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Christmas Nightmare *Andriel*

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Castiel Mc Toruh
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MessageSujet: Christmas Nightmare *Andriel* Christmas Nightmare *Andriel* EmptyVen 14 Aoû 2020 - 21:50


Christmas Nightmare

Avec Androméda


Nous ne sommes plus très nombreux a l'école, les vacances de Noël sont arrivées, et la plupart des élèves ont retrouvés leur famille. Les couloirs et salle vide fond peine à voir, l'école n'est plus que l'ombre de elle même, plus glauque que jamais. Je me noie dans les cours pour passer le temps, enfin surtout pour ne pas laisse à mon esprit le temps de cogiter, de réfléchir, plus simplement,  pour ne pas penser à l'approche des fêtes de fin d'années. Que Noël, la plus cher à mes yeux, sera encore pire que l'année précédente.

J'ai toujours aimer célébrer Noël, cette énorme repas en famille, même si nous étions réunie tout les jours dans la communauté, il y avait toujours quelques chose de magique, un petit plus inexplicable, L'euphorie peut être, le repas plus festive, je sais pas, mais ça me manque... Si bien que plus on se rapproche du 24, plus je me sens doucement plonger dans la mélancolie, préférant m'enfermer dans ma chambre où rester seul, je trouve de bonne excuse pour quitter le peu de gens qui reste et ne plus avoir à feinter la bonne humeur et à sourire. Je sais que l'école à programmé quelques chose, mais j'ai pas envie. Pas envie de me prendre la joie de tout le monde alors que j'ai juste envie d'être avec ma famille et Arth. Je suis pas contre faire un petit Noël entre ami, mais pas le 24...

Les jours passent, et l'ambiance devient de plus en plus pesante, je supporte plus, si bien que je suis aller me balader en forêt pour me changer les idées, et mes pas m'ont mené beaucoup plus loin que prévu. En relevant la tête, je peux reconnaître la forêt, ma forêt. Je cours un peu plus vite, augmentant ma vitesse et mes foulées. Et me voilà dans mon trou de bombe, ma cabane trônant toujours fièrement au milieu des ronces et des fougères qui ont repris le dessus. Je sourie, nostalgique et en même temps fier de voir que ce que j'ai construit de mes mains est toujours là, en état.

Des tas de souvenir me reviennent en mémoire et finalement je fini par aller nettoyer tout ça, comme si ça avait de l'importance, comme si je revenais. J'aimerais tellement ! Revenir et que Artémis revienne lui aussi... Je répare aussi ce qui en à besoin, l'hiver ayant comme tout de même fait quelque dégat, et sans m'en rendre compte, je fini par réinstaller le campement. Bien évidement, la nuit fini par me surprendre. Et c'est sans aucune peine, ni peur de regret et remord que je prend la décision de rester là pour la nuit !

Quelle brillante idée Castiel ! Au final je fermerais pas les yeux, le froid est saisissant sans aucune couverture pour me protéger un minimum et sans loup pour m'apporter sa chaleur, du coup je passe la nuit à alimenter le feu, me brûlant par ci par là de temps à autre. C'est fou de perdre une habitude si vite ! Finalement c'est au petit matin que je m’écroulerais, fatigue par ma course, par ma nuit mais surtout par mes larmes. Mon sommeil est loin d'être calme, bien au contraire, je tremble a cause de la température mais aussi des cauchemars qui hantent mon repos, et le matelas de feuille morte n'est plus aussi confortable que avant...


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Androméda L. Blake
Androméda L. Blake

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MessageSujet: Re: Christmas Nightmare *Andriel* Christmas Nightmare *Andriel* EmptyLun 17 Aoû 2020 - 17:21
Christmas NightmareLe mois de décembre, serais-ce un cliché venant d’un vampire que de dire que c’est la période que le préfère ? A vrai dire l’hiver laisse plané une certaine nostalgie, je me souviens des grandes réception, les grands bal donnés dans le palais impériaux à ma grande époque. Les crinolines colorées de courtisanes qui se mêlaient dans un ensemble parfait, et ces entrées que je me réservais souvent. Sans dire que j’ai gardé ce goût du luxe il n’en reste pas moins vrai que j’aime sentir les regards se tourner vers moi lors de ce genre de réception. Une nouvelle fois, ma condition de vampire m’a toujours apporté bien des avantages dans ce domaine. Depuis mon arrivée sur le continent il faut bien admettre que j’ai dû me résoudre à renoncer aux ornement d’or dans les salles, à l’argenterie et aux broderies un peu folle qui étaient habituelles sur mes anciennes tenues. Mais contrairement à ce que j’imaginais j’ai quand même su m’adapter aux modes actuelles.

Il y à d’autres rituels auxquels j’ai dû m’habituer dernièrement. Des petites rencontres, discrète, éloignés de ses autres qui se permettent de juger autant que possible. A vrai dire je n’ai que faire de leurs regards, je n’ai jamais chercher à me conformer à leur soit disant normes, et a vrai dire ne devraient-ils pas s’estimer heureux qu’une des vampires les plus meurtrières de l’histoire ne puisse désormais étancher sa soif qu’auprès de ce loup ? De mon loup… A oui, à mon arrivé ce cher directeur à tenu à garder sous silence mes « exploits » passés. D’ailleurs il refuse de les nommer comme tels. Je ne sais d’ailleurs pas moi même pourquoi j’ai accepté de me cacher, surement pour l’épargner lui plus que moi. Ces loups, cette meute, ils m’énervent… Me toisent dans les couloirs, et une fois encore, sans savoir ce qui me retiens j’épargne leurs honneur en ne leur accordant aucunes importance. Sans m’en rendre compte je fais sûrement ça pour lui, pour Castiel, qui semble vivre cette différence avec plus de peine que je ne l’espérait. Il fût un temps où un homme aurait été honoré de s’afficher à mes côtés. Non ça suffit, il paraît que je dois faire un effort pour contrôler mon égo… C’était un autre époque, un autre contexte. Un temps qui est révolu désormais.

Pendant les vacances nous avions pris l’habitude de nous retrouver moins tôt que d’habitude, la plus part des petits curieux étant retournés passer les fêtes de fin d’année dans leur famille. Pour moi c’est une certaine forme de délivrance, je ne suis plus obligée de jouer un jeu constamment. Moins de public, moins de contraintes, mes nuits m’appartiennent enfin. Alors que je me rends dans la grande cour, sous ce grand arbre qui nous sert habituellement de refuge, je me retrouve seule. Je ne parle pas d’un retard de quelques minutes seulement, car celles-ci s’additionnent s’allongent au point de former une bonne heure, puis une autre. Les circonstances joues avec ma patience et je ne peux me résoudre à questionner les élèves restant pour savoir si ils savent où il a bien pu passé. Demander de l’aide ? Et me faire juger en même temps ? Le résultat serait inévitablement des plus sanglant au vu de ma patience déjà poussée à bout. Vexée, énervée je fini donc par choisir de retourner dans ma chambre. Après tout, il finira bien par venir m’y trouver.

Jusqu’au soir, je tente de m’occuper l’esprit, je fais les cents pas, tourne comme un lion en cage dans ma propre chambre. Tentant une nouvelle fois de me cacher une évidence : je m’inquiète. La nuit fini par tomber et sans comprendre pourquoi je me met parfois à frissonner, à d’autres moments c’est mes mains qui se font douloureuses, comme si j’avais exposés celle-ci aux rayon du soleil sans porter ce bijoux qui me protège des rayons mortels du soleil. Alors , je tente vainement de m’installer dans mon lit, de dormir quand au lieu de trouver le moyen de rêver des flash mentaux m’apparaissent. Castiel, qui refuse indéfiniment de sortir de mon esprit. S’en est trop, je dois comprendre, je dois savoir. Je m’habille, relativement chaudement pour le commun des mortels, il paraît qu’une robe d’été sous cette neige pourrait attirer l’attention… Je met une veste, et je m’élance par la fenêtre, et j’écoute mon instinct. Un instinct de chasseuse, de traqueuse ? Où simplement le lien qui m’indique la direction à prendre, comme une boussole qui serait inévitablement polarisée sur la direction à emprunter pour le retrouver ? Quoi qu’il en soit je prends le chemin de la forêt. Le soleil est encore couché, pourtant je sais que le matin est déjà là. Poussant encore et toujours mon exploration des lieux je fini enfin par tomber sur une petite cabane dont j’ignorais l’existence, et là je comprends, je sais…
Plus rapidement je m’approche de celle-ci, toute colère, toutes rancune ayant quitté mon corps pour être remplacer par l’empressement de le retrouver, par de l’inquiétude également que je refuserais d’admettre. Pourquoi ? Comment ? Doucement j’ouvre la petite porte et observe l’intérieur, curieuse, intriguée, mais bien rapidement mes yeux se posent sur l’objet de mes pensée et je me dirige vers lui avec un empressement incontrôlé. Il dort, et quand j’observe son visage mon cœur se serre. Son visage est encore marqué par les larmes et je perçois les tremblement de son corps. Sans réfléchir une seconde j’enlève mon long manteau et le pose sur son corps en essayant de ne pas le réveiller, puis à une vitesse propre à ma nature je réalimente ce feu qui était sur le point de s’éteindre.
Un instant, je pense m’installer plus loin, mais j’en suis incapable. Je me rapproche de lui, sachant pertinemment que mon corps ne lui apportera aucune chaleur supplémentaire je m’agenouille à ses cotés et fait glisser sa tête doucement sur mes cuisses et espérant lui apporter un peu de confort. Je me met à jouer avec ces boucles noirs, mes doigts s’aventurant parfois jusqu’à ces joues que je sais gelées. Puis doucement, il fini par entrouvrir les yeux. Il faut l’admettre, même dans ces conditions il à ce coté adorable quand il dort… Quelques battement de paupières, et je décide de m’adresser à lui. « C’est donc là que tu étais caché, mais qu’elle idée ? » Mes doigts retourner caresser ses cheveux, quand une question un peu dingue et douloureuse pour cet égo que je mentionnais tout à l’heure vient s’insinuer dans mon esprit. « Dis moi petite chose, ce n’est quand même pas moi que tu cherches à éviter ? » Pour autant, ma voix est restée douce, et je murmure simplement. Ne voulant pas rendre son réveil aussi difficile que sa nuit.
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Castiel Mc Toruh
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MessageSujet: Re: Christmas Nightmare *Andriel* Christmas Nightmare *Andriel* EmptyMer 19 Aoû 2020 - 18:40


Christmas Nightmare

Avec Androméda


Morphée aura tout de même réussi à m'atteindre, et la nuit est à la hauteur de ma culpabilité qui remonte avec l'arrivée des fêtes. Le froid et le confort rudimentaire sont un paradis à côté des cauchemars. Je revis les noël passés, puis mon réveil dans un bain de sang. Les choses en amenant à d'autre, mon subconscient me montre des images de moi, un sourire carnassier sur les lèvres alors qu'a mes pieds, le corps ensanglanté de mon loup gît. Pourtant en quelques secondes, le songe prend une toute autre dimension. Arthémis se relève, et mon sourire retrouve sa sincérité, je pleure, de joie cette fois, me laissant tomber à genoux pour le prendre dans mes bras. Instinctivement, sa chaleur me rassure et je m'accroche à lui. Il me rend mon étreinte allant même jusqu'à me chatouiller les cheveux de son museaux. Je ris, jusqu'à ce que le noir nous engloutisse, le froid reprenant un peu d'emprise sur ma peau. «The...mis » Voix rauque et faible d'un réveil après une nuit difficile alors que mes yeux papillonnent cherchant à s'habituer à la luminosité de la pièce. Je suis dans un état semi conscient jusqu'à ce qu'une voix me fasse sursauter et me relever en quelques secondes. Il ne m'en faudra que deux ou trois de plus pour réaliser qu'il s'agit d'Andromeda et calmer mon cœur. « Androméda ? Qu'est ce que...» Je ne finirais pas ma phrase, les vertiges qui me parcourent de temps à autre me donne la réponse. Je récupère sa veste pour lui passer sur les épaules, refusant qu'elle attrape froid à ma place. Mes sourcils se fronce à sa question. Non, bien sur que non ! Certes j'ai du mal avec notre relation sans commun, mais je n'irais pas la fuir après ce qu'elle à subit à notre première séparation. « Non ! Je... Pardon. Je me suis un peu égaré et fait surprendre par la nuit. Désolé.» Dissimulation de vérité sans non plus mentir, mais j'ai pas l'intention de lui parler de ma difficulté à surmonté se moment, de la douleur que ravive les fêtes. Je suis pas le seul a vivre se genre de chose, sinon on serait pas encore aussi nombreux à la SBS. Je suis juste plus faible que tout le monde, ça à toujours été le cas et ce le seras toujours j'imagine.

Je me relève, m'approchant du feu pour le juger avant de mettre une gamelle en fonte pleine d'eau dans son cœur. Puis je me dirige vers une des étagère allant fouiller dedans pour trouver deux gobelets et remettre la main sur mon bocal de menthe. Quand je met enfin la main dessus, j'ouvre le couvercle et renifle l'odeur, sans savoir si je vais parvenir à mes fins, faut dire qu'elles traînent là depuis un moment maintenant... « Tu veux un thé ? » Lui demandais je en continuant de m'affairer pour me réchauffer et arrêter de trembler. « Par contre il n'y a que de la menthe. Et... Je sais pas si ça va être top en fait, elle date un peu...» Je lui adresse un regard désolé, encore, je fais que merder là de toute façon. Je compte bien me rattraper un minimum, mais j'ai besoin dans un premier temps de me réchauffer, histoire de pas trembler contre ses lèvres. Par pur réflexe, je vais ouvrir la porte avant d'aller changé l'eau de la gamelle de Arthémis. J'arrive même à m’étonner et à m’engueuler mentalement que cette dernière soit vide... « Au fait...Comment tu m'as trouvé ?» J'hésite, je suis pas sur de vouloir connaître la réponse, même pas du tout, je préférerais qu'elle me sorte qu'en bon chien chien, on m'a pucé plutôt qu'on finisse par se demander si cela n'est pas encore le fruit de se lien qui nous échappe. J'en ai ras le bol de mettre tout ce qu'on ignore sur mon coté calice, c'est à la fois trop facile et effrayant !

Je fini par récupéré ma gamelle et verser l'eau dans les gobelets, puis je m'approche de la demoiselle, lui donnant un des verres avant de me glisser contre elle. Attitude qui me ferait rougir totalement si dans ma tête je le faisait pas dans l'unique but de lui donner un accès facile et confortable à ma nuque. D'ailleurs, une fois assis contre elle, j'incline la tête pour libérer ma jugulaire. « Sert toi, ça devrait être meilleure !» je rigole légèrement avant de humer le thé pour que la vapeur réchauffe mon corps, et bois quelques gorgées. Pas si mauvais au final.

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Androméda L. Blake
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MessageSujet: Re: Christmas Nightmare *Andriel* Christmas Nightmare *Andriel* EmptyLun 24 Aoû 2020 - 11:52
Christmas NightmareLa colère, l’énervement, la rancœur… J’en étais pleine en franchissant la porte de cette chambre, maintenant je suis là à ses cotés , en attendant qu’il se réveil. Pendant un instant j’ai hésité à m’introduire sans ses rêves. Un pouvoir que je n’ai eu que trop peu l’occasion d’utiliser jusqu’ici. Que se passe-t-il réellement dans la tête de ce loup si secret ? A quoi pense-t-il en secret ? Toutes ces questions me viennent en tête par vague. Je n’ai pas pour habitude de m’inquiéter ce que pense les gens, ni même de la douceur de leur rêve. Pourtant son corps agités par tout ces tremblement me procures d’étranges sensations, accompagnées de toute cette curiosité. Pourtant quelque chose m’en empêche, non pas les scrupules où la raison, non c’est différent. Une petite voix intérieur qui semble refuser d’admettre qu’elle s’intéresse vraiment à tout ce qui s’y passe. Comme si, s’aventurer dans les méandres de son subconscient était une ligne supplémentaire à franchir, une ligne que je ne suis pas forcément prête à franchir sûrement. Un chemin trop risqué pour une vampire qui se veut détachée du monde.  « Pas d’attache, pas de problème » cette bonne vieille philosophie a la quelle je me suis toujours raccrochée et dont je m’éloigne de plus en plus malgré ce que je veux bien admettre.

Ces tremblements se font moins compulsifs, premier signe déterminant du fait qu’il soit entrain de se réveiller. Autant que son cerveau lui permet il arrive à contrôler ses muscles transits par le froid. Je me concentre à nouveau sur son visage, l’esprit encore embrumés par toutes ces questions sans réponse. Pour ma part, je n’ai pas trouver le sommeil une seule seconde, mais quand bien même… ne pas dormir n’a jamais été un problème pour ceux qui défient la mort. Je vois ses lèvres s’entrouvrirent avant que le moindre son ne sorte de sa bouche. Seul ma concentration fait que j’ai pu entendre les syllabes saccadée qui s’en échappe. Pourtant je ne comprends pas, c’est comme si finalement il attendait autre chose à son réveil. Ses paupières clignotent pendant que mes muscles se  raidissent.  Que fait-il ici ? Attendait-il réellement la venue d’une autre personne ? Quand bien même, a quoi bon me le cacher, jusqu’à preuve du contraire je n’ai pas apposé sur lui le moindre acte de propriété… enfin… presque pas.
Je ne dis rien, je ne m’emballe pas, j’analyse, je cherche à comprendre, et autant que faire se peut j’essaye de faire le vide de toutes ces émotions contradictoires dans mon esprit. La colère remonte et redescend au même rythme que ses paupières s’agitent pour faire le point sur l’environnement qui l’entoure.  Son cœur est même devenu fou quand il a entendu ma voix, et mon esprit bloque sur cette nouvelle information. Enfin il prononce moi prénom, tout en s’interrogeant. Puis d’un bon se redresse en repassant ma veste sur mes épaules. Si la galanterie s’est perdu il y a bien longtemps dans ce monde, il est toujours plaisant de constater que ces rares signes qui m’en sont adressés sont issue de pure réflexe de préservation de l’espèce. Faudrait-il revoir dans l’esprit populaire que les vampires ne craignent absolument par la froideur d’une nuit d’hiver ? Cependant son action me calme me permet de calmer tout ce qui se passe dans mon esprit. C’est a de demander si mon esprit ne déraille pas simplement en sa présence.

« Que d’autres voudrais tu que ce soit? »
Je feins l’indifférence en levant les yeux au ciel. Pourtant ma question est bien réelle. Je me refuse simplement à admettre que la réponse pourrait m’affecter. Un peu égaré hein ? Il faut quand même le vouloir pour se perdre si loin dans la forêt et dans une cabane. Pourtant mon égo veut se conforter dans l’idée qu’il n’aurait pas voulut me fuir. Je l’observe s’approcher du feu, et s’affairer a faire je ne sais quoi avant qu’il ne l’annonce. Du thé hein ? Il m’en propose mais je reste silencieuse à l’observe. Il semble tout de même bien connaître les lieux pour quelqu’un qui s’est perdu. Il admet même que tout ceci date… Castiel, ma petite chose qu’elle secret tentes-tu de me cacher. Ses manières, son attitude, il semble nerveusement reproduire des taches qu’il aurait effectuées mécaniquement par le passé. Je reste septique. « Je ne serais pas moi, si je n’étais pas capable de retrouver n’importe qui, n’importe où. Mon instinct simplement... » Mais quel égo comme toujours… Comment lui dire en même temps que tout, mon instinct oui évidement, mais également tout mon être m’a guidé dans direction. Admettre que son absence m’est douloureuse ? Une nouvelle fois alors qu’il avait disparut aujourd’hui ? Trop de fierté  pour me laisser aller à de pareils aveux.
Il se rapproche de moi, me tends un verre avant de réduire totalement l’espace qui se trouvait entre nous. Cette proximité me réchauffe toute entière, l’odeur de la mente paraît ridicule comparé a la sienne qui vient embrumer mon esprit. Quand il tends na nuque dans ma direction, mes vaisseau sanguins se gonflent, mes yeux deviennent ceux de la bête, plus vif et perçant que jamais. Mes canines s’allongent automatiquement et je me retrouve instinctivement attiré par sa jugulaire. Je me fais violence, je lutte pour m’arrêter à quelques centimètres de sa peau douce et à l’odeur boisée qui m’a hanté pendant ces trois jours interminables. « Si tu en profitais pour m’en dire plus sur cet endroit, ce qu’il représente pour toi… Pourquoi ici ? » J’inspire, j’expire mais rien n’y fait, comme si toute cette soif de sang que je n’ai pas ressentit envers d’autres mortel se manifestait maintenant. «  Répond moi petite chose... » Je ne résisterais pas d’avantage, mes crocs venant pénétré sa chair, ma main quittant rapidement le verre pour venir enserrer ses hanches. Je ne doute pas un seul instant qu’il puisse ressentir toute ma frustration à cet instant, mais je tente de me concentrer sur le bonheur que me procure cet instant pour retrouver mon calme. Pour savourer pleinement tout de cet instant, pour le savourer.

Mon calice… ma petite chose...
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Castiel Mc Toruh
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MessageSujet: Re: Christmas Nightmare *Andriel* Christmas Nightmare *Andriel* EmptyVen 28 Aoû 2020 - 21:28


Christmas Nightmare

Avec Androméda


Un réveil brutal, le moins qu'on puisse dire, quoi que, a bien y réfléchir, avant le sursaut, les cauchemars se sont apaiser, et je crois bien que c'est la présence d'Androméda qui en est la raison. J'ai déjà observé le phénomène, les quelques fois ou nous avons dormis ensemble, mon sommeil était plus calme, moins agité. Enfin là, le réveil est dans un stress dont je met un moment à me remettre, à recoller mes idées et mes pensées dans l'ordre. L'espace d'un instant c'est comme si le monde tournait plus vite que moi, alors je fais et dis des chose sans vraiment réfléchir. « Ici ? N'importe qui ? On est au milieu de la foret, d'un coté je vois pas trop qui s'aventurerait par ici, et en même temps ça peut être n'importe qui non ?» Pourtant, elle a bien raison, même dans mes songes, je m'attendais à quelqu'un d'autre, celui que j'aurais désiré voir passer cette porte n'est d'autre que mon loup, un animal auquel je m'accroche alors qu'il m'a clairement abandonné. Ma réaction aurait sûrement pas été la même, et dans le fond je m'en veux, je m'en veux de pas être aussi enthousiaste que la demoiselle soit venue me rejoindre. Je suis même tellement à coté de mes chaussures, physiquement comme mentalement, que je met à préparer le thé sans vraiment rien dire de plus. Je m'affaire jusqu'à finir par posé la question qui me trotte en tête depuis un moment, mais dont je veux pas réellement connaître la réponse. Honnêtement je tombe de haut, m'arrête quelques instants dans mes mouvements quand elle me réponds. Je m'attendais à une réponse évasive, mystérieuse, floue à la rigueur, mais pas à ça. Pas à un discours presque flippant qui sent le vécu et la traque. Suis-je toujours endormi ? Ne serais ce pas tout ses discours alarmistes sur sa personne que j'occulte  intentionnellement qui viennent me perturber ? Non, la chaleur se dégagent du feu, le froid qui hante ma peau, mon dos qui encaisse la nuit au sol, beaucoup trop de signe de la réalité pour douter. Alors encore une fois, je vais ranger ce détail dans un tiroir de ma mémoire et fermer. Au final, je voulais pas connaître la réponse, mais pas pour la raison que je pensais.

Quand la boisson est prête, je fini par m'installer pour la laisser s'alimenter et moi ressentir afin ces dents percer ma peau et la sensation exquise qui l'accompagne. Je dégage ma nuque, et l'incite à me mordre, impatient même si je le feins en buvant tranquillement mon breuvage. Je sers les dents, me retiens de soupirer de frustration quand son visage s'arrête en plein mouvement. Écoutant attentivement quand sa voix perse le silence. Instinctivement tout mon corps se tend, je me raidit alors que des frissons de stress me traversent, mon cœur s'emballant sous la même raison. Je veux pas répondre à cette question, je sais pas comment tourner ça pour ni mentir, ni dévoiler un de mes petits secrets. Cette cabane représente tellement. A la fois toute la noirceur de mon âme, ma fuite après mon crime, mais aussi le début de ma vie, une vie non alité. C'est aussi ici, que j'ai renié dieu, et adopté Alistair. Je suis coupé dans mes pensées et réflexion, grimaçant quand la blonde passe à l'action. Jamais la sensation n'avait été aussi désagréable, ça doit même être une première, s'en est presque douloureux. J'ai envie de l'arrêter, de la repousser doucement, de savoir ce qui ne va pas, parce que j'ai cette impression qu'elle me punie à travers son acte. La question me brûle la gorge, et pourtant c'est un discours totalement qui sortira de mes lèvres, sans que je puisse le contrôler. « C'est chez moi.» Je réalise en entendant ma propre voix. En un instant, je lâche mon verre pour plaquer mes mains sur ma bouche, renversant son contenue au sol. Dans le même mouvement de surprise, j'arrache ma  peau de ses lèvres, laissant mon sang s’écouler sans m'en soucier. Comment ? Comment j'ai pus lâcher ça comme ça ? Surtout alors que je voulais la questionner sur autre chose ? C'est là que certain de mes lectures me revienne. L'hypnose vampirique ! Je me leve d'un mouvement sec avant de me tourner vers elle un regard noir incrusté dans mes iris pourtant si claire. « T'as pas le droit ! T'as pas le droit de faire ça Androméda. T'as pas le droit de m’hypnotiser !» Je fini a peine ma phrase que je sort de la cabane, les larmes aux yeux. Une fois dehors, je me met à courir pour passer mes nerfs, évacuer la colère et surtout la déception, me vider la tête comme cela se produit à chaque course.

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Hors RP Christmas Nightmare *Andriel* 3768159421 :


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Androméda L. Blake
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MessageSujet: Re: Christmas Nightmare *Andriel* Christmas Nightmare *Andriel* EmptyMar 1 Sep 2020 - 11:19
Christmas NightmareAprès avoir passé une journée, les nerfs torturés par un sentiment que je ne pourrais nommer, une partie de moi ressens cette satisfaction de l’avoir retrouvé. Je suis ici, maintenant, pour lui. Malgré tout ce que j’essaie de me persuader. Le lien y est sûrement pour beaucoup, du moins c’est ce que je veux croire. Je refuse de chercher une autre raison. La colère précédemment accumulée semble s’estomper magiquement quand je suis enfin proche de lui. Seulement le calme n’aura été que de trop courte durée. Une nouvelle forme de frustration prend le dessus. Mon loup, ma petite chose semblait inévitablement attendre la venue de quelqu’un d’autre. La jalousie ? Je qualifierais plus ce sentiment d’une sévère déception qui se mue doucement en une nouvelle forme de colère. Comment ? Comment peut-il décidé du jour au lendemain de disparaître sans m’en avertir, pour venir se cacher ici ? Des tonnes de sentiments contradictoires m’assaillent à nouveau. En soit, c’est le lot commun quand je suis en sa compagnie. Seulement aujourd’hui les choses semblent bien différentes de d’habitude. Aucune tentions sexuelle ne semble vouloir poindre entre nous pour apaiser ce courant électrique qui s’immisce entre nous deux.
Son discours ne prend même pas le temps d’être cohérent, croit-il vraiment qu’il est si simple de me duper ? Ai-je vraiment l’air d’être née de la dernière pluie ? Castiel souffrirait-il d’amnésie au point d’oublier que plusieurs siècles me séparent du berceau ? Je lève les yeux au ciel, il devrait savoir, se rendre compte pourtant que je fais mon maximum pour ne pas réduire cette cabane en un tas de cure dent, que je suis au maximum de mes capacités niveau retenue.


Quand il vient prendre place vers moi, une nouvelle fois la montagne russe de mon énervement semble emprunter une pente descendante. Je ne peux cependant m’empêcher de poser ces questions qui me brûlent les lèvres. Je veux en savoir plus, l’incompréhension n’étant pas une situation que je juge acceptable. Seulement, a quelques centimètre seulement de sa nuque, toute forme de résistance semble vaine. Depuis cette fameuse journée, enfin cette nuit… Bref ces longues heures durant lesquels nous avons créés ce lien malgré nous l’idée du sang frai ne me fait plus du tout le même effet qu’avant. Après avoir bu celui du loup je pourrais même dire que l’idée me dégoutte. Alors, je baisse les armes, mes crocs venant percer sa chair, et son sang délicieux venant emplir ma bouche, puis réchauffer mes veines. Petit a petit, j’ai l’impression de retrouver mon calme, de parvenir à m’apaiser au rythme des gorgées de sang qui s’écoulent doucement dans ma gorge.
Alors que je suis encore entrain de me nourrir ces paroles viennent alors répondre à ma question. Sur l’instant, je sens enfin mon corps se détendre complètement et je peux enfin savourer ces gorgées de sang qui seront les dernières. Non pas de mon propre choix. Sans prévenir, et sans aucunes raison apparente ma petite chose s’extirpe rapidement de mon emprise sur sa carotide. Stupéfaite, je lève vers lui un regard interrogateur, mais cette fois les raisons de son attitudes ne tardent pas à être déballées. Circonspecte j’essaye de comprendre, c’est bien la toute première fois qu’un loup-garou doit accuser un vampire de l’avoir hypnotisé… J’en viens même à me demander si son cinéma ne se résume pas à une vaste comédie jusqu’à ce qu’il prenne la direction de la sortie, se mettant à courir comme un lapin hors de son terrier.

Cette fois s’en est trop, je suis capable de bien des efforts mais la patience n’a jamais été mon fort. Un grondement sourd s’échappe de ma gorge alors que je lance un coup de pieds dans le verre qu’il à fait tomber. Celui-ci s’envole, et s’écrase contre le mur pour se transformé en un vol de confettis de verre. Je n’aurais pas besoin de forcer bien longtemps pour le retrouver. Je me concentre sur cet instinct nouveau qui fonctionne comme une boussole interne quand il s’agit de le retrouver, même si, en sortant de sa cabane. Son chez lui comme il à voulut l’appeler je constate simplement qu’il me suffit de pister ces traces de pas dans la neige fraîche. Je m’élance à sa poursuite, tout en prenant de la hauteur grâce aux arbres.  Une nouvelle fois, il semble que je prenne cette place qui me reviens de droit : je suis le prédateur en pleine traque, celle qui cherche à prendre de la hauteur avant de sauter sur sa proie. Au bout de quelques toutes petites minutes je fini par l’apercevoir courant sans s’arrêter dans une direction sans doute inconnue de lui même. Je prends une petite longueur d’avance avant de me laisser tomber simplement en face de lui.
«  Non mais ça va pas ? Explique moi c’est le froid qui t’a gelé les neurones ? » Je me rapproche de lui tout en restant attentive pour stopper une quelconque envie de s’échapper à nouveau. « Pour ta gouverne petite chose, les vampires n’ont jamais pu Hypnotiser les loups, mais si tu as de tels problèmes avec la vérité c’est peut être à toi de te remettre en question ! » La colère, mêlée à ses sensations nouvelles bouillonnent en moi. Androméda Blake qui juge la capacité à mentir d’autrui, voilà un beau paradoxe. Pourtant… Le fait que lui puisse me cacher la vérité me met tout simplement hors de moi.
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Castiel Mc Toruh
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MessageSujet: Re: Christmas Nightmare *Andriel* Christmas Nightmare *Andriel* EmptyLun 7 Sep 2020 - 21:00


Christmas Nightmare

Avec Androméda


Fuir, c'est dans cette action que toutes mes décisions se résument ses derniers temps. J'ai fuis l'ambiance festif de l'école, fuis la réalité de ma cabane prenant la poussière et se détériorant en la remettant sur pied, et maintenant me voilà à fuir Androméda pour ne pas affronté une vérité que je suis pas prêt à partager et qu'elle m'a forcé à dévoiler. Je cours, ça au moins c'est facile,libérateur même, ça me permet de de vider la tête, et encore plus avec le froid qui envahi petit à petit mes pieds, mes chaussures prenant l'eau laisser par la neige. Cela me fait sourire alors que j’accélère encore et encore. Non le froid ne me suffis pas, je veux plus. Je veux sentir mon cœur taper dans ma poitrine, être sur d'être totalement éveillé et pas subir encore un de ses cauchemars. Sentir cette douleur qui ma suivi pendant des années, c'est en quelque sorte mon point de repère, celui qui, a toujours été le signe de ma vie et annonçait par la même ma mort imminente. Seulement, je n'aurais pas le temps de le ressentir, foutu endurance qui se gagne de jour en jour, la blonde se retrouvera devant moi bien avant que je ne soit essoufflé. La rage me monte, colère du loup qui part au quart de tour, pour peu je grognerait et serrerait les points, mais je suis trop profondément pacifiste pour cela. C'est seulement un regard noir qui la toisera de la tête au pied, et n'ira même pas jusqu'au bout de son chemin. Oh non, j'arrive à peine sur sa poitrine que sa voix froide, autoritaire et un brun énervé dissoudra en un instant, et mon regard parcourra le chemin inverse, rendu penaud, comme un enfant qu'on est entrain de disputer et qui réalise qu'il a mal agis. Et oui je le réalise.

Un frisson me parcours, et la culpabilité m’envahis de plein fouet. J'avais pas à lui parler comme ça, ni à m'enfuir comme un lâche. En l'entendant s'avancer vers moi, mon corps se tend, doux souvenir des roustes que j'ai pus prendre les rares fois ou mon comportement à dépasser les bornes. Et pour démontrer que je sais et comprend, je m'excuse sans attendre. « Pardon. J'aurais pas du te parler comme ça, ou même m'enfuir. Mais t'as pas le droit de m’hypnotiser comme ça juste parce que j'ai pas envie de répondre à une de tes questions.» Mon regarde remonte timidement pour croiser son regard sur la fin, cependant, vue le sien, je retrouve bien vite mes chaussures. Jusqu'a l'entendre me dire qu'elle est dans l’incapacité de m'hypnotiser. Mensonge, ou erreur, peu importe, je sais se qu'il en est, je sais que jamais j'aurais dévoilé ça aussi naturellement et aussi simplement. Quelque chose m'a forcé à répondre, j'en mettrais ma main à couper ! « Je n'ai aucun problème avec la vérité, c'est dans les yeux des autres qu'elle m’insupporte. Je me suis débarrassé de cette lueur dans leurs yeux et je veux plus jamais la retrouver. » Je me force à garder mon regard dans le sien, qu'elle voit ma sincérité et comprenne mon besoin de garder mon petit jardin secret. Je me rapproche d'elle venant attraper ses mains, d'une part pour m'excuser, faire pâte blanche, mais aussi pour tenter de la radoucir un peu et qu'elle accepte la vérité. « Les loups sont nées pour battre les vampires, pas pour les nourrir. Pourtant, je suis là a aimer et désirer tes morsures. Peut être que ce n'est pas de l'hypnose à proprement parler, mais je mettrait ma main à couper que tu m'as forcé Androméda, consciemment ou non.» Je caresse ses paumes de main en douceur pour la calmer, j'aime pas les conflits, c'est pas nouveau, alors si on pouvais régler ça sans monter plus ou plus longtemps dans les tours ça m'arrangerais. « Viens, rentrons.» Dis je en lui montrant la direction de la cabane du menton, le froid commençant à me pétrifier sur place. Me voilà encore à maîtriser les tremblements de mes mains et surtout mes claquements de dent. « On peux courir ? Le froid est saisissant... Ca va toi ?» Je m'inquiète pour elle, je viens même frotter doucement ses bras, réalisant pas qu'elle ne ressent rien à se niveau là.

Nous nous mettons à courir, même si mes pieds me font un mal de chien. C'était pareil l'hiver dernier ? Aucun souvenir. Une fois à la cabane, je ravive un peu plus le feu et nous dégote quelques couvertures pour nous couvrir, j'en glisse une sur ses épaules, même si elle m'a rappelé plus tôt l'inaction du froid sur sa peau, c'est un réflexe bienveillant qui ne me quitte pas. De toute façon je compte bien me mettre dessous aussi, après avoir ramassé les morceaux de verre et resservie du thé. Dans ma tête, la manœuvre était simple, mais avec les tremblements, je fini par m'enfoncer un bout de verre dans la paume de main. Pas trop profond, mais suffisamment pour en sentir la morsure et la brûlure même si rien n'est trahi sur mon visage. Je me contente juste de retirer le morceau et le lancer au feu avant de lécher la plais.

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Androméda L. Blake
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MessageSujet: Re: Christmas Nightmare *Andriel* Christmas Nightmare *Andriel* EmptyMer 9 Sep 2020 - 14:41
Christmas NightmareJe n’ai jamais été réputée pour mon calme, ou ma patience. Les nerfs a vif, voilà comment j’évolue depuis si longtemps. D’après certaines personnes, il s’agirait d’une carapace, un mur derrière lequel je me réfugie pour ne pas être atteinte pas le monde extérieur. Je trouve cette théorie un peu tirée par les cheveux, mais ce genre d’excuse serait idéale pour quelqu’un qui ne s’assume pas. Pour ma part c’est différent, je n’ai jamais prétendu être une bonne personne. Je n’ai même jamais eu la prétention de l’être. Mes actes font ce que je suis. Cette part d’ombre en moi à toujours été présente, du plus loin que je me souvienne. Alors quand la colère prend le dessus sur moi je l’accueil presque chaleureusement, comme une vieille amie, une compagne de route. Je la laisse faire le reste du travail. Quoi qu’il en soit, elle ne m’a jamais fait défaut. Les objectifs que je me fixe sous son emprise ont toujours été atteints. Alors, a quoi bon lutter contre. Seulement je dois avouer, que cette fois, il y a un facteur nouveau que je peine a identifier. Un sentiment de colère certes, je ne peux que le reconnaître, mais il semble totalement extérieur, plus sauvage, plus primaire que ceux auquel je suis habituée. Alors qu’un instant j’imaginais qu’il décuplerais ce mécontentement, cette rage qui m’anime quand je poursuis le loup, les choses sont différente. Comme si je ne savais absolument pas contre qui, ou contre quoi rediriger ce surplus venu de nul part. Alors, comme j’ai appris a le faire depuis plusieurs semaines maintenant, je ne me pause plus de questions. Je ne cherche pas a comprendre, et je me concentre sur autre chose. Mon objectif prend toute la place dans mon esprit. Je traque, je piste, et finalement je fini par retomber avec une précision sans faille devant lui. Devant ma petite chose qui ne cesse de changer de statu en dépit de toutes ces cases dans lesquelles j’essaie de le ranger à chaque fois. Ami : quoi qu’il en soit, j’ai renoncer a le faire renter dans celle-ci, tout est beaucoup trop prise de tête pour ça. Protégé ? Certes, par moment il y aurait sa place, mais ce soir il semble avoir décidé de lui même de quitter le confort de cette position. Amant : il l’a été, le sera peut-être encore, mais une nouvelle fois, l’inconfort de cette situation de poursuite me fait douter de l’issue des nos échanges. Alors, maintenant, comme la toute première fois où nos regards se sont croisés, il est redevenu la proie. Ma proie.

Je suis là, devant lui, et je lui crache mes pensées au visage, une salve de parole sur un ton hautain et autoritaire qui n’appartient qu’à moi. Je ne tarde pas a remarquer l’effet de ces mots sur sa détermination quand il baisse le regard. Dans un sens, cette attitude aussi a le don de m’énerver. Mais je ne relève pas, j’attends. Une fois n’est pas coutume, avec lui je fais preuve de patience.
Alors, le premier mot qui s’échappe de sa bouche freine toute nouvelle vague de paroles désagréable. Il s’excuse, faits auquel je ne suis pas habituée, du moins pas tant que mon interlocuteur ne se retrouve a l’article de la mort en général.
Je boue de l’intérieur quand il remet sur le tapis l’idée de ne pas vouloir répondre a mes questions, une nouvelle fois toutes ces émotions contradictoires s’entrechoquent. Sans que je sache en analyser les causes. Mais je prends sur moi, je fais en sorte de le laisser s’exprimer, au moins un peu…
Puis, comme si ça ne l’était pas assez, il remet un peu plus de désordre, de chaos dans le tableau que je tente d’analyser. La vérité dans les yeux des autres ? Mais a quoi bon se fier à ce qu’ils pensent… Ça me dépasse, cette manie de s’identifier dans ce que les gens pensent m’est tout simplement insupportable, bien loin de mon mode de vie. Alors que je m’apprête a lui répondre, il reprends et je préfère le laisser finir. Attendre avant de mettre des mots sur mes pensées, maintenant qu’il s’exprime au lieu de courir autant en profiter. Cette fois je me rends compte que j’ai fait une erreur, car autant sa théorie sur le fait que les loups soient présents pour tuer les vampires a faillit me faire rire, mais la suite de sa réalité pourrait presque devenir tangible. Je ne rompt pas le contact qu’il vient de créer entre nous. Le passé nous a montrer par plusieurs exemple que nous sommes presque incapable de communiquer de manière civilisée quand celui-ci n’existe pas. J’inspire profondément et cherche un moyen, au fond de moi de ne pas donner à mes mots trop de froideur.


«Jusqu’à preuve du contraire, je sais encore ce que je suis capable de faire ou non. Je ne peux pas comprendre, ni même expliquer pourquoi soudainement tu pense que je te force à parler. Crois moi, j’aurais pu, où je pourrais encore le faire vu ce que tu marmonnais à ton réveil, vu que tu te caches dans une cabane perdue au milieux des bois sans vouloir m’en dire d’avantage. Je ne suis encore pas familière aux usses et coutumes de ce siècle. Pourtant, je peux aisément te dire ce que toutes femme pourrait penser de ce que tu fais. Mais tu ne me dois rien Castiel, alors je fais l’effort de demander les choses simplement. Ne me fait pas regretter ce comportement qu’on pourrait qualifier « d’humain » quand je suis capable de telles choses. »
J’inspire, j’expire, comme si tous ces mots avaient été capable de m’essouffler et finalement tout revient très vite. Quand il me regarde, m’indique la direction que nous venons d’emprunter je baisse les armes. Mais avant toutes chose je tiens a remettre au clair un point que nous n’avons que trop peut aborder. « Oui, on peut y aller. Mais n’oublie pas ce que je t’ai déjà dit. Je ne suis pas une bonne personne, et je n’ai jamais eu l’idée de te faire croire l’inverse. Alors quand je te dis que je n’ai rien fait de tel. Tu ferais mieux de me croire. Après tout, je ne serais que trop fière d’être une vampire capable d’un tel exploit. »

Quand nous prenons la direction du retour, sa manière de s’inquiéter pour moi me force a laisser échapper un petit rire. Un jour peut-être sera-t-il assez assidu dans cette école pour comprendre ce dont les vampires sont capable ou non, ce qu’ils craignent ou non.
Mais soit, je ne tiens pas a ramener à l’école un Castiel amputer par le froid, alors je me met à courir. Alors que nous arrivons a nouveau dans cette cabane, cause visible de ces excès respectifs je rentre sans dire un mot, le regardant s’affairer a nouveau et souriant quand il pose inévitablement une couverture sur mes épaules. « Incorrigible personnage » soufflais-je presque pour moi même. Quand soudainement, sans comprendre pourquoi lorsqu’il ramasse les bout de verre une douleur me secoue la main. « Merde ! C’est quoi ce… ? » Je regarde ma paume sous toutes ces coutures et ne remarque rien. Aucune trace, aucune marque de cicatrisation récente. Je relève les yeux vers Castiel, un peu perdue et je le remarque entrain de lécher sa main. Il ne me faut pas longtemps pour reconnaître l’odeur de son sang, mais pour une fois mon appétit reste en veille. Trop troubler par ce que j’ai peur de comprendre. «  C’est quoi ce bordel, pourquoi ? Ne me dit pas que... » Je fini par me prendre la tête entre les bras, en comprenant avec angoisse que la tueuse avait enfin un point faible, et que celui-ci se trouve simplement en face de moi entrain de se prendre pour une fée du logis. «  Mon dieu… mais c’est quoi encore que cette histoire ? »
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Castiel Mc Toruh
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MessageSujet: Re: Christmas Nightmare *Andriel* Christmas Nightmare *Andriel* EmptyMer 9 Sep 2020 - 19:45


Christmas Nightmare

Avec Androméda


Mon instant vidage d'esprit n'aura pas durée bien longtemps, bien au contraire, la blonde me saute au visage quelques minutes a peine après mon départ. Est ce que cette fuite n'était pas une façon de dire que je ne voulais pas parler pour l'instant ? Faut croire que non, cependant même aussi courte, les bienfaits du sport se font ressentir et ma colère s'envole pour laisser la culpabilité prendre le dessus. Je m'excuse, sincèrement, essaie de retrouver une conversation civilisé et qui peu faire avancer la situation, permettre un compromis ou toute chose qui permettrait d'éviter un conflit. Le parfait petit Amish bien éduqué en soit. Seulement Andromeda n'a pas l'air de vouloir faire le même effort que moi. Bien que son ton est moins froid et beaucoup moins agressif, elle renie toujours autant la situation. Remarque entre elle qui n'assume rien et moi qui m'accuse de tout, on forme peut être le bonne équilibre. La suite de son discourt me laisse un peu plus pantois, stresser aussi. Qu'est je bien pus marmonner dans mon sommeil ? Devrais-je aussi m’inquièter du peu que je dors dans la chambre ? Si Simon ne m'a jamais dit que je parlais dans mon sommeil, peut être à t'il lui aussi entendu des choses ? J'ai pas le temps d'y penser beaucoup plus, parce que la blonde me perd dans un discours de sous entendu que je capte absolument pas. Enfin je sais qu'ils sont là, mais je sais pas se qu'ils prétendent. Qu'est ce que mon comportement laisse à pensé à tout le monde ? A l'écouter, j'ai l'impression que c'est mal d'être rentré chez moi, pourtant, beaucoup l'ont fait pour les vacances ?  Pourquoi pour moi se serait différent au final ? C'est juste Alaric qui a pas voulu sachant pour ma vie de Robinson de la foret ! Finalement je suis totalement perdu, j'arrive pas à suivre le lien de ses arguments ou le fils de sa pensées. Rien n'a de sens, sauf que j'ai du heurté sa sensibilité à un moment. « Je suis désolé si je t'ai blessé, c'était absolument pas mon intention. En tout cas, si je ne te dois rien, il va falloir qu'on comprenne comment tu as réussi à me faire parler...» Non j'en démordrais pas, je sais qu'il s'est passée quelques choses, que je cherchais quoi répondre et que ses quelques mots sont sortie malgré moi ! Enfin, perturbé par son discourt et pas le froid qui est loin de m'aider à canaliser mes réflexions, je lui propose de rentrer, espérant que le voyage m'aidera à éclaircir tout ça. Sauf que ça aurait été trop simple comme ça, ou la demoiselle n'est pas prête à patienté un instant et reprend la conversation. Alors je l'écoute aussi attentivement que je peux. Pas quelqu'un de bien hein. J'en ai toujours pas la preuve, au contraire. Sa façon de me prévenir ne me confronte qu'a l'inverse !

Nous finissons par rentrer, et avant de reprendre là ou nous en étions, pour améliorer un temps soit peu notre confort, je glisse une couverture sur ses épaules et ramasse le verre casée. Seulement, je fini par m'ouvrir la main, ce qui ne me perturbe pas le moins du monde, au contraire, je met la plais à la bouche avant de faire une compression comme je l'ai toujours fais et fini par me retourner vers mon invité, intrigué par ses propos. « C'est rien, juste une petite coupure. Ça va cicatrisé vite, ou pas, tout dépend si je suis a nouveau hémophile ou pas. Mais je pense pas, je le suis plus depuis qu'on est liée.» Et comme pour vérifié je regarde ma main, et lui tend fièrement. « Tu vois ça saigne déjà plus, ou presque.» Je ris sur mes derniers mots en voyant le flux de sang repartir légèrement et remet ma paume dans mon t-shirt pour reprendre la compression. Puis je reprend mon petit ramassage sans comprendre que sa réflexion va plus loin. Ma tâche fini, je me resert un thé et retourne contre elle pour lui tendre ma nuque comme plus tôt. « Tien il me semble que tu avais pas fini...» expliquais-je d'une petite voix remplis de culpabilité que j'arrive pas à dissimuler. « Ca va ? Tu a l'air ailleurs ? Je suis désolé, encore...» Je m'en veux tellement... Et je sais pas pourquoi, mais en m'excusant à nouveau j'appuis un peu plus fort sur la plais, relançant un peu plus la douleur, pour me punir de se que je lui fais...


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Androméda L. Blake
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MessageSujet: Re: Christmas Nightmare *Andriel* Christmas Nightmare *Andriel* EmptyMer 16 Sep 2020 - 10:46
Christmas NightmareUne douleur inexpliqué qui me donne l’impression de m’entailler la chair.
La sang du calice qui s’échappe sans même que la soif ne s’éveille.
L’incompréhension totale de cet instant.
Le temps, qui semble tout aussi pétrifié que ne l’est mon esprit.

La peur ? L’angoisse ? Je ne saurais nommée véritablement l’état dans lequel je suis. Bien sur, la carte de la colère n’est jamais très loin. Elle est son compagnon sarcasme son bien souvent mes meilleurs alliés. Toujours présent pour me protéger en cas de faiblesse, dissimuler la moindre faille qui risquerait d’être perçue. Mais là, maintenant, je ne sais pas, je ne comprends pas. Je n’arrive plus vraiment à m’entendre penser. Je sens que le lien s’est fait quelque part dans mon esprit. Que la réalité m’est en réalités apparut d’une manière parfaitement illustrée. Je ne suis pas prête pour ça, je prétendais me moquer des risques, des conséquences. J’aurais pus lui promettre au nom de mon honneur ce soir là que j’assumerais pleinement cette situation. Je ne sais qu’elle magie, où si la soif me faisait simplement délirer… Mais quoi qu’il en soit je commence à me demander, si pour une fois : je ne m’engageais pas dans un jeux dont les règles sont trop vicieuses pour moi.

Tout semble oublié pour l’instant, rien, aucun souvenir qui puisse venir troubler ma constatation récente. Je ressens la douleur, mais je n’ai rien, à l’instant même où lui s’est coupé. Alors que je peine à accepter de mettre des mots sur cet évènement. Si je refuse encore l’idée d’être responsable d’une quelconque hypnose, je dois admettre que les faits étranges se succèdent. La royaume d’Androméda Blake semble s’effondrer petit à petit.
Quand il essaye de répondre à mes questions, je n’y trouve pas la réponse claire que j’aurais voulut qu’il énonce à ma place. Il semble avoir pris conscience qu’habituellement l’odeur de son sang attise tous mes sens. Je suis encore bien trop occupé pour remarquer cette petite flamme qui se réchauffe en moi en apprenant que ce lien lui aura au moins permis de guérir d’une certaine manière. « Non.. Je ne parle pas de ça... »
Ma voix est étonnamment calme mesurée, mais je ne trouve pas de quoi continuer pendant qu’il continu de ramasser les morceaux de verres. Je réfléchis plus que je ne le voudrais, cherchant un moyen de m’assurer que je ne deviens pas complètement folle. Alors qu’il repars vers la cuisine pour se servir une boisson, je scrute les moindre détails de la pièce, comme si ici, quelque part se cachaient les réponses à toutes les questions que je me pose sur la folie de cet instant.
Je commence à trouver le fil d’une pensée cohérente quand il reviens vers moi, pendant qu’un léger picotement que je tente d’oublier se relance légèrement dans ma main.

Quand il reviens près de moi, me tendant sa nuque comme si de rien n’était je peine encore à comprendre. Un dernier regard sur l’endroit me permettre d’y apercevoir une arme blanche, un couteau sûrement oublié là depuis des mois. «  Oui..Non, en fait je sais pas trop. Ne bouge pas tu veux ? Je reviens. » Sans attendre qu’il me réponde je me lève pour aller me saisir de l’objet précédemment aperçut. Je ne saurais comment exprimer la raison pour laquelle j’ai ressenti cette douleur, mais je veux aussi comprendre autre chose. Une fois la lame en main je ne réfléchis pas, et pose la lame sur la main opposé , sur celle qui n’avait rien ressentit. « Quand tu t’es coupé.. C’était pas ton sang qui m’a fait réagir cette fois, j’ai pas réellement l’intention de te faire mal. Je tente juste de comprendre. » Si ma théorie est bonne, alors il comprendre immédiatement ce qui m’a troublé. Si ma théorie est fausse, je n’aurais qu’à trouver un merveilleux subterfuge pour justifier ce que je m’apprête à faire.

Un coup sec, précis, en quelques secondes les tissus de ma peau cèdent quelques instant seulement pour laisser la lame s’insinuer, douloureusement et j’y veille dans ma chair. Dans quelques secondes à peine, je ne sentirais plus rien. Mes cellules de vampire reconstruirons me peau en quelques instant, me laissant libre d’exagérer sur le geste. «  Je pense que tu vas comprendre », Je relève les yeux dans sa direction pendant que je ressens le froid de la lame. Je le regarde observe ta réaction, espérant simplement qu’il suivrait mon résonnement. Peut être aussi une pointe d’égoïsme. De vouloir savoir si j’étais la seul impliqué dans ces transfert de douleurs inexplicables que je viens de remarquer.
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MessageSujet: Re: Christmas Nightmare *Andriel* Christmas Nightmare *Andriel* EmptyMer 23 Sep 2020 - 8:47


Christmas Nightmare

Avec Androméda


Une simple petite coupure, un accident domestique commun et banal qui à lieu dans tout les ménages. Acte qui se solde normalement par un petit instant de perdu le temps de désinfecter la plais et de bander. Sauf que nous ne sommes pas un foyer normal, parce qu'un vampire est présent et qu'une goûte de sang est précieuse je suppose, ou c'est tout autre chose. En tout cas, cela met Andromeda dans tout ses états pour une raison obscure. Je tente de la rassurer, lui montre même que ma plais cicatrice à vitesse lupine et je continue comme si de rien n'était pour lui démontrer que tout va bien parce qu'a son comportement j'ai la certitude qu'elle ne me crois pas, bien qu'elle prétende ne pas parler de ça. Je fini par m'installer à ses cotés, tendant mon cou pour la nourrir. Et je m'attendait pas à me faire rejeter de la sorte, alors je fini par m’inquièter de son état, et lui pose la question. Autant dire que la réponse est loin de me satisfaire, au contraire le stress m’envahis un peu. Qu'est ce qui la perturbe à se point ? Pourquoi me demander de rester là sans bouger ? J'aime pas son attitude, elle m'effraie dans un sens. Non je n'ai pas peur pour moi mais pour elle, son regard perdu, sa voix trop calme par apport à l’énergie qu'elle dégage, elle semble totalement désemparé, perdu. Je l'ai jamais vus comme ça. Mes yeux s'écarquillent quand elle attrape un couteau. En un instant, mon cœur s’accélère, je le sens pas du tout cette histoire là ! Pourtant, je suis incapable de me lever, de l'arrêter. Vive le sang froid que je dégage en cas de crise, un pauvre type paralysé qui gueule, voilà tout se que je suis...« Arrête ! Qu'est ce que tu veux faire Andromeda ? Tu me fais peur, pose se couteau s'il te plais.» Ma voix vrille légèrement sur la fin, se faisant plus suppliante. Je veux pas y croire mais je sens la suite des événements gros comme une maison, et ses propos ne font que confirmer mes craintes. « Si tu veux pas me faire mal, pose se couteau d'accord ? Parle moi, qu'est ce qui ce passe ? Qu'est ce que tu veux com...» Faut croire qu'elle ne m’écoute pas, que seul son plan fait fois, puisque j'ai beau lui parler, je la vois rapprocher la lame de sa peau, se qui me coupe en pleine tentative de dissuasion. « NON ! Mais ça va ...»Cette fois aussi je ne finirais pas ma phrase, enfin mes remontrance, une morsure vive venant s'élancer dans ma main au même moment. Seulement je suis trop inquiet pour elle pour vérifier mon propre état. En quelques mouvements rapide, je retire mon pull, et déchire un bout de mon t-shirt pour lui envoyer. Quoi ? Oui j'arrive pas a me mettre en tête qu'a part un pieux dans le cœur, un vampire ne crains que la verveine...« Tien. Mais qu'est ce qui te prend à la fin ? Pourquoi te faire du mal comme ça ?» Mon ton monte d'un cran cette fois, la peur laissant place à la colère. « Je suis censé comprendre quoi ? Aide moi parce que je vois pas.» Demandais je en appuyant sur ma plais. Et c'est à se moment là que mes neurones se connecte, je fronce les sourcils, et regarde mes deux paumes de mains endolorie, alors que la douleur se dissipe déjà sur ma main non entaillé. « Attend...Tu veux dire que ? »Je regarde encore mes mains, puis celle de la demoiselle. C'est complètement irréel. Comment ? Pourquoi ? Bon le comment, même si je refuse de l’admettre, j'ai une idée malheureusement. Mais pourquoi ? Pourquoi nous faire ça, pourquoi devrions nous ressentir la douleur de l'autre ? C'est juste malsain ! Tout est malsain dans cette relation ! Je souffle longuement avant de m’allonger au sol en prenant mon visage dans les mains. « Qu'es ce qui va nous tomber dessus après ça ?»

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MessageSujet: Re: Christmas Nightmare *Andriel* Christmas Nightmare *Andriel* EmptyMer 23 Sep 2020 - 18:24
Christmas NightmareLa scène semble irréelle, tout droit sortit d’un monde qui n’a aucun sens. Alors que toute la folie par laquelle je suis consumée s’exprime par mes actes, les angoisses du loup passent par les mots. Cependant pendant de trop longues seconde son inquiétude n’est en lien dirigé vers l’origine du problème. Il est concentré, obnubilé par mes actes et mes gestes. Par ce qu’il pense que je vais faire, et sur les raisons qu’il pourrait imaginer. Mais je suis ailleurs, malgré ces cris, ses plaintes, ses supplications je n’ai qu’une seule idée en tête. Que la lame rejoigne ma peau, que je soit fixer sur les tenants et les aboutissants de cette situation. J’espère, encore, naïvement que tout ceci n’est qu’un simple moment de folie. Oui j’en viens a préférer être folle plutôt que d’assumer les conséquences du lien qui nous unis.
Je l’entends mais je ne l’écoute pas. Je sens sa présence mais je n’ai plus l’attention nécessaire, j’en fais totalement abstraction. Les seuls mots qui parviennent a mes oreilles sont les suivants : Si tu veux pas me faire du mal pose ce couteau. En soit non, je n’ai pas vraiment envie de le blesser, ou de lui faire quoi que ce soit d’autre qui pourrait lui être préjudiciable. Mais la fin justifie les moyens. Je n’ai pas la force, ni la présence d’esprit pour parler, pour m’expliquer. La faim justifie les moyens, et du plus loin que je me rappel, je n’ai encore jamais été aussi avides de réponses.

La lame entaille la peau, creuse la chère. Pendant un court instant dont la durée ne peut prouver que mon inhumanité de larges gouttes de sang se mettent à perler, pendant ce même instant je détaille des réactions, je l’observe en attente d’une réponse. En réalité dans un premier temps je me retrouve complètement perdue. Sans savoir quoi faire. Serais-je donc la seule a être victime de cette malédiction. Sa seule réaction fut celle que je n’aurais imaginer attendre. Son inquiétude, cette manière de vouloir me protéger de douleurs qui ne me concernent plus depuis des siècles.
Qu’est ce qui me prends ? Et comment expliquer cette réactions maintenant ? Je boue, je fulmine, au fond je sens ce feu dévastateur commencer à s’allumer, a s’attiser au fond de moi. Je suis véritablement au bord de la rupture.

Devant la perdissions totale du loup, je ne parvient pas a retrouver mon calme. Ce qu’il est censé comprendre ? En vérité il aurait du ressentir, voilà l’idée du plan initiale. Alors qu’il me demande de l’aide pour comprendre je perçoit un mouvement au niveau de ces mains. Je ne comprends ce geste que lorsque la lumière semble enfin se faire dans son esprit. Cette réaction que j’attendais tant me fait l’effet d’une douche froide. Comme si le destin me forçait a rendre les armes, a m’éloigner toujours un peu plus de ce que j’ai pu vivre durant ces autres vie. Pourtant, je n’ai pas le souvenir d’avoir un jour demandé une seconde chance.
«Oui… J’étais pas sure je voulais comprendre, te faire comprendre, vérifier où j’en sais rien. » Il observe ses mains. Est-ce par ce que je viens de vivre une situation similaire, ou également a cause du lien qui nous lie. Mais je peux totalement imaginer ce qu’il est entrain de ressentir.
Finalement, je l’observe, s’allonger, faisant symboliquement ce que je refuse de faire. Rendre les armes, se rendre au destin qui semble vouloir se jouer de nous chaque jour un peu plus. Je reste trop longtemps debout dans cette position, déconnecté. Sa question a vraiment du sens, et je n’en pense pas moins. Je me rapproche de lui, comme aimantée. Et je fini pas m’asseoir à coté de lui. Premier geste un tant soit peu civilisé. Première attitude qui ne laisse rien sous entendre ou être interpréter d’une autre manière. En vérité toute trace de colère a fini par s’envoler pour laisser place à bien d’autres choses. « Je pense qu’on est pas au bout de nos surprises à ce niveau là, et d’ailleurs je pense pas que se cacher des choses nous aidera, si on se rajoute nous même du travail on s’en sortira pas. » Je passe une main rageuse sur mes cheveux, en cherchant à reprendre pieds avec le monde réel. « Mais maintenant, si tu pouvais éviter de te mettre en danger, ça m’arrangerait beaucoup. Je pense que tu comprends. » Un simple moment d’égoïsme ou une abdication face a la dépendance a laquelle je suis… Asservis.
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Castiel Mc Toruh
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MessageSujet: Re: Christmas Nightmare *Andriel* Christmas Nightmare *Andriel* EmptyDim 4 Oct 2020 - 11:51


Christmas Nightmare

Avec Androméda


Mes supplications ne l'atteindront pas, la lame mordra sa chaire et je reste là, assis, comme impuissant a regarder la scène en gémissant. Gémir et pleurnicher, les seuls choses que je sais faire ses derniers temps. Pourquoi ne me suis je pas lever pour l'en empêcher hein ? Je suis vraiment nul, incapable d'agir en cas de crise. Ah si pardon je finirais juste par lui envoyer un bout de t-shirt en la sermonnant encore. Tout juste un bon a rien, au final avoir un coeur ne m'est d'aucune utilité si ce n'est par pur égoïsme. Désolé petite soeur...

C'est à se moment la que tout se bouscule, parce que je cherche à appuyer sur ma plais pour passer le cap, pour me punir de mon crime, même si ce ne le sera jamais assez. Je réalise que la douleur ressentie c'était pas sur la bonne main, mais sur celle que la blonde viens de s'ouvrir. Je met un moment à comprendre, et quand je cherche a mettre des mots dessus pour m'en assurer, j'en suis incapable, et a la réponse de la demoiselle, elle non plus. Sommes nous tout deux en plein dénis ? Refusons nous de le dire tout haut pour ne pas accentuer cette vérité écrasante et effrayante ? Puis pour être honnête, si elle m'en avait parler tout a l'heure, je crois que jamais je ne l'aurais crus. " Tu as bien fais finalement... Comment imaginer une tel chose possible ? " oui sans démonstration, si elle avais insisté j'aurais fini par lui rire au nez, ou me vexé. Peut être même les deux. Ça dépasse tout entendement, toute logique, et pour tout dire, même si je l'ai sentie, je fixe mes mains pour m'en assurer, vérifie encore l'absence total de lésions avant de capituler et de me laisser tomber au sol. Que faire d'autre ? De toute façon, on ne peut pas revenir en arrière me semble t-il.

Le temps se fige, le silence se fait, finalement aucun de nous deux ne parle, nous réfléchissons chacun de notre côté. Pour ma part je ne cherche même pas une explication rationnelle ou logique, je le prend tel quel, je pense plutôt au conséquence de tout ça. Si je devrais pas être trop embêté par se problème, son vampirisme lui assurant une résistance total au petite blessure du quotidien, je m'excuse mentalement pour elle, parce que si je cicatrise vite, je reste tout aussi vulnérable a tout et rien. Puis je vais pas arrêter de courir pour fuir les courbatures, c'est hors de question ! La course est l'ultime chose qu'il me reste pour me calmer, je ne l'abandonnerais pas ! Mais il n'y a malheureusement pas que ça, je suis tellement maladroit... Coupure, brûlure, piqûre...je passe mon temps a m'eccorcher sur n'importe quoi, même une feuille de papier en cour est un ennemie pour moi, j'ai même réussi l'exploit de m'enfoncer une mine de crayon dans le doigt en sursautant en cour, Aliana a bien ris de jour là, moi aussi, mais ça pique un peu...

Je sort de ma rêverie quand la vampire vient s'assoir a mes côtés. Je lui adresse un sourire désolé, reflex de mes pensées simplement. Ce dernier vire rapidement quand la blonde sous entend que nous ne devrions pas avoir de secret l'un pour l'autre. Je suis absolument pas d'accord, ce lien ne va pas nous laisser beaucoup d'intimité déjà, et je refuse de lui offrir le peu qu'il reste ! Je croise les bras et reprend avec un ton plus déterminé que jamais. " Non ! Si tu fais référence a ce qui vient de se passer un peu plus tôt, c'est non Andromeda ! J'ai pas a te dévoiler ma vie et mes secrets. Tout comme tu n'as pas a le faire. De toute façon je suis pas sûr qu'on aurait le temps. J'ai bien l'impression que se lien va déjà totalement empiéter sur nos vies privées bien plus qu'on ne va le supporter, pas la peine de s'en rajouter ! L'intérêt et les raison de ma présence ici ne te regarde pas, tout comme cela ne sert en rien pour le lien." Je reste ferme, me montre impassible. Extérieurement du moins, parce que intérieurement, mon cœur se serre sous le stress, la peur qu'elle m'oblige encore a parler de mon passé, de mes motivations, ou de tout autres sujets que je garde pour moi seul. J'en ai eu la preuve tout a l'heure, même si elle ignore encore comment, elle a se pouvoir sur moi, et j'ai bien l'impression que se n'est pas le seul, même si j'arrive pas a mettre la main dessus, cette sensation désagréable est ancré en moi. Alors avant qu'elle me coupe a nouveau, je reprend sur sa dernière demande, celle de faire attention a moi. " Bien sur, je suis pas du genre a me mettre en danger pour rien !" Je m’offense un peu certes. Et bien que j'aurais préféré mourir a la place de ma famille, et même si parfois j'en viens a vouloir en finir pour payer mes crimes, je veux vivre pour eux dans les bons moment et expier ma fautes dans les mauvais.

Je fini par me redresser, à nouveau agacé par la demoiselle. J'ai l'impression d'être en pleine montagne russe de l'émotion, je jongle en quelques minutes entre plusieurs sentiments et tout fini par se mélanger, si bien que je ne sais plus ce que je veux, mis a part rester seul. Tout en soufflant j'attrape mon thé et en bois quelques gorgées. Je suis presque dégoûte qu'il ne soit pas suffisamment chaud pour me brûler le palais. "Si tu as besoin de quoi que se soit je t'en pris sert toi." Dis je en lui montrant de la main la totalité de la cabane. Je sais que je regretterai ces paroles amer, mais pour le moment le loup en moi bouillonne et si je le laisse pas décompresser, tout ça risque de mal se finir...

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Androméda L. Blake
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MessageSujet: Re: Christmas Nightmare *Andriel* Christmas Nightmare *Andriel* EmptyDim 4 Oct 2020 - 18:19
Christmas NightmareUne explosion étrange qui pourtant ne semble pas causé de dégâts. Une sensation brûlante, oppressante, une déchirure pareil à un éclair dans le ciel. De tous ceux qui ont eu affaire à moi avant lui, il est sûrement celui qui me pousse a la plus grande patience. C’est comme si parfois il cherchais à pousser la limite qui me fera exploser. Jouant avec mes nerfs avec une facilité innocente, presque déconcertante. C’est une forme interminable du jeux du chat et de la souris. J’aimerais dire que je ne joue que le prédateur, que tel est ma place. Seulement, il se passe des choses que je refuse purement et simple d’avouer. Que je n’expliquerais pas car je ne peux les nommer. Mais aussi fou que cela puisse paraître, à plusieurs reprises je me suis prise au jeu. Je me suis mise a apprécier d’une certaine manière plus que le sang du loup. La personne m’intrigue, et me pousse donc parfois vers une tentative d’approche, quelque chose de simple.

Je dois avouer que cette révélation me trouble, au plus haut point. Comment jouer l’apologie de la personne sans attache, si moi même je suis perpétuellement reliée à un autre individu. Jusqu’à quel point nous mène ce lien finalement ? Si je perdais le contrôle, si une créature venait à réussir à me blesser, une blessure mortelle pour un loup, a quel point serait-il affecté. Puis je frémis, étourdis par la pensée qui vient de me parvenir. Il y a ces nuits, celles où la lune est pleine. Celle où les sorciers, les vampires, évitent de traîner dans les environs de l’école. Je sais en quoi consiste la transformation d’un loup. Je sais que chaque os du corps humain, se brise, se fracture, se ressoude jusqu’à former le squelette d’un loup. Je sais aussi que les premières nuits, il est courant que les loups passent plus de temps à souffrir pendant la transformation, qu’à découvrir leur nouvelle forme. Je suis résistante a la douleur, quelques os cassés sont vites réparés. Mais comment supporter l’idée, qu’une nuit pas cycle lunaire je serais victime de ses changements. Qu’à chaque pleine lune je ne serais sûrement pas en état de riposter contre une quelconque menace. Je devrais sûrement m’habituer moi aussi à ces souffrances régulières. Sur l’instant je préfère ne même pas en parler. Je remarque ce sourire désolé sur son visage. Alors voilà l’un des efforts dont je parlais. Je met de coté, pour une fois mon égocentrisme : pour me dire qu’il à déjà largement eu son lot pour la journée. Je n’ajoute rien. Je cherche un moyen, une solution pour nous de ne pas subir plus que nécessaire les surprises que pourraient dévoiler ce lien, et ce qu’il provoque chez nous, sur notre ressenti. Sachant qu’il sera avant tout, visiblement, influencé par nos habitudes.

Je fais une nouvelle fois un pas en avant, pensant que brisé les non dits, les secrets serait un bon moyen pour commencer. C’est de là que viens l’explosion, cette déchirure dans l’âme qui provoque de l’électricité dans tout mon être. Tout est fait en dépit du bon sens, comme si ils étaient tous là a attendre que je fasse preuve de gentillesse et qu’ils étouffaient toutes tentative avant qu’elle ait le temps de naître. Une manière de me prouver une fois de plus que quoi que je fasse, je ne suis pas faite pour leur correspondre. Ce qui m’irrite le plus c’est sûrement que ça vienne de lui.  J’essaie gentiment de lui offrir les cartes pour que tout devienne plus simple, pour lui autant que pour moi, et sa réaction…  je ne m’y attendait pas. Me faire envoyer sur les roses n’est déjà pas chose habituelle, la c’est encore autre chose qui m’atteint tout particulièrement. Comme a chaque fois je me réfugie dans la colère, je grogne, injurie la situation mentalement. Mon regard est noir comme le plumage d’un corbeau quand je repose a nouveau les yeux sur lui. Ses mots me laisse perplexe autant que ce geste de la main. Si cette fois il ne me laisse pas seule physiquement, la sensation est plus ou moins la même.

« Ça commence a bien faire !! » Les mots sont censés sans que je puisse les retenir. Plus fort que je ne les auraient imaginés. A peu de choses je me serais mise a crier. Je me prends la tête dans les mains, inspire profondément dans un geste inutile, purement humain, dans une tentative désespérée pour reprendre le contrôle. Je redresse ma nuque pour le regarder dans les yeux. « Écoute, t’es très sympathique, je dirais peut être trop en général. Mais toi, cette situation, ça commence vraiment a me fatiguer. » Je lève les mains au ciel pour les faire retomber au sol en signe de renonciation. « Je pense que je suis tout autant fan que toi de ce qui nous arrives. C’est flippant, déstabilisant et il y a ce je ne sais quoi d’énervant en permanence. Seulement je sais pas si tu t’en es rendu compte mais j’essaie de faire en sorte que tout cette histoire ne finisse pas par un drame. Étrangement, je sais pas pourquoi, lien ou pas j’ai pas envie de te mener la vie impossible. Alors j’essaie de faire un pas en avant. Mais tu sais quoi ? » Je détourne le regard pour fixer le mur droit devant moi. « En fait même quand j’essaie de faire les choses mieux, ça n’apporte rien. Alors tu as raison, garde tes secrets, ton monde a toi. Vivons avec cette épée Damoclès au dessus de la tête sans se soucier de ce qui pourrait arriver après. Mettons toute stratégie, toute forme de raisonnement de coté. Je crois que pour la première fois, c’est un combat que j’ai même pas vraiment envie de mener. Encore moins si je suis seule dans cet état d’esprit. » Renonciation totale, c’était ça où le mobilier déjà minimaliste risquait de voler en éclat. Une nouvelle fois il ne verras sûrement rien, mais je fais une ultime tentative de mieux. Puis finalement, si le bruit s’ébruite que je peux me montrer plus douce dans certaines circonstance, je me verrais dans l’obligation de faire taire ces rumeurs. Après tout je peux peut être envisager un effort concernant mes réactions concernant Castiel. A vrai dire, maintenant ça devient même logique au vu de nos dernières découvertes. Pour autant je préfère que cette situation reste bien secrète, perdu dans le froid de l’hiver dans cette cabane.  .
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Castiel Mc Toruh
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MessageSujet: Re: Christmas Nightmare *Andriel* Christmas Nightmare *Andriel* EmptyLun 12 Oct 2020 - 19:03


Christmas Nightmare

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Les paroles sont sorties, preuve simple du loup qui sommeille en moi, de son impulsivité. C'est peut être les seules moment où lui et moi ne sommes pas en osmose total, son seul défaut que je lui reproche complètement et avec lequel je n'arriverais sûrement jamais à faire. Le vrai problème dans le fond, c'est qu'il lâche sa colère, montre les crocs et repart se coucher au fond de mon âme, me laissant moi, Castiel le faible devoir affronter la blonde. Et autant dire que son regard me fait déglutir difficilement tellement il m'indique clairement qu'elle a pas apprécié. Mes yeux retrouvent le sol instinctivement, signe de ma soumission intuitive. Et pour couronner le tout, je sursaute, en grand peureux que je suis, quand sa voix perse le silence avec bien trop de force pour que je le supporte.

Mon regard finira par remonter quand même sur le sien, un "regarde moi quand je te parle" de mon père raisonnant dans le fond de mon esprit me pousse à me faire violence. Je l'écoute, et si je compte bien m'excuser de mon comportement, de cette désinvolture et impertinence dont j'ai fait preuve, je ne reviendrais pas sur le contenue de mes propos. Le pire c'est qu'à l'écouter, nous voulons la même choses ,j'ai juste besoin de poser des limites qu'elles ne semble pas comprendre. Après tout moi aussi je ne demande qu'à vivre avec se lien le mieux possible, sans crainte et conséquence pour l'autre.

Plus son discours avance et plus je remarque que son ton baisse, se calme et fini malheureusement par être presque éteins. J'ai la désagréable impression qu'elle abandonne totalement et ça me chagrine. Supporté les sentiments négatif des autres est tellement plus dur pour moi. Je pose mon verre tout en me tournant vers elle, une petite grimasse désolé sur le visage alors que ma main s'empare timidement de la sienne. " Si quand tu tentes de faire mieux ça ne change rien, alors le mieux reste d’être toi même tout simplement Andromeda. Je ferais avec tout comme malheureusement tu vas devoir faire avec ma sympathie débordante. Puis, de toute façon, je crois qu'au final, on s'est juste mal compris. Je suis désolé, vraiment, si je te donne l'impression de mettre un frein a tes tentatives de compréhension du lien étrange qui nous lie. Moi aussi je voudrais comprendre, savoir et maîtriser ce pouvoir qui relie nos vies, et je ferais rien pour entraver cette démarche contrairement à ce que tu sembles croire. Mes secrets et mon monde à moi, n'ont strictement rien a voir la dedans ! Savoir que j'ai vécu ici n'apporte rien a notre problème. " Je prend des pincettes certes mais il faut absolument que la tentions qui réside entre nous deux se calme, s’apaise, même disparaisse se serait le mieux. Parce que ce n'est clairement pas en se faisant la guerre l'un l'autre et en se déchirant verbalement que les choses vont avancer. Bien au contraire, j'ai l'impression que se lien nous veux proche et en harmonie complète. J'inspire profondément pour me donner du courage, parce que je vais entamer une partie plus délicate de ce que j'ai à avancer, et pour être honnête j'appréhende la réaction de la vampire a mes accusations. " Je vais être redondant, et s'il te plais ne t'énerve pas, mais si tu tiens vraiment à découvrir tout sur ce lien, écoute moi et crois moi quand je te dis que tu m'as forcé à t'avouer la raison de ma présence ici. Je n'ai absolument pas honte, j'aime énormément cette cabane et comment j'ai vécu ici. Je veux juste le garder pour moi, parce que dans votre monde, cela n'apporte que de la pitié, et je refuse totalement qu'on vienne piétiné gratuitement et sans fondement mes souvenirs de ce style de vie. Toi qui vie depuis des siècles tu devrais pouvoir comprendre ça, si tes jeunes époque t'ont été heureuse. Aimerais tu qu'on détruise et déforme tes souvenirs ? " J'observe sa réaction, espérant avoir un peu noyer le poisson en lui reparlant ses débuts. Et c'est en faisant ça que je réalise que Andromeda et toutes autres vampires âgé de plusieurs siècles seraient à même de me comprendre. Dans un sens, eux comme moi avons traversé les époques, j'ai juste un trous de plusieurs décennies contrairement a eux, mais ils sont a même de savoir que la vie d'une autre époque est tout aussi, voir plus belle que celle du vingt et unième siècle !

Certes il y a beaucoup de chose qui améliore le confort de vie, mais nous y rendent aussi dépendant et créait un manque inutile. Par exemple les téléphones, tous sont accroc a ce petit écran et sont bien trop triste et malheureux quand il est oublié, en panne ou cassé. Enfin bref, tout ça n'est pas le sujet du moment, mais selon sa réponse peut être que je serais un peu plus a même de partager mon passé avec elle. " Bref, tout ça pour te dire que je suis complètement pour qu'on partage tout ce qui nous semble louche, étrange, anormale dans nos ressentie, dans nos comportement, dans ce qui nous arrive et qui peuvent d'une manière conventionnel ou non, détourné ou non, mystique ou non être en rapport avec notre lien. Je veux bien tenir un cahier, un journal ou même un paper-bord des faits si tu veux. Il faut juste qu'on le fasse tout deux en s'écoutant et en se faisant confiance. Ça te va ? " Lui demandais-je en tendant ma main comme pour sceller un pacte. Je suis vraiment prêt a faire les efforts qu'elle me demandera, volontiers même, parce que comme elle le dit, lien ou pas, moi non plus j'ai pas envie de lui compliquer la vie, même si j'ai conscience que dans cette histoire c'est ma nature de calice qui fou la pagaille.


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Androméda L. Blake
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MessageSujet: Re: Christmas Nightmare *Andriel* Christmas Nightmare *Andriel* EmptyLun 19 Oct 2020 - 21:45
Christmas NightmareAlors que je baisse les bras, une main s’empare de la mienne. Dans un futur lointain, je me dirais peut être que j’aurais du avoir la présence d’esprit de voir beaucoup plus de choses dans ce simple geste. Le moi du futur se dira peut être que malgré tout ce que je pensais, j’étais encore ignorante, ou pas assez perspicace. Peut être que dans les limbes de l’oublie j’ai oublie une part de mon sens de la déduction, de mes capacités d’observation. Puis après tout, comment pourrais-je comprendre quelque chose que je ne connais pas ? Tout ça, toutes cette réalité qui me donnerait envie de vomir si on osait m’en parler aujourd’hui. A moins que l’annonce ne déclenche une frustration qui n’aurait comme solution qu’une forme sournoise de torture, où un décapitation dans les règles de l’art.
La violence, la colère, l’art de la manipulation. Voilà les seuls chose auquel j’apporte vraiment de l’importance. Les exutoires que j’ai choisi pour exprimer ma personnalité. Ceux qui dans un sens m’ont également permis de survivre et de m’imposer au fil des siècle. Ne devient pas une femme de pouvoir qui veut, encore moins à l’époque d’où je viens.

C’est là qu’il intervient, qu’il me perturbe et me fait perdre la face à tous les coups. La où tout ceux qui se seraient présentés a sa place ce serait au mieux fait envoyer sur les roses, lui parvient d’une manière étrange à ne pas faire sortir le monstre de sa boite. Sa voix, ses mots. Son manque d’assurance, cette manière douce est délicate d’annoncer les choses autant que ce soit possible. En y repensant, cette attitude pourrait me donner des frissons de désapprobation. Pourtant, à l’instant T, face à lui c’est totalement différent. Une nouvelle fois le gouffre entre la relation que je souhaite, et celle que nous vivons se creuse d’avantage. Une fois de plus je me damnerais, tellement je peine à me reconnaître dans mes réactions. Pourtant au lieu de le repousser, j’accepte, et serre enfin cette main qu’on tends vers moi. J’entends ces mots, au-delà de ça : je les écoutes et je les comprends. Moment de renonciation passagé certe, mais qui m’amène a envisager les choses d’une manière nouvelle. Je veux bien perdre une bataille, mais j’en tirerais peut être quelques cartes qui me permettrons de gagner une guerre après tout…
Changement occasionnel de tactique. Pour une fois je ne prélèverais pas dans ces mots seulement les phrases que je pourrais nier, réfuter ou désapprouver. Je réussi l’exploit de ne pas m’emporter sur un détail et d’écouter la globalité de ce qu’il me déclare.

Rester moi même ? Voilà peut être la première personne qui me dit une chose pareille. Bien entendu, je n’ai jamais chercher à jouer un jeu. Mais se rend-t-il vraiment compte du type de personne qui se trouve en fasse de lui. Je ne suis pas une vampire à paillette issue de je ne sais quel roman de ce siècle. Mon histoire est plus sombre, et ne contient aucun désir de rédemption. Mes crocs ont toujours saignés des humains, jouer à chat avec un chevreuil n’a jamais été dans mes objectifs. En me demandant de rester moi même, malgré ce lien. Je doute qu’il se rende compte qu’il commence une marche dangereuse sur la planche d’un navire sur lequel il à embarqué par mégarde. La chute vers les enfers peut se produire à chaque instant. J’ai beau lui répété que je ne suis pas une bonne personne, je me demande encore et toujours si il a compris le message. J’en doute fortement à vrai dire. Pour une fois, Androméda Blake restera muette après ces premiers mots. Lui laissant le temps si rare de s’exprimer, d’exposer ses pensées, ses idées. Le miracle de la raison semblant se poser sur moi durant quelques instants.

Ne pas m’énerver ? Cette simple phrase réactiverais presque certaines pulsion de noirceur. Pourtant je resserre a nouveau l’étreinte autour de la main. Ça ira pour cette fois…
Je l’écoute, simplement et à la fin de sa phrase c’est son regard que je viens chercher, pour m’assurer de la réalitée de ses mots, le rende plus réel venant d’un homme de ce siècle. Voilà une facette du loup que je préférais à certaines autres que j’ai pu rencontrer. Puis finalement, je retrouve également ce loup attendrissant de par l’exagération de ses actions. Je lui adresse alors un sourire presque amusé. Peut être pour essayer d’atténuer cette sensation trop pensante qui semble s’être installé sans que je la remarque. Qui me couperais presque le souffle.

«Non pas que je refuse le titre de « maîtresse ». Mais je préférerais éviter d’être du genre à donner une quelconque forme de devoirs. Pas de journal, de paper board. Si j’ai été une adepte des journaux tenu par certains grands hommes de l’histoire, je doute qu’un concernant un cas d’étude tel que le notre fasse une bonne lecture quotidienne. On ne vous à jamais appris, dans ce siècle que la littérature était faite pour voyager ? »

Je me rapproche de lui, en un geste pur de réconciliation, me jetant à nouveau dans cette relations étrange que nous ne saurions définir. Pour une fois je l’ai écoute, je l’ai compris et nous semblons nous entendre. Si je serais capable de tirer une leçon de cette instant et le reproduire les fois prochaines ? Rien n’est moins sur. Mais au moins cette fois le calme est revenu. Le loup de nos sentiments de viendra pas soufflé sur cette cabane de bois pour la faire s’envoler. Je passe une main sur la joue, qui finira par aller se loger dans le creux de son cou là où je peux sentir son cœur battre.

«Pour certains vampires, tu saura qu’il n’y a rien de plus précieux que les souvenirs. Ont peut faire beaucoup de choses dans un vie. Vivre avec son humanité comme le font beaucoup d’élèves dans cette école. D’autre comme moi préfèrent s’en passer. Je trouve ça plus saint… si je puis dire. Mais nos souvenirs, notre histoire, c’est ce que nous sommes plus que chaque individus. Je pourrais peut être arraché la tête de celui qui viendrait piétiner un morceau d’histoire quel qu’il soit, et le tiens n’a absolument rien de honteux. Le fait que tu ne corresponde pas au moule dans lequel on grandit tous les autres, aurait-on enfin trouver quelque chose qui pourrait me plaire chez toi petit chose ? »


Je me retiens de ricaner sur ces derniers mots, lui adressant simplement un clin d’œil amusé. J’ai beau manié les armes de la haine avec agilité, le retour à quelque chose de plus calme me va également.
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Castiel Mc Toruh
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MessageSujet: Re: Christmas Nightmare *Andriel* Christmas Nightmare *Andriel* EmptyMer 21 Oct 2020 - 23:10


Christmas Nightmare

Avec Androméda


Je parle, essaye de mettre les choses à plat sans plus envenimer l'ambiance entre nous, je m'excuse, je met tout en œuvre pour nous réconcilier et trouver le bon compromis. Sa main glisser dans la mienne, me donne du courage chaque fois qu'elle la presse doucement. Bon j'ai peut être mon rythme cardiaque qui a eu un louper la première fois, par peur qu'elle me houspille, encore, mais non le geste fut doux comme les fois qui suivirent. Alors je continue, lui donnant maintenant mon point de vue sur notre situation, et finalement le stress revient. Aucune réaction, aucun mot, aucune tentative de me couper, aucune réaction réprobatrice dans son regard, bien au contraire, elle m'incite à continuer... J'en suis pas certain, mais vue mon état, ce serait bien la première fois qu'elle se montre si douce, attentive et à l'écoute. Qu'est ce que cela cache ? Est elle vraiment d'accord avec moi ? Ais je moi aussi une quelque conque action sur elle ? Non, je ne suis que le petit serviteur, la minable petite chose qui à pour seule utilité de nourrir son vampire... Je ravale cette pensée aussi vite que je l'ai eu, n'ayant aucune envie de m'apitoyer sur ma condition maintenant, il y a beaucoup plus important pour le moment, puis je suis meilleurs à se jeu dans mes moments de solitude ! Je reprend une troisième fois, et n'en pouvant plus de son silence, je fini mon discours en lui demandant si ma proposition lui conviens.

Hallelujiah, j'ai enfin retrouvé le son de sa voix, mais le non qui la déclenche m’envoie un frisson électrique dans tout le corps, et cette fois c'est moi qui me raccroche à sa main, pour me rassurer sûrement. Finalement ce n’était qu'une fausse alerte, une petite blague que je met un temps à comprendre. Cependant je n'aurais pas le temps de rire que mes sourcils se froncent, pas totalement en accord avec elle pour le coup. Et je n'aurais pas sa patiente pour la laisser continuer avant de m'exprimer, parce que si un calice ou un vampire avait prit la peine de mettre leur vie, enfin leur expérience sur le papier, avec la bibliothèque Salvatore que j'ai dévorer, on en serait bien plus ! « Et bien maîtresse, je le ferais pour moi ! Enfin plus pour ceux après nous. Comme tu l'as si bien dit, la littérature est faites pour voyager, essayons que les prochains sachent dans quoi ils mettent les pieds, ou puissent se comprendre avec plus de facilité. » Oui si je peux au moins faire ça pour les calices, je veux le faire, je vaux leur évité cette période noir que nous vivons, je veux leur éviter de découvrir les choses par accident, je veux qu'ils puissent éviter de se sentir totalement impuissant et perdu par leur condition. Je souhaite à personne de vivre ce que nous vivons, et j'aimerais tellement qu'Andromeda ne soit pas autant touché par tout cela, mais que puis je faire de plus ? Mes recherches n'ont rien données, il ne reste plus que ce « Gogol » dont tout le monde parle mais que je ne maîtrise absolument pas... Je souffle à cette pensée et laisse ma tête tombé sur l'épaule de la demoiselle qui s'est rapproché. Je frissonne à nouveau, mais cette fois par pour la même raison, pas d'angoisse ou autre sentiment péjoratif, au contraire, sensation chaude et agréable alors que sa main viens trouver sa place dans mon cou. Je me met a caresser sa main toujours dans la mienne et l'incite à reprendre d'un regard.

Je sais pas si je peux en conclure que sa jeunesse à été heureuse, elle ne m'aide pas vraiment dans ses propos, mais je suis content de réalisé que nous partageons la même pensée sur l'importance des souvenirs. Qu'ils soit bon ou mauvais, ils ont tous leur importance, et sont ce qui nous construit si on réfléchie bien. En revanche je suis pas aussi radicale qu'elle quand au fait de vivre sans sentiment, ils sont partie intégrante de notre âme et régissent nos réactions non ? J'oublie vite se détail, rougissant à la suite de son discourt, alors que mon cœur s'emballe comme un crétin. Quelque chose lui plais vraiment chez moi ? Et c'est une part très importante pour moi, celle que tout le monde dénigrerait. J'enfonce ma tête un peu plus dans son cou, le temps que la gêne disparaisse. « Merci, merci de respecter mes souvenirs, de ne pas les juger. Cette cabane représente énormément pour moi.» Elle est tout pour moi, tant dans le bien que le mal, et je le réalise d'autant plus maintenant. Et me voilà bien déterminer a rester ici quelques jours de plus ! J'ai vraiment pas envie de retourner à l'institut, de voir tout le monde préparer un noël, alors que cette fête ne signifie rien sans sa famille pour la partager. Je me redresse, me force à plonger mon regard dans le sien. « Je … Je veux rester ici pour Noël, l'agitation à l'école me met mal à l'aise, et je supporte plus l'ambiance qu'il y règne depuis quelques jours.» Je lui adresse une moue suppliante, je sais que cela représente un sacrifice pour elle, parce que nous allons devoir faire du chemin tout les matins pour se voir et surtout pour qu'elle se sustente.« Je ferais la route tout les matins, mais si ça te dérange pas, retrouvons nous en ville, ou ailleurs, mais pas là bas... » Non c'est pas aussi insupportable que cela, mais je voudrais évité qu'un surveillant ou n'importe qui d'autre m’attrape et me pose des questions. Bien que, monsieur Galadan ne sache précisément ou me trouver.« Ou bien reste ici, avec moi si tu veux.» Mes joues doivent renforcer encore leur rougeur, et cette fois, c'est beaucoup trop pour moi d'affronter son regard après une tel demande. J'ignore pourquoi lui proposer l'hospice pour quelques jours me met dans cet état, ce n'est rien après tout, cette cabane est suffisamment grande pour nous deux et je peu aisément construire un deuxième lit dans la journée. Je crois que j'ai pas envie qu'on soit séparer, puis ça me ferait extrêmement plaisir de passer ce moment avec elle.

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Androméda L. Blake
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MessageSujet: Re: Christmas Nightmare *Andriel* Christmas Nightmare *Andriel* EmptyLun 26 Oct 2020 - 14:27
Christmas NightmareC’est l’atterrissage, la fin du manège. Il fallait bien que ça se calme à un moment donné, il semble que ce moment soit venu. Le calme revient, la tempête est fini. Tous ces sentiments, ces réactions différentes qui se succèdent en moi. Enfin j’ai l’impression de retrouver mon calme. Le plus étrange, c’est que bien souvent, trop souvent cette sensation de calme n’arrive qu’après ma renonciation. Moi qui aime gagner, moi qui aime mené la danse.
Je me vois forcée d’admettre que ces rares moments où nous arrivons à comprendre n’existe que lorsque je fini par baisser les bras. Par abandonné toutes idée de contrôler, de calculer. Ces moments qui le rende unique à mes yeux, ce louveteau trop lumineux pour mes yeux que j’ai habitué à l’obscurité. Pourquoi vouloir toujours, irrémédiablement, reprendre le contrôle de ce que je vie ? Vouloir me détacher volontairement de ces moment de simplicité ? Tout simplement par ce que cette douceur, ce n’est pas moi. Dans un monde ou tout ne serait que noir et blanc, ces moments n’existeraient pas. Il sont les rares moments d’ententes de deux opposés. Des moments de simplicité qui remettent en question tout ce que j’imaginais acquis au fin des années.

Des fois, comme maintenant je fini par le regarder comme si il venait d’un autre univers. D’un monde totalement étranger au mien. Almaël avaient pourtant mentionné des cas qui ont existé dans un autre temps. Mais jamais, je n’aurais pris le temps d’imaginer que d’autres pourraient vivre la même chose. Après qu’il en ai mentionné la possibilité, je suis obligée de me rappeler comment il fonctionne pour comprendre où il veut en venir. Je n’éprouve pas la moindre compassion pour ceux qui pourraient prendre notre place. A la limite j’aimerais comprendre pourquoi cette magie étrange nous à touchés nous. Plutôt que d’autres individus. Sans ressentir un seul instant l’envie de transmettre cette information à qui que ce soit. A vrai dire je n’aime pas vraiment l’idée que mes faiblesses se retrouvent consignées dans un recueil. Mais je ne veux pas rompre le contact, rompre le calme. J’aviserais en tant voulut concernant l’idée d’un tel papier.

« La transmition aux générations futures c’est pas vraiment mon fort. Je suis les générations suivantes si tu vois ce que je veux dire ? Mais… Si tu veux le faire alors soit. Cette occupation t’évitera peut être de disparaître à nouveau sans laissé de traces. »

C’est d’ailleurs pour cette raison que je veux bien respecté son histoire, ses souvenirs. On ne cesse jamais de grandir, d’évoluer ou de ce construire. Je ne suis pas celle que j’étais au moment de ma transformation, ni même celle que j’étais cent ans après. Mon passé je n’ai jamais cherché a le caché il fait de moi celle que je suis. Le directeur semble moins convaincu par ma façon de penser mais chacun voit midi a sa porte n’est ce pas ?
Sans comprendre dans un premier temps j’ai le plaisir de sentir sa tête se faire une place dans mon cou. Alors que je sais qu’il ne me voit pas j’esquisse un sourire en reconnaissant cette odeur qui est la sienne. Cette odeur qui s’invite dans mes souvenirs et me rends folle lorsqu’il n’est pas présent. Mais qui me fait le même effet à chaque fois qu’il est à proximité.

Cette cabane compte pour lui, c’est indéniable. Alors qu’il en parle le balaie la bâtisse des yeux. Le strict nécessaire pour vivre, pour survivre en cette période de l’année. Il me tire de ma contemplation en plongeant son regard dans le mien. Je l’écoute parlé, tout en détaillant cette étincelle particulière qui illuminait ces yeux. Cette lumière qui expliquait toute l’importance de ces mots. Cette capacité à exprimé ces émotions sans même le vouloir, voilà une chose qui le rend unique également…L’endroit est bien loin du luxe, du confort auquel je suis habitué pour les fêtes de fin d’année. Noël, le jour des cadeaux, des grands repas. Mais étrangement, l’idée de refuser ne me vient pas une seule seconde. A vrai dire, petit à petit de nombreuses idées me viennent. Quelque chose me dit que cette cabane n’a encore jamais vu un Noël comme celui qu’elle va vivre cette année. Je le regarde rougir instantanément et je ne peux m’empêcher de lui adresser un sourire gentiment amusé.
Il essai de détourné le regard, et je sens déjà cette idée qu’il à en tête. L’idée que j’ai plus de chance de refuser que de me décider à tenter cette aventure. Je pose un doigt léger sur sa joue pour l’invité à tourner la tête dans ma direction.

« C’est d’accord. Je me chargerais d’appeler Alaric pour le prévenir de notre départ. » Je mime le fait de regarder tout autour de moi avant de plonger a nouveau mon regard dans le sien qui semble totalement perturbé par ma réponse. « C’est pas le genre d’endroit auquel je suis habitué. Mais on peut essayer de passer un bon moment ici. Je peux même imaginer un noël que tu ne peux imaginer » Je lui adresse un clin d’oeil, le laissant imaginer ce que son esprit lui offrira comme idée. La surprise sera à la hauteur j’en suis certaine.
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Castiel Mc Toruh
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MessageSujet: Re: Christmas Nightmare *Andriel* Christmas Nightmare *Andriel* EmptyDim 1 Nov 2020 - 16:40


Christmas Nightmare

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Compromis trouvé, ou du moins amorcé me semble t'il vue le calme retrouvant sa place ou sein de l'habitation et nos mains ne se quittant pas. Après tout, peut être que tout est ma faute, que j'ai pousser un peu trop le bouchon en lui parlant mal avant de détaler comme un lapin ? Il va falloir qu'on apprennent à faire l'un avec l'autre, à se supporter pour le meilleur et pour le pire afin de vivre ensemble sans trop de peine. Nous avons déjà affronté pas mal d'épreuve, faisant des découvertes jours après jours sur se lien surnaturel qui nous uni, qu'on comprend toujours pas complètement, et qui va encore nous offrir de nombreuse prise de tête.  Alors oui, je fini par accepté a haute voix son idée, allant jusqu'à vouloir la mettre par écrit pour que plus personne ne passe par cette phase ignoble que nous traversons. La réponse de la demoiselle me fait rire. Certes, elle fera partie des générations suivantes, de bien plus que j'en vivrait, c'est indéniable, elle est immortelle contrairement à moi le pauvre hybride.  Seulement avons nous trouver un vampire ayant connu pareille relation ? Non... Mais j'aurais pas le temps de lui expliquer mon résonnement que sa pique, sur ma fuite de la veille, fait taire mon rire et mon envie de la contredire. Puis bon, elle m'autorise à le faire alors autant rester à ma place, plutôt que la taquiner et envenimer à nouveau le tableau.

Je fini par me décider à lui avouer que je compte pas rentrer à l'institut de si tôt, que l'ambiance qui y règne n'est absolument pas faite pour moi, sans entrer plus dans les détails. Et finalement je lui propose de rester avec moi, dans la cabane. Je me cache aussitôt, réalisant mes propos, mon invitation déplacé. Et parce que je m'attend a me faire jeter aussi, on se connais pas encore si bien que ça, mais la simplicité et le confort rudimentaire de l’endroit, je suis pas sur qu'elle le supporte. Mon cœur tape dans ma cage thoracique, le stress et c'est encore pire quand, de sa main, elle me force à lui faire face. J'abdique, plongeant alors mon regard dans le sien, son sourire aurait du calmer mon organe, et pourtant, ses battements continuent d'être aussi puissant, redoublant même alors qu'elle accepte ma proposition. Sûrement le fait qu'elle évoque notre directeur, personne dont j'oublie à chaque fois son autorité sur moi. Comment va t'il réagir à ma désertion si il l'apprend ? Que vais-je faire si il refuse ? Je peux pas retourner là bas ! J'angoisse, je supporte pas l'idée de retourner la bas en se moment. Mon regard à du mal à retrouver le sien, perturbé par cette idée, jusqu'à ce que je comprenne les propos de la demoiselle. Elle ne semble pas douter de la réponse d'Alaric, et prépare déjà mentalement notre Noël. La blonde ignore à quel point elle à raison, je peux rien imaginer, mis à part se que m'en a dit Simon, je n'ai aucune idée du Noël contemporain, ni même d'un noël autre que celui Amish. Oui je me suis renseigné à cause de la pression que représente ce petit « noël » proposé à mon meilleur ami, mais quand même, il y a peut être un écart entre les livres, les films, et la réalité. Tout ça me stress encore plus, mais dans le font, ça me redonne un peu d'espoir, et me réchauffe le cœur d'avoir au moins une personne avec qui partager se moment. J'en suis tellement heureux que sans réfléchir, mes lèvres viennent trouver les siennes, l'embrassant tendrement avant de la serrer dans mes bras. Je suis touché, ému, on parle jamais de se qu'on ressent ou de se que l'on représente l'un pour l'autre, et heureusement parce que je ne saurais mettre des mots. Mais honnêtement je doute que l'on soit vraiment ami, ou amant, même si nous sommes incontestablement attiré l'un par l'autre. Alors le simple fait qu'elle veuille passer se moment avec moi est magique, un petit indice de plus après son aveux d'avoir enfin trouver quelque chose qui lui plais chez moi... C'est pas grand chose, mais ça me suffi. Oui ça me suffi pour réchauffer mon cœur. Mais pas pour nourrir mon estomac qui grogne terriblement et met fin au baisé initier. « Pardon... Je crois que le thé me suffi pas... Je vais aller chasser et cueillir quelques fruits ou autre.»C'est pas vraiment la meilleure période de l'année pour trouver de quoi manger dehors, je vais sûrement devoir me rassasier à coup de châtaigne et avec un peu de chance, quelques noix. Et niveau viande, j'ose même pas caresser l'espoir de trouver un sanglier ou un cerf sans l'aide de Arthemis... Il était tellement douer pour ça.  Bref, je suis bien content que la demoiselle n'est besoin que de moi pour se sustenter, parce que clairement j’aurais honte de n'avoir que ça à lui servir... D'ailleurs ça me rappelle que : « Tu as peu être faim aussi ? Je t'ai un peu arraché la veine des dents tout à l'heure...»

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Androméda L. Blake
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MessageSujet: Re: Christmas Nightmare *Andriel* Christmas Nightmare *Andriel* EmptyJeu 5 Nov 2020 - 21:56
Christmas NightmareIl agit sur moi d’une manière que je ne peux expliquer. Comment expliquer tous ces états d’âme qui se sont succédé pendant cette journée. Tout à commencé par cette boule dans mon estomac qui semblait décidé à me remonter dans la gorge pour me couper la parole, pour me couper le souffle. Cette sensation désagréable issue de nul part que je remettrais bien volonté sur ce lien sans chercher à en comprendre l’origine d’avantage.  Puis il y a eu cette colère qui s’est insidieusement glissé en moi accompagné de cette sensation de trahison désagréable. Au fil de mon parcours pour arrivé ici, seul la colère est restée. Quand je suis arrivé ici ce fut une nouvelle tornade qui s’est éveillée, puis finalement il y a eu toute cette violence, cette rage que j’aurais eu du mal à contenir. Cette rage que j’aurais pu déversé sur le loup sans scrupules pour le simple plaisir de me défouler.  Il y a eu cette nouvelle information concernant ce lien qui m’aura rendu acide, colérique. Puis cette renonciation, ce moment de douceur qui à voulut voir le jour après la tempête. Puis maintenant ces idées dingues et pourtant si réalisables qui me passent en tête. Comment justifier logiquement une tel évolution sans plaider la folie.

Me rendrait-il folle ? Serais-je entrain de sombrer dans les pièges de la folie sans même m’en rendre compte ? Mais comment serais-ce possible, comment en serions nous arrivés là si ce n’était pas le cas ? Je pourrais me débattre, lutter contre ce vent de calme qui s’abat sur nous, mais je n’en fais rien. J’ai juré de servir mon propre bien être, mes plaisirs et ce sans me préocuper de ce qui m’entoure n’est ce pas ? Si cela me rend acariâtre, exécrable où même détestable parfois, d’autre fois il se pourrait que mes intérêts servent aussi ceux de mon entourage. Pourquoi pas même ceux de mon loup ?
Mon loup, c’est ainsi que certains tiquent de langage viennent souvent le désigner. Bien à l’encontre de ma volonté. Mais ces expressions viennent surement d’un fond de vérité. Peut être pas celui qu’ils entendent. Mais il en va de soit que je ne répondrais plus de mes actes si dans l’avenir on venait à poser sur lui un main mal attentionné. Où trop bien attentionné mais je n’ai pas encore pris le temps de concevoir ce chapitre.

Je l’observe, jubilant intérieurement face à sa mine surprise. Si mes réactions me sont parfois incompréhensible il semble qu’il partage mon avis. Mais je dois avouer que cet air surpris lui va parfaitement ce qui me conforte d’avantage dans mon idée. Ce Noël je ferais en sorte qu’il ne l’oubli pas, qu’il laisse une empreinte impérissable dans son esprit. A mon image je veux que cet évènement sorte du lot, à sa manière. Comme pour lui affirmer silencieusement que ce n’est pas une plaisanterie je lui adresse juste un petit sourire, sans en rajouter me délectant de cette petite surprise. Après tout, une chose est certaine. Même si je n’oserais le dire, Castiel est de bien plus agréable compagnie que la plus part des élèves de l’école. Enfin, quand il ne me donne pas de multiples raisons de le maudire. Mais passer cette fête en sa compagnie me convient parfaitement, au fond je suis certaine que nous arriverons à cohabiter. Il n’est pas garantit que tout ce passe sans embûche. Mais par plusieurs fois déjà nous avons prouvé être tout autant capable de ce haïr que de se comprendre mieux que quiconque.
Puis soudainement, alors que mon esprit s’attardait sur ces pensées, il fait preuve d’une spontanéité que je ne lui connais pas. Sans que je m’y attende vraiment, ces lèvres chaudes viennent trouver les miennes avant que ces bras ne s’enroulent autour de moi dans une douce étreinte. Surprise je détail un instant son visage si proche du bien et je fini par fermer les yeux afin de profiter de cette étreinte. De me retrouver au creux de ces bras, accueillant ce baisé comme s’il avait été longuement attendu.

Un bruit, un bruit que je ne connais que trop bien quand il provient de mon estomac. Un problème que seul le loup qui s’éloigne de mes lèvres est capable de résoudre désormais. A ses mots je souris, il ne le sais pas mais il vient de m’offrir la parfaite occasion de mettre mon plan à exécution. La première partie du moins, la prochaine viendrait plus tard… En espérant que je sois encore capable de tels projets. Je lui adresse un beau sourire avant de lui répondre vraiment sereinement.
« Ne t’en fais pas pour moi, il serait plus judicieux que tu t’occupes de toi en premier. » Doucement je me hisse sur la pointe des pieds pour déposé un petit bisous sur le coin de ces lèves avant de reprendre. «  Si on doit passer plusieurs jours ici, je vais aller chercher quelques affaires pendant ce temps. Je serais discrète. Prends ton temps ne t’en fais pas je saurais retrouver le chemin. »

Sans vraiment lui laissé le temps de répondre je fais demi-tour en lui adressant un signe de la main. Si je veux mettre mon plan à exécution je n’ai pas une seconde a perdre. Car finalement ce n’est pas juste quelques affaires dont j’ai besoin. A peine le pas de la porte franchis, mes pouvoir se mettent en action. Ce n’est pas vers l’école que je me dirige mais vers la ville. Le chemin pour s’y rendre étant plus court je gagne un temps précieux. Arrivé à la bourgade de mystic falls je ne prends pas la peine de me faire passer pour une petite humaine en balade. De manière innovante je l’accorde j’utilise mes secrets de l’époque pour espionner les humains sans être vue. Cette fois elles me servent à rejoindre rapidement les magasins de décoration, où se remplissent à une vitesse folle de nombreux sac. Un premier, puis un autre en a peine quelques minutes.
La partie la plus longue correspond à la partie moderne de ce que Castiel est entrain de faire. Je passe chercher quelques petites choses dans un petit marché. Très peu peuplé de monde, mais cela fait bien une éternité que les produits du commun de mortels ne font plus partit de ma vie.
Je pense m’en être bien sortie, et je suis prête à repartir à la cabane quand au détour d’un boulevard ma vue se retrouve attiré par un petite quelque chose qui s’ajoute a ma liste de course. Enfin je repars. Une heure, voilà le temps qu’il m’aura fallut. J’espère simplement qu’il se sera pas déjà revenu.

Arrivée à la petite bâtisse je me rend compte avec plaisir que la saison à sûrement été de mon coté. En hiver sous la neige il est difficile de trouver une proie, et encore plus de cueillir de quoi manger. Et pourtant, moi la vampire je ne peux m’empêcher d’adorer la nature sous son manteau blanc. Immaculé, un peu comme l’innocence de ce loup que je veux impressionner.
Comme un courant d’air je rentre dans sa cabane et investit les lieux. Je commence par les bougies, rapidement il se pourrait qu’une bonne quinzaine de bougies se soient dispersées dans la cabane. Avant de vérifier l’harmonie des lumières, j’en profite pour raviver les flammes du feux. Si je ne ressens pas le froid je doute que ce soit le cas du loup qui vit ici.
D’un sac je me met à sortir plusieurs décorations. Si j’ai vécu les grands noël surchargés des empires, je sais aussi faire preuve de bon goût. Quelques guirlandes par ici, une petite décoration par là. Le tout étant choisi aux couleurs de ses yeux d’un bleus particulier, presque glacial et de quelques notes d’argent qui se marient à merveille avec le bois. L’odeur de quelques bougies qui pourraient rappeler l’odeur de la cannelle ou du pain d’épice. Voilà une image qui m’arrache un sourire. Un noël qui nous offrirait une pause et nous conviendrait à tout les deux…
Rapidement je range plusieurs petites choses dans la toute petite cuisine, et pose une casserole sur les flammes et fait chauffer un peu de lait, préparant une tasse avec un peur de chocolat.

Un craquement de branche à l’extérieur se fait entendre. Rapidement je verse le lait dans la tasse avant de me tenir prête à bondir a son arrivé. La porte s’ouvre et je me jette sur lui posant les mains sur ses yeux. « J’avais parler d’un Noël particulier, et je dois avouer que Noël ne serait pas Noël sans quelques lumières, et un peu de couleur. » Je retire doucement mes mains de ses yeux avant de déposé un baisé sur sa joue. « On va dire que ça fait partit de la magie de Noël, mais j’ai même pensé que tu pourrais avoir froid. » Je lui désigne la tasse de chocolat chaud qui n’attend que lui. «  C’est pas grand-chose, mais pour ma défense j’avais pas beaucoup de temps devant moi non plus... » J'en viendrais a me demandé quel démon vient de me posséder, mais on pourrait croire que la magie de Noël peut peut-être purifier les âmes les plus sombres ?
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