Rendez-vous manqués. [Ciel/Alaric]

Rendez-vous manqués.

Ciel & Alaric.

Au cours des derniers jours, un prénom était revenu régulièrement aux oreilles lors des discussions diverses avec l’équipe pédagogique. Ciel. La demoiselle cupidon. Cela faisait plusieurs fois qu’elle séchait les rendez-vous avec Tig. Et cela ne plait pas tellement à l’esprit, en vue du fait qu’elle devrait y assister comme tout le monde qui doit avoir un suivi. Surtout que bon, ce n’est pas forcément une élève comme les autres. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’arc magique a été confisqué, après un énième débordement, afin que la demoiselle arrête d’utiliser de son don sur ses camarades. Surtout que Dorian a beau tenté de trouver une solution pour annuler le sort, à l’heure actuelle, aucun contre sort n’a été trouvé ou s’est montré efficace. Et cela embêter l’esprit car ce dernier veut bien que les élèves utilisent la magie, mais une fois qu’ils auront quitté les murs de l’école, il faudra qu’ils se comportent comme des êtres humains. Le monde extérieur n’est pas forcément prêt à se voir changer, et que les comtes se mettent à prendre vie devant leurs yeux. Aussi, Tig demande à ce que Ciel soit présente au prochain rendez-vous. Tête se mettant en mouvement, avant que la voix n’interpelle un surveillant de l’école. « Allez me chercher Ciel s’il vous plaît. » Main poussant la porte du bureau en attendant que la demoiselle arrive. Regard se perdant vers l’horizon, alors que l’esprit s’égare dans les pensées. Coups frappés faisant reprendre pied dans la réalité, alors que les pas se dirige vers la porte. Main tournant la clenche pour ouvrir, alors que le corps se recule pour laisser entrer l’élève. « Bonjour Ciel. Entre je te prie. » L’esprit n’ayant pas envie de rire, alors que Tig a souvent attendu la demoiselle au cours des derniers rendez-vous programmés. S’ils sont là, c’est uniquement dans le but d’aider la demoiselle, et non pas de lui imposer des contraintes. Porte se refermant un peu brusquement, alors que la main indique les fauteuils. « Installes-toi s’il te plaît. » Le rappel encore de voir les filles tant aimées assises à la même place, quelques jours plus tôt. L’espérance qu’un tel sort ne se reproduira pas dans le dos, bien que l’esprit a conscience qu’elle grandisse et qu’un jour proche, elles décideront de s’éloigner pour voler de leurs propres ailes. Tête se secouant légèrement pour se sortir de ses pensées, alors que le regard se pose sur la demoiselle. « Sais-tu pourquoi je t’ai demandé de venir ? » L’esprit étant persuadé qu’elle allait répondre par la négative, afin de ne pas révéler qu’elle n’assistait pas aux rendez-vous. Mais la chance donnée de la laisser se défendre, sur le comportement tenu ces derniers temps. Silhouette se glissant dans le fauteuil, alors que les mains se croisent en pyramide devant le visage, d’un geste sérieux, sans quitter la jeune-fille une seule seconde du regard. « Je vais t’aiguiller un peu. » Paroles prononcées avec calme, nulle colère se cachant derrière les mots. Simplement le besoin de la laisser comprendre où l’esprit veut en venir, afin de pouvoir étudier ses réactions. « Tig est venue me voir. Mais il semblerait que ce ne soit pas ton cas. J’aimerai savoir pourquoi, Ciel. »

Rendez-vous manqués.

Les beaux jours était de retour, enfin presque, mais la chevelure multicolore profitait pleinement des premiers rayons de soleil. Le décor encore trop boueux hivernale ne lui offrait guerre tableau a immortalisé, cependant en laissant libre cours à son imagination, elle griffonnait les jardins avec de magnifique plante digne de l'univers de Lewis Caroll. Encore à l'ancienne, préférant le rendu de l'encre de chine plutôt que la mine, la plume glisse sur sa feuille alors que la douce chantonne. L'après-midi était belle et paisible, jusqu'à ce que le drame arrive, l'encre indélébile fusant dans l'air alors qu'un surveillant la surprend en touchant son épaule. Le liquide finissant sur le t-shirt blanc du surveillant. « Oupsss... » Dit-elle en grimassent légèrement alors qu'elle se retiens de rire. « Voyez le bon côté des choses Monsieur, il était un peu trop ternes, maintenant il ressemble à ses fichu papier que miss Tig aime nous montrer. Si vous me laisser quelques minutes, je peux même vous arranger ça avec quelques touches plus colorer pour éviter la banalité et la monochromie du noir et blanc. » Osa t'elle en inclinant la tête férocement a la positif. De l'insolence diriez-vous ? Pas pour la demoiselle, pas de son point de vue, le mal est fait, elle cherche simplement à arranger les choses et d'ailleurs. La voici déjà à fouiller sa besace a la recherche de petite fille d'encre plus colorée. « _Ciel, le principal te demande, et tu passeras au bureau après pour récupérer ton butin de colle ! » Déclaration faite sur une grosse voix qui fit écarquiller les yeux de l'ange. « _Quoi ? Mais pourquoi ? J'ai rien fait, faut arrêter de vous acharner sur les pauvre gens hein ! C'est de l'abus de pouvoir. » Râla t'elle dans de grand geste avant de se faire attraper par le bras et tirer dans le grand bureau du saint directeur.

Lui avait l'air plus agréable au moins, enfin il l'accueillit sans une grimace de trente mettre de long ou presque. Elle s'exécuta gentiment, il ne faut pas croire, la jeune est bien plus obéissante que tout le monde ne le pense. Sa curiosité la poussa à inspecter d'un regard appuyé ce qui se trouvait sur le bureau, si elle ignorait pourquoi elle se trouvait ici, elle aimerait au moins en repartir avec quelques ragots à se mettre sous la dent et à partager en masse ! Scrutant chaque coin, elle sursauta à moitié quand Alaric lui demanda si elle comprenait sa convocation. « _Vous allez enfin me rendre mon arc ? Non parce qu'il me manque. Voyez-vous c'est comme une extension de mon âme, et je sens la dépression monte en moi chaque jour. Je vais finir par craquer monsieur Saltzlman. Et si je m'en construis un, il sera moins bien règle dans la visée et on risque un accident monsieur. » Dit elle en prenant un air dramatique. Oui l'idée de se façonner un arc lui trottait en tête depuis un moment maintenant, mais la puissance serait dérisoire, un goût puissant de déceptions la frapperait en plus de la frustration. « _D'ailleurs, en parlant d'accident. Vous savez que certains de vos surveillant abuse de leur autorité ? Me voilà collé pour avoir taché le t-shirt de votre surveillant qui m'a simplement surpris en me touchant l'épaule. Un A.C.C.I.D.E.N.T, ça ne mérite aucunement une punition ! » S'enflamma-t-elle un petit peu. Non le ton ne montait pas, mais l'ambition du discourt était là, la demoiselle ne faisant pas dans la demi-mesure. Si la jeune fille ne faisait grand cas de la raison de sa présence ici, Alaric sus la remettre sur le fil, et rien qu'à l'évocation de Miss Tig, une grimace mi désolé mi amusé se dessina sur ses lèvres. Si elle n'était jamais venue à un rendez-vous, elle avait pourtant chaque fois pris la peine de prévenir ! Il y avait donc encore une fois une injustice, chose que son petit cœur tendre ne supportait pas. Alors quitte à être encore sur le banc des punis, autant y être pour quelques choses, alors elle fronça les sourcils bien décider à jouer les innocente. « _Mmm, je suis pourtant belle et bien là non ? Donc concrètement, elle est venu vous voir et moi aussi. Maintenant, si vous voulez parler de mes entretiens avec elle, j'ai justifié chacune de mes absences monsieur Saltzman. Pas ma faute si les professeurs nous assomme de devoir que je galère a effectué avec mon retard de plusieurs siècles ! Alors avec tout mon respect, pour elle et pour vous, j'ai pas vraiment le temps d'aller tailler la causette ... » Discourt franc comme toujours avec la chérubine, peut être qu'un jour elle comprendra que son absence de filtre est à l'origine de bon nombre de ses soucis dans cette école. Mais lorsque vous avez grandis en étant supérieur aux autres et servis par tous, la chute est rude et vous devez apprendre à vous reconstruire, vous formater autrement, un travail dur et de bien longue haleine.
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Rendez-vous manqués.

Ciel & Alaric.

La question essentielle est de savoir si l’ange c’est pourquoi l’esprit l’a convoqué au sein du bureau. Le besoin déjà de la faire réfléchir à ses actes. Voix ne voulant pas donner toutes les informations dans un premier temps, sinon la réponse serait bien trop simple. Moyen de faire réfléchir et ainsi, prendre conscience de ses actes. Rappel douloureux du sermon fait aux filles tant aimées quelques jours auparavant, à la même place. Mais le besoin de se montrer juste est bien trop important dans l’esprit directeur. Ecoutant avec une grande attention la réponse de la demoiselle, une main posée sur les lèvres dans un geste sérieux, les yeux ne quittent pas non plus la silhouette afin d’épier les moindres faits et gestes. Importance cruciale pour repérer un changement de comportement ou un mensonge bien ficelé. Travail de tous les jours, bien que l’esprit ne peut jamais être sûr à cent pourcent de son ressenti. Mais l’instinct se montrant tout aussi important. Aussi, face à la réponse de Ciel, l’esprit est certain qu’elle est persuadée qu’elle est convoquée par rapport à son arc. Mais l’âme du directeur ne pouvant lui rendre, alors qu’elle a forcé deux élèves a éprouvé des sentiments amoureux qu’ils n’avaient pas l’un pour l’autre. Le libre arbitre est un choix, l’imposer doit être sanctionner. Sans parler qu’il y a des règles imposées au sein de l’école, et que l’esprit doit veiller à les faire respecter par tout le monde. Y compris les filles tant aimées qui ont franchi une barrière interdite avec Brandon. « Tu n’as pas à en construire un, Ciel. Nous en avons déjà parlé et tu sais très bien pourquoi je t’ai confisqué ton arc. Tu n’avais pas à forcer deux élèves à éprouver des sentiments amoureux. » Paroles ne revenant pas sur la dépression, le but d’amener ce sujet en la personne de Tig. Aussi l’écoute se fait avec attention quand elle parle d’accident. Sourcils se fronçant quelque peu, ne comprenant pas dans un temps où l’ange veut en venir. Sourire se dessinant sur les lèvres, face au ton dramatique de la demoiselle. Effectivement, punition peut-être sévère pour une légère tâche, maintenant, le besoin de savoir si des mots n’ont pas été dits de travers, manquant ainsi de respect au personnel de l’école. « Je verrais ça avec lui. Si ce n’est que pour une tâche, effectivement, il n’y a pas lieu d’avoir une punition, simplement des excuses de ta part. Maintenant si des mots insolents ont été échangés, tu mériteras ton heure de retenue Ciel, nous réglerons ça après, revenons à notre problème principal. » Reprenant la parole, la voix exprime l’aide annoncée. Le besoin de voir sa réaction face à ça. « Tailler la causette, hum ? C’est cela que représente tes rendez-vous avec Tig à tes yeux ? Je vois. » L’esprit comprenant parfaitement que la demoiselle a du mal à obéir aux règles alors qu’elle était supérieure il y a quelques siècles. Mains se posant sur les accoudoirs du siège, alors que les yeux se plantent dans celui de Ciel. « Mais justement, si tu sens la dépression montait en toi comme tu le disais si bien tout à l’heure, tu devrais assister aux rendez-vous avec Tig. Elle est là dans ce but, celui de t’aider à aller mieux. Quant aux devoirs, tu as largement le temps de les faire sur ton temps libre. Ce n’est pas une heure de rendez-vous qui va t’empêcher de les faire … »

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Atterrir dans le bureau du doyen, voilà quelques choses qu’une part des élèves craignaient, d’autres s’en lançais le défi, certain y viennent aussi de leur plein grés pour se plaindre, pour Ciel, il y avait un peu un mélange de tout, mais ce dont elle rêvait c’était du soulagement de se faire rendre son bien le plus précieux, son arc ! Il ne lui fallut pas bien longtemps pour le faire comprendre au quadragénaire, ni à ce dernier pour lui dire que non il ne lui rendrait pas de suite, et qu’elle était la seule coupable. « Tout le monde ici à le droit de se servir de leur pouvoir, et moi j’ai même pas le droit de faire cesser des disputes et bagarre futile avec de l’amour. Faites l’amour pas la guerre, ça vous parle monsieur Salzman ? Et puis qui vous dit que ces deux-là ne sont pas fait pour être ensemble ? Entendez-vous les mélodies des cœurs ? Expliquez-moi donc en quoi est-ce donc déontologiquement moins respectueux que d’enfermer des élèves dans un monde prison ?» A nouveau son comportement dépassait inconsciemment les limites que le doyen poserait, l’affronter ainsi et sur un sujet aussi délicat sans prendre de pincette allait surement passer pour de l’impertinence et de la provocation. Pourtant non, la blonde se posait juste la question, elle avait résolu un problème par la façon la plus pacifiste possible, alors en quoi son comportement n’était pas le bon ? Aurait-elle dut coller des droites et se battre ? Car si tel était le cas, avec les entrainements qu’elle avait suivi, la demoiselle magnait le fer avec brio.

Le sujet passa, et à nouveau la princesse se retrouva à défier involontairement l’autorité, cette fois d’un surveillant, celui l’ayant amené ici. Mais bien entendu, le blond relaya tout ça à plus tard, après avoir bien pris soin de l’accuser, ce qui l’énerva passablement. Pourquoi diable la mettait-il toujours en tort ? Ses jugements constant commençaient à lui taper sur les nerfs, certes il lui accordait toujours le bénéfice du doute, elle ne le reniait pas, mais être toujours remis en question devenait insoutenable ! Elle s’enfonça alors dans son siège en soufflant, braqué. Et rapidement quand il repris sur madame Tig, son regard s’échappa par la fenêtre alors que ses bras virent se croisé sur son torse. Si cette dernière avait été présente, elle aurait compris qu’ils venaient de la perdre, qu’elle s’était fermé comme une huitre. Il utilisait ses mots contre elle, les interprétant à sa sauce, comme cela l’arrangeait, alors pourquoi elle devrait faire des efforts elle ? Ses yeux trouvèrent un moment le plafond avant qu’elle se lève en venant poser ses mains sur le bois massif du bureau « Soit j’irais la voir, mais je doute que ceux qui ne savent comment annuler ma magie, soit à même de comprendre et répondre à mes questions existentiel. Mais bon, peut-être qu’elle saura écouter, et comprendre que j’ai besoin de mon arc, et de m’entrainer pour me sentir bien. » Et sans attendre de réponse ou de réaction, la jeune fille tourna les talons se dirigeant vers la porte. «Bonne fin de journée Monsieur Saltzman.» Elle n’en oublia pas ses politesses, même si elle partait fâché et devrais surement se calmer les nerfs sur un arbre avant de s’enfumer les poumons, elle restait reconnaissante de l’hospitalité qu’il lui offrait.

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Rendez-vous manqués.

Ciel & Alaric.

Demoiselle au tempérament bien trempé. Cela fait plusieurs fois que son prénom est abordé lors des réunions pédagogiques, et pour cause, elle n’assiste jamais aux rendez-vous prévus avec Tig. Demoiselle en ayant pourtant besoin. Aussi, Ciel aborde le sujet de son arc immédiatement, pensant que le cœur allait le rendre. Mais besoin cuisant de la contredire, de lui rappeler pourquoi son objet avait été confisqué. Reprise immédiate de la demoiselle, voulant avoir le dernier mot. Compréhension se faisant dans l’esprit du directeur, arguments tout à fait plausible, mais qui pourtant ne détiennent pas toute la vérité. « Cette expression me parle très bien Ciel. Maintenant, je suis bien d’accord que les autres élèves utilisent leurs pouvoirs. Mais ils n’influencent en rien les sentiments des autres élèves, chose que toi, tu as fait. Même s’ils étaient faits pour finir ensemble, tu n’avais pas à les forcer ni à accélérer le destin. C’est bien pour cette raison que ton arc t’a été confisqué Ciel. Tu peux faire cesser les bagarres et disputes avec des mots, comme chacun ici le fait. Pour ce qui est du monde prison, c’est ma responsabilité en tant que directeur. C’était pour le bien collectif. » Bien que l’esprit ne soit pas fier de cette décision, mais pourtant, le cœur avait vu en cette solution un moyen de protéger toute l’école. Sans oublier les filles chéries qui logeaient également entre ces murs. L’esprit voulant aborder le sujet de la convocation, mais demoiselle reprenant la parole pour parler de l’incident qui venait d’avoir lieu. Ecoute attentive, mais besoin de faire comprendre à la demoiselle qu’elle pouvait être punie si des mots non respectueux ont été employés. Mais le besoin de revenir au sujet principal, alors que l’explication se fait doucement. Yeux remarquant bien que la demoiselle aimerait se trouver ailleurs, mais pourtant, discussion nécessaire pour améliorer les choses. Demoiselle plaquant ses mains sur le bois, avant de prendre la parole pour finir par tourner les talons. Soupirs légers, alors que l’esprit voit en elle le comportement typique d’un adolescent. « Je n’en ai pas fini, Ciel. » Moyen de la retenir, sans pour autant lui donner l’ordre direct qui risquerait de la braquer bien plus que prévu. « Viens te rasseoir veux-tu ? » Main indiquant d’un geste la place qui venait d’être quittée. L’attente patiente que la demoiselle reprenne place, avant de reprendre calmement la parole, ne se vexant pas du ton employé quelques instants plus tôt. « Répondre à tes questions existentielles, nous pouvons le faire Ciel. Comprendre ce nouveau monde ne doit pas être évident pour toi, et nous sommes tous là pour t’aider à le faire. Pour ce qui est de ton arc, Ciel, je vais te répéter ce que je t’ai déjà dit. Je ne te le rendrais que quand tu comprendras qu’on n’a pas à interférer dans les sentiments des autres élèves. Et en vue de ta phrase de tout à l’heure, ce n’est pour l’instant pas le cas. » Silhouette se redressant avant de se diriger vers la porte du bureau. « Viens avec moi, Ciel. » Pas se dirigeant tranquillement à travers les couloirs de l’école, avant de prendre le chemin menant à l’extérieur. Silhouette s’arrêtant à quelques pas du terrain où des élèves sorciers sont en train de s’entraîner. « Tu vois, ils utilisent leur magie, mais ça n’impacte pas un autre élève. C’est là la différence avec ta magie Ciel. »

Sujet: Re: Rendez-vous manqués. [Ciel/Alaric] Dim 17 Jan 2021 - 11:52

Rendez-vous manqués.La tête coloré était remonté, ne serais ce que par se surveillant qui venait de la collé sans raison mais aussi par le directeur qui refusait encore et toujours de lui rentre l'objet qui faisait partie de son âme. Le pire dans tout ça, c'est que l'argument principal de la défense lui donnerait de l'urticaire. Comment influencé sur des relations interhumaine pouvait être pire que l'hypnose, que les sort que se faisait les sorciers, que les loups qui se brisait les os entre eux juste à cause d'un élan de colère ? " Soit, je crois surtout que ma magie vous dérange, vous dépasse et vous effraye monsieur Saltzman. Parce que je ne pense que effacer la mémoire des gens, utiliser des sorts pour parvenir à ses fins, ou bien excuser la destruction et les coups et blessures sous prétexte d'une crise de rage soit déontologique, c'est juste que vous baigner dedans depuis trop longtemps." La demoiselle s'exprima en soufflant, inconsciente d'à nouveau être au bord de l'insolence, mais elle n'en pouvait plus de devoir continuellement se justifier auprès de tous, d'être incomprise. De toute façon, cette discussion ne mènerait nulle part, comme toujours, alors elle se résigna, acceptant aller à ses fichus rendez-vous inutile perdre son temps avant de tourner les talons. Sa main ouvrait déjà la porte quand l’homme lui demanda de revenir s’assoir. L’adolescente poussa un grognement intérieur avant de retourner s’assoir, pardon, de se laisser tomber dans le siège en soufflant. Que voulait-il de plus encore ? Un rire lui échappa en l’entendant reprendre, de l’aide pour comprendre ce monde ? L’avait-il bien regardé avec ses vêtements et ses cheveux au couleur d’un siècle qui n’était clairement pas le sien, le casque autour de son cou fonctionnant par Bluetooth, la tablette dépassant de son sac en bandoulière qu’elle utilisait pour informatiser ses créations, bref rien sur elle ne laissait penser que la technologie ou la mode de ce siècle la dépassait, elle avait eu des mois et des mois pour s’adapter et elle l’avais fait avec brio, contrairement à certain autre. « Excusez-moi, mais ce n’est pas moi qui sursaute quand un téléphone sonne avant de se cacher sous une table, ce n’est pas moi non plus qui regarde un ordinateur sans être capable de le mettre en route ou ai peur de le toucher. La seule chose dont j’ai besoin c’est de comprendre comment je suis devenu ce que je suis…» Déclara t’elle, les dernières paroles dans un simple murmure et ne finissant absolument pas sa phrase, son cœur refusant d’avouer qu’elle souffrait de distribuer de l’amour sans être capable de le trouver pour elle. Quant à son arc, elle ne releva même pas, abandonnant même l’idée de le retrouver un jour, elle allait tout simplement en façonner un nouveau, ou en acheter un ! Mais la première idée la branchait beaucoup plus, adorant créer de ses petits doigts.

Un nouveau souffle passa ses lèvres quand il lui demanda de le suivre, cependant elle coopéra se relevant et lui emboîtant le pas. Le déplacement se fit silencieusement, on ne peut nier que la demoiselle espéra que cela mettait le doyen en inconfort. Arrivé là où il le désirait, la demoiselle leva les yeux au ciel. Il se moquait d’elle ? «Oh Monsieur Saltzman, ne faites pas l’innocent, pas un directeur ET chasseur comme vous. Quand les enfants demandent pourquoi faire des math, le directeur leur répondra qu’ils en trouveront une application dans leur vie future. Et il en va de même pour vos petits entrainements de magie. Ne me dites pas que le chasseur qui réside en vous ne doute pas à chaque instant que cette maitrise soit exploitée à des fins biens plus obscurs. Vous pouvez apprendre au vampire à contrôler leur soif, vous leur apprenez aussi l’hypnose qui couvrira leur crime, les rendant parfaits ! Vous pouvez apprendre au loup à maitriser leur force, à l’exploiter en soulevant des altères. Le jour où ils auront envie de cambrioler une banque, ils s’en serviront pour mieux parvenir à leur fin. Vous apprenez à vos petit sorcier à maitriser de petit sort mignon, tel qu’un lâcher de flocon de neige, mais se sort reste la base d’un beaucoup moins inoffensif si les flocons deviennent explosif. Et je suppose que vous pensez évitez cela grâce à Miss Tig, parce qu’elle peut analyser nos âmes et repérer la possibilité d’une déviance du bien au mal ? Alors oui, je ne vois pas le mal à faire s’aimer les gens, mais sachez monsieur Saltzman que ma magie peut faire naitre un amour à en crever, que je peux distribuer de l’amour à sens unique, de l’amour obscène, et tout un tas d’autre dérivé tut aussi sombre, pourtant jamais je ne l’ai refait, et c’est arrivée uniquement par erreur, par manque de maitrise et j’ai rectifié le tir, appris de mes erreurs. Parce que malgré vos doutes sur moi, je ne cherche que le calme, la paix et l’amour passionnel. » Ses yeux ne quittèrent pas ceux de son ainée, elle parla avec son cœur, avec une sincérité débordante que le proviseur ne lui connaissait pas encore. Oh oui, elle comprenait les doutes et crainte de l’homme, surtout que les créatures du malivor n’avait jamais vraiment montré leur bonté au début, puis il ne disposait d’aucun recule et aucune connaissance sur leur nature varié, contrairement aux trois races majoritaire de l’école. « Laissez-moi s’il vous plais moi aussi m’entrainer à tirer. Sur des cibles en paille bien entendu, juste une heure par jour et sous bonne surveillance ? » Finit-elle par lui demander le regard suppliant. Oui elle allait créer son propre arc, mais en attendant, si elle pouvait le bonheur de tirer quelques flèches, elle ne s’en priverait pas !
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Rendez-vous manqués.

Ciel & Alaric.

L’explication se fait avec calme et précision. L’esprit reste malgré tout professionnel, alors qu’il tente d’expliquer la gravité de la situation. Ce n’est pas la magie qui dérange, mais belle et bien ce qu’elle en a fait. Forcer deux cœurs à battre l’un pour l’autre, ce n’est pas dans la lignée du destin. Et malgré tout, malgré un esprit professionnel, l’esprit comprend qu’elle pensait bien faire. Et c’est justement le but de cette discussion : lui faire comprendre que ce n’était pas une bonne chose d’agir ainsi. Un soupir échappe aux lèvres, alors que la réponse ne tarde pas. Comme tous les jeunes qui sont ici, elle reste têtue et ne comprend pas forcément ce qui en ressort. « Ta magie ne me fait pas peur, Ciel. Simplement, dans ce que tu viens de décrire, les élèves sont tout autant punis que tu l’es, lorsqu’ils font un dérapage. Nous sommes dans une école, et il y a des règles à respecter. Pour tout le monde. » Le regard se porte sur la silhouette de la demoiselle se levant, avant de lui annoncer l’ordre de revenir avec une grande délicatesse. Après tout, malgré l’insolence dont elle peut faire preuve, il n’en reste pas moins que l’esprit reste celui du directeur et qu’on ne fait nullement ce qu’on désire une fois dans ce bureau. Et Ciel ne fait pas exception à tout ça. Les pupilles ne la quittent pas, mais les mots ne s’échappent pas lorsque le regard la voit soupirer lourdement, sûrement en colère à l’idée de devoir rester dans la pièce. L’explication se faisant délicatement mais pourtant avec fermeté, avant de demander à Ciel de suivre la silhouette. La réponse ne se faisant nullement, pourtant les pensées ont bien compris ce qu’elle vient de dire. Mais les réponses finiront par arriver, il faut simplement laisser le temps faire les choses. Ouvrant la porte, les pas laissent la demoiselle sortir avant de fermer la porte à clef. Puis les pas se dirigent tranquillement vers l’extérieur. En chemin, la tête se baisse ou quelques mots s’échappent pour saluer les élèves, avant d’inspirer profondément une fois dans l’air frais. S’arrêtant non loin du terrain, le regard se glisse sur quelques élèves s’y trouvant. Lors de la création de l’école, l’esprit ayant aimé cette idée de pouvoir protéger les jumelles tant aimées. Reprenant délicatement la parole, l’esprit explique encore une fois ce qu’il pense de la situation. Les élèves utilisent leur magie, mais sans interférer avec les autres. L’écoute se faisant avec une grande attention, avant de soupirer doucement. « Je comprends ce que tu veux dire, Ciel. Mais à la différence de la magie des loups, vampires ou sorciers, la tienne influence les sentiments. Et chaque personne, peu importe son espèce, doit être libre d’exprimer les sentiments qu’ils le désirent. Pas d’être forcé.e d’une quelconque manière, peu importe l’amour que tu leur infliges. Ce n’est pas arrivé une nouvelle fois, parce que je t’ai confisqué ton arc, Ciel. Si je ne l’avais pas fait, rien ne m’aurait affirmé qu’un autre accident ne se serait pas reproduit. » La laissant reprendre, l’esprit écoute avec une grande attention. « Laisse-moi réfléchir. » Pendant quelques secondes, les pensées se mettent à peser le pour et le contre. Il ne faut pas prendre une décision à la légère. Les doigts viennent à pincer l’arête du nez, avant de relever le regard pour le perdre vers l’horizon. « Je veux bien t’accorder une heure par jour, sous ma surveillance uniquement. De ce fait, il faudra bien que tu comprennes que j’ai des obligations, aussi, je ne peux pas te promettre l’heure exacte. » Moyen de montrer que le corps peut également faire des compromis. Mais dans ce cas-là, il faut également que la demoiselle se montre prête à négocier aussi. « Mais dans ce cas-là, il faut que tu me promettes une chose, Ciel. Tu me rendras ton arc et tes flèches, après chaque entraînement. Tu n’en garderas aucune, est-ce qu’on est d’accord sur ce point ? »

Rendez-vous manqués.La confrontation avec le doyen était arrivée, et Ciel ne la craignait en rien, bien au contraire l'ange n'ayant point sa langue dans sa bouche elle ne manqua pas de montrer du doigt les injustices et traitement de faveur de l'école. Bien évidemment le directeur resta de marbre et annonça le contraire, ce qui eut pour effet de faire monter les iris bleus au plafond. Elle ne se cacha pas de souffler non plus, résolu à l'idée que peu importe l'exemple qu'elle donnerait, l'adulte s'empressait de démentir. Une chose qui avait traversé les siècles, la parole des adultes faisait fois et était indiscutable ! Bon et toujours ce bon vieux pouvoir de classe, Ciel aurait pus facilement faire lâcher prise à Alaric si elle se plaignait à ses parents. Et imaginer la tête du docteur Saltzman s'inclinant devant ses ô si cher parent la fit rire quelques secondes avant qu'elle ne parvienne à l'étouffer. " Si vous le dites…" lâche- t-elle sans vraiment cacher sa contrariété. Parce que non les jumelles ne recevaient pas le même règlement, parce que MG et Kaleb, sans oublier ce petit piaf flambant parfait pouvait en faire qu'à leur tête, le principal laisserait couler sous prétexte qu'ils sauvent le monde des attaques de malivor… Brandon avait aussi aidé à la Saint Sylvestre, il lui avait dit qu'il s'était battu contre ses zombies et avait vu le nécromancien. Et lui, trop marginal sûrement, n'avait rien eu le droit, aucune gratitude, aucun remerciement. Ou peut-être que le brun ne lui en avait pas parlé, mais dans ce cas précis, cela l'arrangeait fortement ! Et puisque cette discussion tournait en rond et était fermé, la blonde prit la décision de partir.

Enfin jusqu'à ce que le principal lui demande de se rassoir. Position qui ne dura que quelques minutes avant que Alaric décide de la promener dans les couloirs puis à l'extérieur. L'angelo ne comprenait pas jusqu'à voir un groupe de sorcellerie psalmodier des formules dans une langue qui la fit sourire. A nouveau la coloré s'indigna du traitement qu'elle et les créatures du malivor recevait, parce que la méconnaissance de leur pouvoir limitait leur droit selon elle. Et bien sûr la réponse du directeur ne la satisfaisait guère, surtout que ses pouvoirs lui venaient d'une sorcière et d'un de ses filtres d'amour ! " Monsieur Saltzman, mes pouvoirs, ma condition, ce que je suis, ce n'est pas dieux qui me l'a provoqué, mais belle et bien une sorcière. Un filtre d'amour qui a mal tourné, alors ne me dites pas que leur magie est blanche et n'influence pas les sentiments et les gens. Quant à la partie sur mes différents pouvoirs, vous vous méprenez. J'aurais pus faire en sorte que votre petite Cassiopée et votre James s'aime à en mourir, ou se tue mutuellement par jalousie, mais depuis les siècles où j'ai découvert par erreur cette partie sombre que possède mon arc, je ne l'ai jamais réutilisé. Et mon arc ne m'est pas confisqué depuis tout ce temps. Je me contente moi aussi de la partie petit flocon de neige volant de mes talents…" non définitivement la demoiselle ne voyait pas le mal à répandre l'amour autour d'elle, à donner à chacun un partenaire aimant et attentionné. Après tout elle ne faisait que offrir aux autres ce qui lui manquait cruellement.

Et l'autre chose qui lui manquait, c'était ce petit bout de bois tendu par une corde, et si à aucun instant elle pensait que le doyen céderait à sa requête, son cœur et sa joie explosèrent quand il accepta de la laisser tirer un peu et presque tous les jours. L'excitation la fit sauter sur place à plusieurs reprises avant de sauter au coup du châtain en criant des merci sincères. Il ne faut pas croire, la blonde avait bien entendu les conditions, et elle les respecterait. En réalité elle comprenait très bien le côté pas d'horaire précis, comme le palefrenier, Alaric avait des obligations et il callerait donc les entraînements quand il le pourrait. Quant au côté de lui rendre son arc et ses flèches à chaque fois, si cela l'ennuyait clairement, elle jouerait le jeu, parce que c'était mieux que rien du tout. Alors elle hocha la tête positivement avec excitation pour promettre à Alaric d'être "sage" sur ce point. " Bien entendu ! Promis, je ne subtiliserai ni mon arc ni mes flèches a la fin d'un entraînement. " Parole prononcée avec sa main droite pausé sur son coeur, la théâtralité encore et toujours pour la petite cupidon. " Vous pourrez en profiter pour jouer de l'arbalète ! Je suis sûr que j'ai deux ou trois trucs à vous apprendre ! " Ou peut-être que chacun trouvera un bénéfice à cet entraînement, Alaric l'aidera sûrement et elle aussi. Ce qui serait plutôt agréable pour chacun et qui sait, peut être que la demoiselle finira par se confier comme le proviseur le désirait tant. " Nous commençons quand ? " L'impatience de retrouver son arme après un temps d'abstinence parlait, et la journée allait sûrement lui sembler longue jusqu'à ce moment.

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