Avatar : Chace Crawford Messages : 1048 Date d'inscription : 22/03/2020 Age : 21 Localisation : A la SBS ou dans la forêt
Sujet: F*cking Link Andriel Jeu 18 Nov 2021 - 20:19
F*cking Link !
Avec Androméda
Penser que plus rien ne me retenais à la Salvatore School était bien naïf de ma part. Oh non je n’aurais pas la prétention de croire que j’ai manqué à beaucoup de monde. Après tout, la proposition d’Alistair, de partir passer l’été avec sa secte, et voyager pour chercher de nouveau fidèle, était devenue bien plus alléchante après ma dispute avec Aliana et ma relation de plus en plus haineuse avec Andromeda. Je pensais d’ailleurs que grâce à cette tension qui nous parcourait maintenant à chacune de nos rencontres, et rendait les morsure douloureuse et fortement désagréable, la séparation se ferait sans problème. Naïf que je suis ! Non, ne serait-ce que deux jours après mon départ, je suppliais mon dieu de me manger et me prodiguais de longue saignée en espérant que cela satisfaisait le lien. Naif ! Les douleurs, la fatigue, la déprime, tout s’amplifiait à mesure que les jours passaient. Le wendigo à plusieurs fois évoqué le fait de “me rendre” à la blonde, parce que je lui était bien plus utile vivant que mort, et j’ai du jouer la forte tête pour rester à ses côtés, continuer de lui offrir ma chaire encore et encore contre quelques heures de plus avec eux. Apres plus d’une semaine, les choses se sont bien compliqué, me voila totalement alité, incapable de tenir sur mes jambes, et dormant de plus en plus. Un retour en arrière que je vis mal, mais pourtant, je continue de ne pas démordre et refuse de rentrer. Tout est quand même plus facile ici, je rêve de retourner courir oui, mais n’avoir qu'à suivre le bon vouloir d’Alistair et vivre pour le servir est bien plus satisfaisant que de retourner au milieu des conflits de la SBS. Ici tout le monde s’aime et s’entraide, nous sommes tous soudés par l’amour de notre dieu. Là- bas, il n’y a que haine, jalousie et perversion au final.
Mes yeux s’ouvrent difficilement, je plane, comme ci mon corps n’était que cotton, j’ai de moins en moins conscience de ce qui se passe, je ne serais même pas dire qui est la masse sombre penché au-dessus de moi. ”P’tié, m’sieur list’r l’Wdigo, gé tan je peu core profter...” Je peine à articuler et mes yeux se referment sans que je puisse le contrôler. Je me sens secoué, la sensation est légère et violente à la fois. J’entend des voix, rien ne va ensemble, leur ton me paraît agité, peut être inquiet, alors pourquoi chuchote-il de la sorte ? Un seul nom me parvient clairement, un nom qui me fait vibrer, quatre syllabes qui me divisent totalement. Le besoin inadmissible de la retrouvé, je le nie depuis des jours, mais je sais qu’elle est la seule solution non radicale, que retourner à côté de ce monstre est mon seul moyen de m’en sortir, seulement je veux pas, je préfère mourir. ”nooon… a’st’r” Si je hurle intérieurement, j’ai bien l'impression de ne pas avoir été capable de plus qu’un pauvre souffle.
Je pourrais prétendre bien des choses… Il serait possible que je mente en affirmant que l’inquiétude m’a conduite jusqu’à l’infirmerie. Mieux encore, je pourrais dire que ce lien qui existe entre nous est celui qui m’a conduite jusqu’ ici. Mais ce sont deux notions qui sont totalement absente de mon fonctionnement. Je ne saurais plus être cette personne. Seulement il faut admettre que ces derniers jours ont été bien plus difficiles que je ne pourrais l’admettre. Peut de temps après notre dernières dispute, Castiel aura décidé de prendre la tangente. De disparaître des radars. Deux options s’offraient alors a moi. Partir a sa recherche, le traquer et le ramener de force a ses obligations envers moi. Mais ma fierté m’aura poussé a jouer le détachement. Faire comme si de rien n’était. Comme si j’étais devenu plus forte que ça. J’aurais pu trouver du soutien dans les délirs semi-psychédélique d’Anita. Ou dans les bras de celui que ma propre sœur nommais le chevalier aux yeux triste. Celui que Castiel déteste tant et qui me proccurait une certaine distraction ces derniers temps. Celui qui avait d’ailleurs sauvé ma petite sœur par le passé. Me permettant de la connaître des siècles après nos dernières embrassade. Pourquoi m’attarder a penser a ces vampires ? Aux liens qui les unissent ? Car finalement Anita avait besoin d’autre chose, besoin de plus que ce que cette école pouvait lui offrir. Elle cherchait encore et toujours le moyen de faire revenir Alice, SA Alice. Alors elle aura laissé son chat de cheshire pour s’en aller se retrouver ailleurs. Elle est sans aucun doute la seule que je me vois encore protéger, et même si je n’ai pas eu a beaucoup insisté j’aurais encouragé son chevalier a la suivre. Changeant radicalement les pièces de mon échiquier, me débarrassant volontairement d’un cavalier sombre. Mais qui sait, le sacrifice paierais peut être un jour ?
Tout ca pour dire que j’aurais été totalement seule pour gérer la soif. Hors de question cette fois-ci de chercher a nouveau les conseils d’un prof de chimie qui a de nombreuses reprises avait pu voir beaucoup trop clair dans mon jeux. Au bout du deuxième jours seulement le sang humaine devenait difficilement ingérable. Jusqu’à ce que comme la première fois je finisse par le rejeter sous toutes ses formes. Il aura été incroyablement difficile pour moi de donner le change, de faire comme si tout était normal. Ces derniers jours d’ailleurs j’ai du en venir aux mains trois fois avec des loups de sa stupide meute. Faut dire qu’ils sont susceptibles ces chiens mouillés… Et que je faiblit de plus en plus … Cette situation aura été des plus pénibles. Passant en un temps records de la colère a une phase plus critique… Heureusement que je ne côtoie pas beaucoup des élèves de cette école de manière amicale. Le comble aurait été que quelqu’un profite de cette faiblesse pour essayer de faire revenir une partie de moi que je préfère oublier.
Cependant aujourd’hui je ressens quelque chose de différent. De moins pénible… Quelque chose qui rend les choses moins oppressantes, comme si soudainement j’étais un peu moins susceptible de devenir folle. La faim est toujours existante, je dirais même qu’elle ait de plus en plus présente, me tord le ventre, me broie les tripes. Me fait perdre encore plus de forces ces dernières heures au point que j’ai décidé de rester enfermée dans ma chambre. La simple lumière du jour me brule les yeux, c’est a se demander si ce fameux collier ne serait pas entrain de perdre ses pouvoirs. Mes pouvoirs… Je pensais qu’eux aussi devenaient de plus en plus faible quand j’entendis finalement des voix qui ne provenaient absolument pas de cet étage. « … … … Castiel, et il est inconscient ». Définitivement le debut de cette phrase restera un mystère. Mais je venais de surprendre une discussion entre le directeur et l’infirmière. Ou plutôt… Un lien trop fort pour moi venait de capter cette information qui devenait de plus en plus vitale !
Muée d’une énergie divines presque sortie de nulle part je sautais sur mes jambes et détallais de ma chambre. Comme la première fois, mon corps sembla trouver le chemin me menant a lui sans que j’ai besoin de réfléchir. Une fois arrivée a destination je vit bien l’infirmière avancer dans ma direction. Cherchant a me dissuader d’entrer, scandant a tue tête et comme si j’en avait quelque chose a faire que son patient avait besoin de repos. « Toi la ferme ! Je rentre si je veux rentrer ! » Le ton de ma voix était sec, cassant. Je pourrais même devenir violente si jamais elle tentait de me retenir. Mais ma réputation me précède et je ne pense pas qu’elle s’y risquera sans avoir appeler du renfort ce qui me laisse un temps d’avance pour m’occuper de ce qui a de l’importance : Le jeune homme allongé sur ce lit.
Je rentre dans la pièce et ferme la porte derrière moi en adressant un dernier regard noir a l’infirmière. Non… Elle ne viendra pas me déranger ! Un fois arrivé à hauteur du lit je dévisage un instant le « malade ». Si je n’étais pas la vampire de l’histoire je serais surement dans un état similaire a en juger pas mon état de santé actuel… « Tu pouvais pas trouver pire moment pour jouer la princesse endormi toi… Il serait peut être temps de te réveiller ? De remplir tes obligations ? »
Tant de froideur, tant de recul… Pourtant j’aurais tout de même du luter plus que mes mots ne veulent l’admettre. Le retrouver, même dans cet état est un soulagement. Paradoxalement j’aurais bien envie de le tuer pour avoir oser disparaître si longtemps. Et j’ai du refouler une vague d’inquiétude pour être sur de ne pas voir mon armure se fissurer !
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Castiel Mc Toruh
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Je me sens léger, c’est comme si je flottais dans l’air. Suis-je en train de partir ? Tant mieux, je le souhaite, seule cette secte à de l’importance maintenant, mais je ne pourrais avec eux, servir Alistair comme il le mérite, merci à mes gènes de calise. Je me conforte dans cette sensation de calme et de paix, autant en profiter vus les flammes qui m'attendent en enfer. Mais encore une fois, je préfère être torturé par Lucifer que retourner dans ses bras, à la servir et à la supporter.
Tout change, je me sent happé vers l’arrière avant de chuter, je me reconnecte avec mon corps, avec la douce douleur des morsures qui le recouvre. Mais ce n’est rien comparé à la sensation de brûlure ardente qui parcourt mes veines, j’ai l’impression que ses dernières vont exploser sous chaque battement de mon cœur. Le pire c’est que je sais ce qui la fera taire. Une morsure, sa morsure, il n’y a que ça qui me libérera, j’ai beau être dans le flou, les yeux encore fermés, je peux parié qu’elle est en approche, il n’y a que ça qui expliquerait mon élan d’énergie. Je me bat contre lui, refusant de me lever pour courir vers elle comme notre lien le veux. Mourir, je ne veux que ça, alors je prends sur moi et reste coller dans le fond du lit.
sa voix me prouve que j’avais raison, elle est bien là, et mes veines me le font encore plus comprendre, c’est insoutenable. Je veux tenir, et je tiendrais seulement la blonde va finir par me sauter dessus et prendre ce qui l'intéresse, mon sang. J’ouvre les yeux, cille plusieurs fois, grimace de la lumière agressive, et finit par voir son visage angélique devant moi. ” Bonjour, ça va merci de le demander. “ Déclarais-je en lui souriant faussement. Mes yeux fuis ensuite les siens, je me raidit, attendant sa répartie ou que ses crocs se plantent dans ma chair sans mon consentement.
Mes yeux parcourent la pièce, et mon corps se tend à l'extrême en découvrant que je ne suis plus chez Alistair mais de retour à l’infirmerie. ” Sors moi de là, et on verra après pour mes soi-disant obligations !“ D’accord, je vais replonger pour une phobie débile, mais je sens déjà ma respiration se faire plus rapide et mon coeur cogner beaucoup trop fort dans ma poitrine à cause du stress.
Ne pas penser, refuser de faire face a cette introspection qui semble vouloir prendre le dessus. A cet instant précis, j'ai cette impression étrange de n'être pas totalement moi même. Comme si mon âme, mon être tout entier était divisé. La carapace semble se fissurer petit a petit… Hors de question cependant de laisser la soif, ou même les circonstances favoriser l'apparition d'une quelconque émotions. Si les feindre auraient pu rendre les retrouvailles avec le calice plus aisée, il est des fois ou la facilité n'est pas une option. Préférant écarter le danger de la moindre rechute je choisirais des mots froids, une intonation distante. Jouer a faire semblant, comme le font les enfants. Sauf que l'histoire que j'essaie d'inventer et quelque peu plus glauque que les histoires de contes de fée : un monde imaginaire ou le manque et la soif ne m'ont pas affectée.
Raillerie, sarcasme, voilà ces armes qui ne m'ont pas quitté depuis plusieurs mois. Serait-elle peut-être même plus présentes depuis que je n'ai plus de famille, de vampires avec lesquels partager ma folie et ma soif de grandeur ? Puis Castiel à ce don particulier, cette facultés à ouvrir la porte. Paradoxalement s'il est souvent celui que me force a jouer avec les limites de mes capacités, il est aussi celui qui se rend victime de mes mots le plus simplement. Une fois n'était pas coutume, il semble que même dans ces instants nous ne soyons pas capable de procédés autrement. Il aurait pu se soumettre, s'en remettre a la fatalité et me tendre simplement sa nuque ou je pourrais trouver sa carotide. A la place il semble se sentir obligé de jouer dans la cour des grands, en faisant une réflexion.
« Tu essaierais de me donner un cour sur les bonnes manières ? » Ricanais-je faussement amusée, et un brin méprisante. « Mais on ne t'a jamais appris a dire au-revoir visiblement ? Ni même a informer les gens de ton départ. » Je lève les yeux au ciel avant de reprendre. « A moins que ton attitude ne ressemble a celle d'un gamin écervelé qui fait une tentative de fugue ? »
Le petit prince sur son lit d'hopital se permet ensuite de requérir mon aide… Le sortir de là ? Dans cet état ? Dans mon état ? Il semble que malgré le temps qui passe il y ait toujours des choses qu'il n'a pas compris… Pourtant, n'est-ce pas simplement un remake du jour ou la magie de ce foutu lien à commencé à opéré ? « Tu comprends toujours rien avoue ? » Je soupire, lassée qu'il ne remarque pas l'évidence. Il sera capable de s'enfuir seul d'ici quelques secondes a peine. A un détail près…
Sans prévenir, sans demander je laisse mes crocs faire surface. Me concentrant uniquement sur le sang palpitant qui sera mien lorsque j'aurais percer sa carotide. Laissant l'instinct animal prendre le dessus et choisir le bon angle d'attaque. Il ne faudra finalement qu'une fraction de seconde pour que je redécouvre avec plaisir ces effluves d'hémoglobine qui viennent chatouiller mes papilles. Je me nourris goulûment, avec appétit et envie. Je reprends des forces consciente du paradoxe qui se produit sur ces lit médical : Le loup qui reprendra vie alors que je m'abreuve de son liquide vital !
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Castiel Mc Toruh
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Sujet: Re: F*cking Link Andriel Jeu 17 Mar 2022 - 11:58
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Avec Androméda
Le réveil ne sera pas des plus sympathique, mon énergie au plus bas, combinée à la découverte de la tête blonde devant mes yeux, suivie de ses hurlements muets pour me rappeler mon soi-disant manquement à mes obligations pourrait presque m’achever. J’aurais préféré cette option, mais non, bien au contraire, sa proximité me rend suffisamment de force pour rester éveillé afin de lui donner ce qu’elle réclame justement. Quelques jours plus tôt, j’aurais sûrement baissé les yeux et obéi sans ronchonner, mais pas aujourd’hui, pas maintenant que je comprend qu’Alistair à décidé de ne pas m’offrir ma seule et unique requête. Mais en même temps, elle est tellement égoïste que je ne peux lui en vouloir. Comme il le dit, je suis plus utile à la secte vivant que mort, puis il en est de même pour son ventre ! Enfin bref, il est hors de question que je me fasse encore manipuler par Andromeda, et qu’elle me traite comme sa gourde ambulante ! Rien a faire que l’histoire me définisse comme son serviteur, je suis à moitié loup après tout, alors j'obtiendrai son respect, quoi qu’il m’en coûte ! Alors je ne manque pas d’appuyer son manque cruel de la moindre politesse. ” C’était pas assez clair pour que tu poses la question ? L'écervelé est en fugue depuis plusieurs années maintenant, et il a dit au revoir, je suis juste pas assez fou pour t’avoir informé toi. La perspective de finir enfermé comme le garde mangé et l’objet sexuel pour lequel tu me prends est loin de m’enchanter. “ Je plante mon regard dans le sien, déterminé à ne rien lâcher, même si cet élan de courage qui me permet de lui tenir tête risque de ne pas durer longtemps.
Afin de lui donner une occasion de se racheter, me sortir de l’endroit stressant dans lequel on m’a mené contre mon grés. Je n'aurais pas le temps de ciller qu’une vive douleur dans la nuque m’arrachera un cris. J’ai beau prendre sur moi, je ne peux m'empêcher d’hurler, c’est elle, son ignoble moyen de vengeance. Avec le temps j’ai crue comprendre qu’elle pouvait maîtriser mon ressentie sur ses morsures, d’agreable à la torture, pire que tout ce que j’ai pu connaitre. Et quitte à me tordre de douleur, je serre les dents et arrache ma gorge de sa prise dentaire. Mon hurlement raisonnera dans tout l’établissement, la douleur est insupportable, et si je porte ma main sur la blessure dont le sang s’expulse à toute vitesse, rapidement une autre main viendra arracher la mienne. L'infirmière, alertée par mes cris je suppose, par pure réflexe je résiste. Mourir, c’est peut être le moment, du moins me vider de mon sang me le permettrait, cependant je décevrait monsieur Alistair. J’aurais aimé finir par me laisser faire, mais la peur est bien trop forte, et je fini en position foetal, incapable d’aider l’indirmiere me sortir de se mauvais pas dans lequel je me suis mis tout seul.
Mes yeux sont exorbités et je hurle en sentant une aiguille percer ma peau. Je tremble, me plaque contre le mur et m’y recroqueville comme un animal apeuré. Mes yeux scrutent les alentours, cherchant d'où viendra le danger pour m’en protéger, et après quelques minutes, en découvrant mon sang répandu sur les draps, je rirais, et mon regard ira sur la blonde. ” Regarde Raphaëlle, on dirait un papillon ! ” Je lui montre le dessin en riant avant de battre des ailes en imitant l’animal sous les yeux de ma sœur. ” Et là, un mouton à moitié tondu ! Comme quand Jud à essayer sur Bobby ! Père était tellement en colère.” Je continue d’arpenter les tâches, sans réaliser que l'infirmière est en train de s’occuper de ma blessure, et je m'arrête sur une en forme de cœur que je retrace morausement de mes doigts. ” Je crois que le mien est brisé. Je l’aimais, mais je … Je suis rien pour elle… ”
Avec Castiel, javais déjà eu l’occasion d’imaginer de nombreux scénarios. Celui-ci cependant n’avait jamais fait irruption dans mon esprit. A de nombreuses reprises j’avais eu l’occasion de douter de son instinct de survie. Mais je n’aurais imaginé que ce genre de folie pouvait l’habiter. Un loup bien trop empathique et désormais a tendance suicidaire… Mon humanité aurait pu vacillé un instant si l’infirmière n’était pas rentrée comme une furie dans cette chambre. Car si celui du loup semble défaillant, mes instinct sont toujours intact : face à elle je devais désormais chercher le moyen de m’en sortir sans trop de mal. Elle me regarde, horrifiée. Comme une enfant prise en flagrant délit de goinfrerie, je passe niaisement le dos de ma main sur mes lèvres comme pour effacer les preuves, et je lève les yeux au ciel. Pour avoir essayé plusieurs fois d’hypnotiser certains membre du personnel de l’école, je sais parfaitement que ça ne sert a rien de perdre mon temps. Et pour l’instant la seule chose que je dois faire consiste à sauver sa vie, afin de préserver la mienne. Car malgré toutes les mésaventures qu’on se force a vivre l’un l’autre : aucun de nous ne peut vivre si l’autre vient a perdre la vie. Mais dans ce cas ? Aurais-ce été son but ? Mettre fin a cette stupide mascarade en mettant fin à nos vies ?
« Je me justifierais plus tard ! »
C’est tout ce que je répondrais a cette femme horrifiée qui semble presque avoir peur de m’approcher. Bon, pour le coup je pourrais presque la comprendre et saluer son instinct de survie. Mais c’est clairement pas le moment de craindre pour sa petite vie ! Castiel passe avant ses états d’âme bon sang ! Je plante violemment mes crocs dans mon poignet, avant de venir le plaquer contre les lèvres du loup, qui refusera de faire le moindre effort pour le boire. Sans vraiment me demander mon avis l’infirmière pris enfin place a mes cotés et commença à s’agiter… S’en suivirent de longues minutes assez étrange ou moi même j’eus de gros moment de faiblesse. Au point de m’écrouler pendant un lapse de temps indéfini. Je ne reprendrais finalement conscience que lorsque le loup ouvrit enfin les yeux pour tenir un discours des plus incohérent.
Un papillon ? Mais de quoi pouvait-il bien parlé ? Reprenant mes esprit petit à petit je remarque ses yeux rivés vers les taches de sang. Petit a petit les pièces du puzzle s’emboîtent. Pour un vampire ayant vécu à vienne à l’époque de freud, ce fut assez facile de comprendre. Ces tâches faisaient réagir son cerveau d’une manière presque primitive. Mais qui était cette Raphaëlle ? Bobby ? Son père ? Définitivement Castiel n’était pas réellement revenue avec nous dans cette infirmerie. Si son corps fonctionnait correctement, son esprit semblait totalement brisé, laissant place à un délire étrange. Une sorte de psychose semblable à celle que peuvent vivre les personnes touchées par Alzheimer. « Cast… Qu’est ce que tu raconte ? C’est Androméda ici… C’est quoi encore ces histoires ? »
Ma voix n’est encore pas très vaillante, faut dire que partager le sors d’un mortel n’est pas chose aisé… Mes forces ont diminuées au fur et à mesure où il perdait du sang. Mon regard se pose alors sur la forme qu’il contourne avec son doigt. Ce tracé me permet de voir plus nettement ce que lui visualise jusqu’à ce qu’il finisse par verbaliser… Je me redresse, me hisse sur mes jambes pour rejoindre son chevet.
« La terre appel castiel ? Hého... »
Toujours pas de réaction, toujours le vague… Je m’approche encore de lui et fini par poser ma main sur son épaule me demandant si il avait définitivement perdu la raison. Ce qui se produisit n’était absolument pas prévu. Soudain nous fûmes transportés, comme aspiré dans un endroit différent. Quelque chose que je perçus rapidement comme le subconscient de Castiel. Ce n’était pas mon intention au départ. Peut-être une nouvelle fois dû à ce lien étrange qui nous unis. Ou tout simplement à notre faiblesse mutuelle qui fait vaciller mes pouvoirs vampiriques. Alors que devant moi se dessine les visage d’une fratrie de plusieurs enfants. Seulement une question me turlupine, vais-je rencontre castiel sous une forme enfantine, ou se tiendra-t-il sous sa forme actuelle a mes cotés pour comprendre ce qui est entrain de se passer ? Découvrant petit a petit un paysage inconnu je fait tourner mes méninges a plein régime.
« C’était donc sûrement elle Raphaëlle… Castiel es tu seulement encore conscient de ce qui se passe dans la réalité ? » Demandais-je alors sans trop savoir si quelqu’un viendrait m’offrir une réponse.
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Castiel Mc Toruh
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Sujet: Re: F*cking Link Andriel Jeu 19 Mai 2022 - 9:52
F*cking Link !
Avec Androméda
Les retrouvailles avec Andromeda sont aussi pénibles que prévues, la blonde ne veut rien entendre et n’est prête à aucun effort pour nous faciliter la tâche à tous les deux. Seulement cette fois, moi aussi je ferais ma tête de mule et ne manquerais pas de lui envoyer des propos aussi acerbes que les siens ! Sauf que bien évidemment avec le sale caractère de la blonde, mon attitude ne fait que la faire grimper au rideau, et tout ce que j'obtiendrais c’est une violence sans précédent. J’aurais pû céder, la laisser se nourrir et repartir tranquillement, sauf que j’ai absolument pas envie de retomber dans ce schéma, plutôt mourir. Arracher ma gorge de sa prise sera la pire idée au monde, la douleur est abominable, le stress de voir l’infirmière me tourner autour intenable, et la sensation de l’aiguille dans ma cuisse me remémore beaucoup trop de souvenirs. Cela dit, se sont sûrement ses derniers qui sont à l’origine du délire causé par les médicaments qui suivra.
Rendu allongé dans le lit, je laisse docilement mère (ndl : l'infirmière) me soigner et joue avec les tâches qui couvrent le matelas, donnant les forme et parfois les souvenirs qu’il me rappelle à ma sœur qui se tient devant moi. « Cast… Qu’est ce que tu racontes ? C’est Androméda … » Instinctivement, en entendant ce prénom, je précipite mes mains sur mes oreilles pour les boucher aussi fort que je peux, du moins jusqu'à ce que mère me reprenne à l’ordre et pousse mes mains la génant dans son travail. ”Parles pas de la méchante sorcière Raphaëlle, tu vas l’attirer ! ” Répondis-je en pleurant à moitié avant de me replonger sur mes contemplations sanguines, en découvrant de nouveaux, sûrement causés par mon agitation. Le prénom évoqué me rendra toutefois plus morose, et encore davantage en découvrant le cœur devant mes yeux. Je me confie alors à ma sœur, lui avouant les sentiments étranges qui m’ont parcouru depuis ma rencontre avec ma vampire. Quand elle se rapproche, je ne cherche pas vraiment à comprendre et m’enfoui dans ses bras pour un câlin. ” La terre appelle Castiel ? Hého.. “ Je grogne doucement et lutte pour rester contre elle.
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Dans l’esprit du brun, il se trouve actuellement dans sa petite maison, cette pièce au mobilier ancien et restreint par la pauvreté de la grande famille amish. Une grande table entourée de bancs occupe le centre de la pièce, à sa droite, un vaisselier massif, taillé à la main par le menuisier de la communauté. Dans le fond de la pièce, un évier prône presque fièrement sur sa console de bois servant de plan de travail, d’ailleurs madame Toruh s’active à préparer le repas maintenant. Elle jette régulièrement des regards sur sa gauche, ou le lit de son fils d'à peine sept ans, et déjà bien malade à été ramené, elle garde un œil sur lui qui joue tranquillement avec sa cadette déjà revenue des œufs.
Son cerveau ne le réalise pas encore, mais une nouvelle présence les observe dans un coin.Sa voix donne l’alerte, et rapidement un Castiel à l’allure actuel, bien que, plus massif et au trait plus stricte apparaît dans le champ visuel de la demoiselle pour le boucher. ” Non. “ La voix est froide, et le jeune homme croisera les bras sur son torse, toujours en lui cachant la vue de la scène qui se déroule derrière eux. ” Barre toi ! T’en a assez fait la sansu. Viol ses souvenirs et je jure de t’achever à la prochaine lune. “ Sur ces propos, l’esprit de la bête poussa avec force la buveuse de sang, les propulsant malgré lui vers un autre souvenir du brun. La même pièce, mais la lumière de l'après midi est remplacé par la lueur de l’aube, l’odeur régnant dans la pièce n’est plus celle du ragoût qu’on cuisine, mais une odeur familière à la vampire présente. L’hémoglobine de volaille et de mouton couvre les murs, alors qu’un Castiel de quinze ans, nue comme un vers s'éveille et panique.
La part de loup toujours au côté d’Andromeda la plaquera visage contre murs. ” Arrête ça ! Il n’est absolument pas prêt à en parler ! Pas même au gens de confiance, alors certainement pas à toi ? “ Le jeune adulte resserre sa prise sur les poignets de la demoiselle jusqu'à entendre un craquement familier. ” Il m’a toujours dissimulé, tendu la joue encore et encore comme on lui a appris, mais c’est fini, je te laisserai pas le … “ Le brun se fera couper la parole par un autre Castiel, plus frêle, plus pâle. ” Lâche là sombre idiot ! Ne crois-tu pas qu’on te laisse faire tes conneries pour en finir ? Faut-il te rappeler que nos destins sont liés ? “ En bon serviteur, le brun alla séparer les deux, étonnement il eut la force de rivaliser contre le loup et se positionna entre les deux pour faire barrière, plantant son regard dans celui noisette. ” J’aime pas l’admettre, mais effectivement, tu devrais partir. Castiel ne te pardonnera jamais cette intrusion. “ Affirma t'il alors que derrière lui le décors venait de changer pour un retour dans la foret, cette fameuse soirée ou les deux observèrent les étoiles de longues heures durant dans la carrière favorite de l'hybride.
Je n’avais pas imaginé ce genre de voyage. Au départ j’avais fait irruption dans son esprit en souhaitant le rediriger vers la réalité. Mais j’ai perdu le contrôle. Ce n’était pas moi qui choisissait les endroits que nous allions explorer. On se retrouve alors dans une petite maison ou règne une douce odeurs de plats mijotés. Un endroit simple du genre de ceux que j’aurais du trouvé trop simple, désuet, ridicule. Pourtant il y régnait une atmosphère particulière qui pourrait donner envie d’y rester. Un peu comme dans cette cabane où le loup et moi avions passé Noël. Ce premier souvenir presque nostalgique de la dernières soirée que j’avais passé avec mon humanité aurait dû me mettre la puce à l’oreille. Mais mon introspection fut rapidement écourtée. Je remarque alors un enfant sur un lit, cette scène me paraît déjà presque familière. Voilà déjà plusieurs fois que je vois Castiel sur un lit médical, mais ces souvenirs remontent a un certain nombre d’année maintenant. Nous ne nous connaissions pas encore, et pourtant la vision de son corps affaiblit provoque en moi un frisson désagréable. Nouvel indice que j’aurais dû remarquer…
C’est alors qu’une voix résonne, une sensation désagréable me parcours l’échine et me fait tressauter. J’aurais à peine l’occasion de reconnaître celui qui s’avance devant moi. C’est bien Castiel et pourtant, pourtant il parle de lui a la troisième personne. Mieux encore, son attitude ne ressemblait pas du tout à celle du Castiel que je connais. Ces mots dans sa bouche me paraissent difficilement supportable. Je n’aurais d’ailleurs pas le temps de répliquer. Je me retrouve alors propulsé vers un autre souvenir. Cette odeur particulière, je la connais. Curieuse, perturbée, aux aguets , je me redresse rapidement pour essayer de comprendre ce qui se passe ici. Encore une fois j’ai le cœur qui se serre. Je voudrais comprendre, j’ai l’impression de devenir folle, j’ai envie de hurler, de saisir le corps de ce castiel du passé et m’enfuir. Fuir ? Alors que mes os se brisent je comprends ce qui se passe et j’en ai presque la nausée. Une pars de moi voudrait répondre, exploser les gencives de ce minable. Mais cette partie de moi semble avoir été réduire au silence par une humanité qui n’a en aucun cas été sollicité. Comme si dans l’esprit du loup, mes pouvoirs de vampire étaient réduit à néant. Forçant la partie de moi qui avait rendu les armes le soir de Noël à reprendre le contrôle tant que nous serions ici. Perturbée par ces changements intérieurs je regardais avec stupéfaction une autre version de Castiel apparaître. Deux versions si similaires et pourtant diamétralement opposées. Après plusieurs mois a resté indifférente a l’original je me retrouvais désormais perdu dans l’observation de deux facette de sa personnalité.
Il y en a une dont je pourrais facilement deviner le sens. Celle qui ferait de lui un chevalier blanc, toujours prêt à intervenir. Dissimulant une force et une volonté que je n’avais peut être pas juger a leur juste valeur. Je restais un instant songeuse observant celui qui avait eu l’audace de s’en prendre a moi. Sur de lui, fier, menaçant, il émanait même de lui une aura qui aurait pu pousser une personne saine d’esprit a le fuir et pourtant… Pourtant le décor changea a nouveau et je me retrouvais a nouveau seule pendant quelques secondes face a un de ces souvenirs que j’avais souhaité effacé avec cette humanité. Malgré cette décision je me perdit alors dans la contemplation de ce couple qui regardait les étoiles.
« Ça pourrait être attendrissant, si ça pouvait être réel… » murmurais-je dans un souffle sans m’être rendu compte que derrière moi des oreilles attentives avaient repris leur place. Lorsque je me retourne je peux alors me retrouvé nez à nez avec un des castiel de tout a l’heure. Celui qui était venu a mon secours. « Je sais qu’il m’en veut, que vous m’en voulez. J’aurais aimé que tout soit plus simple ! Mais c’est mieux pour lui, pour moi, pour vous. » Guimauve, foutue guimauve !(NDLR : avec la voix de Gollum c'est top ! ) C’est ce que hurle cette voix au fond de moi. Celle qui refuse d’admettre qu’il se soit passé quoi que ce soit. Celle qui enrage a l’idée que je puisse ressentir quelque chose. Mais si elle avait le contrôle je doute qu’elle puisse sentir la présence de celui qui reste a l’écart, tapi dans l’ombre me surveillant avec un regard noir. Elle n’aurait que faire de l’avis de Castiel ou de son subconscient. Alors que cette version de moi se tourne vers les arbres, un esprit non avisé pourrait croire que je parle dans le vide. Mais lui saura parfaitement a qui je m’adresse, il n’est caché qu’a quelque mètres.
« Je pourrais dire que je me fiche de ce que tu pense de moi, mais c’est comme si j’étais incapable de mentir ici… Alors laisse moi simplement voir ce qui ne va pas, laisse moi voir tout ce qui s’est passé. Laisse moi aider, quand bien même tu pourrais me détester. » Mon regard se fait alors plus intense, la détermination prend place au plus grand désarrois de celle qui s’efface pour laisser place a cette même vampire qu’il avait pu voir cet hiver là. « Amis, ennemis ou autre encore ça n’a aucune importance ! Laisse moi tout comprendre au moins une fois, ce sera peut-être la dernière occasion pour nous d’être honnête l’un envers l’autre. Car après tout tu sais que ce n’est pas cette version de moi qui regagnera la réalité… Ce n’est sûrement pas pour rien que les pouvoir des vampires n’ont aucuns pouvoir ici… Tu voulais bien que cette version de moi se montre ici non ? Alors me voici ! »
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Castiel Mc Toruh
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Sujet: Re: F*cking Link Andriel Lun 6 Juin 2022 - 22:41
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Avec Androméda
Dans la conscience du brun, ses deux plus personnalités les plus fortes dominante firent leur apparition. Un Castiel défendant son territoire, refusant catégoriquement cette intrusion, et une autre venu pour calmer une situation beaucoup trop violente, une altercation que le jeune Toruh ne peut supporter. Alors il transporta la demoiselle dans un souvenir neutre, un souvenir qu'il partage avec la demoiselle. Au moins ici aucun problème de révélation inapproprié, aucune chance que la blonde apprenne des choses dont elle n'a pas a avoir la connaissance sans consentement. " C'est réel Andromeda, ça l'a été pour nous, et pour toi aussi. " Expliqua le Castiel frêle ignorant le regard menaçant de son acolyte voulant le réduire au silence. D'ailleurs il ne manqua pas de se mêler de la conversation. " Ou elle vous a berné, elle est en train de l'avouer et vous lui trouvez des excuses comme à chaque fois ! " Cela dit, la blonde reprit la parole, l'ignorant à nouveau ce qui eut le dont de m'agacer un peu plus. " Juste pour toi ! " La même réponse, même pire encore puisque la vampire s'écarte d'eux, et reprend la parole en s'adressant à la forêt les entourant. Si la bête veut intervenir, l'autre le retient, retenant son corps d'une main sur son torse et l'autre sur sa bouche pour anéantir toute intervention, si bien que les deux finissent par l'écouter attentivement. Et pour une fois les deux seront d'accord, il est hors de gestion de la laisser ne serait ce qu'apercevoir les souvenirs personnels. Mais si elle veut comprendre, ils ont tout intérêt de faire passer le message, d'exprimer tout leur ressentie sur cette relation qui les uni, de lui montrer ce qu'elle leur fait subir à longueur de temps.
A peine eut-elle fini que les deux comparses se regardèrent, échangeant mentalement le plan à suivre en commun accord. Le but, lui faire comprendre que son attitude ne fait que les enfoncer chaque fois plus bas encore. Et ils allaient commencer en force, leur voix résonnant dans un écho parfait. " Tu dis vouloir comprendre, mais pour ça il faudrait écouter et depuis ton arrivée tu ne l'a pas fait. " Non, combien de fois les deux l'avaient déjà mis en garde, avaient exprimé que violer ses souvenirs les blessaient, et pourtant la blonde était là, jouant de la facilité à culpabiliser de Castiel pour accéder à ses désirs. " Nous t'avons amené à se souvenir parce que nous le partageons tout simplement. Les deux d'avant ne sont qu'une preuve de plus de notre faiblesse, de ce sentiment qui nous dévore chaque jour mais dont tes oeillères te protègent toi. " Moyen dissimuler de commencer à lui faire comprendre l'ignoble réalité sur laquelle la blonde ferme les yeux chaque jour qui passent.
Le décors commença à changer, à s'obscurcir à mesure que le discours des deux Castiel avançaient. Ils n'avaient pas dit leur dernier mot, elle voulait comprendre, et si écouter n'était pas son fort, ils allaient lui montrer, lui faire ressentir chaque sentiment, chaque émotion que leur corps avait subi dans chacune de leur altercation. Ils n'allaient pas tricher, bien au contraire, le bon comme le mauvais allait être épié. " Nous n'allons pas t'ouvrir les portes que tu désires, mais uniquement te faire vivre et ressentir notre passé commun. n'hésite pas à nous faire savoir si tu veux arrêter." A nouveau la blonde fut aspiré, mais cette fois elle ne se retrouva pas en point de vus externe des souvenirs, mais belle et bien dans la peau du meneur de jeu et en ressentant aussi les émotions. Le parcours commença le jour de leur rencontre, de ce combat sur le pont qui se termina à l'infirmerie pour lui. Aucun moment ne fut épargné comme annoncé, la blonde put explorer le point de vue de Castiel sur leur relation entière, jusqu'à ce jour et se moment où il préféra s'arracher la jugulaire et mourir que la laisser continuer de l'utiliser comme un garde manger sexuel. Puis le décors devint totalement noir, comme l'abysse ou le malivor, laissant juste appercevoir dans la pénombre un Castiel complètement recroquevillé sur lui même, son visage au joue brillante de par ses larmes, sa mâchoire crispé témoignant de sa langue qu'il mordait avec rage, ses poings fermés frappant ses jambes avec force tout en laissant couler son sang a cause de ses ongles enfoncer dans sa chair avec force. " Alors Andromeda, satisfaite ? Tu comprends maintenant que voler ses souvenirs était la pire chose à faire ? " Déclara une voix distordu comme sortie de haut parleur grésillant.
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Hors RP : si a un moment Andro veux arrêter le défilé de souvenir, elle entend juste Castiel pleurer mais tout continue quand même. J'imagine vraiment qu'elle a accès à tout ce que j'ai pus décrire des pensées de Castiel dans nos Rp.
Innocence, empathie, humanité, des notions dont je connais la définition c’est certain. Cependant j’avais l’impression de posséder ces caractéristiques pour la première fois. La première fois depuis une éternité tout du moins. Si au départ cette sensation ne me paraît pas désagréable, c’est avec surprise que je suis confrontée a la première vague d’émotion. De la peur, de la colère, la rage parfois étrangement lié a l’impression d’être désorienté. Il y a les moments agréable aussi, un plaisir intense et sauvage mêlé de doutes et d’incompréhension. En fait il me faudra quelques minutes avant de comprendre, et pourtant ces émotions me concernent. Non ce ne sont pas les miennes, pourtant je les ressens, plus vivement que je ne le pensais possible. Plus le temps passe, plus ça devient compliqué, difficile a supporter. Toutes ces émotions contradictoires qui se confrontent, se mêlent et s’entrechoquent. Le questionnement, les doutes, les peurs, les peines. « Je vais uniquement te faire vivre et ressentir notre passé commun. » Ces mots résonnent dans ma tête quand un faible chuchotement interne commence a vouloir emmètre l’idée d’arrêter les frais. Encore une fois toutes tentative de refouler une quelconque forme d’émotion semble veine. Mais c’est aussi ça qui créé le paradoxe, car au fond mes propres émotions me donnent envie de comprendre, pas pour moi même, ni pour assouvir une forme du curiosité malsaine. Mais simplement pour lui. Pour pouvoir le comprendre, pour l’aider. Pour répondre a cette sensation qui était censé disparaître et qui me brûle, me consume de l’intérieur. Celle qui trouble ma raison et me force à continuer… continuer jusqu’à la fin.
Une lèvre qui tremble, qui tressaute imperceptiblement. Un frisson désagréable qui me parcours l’échine. Le souffle cour, les larmes me montent aux yeux. Ma respiration se raréfie, j’ai l’impression d’étouffer. Je ferme les yeux, je tente de me concentrer. Reprendre mes esprits, mais c’est finalement un sentiment de panique qui me vrille les entrailles. Est-ce vraiment possible ? Je tombe a genoux, j’ai envie de hurler et pourtant ma gorge est trop nouée… J’arrive à peine à y croire, et pourtant… pourtant il y à cette voix qui résonne. Une sorte de glas, celui qui sonne une vérité frappante. Une vérité que je semblais enfin encline à accepter. A comprendre… Pour la première fois depuis des siècle une part de moi parvenait à comprendre ces émotions, pire encore j’acceptais l’idée d’être la cause de ceux-ci. Si j’étais prête à changer ? Alors même que je songe à cette idée j’entends comme une voix intérieur qui se met à rire aux éclats. Ma propre voix, cette part d’ombre, celle qui ne peut s’exprimer ici, est déjà prête à refaire surface et me le fait comprendre. L’esprit du calice, et cette salve d’émotions avaient fait revenir une humanité que je ne me connaissais pas. Une humanité plus pure que celle abîmée et faussement présente lors de ma rencontre avec Castiel. Voilà une perspéctive étrange sur laquelle il n’était pas tant de se focaliser. J’encaisse finalement, et tente de prendre une respiration je relève la tête pour me redresser et…
Rien… Il n’y a rien d’autre que le vide, l’obscur, le noir absolut. Je sens alors mon corps se raidir, je prends une nouvelle inspiration et fait volte face. Cette vision me remplit d’effroi et je me précipite vers la silhouette recroquevillée dans l’ombre.« Non ! Pitié pas ça ! » Je passe une main autour du visage de Castiel, pour tenter de le faire regarder dans ma direction. « Non c’était pas une bonne idée, c’est pas ce que je voulais ! » Dans ma voix on peut clairement sentir, percevoir, entendre des émotions qui ne me ressemblent pas. Moi même je me pensais incapable de réagir de cette manière et pourtant… J’ai peur, j’ai tellement peur pour lui que je voudrais que le monde s’arrête de tourner pour un instant. J’angoisse, mon cœur se serre quand je pense a ce que j’ai pu causé comme dégâts. Quand mes yeux se posent sur lui j’ai honte, je m’en veux terriblement, si ce sont les remords qui me déchirent en deux désormais je préfère secrètement ne plus rien ressentir , plus jamais. « Castiel arrête je t’en prie. » Mes mots angoissés semblent se perdre dans le néant. Pour la première fois depuis une éternités je me sens démunie, désarmée. J’aimerais réellement pouvoir partager cette doul…
Désespérée, à cour de solution, il me vient cette idée complètement démente. A mon tour je devient mon propre bourreau, avec la force du désespoir je plante violemment mes ongles dans mon avant bras. Je m’en veux, je culpabilise, et ces sensations nouvelles décuplent la force de ce geste d’auto-mutilation au point que je m’arrache un cri de douleur. Je relève mes yeux pleins de larme et injecté de sang dans sa direction. Au moins ça à marché, il s’est stoppé et me regarde. J’espérais que notre lien me permettrait de le connecter à moi. Malheureusement, je ne connais aucune autre solution que la douleur pour faire fonctionner cette magie étrange qui semble vouloir nous unir depuis le départ. Alors qu’une partie trop importante de moi même semble décidée a refuser cette idée. Mais aujourd’hui, dans son esprit : elle n’a pas le droit d’exister.
« Cass.. »
Mes mots ressemblent à un soupir de soulagement, je pose les paumes de mes mains sur ses épaules et l’observe un instant. « Je suis tellement désolée.. Si tu savais comme je m’en veux» Mes mots accompagnent mes gestes qui veulent l’aider a se redresser. Je veux qu’il me regarde. Je veux pouvoir le regarder comme je ne l’ai jamais fait avant, et je pose mes paumes sur ses joues comme si elles étaient un trésor a chérir. « J’ai merdé, je le sais… Pire encore… Je le ferais encore car elle est trop forte, elle a trop d’emprise sur moi. Je l’ai trop éteinte, j’y arrive plus. Mon humanité est comme brisée Castiel, même avant que je décide de l’éteindre c’était différent » Je passe mon pousse sur ses lèvres et me mords la lèvre à cause des remords. « Je te jure, je voulais te protéger. Tu mérites mieux qu’une vampire comme moi, la preuve regarde tout ce que j’ai fait. Je t’avais dit que ma part d’ombre finirait par t’atteindre… Je suis maudite. Je voulais que tu me déteste, je voulais m’éloigner de toi pour éviter ça au départ. »
Je peine a reprendre mon souffle et ma voix fini par s’étrangler au fond de ma gorge. Tout devient limpide alors que je refusais de voir la vérité en face. Dans un sanglot je me penche en avant pour le prendre dans mes bras, poser ma tête au creux de son cou et le serrer contre moi. « Je… Je t’aime bordel… toute l’humanité en moi est prête a le hurler… Mais je sais pas si je suis encore capable d’exister dans le monde. Je t’en supplie Castiel, cette planète ne vaut plus rien si tu prends les mauvaises décision. » Voilà a quoi j’en suis réduite désormais, et pourtant ça semble parfaitement me convenir a cet instant. Je baisse les armes, j’admets mes tords. Moi qui n’ai jamais chercher le repentit, c’est désormais à son âme que je demande d’innocenter la mienne. « Ta vie est ce qu’elle a de plus précieux... » Lachais-je dans un soupir avant de me laisser aller a fermer les yeux pour encaisser cet instant lourd de vérité.
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Castiel Mc Toruh
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Sujet: Re: F*cking Link Andriel Sam 2 Juil 2022 - 2:35
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Avec Androméda
Si l'idée semblait bonne en lui donnant accès à mes souvenirs que nous partageons, je déteste les aspects de ma personnalité qui l'ont eu. Oui c'est préférable a d'autres largement, j'ai trop de secret inavouable, de moment intime que je voudrais partager avec quiconque, et encore moins avec elle en se moment. Mais lui donner accès à mes émotions, nous n'avions pas réalisé que la blonde comprendrais les sentiments amoureux que j'ai eu a son égard, même si il date de plusieurs mois, que maintenant a part le dégoût et la haine, il ne reste rien. Je me sens comme violé, et c'est insupportable. Honteux aussi, parce que maintenant elle sait mes faiblesses, sûrement aussi à quel point mon estime de moi est négative, et à quel point j'aimerai être libérée de la vie. Ce qui est d'autant plus vrai à cet instant. A quoi bon vivre alors que je n'ai plus rien, alors qu'elle risque de dévoiler mon intimité pour mieux me contrôler ? Je veux en finir, pour de bon !
Cloîtré, emprisonné dans ma douleur, j'utilise mon corps pour tenter de me libérer, me frappant, me griffant, me mordant. Tout pour oublier, de plus en plus fort, mais rien a faire, la douleurs physiques ne dépasse pas la mentale. " Parce que tu as écouté nos supplications peut-être ? " Ma part bestiale raisonnée dans le néant nous entourant. Combien de fois nous lui avons demandé de s'arrêter, ou supplié ? Et chaque fois, la blonde n'en a fait qu'à sa tête, et le loup essaie de lui faire comprendre. De toute manière c'est trop tard, le mal est fait, je devrais vivre avec et être assez fort et ruser pour ne pas la laisser me tourmenter avec ça.
Si la force de mes gestes s'amplifient déjà pour résister à l'envie de la croire, a l'espoir qu'enfin elle s'inquiète pour moi, ils redoublèrent largement en l'entendant me supplier d'arrêter. Tais toi, pars, laisse moi ! Je me replie encore plus sur moi même, me concentre d'avantage sur la douleur, jusqu'à ce qu'une morsure transperce mon part. La force de la mâchoire est bien plus violente qu'elle ne l'a jamais été. Instinctivement je tire mon bras pour l'arracher, seulement aucune résistance, aucune sensation de chair charcuté par des dents. Je relève enfin la tête, découvrant une Andromeda a quelques mètres, la bouche planter dans son bras. Je suis perdu, confus, ébahi aussi. Cass ? Depuis quand m'appelle telle ainsi ? Et ce timbre de voix, il n'a rien à voir avec le sien. A quoi tu joues ?
Je reste planté ma alors qu'elle se rapproche, attrapant mon visage dans ses mains. Je frissonne, une sensation positive ou négative ? Je n'arrive pas a statué. J'ai l'impression de basculer, comme drogué, ses mots je les comprends mais j'arrive pas à leur donne du sens, son regard me perturbe, lui aussi est différent, et je reste hypnotisé par se dernier, cherchant à lire dedans, à débattre de la sincérité de se dernier. Son pouce passe sur mes lèvres, et je ne peux m'empêcher de tressaillir, un micro mouvement se fera pour échapper à son touché, jusqu'à ce que la voix du loup résonne à nouveau, me figeant. "Tu as réussi blondie, on te déteste, et depuis un moment maintenant ! " Non ! Ça n'est pas totalement vrai. Oui je la déteste, mais pas entièrement, même si chaque jour je tente de m'en persuader, je m'accroche à tous ces mauvais comportements, une part de moi l'aime toujours. " Le loup n'a pas totalement tort. Mais c'est à nous de décider ce que nous méritons ou non Andromeda. Et as toi de contrôler ta part d'ombre. Si nous arrivons à jongler entre moi, ton calice dévoué, et lui, le loup qui meurt d'envie de te tuer. Tu dois toi aussi pouvoir te battre. " alors que je suis toujours aussi fébrile, immobile, à peine attentif à ce qui est dit, je sens son corps basculer sur le mien, mon pouls s'accélère alors que sa tête se pose dans mon cou et que son étreinte se fait plus forte.
Au trois mots, mon coeur s'emballe plus que jamais. Combien de fois aurais je aimer lui dire ? Ai je rêve de l'entendre le dire ? Et le voilà, dans cet endroit, un environnement où rien n'est réel, ou tout ce jour dans ma tête. Je ferme les yeux douloureusement, ravalant l'émotion qui me traverse. " Arrête de te cacher derrière ton inhumanité. Andromeda, tu as toujours été une combattante, prête à tout pour survivre et vaincre. Ce n'est qu'une bataille de plus. Si tu tiens à nous ainsi, alors bat toi pour. " Leurs voix d'abord à l'unisson finissent par se réunir, ne formant plus qu'une avant de disparaître.
Le silence s'installe, timidement ma main tremblante se pose sur sa tête et commence à lui caresser les cheveux pour la calmer. " Je ne te laisserais plus nous faire du mal. Tu n'as rien a perdre a essayer car je ne nous laisserait pas tomber sans t'emporter avec nous Andromeda. Je te tuerais pour nous suicider. " Dire que l'idée ne m'a jamais traversé l'esprit serait mentir, mais je n'y ai jamais songé sérieusement. Pourtant à la voix menaçante du loup, j'ai l'impression qu'il serait capable de le faire dès notre retour à la réalité. "STOP ! Arrêtez. " Dis je en pleurant de plus belle et en serrant la demoiselle dans mes bras comme pour la protéger de la menace. " Non ! "" Je sais que tu veux me protéger, mais pas comme ça ! Ne la laisse pas me faire du mal, mais ne la menace pas avec ça ! " Je sais que c'est grâce à lui que je ne la laisse pas me piétiner comme au début, et je suis d'accord avec ce comportement, mais pas des menaces de mort !
Doucement je repousse Andromeda pour planter mon regard dans le sien. " Tu es plus forte que moi Andromeda, je sais que tu peux y arriver. qu'on peut trouver le bon équilibre si nous nous y mettons à deux. A moi de ne plus te laisser dépasser mes limites et à toi de les accepter. D'accord ? " Certes c'est déjà ce que j'essaie de faire depuis mon retour de la secte, d'imposer mes limites, mais peut être qu'il nous manquait cette conversation pour se comprendre ? Pour que ma nouvelle rébellion n'entraîne pas plus de violence, comme ce fut le cas depuis nos retrouvailles. " Je ne suis pas tout blanc non plus, peut être n'ai-je pas le bon moyen de m'exprimer, mais si on y travaille tout les deux, si tu accepté le non et m'aide a t'en expliquer les raisons, on y arrivera. " Je caresse ses joues de mes pousse après avoir remis une de ses mèches pour mieux capter son regard. " Tu peux exister dans le monde Andromeda, tu l'as fait à Noël, laisse toi le droit. Le droit d'exister, le droit de m'avoir, de m'aimer, d'avoir des moments de faiblesse, d'être humaine tout simplement. "
En avais-je le droit ? Cela m’était-il vraiment autorisé ? Etais-je seulement réellement capable de baisser les armes et de me laisser aller au calme d’un instant tel que celui-ci ? Mes émotions sont multiples, elles se croisent, s’entremêlent et s’entre-choc. Au fond de moi, la voix de cette autre semble de plus en plus faible. Elle subsiste timidement, comme une vague sensation d’une chose qu’on aurait oublié sans trop savoir quoi. Elle est présente, me rappel que cet instant n’existe qu’ici. Que dans l’esprit torturé et morcelé du loup. Non, il n’est pas qu’un loup… il est bien plus que ça… Un loup, un calice, un amant, un allié, un confident. Ce sont toutes ces qualités qui sont immanquable chez lui. Il lui aura fallut du temps pour le remarquer vous direz-vous… Mais pour dire vrai voilà bien longtemps que j’ai remarqué toutes ces qualités chez lui. Veuillez nous faire parvenir une offre ferme pour les produits ci-dessous. C’était juste plus simple de nier l’évidence, je ne voulais pas que ça m’arrive… Même si ma part d’ombre à pris le contrôle de mon âme, je ne souhaitait en aucun cas ressentir ça. J’ai toujours réussi a fuir ces ses sentiments, ne souhaitant pas me rendre dépendante d’une personne. En vérité cela cache une peur indéfinissable liée à ma condition de vampire : tout ce que je connais est voué a changer avec le temps, se dégrader… Ou pire encore a disparaître à tout jamais.
Cette conversation à un effet étrange sur moi, il provoque des sensations que je préférerais ne pas connaître. Comment est-ce possible, de ressentir en même temps angoisse et soulagement. Pourquoi cette sensation de légèreté alors que j’ai l’impression de découvrir le poison acerbe des remords. Mais pourtant, je choisi de me laisser aller un instant, comme si mon âme toute entière si tant est que j’en possède encore une… avait décidé de se laisser aller à un moment d’absence et d’égarement. Là, la tête posée dans le creux de son cou ce n’est même pas la faim qui fait vibrer mes entrailles. Plus un espèce de papillonnement étrange, presque douloureux sans pour autant être désagréable. Mais elle s’éveille à chaque fois que je tente d’imaginer ce que serais le quotidien loin de cette bulle hors du réel. Et si c’était possible… si il pouvait avoir raison ? Une simple bataille de plus ? Une bataille différente, qui n’aurait pas le pouvoir comme seul objectif. Une bataille qui n’existait que pour lui, que pour ce lien étrange qui nous relie l’un à l’autre.
La voie du loup, cette part sombre de Castiel que je n’avait au l’occasion de percevoir qu’une seule fois à l’extérieur. Cette voix qui transperce le silence pour faire résonner dans mon esprit une phrase qui prends soudainement un sens étrange. Elle reste dans mon esprit comme une idée fixe, à comprendre. Elle prends le sens et la dimension d’une prophétie, qui annoncerait quelque chose d’inévitable… Inévitable, mais parfaitement logique cependant. Ce lien nous force à cohabiter pour pouvoir survivre. Alors quoi qu’il en soit, ma fin viendra très certainement de son fait. Volontairement ou non, mais c’était un fait que je n’avait pas encore envisager. Est-ce normal qu’il me fasse ressentir une certaine sécurité ? Ce sentiment ne semble pas partagé par le loup, qui me serre contre lui en étouffant un sanglot. Implorant à sa nature lupine de ne pas s’en prendre à moi. Il accepte sa protection : mais pas de cette manière. Je voudrais ajouter quelque chose, mais avant que j’ai pu ouvrir la bouche il m’écarte de lui pour plonger ses yeux couleur lapis lazulis dans les miens. Je ferme instantanément la bouche pour l’écouter… Tout paraissait si simple quant il en parlait.
« Noël… C’était magique… hors du temps. Ce moment, cet endroit, il n’existait que pour nous et personne n’en aura jamais eu connaissance. Je me suis toujours tout permis, mais en toute honnêteté j’aurais préféré te tenir éloigné de moi plus longtemps… Je l’ai souvent dit : j’aurais préféré que ce lien ne se manifeste par entre nous. Tu me rends vulnérable oui… Mais d’une belle manière j’imagine. Accepter de ne pas être la seule décisionnaire, Accepter que tu puisse me briser en un instant… Je pense que je commence à le comprendre… » Oui, Ses sentiments qu’il m’ait fait découvrir m’ont complètement désarmée. En un cour instant j’ai été forcée de me rendre compte de tout ce que j’avais causé comme trouble dans sa vie, j’ai pu découvrir ce qu’il avait ressentit pour moi, au point que ça aura créé chez moi l’électrochoc responsable de ces trois mots sacrés prononcés précédemment. Quand il dégage une mèche de cheveux de mon visage je lui adresse un sourire timide et je peine a maintenir mon regard dans le sien, au point que je fini par baisser la tête, honteuse. « Je n’arrive même pas à comprendre comment tu peux envisager de m’accorder une nouvelle chance, comment tu peux envisager essayer de construire quelque chose de viable après tout ce que je t’ai fait endurer. Alors je suis peut-être plus forte que toi, mais quel que soit mes efforts, tu sera toujours le meilleur de nous deux Castiel. »
J’inspire et j’expire, comme pour retrouver courage. Le courage d’affronter son regard, de le laisser observer mes moindre réaction. Parce que finalement, est-ce qu’il n’a pas droit de me voir une nouvelle fois comme celle que j’aurais toujours dû être avec lui.
« Je ne peux rien promettre, je l’entends hurler en moi. Même si elle ne semble pas pouvoir vivre ici je la sens encore, et elle te déteste… C’est difficile a expliquer mais je pense qu’elle a peur de toi, après tout… tu es le seul à l’avoir poussé à me laisser exister ne serais-ce qu’ici. »
Encore, je pense pouvoir dire que les mots choisi sont faible. Mon ombre préférerait me voir brûler vive que de communiquer a cœur ouvert avec ce loup qui me transforme en ce qu’elle considère comme une guimauve pathétique. Pourtant, quelque chose en moi semble plus puissant, une détermination nouvelle… qui disparaîtra certainement une fois que l’influence du loup aura disparut. Mais la flamme à été ravivée, quelque part, enfouie sous la carapace je revivrais à nouveau attendant peut-être mon tour. Une douleur vive fait irruption a la base de ma nuque. Je frissonne dangereusement, je me sens soudainement plus faible et par réflexe je m’agrippe à ses épaules, me risquant à laissé glissé une main sur son visage, l’observant avec une bienveillance nouvelle. Mes yeux perdent doucement de leur éclat, ma présence dans son esprit ne va pas tarder à s’éclipser, et je compte bien profiter de ce dernier instant.
« Je suis pas certaine d’avoir envie de faire partit du monde, mais du tiens oui. Je me fiche des autres, et je ne veux pas que ça change. Mais je suis prête à vivre la faiblesse de t’aimer. Je suis prête à prendre le risque de laisser exister une part d’humanité pour toi… » Je ferme les yeux, et ma voix ne devient plus qu’un murmure. « Mais n’oublie pas que j’ai existé... » Elle était là pourtant, a quelques seconde, un rien. Mon Humanité. Sa chaleur était prête à envahir mon corps a nouveau, quand soudain.
Retour a la réalité, un hurlement de rage incontrôlé sort de ma gorge. Douloureux retour a la réalité qui lui permet de reprendre le contrôle. Avant que je ne sombre dans un sommeil douloureux, non sans avoir essayé d’agresser ceux qui avaient décidé de m’injecter cette fichu veine de venus.
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Sujet: Re: F*cking Link Andriel Mar 2 Aoû 2022 - 10:43
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Avec Androméda
Parler avec la vampire n'a jamais été une chose aisée, l'impression de parler dans le vide, ou de ne pas être écouté à toujours été présente à quelques exceptions près. Je réalise en avançant dans cette discussion faite avec nos coeurs, que Andromeda se cache derrière quelques choses, et finit finalement par comprendre qu'elle enfouit son humanité au plus profond d'elle même, se cachant derrière cette farce égoïste qui n'en fait qu'à sa tête et ses envies. Je réalise que comme moi à cet instant, son âme est divisée, seulement ses deux parties n'arrivent pas à cohabiter, les deux luttent l'une contre l'autre, et selon son discours, l'autre reste décisionnaire et l'enterre totalement. Comment l'aider ? Comment faire en sorte de réconcilier son âme ? Pourrais-je encore l'atteindre une fois dans la réalité ? La seule chose sûr a cet instant, c'est que je dois profiter au maximum de ce moment avec elle, de rester calme et de l'encourager à s'imposer.
Noël, notre premier moment vraiment complice. Et bien qu'elle le qualifie de magique, je me sens blessé qu'elle résume notre moment à un évènement hors temps. Ça ne l'était pas, c'était totalement réel et fabuleux. Puis quelque chose cloche dans son discours, chaque jour, nous nous retrouvons, caché de tous pour subvenir au besoin de notre lien, et ce n'est pas pour autant qu'elle se montre sous son vrai visage non ? Déjà blessée, mon coeur se serre douloureusement quand elle m'avoue ne pas vouloir de se lien qui nous unit. Certes, les besoins qui en découlent ne sont pas simples, et je ne suis pas sûr qu'on en connaisse toutes les subtilités, mais pourquoi avouer m'aimer et cracher dessus si peu de temps après ? La rendre vulnérable, la clé est peut-être là ? Pourtant c'est nullement ce que je souhaite ! Au contraire, j'aimerais juste l'élever, la rendre plus forte encore qu'elle ne l'ai déjà. Mais au final, je ne suis que moi, le boulet qu'elle doit traîner ?
J'essaie de comprendre, d'assimiler ses propos, de les tourner dans le bon sens, cela dit je ne suis pas le seul à qui la vision de l'autre échappe. Attrapant son visage à nouveau dans mes mains, je tente de lui expliquer plus en profondeur ce qui me pousse à améliorer notre quotidien. " Il n'y a pas de meilleure entre nous Andromeda. Nous avons chacun nos forces et nos faiblesses. Et je suis sûr qu'en coopérant plutôt que de nous battre, nous en ressortiront tous deux plus forts. " Nous battre… je grimace à cette idée, parce qu'au final à lui répondre et à me défendre de la sorte, peut être est ce moi qui lance les hostilités ? Aurais je dû tendre l'autre joue, comme mes parents me l'ont appris ? Non, sinon nous n'aurions pas eu cette conversation, qui j'espère changera le cours des choses. Mon loup intérieur a peut être raison, imposer des limites et sanctionner quand elles sont dépassés est peut être bon ?
A nouveau cette distorsion entre ses âmes refait surface, confirmant mes pensées premières. Quand elle m'avoue que son autre partie aurait éventuellement peur de moi, je ne peux m'empêcher de rire légèrement. Moi ? Effrayer quelqu'un ? C'est complètement improbable ! "Pardon. C'est pas dans mes habitudes de faire peur aux gens. " C'est bien une première, mais devrais je vraiment en être étonné ? Tout n'est que première entre nous deux. " Andromeda, je n'ai aucune intention de vous blesser de quelque manière qu'il soit. Ni toi, ni elle. Je tente juste de me défendre, et j'aimerais ne pas avoir à le refaire aussi violemment que ce soir. " Loin de moi l'idée que c'est ses sentiments et ce qui en découlent qui lui procure cette sensation. Quand la blonde reprend la parole, je ne sais pas trop quoi en penser. Pourquoi ne pas vouloir faire partie de ce monde ? La faiblesse de m'aimer ? L'amour n'est elle pas une force ? La seule chose que je comprends et qui est certaine c'est que non je ne l'oublierais pas. "Jamais, et je me battrais pour te faire revenir s' il le faut " Trop tard, me voilà seul dans le néant. Que dois je faire ?
Doucement la douleur de ma nuque remonte, lancinante et profonde. Ma main vient se poser difficilement sur les plaies bandées alors que mes yeux s'ouvrent dans une lumière beaucoup trop vive. "An..dro " Je tâte le vide, désespérément à sa recherche. " Andromeda ? " Ma voix est plus forte et moins rauque qu'à ma première tentative alors que je commence à me redresser. " Castiel, restez tranquille ! Mademoiselle Blake ne viendra pas vous embêter. Ralongez vous. " Non ! J'ai promis de la ramener, et les vertiges que je ressens, cette douleur si puissante qu'elle me paraît anormale, je sens que nous avons besoin de nous voir, j'ai besoin qu'elle me morde et elle a besoin de s'abreuver ! Si je tente de me débattre quand l'infirmière me couche, mes forces restantes sont loin de lui donner du fil à retordre. " No.n " Je prend un moment pour trouver les bons mots pour la convaincre sans prendre la peine d'écouter l'adulte. " calice…Andro …boire ou…moi mourir ""Vous avez perdu suffisamment de sang comme ça pour aujourd'hui. "" plait " Suppliais-je en pleurant alors que la femme s'éloigne, me laissant seul dans la peur et la douleur. L'idée de partir à sa recherche me hante, seulement ne serait-ce que bouger mon bras s'avère plus difficile que prévu. Alistair fait qu'elle me retrouve s'il te plais, je crois que je ne veux pas mourir finalement.
Mes yeux s'ouvrent à nouveau quand mon corps se fait soulever. " dro…" L'agitation se fait autour de moi, j'entends différentes voix dont je ne discerne aucune parole clairement, les murs vacillent, les ballottement du trajet sont tout aussi insupportables que la douleur de mon cou. "And… " Je tente de l'appeler encore et encore, m'épuisant un peu plus. Je sens que chaques secondes passant me rapproche de plus en plus de la fin. Finalement, mon corps finit par retrouver la stabilité et la fraîcheur d'un sol dur, mais par-dessus tout, je ressens sa présence juste à côté de moi. Mon regard se pose dans le siens, alors que je porte mon poignet sur ses lèvres. " Sauve…moi. Ou laisse… mourir si tu.. veux pas d'elle. Je la laisserais pas disparaître. " Déclarais-je avec un peu plus de force juste par notre proximité.
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Hors RP : dans mon esprit, mais je ne savais pas comment le tourner dans le RP puisque Castiel est a l'ouest, l'infirmière a été chercher Alaric et c'est lui qui l'a amené jusqu'à ta cellule. Donc les deux sont enfermés dedans et Alaric et l'infirmière sont juste derrière les barreaux pour intervenir si besoin.
Ils auront réussit, finalement voilà que c’est un simple directeur d’école qui aura mis Androméda Blake sous le verrou… Tout du moins c’est ainsi qu’elle voudrais penser, cette part de moi même qui n’a pas eu voie au chapitre pendant ce qui lui à semblé être une éternité. Pourtant, reprendre le contrôle n’est pas chose aisée. Il y a encore beaucoup trop de ce louveteau dans l’esprit de la vampire ce qui la rend folle de rage. Grace aux enfers, c’est la veine de venus et cette colère concentrée sur ceux qui m’ont enfermé qui lui permet de refaire surface doucement. La soif, la douleur, voilà ces choses qui gardent leur fichu lien intact ! Ces choses qui les connectent l’un à l’autre d’une manière inexplicable. Des bruits de pas… Les minutes sont passées, mais je ne saurais dire combien de temps nous séparer de l’infirmerie et de nos retrouvailles… Alors que mes paupières refusaient de s’entrouvrir jusqu’ici, mes yeux finissent par s’ouvrir en grand quand une odeur que je ne connais que trop bien arrive jusqu’à moi. « Castiel ! » Son prénom sort de ma bouche plus fort que je ne l’aurais imaginé, alors que je fait de mon mieux pour me redresser au fond de ma cellule. Un bruit de grincement métallique et les pas se rapproche encore. Le directeur pose de corps a peine vivant du loup sur le sol de la cellule avant de ressortit à reculons comme s’il venait de pénétrer dans la cage d’un fauve. Une énergie sortie de nulle part me permet de le rejoindre,forçant désormais une partie de moi même à pester une nouvelle fois sur ce lien de calice qui l’empêche de mettre un terme à ses retrouvailles bien trop dangereuses pour mon inhumanité.
Il pose son poignet contre mes lèvres, et son odeur me fait frissonner. Faim, désir, gourmandise, tous se mêlent et forcent mes crocs à apparaître alors que je passe une main délicate dans sa tignasse d’ébène. « Je suis pas assez folle pour te laisser mourir. » C’est comme si deux tonalité de voix s’étaient unis pour prononcer cette phrase. Comme une transition entre deux personnalité qui refusent de cohabiter. Le moment redouté semblait presque arrivé… Les humains et leurs bonnes intentions. Dire que c’est Alaric qui compliquera le processus, s’ils nous laissaient simplement la nuit demain tout aurait pu être différent. A la place il voudra nous séparer, et laissera exister a nouveau cette face cachée de la lune. Cette Androméda qui ne jure que par l’orgueil et la puissance. Mais pour l’instant le loup tenait parole, forçant ainsi cette version de moi qu’il avait pu découvrir à ressurgir quelques minutes encore. « Me fait pas le coup de me lâcher ce soir petite chose... » Pour la première fois je mentionnais l’inquiétude de le perdre, plus encore, je redoutais le fait de pouvoir le tuer moi même. Puis il y avait ce petit mot, cette référence qui n’appartenait qu’à nous et qui sonnait cette fois dans ma bouche comme un surnom tendre et affectueux. Ma main libre vient entrelacer les doigt de cette main qui touche mes lèvres pendant que celle perdue dans ses cheveux vient caresser sa joue. J’entrouvre alors la bouche, et mes crocs s’enfoncent doucement dans son poignet. Je commence ensuite à aspirer ce liquide au goût particulier avec douceur. Comme à chaque fois, le débit semble augmenter au fil de mes aspiration. Comme si son sang lui même m’invitait à la consommation. Machinalement ma main quitte sa joue pour aller enserrer son poignet plus étroitement encore au contact de mes lèvres, me crocs s’invitant encore plus profondément dans sa chair alors que je me laisse tomber délicatement a ses cotés. Non sans lutter, je parvient à me raisonner au bout de quelques minutes. Je relâche doucement mon emprise, et me fait fureur pour ne pas y retourner immédiatement. « Je suis toujours là cass, je tiens bon.. J’essaie... » Je pose un léger baiser sur son poignet, accompagné d’une douceur inédite. Comme si je manipulais un trésor que j’avais peur de briser.
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Castiel Mc Toruh
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Sujet: Re: F*cking Link Andriel Mar 30 Aoû 2022 - 17:51
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Avec Androméda
Allongé a ses côtés, poignet sur ses lèvres, je lui pose l'ultimatum. Me laisser vivre seulement si elle accepté que je me batte pour elle. J'étais loin d'imaginer que mon Andromeda, celle dont je suis seul à connaître l'existence, est toujours là. Un sourire se devine sur mes lèvres alors que ma main libre vient difficilement caresser sa joue quelques secondes avant de retomber par manque de force. Mon cœur s'emballe quand ma vampire émet le souhait de vie en mon égard avant de me mordre. Une morsure plus douce et libératrice que toutes les dernières, une sensation agréable à m'en extirper un soupir profond, alors que mon corps est pris de soubresaut de satisfaction. Chaque gorgée qu'elle prend est une libération, un paradoxe, tout comme moi, alors que mon sang quitte mon corps, la vie, l'énergie me revient doucement, me permettant de me blottir un peu plus contre elle. La béatitude m'emporte, la douceur de ses lèvres sur mon poignet, son autre main le serrant me procure cette impression d'importance à ses yeux, elle reflète la main tendue que j'attendais, la raison de m'accrocher encore. Ma main libre se glisse sur son ventre, lui adressant de tendre caresse. La position n'est pas des plus confortables, mais n'arrive pas à entacher se moment plus agréable que jamais.
Ses lèvres finissent par quitter ma peau, quelques secondes avant qu'elle ne vienne y déposer un baiser avec une tendresse inouï, me laissant croire que Noël n'a été qu'un aperçu de sa délicatesse et de ses sentiments au final. Un nouveau sourire illumine mon visage quand mon Andromeda me dit être toujours là. " Tu y arriveras." Murmurais-je en me redressant pour me pencher au-dessus d'elle, je l'embrasse, un baiser d'encouragement, de satisfaction, un baiser de je t'aime silencieux. Le premier de la sorte, et il est doux, sensuel, émotionnel. J'ai l'impression de découvrir une sensation nouvelle, comme si jusqu' ici, il n'avait jamais signifié autant. " Je t'aime Andromeda, et jamais plus je ne te laisserais l'ignorer." Murmurais-je en finissant par attraper son lobe, laissant ma main se poser sur sa nuque et mon pouce caresser sa joue alors que mon corps ondule doucement contre le sien.
Nous y voilà finalement, cette scène aurait sûrement du être la fin, a moins qu’elle ait été imaginée pour faire office de commencement. Mais a cet instant, il aurait pu tout changer. Contre lui, a ses cotés, mon humanité je suis prête à l’accepter. Pour la première fois depuis plus d’un an j’accepte, j’admets… Je prends enfin conscience de tout ce qu’il représente pour moi, de tout ce qu’il a vocation à devenir. Je le regarde le temps d’un soupire, et j’ai l’impression de sentir quelque chose de différent au niveau de ma poitrine. Comme si quelque chose venait peser sur elle, tout en me permettant paradoxalement de me sentir plus légère, de respirer plus librement. Un nouveau soupire et je prends le temps d’apprécier toute la dimension de son odeur, elle m’apaise, et aussi étrange que ça puisse paraître : elle me procure cette sensation de sécurité. Au final pour la première fois je prends conscience que ce sont nos différences qui nous servirons par la suite, que c’est à nous d’en faire une force. Malgré la difficulté de la situation, c’est comme si finalement plus rien n’existait autour de nous. Pas de cachot, pas d’écoles, pas de pseudo figure d’autorité bien pensante ! Il n’y avait que lui. Il n’y avait que moi. Il n’y avait plus que nous, et ce lien unique qui fait de nous des inséparable. Sa déclaration me fera frissonner et la caresse suivante me donnera l’impression de ne faire qu’un avec un brasier infini. Dans le monde plus rien n’existait d’autre que nous, ce lien, et cette énergie qui nous remplis encore et encore ! "Tu es, et restera mon plus précieux trésor en ce monde..." Une phrase, un souffle, la plus profonde des vérités...
Un regard extérieur n’est simplement pas apte à comprendre. Un regard extérieur ne verait finalement que deux adolescents qui finissent par profiter de la situation. Que s’imaginent-ils ? Que Castiel est victime du variante du syndrome de Stockholm ? Très certainement… Car finalement, ne s’est-il pas amouraché de celle capable de lui faire tant de mal, de le détruire ? Je reste songeuse, savourant encore un instant cet instant, et ce goût dans ma bouche bien au-delà de la simple saveur métallique enivrante. Une boule d’angoisse grandit dans tout mon être, car je le sens, je le sais… Tout ceci prendra fin, mais celle que je suis à cet instant saura-t-elle résister dans le temps ?
Un grincement horrible vint me vriller les tympans, je sursaute sans le lâcher une seconde. Mais mes yeux s’ouvrent instantanément pareil à ceux d’une lionne prête a tout pour protéger et préserver ce qui lui appartient. Je croise alors les yeux gris du directeur, son air est grave, ses traits tirés. Au delà de son age, a cet instant je suis certaine de pouvoir entrevoir le fantôme du chasseur de vampire qu’il était autrefois. Il me fixe sans ciller, et dans son silence je peux reconnaître l’hésitation d’un homme d’action qui se voudrait être philosophe. L’hésitation du soldat qui rêve de marcher dans les pas de ghandi. Pour Castiel, et pour lui seul j’accepte de ne pas foncer, je laisse le monstre dans sa cage, je me contient… « Je suis désolé petite chose, il semblerait qu’on soit maudit… On l’aura, notre moment rien qu’à nous ! Je te réserve ma déclaration pour ce moment là... » Je ne parle pas, je ne fais que penser ses mots, avec une conviction qu’on ne saurait me reconnaître. Je l’aime, c’est indéniable je ne peux plus lutter contre. Mais si je dois l’admettre ce ne sera pas là, pas dans ses conditions… Il mérite tellement mieux que les murs de cette prison.
« C’est fini maintenant, il a l’air d’aller mieux. Il est temps de le lâcher Androméda... » Il marque une pause, et fait un pas hésitant dans notre direction. « Tout ceci doit prendre fin tu en a conscience, nous trouverons un moyen de rompre ce lien qui vous pousse à ça... » C’est marrant, ce type à élever deux enfants avec une vampire, et pourtant il semble s’éttouffer sur le « ça », comme si la simple idée de tout ceci lui semblait trop dérangeante. Presque répugnante… Je grogne lorsqu’il fait a nouveau un pas dans notre direction, avant de finalement lancer un regarde en direction de Castiel. L’interrogeant silencieusement, pensant simplement au plus profond de moi « Je lui arrache la jugulaire ou pas ? »
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Castiel Mc Toruh
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Sujet: Re: F*cking Link Andriel Dim 9 Oct 2022 - 2:03
F*cking Link !
Avec Androméda
Doux moment d’intimité, de complicité malgré le cadre froid et un temps soit peu effrayant de se cachot. Mais tout comme notre rencontre, à cet instant, il n’y a plus que nous deux, elle et moi, la vampire et le calice, l’amour en plus. Aujourd’hui il s’est révélé, bien que caché depuis des mois si ce n’est plus, et je n’ai plus peur de le dire, simplement, alors d'Andromeda le détourne. Cela ne me vexe pas ,au contraire, je trouve ça mignon et la taquide de mon nez sur le sien. Peut être n’est elle pas prête ? J'attendrai, tant que ses actes restent bienveillants, ça me va. Il faut lui laisser le temps d’accepter ses sentiments, et je serais mal placé d’exiger la rapidité, alors que j’ai tenté de transformer les miens en haine avant de le faire !
Andro bois délicatement mon sang, et moi je laisse mes mains traîner doucement sur elle, caressant sa peau, et alors que je remonte tendrement sur son torse, un bruit de grincement me fait sursauter légèrement. Il me faut un moment pour réaliser que je suis arrivé ici accompagné, et que de par l’inquiétude monsieur Saltzman est resté à nous observer, prêt à intervenir. Non, nous ne sommes pas maudit, juste malchanceux, à moins que nous payons simplement le fruit de nos actes. La méfiance d’Alaric étant justifiée après notre querelle. Mais je n’aurais pas le temps d’en discuter, Andro enchaînant sur un moment futur prometteur, un moment hors temps dans notre bulle sans intrus pour nous interrompre.
La voix de notre directeur me feras rapidement retirer ma main de son t-shirt et me retourner. Ses propos sont loin de me plaire, oui je vais mieux, mais ce n’est pas assez, je peux le sentir ! Quand il avance d’un pas vers nous, par instinct, je me colle un peu plus contre la vampire, s'accrochant à elle pour démontrer mon envie de rester. ” NON ! “ Il est sorti tout seul, avec bien plus de vigueur que je n'aurais dû me le permettre à son égard. Un dernier regard vers la blonde grondante et aux iris teintés d’une lueur que je connais que trop bien, me font comprendre que je dois prendre la situation en main.” Excusez moi monsieur Saltman, je n’aurais pas dû m'emporter. “ Déclarais-je sincèrement en baissant le regard avant de reprendre la discussion plus calmement ”. Mais pourquoi vouloir couper notre lien ? Je suis un calice, née pour alimenter un vampire. On ignore ce qui m’arrivera si on coupe le lien. Et puis, au moins, Andromeda n’a plus à s'alimenter sur les réserves de l’école, ou sur quelqu’un d’autre. “
Le silence s’installe quelques minutes avant que le directeur ne reprenne la parole. ” La nourriture n’est pas le problème Castiel. C’est ce que ce lien implique qui me dérange. “ Je peux clairement sentir les non-dits, sans pouvoir les deviner. Seulement je n’ai pas le choix. ” C’est ce que je suis monsieur Saltzman. Un loup et un calice. J’ai besoin d’être bu pour vivre. Nous en avons eu la preuve tout à l’heure. Si je vais mieux,si vous nous séparez maintenant, mon état va se dégrader à nouveau. Je le sens. S’il vous plaît, laissez-nous ensemble ce soir. “ Son visage tique avant même la fin de ma demande. “ Non. Castiel, Andromeda t’a attaqué, je ne… J'écarquille les yeux de surprise avant de le couper net. ” Quoi ? Mais non, c’est moi qui a arraché mon cou ! Ne la condamne pas pour mes fautes.“|/b] Je jurerais voir ses sourcils se froncer à mes propos, juste quelques secondes avant qu’il ne retrouve son impartialité. ” Je vous accorde une demi heure, après tu viendras m’expliquer où tu étais et le fin mot de l’histoire de l’infirmerie. “” Oui monsieur. Merci. “ Dis je simplement, conscient de ne pas être en posture de négocier.
Attendant qu’il tourne les talons, et grimaçant d’entendre la grille se fermer sur nous, comme si nous étions des criminelles, je me tourne vers la blonde, un léger sourire sur les lèvres. ” Merci de m’avoir laissé gérer. “ La remerciais-je en l’embrassant tendrement pas la suite. Chose assez rare pour être mentionnée ! ” Comment veux-tu…Andromeda ? On t’a jamais dit de ne pas gaspiller la nourriture ? “ Demandais-je en découvrant mon poignet toujours sanguinolent et les traces de sang au sol. Mon sérieux ne dure pas bien longtemps et je fini par sourire de ma bêtise.
Elle feule, elle rugit, elle hurle de rage et pourtant personne ne peux l’entendre. Elle meurt d’envie de le tuer, lui faire la peau, le démembrer lentement pour lui offrir une profonde agonie. Jamais au grand jamais sa rage de tuer n’aura été aussi présente, aussi importante… Pourtant, je reste là, et elle me maudit pour ça… Elle se bat, autant qu’il est possible de le faire, elle veut revenir, reprendre le contrôle ! Elle veut pouvoir voir notre corps fondre sur lui, pareil a un oiseau de proie. Oui, elle veut se faire entendre, elle veut prononcer la sentence qu’elle semble « juste ». Elle jure, sur les temps immémoriaux qu’elle finira par avoir ma peau, et pour toute réponse je reste là, et j’observe celui qu’elle voudrait ne plus jamais revoir. Elle voudrait que je concentre mon attention sur le vieux professeur, ancien chasseur de vampire. Elle prie les générations de vampires passées de lui donner la force de les venger… Mais je n’en fait rien, et je le regarde encore et toujours. Il est mon ancrage, la seule force qui me permet de lui résister. Elle sait pertinemment que je viens de laisser filer notre seule chance de nous échapper… Elle sait que je viens de nous condamner a la sentence qui nous sera réservé… et moi je sais que si elle en a le pouvoir, elle fera tout pour me le faire payer. Mais qu’importe, pour la première fois j’ai l’impression d’exister, pour le première fois j’ai même l’impression de pouvoir me rappeler de beaucoup de choses oubliées… Un chapitre qui ne sera que trop bien exploité dans quelques heures…
Il m’embrasse pour me remercier, et en toute honnêteté je ressens une sensation grisante de fierté face a la manière qu’il a de me regarder. Elle fulmine encore, mais je n’en ai que faire. C’est mon combat intérieur, et je m’y tiendrait. Pour lui je tiens a trouver la force. « C’est presque plaisant de te voir prendre les choses en main pour une fois » le taquinais-je alors avant de l’embrasser a mon tour. Il est vrai que j’appréciais particulièrement ce trait de caractère. Tout comme le souvenir du loup intérieur qui sommeil en lui n’a toujours pas quitté mon esprit. C’est finalement cette facette de sa personnalité que j’avais bien souvent cherché à éveillé. Le jour de notre rencontre, il n’était pas loin j’en suis certaine. Je me souviens encore du loup qui avait osé répondre, se défendre, et provoquer. Je me souviens aussi que c’est ce qui a tout déclenché au moment où il me fait remarquer que du sang s’échappe inutilement de son poignet. Je lui offre un sourire malicieux, toujours intimement plongé dans ces souvenirs, que je considère pour la toute première fois pour ce qu’ils sont réellement ! Mes crocs retrouvent leur précédente marque, et ce retour offre un flux de sang incroyable venir me chatouiller les papilles. J’aurais souhaité me contenter d’une dernière gorgée avant de stopper l’hémorragie provoquée, vraiment… Ma a la place mon corps tout entier se recroqueville sur lui même tout en cherchant a retrouver l’étreinte rassurante de Castiel. A cet instant, je suis prête a jurer qu’il a put entrevoir ce qui me passait par la tête a cet instant… Mais quand bien même, a quoi bon continuer de jouer a ce jeu malsain qu’elle voulait faire perdurer. Je retire doucement mes crocs avant d’embrasser son poignet en faisant disparaître la moindre goute de sang. « Il serait peut-être temps d’envisager l’idée que tu es bien plus qu’un simple calice... » murmurais-je tant pour lui que pour moi même. Il était le seul assez digne de moi pour faire ressortir la fille que je suis aujourd’hui avec lui, celle qui avait cessé d’exister il y a bien des siècles de ça. Aurais-je seulement un jour vraiment le courage de lui avouer ? Le courage de dire haut et fort les raisons qui ont poussé cette partie sombre a m’empêcher d’exister, celles qui l’ont poussé à vouloir le voir disparaître lui aussi ?
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Castiel Mc Toruh
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Sujet: Re: F*cking Link Andriel Jeu 24 Nov 2022 - 16:40
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Avec Androméda
Débarrassé du directeur pour une demi-heure, je félicite à ma manière Andromeda de ne pas avoir répondu par la violence, verbale comme physique. Bon certes, j'ai un peu trop haussé le ton, mais je ne pense pas avoir eu de mot déplacé. Enfin, j'ai pas trop envie de penser à ça alors que dans quelques minutes, je vais devoir passer un face à face avec lui… Quelques baisers, plus intense si je ne fabule pas, peut être dû aux sentiments, à ce nouveau départ que nous nous donnons. Je souris, bien qu'un regard interrogateur traverse mes pupilles. Ironie, ou la blonde le pense vraiment ? " J'essaierais de m'en rappeler. " C'est pas gagné soyons honnêtes, je suis plus suiveur que meneur, un simple Omega après tout.
Puis je remets son attention sur mon sang s'échappant. Je me sens mieux, mais il manque encore quelque chose, c'est une certitude. Ses crocs se plantent à nouveau dans ma chair, je frissonne jusqu'à lâcher un soupir de bien être. Si son corps s'accroche à ma plaie, mon bras libre vient attraper son dos pour la basculer un peu plus contre moi afin de la couvrir de baiser tendre, doux. Brin de déception quand sa morsure prend fin. Nous avons déjà vécu ce genre de moment, je veux dire où je la nourris, et même certain qui était plaisant, mais pas à ce point. Sa phrase percute mon coeur. Est elle vraiment, à sa manière, en train de m'avouer ses sentiments ? Peut être, ou pas. Il lui faudra sûrement du temps. Du moins c'est ce que j'ai compris lors de son intrusion dans mon esprit. En tout cas j'attendrais, rien que ses petites intentions détourné me suffise, et de mon côté, je l'encouragerais, sans l'étouffer ou la pousser. " Et que je t'aime pour celle que tu caches ici. " Mentionnais-je en posant ma main sur son cœur.
Contenue Sensible ():
J’embrasse ses levres, tendrement, puis avec plus de fougue, venant mordiller ses dernières pour en demander l'accès. Je guide doucement sa langue dans une chorégraphie, chaste et timide, jusqu'à finir par laisser mes envies prendre le dessus. Se baisser langoureux, les frissons couvrant agréablement ma peau, mon cœur s’emballant, le plaisir de ce simple échange sincère, le désir montant dans mon être, s'enveloppent dans une bulle chaude avec elle. Mes mains se font gourmande, explorant son corps tantôt du bout des doigts, tantôt avec plus d’ardeur. Doucement mais fermement, je nous entraîne dans une chute, si j’arrive à bien rattraper sa tete pour qu’elle ne cogne pas le sol, je me fais emporter par nos poids, m’écrasant sur le corps, heureusement vampirique , de la demoiselle. ” Désolé. “ Affirmais-je en me relevant légèrement et en riant. ” Je vais peut-être me limiter à une seule prise d'initiative par jour non ? “ Expliquais-je en riant encore. ” Non, je peux pas, on commencera demain ! “ Lueur de luxure dans mes yeux qui la dévore toujours du regard avant de fondre irrésistiblement sur ses lèvres.
Nos corps s'appellent, je plonge tête baissée dans le pêcher, répondant à mes désirs charnels. Mes mains reprennent leur exploration, retirant les tissus sous leur passage pour laisser mes lèvres suivre le même chemin, mes reins s’activent, ondulant contre elle, pressant mon désir, qui s’exprime par de long râle satisfait. Nos corps finissent par s'assembler, véritable extase dont je me censure l’expression pour ne pas attirer le doyen, ou tout autre curieux. Chaque va et vient est un délice, une décadence exquise dans lequel je me noie sans aucune culpabilité, mes lèvres cherchent les siennes, puis vague sur sa peau, que je mordille ci et là pour étouffer l’émotion et l’intensité du moment.
Lové contre la demoiselle, je tente de calmer mon cœur et mon souffle, en revanche mes mains ne s'arrêtent pas de la câliner. J’ignore le temps passé, et surtout combien il en reste. J’aurais aimé rester avec elle toute la soirée, qu’on profite de ses retrouvailles, de cette nouvelle situation. Mais surtout, je suis frustré, énervé au plus haut point, dans cette histoire, la victime de ma connerie c’est elle. Sérieusement, bon certes, elle n'est pas arrivée toute rose, sinon j'aurais pas viré au rouge, mais celui qui a agressé l’autre en premier c’est moi, quand je suis partie avec monsieur Alistair. J'espère que monsieur Saltzman va le comprendre vite et la laisser sortir d’ici, c’est complètement injuste qu’elle se retrouve enfermée et pas moi…. ” J’ai pas envie de te lai…“ ser et encore moins là. Mais ma phrase je n’aurais pas le temps de la finir que du bruit nous parvient. Sans attendre, j’attrape nos vêtements et donne les siens à Andromeda avant de me rhabiller à toute vitesse.
J’attache le dernier bouton de ma chemise, découvrant que je l’ai fait en menteur, que le visage d’Alaric apparaît. Devenu pivoine, un regard de “on l’a échappé belle” à la blonde, j’attrape sa main, et nous dirige vers la porte de sortie que le directeur commençait à ouvrir. ” Reculez Mademoiselle Blake ” Ma main se resserre sur la sienne. ” S’il vous pl…“ Je ne finirais pas, coupez par le doyen reprenant sur un ton autoritaire qui me fera baisser le regard. ” Vous n'êtes pas en position de négocier monsieur Mc Toruh. “ Il a raison, sauf que c’est définitivement plus à moi de rester enfermé ici. J’embrasse la joue d’Andromeda une dernière fois, lui glissant à l’oreille que je vais tout faire pour la libérer, et me dirige docilement vers la grille.
Un bruit, et bien loin de notre réalité, nous voilà soudainement transformé en deux vulgaires adolescents se hâtant pour ne pas être pris sur le fait. Une vampire centenaire et son loup calice… mais je suis simplement les mouvements du loup. Je sais que nous aurions une chance, je sais que si il partageait ma vision du monde et de la liberté nous serions sûrement loin de tout ceci, loin de ces adolescents boutonneux en attente de grandir… Mais pour une fois, je ne prendrait pas les décisions seules. Pour une fois je laisse Castiel seul maître de la situation. Je ne suis pas sure d’avoir encore totalement conscience de ce qui va m’arriver ensuite. Mais mon esprit reste tétanisé, encore choqué de tout ce qui a pu se produire aujourd’hui… A vrai dire, cette confrontation avec les différentes facettes de mon prince consort ne m’aura pas laissé de marbre. Pire encore, ce loup, ce coté sauvage, il me fascine et une partie de moi et certaine qu’il ne demande qu’a s’exprimer d’avantage…
Serais-je passée du rôle de vampire sadique a celui de succube maso ? Il faut quand même signaler qu’il était l’incarnation de sa nature lycanthrope. La mise en image de toute cette haine que sa nature profonde le pousse a vouloir me vouer. Et pourtant… pourtant quelque chose m’attire et me fascine inévitablement. Pourquoi, comment, tout ce que je sais, c’est qu’il à ça au fond de lui. Cette force de caractère, ce pouvoir de décision. Une partie de lui aussi refoulée que celle que je lui ai dévoilé aujourd’hui.
Le directeur nous fait face, et je suis forcée de plonger mes ongles dans la chair de mes paumes quand il coupe la parole de Castiel sans lui apporter d’avantage de crédit. Il ne réplique pas, combien de temps encore restera-t-il « ma petite chose » ? C’est une chose sur laquelle je me sens incapable de faire une estimation… Certainement pas en cet instant.. Le contact entre nous a été brisé, et je suis obligée de batailler avec moi même pour conserver cette dose d’humanité qui me lie a lui. Je serre les dents, je l’observe, je fais celle qui n’entends rien… Ne rien entendre pour ne pas réagir…
Une bise sur ma joue me permet de garder le contrôle. Ainsi je le regarde partir, entraîner par le directeur vers ce qui ressemble a un interrogatoire poussé… Il remonte les escaliers et je me sens perdre en énergie, je commence à vaciller. La lutte ne fait que commencer… Je m’éffondre, genoux au sol, paumes contres la pierres froides. Je résiste, je lutte, je tremble comme une toxicomane en manque. Soudain un cri sauvage s’échappe de ma gorge, le cri d’une créature sans foi ni loi, assoiffée de vengeance… Pourtant les tremblements ne cessent pas… Une part de moi voudrait retenir ces hurlements pour ne pas que le loup s’inquiète. Finalement, il n’y a que la boite qui arrivera a remédier a cette situation… 72h de tortures psychologiques accompagné de Castiel qui n’avait pourtant pas mériter d’en affronter autant. « Je reviendrais pour toi... » seront les derniers mots que la douce androméda blake pourra prononcer.
Les derniers oui… mais seulement pour aujourd’hui.