose à peu prêt égale de la mixtion.

Brandon ouvrit le four qu'il avait allumé en allant rassembler son matériel, y poussa la plaque, et referma la porte dans un grincement satisfait.

-Et Voilà! prononça t-il à la française. Plus que 15 minutes, et tu m'en dira des nouvelles!

Une odeur caractéristique de pâte et de chocolat ne tarderait pas à envahir les lieux... Est-ce que Almaël avait le sentiment de s'être fait avoir quand le junky lui avait parler de concocter de l'addiction à l'aide de son labo et de se trouver en présence de chocolat, sucre, beurre, farine?... Le fait est que Bran n'était pas un scientifique. C'était un illusionniste et un amuseur.
Il s'assit sur la table en relevant le masque dans ses cheveux. Ils avait quelques minutes à bavarder en attendant de gouter ses gâteaux.

-De la Blue. Bran désigna son estomac. Ta pilule bleu : de la Blue. Puisque chaque couleur à un effet, c'est comme ça que je les appellerais, d'après leurs couleurs. Mais on peut aussi opter pour du Cyan, du Cobalt, Marine, Turquoise, Indigo, parce que la brown et la blanche son déjà prise, du coup, ça fonctionnera pas... Et passant d'un sujet à l'autre : Si c'est pas l'école, ton domaine. Alors où est-ce que tu deales?... Est-ce que ça aussi je vais devoir le découvrir par moi-même? J'suis près à relever le défis!

Le four tinta. A table! ♪

Bran démoula un brownie, y planta une spatule, et la tendit coupelle à Almaël. Assis en tailleurs sur la table, il posa le menton entre ses deux mains, et attendit, un large sourire et de l'impatience dans les yeux.

Alors? Alors??? Bran guettait son Mmmh! de satisfaction. Si ce n'était pas le cœur moelleux et le corps croustillant du chocolat qui le faisait succomber, alors... peut-être serait-ce son petit plus qui ferait son effet?

-Moi aussi j'ai trouvé comment droguer des être surnaturels. confia t-il. Il y a des plantes peu connues, et quelques sortilèges aussi, qui sont plus puissant que vos organismes et capable de vous donner... des sensations. Brandon sortit la fiole contenant la poudre sanguine qui avait explosé dans sa mixture et demanda à Almaël de lui tendre sa main. Il en versa une pincée. Il laissa le professeur examiner, goutter, et lui donner son verdict. C'est du "Sang de Dragon". J'aimerais pouvoir dire que je l'ai tué moi-même, mais la vérité c'est que je l'ai chip... acheté! à un apothicaire chinois. Et comme le savait surement déjà le vampire contrairement aux naïf que Brandon aimait taquiner, le sang de dragon n'était pas extrait d'une créature arthurienne mais de la sève d'une plante originaire d'asie de l'est. C'est un cicatrisant naturel pour les humains. Mais coupée avec de l’élixir d'hématite cette variété là peut vite devenir... un délice pour les vampires...

L'hématite. Autrement appelé "Pierre de Sang... d'où son exquise saveur métallisée... Bran afficha un sourire malin et balada sur son vis-à-vis ses yeux verts-sorcière. Comprenait-il, l'ancêtre aux dents longues qui ne cessait de le ridiculiser, qu'il venait de se faire drogué par un spacebrownie?

Brandon n'estimait pas avoir trahi le professeur. C'était au contraire une façon de se hisser à son niveau en lui montrant que derrière sa grande dépendance, il était aussi capable de surprendre son monde, parfois. L'instinct de conservation et l’imprévisibilité de Brandon Rodriguez... Juste une farce, un avertissement aux conséquences bénines.
Oh, pour ce qui est de pourquoi la poudre à ingérer avait provoquée une explosion? Le sorcier hocha la tête, comme si soudain, c'était lui le professeur qui devait enseigner à un ignare.

-Les dragons crachent du feu, tout le monde sait ça!


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MessageSujet: Re: Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël EmptyDim 14 Juin 2020 - 0:37
Viens petit, la chimie c'est la vie.

Ciel, ses réactions m'amuse tellement. Le brun est totalement imprévisible, il me donne simplement se que j'ai envie d'entendre, mais à sa sauce, avec humour et dérision. En le reprenant sur sa façon de se rabaisser, je m'attendais vraiment pas à se genre de réponse, si bien que ma fausse façade énervé fini par s'écrouler sous mon rire. Je me dit que si il me pense un tant soit peu sérieux dans chacun de mes propos, Brandon doit me rendre pour un sacré fou, un illuminé qui passe du rires aux larmes en moins d'une minute. « Rattrape toi oui. Mais méfies toi que je ne te prenne pas aux mots et décide de m'occuper de tes poumons ! » Dis je d'un ton léger, un peu rêveur, parce que m'imaginant devenir son coach sportif, ou, une version moins fatiguant mais plus drastique, en le transformant. Non, définitivement la deuxième solution m’écœure. Aimée fut, est, et restera la seule !

En un instant, l'ambiance change, mes taquineries cessent, et une forme de tendresse s'installe. Le gamin me touche, beaucoup trop. Je perd pied quelques secondes, ou quelques minutes, toujours difficile de savoir quand mes émotions arrivent réellement. Cependant, quand je les virent, elle me laisse un cadeau empoisonné, A l’instar d'Aimée ou d'Aeryn, elles me laissent une trace, un écho, un micro morceau d’intéressement qui me poussera à  garder à un oeil et à protéger celui qui me ressemble tant, bien qu'il soit une version amélioré. Juger une personne en si peu de temps, c'est franchement pas objectif, peut être que je me trompe, d'un coté je l’espère pour lui, mais jusqu'à preuve du contraire c'est ainsi que mes yeux le voient.

Le brun met fin à se moment tendresse, et moi je cloture ce moment émotion aussi, retrouvant ma fidélité pour mon faux orgueil, mon authentique égoïsme et mon besoin vital de m'amuser. Alors son flot de question trouvent des réponse en adéquation quand je lui explique comment je suis arrivé dans se bisness qui n'est que la partie submergé de l'iceberg. Encore une fois sa réaction me trouble, je ris a nouveau avant de le regarder sourcil arqué, à la fois choqué et désabusé. Bon et parce que son attitude est tellement fier que je peux pas m'empêcher de le taquiner en plus. « Si ça te taraudait tant que ça, suffisait de demander. Je peux même sortir les crocs si tu demandes gentiment !» Répondis-je en lui lançant un clin d'oeil alors qu'un sourire joueur trône sur mes lèvres. J'irais pas le mordre, quoi que...Il est tellement imbibé que son sang ne doit que en être meilleur non ? Stop Almaël, on s'abreuve pas sur ses élèves, pense à Aimée, elle serait pas d'accord. Entendre ton sang pulser dans tes artères, ce bruit si spécifique, pour un vampire c'est tellement semblable à un appel, une invitation même, à la morsure, c'est infâme. Tu as de la chance que je contrôle vraiment ma soif petit, parce que à cette instant, ton sang est une curiosité des plus appétissante. Respirer doucement, se recentrer sur autre chose tel que la conversation, c'est une tactique qui fais ses preuves, bon avec un bon verre c'est mieux, mais on va faire avec se qu'on a ! Certes ma flasque est pas loin, mais je préfère la garder pour une autre occasion.

Je repart dans mes explications, prenant soin toute fois de ne pas parler de mes bars qui sont mes seules point de vente au final. Bon puis sa blanchie aussi l'argent on va pas se mentir. Mais une chose est sur, jamais je ne vendrais ici, je suis pas assez con pour prendre le risque de me faire virer pour ça, enfin surtout de décevoir Aimée. D'ailleurs, suis-je entrain de commettre une énorme erreur que de lui accordé ma confiance si vite ? Puis-je compté sur son silence ? Certes se sera sa parole contre la mienne, mais si on fouille un peu, me griller sera des plus simple, je me ballade jamais sans remontant, alcool et drogue toujours dans la poche ou à porté direct de main. Bref, je précise donc à mon nouvel assistant qu'il sera sûrement le seul à profité de mes produits. Inconsciemment, j'ai du touché une corde sensible, puisque le brun se met à défendre ses produits. A défendre, ouai, on va dire ça, parce que à nouveau le petit dénigre à moitié ses talents, comme ses neurones plus tôt. Je lève les yeux au ciel, soufflant à moitié. « Dude ! Tu es désespèrent parfois. Si tu dois défendre ta came, fait le jusqu'au bout. Tu crois vraiment que de comparer à du fast food est un bon argument ? Sérieux Brandon, bosse ta confiance en toi. On se connaît depuis quoi, dix vingt minutes ? Tu as avalé un bonbon qui à pas encore dévoilé tout son pouvoir. Et toi, tu me places au dessus de toi, comme ça, juste parce que j'ai de la prestance, et de la confiance au final. » Mon regard ce plonge dans le sien, attendant de voir sa réponse, voir si il va se redresser et bomber le torse, mais bon avec lui, je m'attend à tout maintenant.

J'obtien cette réaction un peu plus tard, dans une enième provocation. Le bougre va même jusqu'à me claquer la main, et je le regarde suspicieux, mon visage lui demandant à lui seul si il est vraiment sérieux ou pas. J'ai tellement envie de l'attraper par l'oreille et de le tirer vers le haut pour voir sa réaction et m'en amuser, pourtant je le laisse parler. Le pire c'est qu'il raconte pas grand chose, et est même pas persuasif avec son attitude enfantine à  hocher de la tête. Seulement, j'ai pas le temps de l'ouvrir qu'il saute de la table voulant me faire une démonstration. Ma cigarette disparaît de mes mains alors que nous nous mettons en route. Celle ci tu l'emporteras pas gamin, je lui reprend avant même qu'il ne tire dessus. « Tes poumons Darling, et pas de mais, il me serons reconnaissant d'être à la hauteur de tes neurones d'ici peu !» Je l'avais prévenue non ?



Arrivée devant le labo je lui ouvre la porte, l'invitant à entrer le premier d'un geste de la main, dévisageant se sac pour lequel nous avons fait un détour. Ca me rend curieux, qu'est ce que la tête brune imprévisible me prévois ? Dois-je avoir peur ? Aucune idée, alors évidement, quand il pose ça sur mon bureau, je m'approche, et sans avoir le temps d'arriver aux pieds du meuble, le brun s'immisce dans le peu d'espace restant. A nouveau le jeune adulte me prend de cour, me surprenant avec un sérieux dont je l'ignorait capable, comme tout le corps professoral de se que j'ai pus comprendre. Mais il est belle et bien là, droit devant moi à me poser un deal. « Et depuis quand c'est toi qui imposes les règles ? » Qu'il prenne du galion, oui, c'est pour son bien. Maintenant, face à moi, on va pas exagérer non plus. L'élève ne peut pas surpasser le maître ! « Jolie tentative de coup de poker, cependant, tu n'auras pas ma confiance sur un pile ou face gamin. La confiance ça se gagne sur le long terme. Mais soit, je suis joueur, si jamais ta création me plais, je t'accordes un de mes secrets, si jamais tu m'arraches un peu plus que de la satisfaction, je t'offre en plus de se secret, une surprise qui de décrochera la mâchoire et fera sortir tes yeux de leur orbite. Maintenant, si tu échoues petit, non seulement tu seras mon assistant de laboratoire GRATUITEMENT, mais en plus ma petite femme de ménage personnel. Ça te va ? » Il y a pas de raison qu'il y ai que moi en danger dans cette histoire non ? Une fois un accord bien établie entre nous, le brun se lance, et comme depuis notre rencontre, je le regarde, m'amusant de ses mimiques et manières.

Pour lui laisser le champs libre, je prend place en bout de paillasse, assie sur un tabouret, menton reposant nonchalamment sur mes mains dont les coudes prennent appuie sur le verre. Chanceux d'être vampire et d'avoir les sens sur-développer, mes iris peuvent observer la scène comme si je le collais, mon nez peut ressentir toutes les effluves qu'il va déverser. Ah ou pas, puisque le jeune me tend un masque. Mon rire raisonne plus fort que jamais. « J'ai déjà passé l'arme à gauche dude ! Je pourrais humer de la phosphine aussi pur soit elle et courir un marathon... » J'ai repris tout mon sérieux avant de parlé d'une voix presque blaser alors que je lui offre une grimace en pausant le masque à coté de moi.

Le spectacle commence après cette petit blague. Fidel à mon plan, je hume discrètement, et autant dire qu'en sentant le chocolat, je fronce intérieurement les sourcils. Est il vraiment entrain de faire la popote dans mon labo ? Pense t'il vraiment m'impressionner en rabaissant mon lieux de travaille à une simple pièce de la maison ? Brandon, tu es vraiment une énigme ! Je le regarde faire, partager entre le désespoir et l’ingéniosité dont il fait preuve pour s'approprier le matériel. Je comprend assez rapidement qu'il prépare une pâtisserie, et si il ne le faisait pas avec une classe qui lui est propre j'aurais sûrement décroché rapidement. Mais le voir se trémousser ainsi en cuisinant me fait sourire.

Je fini par lever mon cul, une odeur de fer bien typique me chatouillant les narines, et j'en connais des déclinaisons de se petit plaisir. Ouai j'ai peut-être tenter le régime écureuil à un moment, mais celui ci, il m'échappe complètement, je l'ai jamais croisé. Je me dirige donc cers la source, l'observant avec curiosité, posant presque ma tête sur l'épaule du chef du moment. Ma curiosité est vraiment piquer à vif, seulement quand je m’apprête à poser une question, une explosion se fait, me laissant des traces sur le visage. Je grogne quelques peu avant de m'essuyer sur la veste de l'élève en me frottant comme un animal domestique. Mon ego est un peu piquer à vif, et je retourne m’asseoir à ma place, boudant à moitié. La magie, je le sais sorcier, mais j'aurais jamais imaginer qu'elle pourrais servir pour la défonce ! Quand il m'annonce un temps avant de déguster, je me renfrogne, il me rappel mes cinq minutes, sauf qu'il triple le temps. Je lui assène alors une pichenette que le nez, avant d'ouvrir une fenêtre et de glisser un tube de nicotine entre mes lèvres pour m'aider à patienter. « Tu abuses de mon labo en le descendant à une simple cuisine de ménagère, et maintenant tu joues avec ma patience ! T'es vraiment sur de vouloir jouer quitte ou double là ?» J'expulse ma fumer dehors avant de lui jeter un coup d’œil, histoire de voir ou mon coup de pression le mène, et si il va tenir le coup ou non.

Finalement la conversation reprend sur mes créations à moi, leur nom plus precisement. Je pourrais lui dire qu'elles sont souvent mixée dans un cocktail, et que c'est ainsi que mes clients les demandes quand ils veulent de l'emporté, Seulement, je suis pas encore décidé à lui donner se secret. Certes il m'a impressionner, avec les descriptions que mes collègues me faisaient de lui, je m'attendais a devoir l'éduquer bien plus que ça « Y a de l'idée, mais dur pour la clientèle de savoir si la blue correspond plus à de la coke, de l'acide, de l'exta, du shit, du LSD, des champis et compagnie, je vais pas t'en faire toute la liste. Quand à l’endroit ou opère mon business, il faut garder un part de secret et de mystère. Tout dévoiler à la première rencontre n'est jamais bénéfique Darling !» Non clairement pas, mais vue toutes les questions auquelles je lui ai répondu, le brun va lui aussi devoir passer aux aveux. « La magie, si je m'abuse, c'est avec ça que tu comptes me faire planer ? »

Chanceux qu'il est, le gong du four le libère de ma question, enfin jsqu'a ce qu'il s'installe sur la table pour démouler ses brownie alors que mon regard inquisiteur se pose sur lui à nouveau. Son œuvre fini sous mon nez, et je me fait pas prier avant d'entamer le désert servie. Je mange en l'écoutant. Du sang de dragon, j'ai déjà entendu parler de ça, mais j'ai toujours douter qu'une plante, autre que cette saloperie de verveine, puisse nous attaquer. « Et comment as tu découvert tout ça ?» Je vois tellement de porte s'ouvrir d'un coup. Faut dire que si on combine sa magie et ma chimie, nous avons de quoi envoyer du sacrement lourd je pense ! Faut que je réfléchisse à tout ça, alors quand je fini la petite douceur, je conclu se petit moment.  

"C'est bien gamin, tu sais faire de bon brownie !" "Maintenant montre moi comment tu te débrouilles avec la vaisselle." Dis je avant de m'éloigner, prenant la direction de mon bureau. Je me montre intouchable, pourtant maintenant le dos tourné, je souris, fier de lui. Tout les professeurs de cette institut ne doivent pas le voir comme ça, je suis même pas sûr que lui même sache réellement tout ce qu'il vient de réaliser. Enfin si de la bonne cam, mais ça va bien plus loin. Alors je m'assoie a mon bureau, attrapant une feuille et un stylo et je le met a gratter le papier. Je reprend un a un un tout les points de son "expérience".

De temps à autre je lui jette un coup d'oeil, histoire de voir comment il se débrouille. Mon regard est juste curieux, sauf quand des bruits de verrerie retentissent, je le fais plus noir, jouant a nouveau avec son stress. Je le réalise pas puisque mes émotions se sont fait la mal, cependant, à jouer ainsi avec lui, je suis le stéréotype même de la personne que je déteste. Celui qui se crois au dessus de tout le monde et joue avec les autres. Je continue d'écrire, et quand je fini ce qui sera la première évaluation pratique du sorcier, je me dit que lui trouver la théorie dans les manuels pour qu'il regarde de plus près serait une bonne idée. Putain les manuels ! La harpie va me tuer ! Je regarde ma montre, j'ai encore un peu de temps, pas énorme mais avec un aller retour à vitesse vampirique, je devrais m'en sortir haut la main. Brandon voulait ma confiance, et bien voilà le test ultime. « Je reviens, je devrais pas en avoir pour long.» Sans un mot de plus et sans vraiment vérifier si le jeune homme m'a entendu et compris, je file à la bibliothèque. Il serait bien qu'Alaric ne passe pas dans la salle au même moment, j'ai pas vraiment envie de me justifier pendant des heures sur mon choix d’assistant.

Bien que je tente de traîner le moins possible, je suis contraint de m'excuser au près de la bibliothécaire, m'attirer les foudres d'une collègue aussi vite ne serait pas bon. La chipie me retiens un peu, avide de parler avec un adulte sûrement.Mon retour en salle de chimie se fait donc plus tardif que prévue. J'espère pour le brun qu'il aura eut le temps de finir, mais aussi la patience de m'attendre. Je rentre sans un bruit, observant un peu le chimiste en formation avant de m'annoncer. « Désolé, j'avais une tâche sur le feu. Tout est propre ? » Demandais je en me rapprochant pour vérifier le travail. Il veux jouer ma confiance en un unique coup, il a plus qu'à assumer. « Bien, alors recommence !» Oui je veux qu'il recommence, parce qu'il peux améliorer ! Pas cher et sensationnelle hein ? Je vais t'en donner de l'explosif moi. C'est pas grand chose, juste une ou deux petites réactions à ajouter pour en retarder une. Histoire de rendre se brownie plus fort encore sans pour autant le rendre dangereux. La montée sera juste plus impressionnante. « Aller au travail ! » Dis je pour le motiver en agitant les mains pour encore plus de conviction. Cette fois je reste au dessus de son épaule pour mieux observer, et je me permet de commenter. Lui expliquant succinctement les diverses réactions intéressantes, chimiquement parlant bien sûr ! Je glisse aussi quelques petits conseils de gestuel quand a l'utilisation du matériel.

Je retiens ses mains lorsqu'il s’apprête à faire son mélange. « Tsss tsss, attend, tu voulais mes secret hein ? Alors fais moi ton petit tour là dedans. » Je le laisse faire, l'observant faire encore une fois, sans oublier de me reculer cette fois, bien que, marqué à nouveau sa veste de la poudre rouge ne me gênerais absolument pas. Je le laisse finir allant chercher deux thermos qui traînent pas loin. Un contenant un liquide or à l'odeur qui débouche les narines, et l'autre couleurs carmin à l'odeur caractéristique de fer. « Divise en deux la préparation dans des béchers, et à l'aide d'un agitateur magnétique incorpore un peu d'un des liquides dans chaque jusqu'à fusion. Puis ajoute le chlorure de calcium et du xanthane. » Je le regarde faire, continuant de le guider si besoin, et quand il a la situation en main, je part chercher la suite du matériel. A savoir seringues et de l'alginate de sodium.

De retour je pose le tout sur la paillasse et souffle avant de reprendre la parole. « Puisque tu as voulu transformer mon laboratoire en cuisine, autant amener bien plus de chimie et de wahou à ta sucrerie. Parlons donc cuisine moléculaire. Je me sens moins rabaissé au moins. » Je replace ma mèche avant d’expliquer la suite du programme, comment le réaliser et les réactions qui découlent. Finalement,je trouve plus simple de me glisser derrière lui et de m'emparer de ses mains pour le diriger dans les opérations. Remplir la seringue et faire couler goutte à goutte dans le bécher d'alginate. Une fois le mélange transformé en sorte de caviar. « Rince les petites perles à l'eau. Avec précaution, ça reste fragile ! Puis tu peux reprendre ta préparation comme tout à l'heure. Sépare juste bien les deux sorte, si je doute pas que le whisky convienne à ton palais, le sang va bien moi être appétissant pour toi !» Je m’écarte pour le laisser finir, retournant à mon bureau pour gratter à nouveau sur son évaluation, histoire de rendre cette note de devoir supplémentaire plus officiel.

Quand il a fini, je retourne à ses cotés, lui tendant la feuille avec un énorme 7/10 écrit en rouge. « Tiens, on va dire que tu as réussi ce petit test. Cependant, on couplera cette note de pratique à une épreuve théorique. Tu as tout les points que tu as expérimente aujourd'hui, il te reste plus qu'a apprendre un minimum, et si tu réussis aussi bien que là, ta moyenne devrais reprendre quelques points.» Je m'adosse à la paillasse, lui laissant le temps de s'yeuter le contre rendu, puis je reprend en attendant que le four ne finisse son job. « Tu voulais un secret, tu en à eu un sur la conception final de mes bonbons. Principe simple mais efficace. Maintenant, on verra dans quelques minutes, si rendre l'agent actif de tes brownies liquide va belle et bien faire monter beaucoup plus vite et plus fortement le produit. »

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Brandon Rodriguez
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MessageSujet: Re: Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël EmptyMer 1 Juil 2020 - 11:29
Viens petit, la chimie c'est la vie Ft. Almaël Hanson Le dealeur à l'allure d'un archange corrompu était donc un vampire. Il venait de se trahir. Ça amusa Bran qui se serait fait une joie de mener l'enquête pour découvrir quel type de créature il était.

-Si ça te taraudait tant que ça, suffisait de demander. Je peux même sortir les crocs si tu demandes gentiment !

-Tu parles comme un vieux pervers...
fit remarquer l'étudiant avant de défendre la réputation de son commerce.

-Dude ! Tu es désespèrent parfois. Si tu dois défendre ta came, fait le jusqu'au bout. Tu crois vraiment que de comparer à du fast food est un bon argument?

-Quoi? râla t-il, les chaînes de restauration rapide c'est des empires financier dans le monde de la bouffe! Les gens se fichent bien de s'empoisonner tant que ça les fait grimper au rideau et que c'est dans leurs moyens...

-Sérieux Brandon, bosse ta confiance en toi. On se connaît depuis quoi, dix vingt minutes? Tu as avalé un bonbon qui à pas encore dévoilé tout son pouvoir. Et toi, tu me places au dessus de toi, comme ça, juste parce que j'ai de la prestance, et de la confiance au final.


Brandon s'apprêta à protester puis referma la bouche. Est-ce que c'était vraiment ça? Son charisme avait suffit à le hisser au rang de dieu de la came à ses yeux? Le junky se contenta de détourner le regard d'un petit air déconcerné. Peut-être bien qu'il s'était laissé influencer... Mais est-ce que c'était si mal de placer quelques espoirs dans un inconnu?... Bran sentait à nouveau l'estime du prof flancher et il n'aima pas ça. Intérêt mal placé ou pas pour le vampire et ses créations, ce dernier brillait d'une étonnante façon aux yeux du junky, et il avait à cœur de conserver cette attention particulière qu'il lui prêtait mais lui ravissait aussitôt...

Il allait lui prouver à l'ancêtre qu'il était digne d'être son assistant! Et qu'il avait du répondant aussi! Et hop, à lui la clope qu'il vint fraîchement d'allum-hey!

-Tes poumons Darling, et pas de mais, il me serons reconnaissant d'être à la hauteur de tes neurones d'ici peu !

Bran haussa les sourcils d'un air exaspéré. Il lui rappelait Tig et Saltzman quand il parlait de sa santé.

-Vieux, d'autres ont essayés de me faire arrêter avant toi et t'as le résultat sous les yeux, alors si tu crois que tu vas m'empêcher de m'enfumer, t'es pas au bout de ses peines!


Prof et étudiant s'installèrent au labo. Bran était prêt à jouer les apprentis scientifique, mais il voulait être sûr de ne pas être désavantagé : d'abord il utiliserait ce que le labo avait à sa disposition afin de lui prouver qu'il était capable de manier le matériel, mais également sa magie qui était son talent inné. Et ensuite, s'il arrivait à le surprendre, il admettrait une fois pour toute qu'il valait le coup d'être son assistant et méritait son respect.

-Et depuis quand c'est toi qui imposes les règles ?

-Un deal, ça comporte des termes. J'fais que préciser les termes de notre marché.

-Jolie tentative de coup de poker, cependant, tu n'auras pas ma confiance sur un pile ou face gamin.
Fichtre! La confiance ça se gagne sur le long terme. Mais soit, je suis joueur, si jamais ta création me plais, je t'accordes un de mes secrets, si jamais tu m'arraches un peu plus que de la satisfaction, je t'offre en plus de se secret, une surprise qui de décrochera la mâchoire et fera sortir tes yeux de leur orbite. Le sourire de Brandon s'élargit à mesure que l'autre augmentait les gains. Un secret dévoilé? C'était extra. Une surprise en bouquet final?! Il allait lui arracher le trip de sa vie! Maintenant, si tu échoues petit, non seulement tu seras mon assistant de laboratoire GRATUITEMENT, Quoi?!! mais en plus ma petite femme de ménage personnel. NAN! Ça te va ?

-C'est ça, en tenue de soubrette et avec le plumeau en option tant qu'à y être!


Non mais sans blague... Sorcier et vampire se toisèrent, et le vampire eu gain de cause. Mais uniquement parce que Brandon voulait découvrir son secret et en prendre pleins les yeux avec sa surprise!

-Ok, c'est bon! Ça marche. Mais tu traînes pas dans mes jambes! Interdiction de me mettre des bâtons dans les roues. Aller, ouste! Vas te fiche plus loin!


Bran s'affaira à droite et à gauche déballer son matériel et rassembler celui qui parmi tous les instruments de chimies, lui parurent convenir pour faire sa cuisine. Quand il tendit un masque à gaz au prof, ce dernier pris son petit air de vampire condescendant.

-J'ai déjà passé l'arme à gauche dude ! Je pourrais humer de la phosphine aussi pur soit elle et courir un marathon...


Le magicien haussa simplement les épaules. C'est lui qui voyait...

Bran n'était pas un scientifique. C'était un junky nanti de super-pouvoirs et des connaissances associées. Tig avait tenue à ce qu'il apprenne à cuisiner - pour apprendre à détourné son attention des drogues et l'éduquer à la nourriture saine - et à bien y réfléchir la cuisine n'était jamais que de la chimie, et par conséquent, un labo n'était jamais qu'une salle de cuisine. Brandon avait une bonne capacité d'adaptation et s'appropria les lieu avec suffisamment d'aisance pour prendre le professeur de science à son propre jeu : il n'avait pas pensé à précisé quel produit il voulait que l'apprenti lui concocte pour lui prouver ses talents.

Le sorcier valsait et s'amusait, bien conscient que l'autre l'observait faire ses brownies avec perplexité, pas ravi de son manège mais curieux malgré tout. Mais un petit sourire vainqueur lui vint quand le suceur de sang ne pu se retenir d'aller humer la poudre ferreuse qu'il tira d'une de ses fioles, guider par son instinct vampirique...
Brandon sentis les cheveux du blond lui chatouiller la mâchoire quand ce dernier se pencha pour renifler. Il n'y aurait pas eu Bran entre le vampire et la fiole qu'il fut certain qu'Almael se serait permis d'y goutter. Même les prédateurs du monde obscur avaient leurs faiblesses, et comme il s'y attendait, celui-ci n'échappa pas à la règle... Soudain, POUF! Au contact de la mélasse, la poudre explosa au visage non-protégé du prof.

Brandon s’esclaffa sous son masque, fier de remettre le quadricentenaire à sa place - Il faisait moins le fier, l'immortel!... et ne s'attendit pas à sentir un museau frotter vigoureusement dans son cou. Nan mais HEY! ça chatouille! Il était réellement en train de se torcher la tronche sur son veston militaire?! Il n'eut pas le temps de virer le salopiaud que ce dernier retournait s'appuyer contre sa paillasse avec la mou d'un animal vexé. Bran épousseta son épaule en lorgnant sur le blond, un irrépressible petit sourire caché par le masque en se demandant comment il réagirait si en guise de consolation il allait lui grattouiller la tête ou le menton comme le compagnon à quatre pattes qu'il lui inspirait...

Une pincé de magie et les derniers ingrédients, et ses space-brownies étaient partis pour un quart d'heure de cuisson! C'est fier de son coup que l'apprenti cuisinier retira son masque à gaz. L'autre en profita pour lui pichenetter le nez. Rah, mais d'où il le méritait celui là?!

-Tu abuses de mon labo en le descendant à une simple cuisine de ménagère, et maintenant tu joues avec ma patience! T'es vraiment sur de vouloir jouer quitte ou double là?


-On a pas précisé ce que je devrais te préparer, on a juste convenus que je devrais me servir des instrus à ma dispositions! Assume que j'ai été plus malin que toi sur c'coup là. Et j'aurais bien accélérer un peu la cuisson d'un coup de baguette magique, mais même moi je sais combien jouer avec le temps ça peut s’avérer dangereux. M'y risquerait pas. Encore moins alors que ça nous laisse du temps pour bavarder! déclara t-il gaiement.

Alors Brandon pris place en bout de paillasse la plus proche de la fenêtre où l'autre clopait, et proposa de nommer ses pilules par couleurs. Dans la tête de Bran, il y avait un ar-en-ciel de pilules, et ça ressortait très joliment.

-Y a de l'idée, mais dur pour la clientèle de savoir si la blue correspond plus à de la coke, de l'acide, de l'exta, du shit, du LSD, des champis et compagnie, je vais pas t'en faire toute la liste.

-Alors pourquoi pas la V-Extasy, et la W-Weed... V pour vampire et W pour werewolf,
précisa le junky, reparti dans ses élucubrations...

-Quand à l’endroit ou opère mon business, il faut garder un part de secret et de mystère. Tout dévoiler à la première rencontre n'est jamais bénéfique Darling!


-Aaanh... soupira t-il de frustration. Avant de réfléchir et couler un regard suspicieux sur le dealeur. Est-ce que c'est une invitation à se revoir?

Bien sur qu'ils allaient se revoir s'il bossait pour lui... ou dans les couloirs du bahut. Mais Brandon aima à jouer sur les mots en prenant des airs de jeune-fille minaudant avec son rancard comme ce dernier avait menacé d’exhiber les crocs un peu plus tôt.

-La magie, si je m'abuse, c'est avec ça que tu comptes me faire planer?

-Quoi d'autre?
s'exclama le sorcier en bondissant de la table au tintement du four. Comme Almaël finirait par le comprendre, Brandon n'avait rien d'un scientifique. Son truc c'était les herbes, les liquides et les poudres que la nature - pour ne pas dire de naïfs bigres à dépouiller - mettaient à sa disposition.

Bran attendit le verdict avec impatience. Le combo faux sang + chocolat devait lui soutirer un soupir. Un Mmmh! de plaisir. Même un tout petit?... Alleeer, il pouvait pas juste gober la pâtisserie sans lui témoigner combien est-ce que c'était dééélicieux et combien il était teeellement doué et intelligent d'avoir marié saveur cacao et hémoglobine...

-Et comment as tu découvert tout ça ?

Fichtreuh! Il était bougrement contrariant. Il lui soutirerait un soupir autrement au terme de leurs dégustations... Bran lui avait expliqué avoir utilisé un mélange de dérivatif naturel au sang, plante et pierre riches en fer, et que d'après ses connaissances ces dernières pouvaient s'avérer addictives pour les vampires.

-J'ai mes sources.
répondit-il avec un clin d’œil. J'ai fréquenté des sorciers de tous bords, et j'ai marchandé et enquêté ce qu'il faut pour avoir accès à des connaissances qu'on enseigne pas dans cette école. Des formes de magies rudimentaires, des connaissances en herbes exotiques... comment se protéger des autres créatures... confia t-il en contemplant le plafond.

Les sorciers avaient beaux être perçus comme des monstruosités de la nature par les humains lambda, ils n'en demeuraient pas moins des mortels, incapables de guérir sur commande, et avec une énergie limité pour pouvoir se défendre. Surtout quand c'étaient des sorciers inexpérimentés et livrés à eux même comme il en avait été un durant son adolescence... Bran s'était éduqué à la magie grâce au marché noir et de douteuses fréquentations.

-C'était avant d'être intégré ici. Ici on nous donne des cours, mais le savoir est tellement plus...

Il grimaça en s'allongeant sur la table, les mains jointes sur son nombril qui paraissait entre son pantalon taille basse et son t-shirt un peu court.

-... Fade. Et réducteur! Une majorité des sorts est hors de portée à l'armurerie, les leçons aseptisées! C'est même pas de la vrai sorcellerie, c'est de l'illusionnisme.

Ça n'est certainement pas pour son enseignement que Brandon tenait à rester dans cette école. Un lit et de la bouffe, comme un chat errant qui aurait trouvé un endroit douillé ou squatter durablement, et la compagnie assez divertissantes de ses camarades d'école qui constituaient une part non négligeable de sa clientèle. Il se redressa d'un bond.

-Mais moi, je connais la vrai magie. confia t-il. La magie utile, celle qui sauve les miches. Et qui amuse...

Quelque chose lui disait qu'il pouvait lui faire confiance. Almael ne l'avait pas jugé jusque là. Lui il acceptait son côté hors-la-lois. Il en était un lui même, un briseur de règles, à concocter ses médocs au sein de l'école et à dealer...
Bran ne se rendait pas compte combien c'était bon de pouvoir partager ça avec quelqu'un. Avoué son appréciation de la magie interdite sans passer pour un mage noir en devenir...

-C'est bien gamin, tu sais faire de bons brownies! Brandon rayonna avec la même énergie qu'un chien que l'on félicite. Ne manquait que les oreilles qui pointe et la queue qui s'agite. Et un soupir de contentement de sa part, pour qu'il gagne son parie... Maintenant montre moi comment tu te débrouilles avec la vaisselle.

-T'es sérieux là?!...


Évidement que j'suis sérieux! paru dire sa mine de prof haut perché et le dos qu'il lui tourna pour aller s'installer en retrait, sans plus lui accorder d'attention. Brandon soupira tout son saoul en estimant la verreries sale étalée sur la paillasse recouverte d’œuf et de farine, et bouda à son tour en se mettant au travail.

Sgroumph! Est-ce qu'il ne pouvait pas JUSTE le féliciter et s'en tenir là pour une fois?... Lui laisser deux minutes pour apprécier le compliment avant de le tacler avec une tâche ingrate à faire? Où était-il passé, le Almael qui serre dans ses bras et câline du menton pour un bécot? Et ce curieux animal à poil blond qui se mouchait sur sa veste alors? Est-ce qu'il était capable d'être sincèrement mignon un instant, ou est-ce que ce n'était qu'une façon d'amuser la galerie parce que son ego avait un besoin constant d'attention ça aussi?... Brandon lorgna sur le professeur qui avait le nez plongé sur sa copie et écrivait d'un air concentré. Il sautait d'un rire franc à une claque réprobatrice en moins de temps qu'il ne faut pour sortir les crocs, toujours avec panache et un cran supérieur à l'élève, sinon au mortel, qu'il était pour lui. Mais au milieu de ses jongleries émotionnelles, il y avait cette facette plus discrète qui avait pointée le bout de son nez. Moins glorieuse. Plus sensible... Ou n'était-ce qu'une humeur parmi d'autres?... ARGH chier! A trop penser, la vaisselle dégringola entre ses mains gourdes, faisant se dresser un regard noir à l'autre bout de la pièce. C'est bon! Ça va! Rien de casser!... Bran frissonna, entra vite la tête entre les épaules, et se dépêcha de tout nettoyer.

-Je reviens, je devrais pas en avoir pour longtemps! lâcha une tornade blonde avant que Bran ait pu comprendre quoi que ce soit. Ben le voilà qu'il s’éclipsait... Laissant un apprenti sorcier, seul, avec du ménage à faire...

Un petit nuage pensif pris forme depuis l'esprit animé de Bran jusqu'au dessus de sa tête, dans lequel il se repassa, en stéréo et en quadrichromie, une très fameuse scène où une souris affublé d'un chapeau pointu violet garni d'étoile et d'une longue toge rouge, usait de formules et d'une baguette magique afin, tel un maestro, de faire danser balais et sots d'eau pour un ménage magistral.

Brandon secoua la tête et le nuage s'éparpilla dans les airs. Nop. Nop nop nop, mauvaise idée. Tout le monde sait comment ça se termine à la fin, et Bran n'était pas prêt à se battre contre une mutinerie de produit ménager! Par contre...
L'élève dirigea un lent regard sur le bureau abandonné du professeur...

Le sorcier éteignit le robinet, s'essuya les mains, et se glissa jusqu'au mobilier professoral. Et il farfouilla. Il ne cherchait rien en particulier, il voulait juste apprendre à connaître le professeur. Peut-être trouverait-il un indice sur ses origines, sur la marque de ses chewing-gum préféré, ou une adresse d'où il vivait, ou traînait, ou dealait...

Brandon avait eu le temps de finir la vaisselle, faire le tour du propriétaire, et même s'ennuyer suffisamment pour s’intéresser à Oscar quand le prof revint en salle. Bran faisait claquer la mâchoire du squelette en l'imitant d'un air menaçant quand le vampire s'annonça.

-Désolé, j'avais une tâche sur le feu. Tout est propre?

-Ça brille comme un sous neuf, prof.

-Bien, alors recommence!

-Encore?!... Mais on a à peine goûter cette fournée!...


Brandon baissa les bras, désespéré de comprendre l'attitude du vampire. C'était du bizutage, ni plus ni moins!... Le junky ne cacha pas sa contrariété, mais la promesse d'un secret révélé et d'une surprise à la clef l'encouragèrent à tenir bon.

-Aller au travail!

-Ça va, j'y vais! J'y vais!


Cette fois, le professeur observa de près la préparation. Il avait quitté sa paillasse pour scruter par dessus son épaule. Brandon avait abandonné son masque et ses pitreries, conscient que son show de tout à l'heure ne prendrait pas une seconde fois, et cuisina presque sagement. Almael de son côté entra dans la peau moins sévère et plus passionnée du professeur et commenta la séance. Bran allait mélanger la préparation quand le vampire l'arrêta.

-Tsss tsss, attend, tu voulais mes secret hein ? Alors fais moi ton petit tour là dedans.

-Quoi? La poudre?


Pour l'effet que ça avait eu sur lui... Pourtant, elle ne l'avait encore jamais déçue. C'était un mélange personnel, et tous les jeunes vampires de l'école qui y avaient gouttés avaient éprouvés le vertige euphorisant et durable d'une gorgée de sang. Jeunes... Peut-être que c'est là que ça clochait : Almael était rodé par les siècles pour se laisser surprendre par la substance... Quoi qu'il en soit, il haussa les épaules pour lui-même, et il refit son numéro. Le professeur revint avec deux substances familières : l'une ambre, l'autre sanguine...

-Divise en deux la préparation dans des béchers, et à l'aide d'un agitateur magnétique incorpore un peu d'un des liquides dans chaque jusqu'à fusion. Puis ajoute le chlorure de calcium et du xanthane.

Brandon opina du chef en faisant des efforts pour bien retenir chaque étape - un peu de chaque, jusqu'à fusion, calcium et xanthane... - et s'exécuta. Bran mélangeait le tout quand l'autre revint avec... une seringue.

-Ben ça... c'est bien la première fois que je vais me fait un shoot de pâte à brownie...


-Puisque tu as voulu transformer mon laboratoire en cuisine, autant amener bien plus de chimie et de wahou à ta sucrerie. Parlons donc cuisine moléculaire. Je me sens moins rabaissé au moins.

-Monsieur fait son gastronome...
se moqua t-il.

Bran se fit attentif. Il tenta de se représenter les paroles et les gestes du professeur, de les mémoriser et de bien les reproduire. Il y mettait du sien, malgré que la concentration était la dernière des qualités d'un déphasé comme lui... Brandon marmonnait pour lui-même les instructions, hésitait un peu sur la manœuvre. Il savait que son embauche se jouait maintenant, et derrière ses airs habituellement détaché, l'anxiété le guettait... Il fut surpris quand deux mains glissèrent sur les siennes et qu'une présence réchauffa son dos. Il jeta un coup d’œil surpris par dessus son épaule, sur le visage d'Almael. Son attention était rivé sur les ustensiles entre leurs mains, aussi l'apprenti revint rapidement à la décoction quand il commença à parler d'une voix égale de professeur en pleine leçon. La tension qui avait grimpée en se sentant cerné par ses bras, redescendit tout doucement. Le vampire le guidait, lui évitant bêtises et angoisses, et Brandon se laissait faire, une marionnette consentante. C'était amusant pour le junky, un petit jeu auquel il ne s'attendait pas et en même temps, c'est vrai que ça rendait les choses plus faciles à faire et à intégrer...
Bran admira leur exploit quand le liquide se transforma en petites billes.

-C'est magique...

-Rince les petites perles à l'eau. Avec précaution, ça reste fragile ! Puis tu peux reprendre ta préparation comme tout à l'heure. Sépare juste bien les deux sorte, si je doute pas que le whisky convienne à ton palais, le sang va bien moi être appétissant pour toi !

-C'est que du sang, pas de la chair humaine...


Là dessus, le vampire s'écarta et retourna à sa table pour griffonner. Brandon resta quelques secondes perdu dans ses pensées, sur la sensation de la main autour de la sienne et du poitrail dans son dos, avant de s'occuper des perles à laver. Almael venait de lui prêter main forte, pas vrai? dans le sens quasi littéral. Et ça accentuait le trouble quant-à ses réelles motivations. Il l'avait arrêté quand, plus tôt, il était sur le point de lui tailler une pipe. Alors quoi, est-ce qu'il s'amusait à jouer les joli cœurs avec les hormones sensibles des élèves pour le plaisir du flirt, orgueil d'un mâle qui veut se savoir désiré? Lui suggérait-il la possibilité que quelque chose puisse se passer hors tout paiement? Ou le junky extrapolait-il bêtement l'attention que le chimiste lui portait?...

Une fois terminé, le professeur lui remis le compte rendu de son évaluation du jour.

-C'est mieux que les notes que je reçois d'habitude.
s'amusa le sorcier.

-Tiens, on va dire que tu as réussi ce petit test. Cependant, on couplera cette note de pratique à une épreuve théorique. Bran fit la grimace. La barbe... Tu as tout les points que tu as expérimente aujourd'hui, il te reste plus qu'a apprendre un minimum, et si tu réussis aussi bien que là, ta moyenne devrais reprendre quelques points.

Pour Brandon il y avait un monde entre la pratique et la théorie. Mettre des mots sur ce qu'il retenait instinctivement, ça n'était pas son fort...
La note aurait du l'encourager, mais il compris surtout qu'il n'était pas sorti d'affaire. Il voulait de ce poste. Il voulait pouvoir se droguer aux médocs du chimiste, et puis, il appréciait sa compagnie et de bosser avec lui. Ça lui donnait un but qu'il n'avait pas jusque là. Et le sentiment qu'il pouvait être utile à quelqu'un, en dehors des clients qui le payait pour ses services...

-Tu voulais un secret, tu en à eu un sur la conception final de mes bonbons. Principe simple mais efficace. Maintenant, on verra dans quelques minutes, si rendre l'agent actif de tes brownies liquide va belle et bien faire monter beaucoup plus vite et plus fortement le produit.

-J'ai hâte de goûter ça.


Quinze minutes plus tard, Brandon se chargea d'aller sortir les gâteaux du four tout guilleret. Il leva son brownies en l'air pour trinquer, cognant doucement le morceau de chocolat avec celui du professeur, Tchin!, et y croqua dedans.

-La vache... ça fond en bouche, s'extasia le sorcier. C'est une tuerie!

Pas de doute qu'il allait apprendre du bon au contact d'Almael. Mais hors la texture nouvelle, l'humain ne sentit que peu de différence dans son métabolisme. Le contraire l'aurait étonné. Il attendit que l'autre ait avalé sa part pour demandé, l'air de rien.

-T'es au courant que la drogue que j'ai ajouté aux brownies n'agit que sur les vampires?...

Comme il avait essayé de le lui faire comprendre plus tôt?... C'est pourquoi son attention était focalisée sur Almael et sa dégustation. Il voulait juger par lui même la rapidité avec laquelle il sentirait la prise monter.

-Le sang de dragon, au mieux, a des vertus cicatrisantes pour moi. L'hématite prise en tant que telle est un poison pour les humains, mais son élixir s'ingurgite sans danger. précisa t-il en mâchant une pleine bouchée. Je te l'ai dis, j'ai appris à me défendre contre les créatures de la nuit. C'est beaucoup plus facile de droguer un vampires ou un garou pour avoir la paix que de s'attaquer à eux. Et c'est plus amusant... pas vrai?

Les pupilles d'Almael se dilataient. Pas à la façon dont elles le faisaient quand un vampire hypnotisait une proie, mais parce qu'il était sous l'emprise du minéral et du végétal sanguin. Brandon se demanda si seul le brownie était responsable, ou si la perspective d'être manipulé par un humain le troublait...

-C'est vrai que ça fait effet très vite... admirait-il comment le professeur subissait enfin les effets de sa médecine.

Brandon se rapprocha d'Almael. Il repoussa une mèche blonde de devant ses yeux en l'observant avec langueur et malice. Il y avait quelque chose de jouissif à voir un grand gaillard de vampire succomber.

-Tu les sens, ça y est?... Le vertige... les palpitations... Les bouffées de chaleurs...

Se disant, Brandon laissa le bout de ses doigts tracer le contour de son visage, glisser de la tempe à son menton, continuer dans son cou, vers le creux de la clavicule... Il voulait sentir le professeur frémir sous la pulpe de ses doigts.

-Tout est à la fois plus feutré et intense. Le son de ma voix... elle devait lui parvenir claire et nimbé d'un léger échos. Ta vision... Le vert de ses yeux ressortait-il exceptionnellement au milieu de son visage qui se troublait à chacune des pulsations de son cœur? La sensibilité de ta peau...

Brandon plongea doucement le visage dans le cou de l'autre et le caressa du bout du nez. Rien de plus qu'une caresse, et l'effleurement électrisant de ses lèvres et de sa barbe à un poil de le toucher... pour mieux s'écarter. Se faisant, Brandon défis calmement, un à un, les boutons de la chemise du vampire qui planait.

-C'est comme absorber du sang. Une poussée d'adrénaline, et puis tu flottes sur un nuage. Comment tu te sens?

Il voulait l'entendre le lui dire. Lâcher prise pouvait en effrayer certains, d'autres s'y complaisaient avec assurance. Brandon écarta les pan de la chemise du blond et admira la vue. C'est bien ce que laissait imaginer la sculpture du vêtement : du muscle ferme et rondement sculpté. Un léger duvet blond germait sur son torse, et dessinait un chemin depuis son nombril jusque sous la ceinture...
Un agréable frisson secoua Brandon de la nuque au bas des reins, et il s'entendit ronronner.

-Mrrrh... Qu'est-ce qu'on avait dit, déjà? Si jamais je t'arraches un peu plus que de la satisfaction, tu m'offres une récompense?... Oh, et avant que tu ne me reprennes sur les mots, je sais que j'avais dit que je gagnerais si ma recette t'arrachait un soupir. Mais considère moi comme l'ingrédient essentiel de ces brownies : après tout, c'est moi et ma touche personnelle qui rendons ces brownies uniques! dit-il en se désignant tout entier, son cerveau de cuisinier excentrique et son grand corps indocile et remuant.

Pas de Brandon, pas de supers-brownies... N'importe qui devenait l'ingrédient de sa propre recette avec ce point de vue, mais aller quoi, c'est justement jouer littéralement sur les termes d'un accord qui était fun!

Le vampire s'était-il rendu compte quand Brandon avait ouvert sa braguette ou était-il à l'ouest? Brandon faufila sa main dans son jean et contrairement à plus tôt derrière la bibli, saisit ce qu'il y trouva. Oouh... mima t-il son appréciation. C'était... conséquent.

-Sssht... T'en fais pas... je demanderais pas de paiement pour celui là.

Bran cessa ses lent mouvements de poignet, et s'écoula tout entier hors du champs de vision d'Almael, l'obligeant à baisser les yeux s'il voulait suivre son cheminement. Le sorcier s'agenouilla entre les pieds du professeur, s'humecta les lèvres en libérant la fière manifestation de son désir, ouvrit grand la bouche et... avala son butin.

Cette fois, Brandon était bien résolu à entendre s'élever un soupir!

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MessageSujet: Re: Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël EmptyJeu 6 Aoû 2020 - 23:32
Viens petit, la chimie c'est la vie.

Cette après midi devenait plus constructive qu'elle n'était partie à la base. Faut croire que l'action me va bien plus que la lecture, ce qui n'est pas étonnant vue ma façon d'être, mon besoin constant de m'éclater. En tout cas si j'ai pas avancé dans la conception de mes cours à venir, je me suis trouver un assistant. Et pas n'importe lequel, celui que je visais depuis qu'on m'a parler de lui. Je savait que ça matcherais entre nous, mais pas à se point là, pas au point que ce petit con me rappelle, mon moi humain, et surtout de le faire revenir d'un claquement de lèvres pour quelques instant. Enfin, il n'est pas le seul à taper là ou ça fait mal, je le pique dans son ego et le brun fini par sortir ses couilles à vouloir m'impressionner pour obtenir le job. Il ose même négocier les thermes de cette entretient d'embauche improviser, les négociation serait presque serré, mais j'obtiens gain de cause, gardant dans un coin de ma tête cette idée de costume et surtout de plumeau ! Tu as plutôt intérêt à gagner ton paris petit, sinon je compte bien m'amuser cruellement.

Le petit fini par se lancer, dans une concoction de gâteau au chocolat... j'ai du mal à savoir si j'admire ou si ça m’exaspère, heureusement il relève le niveau de ses doigts et de cet ingrédient mystère qui m'explose à la tête. Cette fois mon égo en prend un petit coup, et je regagne le bout de la paillasse jusqu'à la fin de sa maudite expérience magico-culinaire, surveillant de loin ses gestes et ses mes faits. Je doit avouer qu'il manipule tout ça avec style quand même, cependant il se remue tellement qu'on est pas à l'abri d'accident. Enfin, avec ce que je lui ai filé plus tôt, c'est peut être normal. D'ailleurs, je suis un peu dessus du résultat, je crois que le jeune homme va m'obliger à personnaliser ses doses si celle pour humain lui font si peu d'effet. Bon je pourrait tenter de lui en filer une pour vampire et lui donner mon sang si ça dérape, mais j'arrive pas à m'en persuader, je bloque à l'idée de prendre se risque. Pourquoi ? Non c'est mort je veux pas savoir, je refuse de me prendre la tête là dessus, je le laisserais pas me ravoir encore une fois !

Quand il enfourne sa préparation et reviens trop fier devant moi, je fait monter son trouillomètre. Quoi ? Je m'amuse, et avec se qu'il me fait subir, inconsciemment ou pas, j'ai bien le droit à ça non ? Et je découvre un nouveau Bran qui ose me repondre au tac au tac. Soit il apprend vite, soit je l'ai mal jugé. Bon en même temps il aurait tout donner pour obtenir la pilule dans mes mains en parfait junky curieux de la nouveauté. « Oui, enfin le respect du matériel est de mise dans toute occasion. Tu penses vraiment avoir été plus malin ? » Je rigole un instant, parce que si je reconnaît son ingenieusité sur ce coup, il ne se rend pas comte de l’énorme préjudice qu'il s'inflige. «Aller je te laisse le croire encore quelques temps, on en reparle en sortant du labo.  » Fumant tranquillement à la fenêtre, la conversation s'installe tranquillement, toujours sur le même sujet, mes créations. « Tien tu abandonnes ton idée des couleurs ? C’était pourtant plus original que de me coller des initiales bidon. » e reflechie un instant à un moyen de couper la poire en deux. Pourquoi ? J'en sais rien, surtout que mes pilules se vendent surtout dans des cocktails, alors pourquoi je cherche à les nommer au goût de mon élève ?   « Mmmm, du yellow X, la blue Meth, la brown Mush, la Green B, Invisible Hero, white C, Red L..» Je le regarde, cherchant son regard pour y trouver une approbation, ou le contraire, n'importe quoi au final, mais une réaction. De fil en aiguille, on en arrive à parler de mon secteur d'activité, et bien sur je l'éconduit docilement, attendant de voir si le brun est réellement de confiance. N'oublions pas que je reste un professeur ici, et que si il peut déjà bien m'avoir, inutile qu'il ruine mon business si fructueux ! Sa réaction me déroute encore une fois ! Comment fait il pour toujours me surprendre, putain en presque cinq cent ans, j'en ai fréquenté des imprévisible pourtant. Mais lui a le mérite de me faire rire, notamment avec ce petit air à moitié enjoué et suppliant. Vais je être gentil et mettre fin à son supplice ? Noooooooooon ! « Il faudra bien darling, j'ai une option plumeau à exploiter !»Je lui dessert un clin d'oeil avant de me retourner pour prendre une nouvelle taf et souffler la fumer. Alors que j'essaie à mon tour de perser ses secret à jour, le tintement du four vient sauver le jeune homme qui du coup confirmera simplement mes dires avec une rhétorique.

Apres avoir éteins mon tube de nicotine, je le rejoins pour passer à la dégustation. Je vois son regard pétillant qui attend mon verdicts. Et moi ? Moi je prend bien soin de ne laisser aucune réaction m'échapper, je me focalise pour rester neutre et faire la conversation tout simplement. Je suis doué hein ? Mais que ne ferais-je pas pour voir briller cette douce frustration dans ses jades ! Un beau salop, oui mais non, parce que je sais déjà que je vais faire envolé tout ça en un instant quand le moment sera venu. Bref, je l'écoute attentivement, me replongeant peut être même à des époques ou j'ai traînée avec de vieux mage, vaudou et autre marabout, jamais très longtemps, leur accueil étant de base limité, pour un vampire, il ne faut pas avoir peut d'offrir de sa personne pour rentrer dans leur cercle. En tout cas, je comprend bien que se petit que tout le monde met au rebut à de bonne compétence quand il est intéressé, suffit juste d'avoir le bâton et la carotte comme je le pensais. Le plus dur sera sûrement de lui redonner fois en lui même quand il sort de sa zone de confort. « T'as le cerveau grillé quand ça t’arrange quoi ! » Je me penche sur lui, venant attraper délicatement son menton entre mon pouce et mon index pour planter mon regard dans le sien. « Pour faire tout ça tu as dut te servir de ta matière grise Brandon, et maintenant que j'en ai confirmation, tu ne pourras plus te planquer derrière cette excuse bidon avec moi petit ! Tu vas t'en servir, que ça te plaise ou non !»Je le lâche, l'écoutant me déblatérer les même propos que ma grenouille quelques jours plus tôt. SI avec Aer, j'ai dus ruser, avec mon nouvelle assistant, je peux parler librement. Mes yeux trouve le plafond avant que ma main ne lui décerne une petite tape sur la tête. « Parce que tu crois vraiment qu'un charmant professeur m'a donner des recettes bien concrète ? Reviens sur terre Brandon, l’éducation pose les bases, après libre à toi d'aller chercher d'autre information et d'en faire se qu'il faut. Bon pour toi c'est déjà fait, mais je suis sur que tu peux aller encore plus loin ! »Et ça je te compte te le démontrer dés maintenant, enfin quand la vaisselle sera faite. Tâche qui n'a vraiment pas l'air de le ravir, loin de là, mais moi je jubile en prenant la direction de mon bureau. « Et on ne soupire pas ! »Je gratte du papier, gardant une oreille sur le brun et l'affublant de regard noir quand des intement de verre vienne accabler mon ouï sensible de vampire ! Faut vraiment que j'arrête de jouer avec lui de la sorte. Nann je déconne !

Je gratte du papier pour l'élève, jusqu'à me souvenir qu'on m'attend de pied ferme à la bibliothèque. Jouer de mes charmes m'aura pris du temps, mais je fini par retourner au labo pour découvrir un adolescent qui passe le temps avec un squelette, je me mors la lèvre pour ne pas lui faire de réflexion. « Cherche pas tu as trop de peau pour qu'il s’intéresse à toi !»Ah bah c'était pas suffisant, ou me mordre est tout bonnement pas dissuasif. Possible vue mon absence total de douleur, mais on pourra pas me reprocher d'avoir essayé non ? Rapidement je met fin à sa distraction avec le mannequin d'os pour le remettre au boulot. Et j'ai le droit à des jérémiades... Je l'encourage une dernière fois, et comme par miracle le garnement coopère. Je sens bien qu'il a aucune motivation, d'ailleurs c'est peu être ça qui me retiens de le taquiner encore un peu, ou alors parce que je me met trop dans mon rôle de professeur. Quoi qu'il en soit nous avançons doucement dans la préparation. Je fini par détourner sa recette,voulant lui offrir un bout de ma confiance comme il le réclame et revient donc avec une seringue pour procéder à la réaction, d'ailleurs celle du jeune adulte reste la meilleur, me faisant sourire et agité la tête. « Y a aucun mal à être exigent ! A condition de l'être autan avec soi même qu'avec les autres. Bref ! Au boulot sweety !»Je lui explique, fini même par l'aider pour trouver la bonne gestuelle plus rapidement et avec plus de facilité, me retenant de rire à sa réaction. « Tu vois que finalement on t'en apprend dans cette école de la magie ! Fallait juste trouver le bon prof.» Le taquinais-je en éco à ses propos de plus tôt. Encore une fois se gamin me fais penser à ma version amélioré, parce que cette réflexion, au cours de ma carrière, je l'ai eu des million de fois et l'est encore. Bon la défonce aide pas mal je l'accorde, mais quand même, il y a rien de plus beau qu'une réaction chimique propre et aboutie comme nous venons de le réaliser. Je lui explique la suite des opérations, le regardant avec de grand yeux écarté en dissimulant un petit sourire en coin. Que du sang hein ? Tu veux vraiment jouer à ça ? M'offrir tes plus belles têtes sur un plateau d'argent ? Soit ! J'attrape mon thermos de liquide carmin, prenant une petite gorgée en prenant soin de bien laisser mes yeux et ma peau à l'odeur typique du fer mouillé, puis tant le récipient au brun. « Tu prendras bien une petite gorgée si ce n'est QUE du sang non ? Puis il serait mal polie de refuser un verre offert par celui qui pourrait être ton futur patron... » Je garde mon sérieux, attendant de voir si il va vraiment aller jusqu'au bout, et voir sa réaction quand il comprendra qu'il y a maintenant du Whisky dans le termos. Parce que je suis pas un monstre, même par défis, je le laisserais pas lui, ou n'importe qu'elle humain, boire son propre liquide vital ! Alors, après avoir bue, en moins d'une fraction de seconde j'ai verser  quelques gouttes du whisky de ma fiole, bus à nouveau pour rincer un minimum, et remplis a nouveau le godet ! Alors Brandon Rodriguez, qu'as tu dans le ventre ?

Je retourne vers mon bureau, finaliser de préparer le devoir supplémentaire du brun si on peut appeler ça comme ça. Seul les bruits de verre et mouvement du brun se font entendre. J'ai aucune idée de pourquoi, mais je sens que c'est le calme avant la tempête, à moins qu'on ne soit dans l'oeil du cyclone vus les événements dans la cour... Une fois son travail terminé, je part le retrouver, lui expliquant la suite des événements pour la partie plus officiel du job. Je mentirais si je disais que l'idée de l'assené d'un petit coup derrière la tête avec les documents quand il parle de ses notes habituelles ne m'a pas démangé, mais pour une fois, je laisse couler, reprenant mes explications. Un petit rictus amusé se dissimule sur mes lèvres à ses grimaces. Faut pas sortir de Saint Cyr pour comprendre que cette partie sera plus compliqué pour le brun, mais encore une fois, avec de l'aide et un peu de motivation, je suis sur qu'il peut y arriver, peut être même se surprendre lui même ! « Cesse donc de grimacer ou je te mord ! » Dis je en sortant mes canines, un jeu que je maîtrise et qui m'amuse toujours autant. Je pourrais encore rapprocher ma tête de sa jugulaire, un exercice si facile pour moi et ma retenue sans limite, pourtant, pourtant mon instinct me crie de ne pas jouer avec le feu. Brandon que m'as-tu fais, que me prévois-tu ? Alors je reste à la même distance et fini par rétracter mes dents. « Tu es capable de réussir, fais toi juste confiance. »

Quelques minutes plus tard, nous goûtons tranquillement la nouvelle fournée. Ca explose pas autant en bouche que je l'aurais souhaité, peut être faudrait il isoler chaque composant de la substance actif pour que la rencontre se fasse à même le palais. Mais comment isoler de la magie dans une capsule ? Mmmm, peut être une question dont le jeune homme aurait la réponse, il s’agit de sa spécialité pas de la mienne après tout. Cependant, même si nous sommes à l’abri de presque tout dégâts physique, nous les vampires, seront nous vainqueur de la mini explosion qui m'a coloré la tête ? Après tout l'origine reste magique, et la magie et les sangsues n'ont jamais fait bon ménage... En tout cas la réaction de se dernier m'amuse encore une fois dessinant un petit sourire en coin sur me lèvres que je ne peux empêcher. Comment arrive t'il a s'emballer pour un rien comme ça ? Bon en même temps il a pas tord, si sa recette était déjà succulente, on ne peut nier qu'on forme une très bonne équipe à nous deux, le résultat est assez bluffant ! « On doit encore pouvoir peaufiner tout ça, mais je te l'accorde, tu as fait du bon boulot gamin !» Quoi ? Oui un compliment et ? Faut bien l'encourager un peu le petit non ? Puis je peux pas nier que je commence à planer sacrement. Peut être que deux d'affiler était pas la meilleur des idées que j'ai pus avoir. Bon après j'ai pas grand chose à craindre non ? L'overdose chez les vampires n'a aucun sens ! Quoi que, avec ses sorciers, faut s'attendre à tout... Enfin de toute façon c'est fait, et je vais pas me prendre la tête maintenant, ni même plus tard. Carpediem ! La voix du jeune homme me sort de mes pensées difficilement, je dois me concentrer pour le comprendre, petit à petit... Non, violemment, je perd doucement pied avec la réalité, avec ce qui m'entoure, seul sa voix envoûtante capte tout mon attention. Je suis incapable de savoir se qu'il me raconte, mais c'est mélodieux, harmonieux, plus que plaisant, si bien qu'un petit sourire se dessine sur mes lèvres.

Comment peut on ressentir autant de chose tout en étant autan déconnecté ? Je doit avouer que je comprend plus grand chose à la situation. Je suis là, à sentir maintenant mon corps s'emballer des plus agréablement sans aucune raison apparente. La voix du sorcier continuant de me bercer de loin. Plus les secondes passent et plus j'ai l'impression qu'il s’éloigne, à moins que ce soit moi ? Moi m'enferment dans mon propre corps, un duel, non plutôt un rendez vous avec mes ressentis. Les réactions s’enchaînent, une chaleur inexplicable m'englobe avant qu'une caresse de velours ne s'en prenne à mon visage. C'est doux, c'est subtile, c'est agréablement divin ! Bon sang je suis un vampire qui a soufflé sûrement déjà beaucoup trop de bougie, j'ai toujours été a l'écoute de mon corps pour se genre de chose, mais là c'est exceptionnel, comme si ma peau entière captait tout. Oui c'est bien l'impression que j'en ai, que si une brise venait à passer dans cette salle, je la sentirait plus que n'importe qui ! On va pas se mentir, j'ai aucune envie que ça s'arrête, j'en grogne de frustration quand ce drame arrive après si peu de temps ! Je suis lent, si bien que le temps que ma bouche s'ouvre pour protester contre cette arrêt trop brutal, un frisson électrique encore plus nouveau pour moi m’assène la nuque. Transformant le "encore" non prononcé, en un râle de surprise impossible à dissimuler. J'encaisse pas le choc, la sensation est forte, beaucoup trop, si bien que de petit spasme traverse mon corps lourd. Je suis clairement à la merci de mes sens, tous autant qu'ils sont. Mon touché s'affole, mais mon odorat aussi, à travers l'odeur de chocolat qui imbibe la pièce à m'en ouvrir l'estomac pour un nouveau brownie, il y a aussi celle plus subtile qui se rapproche, et je ne peux m’empêcher de fourré mon nez dans la chevelure du brun pour l'humer un peu plus, rigolant au passage des chatouilles que m'offrent ses boucles au milieux des frissons traversant ma moelle épinière. Je me sens assailli de partout, jusqu'à ce que d'une manière brutal, tout s’arrête ! Je rouvre les yeux que j'ignorais avoir fermé et découvre le brun devant moi, une expression craquante collé sur sa frimousse. Je grogne, espérant retrouver ses contactes ? C'était bien ça non ? C'est lui le responsable, ce qui expliquerais ce petit sourire satisfait sur ses lèvres. Sa voix vient répondre à mon altercation bestial, je fronce les sourcil de concentration pour comprendre se qu'il veux, mais j'arrive pas à faire le lien entre le sang, l’adrénaline et un nuage. En revanche, je capte aisément sa question simple sur mon état. « Mieux que jamais il y a encore quelques secondes. Maintenant, je me sens frustré ! »Répondis je en lui adressant une mine à la fois suppliante et boudeuse alors que je tend les bras pour l'attirer à moi sans réaliser qu'il est entrain de me mater, ni même que ma chemise est actuellement ouverte sur mon torse. Mes bras se fermeront dans le vide, ma vision me trompant largement sur les distances, ce qui me laissera échapper un grognement mauvais alors que je me renfrogne sur mon siège, croisant mes bras sur mon torse. Ses longs discours reprenne et je souffle longuement comme un gosse avant de le coupé dans son élan. « Depuis quand tu parles autant gamin? T'as conscience que je capte rien ? » D'ailleurs, je trouve ça dommage d'être le seul dans cette état second, alors je plonge ma main dans ma poche, me mouvant avec difficulté, mais je fini par y arriver. M'emparant d'une pilule dont j'ignore la couleur, je la fourre dans ma bouche avant de réussir cette fois à attraper le jeune homme cette fois bien plus proche. Dans une hésitation qui passera pour un problème de locomotion, mes lèvres viennent trouver celle du sorcier avec douceur, avant que ma langue ne pousse la gélule dans la bouche trop bavarde. Je ne pense pas être à l'origine de la fin de se baisé que ma raison me disais déjà de ne pas entreprendre. Le manque de souffle ? Lui ? Moi, non, c'était bien trop succulent, jamais je n'aurais pensé que ses lèvres serait aussi douce, que son goût serait si délectable, sa technique tant succulente. A moins que tout cela soit aussi dut à se qui se passe au niveau de mon entre jambe ? Quand à t'il libéré l’accès ? A quel moment c'est il emparé de ma virilité de la sorte ? Je me mord la lèvre pour ne pas laisser des râles puissant et bruyant m'échapper. Comment n'ai je pas senti plus tôt ce qu'il préparait alors que la sensation est encore plus intense que sur mon visage ? Comment fait il tout ça ? Ses drogues ?Raaaaa ! Je me mord un peu plus fort, lui accordant un regard suppliant, qu'il arrête son petit manège avant de me rendre fou. C'est à se moment là qu'il m’annonce qu'il ne me demandera rien en contre partie... Genre ? « J'avais été claIR sur se sUJet non ?» Demandais je en serrant les dents pour retenir les nouveaux râles, donnant à ma voix des intonations qui ne le tromperont pas. SI je met un moment à voir qu'il n'est plus dans mon champs de vision, quand sa bouche entre dans l'action, un long gémissement siffle à travers mes lèvres alors que mon corps se tors légèrement à plusieurs reprises dans l'espoir de se reprendre.  Sa langue est au moins tout aussi magique que ses pâtisseries, ou se sont ses pâtisseries qui le rende si doué ? « Mmmmmm »Encore un gémissement, le premier d'une longue liste, je perd pied, je défailli à une vitesse qui ne me ressemble pas, je tente à plusieurs reprises d'inverser les rôles. Oh non je suis belle et bien un égoïste, j'aime juste donner du plaisir, ça me satisfait presque autant qu'en recevoir. Seulement, problème, je suis bien trop à la ramasse pour réussir cette mission sans l'aide du jeune homme. J'ai beau me mouvoir, mon corps refuse presque d’obéir, je suis d'une lenteur, j'ai l'impression de tourner au ralentie, ce qui dénote complètement avec mes sensations qui carburent à plein régime ! Ma main glisse dans ses cheveux sans le guider, juste pour le plaisir de sentir la texture de ses boucles. Bordel, elle est la ma chance non ? Alors je saisie les petites boucles, le tirant doucement pour le forcer à se redresser. « Moi aussi je veux jouer !» Déclarais je en lui adressant une moue suppliante alors que ma main lâche ses boucles pour aller tendrement caresser son visage. Et god ! Même se simple geste me colle des frissons dans le dos !

Je souris, l'observant en même temps. Ses yeux ont il toujours été aussi vert ? Aussi transperçant ? Il me captive un moment avant que je me reprenne sur la situation. C'est à mon tour de le découvrir, j’entreprends alors de lui retirer cette veste et son t-shirt. Drogué, c'est mission impossible, et en bon impatient, je grogne avant de finir par arracher le tissus. Quoi ? Dans mon état pensé à sa sortie du labo torse nu est loin de me passer par la tête. Mes mains partent à la découverte de se torse, doucement, du bout des doigts avant d'affermir mes caresses. La aussi mon corps réagi au siens, des vagues de frissons partant de mes mains vers ma moelle épinière, je traîne, je prend mon temps, me délectant de toutes ses sensations extrêmes qui me traversent. Et j'avoue que faire languir le brun est aussi savoureux ! Finalement mes mains le pousse à venir s'installer à califourchon sur moi et mes lèvres viennent prendre place sur son torse. Je le perd dans ses baisers venant de temps a autre m'ouvrir la voix de son intimité. Jouer de son impatience ! Oh mon dieu que j'aime ça ! Après m'être totalement délecter de son arôme, de ses formes, de ses souffles, de ses mimiques, je fini par m'emparer du Graal du moment. Et c'est à mon tour de le faire gémir. Quelques instant plus tard son pantalon sautera tout comme le mien, nos corps iront trouver le sol pour ne former plus qu'un. Je suis doux, je le suis tout le temps dans se genre de situation, sauf demande contraire, mais je suis pas spécialement friand de sauvagerie dans l'acte, sauf peut être avec Richard et quelques autres créature à la constitution résistante. Tout est si intense, si puissant, je crois bien que c'est une première, que je découvre des sensations nouvelles après plus de quatre cent ans de pratique. Quel space-cake ! Quel … sorcier...  
Mon dieu, qu'est ce que c'est agréable ses câlins post-acte ! Les sens moins agités par l'excitation mais rendu encore tout sensible. Je passerais des heures à câliné mes partenaires, grillant un tube de nicotine au passage sûrement, seulement les agitations dans le couloir, et le confort très restreint du sol sont deux arguments qui auront raisons de mes envies. Apres un dernier baisé posé sur sa tempe, je le libère de mes bras, et me relève avec une souplesse limité. Merci petit brownie pour la diminution de mes capacités... Bon au moins ça me fait rire. Toujours avec une légère difficulté, je me rhabille tranquillement. « Debout petit ! Mon assistant à encore de la vaisselle à faire et j'ai pas envie de me taper l'inspection du travail parce qu'il fini plus tard que prévue ! »Je lui adresse un clin d’œil avant de lui tendre la main pour l'aider à se relever. Je le laisse se vêtir, enfin remarque avec se qu'il reste de ses vêtements... Et me dirige vers mon bureau, ouvrant un tiroir pour en sortir le double du labo, j'en profite pour prendre ma blouse au passage. Il va nager dedans mais se sera toujours plus discret que traverser les couloirs à moitié à poil non ?  Je retourne vers lui, l'aidant à enfiler la blouse avant de lui remettre la clé dans la main. « Mmm, va falloir te commander des blouses. Tu a beau dire, tu es petit Darling ! On en mettrait trois comme toi dans celle ci !»Dis je en riant alors que je tire sur le tissu pour en apprécier la grandeur sur son corps long et fin.
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Brandon Rodriguez
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MessageSujet: Re: Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël EmptyLun 17 Aoû 2020 - 20:30
Viens petit, la chimie c'est la vie Ft. Almaël Hanson -Tu penses vraiment avoir été plus malin ? demanda le professeur de chimie. Pourquoi? Parce que Bran avait utilisé son labo pour lui préparer des space-brownies plutôt que sa came? Évidemment. Aller je te laisse le croire encore quelques temps, on en reparle en sortant du labo.  

Contrariant, le suceur de sang. Bran se promit de lui arracher un cri au terme de ce test...
Ils discutèrent des produits du vampire-dealeur, chacun s'amusant à les nommer d'après leurs couleurs ou les espèces auxquelles ils étaient destinées, puis s'interrogèrent sur la poudre addictive qu'il avait utilisé dans ses gâteaux. Brandon révéla qu'il avait de la ressources et des connaissances grâce à qui se procurer la matière interdite pour concocter sa propres médecine. Il avait, au fil du temps, appris à connaître les plantes, les pierres et autres substances et sortilèges qui influaient sur la population surnaturelle, ordinairement insensible aux drogues.

-T'as le cerveau grillé quand ça t’arrange quoi ! Le vampire se rapprocha de son nez, relevant son visage d'un doigté aussi doux que ferme. Bran soutint son regard sans ciller. Pour faire tout ça tu as dut te servir de ta matière grise Brandon...

-Mam'selle Tig parle plutôt d’instinct de survit...

-...et maintenant que j'en ai confirmation, tu ne pourras plus te planquer derrière cette excuse bidon avec moi petit ! Tu vas t'en servir, que ça te plaise ou non !

... Quoi?...


Brandon sentit la main disparaître de son menton dru aussi vite que ce qui ressemblait à des compliments virèrent à la menace. Le dépit lui tordit la figure. Pourquoi est-ce qu'il avait l'impression de s'être fait avoir? Raaah! Mais il n'avait pas l'intention de payer de sa personne pour d'autres que pour lui-même et encore moins pour devenir un bon petit élève!... Il avait mieux à faire de sa vie!
Le vingtenaire geint sa frustration de s'imaginer traîner en classe de force sous prétexte qu'il avait les capacités d'apprendre correctement pour peu qu'il y mette du sien. Il n'aimait pas ça, puis ce n'est pas comme si l'école dispensait de vrai cours de magie, ceux qui avaient un réel intérêt à ses yeux... Mais aïeuh!...

-Pourquoi tu m'frappes cette fois?!

-Parce que tu crois vraiment qu'un charmant professeur m'a donner des recettes bien concrète ? Reviens sur terre Brandon, l’éducation pose les bases, après libre à toi d'aller chercher d'autre information et d'en faire se qu'il faut. Bon pour toi c'est déjà fait, mais je suis sur que tu peux aller encore plus loin !

-Woah. Je m'attendait pas à ce que le prof qui deale des comprimés et embauche des junky soit réellement investit dans son métier...
admis un Brandon, ironique, et en même temps, franchement surpris. Il se massa le crâne, là où il l'avait tapé. C'est pas que j'trouve que les cours sont chiants par leurs simplicités. Mais j'en veux à l'école d'enseigner que de la magie défensive, sûrement indispensable singea t-il d'un balayement de la main peu convaincu, histoire de faire plaisir au prof, mais vachement moins utiles que les tours que Saltzman garde sous sceller. Consacrer un semestre à l'étude de la magie tibétaine, ça n'aidera jamais un sorcier à se sortir indemne d'une rencontre avec un chasseur! Tout comme c'est pas en cours que j'ai entendu parler des drogues et des poisons qui peuvent permettre de bien nous éclater mais qui quand elle sont bien dosée et utilisées, peuvent devenir terriblement efficace contre un mastodonte surnaturel!... Cette école prétend protéger ses pensionnaires. Elle pourrait faire plus en leurs enseignants comment se protéger par eux-mêmes.

C'est un point de vu sur lequel le jeune sorcier ne transigerait pas. Qu'est-ce qu'Almael voyait dans cet ensemble d'os, de chair et de muscles svelte et déliés ambulant, une grenade magique prête à exploser à la tronche du premier prédateur venu, vraiment? La magie ne s'activait pas avec des interrupteurs, et sans magie, un sorcier n'était rien de plus qu'un simple humain. Un tas de viande. Ses yeux verts que la révolte faisait vaciller ancrés dans les siens, il attendit quelques secondes un éclat de compréhension - de compassion? - de la part du prof. Mais ses épaules s'affaissèrent, renfrognées.

-En même temps, qu'est-ce qu'un vampire de quatre-cent piges peut comprendre à la condition d'un humain.

Il n'était plus humain depuis longtemps, lui. Il ne savait plus ce que c'était de devoir compter sur sa fameuse matière grise, son instinct, et des pouvoirs plus ou moins maîtrisés faute d'avoir les crocs, la force bestiale et la capacité régénératrice d'une créature de la nuit pour sauver sa peau. Brandon était né sorcier, il n'en restait pas moins un humain avec toutes ses faiblesses physiques et mentales, soumis à la peur des plus forts et à la mortalité.

La vaisselle faite et le professeur revenu de son contre-temps, ils recommencèrent à cuisiner. Mais cette fois, le chimiste ajouta quelques ingrédients issue de son labo et accompagna l'élève dans ses gestes. Brandon se laissa faire, appréciateur. Et quand leur vint le résultat, il s'émerveilla des réactions chimiques. Pour un sorcier qui n'était pas familier avec la science, c'était magique. Mais la magie après tout, ce n'était qu'une science qui n'avait pas encore été mise en équation.

-Tu vois que finalement on t'en apprend dans cette école de la magie ! Fallait juste trouver le bon prof.

Et BIM! Touché! Le contestataire darda une mine vivement surprise sur le blond. S'il s'était attendu à ce qu'il renverse ses vilains a priori, mais surtout, qu'il ait à ce point raison!... L'éternel bavard se retrouva en manque de répondant. Il ne pouvait pas nier qu'il avait bien appris quelque chose, que le cours s'était révélé utile pour les activités d'un marginal comme lui... et qu'il avait trouvé, fait rarissime pour mériter d'être mentionné, un professeur capable de concentrer toute son attention et faire ressortir son potentiel. Brandon s'avoua vaincu, détournant son visage du vampire pour cacher l'irrépressible petit rire amusé et conquis qui lui vint.

-Prends pas trop la grosse tête, professeur.  

Il ne faudrait pas qu'il s'imagine pouvoir le manier aussi facilement pour tous et n'importe quoi. Tig et le reste du personnel enseignant désespérait de faire quelque chose d'un cancre et je-m'en-foutiste comme lui, et il tenait à cette réputation. En étant une source de déception fière et assumée, on lui fichait la paix et il ne risquait pas se décevoir lui-même de ne pas avoir été à la hauteur des attentes des quelques personnes dont l'avis aurait pu lui importer. C'était s'éviter bien des souffrances inutiles.

Almael lui demanda de faire gaffe à bien séparer le sang et le wiskey. Est-ce qu'il s'inquiétait pour son délicat petit palais d'humain? Aaw, Brandon aurait presque fondu. Mais hey, ça n'était que du sang, ce truc rouge et ferreux qu'il avalait chaque fois qu'il se faisait refaire le portrait. Même si techniquement pour le coup, c'était le sang d'un autre...

La nonchalance du junky piqua le prof. Almael s'empara sèchement du thermos et bu. Brandon regarda sa gorge onduler à chaque lampée, le récipient plaqué contre ses lèvres, et sur ses pommettes, les veines bleutées apparaître...  
L'école était infestée de vampires, Bran était habitué à ce spectacle. Mais fusse que la patience du prof semblait s'éroder à chacune de ses bêtises, ses quelques subtiles menaces distillée depuis leur rencontre, ou l'électricité palpable entre eux, le sorcier pris conscience de la bête qui se tenait devant lui, et de la fragilité de sa propre nuque. Il s'interdit de déglutir mais se tendit légèrement quand le vampire lui tendit le thermos, un bout de canine visible entre ses lèvres.

-Tu prendras bien une petite gorgée si ce n'est QUE du sang non? Puis il serait mal polie de refuser un verre offert par celui qui pourrait être ton futur patron...

Oh le...! Bran considéra la gourde rempli de sang avec hésitation, puis le vampire dont le visage redevint faussement inoffensif. Goutter une gorgé de sang au poignet d'un compagnon de soirée vampire en étant éméché c'était une chose. S'enfiler de l’hémoglobine comme on s'enfile du petit lait et sous prétexte de vexer son maitre-chanteur de futur patron en revanche...
Bran fronça hargneusement des sourcils, faucha le thermos des mains du sale type, et s'enfila le liquide. Il avala tout d'une traite, et jusqu'à la dernière goutte. Il l'en croyait pas capable, hein? Hein?? Mange toi ça l'ancêt-

Ça n'est que lorsqu'il retira la thermos vide de ses lèvres que Bran se figea dans une drôle de grimace. Le temps que le goût cuisant et la texture coulante qui avait traversée son organisme ait remontée jusqu'aux bons réseaux de son cerveaux, zigzaguée entre ses idées fixes de boire du sang, et qu'il ne l'assimile enfin à de l'alcool. Il jeta un œil à l'intérieur du récipient en portant les doigts à ses lèvres torves, puis dressa son visage confus sur le professeur.

-... du Wiskey?...

Il s'était ENCORE foutu de lui. Pur réflexe, Brandon balança le thermos vide à la tête du prof.

Brandon reçu le bilan de sa première évaluation. Ça aurait été extra si une deuxième épreuve ne l'attendait pas, théorique cette fois. Il détestait ça, il était doué pour agir, pas pour expliquer les truchements complexes qui avaient circulé dans son cerveaux pour en arrivé à telle réflexion et tel résultat.

-Cesse donc de grimacer ou je te mord! que dit le prof en sortant les crocs.

-T'osera pas, provoqua l’envoûteur, la mou bornée, mais dans les yeux, un soupçon de doute... Le vampire se radoucit en même temps que ses canines reprirent une taille humainement acceptable.

-Tu es capable de réussir, fais toi juste confiance.

Brandon ne répondit pas. Son regard accueilli celui, encourageant, du professeur, et il se détourna avec désinvolture. Et si au fond Brandon n'était pas sûr d'avoir envie de réussir? Il voulait de ce job pour la ration de drogue qu'il promettait de lui fourguer en échange, pour avoir une raison de rester dans cette école, et parce qu'il appréciait sa compagnie. Mais Almael semblait porter des espoirs en lui, et répondre aux attentes d'autrui, ça n'était pas le fort d'un égoïste comme Bran. Ce serait idiot qu'il l'imagine plus capable qu'il ne l'était réellement parce qu'il aurait réussi à se surpasser une fois. Idiot, mais il fallait le reconnaître, flatteur malgré tout...

La nouvelle fournée de brownie était sensationnelle en bouche. Ça fondait sous la langue... et ça agissait sur le vampire. Bran savoura comment le prédateur naturel s’alanguit en se rendant compte trop tard la puissance du Sang de Dragon. Il voulait connaître son potentiel? Celui de ses produits? Comprenait-il que le junky ne se défendait pas en poignardant ses adversaires naturels mais en les charmants et les empoisonnants? D'un doux poison... de celui qui ne tut pas, mais qui endort l'esprit et affole les sens... Bran s'amusait. Le sourire béat que dessinèrent les lèvres d'Almael était craquant.

Il étudia le vampire des yeux, du bout des doigts, du bout des lèvres, attentif au tressaut de ses muscles, aux frissons sur sa peau, à ses mots transformés en râles et soupirs. Brandon ne réagit pas lorsque le blond glissa son nez entre ses mèches éparses, concentré sur le parcours de ses lèvres le long de sa clavicule, habitué aux tâtons de ses partenaires engourdis par la drogue ou l'alcool. Comment il se sentait? Bran voulait qu'il le lui dise...

-Mieux que jamais il y a encore quelques secondes. Maintenant, je me sens frustré !

-Aww... Pauvre petite chose. La patience est pas censé s'acquérir avec l'age?
s'amusa le sorcier, ravi de tenir à sa merci un monstre de sa trempe, un grand, terrible, vampire et professeur de quatre siècles de vie, d'expériences et de gestion de soi que lui, petit junky manieur de sort, n'avait pas... Il lui rappela les termes de leur contrat. S'il lui soutirait un bon gros soupir, alors Bran serait vainqueur et à défaut de sa confiance mériterait au moins son respect.  

-Depuis quand tu parles autant gamin? T'as conscience que je capte rien ?

-Ça t'étonne vraiment?
gloussa t-il en déboutonnant tranquillement son jean. Bavard c'est mon deuxième... ou trois, ou quatrième prénom après Stone et Relou.

Le ziiip  de la braguette retentit entre eux. Bran dirigeait sa main entre le jean et la peau du vampire quand une paire de mains s'emparèrent de lui et le rapprochèrent d'un coup. Son cœur s'affola de surprise mais se calma rapidement. Almael avait le regard trouble et les gestes maladroits et emprunt d'hésitation d'un camé. Inoffensif. C'était mignon... Et Brandon le laissa briser la distance qui séparait leurs lèvres et y goutter en gardant les yeux entrouverts, avec indulgence et curiosité. Il était tendre, peut-être sous l'effet de la drogue, et Bran savoura la chaleur de ce baiser avec une légère résistance, quelques secondes de considération avant de fermer les paupières et s'abandonner à la bouche du carnassier. Sa langue accueillit la sienne... et le cadeau qu'elle emmenait avec elle. Qu'est-ce que...?  Oooh... Bran avala l'euphorie en cachet et happa plus fort la bouche de son bienfaiteur. Coup de bec gourmand, bouchée langoureuse, un merci et une revanche contre celui qui lui retirait le peu de supériorité que son cerveaux de toxico lucide lui permettait vis-à-vis de lui qui avait perdu de son autorité sous l'emprise de la drogue.


Brandon se détacha des lèvres d'Almael en léchant ses babines humides, et coulissa le long de son torse. Il se réjouit du sursaut de ce dernier quand il le pris en bouche. Mais rien qu'un son étouffé lui répondit. De quelle façon allait-il devoir jouer de son instrument pour lui tirer une note satisfaisante? Il voulait l'entendre, son gémissement! Si Bran avait un don, c'était celui d'agacer les gens. Pour le pire... mais parfois pour le meilleur. Il alla et vint tout du long de la friandise de chair, et mentalement préparé, l'avala du plus loin que son gosier lui permettait. La nausée guetta le junky, mais il connaissait ses limites et déglutit autour du bout de chair, certain de faire son effet, avant de se retirer entièrement. Il se fit innocent en déposant un petit baiser sur le bout larmoyant, puis grignota des lèvres le long de la hampe, jusqu'à l'aine où il déposa un nouveau baiser en levant les yeux. Son pantalon lui paru plus étroit quand il croisa le regard supplicié du vampire.

-T'es trop beau quand t'es vulnérable.

S'il n'arrivait pas à l'achever avec ses prouesses buccales, alors il le ferait bouillir de gène... Minute, mais c'est qu'il essayait de reprendre le dessus ou bien? Brandon reprenait ses activités, entre dégustation passionnée et bouchée plus timides, en s'assurant de rester le maître de la situation. Il menaçait du bout des dents quand l'autre croyait pouvoir l'arrêter, et ses doigts s’enfoncèrent dans les cuisses du professeurs quand ce dernier passa la main dans ses cheveux... pour une caresse. Le gigolo fut étonné par une telle retenue... une telle tendresse?, et ça l'encouragea à se faire moins mesquin. On aurait pu croire qu'Almael voulait juste découvrir la texture de ses cheveux que la drogue rendait inédite, ou apporter sa propre contribution au bien-aise du jeune homme, et c'était... agréable... quoiqu'une idée trop naïve pour durer : Brandon grimaça en se faisant arraché à sa friandise, tiré par les cheveux.

-Nah attend, t'était sur le point de tout lâch-

-Moi aussi je veux jouer!


Une bouffée de chaleur s'empara de Brandon en découvrant la mou implorante du plus âgé, et au contact caressant de ses doigts. Il ne lui avait pas menti, il était réellement craquant quand il était vulnérable et qu'il se montrait gentil. C'était troublant, et Bran voulait conserver ça, cette douceur avant que le cachet qu'il avait avalé plus tôt n’annihile toute sa présence d'esprit. Almael lui sourit en le dévisageant, ancrant ses céruléennes loin dans ses sinoples. Comme si lui aussi essayait d'y capter quelque chose. Bran évita son regard, puis ferma les paupières en laissant sa joue peser tout doucement contre la paume de l'autre. Puisqu'il lui permettait, qu'il était prêt à donner de sa personne lui aussi, le junky se laissa doucement aller. Son flanc se contracta là ou la main glissa sous sa veste, chaudes même à travers le tissu de son t-shirt, et son visage endormi se tordit dans une pénible expression de plaisir étouffée. Quoique ce fut un souffle à peine audible qui fit trembler ses lèvres, l'humain n'avait pas la résistance du vampire pour ces choses là, pour ces petites attentions chaleureuses sur son corps, les caresses délicates. Son désir grimpa en flèche, son corps appela pour d'avantage, il roula des épaules pour aider son compagnon à lui retirer sa veste, mais pas assez rapidement à son goût : les bras maladroitement empêtrés dans le par-dessus, Bran gémit un Hey! quand l'autre déchira tout simplement son t-shirt.

-C'était mon t-shirt préféré! OoOoh shit...

... La sale bête. Le voilà qu'il l'assaillait avec ses grandes pattes de vampire. Non, en fait, c'était tout l'inverse : son doigté était subtil, électrique l'effleurant juste. Mais avec le médoc... Bran se mordilla la lèvre en ressentant le cheminement embrasé sur sa peau. Le sourire d'Almael persistait sur sa rétine même lorsqu’il fermait les yeux, il sentait la chaleur de sa main derrière sa nuque alors qu'elle avait déjà atteint son ventre, sensation en décalée, gestes saccadés, son esprit bascula dans le vertige, pénible et euphorique, tout commençait à se mélanger, à tourbillonner dans sa tête sous les martèlement lourd et lointains de cœur. La pastille faisait enfin effet.

Brandon se laissa attiré par Almael et atterrit sur ses cuisses avec un sourire épanoui aux lèvres. La bascule soudaine le fit rire. Il referma ses doigts dans ses cheveux blonds comme s'il les touchait pour la première fois puis dans son dos quand l'autre couvrit son torse de baisers, que ses mains firent naître une nuée de papillon à leur passage, pétrissant sa chair comme une pâte malléable. OoOoh non d'un vampire... Un soupir tremblant lui échappa et il se recroquevilla autour de ses épaules, le nez fourré dans ses cheveux quand il le saisit à son tour dans sa main et lui prodigua de vigoureux préliminaires.

Brandon ne se rappela pas avoir perdu son pantalon, ni quand ils passèrent de position verticale à horizontale. Il se revoyait tantôt dominer par le vampire couché au dessus de lui, tantôt ce dernier étalé sur le sol sous ses cuisses, accompagnant la cadence de sa chevauché... Le haut et le bas se confondait, la douceur des caresses sur sa peau se mêlait au feu qui consumait ses entrailles... Mais il se souvenait de la délicatesse. Il se souvenait la langueur de ses baisers, la prévenance dans ses regards. La générosité de ses coups de bassin. Au cœur des gloussements et des soupirs de bien-être, il y avait parfois des regards verts absents, interrogateurs et tristes, et du sanglot dans la voix. Pas des pleurs, mais un plaisir douce-amer qui reste coincé au fond de la gorge, un petit, irrésistible mais pénible besoin d'affection que simulait si bien la bienveillance du prof. C'était si bon... c'était si dangereux. Quand sa main passa à proximité de sa bouche, Brandon croqua le pouce de son partenaire. Pas trop fort, mais assez longtemps pour freiner son trop plein de générosité, lui rappeler, SE rappeler, que le sexe, les relations, la vie en général, ça faisait toujours mal au bout du compte et qu'il serait stupide de se bercer de douce illusion. Et puis, il le relâcha, et pour éviter de trop le laisser se poser de question, l'embrassa et ondula contre lui jusqu'à lui en retourner le cerveau et le sentir se consumer en et avec lui...

Brandon bascula sur le dos, sur le sol rude et froid, en nage et tentant de retrouver son souffle. My God, ce final! C'était comme sortir d'un rêve... d'un super trip. Le trip Almael.

-Ce bonbon là... il s’appellera Le Septième Ciel...

Il était bien installé, la tête calé sur son épaule, un de ses bras étalé en travers de ses pecs à la toison blonde pendant que les doigts du vampire l'effleurait doucement...

-Je te pensais pas comme ça... Il tourna son visage pour capter son regard, un sourire amusé naissant sur ses lèvres... Du genre câlin. J'te voyais plus fumer ta clope les bras croisé derrière la tête à te repasser le fil de tes prouesses physiques.

Ca le faisait rire.

-8,5/10. déclara t-il après un silence agréable, tapotant son torse du dos de la main. C'est la note que je te donne. Huit pour la performance, et le virgule-cinq pour les câlins. Oh, mais te formalise pas! Mes coups habituels tournent autour de 6. C'est une note honorable. Je garde les 9 et plus pour les soirées fraises-chantilly et jacccuzi sous un soleil couchant. Le sexe dans l'eau bouillonnante... ronronna t-il.

Les effets de la drogue et de leurs ébats le faisait se sentir comme sur un nuage. Ça et les caresse du blond sur sa peau constellée de petites marques... l'esprit embrouillé, Almael n'avait pas pu se rendre compte, mais ce n'est pas un corps exempt d'imperfection que cachait les tenues originales du sorciers. Il y avait, ici et là, des vestiges de blessures diverses. Oh, rien d'aussi choquant que la tronche que se payait son pote le Monsterman, sosie de Freddy Krueger qui avait le visage affreusement balafré et incrusté de sinuosité en ferrailles et tatouages! Mais des tâches et des boursouflures, brunes et rosées, de la taille d'un mégot, d'une lame d'acier ou avec l'espacement de doigts, qui ressortirait sur son torse, le flanc ou dans le dos pour un esprit réveillé.

Almael remua a ses côté et récupéra son bras. L’œil paresseux et un léger sourire, Brandon le regarda se lever et se rhabiller.

-Mmmh... Adieu vision de ces magnifiques pectoraux, dramatisa t-il tandis qu’il enfilait sa chemise. Adieu vision de ce fessier ferme et rebondit que j'aurais envie d'y mordre... poursuivit-il tandis qu'il enfilait son pantalon. Adieu vision de ce fier, et vigoureux, et délicieux morceaux de-

-Debout petit ! Mon assistant à encore de la vaisselle à faire et j'ai pas envie de me taper l'inspection du travail parce qu'il fini plus tard que prévue !


Le sorcier se redressa sur ses coudes, les sourcils en accent circonflexe de consternation.

-Encore la vaisselle?... Annh, t'as l'art de soigner tes after sex toi... J'suis encore trop perché pour ça.

Il accepta sa main tendu et se releva en boudant. Bran retrouva son slim à lacets et ses converses, mais leva à hauteur de ses yeux ce qui restait de son t-shirt. Déchiré sur toute la longueur, il était bon pour la poubelle. Bah, il n'avait plus qu'à aller fureter dans l'armoire d'une de ses camarades aux goûts édulcorées pour trouver un t-shirt de remplacement... C'était l'avantage de sa stature longiligne, quoique ses épaules étaient raisonnablement larges pour un homme de son age et que son nombril finissait invariablement à l'air, il pouvait facilement porter des hauts féminins, aux coloris beaucoup plus vivants que ce qu'avait à proposer la garde robe de ses homologues masculins... Il balança la boule de tissu dans la corbeille à côté du bureau et cherchait après son veston militaire atterri il ne savait où, quand l'autre lui présenta sa blouse. Il se glissa dedans et rajusta le col en observant le tissus blanc qui lui tombait à hauteur des cuisses.

-Ca manque de pailettes à mon goût, mais ça fera l'affaire.

-Mmm, va falloir te commander des blouses. Tu a beau dire, tu es petit Darling ! On en mettrait trois comme toi dans celle ci !

-Je n'suis pas petit.
assura Brandon en s'approchant près, très près, du blond qui faisait la même taille que lui, l’œil observateur et enjôleur autour de sa bouche pleines de mots agaçants mais parfaitement accessible à sa hauteur. Je suis fin, comme une anguille, capable de se glisser loin au dedans, et de se faufiler hors des mains trop curieuses et possessives.

Le trip du cachet, sa tendresse inattendue et les conditions de leur ébat les faisaient se quitter en bon et due forme. Mais le professeur ne savait pas ce que c'était que laisser Bran prendre le dessus sur un surnaturel drogué jusqu'au bout, ni se réveiller le matin les draps vides et froids avec possiblement un porte monnaie délesté de ses billets ou un bibelot en moins dans sa chambre... Brandon n'était pas un gamin et un sous-homme à choyer. C'était un accros attachant, mais égoïste et volatile.

Bran vola un smack au blond, en souriant, simple provocation, avant de lui tourner le dos en remontant ses manches. Il allait lui faire, sa vaisselle.

-Comment tu comptes me faire passer l'épreuve théorique? Il faudra que je reste enfermé deux heures dans cette classe le cul vissé sur une chaise à déblatérer par écrit tout ce que tu m'aura laisser quelques jours à réviser? demanda t-il en laissant tomber son stock de verrerie dans le lavabo et allumant le robinet. Brandon se demanda s'il y trouverait un sort pour tricher ou un intellectuel à soudoyer pour l'aider dans ses révisions... Puis il repensa à son premier bilan et la note franchement acceptable pour un élève de son niveau. Sur une échelle de 0 à 10... j'ai obtenu 7 degrés de ta confiance, c'est ça?

Un sourire en coin accentua la lueur espiègle dans son regard. La confiance, ils en conviendraient, ne se donnait pas avec des points...

-Alors 7 degrés de ton respect? Ou c'est le degrés de ta dépendance à ma personnalité flamboyante? C'est écris rouge sur blanc! prétexta t-il en désignant sa copie. J'ai bien gagné quelque chose de ta part!

Brandon n'en démordrait pas, pas parce qu'il voulait absolument flatter son ego, mais parce qu'il avait l'impression que le vampire n'était prêt à admettre certaines choses et qu'il ne se lasserait pas de l'embarasser, à la recherche de cet éclat vulnérable chez celui qui devenait officiellement son professeur préféré, dusse t-il pour cela essuyer regard noir sur réplique cinglantes.  
C'est quand il referma le robinet, la vaisselle en train de patauger dans l'eau, que l'autre lui tendit le double des clefs. Bran les accepta avec un petit sourire, faisant jouer la lumière sur le morceaux de métal, en prenant conscience qu'il devenait officiellement l'assistant du professeur de chimie.

-Est-ce que t'attends pas que j'ai passé le reste des épreuves pour me refiler les clefs?...

Est-ce que Bran était près à les lui rendre jusqu'à avoir réussi les tests? Certainement pas maintenant qu'il les avait en mains!

-J'les perdrait pas. promit-il avec une sincérité exaspérante. Quoi? Parce que c'était censé être la moindre des choses de la part d'un assistant?... De la bouche d'un type qui se trompait une fois sur deux de chambre de dortoir quand il rentrait bourré, promettre qu'il ferait sérieusement gaffe à ces clefs représentait un exploit qui mériterait des félicitations!


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MessageSujet: Re: Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël EmptyVen 4 Sep 2020 - 6:44
Viens petit, la chimie c'est la vie.

Ses mots, ses expressions, sa façon de s'exprimer, son ton, tout à la métite de m'arracher un petit sourire. Je ne me moque pas, bien au contraire, sa conviction qu'il défend corps et âme, est fortement louable, non au final je suis plus attendris qu'autre chose. Un gamin qui se prend pour un grand, qui en a finalement mare de ne pas être écouté. C'est pour ça que tu as décroché SweeHeart ? Parce qu'on t'écoutait pas et te pensait pas assez fort pour certaine tâche ? En tout cas, je commence à mieux me faire une image du jeune, et je suis déjà prêt à parier que la vie la bousillé bien plus qu'il ne le montre, sinon pourquoi tiendrait il autant que ça à pouvoir nous combattre ? « Parce que étudier la magie sur le papier est à la porté de tout le monde. Crois tu vraiment que tes camarades de classe sont prêt a de tel combat ? Et je parle psychologiquement. Beaucoup ne sont pas prêt pour la noirceur de ce monde sweety, beaucoup ne le connaîtrons pas, alors pourquoi les abîmer avec ça ? Comment veux tu prêcher une utopie interracial et en même temps donner des clés pour vaincre chaque race. »Je me met à tourner autour de lui, gardant toujours un doigt qui se balade sur son corps et murmure à tour de rôle à ses oreilles à chaque mot en utilisant ma vitesse. « Tu aimerais que loup et vampire puissent te vider de ta magie ? Connaissent et sachent repérer chaque plante dont tu pourrais te servir. Tu as dut entendre parler de se cher Klaus, de ses essais pour éliminer de la planète la veine de venus, ou quand il a brûler le chêne blanc pour détruire le seul bois capable de l'exterminer. Pourquoi crois tu que les savoirs se transmette de géniteur à progéniture oralement et plus par grimoire. Ce n'est pas juste de la mode. Alors Alaric vous protège comme il peut Brandon, parce que vous êtes beaucoup trop nombreux pour faire au cas par cas. La vrai vie s'apprend sur le tas malheureusement.» Je lève les yeux au ciel quand il me parle de « sa pauvre condition » d'humain. Dois je lui dévoilé que je garde toujours un œil sur mon troupeau, ne laissant personne achevé mes petits producteurs devant mes yeux. Et que je me suis spécialisé pour dresser mes semblables au contrôle. Alors je l'envoie à la vaisselle avec nonchalance.

Et voilà c’était ma part de sérieux pour la semaine,non le mois à venir ! Pourquoi faut il que je m'implique autant pour les beau yeux de Aimée hein ? C'est fatiguant et ennuyant, alors évidement je me rattrape, retrouvant mes conneries qui rendent mon monde plus fun, comme tester la volonté du gamin en le défiant a boire du sang en réponse à ses provocations. Et sa réaction vaux tout l'or du monde. Ça fait déjà un moment que je le malmène, et j'arrive toujours pas à prévoir ses réactions. Mais j'ai quand même suffisamment de réflexe pour attraper mon thermos qu'il me jette au visage. « Merci de me rendre mon due, c'est fort agréable de ta part petit !» Il a de la chance, je ne lui tiendrais pas rigueur de son intention première, mais je sais que je suis un monstre à jouer avec lui et le pousser à bout afin de découvrir ses réactions juste pour satisfaire mon plaisir personnel !

Le four ayant fini son travail, passage à la dégustation deuxième du nom ! Contrairement à mon élève je suis pas surpris de la texture, je m'y attendait totalement. Par contre, la rapidité d'action, là on touche un degré formidable ! A moins que, je me sois fait avoir comme un bleue quand au pouvoir de se fichu sang de dragon. Quoi qu'il en soit, mes sens se perdent en chemin, s'emplifant alors que mon cerveau lui se met doucement en pause. Ce changement de comportement et qui doit aussi facilement s'apprecier sur mes yeux bien clair n'échappe pas à l'élève qui me fait face, et en l'espace de quelques secondes, je deviens celui dont on se joue. « Au contraire, on l'a abusé beaucoup trop de fois, elle en garde des traces.» Par la suite je lui parlerais clairement du brouillard qui embrume mon esprits et ne prendrait plus la peine de chercher à le comprendre et encore moins de lui répondre. De toute façon il joue beaucoup trop avec mon touché pour que l'exercice ne soit réalisable. Alors tan qu'il met encore permis de penser, rien qu'un soupçon, je glisse la pareil dans mes lèvres avant de l’échanger dans un baiser.

Les choses tournent sous les mains avisés du jeune homme, ma peau réagissant toujours plus à chacun de ses contactes, mon corps me trahissant pour en réclamer plus. Moi Almaël Hanson, éternel insatisfait ? Qui l'aurait crue ! Pourtant, oui j'en veux plus encore et encore, et encore. Pourtant, une fois de plus, je vais surprendre, à ne pas être égoïste, dans l'acte tout du moins. Enfin, d'une certaine façon, parce que j'éprouve aussi énormément de plaisir à faire celui de l'autre, question d'ego sûrement ! Alors je fini, après moult tentative, contré par ma propre défonce, ou par le bouclé entre mes jambes, à reprendre un peu le dessus. Cet fois c'est à son corps de subir mes méfaits, et je me régal tout autant de nos contacts et des réactions dont je suis le principal déclencheur. Nos corps finirent par fusionner, travailler en parfaite harmonie au rythme de nos râles et gémissement. Si nos explorations respectives sont douces et tendre, je suis assez étonner quand mon pouce découvrant ses lèvres rencontre ses dents se voulant agressives. « Sweety ? Tu es conscient que pour un vampire, c'est une invitation à te goûter plus en profondeur ? »Demandais-je avec un sourire joueur sur les lèvres. L'idée est plus qu’alléchante, seulement je préfère jouer sûreté que casser se moment beaucoup trop agréable. J'ai déjà fait des amalgame sur se point et une fin dans les hurlements et l’esquive d'objet tranchant ou non est loin de me faire envie.

Consumé jusqu'à la fin, l'heure de reprendre son souffle fini par arrivé, allongé sur le sol, le brun dans mes bras, mes doigts continuent de papouiller distraitement son torse. Moment qui peut être tout aussi agréable que l'acte en lui même, quand on a pas un moulin a parole contre soi. Cependant il a le mérite de me faire rire. « Ca m'arrive, la clope. Mais tu te trompes, je fume en faisant un câlin quand même. J'aime les câlins ! Sous toutes leurs formes.» Qui n'aime pas ça en même temps ? Et comme pour confirmer mes dires, j’enfouis ma tête dans sa chevelure en le serrant un peu plus contre moi quelques secondes. Je profite du peu de temps qu'il nous reste, de mes derniers moments de planitude, alors que mon partenaire me surprend en m'attribuant une note. Je pourrait m'en offenser, un huit et demi après bientôt cinq siècle d'expérience seulement... « Si tu ne m'avais pas défoncé au brownie, la donne aurait été différente darling !»Je lui envoie un clin d'oeil avant de me relevé pour m'habiller, souriant et riant des commentaires du jeune sur mon corps conçut pour attiré ses proies. Je fini par le coupé dans son flot de parole incessant, lui signalent de se lever et de reprendre le travail avant que l'heure ne tarde trop. Et le revoilà a pinailler alors que je lui tend ma main pour le relever avec une facilité déconcertante.

Je le laisse se rhabiller tranquillement, moi ! Je suis pas a commenter chacun de ses mouvement et de ses os, moi ! Jusqu'à avoir une petit rire que je dissimule derrière ma main en le voyant regarder son t-shirt que j'ai arraché sous la contrariété. En bon prince que je suis, je lui offre donc ma blouse, et le bougre arrive encore à pas être content ! Je tente de le calmé, m'amusant du tissu qui pend sur son corps, et le voilà à me toisé de toute sa longueur, argumentant sur sa silhouette et ses soit disant avantage. Je le laisse finir, a peine, et dans un geste à la vivacité vampirique, je colle mes lèvres aux siennes venant l'embrasser avec sauvagerie alors que je plaque son corps contre le mur opposer après l'avoir fait reculer de plusieurs mettre en moins d'une seconde. « Mmmm, aucune électricité désagréable, le courant passe plutôt bien au contraire, tu es toujours entre moi et le mur sans t'etre enfuis profondément, bon ça, selon comment on l'entend, c'est dommage. Mes mains baladeuse passe toujours sur ton corps finement esquissé. Mais à part ça, tu n'est pas petit.»Fit-je en souriant avant de reculer pour le laisser respirer et comprendre se qu'il venait de subir.

Un baisé voler plus tard, je pus le voir aller s’exécuter pour la plonge. Surpris qu'il ne râle pas à nouveau. A si finalement, mais sur un autre sujet. J'hésite à le taquiner, encore, ou a être honnête. Sauf que ... « On verra selon mon humeur, qui sais si je suis pas encore blaser de ta voix, on pourrait faire ça oralement. Moins contraignant pour MONsieur piplette. »Je m'installe souplement sur la paillasse, le regardant faire. C'est pas comme si, à la base, je préparait mes cours et que j'ai toujours rien foutu. Je vais devoir me faire violence pour pas descendre à l'humanity se soir et bosser. Ça me colle la nausée rien que d'y penser tien, et de l'urticaire si je pouvais avoir se genre de chose ! Toutefois, j'ai pas le temps d'y penser bien longtemps, le voilà repartie sur un autre sujet. Et cette fois je ne répondrais pas à ses provocations, et après un regard remplis du sous entendu « devine » et accompagné d'un petit sourire en coin, je me relève pour aller chercher un trousseau dans mon bureau que je lui ramène. J'observe sa réaction, peut être déçus pour la première fois, mais surpris c'est indéniable, je m'attendais plus à le voir sauter partout, ingérable, surtout après sa petite crise d'ego. Arriverais-je un jour à te prévoir Brandon Rodriguez ? En tous cas je ris bien quand il parle d'épreuve, pauvre petit inconscient de s'être donner tant de mal pour rien ! « Tu te souvient qu'on devait reparler de ton espièglerie pour avoir le poste ?» Je me marre encore, j'ai du mal à m’arrêter, tellement hâte de voir sa tête, et en même temps... En même temps, je changerais pour rien au monde tout se qui vient de se passer. Je m'approche de lui, pour murmurer doucement à son oreille. « Les clefs du labo était dans ta poche avant que tu ne souhaites les remette en jeux en te faisant passer des épreuves tout seul darling ! » Mes propos à peine terminer, je cours à mon bureau à vitesse vampirique encore, faisan mine de bosser pour le troubler et le faire douter de la véracité de se moment.

Tan qu'il garde son clapet fermé, je tente de me replonger dans mes préparations. Mais rien y fais, ça poudre de dragon doit encore agir et j'arrive pas à me concentrer, même un temps soit peu. Alors je relève la tête, l'observe un moment, n'en revenant pas du calme qui dure un peu, si bien que c'est moi qui fini par le rompre. « Il faudra que tu me donne ton planning. Histoire qu'on organise tes horaires, parce que non je te servirais pas d'excuse pour sécher.» Tien d'ailleurs il faudra sûrement que je revois aussi mes ouvertures de bar à la baisse, je doute de pouvoir fermer le labo avant dix sept heure tout les jours. Et il es hors de question que je distribue des cours magistraux sur mes derniers créneaux, pour limité le ménage des locaux. Puis il va bien falloir que j'ai un peu de temps pour lui bourrer le crane un minimum à se petits et je doute qu'il soit matinal. Finalement je rassemble mes affaires, j'arriverais à rien ici, pas tan que se sorcier sera dans les parages. Il dois me rester quelques heures avant que le bar ouvre au client, avec un bon verre et un de mes employer sur le dois pour me reprendre à chaque distraction, je devrais avancer un minimum ! « Je décolle. Tu voulais savoir si ta note reflétais ma confiance ? Je te laisse fermer.» Je lui envoie un clin d'oeil avant d'aller claquer doucement son postérieur et de passer le seuil de la porte, pour finalement faire demi tour. « A demain petit !» Et cette fois me voici vraiment parti pour la salle des profs, récupérer mes clefs de moto et mon sac.


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Brandon Rodriguez
Brandon Rodriguez

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MessageSujet: Re: Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël Viens petit, la chimie c'est la vie.*Brandon/Almaël EmptyMar 8 Sep 2020 - 18:47
Viens petit, la chimie c'est la vie Ft. Almaël Hanson Bran n'était pas d'accord avec l'éducation magique que prodiguait cette école. Trop conforme, trop édulcoré, trop inoffensive. Trop blanche quand le spectre s'étendait à bien plus de couleurs et de variété occultes. Ça ne représentait rien pour un non magicien, mais pour lui qui avait appris à gérer ses pouvoirs dans un monde impitoyable, qui avait cotoyer nombres de sorciers aux horizons et aux pratiques diverses, ça représentait beaucoup. Il se sentait bridé par des règles bien pensantes mais qui pourraient, considérant les dangers qui planaient sur eux tous, chasseurs et êtres magiques de mauvaises intentions, se révéler dangereusement contraignantes.
Mais Bran n'attendait pas avec grand espoir qu'un type avec une force surhumaine et immunisé contre la mort comprenne son point de vue...

-Parce que étudier la magie sur le papier est à la porté de tout le monde. Crois tu vraiment que tes camarades de classe sont prêt a de tel combat ? Et je parle psychologiquement. Le regard farouche de l'endommagé mental vacilla. Beaucoup ne sont pas prêt pour la noirceur de ce monde sweety...

-On est des orphelins, des criminels et des parias. Beaucoup d'entre nous on déjà affronté la noirceur de ce monde... affirma t-il, un ricanement à la fois triste et défiant au bord des lèvres.

-... beaucoup ne le connaîtrons pas, alors pourquoi les abîmer avec ça ?

Non en effet, tous les réfugiés de cette école n'avaient pas connus le rejet et les atrocités du monde, et conservaient une âme pure en dépit de leur nature... Brandon baissa les yeux, pensif.

-Comment veux tu prêcher une utopie interracial et en même temps donner des clés pour vaincre chaque race.

-Une utopie?...

Il le croyait possible?... Même un débile comme lui n'envisageait pas sérieusement une utopie. Non, lui ce qu'il voulait... c'était la sécurité. Almael tournait autour de lui, faisant glisser son doigt par dessus ses vêtements. Il accéléra la cadence, devenant une masse presque informe tournoyant autour du sorcier, rien qu'une voix aux avis déconcertants. Une bonne conscience murmurant aux oreilles de l'humain docile.

-Tu aimerais que loup et vampire puissent te vider de ta magie ? Non, bien sûr que non... Connaissent et sachent repérer chaque plante dont tu pourrais te servir. Brandon dégluti. Tu as dut entendre parler de se cher Klaus, de ses essais pour éliminer de la planète la veine de venus, ou quand il a brûler le chêne blanc pour détruire le seul bois capable de l'exterminer. Pourquoi crois tu que les savoirs se transmette de géniteur à progéniture oralement et plus par grimoire. Ce n'est pas juste de la mode. Alors Alaric vous protège comme il peut Brandon, parce que vous êtes beaucoup trop nombreux pour faire au cas par cas. La vrai vie s'apprend sur le tas malheureusement.

Almael cessa de jouer les bourrasques. Brandon resta vaseux un moment, les yeux perdus dans le vague de ses réflexions. De nouvelles données se battaient avec ses idées fixes, et il choisi de les ignorer. C'était plus facile comme ça.

C'était étonnement troublant et agréable, tout à la fois, de débattre avec le vampire. C'était moins étonnamment et beaucoup plus troublant et agréable de s’ébattre avec lui... Il devenait sacrément mignon quand il virait docile sous les effets de la drogue. Il faudrait qu'il le shoote plus souvent... Il fallait le voir, râlant de frustration! Est-ce qu'il n'était pas censé avoir acquis de la patience au fil des siècles?

-Au contraire, on l'a abusé beaucoup trop de fois, elle en garde des traces.

Un voile sérieux changea la mine taquine de Bran. Il cligna des yeux. Il ne s'était pas attendu à une pareille réplique. Une confession?... Ses yeux verts se baladèrent doucement, attentif, sur le visage alanguis du blond. Que cachait exactement ce tempérament joueur d'éternel insouciant? Qui, quand, combien l'avait t-on trahis?... Brandon posa les doigts sur la joue du vampire. Il effleura sa peau comme si en faisant suffisamment attention, il pourrait sentir les reliefs de cicatrices invisibles, des ridules de rages passées ou des vestiges de sillons de larmes.
Mais l'autre s'amusait béatement, loin de laisser paraître la moindre douleur. S'était-il trompé? Avait-il mal interprété ses paroles, avait-il imaginé ses traumas?... Rare étaient les vampires à s'être fait mordre en tout consentement, tout le monde avait son petit lot de malheur. Mais...

La situation ne se prêtait plus aux réflexions. Ce pour quoi ils s'affolaient, c'était d'avantage d'action! Bran espéra que le playboy se rappellerait longtemps son jeu de langue et ses gorgées enthousiastes...

La pilule qu'il avala le mit à égalité avec le vampire. Deux esprit embrumés et deux corps avides se cherchèrent et se trouvèrent à même le sol de la salle de chimie. Il y avait du bon dans leur ébat - Et quel bon!. Mais il y avait aussi un peu d'amertume. Trop de précautions aux yeux du sorcier. Oh, fallait pas croire que quand Bran couchait ici ou là, il était l'objet de honteux traitement! Il savait s'imposer, et s'il n'était pas toujours très bien respecté, ça n'était au plus souvent que dans des proportions moralement admissibles. Le problème n'était pas que son corps ait pu être mal traité. C'était d'un ordre plus intime, émotionnel sans doute. Bran acceptait et pouvait s’accommoder de la tendresse. Mais il refusait de trop s'y laisser prendre. La douceur, lorsqu'elle atteignait des territoire fragiles, pouvait laisser des empreintes bien plus profondes et douloureuses que la lame d'un poignard.  

Il croqua le doigt caressant du vampire.

- Sweety ? Tu es conscient que pour un vampire, c'est une invitation à te goûter plus en profondeur ?

Bran resta immobiles, les yeux ronds, et s’esclaffa de rire.

-Et toi, t'es conscient qu'à mordre un junky en plein trip c'est t'assurer un allée direct au pays des merveilles?... J'te pensais pas si cavalier...

Brandon ronronna en balançant ses bras et ses longues jambes autour du corps au dessus de lui, et alla, ultime provocation, lui mordiller le lobe de l'oreille. Est-ce que cette galanterie était à prendre comme un avertissements, ou devait-il croire que le suceur de sang était freiné par de braves principes?... Dans tous les il cas l'incita à reprendre plus activement sa danse en remuant du bassin. Almael se fit plus gourmand qu'affectueux, et ainsi leur ébat retrouvèrent leur folie initiale. Bran se laissa emporter par leur frénésie entêtante en se disant qu'il n'avait rien contre une morsure de temps en temps - son bon chevalier serait-il sérieusement surpris de le comprendre? - à condition de ne pas se faire vidé comme une pauvre gourde ni d'ingérer du sang de vampire au cours des douze heures attenantes. Ou, a tout le moins, de ne pas se faire zigouiller avec du sang de vampire en lui durant ce laps de temps...

Bran ne s'attendit pas à se faire câliner un moment par son playboy de professeur après l'acte. Il avait une toute autre image en tête...

-Ca m'arrive, la clope. Mais tu te trompes, je fume en faisant un câlin quand même. J'aime les câlins ! Sous toutes leurs formes.

-Ça tombe bien. J'aime les câlins aussi. sourit-il en se pelottonant un peu plus confortablement contre lui, béat de leur jouissance et des effets du médoc. Toujours mieux que se faire virer du lit comme un condom usagé. Ça méritait un demi-point de plus au 8/10 de ses performances.

-Si tu ne m'avais pas défoncé au brownie, la donne aurait été différente darling ! qu'il fit en lui offrant un clin d’œil et se redressant vivement. Brandon le contempla avec gourmandise tandis qu'il rhabillait sa triomphale nudité et en rêvant de ce que pourrait donner une partie de jambe en l'air avec un Almael en pleine possession de ses moyens...

Il se rhabilla à son tour et fit grise mine devant son t-shirt en lambeau. R.I.P le t-shirt! Tu aura eu une vie riche, entre l'armoire flambante de ta première propriétaire, et puis sur les épaules d'un excentrique comme Bran! On se souviendra de ta fin glorieuse, déchiquetée par un vampire aux appétits bestiaux. C'aura été pour une bonne cause... Bon prince, Almael le recouvrit avec sa blouse de chimie. Ç’aurait put-être romantique s'il s'était abstenue de commenter sa minceur. C'est vrai qu'il y flottait dedans... mais sa silhouette suave comme une anguille n'était que le reflet de ses aptitudes à en... tuber les gens et à se sortir des situations inextricables...

Sur cette répartie, le sourire vainqueur, Brandon vola un smack au lèvres de son professeur. Pure provocation. Il ne s'attendit pas à être balayé par une bourrasque et écrasé contre le mur en retour, la bouche hermétiquement scellé par la sienne. Le junky subit le retournement de situation les mains en l'air de stupeur, levées de part et d'autre de la masse tempétueuse pressée contre lui. C'était une véritable joute entre leur langue, un brasier qui se ravivait dans son ventre et gonflait contre la cuisse de l'autre. La drogue toujours active sublimait le vertige sauvage et délicieux... Bran gémit de frustration quand l'autre se dénoua de sa langue pour parler.

-Mmmm, aucune électricité désagréable, le courant passe plutôt bien au contraire, tu es toujours entre moi et le mur sans t'etre enfuis profondément, bon ça, selon comment on l'entend, c'est dommage, qu'il estimait, l'air bien réveillé sous le regard enfiévré et perdu de Bran. Mes mains baladeuse passe toujours sur ton corps finement esquissé. Le sorcier frissonna au passage de ses doigts le long de ses côtes, sous la chemise blanche qu'il lui avait prêté. Il était redoutable... Mais à part ça, tu n'est pas petit.

Alors la masse de muscles chaud qui le pressait contre le mur s’éclipsa, et une nappe de grand frais la remplaça. Bran frissonna. Il se tint au mur dans son dos le temps de reprendre ses esprits, il avait les jambes en coton. Il ne serait pas immunisé à la Veine de Vénus, il aurait pu soupçonner l'autre de l'avoir hypnotisé pour le mettre dans un tel état... Il allait falloir faire preuve de courage pour ravaler ce regain d’excitation...

Il s'attela à la vaisselle sans rechigner, mais demanda ce qui l'attendait pour la suite de son évaluation. Il n'était vraiment, vraiment pas doué pour les devoirs écris...

-On verra selon mon humeur, qui sais si je suis pas encore blaser de ta voix, on pourrait faire ça oralement. Moins contraignant pour MONsieur piplette.

La perspective d'une épreuve orale enleva un poids sur les épaules de Môsieur Pipelette. Non que ça change quoi que ce soit au fait qu'il devrait obligatoirement réviser ses leçons, mais il était sûr de mieux se faire comprendre par des descriptions accompagnés de gestes que par une avalanche de mots qu'on lui reprocherait d'être décousus.

-Tu te souvient qu'on devait reparler de ton espièglerie pour avoir le poste ?

-Heu... peut-être?

Pourquoi il se marrait, le vioc... le voilà qu'il essuya une larme au coin de son œil et s'approcha, se pencha, et chuchota à son oreille...

-Les clefs du labo était dans ta poche avant que tu ne souhaites les remette en jeux en te faisant passer des épreuves tout seul darling !

Brandon resta figé sur place plusieurs seconde avant de darder un regard pointue sur le vampire et ouvrir la bouche.

-NON?!

Tout ça pour des prunes?! Il était quasiment engagé avant d'avoir proposé de prouver sa valeur?! Le sale... Bran s'empara d'un bécher et leva le bras, près à l'envoyer sur la tête du prof innocemment retourné à son bureau à la vitesse de l'éclair, mais il revint sur son geste. Bah. Il méritait de se prendre quelque chose dans la figure, mais après tout... il ne regrettait pas cette après-midi en tête à tête dans sa classe. Et puis, est-ce qu'il ne venait pas de dire qu'il avait fait de lui son assistant si tôt s'étaient-il rencontré derrière la bibliothèque?... C'est silencieux, un sourire collé à la figure qu'il s'occupa sagement de la vaisselle...

-Il faudra que tu me donne ton planning. Histoire qu'on organise tes horaires, parce que non je te servirais pas d'excuse pour sécher.

-Flûte.

Almael était un bon professeur, un chic dealeur et un excellent amant, mais il était frustrant en tant que complice de ses petites incartades. Tans pis, il se débrouillerait comme d'hab' pour sécher ses cours et s'enfuir de l'école en dehors des horaires. Brandon posa un becher popre à côté de l'évier. Il fut surpris d'entendre le bruissement des papiers et du cartable du prof.

-Je décolle.

-Déjà? considéra t-il ce qu'il lui restait de vaisselle à faire en solitaire...

-Tu voulais savoir si ta note reflétais ma confiance ? Je te laisse fermer.

Un sourire revint aux lèvres du junky. Il rabroua d'un Hey, la claque au fesse du vampire, mais le regarda disparaître derrière la porte d'entrée. Et tendre le nez aussitôt.

-A demain petit !

Et cette fois, il s'en alla pour de bon, amenant son minois de charmeur avec lui.

-A demain l'ancêtre.

Bran se marra des facéties du blond et soupira son bien être. Il ne regrettait pas, finalement, de s'être fait choppé en train de fumé en début d'après-midi. L'ambiance devint néanmoins moins marrante maintenant que le cachet perdait de son effet et qu'il se trouvait seul dans la salle de chimie. On aurait pu entendre une mouche voler... Parfait.

Brandon haussa un sourcil à l'intention de sa verrerie sale. Il jeta un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche, être certain de ne pas être surveillé, il s'essuya les mains, et fit craquer ses doigts avant de les lever haut d'un geste lent et maniéré de maestro. Il garda le torse bombé et le menton haut quelque seconde avant d'articuler :

-☆*。Acetabula Choris! * ★°


Et danse le savon, et virevolte la vaisselle!!!

Bran referma la porte sur les silhouettes des produits ménagers swinguant avec les ustensiles de science au milieux des bulles de savons en sifflant un air bien connu de Disney. Il tourna la clef dans la serrure avec avec joie, et s'en alla par delà le couloir, une main dans la poche de la blouse blanche qui lui battait les cuisses et détonnait d'avec ses habituels atours noirs ou bariolés, et en faisant fièrement tournicoter de l'autre main le trousseau de clefs que lui avait remis son professeur de chimie, et accessoirement, son nouveau et officiel patron.


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