Retour aux sources. [Lizian]

Retour aux sources

Allongée sur son lit, la blonde se tourne et se retourne. L’esprit en ébullition elle ne parvient pas à trouver le sommeil. En ce moment sa vie est semblable au montagne russe. Le retour des vacances a été assez mouvementé. Déjà il y a Sebastian qui s’est évaporé avant les vacances. Elle avait tenté de l’oublier, mais il était toujours là, quelque part dans sa tête. Il l’avait abandonné et ça l’avait blessé. Bien qu’elle tentait de faire bonne figure. Son père quant à lui était absent. Puis il y avait Josie, qui avait décidé de quitter l’école pour le lycée publique de mystic falls. Lizzie n’approuvait pas du tout sa décision mais elle avait décidé de l’accepter. Du moins en partie. Elle ne perdait pas espoir de la faire changer d’avis d’une manière ou d’une autre. Bref, tout le monde l’abandonnait en ce moment, et son esprit trottinait. Non définitivement elle n’arriverait pas à dormir.

Elle jette un coup d’œil au lit de sa sœur à côté d’elle. Josie semble dormir à poings fermés. Néanmoins, la blonde tente quand même sa chance. Elle a besoin de parler à quelqu’un, et ce quelqu’un c’est Josie « Jo ? Tu dors ? » aucune réponse. Oui elle dort. Égoïstement Lizzie aurait aimé la réveiller afin de lui parler de ses états d’âmes. Josie l’aurait écouté comme elle le fait d’habitude. Mais cette fois ci elle décidait de la laisser dormir. A la place elle se leva. Dans son pyjama bleu nuit elle quitta sa chambre, se dirigeant indéniablement vers la salle commune. Comme un aimant attiré par une chose inconnue. Elle ouvra alors la fameuse salle bien décidé à se mettre devant la télévision pour passer le temps mais se figea avant même à peine avait t’elle franchit le seuil.

Sa voix prononce son prénom en entier comme il sait si bien le faire. C’est pas vrai. Il est là. Devant elle. Il est revenu. « Sebastian » dit-elle surprise. Son visage exprime sa surprise et son trouble. Il avait pourtant quitté l’école, la ville, elle. Son père lui avait dit qu’il avait fait le choix de partir. Ça l’avait blessé, elle avait eu mal. Mais hors de question de lui dire. Elle est trop fière pour ça. Elle s’était convaincue que c’était une bonne chose qu’il soit parti. Que c’était bien. Mais son coeur n’était pas tellement de cette avis. Malgré ce qu’il lui avait fait, elle était toujours irrémédiablement attiré par lui. Comment ne pas l’être il est si… « Non » dit-elle soudainement et fortement. Elle ne se laissera pas avoir par ses beaux yeux bleus et sa silhouette sexy. « Non tu ne peux pas disparaitre comme ça et réapparaitre en pensant que je vais me jeter dans tes bras » affirme t-elle en le pointant du doigt, catégorique et pleine de reproche, bien que fébrile. Elle sait qu’il est capable de la faire flancher. Il l’a déjà fait une fois. Mais la blonde est têtue et elle a sa fierté. Alors elle fait des manières « Je ne me ferais pas avoir par ce sourire sexy et... » stop. Elle s’égare encore. C’est pas vrai. Il a vraiment ce don de lui faire perdre la tête malgrè elle. Elle referme la bouche laissant sa phrase en suspens. Puis elle se reprend croisant les bras sur sa poitrine et relevant le menton. « Qu'est-ce que tu fais là ? » questionne t-elle en essayant d’être sur d’elle. Mais au fond, elle est complètement déstabilisée par son retour. Partagée entre la joie de le revoir et la rancune.

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Non. Non elle ne veut pas ressentir cette douce chaleur envahir son cœur, cette folle joie de le revoir. Cette attirance irrésistible avec laquelle elle doit se battre pour ne pas fondre dans ses bras. C'est trop facile. Il est parti, sans un mot. Elle a appris de la bouche de son père qu'il avait pris la décision de quitter l'école, de la quitter. Elle a eu mal, très mal. Elle a tenté de se dire en vain que c'était une bonne chose, que c'était mieux ainsi. Après tout leur relation n'avait pas commencé sainement. Bien au contraire, ils étaient trop tordu. L'un comme l'autre des êtres brisé, et c'est surement ça qui a fait qu'ils se sont attirés. En plus de l'attraction physique bien évidemment. Non, ce n'était pas sein et pourtant elle était toujours autant indéniablement attiré par lui. Mais elle ne veut pas le montrer, parce qu'encore une fois il lui a fait mal en partant ainsi. Elle doit se montrer forte, la féministe en elle ne veut pas perdre ce combat. Alors non. Non il n'a pas le droit de revenir comme ça et chambouler sa vie de nouveau. Elle venait à peine de se faire à l'idée qu'elle ne le reverrait plus, qu'il était de retour. Est-ce que c'était un jeu pour lui ? Est-ce qu'il jouait avec elle ? Elle aurait pourtant pensé qu'il avait été sincère, et pourtant maintenant elle en doute plus que jamais.

Elle relève le menton, histoire de se donner de la contenance. Parce qu'il a ce don de lui faire perdre tous ses moyens, sa simple présence peut la faire vaciller. Mais elle s'arme de courage, elle se sert de cette rancune et de cette douleur loger dans son coeur pour lui faire front. Quand il réplique que c'est elle qui souhaite que son rêve devienne réalité elle lâche un petit rire forcé et sarcastique « Oh tu es drôle, comme si je rêvais de toi ! ». Bien sûre qu'elle rêve de lui, pratiquement toute les nuits mais elle est bien trop fière pour l'avouer. Ca lui ferait trop plaisir. Il s'avance vers elle petit à petit, et elle sent son coeur s'emballer. Ce maudit organe vital qui ne fait que la trahir. Elle recule de quelques pas. Tente de mettre de la distance entre eux pour ne pas succomber et se jeter sur lui. Elle a du mal à lui résister et il le sait alors autant ne pas tenter le diable. « Et... définitivement, terriblement, agaçant ! » finit-elle. Ce n'est pas ce qu'elle voulait dire mais ça lui correspond bien aussi. Elle finit par lui demander ce qu'il fait ici, pourquoi il est revenu et sa réponse lui clou le bec. Elle entrouvre les lèvres mais aucune réponse ne sort. Elle sent des papillons voler dans son ventre, évidemment que ça lui fait plaisir. Déstabilisée elle ne répond rien. Elle finit quand même par se reprendre. Non encore une fois. Non c'est trop facile. Il ne peut pas disparaitre du jour au lendemain et revenir comme si de rien était en pensant qu'elle se jetterait dans ses bras. Même si elle en a terriblement envie.

La blonde frôle désormais la table du foyer derrière elle. Sebastian franchit alors les derniers pas qui les sépare. Si proche, elle sent son souffle se couper et son rythme cardiaque accéléré. Ses yeux ne peuvent s'empêcher de s'attarder un instant sur ses lèvres. Non. Elle se secoue mentalement et relève lentement son regard sur lui. Elle doit se reprendre, ne pas partir à la dérive. Il caresse une de ses mèches de cheveux et elle sent son coeur s'emballer ne pouvant détacher son regard du siens, comme hypnotisé par ce garçon qui la fascine. Un doux frisson la parcourt quand elle sent son souffle sur sa peau. Elle va perdre pied. Il est trop fort, ou alors c'est elle qui est trop faible face à lui. Elle déglutit et tente de rétorquer une réplique bien faite « Ta présence me met uniquement dans un état de lamentation désobligeante ». Mais si ses mots disent le contraire, son langage corporel parle pour elle, oui elle est heureuse de le revoir. Mais elle est aussi triste et en colère. Quand il parle de son père la sorcière reprend un peu de sa fougue, ses yeux pétillant de rancune « Il ne t'aime pas beaucoup c'est vrai, mais ce n'est pas lui qui t'a obligé à partir » l'accuse t-elle. Puis elle poursuit ses reproches « Tu as disparut du jour au lendemain sans même un mot comme un agent des services secrets ! » des métaphores made in Lizzie, comme d'habitude. Elle lâche sa frustration ainsi. Elle finit néanmoins par redescendre un peu puis dans un murmure, elle laisse tomber un peu de sa carapace pour faire parler son cœur « Je pensais que je comptais un peu plus que ça pour toi... » elle baisse les yeux, oui elle le croyait.

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C'est une histoire qui tourne en boucle. Elle a déjà essayé de lutter contre son désir pour lui une première fois. Ca n'a pas marché. Elle a fini par craquer. Elle finit toujours par craquer. Le désir et les sentiments sont trop fort. Elle aimerait les étouffer mais elle ne peut pas. Elle fait la fière mais son cœur l'a trahi, il tambourine sauvagement dans sa poitrine à la vu de l'être aimé. La première fois elle avait tout tenté pour lui résister. Quand elle avait appris qu'il l'avait mentit. Quand elle se pensait folle. Mais elle avait baissé les armes. Elle avait succombé aux charmes du vampire. Elle a même envisager une relation durable avec lui. Jusqu'à ce qu'il parte du jour au lendemain la laissant le cœur saignant. Elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'il jouait avec elle. Avec son coeur. Au fond, ce n'était pas une relation saine elle en avait conscience mais c'était si bon. « Mon cœur ne ressent absolument rien du tout, mise à part un très fort agacement » évidemment elle peut dire tout ce qu'elle veut, mais son organe vital est un traitre qui ne va pas dans son sens. Un traitre que Sebastian peut entendre. Néanmoins, si les mots sont la seule arme qui lui reste alors elle s'en servira. Ce n'est pas compliqué, Lizzie aime parler.

Elle recule. Elle veut mettre de la distance entre eux, car elle est faible face à lui et pourrait craquer à tout moment. Leurs corps sont comme deux aimants, ils s'appellent l'un l'autre. Résister à cette attraction n'est pas chose aisé, c'est presque contre nature. Finalement elle se retrouve piéger contre la table du foyer et il en profite pour supprimer la distance entre eux. Sa respiration s'intensifie et son cœur s'affole. Elle tente de rester concentrer sur ses paroles mais cette proximité la rend fébrile. Il lui saisit le menton et elle reporte son regard sur lui. Dans ses yeux océans, elle a l'impression de s'y noyer. Elle aimerait s'y noyer. Néanmoins ses paroles la reconnecte quelque peu à la réalité « Un geste regrettable ? » répète t-elle. Si il pense qu'en parlant de son père de cette façon il va la reconquérir il se trompe.

Bien qu'en réalité il n'a pas besoin de dire grand chose. Si prêt, elle pourrait si facilement flancher. Il suffirait qu'elle s'approche un peu plus et... non. Ses yeux ont malencontreusement dévié sur ses lèvres gourmande. Elle relève le regard. Oui elle aurait pu le localiser avec un sort, et non elle n'avait pas essayé. Il avait fuit, elle pensait qu'il ne voulait plus d'elle. Elle s'est convaincu que cette rupture était une bonne chose. Que cela mettrait enfin fin à cette relation toxique. Mais il est revenu remettant tout ce qu'elle avait réussi à se convaincre en doute. « Je me suis dis que c'était une bonne chose » qu'il soit parti elle sous-entend bien. Du moins même si elle avait tenté de se le répéter encore et encore. Le coeur parlait toujours plus fort que la raison. Et si sa tête lui disait que c'était mieux ainsi, son coeur lui n'était pas d'accord et réclamait celui qui l'avait abandonné. Parce que oui, elle voyait cela comme un abandon. Il avait décidé de partir sans même venir lui dire aurevoir. Comment aurait-elle du l'accueillir ? Elle avait eu mal. Elle avait pleuré. Elle commençait à se reconstruire sans lui et le voilà de retour dans sa vie qui boulverse encore une fois tout son être. Elle a beau se fourvoyer et tenter de montrer le contraire, son coeur bat fort en sa présence et il peut le sentir. Il le sait, elle l'a dans la peau qu'elle le veuille ou non. Elle aurait aimé ne pas ressentir tout ça, mais c'est plus fort qu'elle. Le vampire fait ressortir des émotions forte en elle. Si elle lutte, son corps lui est attiré comme un aimant et n'attend qu'une seule chose : fondre sur lui. « Nous ne sommes pas bon l'un pour l'autre » souffle t-elle alors qu'elle approche son visage du sien, effleurant ses lèvres. Ses mots disent une chose, et son corps un autre.  « Tu n'aurais pas dû revenir » elle pose une main sur sa joue, son visage toujours aussi proche du siens, elle lève les yeux sur lui. Qu'est-ce qu'elle est en train de faire encore ?

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Elle aurait aimé être insensible, sincèrement. Mais il y a des choses qu’elle ne pouvait contrôler et ses sentiments pour Sebastian en faisait partie. Surtout quand il s’approchait tout prêt comme il le faisait. Les mots qui franchissaient les lèvres de la blonde n’étaient pas en harmonie avec les battements de son cœur. Son corps le désirait alors que son esprit tentait par tous les moyens de résister à ce désir ardent qui la consumait. Depuis qu’elle le connaissait, Sebastian lui en avait fait voir de toutes les couleurs. Il l’avait d’abord utilisée en manipulant son esprit dans l’espoir qu’elle le sorte de son cercueil. Elle avait eu du mal à le digéré, elle lui en avait voulu. Finalement il s’était excusé, il avait réussi à la faire céder et elle était retournée dans ses bras. Puis alors qu’elle commençait à imaginer une relation avec lui, il s’était évaporé sans un mot. Ca lui avait fait mal. Vraiment. Même si elle prétendait le contraire pour garder la face. Elle avait vécu ça comme un abandon. Peu importe qu’elle dise que ce n’était pas plus mal, que c’était bien. Que cette relation toxique était vouée à l’échec. Elle pouvait mentir à tout le monde mais certainement pas à elle-même, et encore moins à lui. Mais il ne lui restait que les mots pour exprimer sa résistance, puisque son corps la trahissait à chaque fois qu’il avait le malheur de la toucher. Il suffisait de voir comment elle s’était mise à frissonner au simple contact de sa main dans ses cheveux. Il lui faisait de l’effet et le brun en avait parfaitement conscience.

Si proche, son cœur se met à battre plus fort alors qu’elle déglutit difficilement. La grande bavarde qu’elle est se retrouve soudainement à court de mots. Elle essai de se concentrer pour ne pas céder à ses pulsions, mais c’est dur. Trop dur. Elle ne peut que plonger ses yeux dans son regard océan, dieu qu’il était beau. Elle rapproche ses lèvres des siennes, elle ne devrait pas mais c’est plus fort qu’elle. Elle est attirée comme un aimant par ce garçon qui lui fait tourner la tête. Ses mots disent une chose et son corps en dit une autre. Passant une main sur sa joue, elle sent une vague de désir monter en elle et la pousser à franchir la limite qu’elle ne voulait plus franchir. Mais qu’elle finissait toujours par franchir car il fallait bien l’avouer, Sebastian savait jouer de ses charmes et comment la faire céder. Comme elle aurait dû s’y attendre, ce geste donne le feu vert au vampire qui ne perd pas l’occasion. Il l’attrape, la colle contre lui et l’embrasse. Elle n’oppose pas de résistance au contraire, toute ses barrières tombent au moment où ses lèvres entre en contact avec les siennes. Elle n’est plus cabale de réfléchir, elle ne sait même plus pourquoi elle était en colère. Ce baiser lui fait tourner la tête et elle en veut encore. Au fond d’elle, depuis qu’elle l’a vu dans cette salle elle attendait ce moment. Avec lui le désir prend toujours le dessus sur la raison. Ils sont deux fous épris l’un de l’autre et ils n’y peuvent rien. Lizzie passe une main derrière la nuque du jeune homme pour intensifier le baisé alors qu’elle se retrouve plaqué au mur. Il finit par se reculer, à bout de souffle. Elle ne le quitte pas des yeux alors qu’il affirme qu’il ne pourra plus jamais la quitter désormais. Peut-elle sincèrement le croire ? Elle l’ignorait et pourtant elle en avait envie. Bêtement un sourire se forme sur ses lèvres. « Evidemment puisque je t’ai jeté un sort » elle ne l’avait pas fait mais elle aurait presque pu pour s’assurer qu’il ne lui brise pas le cœur encore une fois. Elle avait d’ailleurs déjà essayé de l’effacer de sa mémoire en faisant appel à la magie noire, même ça ca n’avait pas marché. « Mais je ne t’ai pas encore pardonné pour autant » poursuivit-elle. Pour autant elle replonge ses lèvres sur les siennes pour un nouveau baisé endiablé. Glissant ses mains sur ses épaules et dans le dos musclé du jeune homme qu’elle tâte avec gourmandise, elle le presse contre elle. Bon sang ce qu'il lui avait manqué ! Au diable ses bonnes résolutions le concernant, elle replonge une seconde fois à cœur perdue dans ses vieux démons. Lâcher prise et perdre toutes ses défenses n'aura jamais été aussi délicieux.

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Impossible de résister. Tel le serpent avec Eve, la tentation est trop forte. La blonde n’a qu’une seule envie : croquer la pomme. Sebastian est un serpent qui sait ce qu’il fait. Lizzie cède tout comme Eve. Elle fond sur les lèvres du brun avec gourmandise. La pomme est délicieuse. Pleine de saveur, parfumé spécialement pour lui faire tourner la tête. Elle ne pense plus, elle ne réfléchit plus avec sa tête. Son corps et son coeur ont prit les commandes. Elle s’abandonne au plaisir qu’il lui offre par ses baisers passionnés. Le souffle court ils détachent leurs lèvres. Quelques mots échangés. Elle lui fait comprendre qu’elle lui a jeté un sort. Pas du tout, il le sait. Pourtant il joue le jeu. La tentation toujours beaucoup trop forte, la jeune sorcière a oublié l’idée d’être raisonnable. Elle s’empare de nouveau des lèvres du vampire. Soudain, elle se sent soulevé alors qu’il l’a déposé délicatement sur le canapé. Son corps n’est plus qu’une braise ardente brûlant de désir pour lui. Les armes sont tombés. Il a gagné. Au fond, elle aussi a gagné. C’était ce qu’elle désirait depuis tout ce temps même si elle essayait de faire croire le contraire.

Un frisson intense l’irradie quand elle sent ses lèvres sur son cou. Son point faible. Elle pousse un petit soupire d’extase alors qu’il affirme qu’elle lui pardonnera. La tête en arrière elle le laisse explorer sa gorge avec grand plaisir. « Tu vas devoir faire beaucoup plus pour te faire pardonner » dit-elle pour le provoquer. Petit sourire mutin. Évidemment que son coeur est déjà en train de lui pardonner. Son cerveau est parti en vacance, sa raison n’a plus de sens à ce moment précis. Lizzie se mord légèrement la lèvre en le sentant mordiller son cou. Une partie d’elle a envie qu’il la morde, et l’autre craint la douleur. Elle n’est pourtant pas le genre de fille à aimer se faire mordre d’habitude mais avec lui c’est différent, il lui fait complètement tourner la tête. Sebastian fini par relever la tête, Lizzie plonge son regard dans le siens. Il a des yeux magnifiques, l’un des plus beaux qu’on lui a été donné de voir. « Tu ne m’as pas encore récupéré » réplique t-elle. Elle ne peut s’empêcher de le contredire, de le piquer. Pour autant elle n’est plus en mesure de résister. Cela fait déjà un petit moment qu’elle abandonné l’idée, surtout quand il continue de s’occuper de son cou comme ça. Lizzie finit par le repousser avec passion se redressant face à lui « Je suis à toi seulement pour ce soir » dit-elle en lui retirant son haut, avide de le sentir près d’elle et d’à son tour plonger ses lèvres sur son cou. Ce soir elle se donnerait à lui. Demain ? Qui sait ? Elle se laisse persuader qu’elle ne flanchera que ce soir. Qu’elle sera assez forte demain pour lui résister. Mais son coeur lui le sait : maintenant qu’il est revenu elle ne pourra plus se passer de lui.  

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