Rencontre des maîtres des souffrances - ft. Jade Lancaster

Obsessed about You

Fanatisme, ou encore fascination, des termes qui peuvent définir ton intérêt par rapport au peuple des buveurs de sang. Bien que les légendes qui les content ne sont pas les plus réputés dans la communauté d'où tu viens, en effet la culture Amish prône surtout le culte de Dieu, les vampires sont quand à eux considérés comme des créatures indigne du créateur, ce qui leur donne d'autant plus de valeur à tes yeux.
En arrivant dans cette école spéciale, ce fut pour toi l'occasion de pouvoir en apprendre plus sur eux, d'en découvrir bien plus sur leurs cultures et leur éducation. T'étants renseigné sur comment les différencier, tu cherches au maximum à prendre contact avec certains d'entre eux, dans une attitude de vouloir rompre avec les principes religieux de ta famille.

Leurs légendes commençant à t'être familière, tu appris qu'il y a une certaine vampire @Jade Lancaster qui c'était forgée une certaine réputation la conduisant à se craindre plus elle même que les autres de son espèce. L'aura qu'elle semblait dégageait t'intriguais vraiment, observant un peu ses allées et venus, tu avais compris à quelle moment exactement elle allait au niveau des casiers.
T'approchant des casiers au moment où elle vient juste d'arriver, tu viens à côté d'elle avant de t'éclaircir la voix.

Jade, n'est-ce pas ? Je m'appel Eziel, j'ai appris des choses intéressantes sur toi..

Codage par Libella sur Graphiorum

Avatar : Giorgia Whingham Messages : 97 Date d'inscription : 03/05/2020

Rencontre des maîtres des souffrances

Eziel & Jade

Une journée de plus, une journée qui entrait aisément dans la case des journées normales. A l’époque, ce genre de journée m’aurait rendue folle. Aujourd’hui je savoure la douceur d’une vie calme. Il faut dire que c’était il y a dix ans, et depuis ma vie n’a rien eu d’ordinaire ! Le retour a l’école Salvatore était une forme de salut pour mon âme. Comme une dernière épreuve du purgatoire, avant de savoir si je serais apte où non à parcourir ce monde. Pourtant il semble être certains vices auquel je suis incapable de me soustraire. Le mensonge, les secrets… A ma connaissance le directeur et le corps enseignant, sont les seuls à connaître mon secret. Depuis plusieurs mois je me refuse encore à affronter la vérité dans le regard des autres. Je suis un monstre, un bouché. Mais tant que je le maintiendrais enfermé dans cette boite personne ne devrait en avoir connaissance pas vrai ? Un peu comme un clown enfermé dans une boite. Ce que les autres ignorent, tout ce qui reste caché ne devrait pas pouvoir les effrayer.

Josie comme les autres doivent rester dans l’ignorance, et il semble que le massacre d’élèves datant d’une dizaine d’année n’ait pas marqué la conscience collective. Je n’ai encore jamais entendue parler jusqu’ici. Il faut croire que jusqu’ici mon sourire semble suffire à reprendre ma vie d’avant tout ça.
Naïvement, le sourire léger, je me dirige vers mon casier. Dans quelques heures il est possible que je me décide à tenter ma chance pour rejoindre l’équipe de football. Tout semble finalement reprendre son court normal. Mon plus grand problème étant jusqu’alors de décider avec qu’elle tenue j’irais en cours le lendemain. Mais il faut croire que j’ai dramatiquement oublié que la meilleure manière de gérer un problème n’est pas de l’ignorer. Seulement jamais je n’aurais cru que l’oiseau de mauvaise augure aurait le visage de celui-ci.

La tête dans les nuages, je recherche quelques affaires dans un casier beaucoup remplis. Alors que je m’apprête à le refermer une voix me surprends. Je fais donc tomber l’un de mes livres. Je regarde distraitement le garçon qui fait son apparition quand il prononce mon prénom. Eziel ce prénom me semble inconnu… Pendant que je me baisse pour ramasser le manuel je l’entends finir sa phrase et un frisson désagréable me parcours le dos. Comment est ce que ça pourrait être possible ?

« Oui c’est bien moi, qu’est ce que tu as pu donc entendre a mon sujet ? »

Je tente de garder mon calme mais je dois admettre que c’est peine perdue. J’avais pourtant décidé de laisser le masque de l’adolescente trop sure d’elle au placard. Mais dans cette situation c’est le seul derrière lequel je pense à me réfugier. Alors je remet le livre a sa place et referme mon casier avant de plonger mon regard dans le sien.

« Quoi que tu ais entendu, je te conseil de tenir ta langue après cette petite discussion mon petit. J’ai une sainte horreur des langues de vipères ! Alors dis moi… Qu’est ce que tu pense savoir ? Et quelles sont tes sources ? »

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