Bienvenue sur Shadow of Legacy PV’s & scénarios sont activement attendu !
Le Deal du moment : -28%
-28% Machine à café avec broyeur ...
Voir le deal
229.99 €

Partagez

my soul is an empty carousel at sunset ▽ ft. Sebastian

Aller en bas

Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: my soul is an empty carousel at sunset ▽ ft. Sebastian my soul is an empty carousel at sunset ▽ ft. Sebastian EmptyMar 6 Oct 2020 - 6:40


my soul is an empty carousel at sunset

Elle s’abandonne comme ce grincement d’une balançoire vide qui résonne jusqu’à la fin du monde.

◊ ◊ ◊

Les lundis. Qui diable aime cette première journée de la semaine? Pas moi. C’est le dur réveil le matin, c’est la journée qui ne semble jamais finir et c’est la certitude qu’il restait encore quatre jours avant de retrouver la paix du week-end. Aujourd’hui, comble de malheur, j’avais un examen qui m’attendait et ce, dès le début des cours. C’est une horreur! Je ne cesse d’y repenser, incertaine de plusieurs de mes réponses. Cette inquiétude se rajoute à un amas de sentiments qui me dérobent de ma concentration, ces dernières semaines. Pour une raison qui m’échappe, j’ai souvent les émotions à fleur de peau, répondant de façon parfois très sec à mon oncle, m’enfermant dans ma chambre en claquant la porte … on aurait clairement dit une jeune adolescente en pleine crise. Je détestais me voir réagir ainsi mais c’est comme si cela me venait naturellement. Sans compter des maux de têtes qui m’accablent depuis deux jours déjà. En ayant parlé à ma soeur, mais celle-ci me suggérant de me reposer un peu. Solution qui fonctionnait un certain temps, avant que la douleur ne reprenne. Incapable d’expliquer ce qui se passait, pointant du doigt le stress des travaux à remettre et des révisions qui se multipliaient.

Je n’estimais donc pas que ma santé était en danger, d’où mon silence envers mon oncle. M’imaginant qu’il dirait la même chose qu’Abby et qu’en fin de compte, l’explication était tout à fait logique. Voilà pourquoi, ce soir, je n’ouvris pas mes manuels de classe. J’avais assez lu mes notes écrites pour savoir à quoi m’attendre pour le cours de demain. À la place, je me glissais en douce hors de la maison et pris la direction du centre-ville. Autant prendre un peu d’air sans que ce soit dans un recoin pas très recommandé. Je ne me mettrais pas en danger … pas comme la dernière fois. Si cet inconnu ne m’avait pas sauvé des griffes de mon agresseur, je n’imagine pas ce qui me serait arrivé. Un secret que je ne dévoilais à personne, même à Abby. La sachant protectrice, elle ferait tout en son pouvoir pour garder un oeil sur moi. C’est son rôle d’aînée, c’est normal. Je ne pourrais jamais lui en vouloir. Par contre, je tenais à la sauver de toute forme d’inquiétude, d’où mon omission. Et puis la preuve était là, car je faisais attention à ne pas me rendre dans les tréfonds de la ville ou même à l’extérieur carrément. Je prenais les précautions nécessaires pour prendre une marche sans risquer ma vie.

Au cours de cette promenade, je croisais quelques personnes, que ce soit parce qu’elles allaient aux bars, aux restos, ou même dans une des petites boutiques. De mon côté, je m’arrêtais devant un parc public, ceux qui, pendant la journée, sont remplis d’enfants mais qui le soir, sont complètement vides de vie. Je passe à côté des glissades, guettant d’abord les alentours, avant de finalement me rendre jusqu’aux balançoires et d’y prendre place. Je fouillais dans mon sac, prenant une bouteille d’eau puis un pot d’analgésiques. Je lisais attentivement les recommandations mais ne trouvait rien qui m’indiquant de quand consulter un médecin. « Qu’est-ce qui se passe avec moi? » Ce n’est pas comme si c’était des maux de tête paralysants. Je n’ai pas de hauts de coeur. Par contre, j’ai un vrombissement assourdissant qui retentit dans mes oreilles à chaque fois et ça, c’est horrible. Malheureusement, vu tout ce qui m’est arrivé dans ma vie personnelle, n’importe quel médecin me ferait consulter un psychiatre avant quoi que ce soit d’autre, alors que mon pressentiment me poussait à croire qu’il s’agissait d’autre chose.

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: my soul is an empty carousel at sunset ▽ ft. Sebastian my soul is an empty carousel at sunset ▽ ft. Sebastian EmptyMar 6 Oct 2020 - 18:37


my soul is an empty carousel at sunset

Elle s’abandonne comme ce grincement d’une balançoire vide qui résonne jusqu’à la fin du monde.

◊ ◊ ◊

Depuis que j’avais plus ou moins accepté de me tenir plus ou moins tranquille, face à Alaric qui voulait absolument m’assommer des règles. Je ne faisais que feindre de réellement les respecter à vrai dire, et combien même je me tenais bien contrairement à ce que j’avais fait dans mon passé. Tué des personnes étaient quelques choses que j’avais fait pendant de longs siècles, ce n’était pas pour rien que j’étais surnommé le vampire sans pitié. Et que j’avais vécu pendant l’âge ou les vampires étaient très clairement à leurs sommets. Et face à mon enfance, j’avais plutôt du mal d’accepter de me plier à des règles. Bien que pour une certaine petite blonde, j’avais arrêté les massacres inutiles.

Et combien même Alaric pouvait m’en vouloir de ne pas l’écouter, sans moi il aurait probablement perdue une de ses filles. Combien même Lizzie m’avait totalement laissé dans un coin paumé, en plein milieu de la route. J’avais fini par retrouver sa trace, en la traquant surtout que j’avais un très mauvais pressentiment vis-à-vis de la blondinette qui m’avait laissé au milieu d’une route. Et si je ne l’avais pas traqué à vrai dire, je ne pouvais pas réellement dire si la blonde serait encore en vie puisque c’était un humain qui l’avait attaqué et que sans la magie qu’elle aurait pu siphonner de moi. Elle était totalement sans défense, elle aurait pu survivre mais à quel prix. Elle aurait pu perdre sa dignité, alors oui j’avais certes promis à la blonde de me conduire correctement pendant ce voyage, je n’avais pas réellement ressenti la moindre petite once de pitié vis-à-vis de l’homme que j’avais abattu sans même sourciller d’ailleurs.

Bien que ça ne semblait pas être la première fois que j’avais sauvé une jeune femme d’une agression. J’avais déjà sauvé une petite blondinette, après que je me sois repu de l’humain malheureusement, passé sous mes crocs. Et combien même je l’avais hypnotisé pour qu’il ne se souvienne pas du tout du fait que je me sois nourri sur lui. Quand j’avais croisé la blondinette qui ressemblait tant à ma cousine, je n’avais jamais réellement grandi avec cette jeune femme. Pourquoi ? Mes parents m’ayant vendu à un navire pirate, et face à mon obsession à vouloir retourner auprès de ma famille. J’avais eu une enfance d’enfant battue, et surtout torturé. Ce qui faisait que forcément aujourd’hui, les règles je m’en fichais royalement mais je ne prétendais pas non plus plus que ça être un bon vampire. Il ne fallait pas croire.

Enfin bref, voilà deux jours que je ne m’étais pas réellement nourri. C’est pour cette raison que j’avais quitté l’internat Salvatore, pour aller me nourrir en ville. Et quoi de mieux pour aller se nourrir, que trainer devant des inconscients qui se balade dans un parc, en pleine nuit ? C’était donc en chassant, le premier promeneur que je relâchais après avoir pompé plus d’un litre de sang, probablement deux ou trois. Je l’avais finalement laissé repartir, bien que son sang était terriblement sucré que j’avais très clairement faim et que je mourrais d’envie de continuer à manger. Cependant qu’est-ce que fut la surprise quand, je sentis l’odeur de la blondinette que j’avais sauvé il y pas si longtemps. M’approchant d’elle, je la regardais en gardant un peu d’écart avec elle. La dernière fois que je l’avais vu, j’avais littéralement arraché le cœur de son agresseur, bien que j’étais parti avant de me jeter sur elle. Bien sur avant d’être à la vue de la blonde, j’avais essuyé le sang qui coulait de mes lèvres. Pas fou. « Qu’est-ce tu fais sortie aussi tard ? Surtout dans un endroit aussi sombre la nuit. » Dis-je alors à voix haute, pour qu’elle prenne conscience de ma présence. « La dernière fois ne t’as pas appris à rester dans un endroit ou tu pourrais te faire entendre ? » Bien que je disais ça, surtout parce que j’étais… Et bien la principale menace pour elle, mais elle ressemblait tant à ma cousine qu’elle ne risquait pas grand-chose au final avec moi. J’étais juste inquiet que ça recommence encore une fois, après tout je pourrais pas toujours être la pour lui sauver la mise.

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous
Invité

Invité
MessageSujet: Re: my soul is an empty carousel at sunset ▽ ft. Sebastian my soul is an empty carousel at sunset ▽ ft. Sebastian EmptyMer 7 Oct 2020 - 6:18


my soul is an empty carousel at sunset

Elle s’abandonne comme ce grincement d’une balançoire vide qui résonne jusqu’à la fin du monde.

◊ ◊ ◊

Je ne prétendrais pas que mon état d’âme est sorti de nulle part et n’a juste aucune explication. D’un point de vu plus pragmatique, je dirais que je ne me suis toujours pas complètement remise de la perte de mes parents. Le temps a su cicatriser certaines blessures invisibles, mais les images restent, le choc ne me quitte pas. C’était trop soudain pour qu’on puisse réellement prendre le temps de digérer tout ça. Je dois avouer que ma décision de ne pas prendre quelques jours pour faire mon deuil, peu après leur mort, n’a pas aidé à ce que je tourne réellement la page. Étant incapable de verbaliser mon ressenti, mon instinct fut de me vautrer sur les cours. Peut-être que j’en payais justement les frais maintenant. Voilà pourquoi Abby me disait de prendre ça doucement, de ne pas vouloir tout faire et au final, y perdre plus que je n’en gagnerais. Elle n’avait pas tord. Mes notes sont stables, mais sans plus. Je suis à cran très souvent, cachant le tout par un sourire ou juste par cette attitude intimidante à l’école. Je profitais de ma réputation en classe pour ne pas avouer ce qui clochais et tout ça, sans que quelqu’un ne s’en rende compte. Un masque que personne n’ose questionner, sauf peut-être ma soeur, qui tôt ou tard, se rendra compte que ça ne va pas comme je le voudrais.

Oh Abby! Je marche dans ces rues seule, et j’aimerais tant que l’on puisse s’y promener toutes les deux. Egoïste de ma part qu’une telle pensée, je sais. Son état physique qui ne la pousse pas à mettre le pied dehors trop souvent. Pas étonnant, vu la crasse humaine qui existe en ce bas-monde. Les gens la dévisagent, l’imaginent être un monstre, espèrent qu’elle parte rapidement. À en juger par la réaction et les paroles de certains, ça ne m’étonne pas qu’Abby préfère la quiétude de la maison. Pourtant, cela me manquait terriblement que de faire plus de sorties avec elle. Nous sommes si proches, nous nous confions tout ou presque. Sauf que là, ce n’est plus possible de prendre l’air et de démarrer une conversation dans la fraîcheur de la soirée, en plein centre-ville. On ne peut plus profiter d’un des petits cafés locaux pour se commander un cappuccino et venir le savourer en explorant les devantures de maisons. Je voulais retrouver un sentiment de normalité dans tout le bordel qu’était devenu nos vies. Le destin nous déroba presque tout, en nous laissant des miettes. Qu’est-ce qu’on était supposées faire avec les restants? Ça m’attristait beaucoup et me replongeait dans le passé.

Pas maintenant, pas ce soir. Ma tête me pesait trop pour que les flashbacks ne débutent. Encore fallait-il que je prenne les analgésiques pour que la douleur s’estompe. Hésitante, car j’avais l’impression que cela n’aurait aucun effet. Le mal venait d’ailleurs, sans que je ne sache exactement d’où. Seule dans ce parc, avec à peine assez de lumières pour voir devant moi et dans un silence presque total, ce n’est pas bien étonnant que j’aie fait le saut en entendant la voix de quelqu’un. Et si mes battements rapides cessèrent aussi rapidement qu’il ne débutèrent, mon inquiétude ne diminua pas à la vue de la personne qui s’adressa à moi. J’avais beau ne pas connaître son nom, son visage suffit à m’indiquer son identité. Il s’agissait … de l’inconnu de la dernière fois. Il … il avait littéralement arraché le coeur de mon agresseur sans sourciller un instant. Qui est-ce qui est capable d’un tel geste? Personne que je connaisse. Et que faisait-il ici? Était-il inquiet que j’aie parlé de ce qui s’était passé? Aucune idée. En tout cas, il semblait vouloir entreprendre la conversation sur un ton calme, mais emprunt de reproches. « J’ai besoin d’un endroit plus calme que chez moi … et avec moins de lumières aussi. J’ai un sacré mal de tête. » Pourquoi est-ce que je ressentais le besoin de lui expliquer quoi que ce soit? Je ne le connaissais pas vraiment. Pourtant, s’il n’était pas intervenu lors de l’agression, la dernière fois, je ne serais certainement pas en vie maintenant pour lui parler. « La dernière fois … » Les images figées dans le temps, alors que je me souvenais de la scène parfaitement. C’est comme si je rembobinais un film. « On est pas si loin du commissariat. » Ça, c’est si des policiers s’y trouvent encore, à cette heure-ci. « Les endroits où on pourra m’entendre impliquent qu’il y a du monde, et donc, du bruit. J’aimerais surtout éviter ça, en ce moment. » Je rangeais finalement les pilules dans mon sac, prenant non le moins une gorgée de mon eau.

(c) oxymort

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: my soul is an empty carousel at sunset ▽ ft. Sebastian my soul is an empty carousel at sunset ▽ ft. Sebastian Empty
Revenir en haut Aller en bas
my soul is an empty carousel at sunset ▽ ft. Sebastian
Revenir en haut
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Sebastian ≣ l'Impitoyable !
» [18/11/23 - 03/01/24] Daegan - Nova - Sebastian.
» Sebastian The Mercilless ( Liens &co )
» Be careful where you put your paws | Sebastian
» (Sebastian) être tranquille.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shadow of Legacy  :: RPS-
Sauter vers: