Freedom Can Be Hard (Andriel)

Freedom can be Hard

Une nouvelle fois, une fois de plus, la fois de trop. Faut dire que ces derniers temps ça devenait de plus en plus régulier. Une bibliothèque qui tombe, une chute dans les escaliers. Ça devenait redondant, fatiguant et je commençais sérieusement à me poser des questions. Si son était m’inquiétais ? Non, définitivement non, cela fait bien plusieurs semaine qu’il n’y à plus aucunes chance que je m’inquiète pour quelqu’un d’autre que moi même. Disons simplement que ça devenait énervant. Voilà des siècles que la douleur ne pouvait plus être provoquée chez moi que par une entaille profonde faite avec un pieu… Voilà que désormais, depuis que je m’étais retrouvée liée à ce loup c’était devenu mon lot quotidien. Comme une habitude d’être surprise par une morsure étrange, à des endroits divers et variés. Alors que je ne faisais que m’occuper de mes affaires.

Aujourd’hui je prenais tout simplement du temps pour moi, j’avais pris le temps d’aller en ville. Puis j’avais repris le direction d’un raccourci que je connais bien. Raccourcis particulièrement dans le sens où la végétation me permettrait de retourner à l’école en utilisant mes facultés de vampires. J’allais commencé ma course quand j’ai ressenti cette première douleur étrange dans mon avant bras. Une sensation similaire à celle ressenti lorsqu’il s’était coupé dans la cabane… Je soupirais, ou plutôt je sifflais. Une souffle de rage incontrôlé, ou de lassitude peut-être car la colère n’était encore pas vraiment monté en moi.
Sauf que cette fois j’en avait marre de ces excuses, et si il fallait marquer mon territoire pour faire comprendre au monde que je refusais d’être un souffre douleur par extension alors il était temps de le faire. Je fermais les yeux, et pris le temps de chercher en moi cette étincelle, cette sorte de boussole qui fonctionnait encore instinctivement il y à quelques semaines. Avant que je décide de reprendre ma vie telle qu’elle avait toujours été. Je n’ai maintenant plus qu’à suivre cet instinct qui me conduira à lui.

Je reste un instant dans l’ombre. Je l’observe avec une grimace de mécontentement. Voilà un jeu qui l’amuse peut-être. Il va donc falloir que je lui rappel que dans cette histoire c’est moi qui fixe les règles. Quand il se laisse tomber contre l’arbre j’ose espérer qu’il en à fini avec ce petit manège et je fais un premier pas en avant dans sa direction.
Soudainement ce sont mes paumes qui se mettent à irradier et ma vision ne me trompe pas. Je remarque tout la tension dans ses mains. Mais c’est qu’il y fait exprès en plus ! C’est à cet instant que mon sang ne fait qu’un tour et que la colère monte. Je ne marcherais pas vers lui, non. Il suffira d’un simple mouvement dans sa direction et en une fraction de seconde je surplomberait cet inconscient. Un nouveau sifflement presque animal qui s’échappe du fond de ma gorge et d’une poigne de fer je me saisit de son col pour le redresser avant de venir frapper son dos contre les écorces. Au moins cette fois j’ai la satisfaction de connaître la cause de cette douleur qui me chatouillera le dos quelques instant.

« Sombre abrutis ! T’as peut être rien de plus constructif a faire de tes journées c’est ça !? Je commence à mieux comprendre beaucoup de choses Castiel et je suis pas là pour jouer ! »

La colère se fait entendre dans ma voix, je n’ai pas besoin de forcer et je fini par le relâcher sans prendre le temps de le reposer au sol.

« Ca t’amuses peut-être ? Tu pense que j’ai rien d’autre a faire que de ressentir ces petites douleurs de pseudo humains au fil de mes journées ? » Je baisse vers lui un regard emplit d’une certaine forme de déception. Un regard glacial, transperçant. «  Alors cette fois petit joueur je t’interdit de me mentir. J’avais déjà quelques doutes sur tes excuses idiotes. Mais c’est devenu un jeu c’est ça ? Ça t’amuses réellement ? »

Je recule de quelques pas et soupire à nouveau. Qui aurait pu croire que ce lien deviendrait si contraignant…

«  En fait, tu as surement oublié l’essentiel. C’est moi qui fixe les putains de règles du jeux ici compris ! »

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Freedom can be Hard

Le soleil et la lune, le chaud et la glace, de l’amour à la haine. Les choses fonctionnaient comme ça entre nous, et ce depuis le début. Des hauts, des bas et un attachement initiale qui semblait vouer à me détruire. Dans le fond, je pensais que l’extinction de mon humanité réglerais le problème. Dans le fond je pense que ça n’a fait que limiter la casse me concernant. Protéger, préserver et reconstruire ma psychologie tel que je l’entendais. Au fil de temps, je redevenais celle que l’histoire avait connu. La sempiternelle tueuse sans cœur, manipulatrice qui ne pouvait que régner sur la noirceur de ce monde. Parfois il m’arrivait de croire que tout rentrait dans l’ordre. Puis il arrivait des jours comme aujourd’hui , ou la douleur me rappelait finalement à lui…

Des accident, le hasard, la faute à pas de chance. C’était les excuses du loup la plus part de temps. Sa cicatrisation rapide ne me permettait malheureusement jamais de trier les informations qu’il me fournissait. Le vrai, le faux… Je m’étais jusqu’ici contentée de prendre ce qu’il m’offrait en explications sans trop chercher. Cependant, aujourd’hui j’étais là, aujourd’hui quand la douleur est apparut j’ai pu sentir sa présence dans les environs. Immédiatement, je suis partie dans sa direction. Je voulais voir, comprendre, et peut-être même me défouler sur la personne qui aurait oser troubler l’ordre de ma journée. J’étais loin de me douter que le perturbateur n’était autre que Castiel lui même. Se mutilant volontairement… Il était temps que je comprenne quel était son petit jeu.

Mes nerfs ont pris le dessus, c’est indéniable. Je voulait lui faire enregistrer le message. Lui faire comprendre que je n’étais pas là pour subir ce genre de situations. Certainement pas si il prenait soin lui même de me faire partager ses douleurs. Il aurait bien pu faire tout ce qu’il voulait, si ce lien ne nous unissait pas. Mais là c’était impensable et inenvisageable. Je pensais simplement qu’il intégrerait rapidement mes dires, et je ne fit que me crisper d’avantage en l’entendant me contredire.

« Je te préviens, si tu veux monter le tond on peut être deux à jouer à ça ! Si je ne décide pas du fonctionnement de ce lien je peux au moins décider de moi même que je refuse d’être la victime par omission de tes pseudo séances d’auto-tortures ! » Je pris un instant le temps de reprendre une inspiration avant de lever les yeux au ciel. « D’ailleurs, je peux savoir ce qu’Alessio vient faire dans cette histoire encore ? »

J’étais bien trop énervée pour essayer de comprendre de moi même ou il voulait en venir. Je n’avais pas vraiment que ça à faire. Et cette manière de se placer en victime, de faire l’innocent . N’allait-il pas un jour se décider à affronter la vie… La prendre comme elle venait et prendre le taureaux par les cornes.

« Je crois surtout que tu es parfaitement conscient de ce lien alors ne fait pas l’innocent. Qu’est ce que tu fais, a quoi tu joues ? Un appel à l’aide ? Mais il est temps que tu comprennes une chose Mc-Toruh ! Dans la vie personne ne fait la charité à personne ! Alors tu peux te détester, t’en vouloir ou ce que tu veux. Mais c’est pas en fermant ta bouche, en restant prostré dans ton coins, et en te mutilant que les choses vont changer ! Compris ? »

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Freedom can be Hard

De toute évidence, la mise à mort de mon humanité n’aura pas eu pour seule conséquence de briser toute l’affection que je pouvais porter au loup. Elle aura brisé bien d’autre chose. Sa capacité de compréhension peut-être ? Je dois avouer que pendant un laps de temps indéfini ma colère vis à vis de sa faculté a se faire mal, ou comme je le soupçonne depuis peut : à se mettre en danger, se met sur pause. Trop occupé a essayer de comprendre les raisons d’une telle attitudes chez ce loup. Comprendre… Dans un cas comme celui-ci disons que même si je n’en ai absolument pas conscience je pars avec une sorte de handicap. Jusqu’ici si j’arrivais à mettre le doigt sur une solution pacifique lors de nos conversation c’est sûrement et simplement à cause de cette empathie maléfique qu’il éveillait en moi. Mais comment faire maintenant que tout ceci est placé à des années lumière de ma façon de penser. La seule chose qui s’échappera de ma bouche sera un sifflement perfide et méprisant vis a vis de la posture dans laquelle il à souhaité me mettre. Il ne perds rien pour attendre !
Durant sa première tirade je pensais qu’il déraillait totalement. Lui faire la leçon pour un putain d’arbre ? N’avait-il donc pas compris finalement ? Que mes émotions avaient totalement disparut ? N’avait-il pas remarquer mon regard totalement vide des expressions habituelles en sa présence ? Pour une personne aussi émotive que lui, je dirais qu’il porte les œillères à merveille cette fois ! Non… finalement la seule chose qui m’ait poussé à intervenir est la lassitude d’avoir à partager ses douleurs. Je n’ai déjà pas signé pour ce lui qui me rend dépendante de son sang, et encore moins pour cette partie là !

Castiel… Loup-Garou totalement incompréhensible qui semble juger que l’auto-mutilation plus efficace que la torture quand il s’agit de faire souffrir les gens. Dans mon cas seulement cela pourrait fonctionner. Mais cette fois, face à mon interlocuteur, les choses semblent être différente. Je sais que ces actes me sont directement adressés. Je n’ai pas a me soucier que l’existence d’une tierce personne : il représente à lui seul son plus grand danger. Alors je le laisse s’énerver un moment, le laissant m’offrir diverses clef pour agir par la suite. Je l’aurais appris au fil de mes nombreuses vie. Dans ces situation s’énerver est le meilleur moyen d’offrir les armes pour une riposte inattendue.

L’oublier ? Voilà bien la raison qui m’a poussé à vouloir reprendre ma vie d’avant. Seulement notre relation ne semble pas dépendre uniquement de notre psyché. Même si a cet instant l’idée de le laisser pourrir sur un lit d’hôpital ne me serait pas désagréable, je ne suis pas adepte du train de vie végétarien que j’ai du mener durant cette période.
J’allais répondre calmement, j’allais pourtant tenter de calmer le jeux malgré tout. Mais il faut croire que ce n’était absolument pas prévu. Lorsque je me retrouve pliée en deux sous le choc de son cou c’est instinctif. Mes yeux s’éclairent instinctivement de cette lueur rouge prédatrice et mes canine sortent aussi rapidement que les griffes d’un félin. «  Pauvre fou... » Soufflais-je alors…
Je me redresse, les yeux emplis d’une colère qu’il ne pourrait connaître et me plante devant lui, mes iris cherchant à sonder son âme.

«  Je sais pas si tu l’as compris sombre imbécile ! Mais t’oublier c’est tout ce que je demande ! Mais visiblement monsieur est trop concentré sur les films qu’il se fait, trop concentré sur l’idée de vouloir avoir mal pour le comprendre. » J’aurais voulut essayer de ne pas craquer, de me détendre. Mais une fois mes gênes vampiriques à leur paroxysme j’avais besoin d’extérioriser cette rage qu’il provoquait en moi. Elle pris alors la forme d’une grande gifle qui ne manquera pas sa cible.

« Permet moi de te rappeler, que de toute évidence avec ta connerie de sang magique on est dépendant l’un de l’autre. Laisse moi peut-être t’expliquer que c’est justement pour ne plus avoir à supporter le fait de penser à toi que j’ai fait taire ces fichues émotions qui me rendaient folle ! »

Je me rapproche de lui encore d’un pas. Sans jamais lâcher du regard ses yeux, sans jamais rompre le fil pour qu’il comprenne bien que contrairement à lui, ce n’était pas que la colère qui me faisait agir. Que les menaces qui suivront étaient loin d’être infondées. Après tout comme je le disais sa colère m’aura permis de trouver les points clef. Son désir de me voir disparaître m’aura rappeler l’infirmerie et l’odeur de chien mouillé de cette fichue rouquine. Quant à la mention de mademoiselle Tig… La psychologie reste et restera ma meilleure arme contre lui.

« Tu as plusieurs choix pour l’avenir petite chose : soit tu cesse tes conneries et tout ira pour le mieux. Soit dans un premier temps il se pourrait que j’aille trouver son Alpha et sa chère petite rouquine pour leur parler des tes petites pratiques. Avoue que tu détesterais lire cette déception dans leur regard ! Dans le cas où ça ne marcherait pas... » Je m’approche encore pour pouvoir murmurer à son oreille. «  Je me ferais un plaisir de les réduire en miette et de t’offrir un morceau de leur corps chaque jour que dieu fait ! »

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Freedom can be Hard

Il existe des situations qui semblent sans issue, tout du moins sans issues raisonnables. Je pense que nous sommes actuellement entrain de vivre l'une d'elles. Il fut un temps ou ce petit loup pouvait paraitre ennuyeux par moment. Mais à cet instant de sa vie il semblait au moins posséder un minimum d'instinct de survie. Mais désormais ? Sur quoi repose l'idée qu'il puisse échapper à une mort certaine ? Sur ces sentiments que certains m'imaginent ressentir ? N'est-il donc pas clair pour tout le monde désormais qu'ils font partit d'une autre réalité ?
A moins qu'il ne s'imagine que ce lien dont nous n'avons pas encore compris tout le fonctionnement me poussera à retenir éternellement mes coups ? Un pari des plus risqués. Car si ressentir ses douleurs m'insupporte de par l'idée que j'en ignore les circonstances, et d'en être une sorte de victime collatérale. Il devrait se mettre en tête quelque chose qui semble évident... Lors de mes nombreuses batailles j'ai certes assené des coups violents, mais il m'est arrivé d'en recevoir. Si de moi même je devenais la responsable de ses douleurs, je saurais les encaisser le sourire au lèvre. Un sourire qui devrait le hanter jusqu'à la fin de sa misérable existence.

- " Il y a des jeux que tu devrais laissé à ceux qui savent les maîtriser !" soufflais-je entre mes dents, les yeux lançant des éclairs encore énervée des coups qu'il avait osé me porter. " Tu devrais savoir qu'ici tu as bien plus de choses à perdre que moi... Comme l'idée fugace d'une amitié à laquelle tu semble porter tant d'importance. Une notion qui t'offre encore plus de faiblesses que tu ne peux l'imaginer."

Ce qu'on ne pouvait pas lui retirer dans cette situation c'était au moins son courage. A moins que ce ne soit une preuve de sa folie ? Mais au moins il essayait. Il faisait des tentatives, n'avait-il donc pas compris que désormais plus rien ne pourrait m'arrêter ? Je me rapprochais alors de lui, plongeant mes iris noires de haine dans son regard de loup un peu trop sur de lui.

" Si l'idée de perdre un bout de chair te tente tant que ça fait attention je pourrais me laisser séduire par l'idée. Mais n'oublie pas une chose petite chose, tu n'appartient qu'à une seule personne dans les environs. Si pour te le rappeler il faut que je t'attache dans un endroit inconnu de tous... Sache que je saurais exécuter tes désirs." Un sourire malsain s'afficha ensuite sur mon visage. " N'imagine pas cependant que j'oublie ta nature de loup, et que je sois assez stupide pour me contenter d'une simple corde. Il existe de merveilleuses chaines qui saurons calmer les ardeurs de cette stupide bestiole qui sommeille en toi."

Je me retourne, remet une certaine distance entre nous. Pendant un court instant je pensais même en avoir terminé avec lui. Mais l'effronté reprends la parole. Sérieusement ? Un discours moralisateur ? Mais n'a-t-il pas compris encore qu'au fil de ma longue existence, pas une fois je ne m'étais rattachée à ce genre de principes ?
Je laisse donc échappé un rire, un rire franc, honnête. Un fou rire qui donnerait mal aux côtes de ses humains trop faibles et sensibles avant de retourner mon regard dans sa direction.

- " Mais tu sais Castiel, lorsqu'on à un but à atteindre. Ce que tu appel lâcheté moi j'y qualifierais de ruse, ou de malice. Tous les coups sont permis, et je ne me priverais jamais d'aucune stratégie pour parvenir à mes fins."

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Personne n’aurait pu imaginer un tel scénario. L’extinction de mon humanité aurait-elle pu causer quelque changement dans l’attitude du loup également ? Quoi qu’il en soit il semble que nous aillons atteint ce qui pourrait être nommé : le point de rupture. Car effectivement, tout ce que nous avions établit jusqu’ici était entrain de voler en éclat. Pour un couple traditionnel on utiliserait très concrètement le terme de rupture. Finalement n’avais-je pas atteint les objectifs fixés lorsque l’idée de couper court à toute trace d’humanité en moi s’était insinuée dans mon esprit ? Plus aucuns sentiments, plus aucunes attaches. Si je m’étais attendue à quelque chose de platonique, un calme plat et sans vague. Il faut bien admettre que le résultat est bien plus extrême que ce que j’aurais pu envisager. Mais soit, si le petit louveteau veux laisser apparaître une part plus sombre de sa personnalité il n’est pas au bout de ses surprises. Surtout qu’il semble déterminer à jouer avec des forces qu’il ne pourrait pas contrôler…

Le sang des Blake coule effectivement dans plus de veines que je n’aurais pu l’imaginer au sein de l’école Salvatore. J’ignore comment fonctionne exactement leur odorats lupins, et ne saurais dire si Nohan pourrait être concerné par cette menace. Serait-ils capable de reconnaître des liens génétiques par la seule perception d’une odeur ? Quoi qu’il en soit et même si c’était le cas. Je serais de ceux qui voudraient assister à un tel affrontement. Lorsqu’il était encore humain, il était déjà chasseur. Une personne qui avait déjà pour habitude de se battre contre le surnaturel en étant un simple mortel ne peut que développer ses atouts après la transformation. Ce n’est pas pour rien que je le considérait comme un allié de taille depuis que je suis allée à sa rencontrer pour parler des « étranges coïncidences » qui touchent notre lignée… Cette simple idée commença à me faire esquisser un léger sourire.
Cassiopée quand à elle était encore novice dans le monde des vampires, mais depuis toujours je veillais sur elle à distance. Si elle était peut-être la plus concernée par ces menaces, Castiel savait pertinemment ce que j’avais fait au vampire qui l’avait transformé. Je n’aurais aucun scrupules à réitérer l’expérience sur n’importe qu’elle autre créature qui pourrait s’en prendre à quelqu’un de mon sang. Puis… Elle apprenait vite la demoiselle, bien assez même pour avoir déjà provoqué en moi par le passé un certain sentiment de fierté.
Puis, pour finir, et pas des moindres… Anita Blake. Esprit compliqué, peut être même torturé qui vouait un culte incroyable à l’idée de repeindre les roses en rouge. Pas n’importe quel rouge, j’entends bien. Un carmin particulier qui ne peut être provoqué que par le sang. Une adepte de la découpe qui devrait faire frémir n’importe qui avec une simple paire de ciseaux à la main. Oh oui… si il voulait vraiment prendre ce risque ou le faire prendre à ceux de sa meute. J’en connais une qui serait ravie de les accueillir dignement.

Les dents serrées, le regard noire je le toise une nouvelle fois de la tête au pieds. Comme pour lui rappeler tout l’insignifiance qu’il m’évoque en cet instant. «  Vous pouvez bien vous y risquer, toi ou un membre de sa stupide meute de chiens. Mais faites bien attention à vous, a votre place je resterais bien sagement dans mon panier à couiner en imaginant seulement les représailles auxquelles vous vous exposerez. »

Ce jeux entre nous, ne semble arriver a aucunes fin. Comme si il avait ENFIN décidé de se prendre en main. Enfin accepté la part sombre que son coté loup fait indéniablement vivre en lui. C’est qu’en d’autres temps j’aurais presque pu être fière de cette petite chose… Mais pour l’instant il joue avec mes nerfs et ne va pas tarder à m’avoir poussé à bout. Son petit sourire eu d’ailleurs l’effet d’un déclencheur qui eu pour seul effet de guider ma main en direction de sa joue avec une vitesse et une force incontrôlée. «  Laisse le sortir tu as raison, je le renverrais d’où il vient avec une telle force qu’il n’osera plus jamais sortir ! »  

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D’une certaine manière, l’extinction de mon humanité m’aura permis de gagner en capacité de contrôle. Nombreux sont les vampires qui auraient succombé à la soif dans ma situation. Dans mon cas c’était différent. Dans un premier temps sûrement par ce que je ne me suis jamais privée. Assouvir mes désirs de sang avait toujours été une priorité. J’avais accepté ma nature depuis bien longtemps, et qu’était un peu d’hémoglobine pour un humain qui ne cesse de régénérer son sang finalement ? Puis dernièrement, il y avait également eu ce fichu lien. Qui me forçait à m’abreuver régulièrement sur Castiel. Qui pour l’heure avait l’air plutôt décidé à me rendre folle qu’à me servir docilement de garde manger.
Mais je n’était plus victime des montagnes russes sentimentales que peuvent représenter une journée. Les angoisses, les peines, les inquiétudes. Plus rien n’existait, finalement je pouvais même dire que plus personne n’existait à par moi même. Un juste retour des choses qui me procurait des réactions le plus souvent égales les unes aux autres. Finalement, le seul signe émotif dont j’étais encore capable, le loup s’amusait à le provoquer : la colère, la rage. Elles qui faisaient naitre un besoin de vengeance, tel une envie de justice. Peut-être fut-il un temps où j’aurais chercher à comprendre le pourquoi du comment de ses actions. Mais aujourd’hui tout était bien différent. A vrai dire je n’en avais absolument rien à faire ! Il pouvait bien faire ce qu’il voulait, tant que ses agissement n’affectaient pas mon quotidien. Ce qui n’était pas le cas de ces dernières semaine, et malheureusement pour lui je venais de le surprendre en flagrant délit.

De provocation en provocation, ce qui devait arriver fini par arriver. La gifle partit sa prévenir et vint s’écraser contre la mâchoire de Castiel. Mais ce n’était finalement que les prémisses d’un affrontement que personne n’aurait pu imaginer jusqu’ici. La fierté pris le pas sur la surprise quand il se retourna contre moi avec un hargne que je ne luis connaissais pas. Rendre les coups, toujours plus fort. Un jeu auquel je prenais plaisir à m’adonner. Surtout qu’en cour de route, je fini bien par me rendre compte que ceux que je lui portais n’avait pas le moindre effet sur moi. Il avait raison dans un sens, mes sermons ne menaient à rien. Les os brisés lui apprendrons sûrement bien plus que les leçons. Un regain d’énergie incroyable me venait au fur et à mesure que ses coups diminuaient. Lorsqu’ils cessèrent finalement, ce fut simplement l’occasion pour ma rancœur pour s’exprimer pleinement. Jusqu’au moment où ?

Que finis-je par entendre ? Les aveux de sa faiblesse ? Par simple plaisir je continue, pour lui faire comprendre la leçon. Mais a ce moment là, les retours reviennent étrangement. Je ressens à nouveau les coups que je lui offre. L’adrénaline commençait-elle simplement à redescendre ? Quoi qu’il en soit je n’étais pas encore assez maso pour continuer alors qu’il avait admit sa défaite.
«  Comment je fais ? Je te remet simplement à ta place ! » Mon regard et brillant d’une certaine fierté quand je le regarde ainsi recroquevillé devant moi. «  Au moins maintenant tu sais à quoi t’attendre si tu tente de me provoquer à nouveau... »

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