Pay no mind to the youths me • Darkan S. Greylord

† Pay no mind to the youths me 'cause it's not like the future depends on it. But save the animals in the zoo 'cause the chimpanzee dem a make big money. This is how the media pillages on the TV the picture is, savages in villages, and the scientist still can't explain the pyramids, huh.

ft. @Darkan S. Greylord

Tamsin avait l'impression que son corps pesait une tonne et demi. Il était tard, ou tôt selon les points de vue, quelque chose comme 4 heures du matin, et la soirée dans laquelle elle avait traîné avait fini en fiasco. La police était arrivée, avait embarqué quelques mineurs, poussé quelques enceintes dans la piscine, l'organisateur de la fête allait probablement prendre cher... Tamsin avait juste eu le temps d'empoigner une bouteille de tequila déjà à moitié vide et elle avait quitté la fête par le jardin. Mais il faisait bon, elle n'était pas fatiguée, la cocaïne qu'elle avait pris faisait encore effet et son esprit papillonnait entre les bâtiments qu'elle traversait. Elle avait mis un écouteur dans son oreille, raccroché à son téléphone dans la poche de son jean, et elle avançait, sans trop savoir où elle allait. Juste avancer. Marcher. Ne pas s'arrêter. Sinon elle sentait qu'elle allait juste s'asseoir quelque part et s'endormir là, dans la rue. Alors elle en avait fait des conneries dans sa vie, mais roupiller comme un clocharde dehors, jamais. Elle n'y tenait pas particulièrement.

Elle avala une gorgée de tequila, et finit par s'arrêter, la posant sur une grosse poubelle verte. Elle fouilla dans sa veste et en sortit de quoi rouler une cigarette, sauf qu'à la place elle y glissa du cannabis. Elle roula son joint puis le cala entre ses lèvres, avant de mettre une main devant et de tenter de faire marcher son briquet. Une première fois, puis une seconde... Elle le secoua, réessaya. "Allez putain..." En temps normal elle l'aurait balancé, elle aurait demandé à quelqu'un, mais il n'y avait absolument personne dans la rue à cette heure-ci, pas même des glandeurs qui trainaient. Elle le balança sur le béton d'un geste rageux, puis regarda vaguement autour d'elle. Elle claqua ensuite des doigts, faisant apparaître une petite flamme au bout de ceux-ci, et alluma son joint comme ça. Elle secoua sa main pour éteindre la petite flamme, tira une grosse taffe, la bloqua un instant dans ses poumons puis souffla, lentement. Elle ferma les yeux quelques secondes, profitant de cette sensation agréable que la drogue lui procurait, les effets du cannabis venant se battre contre ceux de la cocaïne, puis elle rouvrit les yeux. Elle observa la rue, silencieuse, vaguement illuminée par des lampadaires, et soudainement elle sentit tout le poids du monde sur ses épaules. Elle revoyait défiler ses souvenirs, brutaux, sanguinaires, sa vie catastrophique, qui allait probablement continuer dans ce sens, et les larmes lui montèrent aux yeux. Elle passa sa main sur ses yeux, renifla, et reprit sa bouteille pour en boire une autre gorgée. Elle ne savait pas où elle allait finir demain matin, mais elle allait vider cette bouteille, terminer son joint, et sa tête serait tellement explosée qu'elle ne saurait peut-être plus comment elle s'appelait jusqu'à ce qu'elle s'endorme quelque part. Parce que c'était le seul moyen qu'elle avait trouvé d'oublier qu'elle existait. Et finalement, peut-être que la rue, c'était pas si mal ? Elle approcha d'un mur, s'y adossa, puis se laissa glisser jusqu'à se retrouver les fesses par terre. Elle posa sa tête contre le mur et releva les yeux vers le ciel, lumineux, bourré d'étoiles, et elle tira une fois de plus sur sa cigarette, avec un sourire discret. Si beau, si grand, si infini... L'espace et ses étoiles. Elle profitait de la vue, sans savoir qu'elle n'était pas seule.

Psyborg.

4 heure du matin et toujours à trainer dans la rue, Sorin était un vampire mort, il allait se faire massacrer par son mentor et le personnel de l'école. Le fou, qu est ce qui faisait encore dehors à cette heure ci ? Il n avait pas le droit, ça lui était interdit plusieurs fois. Le prince de la nature en était conscient, allait assumer ses tords comme un grand. Cependant, il avait un petit lot de consolation, il ne se sentira pas seul dans cette punition infâme: Ils allaient être quatre à se faire pincer , le prince de la nature s'était fait entrainer par sa bande habituel un vendredi soir. Des camarades vampires qui avaient eut la bonne idée d aller en ville, de sortir sans faire attention à l'heure. Le pire ? ILs n'avaient rien foutu, du moins rien de très productifs : ils avaient littéralement glander dans un parc, papoter, chahuté tout en sirotant des poches de sang. Ils avaient passé un bon moment hormis le retour peu joyeux chez certains. L’ancien seigneur de la jungle fut le dernier, protesta son absence de sommeil. Il avait l’intention de profiter de cette nature tout seul, égoïstement fallait il l’admettre. Le jeune vampire aux cheveux d’or s’était allongé dans l’herbe verte, fraiche de la nuit, mit ses deux mains derrière la tête et contempla les étoiles. Ce fut comme dormir a la belle étoile sauf que le sommeil ne vint jamais, ça lui arrivait parfois même souvent de faire des nuis blanches.

Comme il aurait voulu y passer le restant de la nuit, il ne voulait pas rentrer, se renfermer entre des murs. Pourtant il le fallait, il avait cours demain et la il risquerait gros s’il se pointait pas avant le levé du jour. Bougon, à contre cœur, l’enfant de la nature se releva, ramassa sa veste et son poignard et commença a prendre le chemin du retour. Il marcha tranquillement dans les petites rues, essaya de se souvenirs d un raccourcis.. en vain, il ne connaissait pas assez cette ville pour ce genre d astuce, se contenta bêtement de suivre les panneaux. Au détour d’une rue, dans une nouvelle, il vit une jeune femme pleurer contre un mur. Cela lui fit un pincement au cœur ; ne semblait pas reconnaitre l’une des lycannes qui étaient aussi sortie ce soir la. IL décida de s’approcher d’elle doucement, sur la pointe des pieds-nu au passage, ne changeons pas les habitudes-.

« hey, tout vas bien ? Qu est ce qui se passe ? »

Les yeux du sauvage se plongea dans les siens, sa main se posa lentement sur son épaule. Malgré son aura sauvage, Sorin voulait la rassurer

† Pay no mind to the youths me 'cause it's not like the future depends on it. But save the animals in the zoo 'cause the chimpanzee dem a make big money. This is how the media pillages on the TV the picture is, savages in villages, and the scientist still can't explain the pyramids, huh.

ft. @Darkan S. Greylord

Seule, mais pas vraiment. Absorbée par sa contemplation des étoiles, la sorcière n'avait pas entendu l'inconnu approcher. En même temps si il ne s'était pas approché comme un putain de voleur, elle l'aurait peut-être vu venir ? Ca, ou si elle n'avait pas autant picolé. En fait c'était surtout ça, ouais. Du coup, quand il lui adresse la parole, elle eut un petit sursaut en baissant la tête vers lui. Les yeux verts de Tamsin rencontrèrent ceux, bleus, de l'inconnu, et elle resta figea une seconde sans bouger. Mais quand sa main, qui s'était voulue probablement rassurante, ou quelque chose dans le genre, se posa sur son épaule, ça ne fit que gonfler sa peur du moment et elle le repoussa d'une tape forte sur le bras. "Me touche pas putain !" Elle se leva rapidement, un peu maladroitement aussi parce que sa tête tournait et que son estomac plein d'alcool faisait des saltos dans son ventre, pour reculer un peu. Elle prit une seconde pour observer le jeune homme qui se tenait face à elle, et comprit enfin qu'il n'avait pas l'air agressif ou méchant. Enfin, les apparences hein. "Pardon... Mais on touche pas les inconnues comme ça, oh." ajouta-t-elle un peu plus doucement. Mais son coeur battait fort dans sa poitrine, le temps que sa peur s'envole, en fait, et il allait falloir une minute ou deux. Et puis elle se rendit compte qu'il était pieds nus et elle haussa un sourcil. "On t'a volé tes chaussures ?" Elle posa une main sur le mur pour garder un certain équilibre, parce que le sol n'était pas très stable de son point de vue, et qu'elle avait l'impression que les petits cailloux dansaient la valse par terre. Et malgré ça, elle reprit une gorgée de la bouteille qu'elle tenait toujours dans sa main. L'apparition de l'inconnu l'avait tiré de ses rêveries et toutes ses angoisses remontaient, et à cette heure-ci elle était persuadée qu'il n'y avait que l'alcool qui pourrait les noyer. "Ca va, je vais bien." Pas du tout, mais eh. Ce mec, elle le connaissait pas, elle n'allait pas lui raconter sa vie, il n'aurait même pas dû la voir dans cet état.

Psyborg.

Une transformation de lycan a moitié raté ou un loup complètement claquée, une sorcière ayant avaler une mauvaise potion, ou lui avec trop de sang dans le ventre, cette jeune femme lui fit le même effet. Ca n'allait pas non, l'enfant de la nature le voyais très bien, elle n'arrivait même pas à tenir sur ses pattes, ses jambes. Il l'avait remarqué à deux pas d'elle, juste avant de s'approcher et de la prendre par l'épaule, sentit cependant une drôle d'odeur autour d'elle. Il la renifla une ou deux fois et arriva à mieux comprendre la situation. Cette humaine, ouf c'était pas un lycan, avait bu trop d alcool, était complétement pompette . A son jeune âge, c’était plutôt normal, fréquent, sorin se souvint de certains camarades vampires qui arrivaient en abuser en soirée. Souvent même, il se faisaient un malin plaisir de le mélanger avec le sang, un goût très étrange et pas bon du tout. Darkan y avait gouté une fois, préféra nettement le sang pur, frais ou chaud. Il ne comprendrait jamais les vampires qui s’amusaient a faire des mélanges, c’était du gâchis. La jeune humaine rejeta le jeune prince de la nature, le repoussait une ou deux fois. D’accord, ils ne se connaissaient pas or ça ne devait pas l’empêcher de l’aider ? Devait il en avoir rien a foutre et tracer son chemin ? Collé pour collé, engueulé pour engueulé, il n’était plus à ça prêt et ce n’était pas du tout son genre de laisser une personne dans la merde. Il était tout le contraire en réalité, généreux et le cœur sur la main.

« arretes, tu vas tomber ! »

Il grogna a moitié, la reprit par les épaules pour la pousser, la calé contre le mur. Là, il risquerait moins la chute songeait il en soupirant. Elle lui fit une remarque sur ses pieds qu’il ne relevera pas, trop habitué à ce genre de reflexion. En revanche, il arriva a lui piquer sa bouteille d alcool, elle en avait trop bu pour ce soir, ne se priverait pas à lui grogner dessus si jamais elle tenterait de la reprendre. Il jeta l’objet au loin, qui se se brisa en milles morceaux en retombant sur le sol dans un bruit sourd. A ce rythme là, ils allaient finir par réveiller tout le quartier.

« non ca va pas ! je le vois dans ton regard et dans ton comportement ! t as trop bu »

Même s’il ne lui avait pas montrer ses crocs et que ses yeux étaient normal, sorin pouvait se faire trahir par ses ongles longs qui ressemblaient a des griffes de vampires