Sujet: Promenons nous dans les bois... (Red) Dim 9 Fév 2020 - 11:24
Une nuit sombre, froide et lugubre comme il les aime. Un silence mortel se fait maître dans les bois. Après de long cri d'effroi et d'agonie on entendait plus un bruit. Voilà qu'il laisse tomber au sol deux cadavres. Ou plutôt des sacs d'os, puisqu'il a complètement dévoré leur chaires. Pauvres petits innocents qui passaient par là. Alistair est enfin rassasié. Sa bouche dégouline de sang alors qu'il se la nettoie d'un revers de la main. Il observe la lune dont la lumière fouette les lieux à travers le feuillage des arbres endormis. Alistair aime dîner en forêt. Déjà car il est moins exposé aux regards d'autrui. Les gens peuvent crier autant qu'ils veulent personne viendra pour les sauver. Puis aussi car c'est un lieu assez familier pour le wendigo qu'il est. Sur l'île où il jadis avant, les arbres étaient nombreux eux aussi.
Soudain son ouïe fine est attiré par quelque chose ou plutôt quelqu'un. Quelqu'un était-il assez stupide pour se trimbaler dans les bois seul la nuit ? Bon il n'avait plus faim, mais il y avait d'autres méthodes d'amusement. Bien qu'il restait forcément méfiant, sait-on jamais. Son regard jaune ruisselant dans la nuit observe autour de lui. Il sent la présence d'une personne proche de lui. Il étire un sourire. -"Je sais que vous êtes là" dit-il avec amusement dans la voix. Finalement il décide de reprendre sa forme humanoïde. Les cornes de cerfs sur sa tête disparaissent, ses griffes se rétractent. Puis son regard jaune redevient d'un bleu glacial. Peut-être que la personne aura moins peur de se montrer en le voyant ainsi, auquel cas il ira la chercher lui même.
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Sujet: Re: Promenons nous dans les bois... (Red) Mar 3 Mar 2020 - 2:20
« Un autre double, s'il te plait. » « Tu risques de te rouler par terre si tu continues, Red. » « Ça, ça risque pas mon gars. »
Je marmonne en attendant mon prochain verre, accoudée au Mystic Grill. Je suis arrivée depuis à peine trois heures que j'ai déjà fauché quatre personnes. Et ça me rend grognonne, vilaine, garce sur les bords... Et grognonne, est-ce que je l'ai déjà dis ? Nan parce que je le confirme, ça améliore pas mon humeur. Oh, c'est pas le fait d'avoir fauché ces gars-là, nan. Simplement maintenant qu'Azagoth s'est barré en vacances imprévus, c'est à moi de me taper la redirection des âmes et y a pas à dire, y a rien de plus chiant que de savoir que le boulot n'est pas terminé avec le fauchage. Surtout qu'il me reste encore ses putains de triples exemplaires à remplir. Je laisse retomber ma tête contre le comptoir juste avant d'entendre le serveur revenir avec ma boisson, ce qui me donne un regain d'énergie. De toute façon à l'heure actuelle, y a que l'alcool ou le sexe qui pourrait me sortir de ma vilaine humeur. Je vide donc la moitié de mon verre d'un trait quand je sens un fin bouquin en cuir chauffer dans ma poche. Bah ouais, faut bien que je sois au courant quand ma liste s'actualise. Je la sors rapidement et...
« PUTAIN ! Mais c'est une blague ? Ils se foutent de ma gueule c'est ça ! »
Je sens des regards se tourner vers moi mais je les fusille tous du regard, réussissant avec difficulté à rester dans mon apparence humaine. Ce qui se passe ? Theresa Warrens et Paul Ambre viennent de s'ajouter à la liste et ils mourront à 0h27. Je jette un regard à ma montre pour voir qu'il est 0h28. Je lance un juron encore plus fort et finalement j'attrape ma veste avant de me barrer en direction de la forêt. De base, c'était juste pour pouvoir toucher les mots sur le papier et ainsi savoir vers où me diriger mais j'apprends vite que c'est justement dans la forêt que je dois aller. Je fronce les sourcils et d'une simple pensée, je laisse sortir mon apparence de faucheuse avant de changer de plan d'existence, histoire qu'aucun tocard ne me voit sous la forme d'un squelette noir recouverte d'une fine couche de peau. Ouais ouais, évitons les cauchemars, j'aimerais pas que les crises cardiaques à cause de mon apparence ne rallongent un peu plus ma liste pour la soirée.
Finalement, j'arrive à destination et je comprends rapidement le 'blème. Y a pas à dire, vivre des millénaires, ça vous apprend à connaître toutes les espèces. Bon, ce Wendigo là, je le connais pas. Mais ça sera pas le premier qui m'oblige à faucher plus que mon compte. Il prend la parole et ça me fait direct sortir de mes gongs.
« Nan mais tu te fous de ma gueule ? »
Je m'apprête à crier encore plus mais je vois bien que le gars ne réagit pas et là je me rappelle, je suis pas sur le même plan d'existence donc il peut pas me voir. Grinçant des dents, je coupe sans délicatesse le fil qui retenait les âmes des sacs d'os à leurs... bah leurs os. Et ensuite j'attrape les âmes que je glisse dans ma poche. Ouais, je les glisse dans ma poche et alors ? De toute façon, ils peuvent pas se plaindre, ils sont déjà morts et jusqu'à ce que je mette la main sur ce trouduc d'Azagoth c'est moi la Mort alors bon ! Finalement, je décide de changer de plan d'existence pour revenir sur celui des vivants, faisant en même temps l'effort de reprendre une apparence humaine. Ça veut dire cheveux courts, peau pâle mais normale, recouverte de tatouage, veste en cuir, pantalon trouée, ma "faux" est dissimulée en un piercing à la lèvre cette fois. Et j'attends pas qu'il se remette de la surprise de me voir apparaître à deux pas de lui pour attaquer.
« Alors je le répète puisque t'as pas pu m'entendre la première fois, est-ce que tu te fous de ma gueule, petit con ? »
Je m'approche en le fusillant du regard, notant en même temps qu'il avait des yeux bien glaciaux. Grand bien nous fasse mon gars, tu peux pas me faire peur. Si même la Mort me fout pas les jetons, c'est pas toi qui va réussir. Je ponctue mes prochaines paroles en tapant de l'index contre la poitrine du Wendigo à chacun de mes mots.
« Est-ce que t'as ne serait-ce qu'une seule putain d'idée de la paperasse que tu me refiles à chaque fois que t'as la dalle ? Tu peux pas faire comme tous les jeunes du monde entier et aller au fast-food du coin ! Vas donc bouffer bambi, ça me fera des vacances ! »
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Sujet: Re: Promenons nous dans les bois... (Red) Mer 4 Mar 2020 - 23:40
Promenons nous dans les bois
Red & Alistair
Il sent une présence dans les parages. Surement du au fait qu'il est lui même une créature légendaire. Glissant son regard glacé sur le couple dont les os baignent dans une marre de sang, Alistair relève sèchement la tête. Il appel la personne dans les parages. Parce qu'il a encore envie de s'amuser. La sensation grisante du prédateur n'est pas encore redescendu. La bête est toujours là, et sa prochaine victime est proche. Qui est l'idiot qui s'amuse à se balader seul dans les bois la nuit ? Pauvre âme en peine. Il est loin de se douter de ce qu'il va découvrir. C'est soudain qu’apparaît une femme à la coupe garçonne et aux tatouages apparent. Cette dernière sort de nulle part, tel un boulet de canon et se précipite vers lui. Il avoue qu'il ne s'attendait pas du tout à ca. Il s'attendait plutôt à voir une pauvre âme égaré, pour le coup ca ne semble pas du tout être le cas. Il semblerait que cette nana n'a pas très bien compris le danger de la situation. N'a t-elle pas vu les corps -non pardon- les squelettes gisant sur le sol ? Quelle insolence, ne peut-il s'empêcher de soulever. Et c'est le roi de l'insolence qui dit ça. Pourquoi elle s'énerve comme ça ? Alors certes il vient de dévorer deux personnes. Mais n'est-elle pas sensé avoir peur ? Cette réaction le surprend et le prend quelque peu au dépourvu. Mais ca l'amuse également. Vient-elle réellement de le traiter de petit con ?
« Petit con » répète t-il d'un ton rieur et moqueur.
Ouais, par cette phrase il lui confirmait indirectement qu'il se foutait bien de sa gueule même si il ignore même l'origine de sa question. Elle commence alors à taper son index contre son torse. Alistair la regarde de haut sans sourciller se notant intérieurement d'en faire son prochain dessert bien qu'il note l'audace. Il comprend un mot sur deux de ce qu'elle dit. Mais qu'est-ce qu'elle raconte ? Quelle paperasse ? Il comprend rien. Qu'il mange bambi ? Il y en a une qui a pas très bien compris le principe du Wendigo. Il n'y a que la chaire humaine qui le nourrisse. Il fait alors semblant de réfléchir avant de secouer la tête négativement.
« Impossible malheureusement, par contre je me disais justement que je prendrai bien un dessert »
Et si le sous-entendu n'est pas assez clair : c'est toi le dessert. Fini de jouer ma cocotte. Voilà que ses yeux se remettent à luire d'un jaune fluo. Puis tout s’enchaîne très rapidement. En une fraction de seconde il l'attrape par le cou brusquement et d'un geste brusque la plaque violemment à l'arbre juste à côté de lui. Il vient alors humer son odeur, enfouissant son visage dans son cou. Mais rapidement il recule la tête en grimaçant. Ca sent la mort. Pas appétissant du tout. Il doute même de pouvoir mordre dans cette peau. Cette fille n'était vraisemblablement pas humaine. « Intéressant » murmure t-il plongeant alors son regard jaune dans le siens. Ses pupilles finissent par redevenir bleu. « T'es pas humaine alors qu'est-ce que t'es ? » il est curieux de savoir. Il garde néanmoins un air froid et menaçant, tout en ayant ce petit côté sur de lui. Il la jauge de haut en bas, de tout son long s'interrogeant sur la nature de cette femme au look pour le moins atypique et à l'odeur étrange.
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Sujet: Re: Promenons nous dans les bois... (Red) Mer 25 Mar 2020 - 7:49
Qu'est-ce que c'est que ce fichu merdier ? Putain je sais que je suis venue en ville pour résoudre ce problème mais y en a marre à la fin. Les listes ne sont pas censées s'actualiser à la dernière seconde comme ça et y a que dans cette ville et ses alentours que ces conneries de listes déconnent. Je vais sur la bonne place pour faucher deux pauvres âmes et là je tombe enfin sur une partie du mystère. Qu'est-ce qu'un putain de wendigo fout dans cette ville de paumées ? Ouais ouais, je suis revenue depuis peu, je peux pas me permettre de juger une ville, surtout que je la connais depuis quoi ? Deux heures ? Mais je fais ce que je veux, faudra vous y faire ! Je suis comme une cocotte minute et j'explose face au wendigo qui n'a décidément rien à foutre en dehors de son île quand je comprends qu'il me voit pas. Donc je réapparais dans la bonne dimension après avoir fait mon affaire. Je prends la parole et ce petit con se permet de répliquer avec amusement en me regardant sans me prendre au sérieux. Merde, mec, tu sais pas écouter tes instincts ou quoi ? A moins que tu sois suicidaire ? Je le fusille du regard et je continue à répliquer. Parce que ouais, ce qui me fait le plus chier, c'est pas les âmes. Tu peux tuer qui tu veux mon gars, sauf que pour le coup, c'est moi qui gère la paperasse sans Azagoth et en plus, vu que c'est toi qui les butte, c'est moi qui récolte les âmes. Ca veut dire deux fois plus de taff pour moi quand tu décides de faire festin. Donc ouais, je pète un câble, et alors ?
Je me tiens immobile à la fin de ma tirade, respirant fortement et j'attends la réponse du gars. Il a même pas le temps de répondre, il commence à peine à réfléchir que je sais déjà qu'il va faire une connerie. C'est marqué sur son front vous dis-je, pourquoi vous croyez que je l'appelle petit con ? Je l'écoute me parler et ensuite je vois le mec s'approcher rapidement de moi. Je pourrais répliquer, même si je suis pas aussi rapide, mais je me suis déjà confrontée à des dizaines de créatures différentes et ses derniers ont tendances à ne pas apprécier les sabots de Güerre (et je pense pas que ce soit différent pour un wendigo) mais voilà, je suis curieuse de savoir ce qu'il compte faire le petit cannibale. Parce que s'il veut faire de moi son dessert il va être surpris, j'ai pas bon goût. Je me retrouve plaquée contre un arbre et je retiens une grimace, parce que ouais, moi j'ai pas la peau dure donc ça fait mal cette connerie. Heureusement, j'ai rien contre la douleur, vu qu'elle disparait en quelques secondes, invulnérabilité quand tu nous tiens. A la place, j'en profite pour faire ressortir un peu plus de ma nature de faucheuse, empêchant de justesse l'apparition de mes ailes et la modification de ma peau et de mes os, mais permettant à mon odeur de s'intensifier. A la place, je vois le mec reculer et ouais, je réagis direct par un sourire amusé et insolent. Quoi, t'as plus faim maintenant, wendigo ?
Je regarde la transformation de ses yeux et je garde mon petit sourire, pendant qu'il continue à parler. Et il a beau parler d'un ton froid et menaçant, un bref rire m'échappe. Mec, t'as de la chance de pas être trop mal, parce que visiblement, t'as eu le physique mais pas le cerveau. A moins que je ne sois la première que tu croises ? Faut dire que mes frères et sœurs n'ont pas trop l'habitude de se promener sur la dimension terrestre, ils préfèrent rester dans la dimension de la Mort. Ouais, c'est ça de pas avoir de sentiments, on a aucun envie d'indépendance. Alors du coup, je lève la main et je dépose une claque énergique sur les doigts du wendigo autour de mon cou, le faisant me relâcher. Et ouais, je suis aussi forte que toi mon gars. Je ne cherche pas à bouger, croisant plutôt les bras sur ma poitrine en m'adossant un peu plus à l'arbre.
« Franchement, wendigo, pour quelqu'un qui a des instincts qui dépassent ceux de plusieurs créatures, t'es pas le plus intelligent. »
Je hausse un sourcil provocateur. Et oui, je t'insulte gentiment mais t'as de la chance, tu m'amuses plus qu'autre chose alors on dirait que je vais retenir encore quelques temps Güerre dans l'autre dimension. Ouais, je peux pas te faucher, mais je pourrais te botter le cul, sauf qu'encore une fois, tu m'amuses plutôt. Voyons combien de temps il te faudra, wendigo, pour comprendre. Et une fois que t'auras compris... ALORS T'AURAS PLUS QU'A REMPLIR SES PUTAINS DE TRIPLES EXEMPLAIRES A MA PLACE ! Ouais je me suis calmée un peu par rapport au début de notre conversation mais faut pas penser aux miracles, je suis toujours à deux doigts de lui botter le derrière !
« Vas-y, fais marcher tes instincts, tes sens, ils te disent quoi... Petit con ? »
Un sourire un peu plus froid, un peu plus fou sur mes lèvres, qui fait bouger le piercing contenant ma faux. Le sourire de la Mort, sans son apparence pour l'instant. Amuses-moi, est-ce que tu sauras trouver la réponse ?
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Sujet: Re: Promenons nous dans les bois... (Red) Sam 4 Avr 2020 - 19:34
Promenons nous dans les bois
Red & Alistair
Ouais pour le coup il avait pas trop réfléchit. Il avait fait marcher ses pulsions de prédateur. Cette nana il l'avait vu comme le dessert qu'on venait lui servir à domicile après un bon repas. Mais il aurait du tenir compte de sa confiance, de ce qu'elle dégageait. Son rire, ce sourire. Aucune once de peur ne dégageait de sa personne. Pourtant il y avait des sacs d'os à ses pieds, il avait tout de l'attitude d'un dangereux psychopathe. Pas une palpitation, pas de souffle court. Rien. Nada. Même pas un léger tremblement. Mais ca il a pas cherché à l'écouter, toujours dans l'europhorie de son dîner. Il ne l'a pas assez analysé, erreur. Lui d'habitude si observateur, avait marché à l'appel de la faim et à l'orgueil. Mais de toute évidence elle n'était pas humaine et elle n'était pas non plus une de ces créatures qu'on trouvait dans cette école de magie. Alors elle était quoi ?
C'est une fois qu'il l'a plaqué à cet arbre, humant son odeur qu'il se rend compte de son erreur. C'est pas une humaine. Elle pu la mort. Et ce n'est pas une vampire non plus, le gout est légèrement diffèrent. Plus intense; La nana lui donne une claque sur la main, il la lâche. Quelle force ! De toute façon ca lui a coupé son appétit. Et visiblement ca la fait sourire la garce. Il ne la quitte pas du regard alors qu'elle s'adosse à l'arbre, il l'étudie d'un oeil attentif. Déjà, de ce qu'il entend, elle connait sa nature. Mais lui, ne connait pas la sienne. Il aime pas vraiment ça. Elle sait plus de truc sur lui, alors qu'il ne connait rien d'elle ca lui donne un avantage et ca lui plait pas du tout. Il réplique pas à son pique sur son intelligence. De un car ca ne le touche absolument pas. Alistair est quelqu'un de désinvolte avec une confiance en lui qui comble ce genre de remarque. Non à la place il préfère continuer de l'étudier d'un oeil observateur. Il lui demande alors ce qu'elle est. C'est assez intéressant au final. Mais finalement, elle préfère lui faire deviner. Il se recule légèrement, pour pouvoir l'examiner. L'observant de haut en bas, des pieds à la tête.
« Tu pu la mort, mais t'es pas un vampire, l'odeur est légèrement différente »
Ouais il avait rencontré quelques vampires à son retour, il avait eu la même mauvaise surprise mais l'odeur était vachement moins forte. Car ouais, Alistair ne mange pas de cadavre. Il préfère la viande chaude. Il continue de l'observer ne voyant qu'une seule explication logique. Il poursuit donc.
« Tu viens du Malivor. Comme moi. Je me trompe ? Maintenant reste à savoir, quelle créature tu es. T'es forcement lié à la mort vu l'odeur nauséabonde que tu dégages »
Ouais, il peut se montrer intelligent le cannibale quand il veut et quand il n'obéit pas à ses pulsions bestial. Il se met alors à lui tourner autour tel un vautour étudiant sa proie. Même si elle ne l'était officiellement plus puisqu'il ne pouvait la manger. Et il attendrait de savoir ce qu'elle est avant de décider quoi faire d'elle.
« Alors... Peut-être une nécromancienne ? ... Mmh non, t'as trop de force dans les mains pour ça. Un zombi ? ... non plus, t'as pas le physique. Oh... » son regard s'illumine et il élargie un sourire, il pense avoir trouvé « une faucheuse ? » voilà qui est existant.
Ca expliquerait ce qu'elle lui a dit tout à l'heure. En parlant de cette paperasse. Ca expliquerait aussi ce qu'elle fait là. Ca expliquerait pourquoi elle n'est pas choqué de voir des cadavre sur le sol. C'est logique. Voilà qui est vraiment très intéressant. Il veut la confirmation, mais il est pratiquement sur d'avoir trouvé. Bien qu'il ne pensait pas que les faucheuses pouvaient être des êtres de chaire et de sang, sur la terre ferme. Il faut croire qu'il en découvre tous les jours.
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Sujet: Re: Promenons nous dans les bois... (Red) Lun 13 Avr 2020 - 4:02
Pas à dire, je m’attendais pas à rencontrer un putain de wendigo ce soir. Ces trucs étaient censés être des légendes. Et oui, je le sais, toutes les légendes ont une part de vérité, j’en suis la preuve vivante. Mais bon, faut dire que j’avais jamais eu à me confronter à un wendigo jusque là et il avait été assez calme auparavant (bon merci le Malivor je suppose). Mais ces derniers temps, il faisait un festin tous les soirs, même tous les matins bordel, et j’en avais ras-le-cul. Y en avait marre d’être tout le temps sur ses traces, à ramasser ses restes et à remplir ses putains de triples exemplaires parce que Monsieur crevait la dalle toutes les heures. Ouais, bah il était tant que les hommes commencent à penser autrement qu’avec leurs estomacs ! D’ailleurs la preuve que ce mec continuait à penser comme ça, il s’approchait de moi comme pour me bouffer. Pour le coup, ça m’aurait bien fait marrer qu’il essaie tiens. Certes, sur le coup, j’aurais douillé, parce que je suis pas insensible à la douleur de la chaire déchirée, mais juste voir sa grimace dégoûtée aurait été une récompense suffisante. Remarques, j’y ai quand même le droit à sa grimace dégoûtée ! Pour le coup, ça m’amuse assez pour que ma colère redescende légèrement et du coup, plutôt que de laisser Güerre jouer, quand il me demande ce que je suis, je préfère lui faire deviner… Avec ma gentillesse coutumière bien entendu. Fallait pas jouer au con, il venait après tout de me refiler du boulot supplémentaire et ça, je l’avais pas oublié !
J’attends du coup patiemment qu’il découvre la vérité, si si, je vous assure qu’attendre avec le sourire glaçant de la mort et les bras croisés, la main trifouillant ma faux à ma lèvre, c’est le maximum de la patience chez moi. Je me laisse même être jugée par son regard de petit merdeux qui descend sur mon corps. La comparaison avec un vampire est vexant par contre. Ces machins sont des chochottes, un rien les fait pleurer et supplier, surtout face à la mort. Si si, je vous assure, y a rien de pire que de les pseudo immortels face à la mort, ils en perdent toute dignité. Je me force à ne pas rebondir et à le laisser plutôt continuer sur ses idées. Je l’écoute parler du Malivor et avec une grimace,je hoche la tête pour confirmer et le pousser à continuer à parler. Quand il me parle d’odeur nauséabonde, je hausse un sourcil amusé. Je me demande comment tu réagirais si tu savais que j’avais augmenté l’odeur rien que pour toi, petit Wendigo. Eh bien oui, je suis une faucheuse certes, mais je ne suis pas une morte. La Mort, c’est mon père, mais ma mère est un ange, en tant que tel, je peux réduire mon odeur de mort presque jusqu’à être imperceptible si je le voulais, suffirait que je camoufle de mon mieux mon essence de faucheuse avec mon héritage angélique. Seulement voilà, petit con, je suis à peu près sûre que ça me rendrait pas plus comestible alors on va en rester là. Je me décolle de l’arbre et là il commence à me tourner autour. Dis donc, si tu crois être impressionnant, tu te trompes totalement mon gars, t’as jamais rencontré Azagoth toi ! Tout à coup, il a une révélation, pile devant moi donc je peux voir ses yeux bleus glaciaux s’illuminer. Oui oui, mon gars, tu y es presque… Et…
« Jackpot ! Un point pour le petit con. »
Avec un faux enthousiasme, je tape dans mes mains comme pour l’applaudir. Cela dure quatre secondes avant que je ne laisse retomber mes mains. Et mon attitude change du tout au tout. Non non, je n’ai pas de dédoublement de la personnalité. J’en reviens juste au problème initial.
« Maintenant que tu as compris, tu as compris également mon problème, petit con. J’ai autre chose à foutre que de faucher tes repas. Encore, tu boufferais aussi les âmes, j’en aurais rien à foutre, mais là, tu me mets encore plus de travail sur le dos. Et chaque putain de triples exemplaires font plus de quarante pages chacun. Est-ce que maintenant tu comprends quel est mon problème avec toi, mec ? »
Pendant que je m’avance de façon menaçante, je recommence à taper de mon index contre le torse du wendigo. Quoi ? Certes, malgré mon odeur, il pourrait tenter de me bouffer quand même par énervement, j’imagine. Mais d’une, je suis surement pas comestible. De deux, je ne peux pas mourir aussi facilement. De trois, c’était ça, ou laisser Güerre lui botter le cul. Je me calme difficilement, respirant profondément avant de reprendre.
« Je vais pas t’empêcher de bouffer, je suis pas conne, ça te laisserait mourir. Mais t’as intérêt à réduire tes consommations, parce que je te jure que si tu continues à bouffer autant… JE TE FAIS REMPLIR SES PUTAINS D’EXEMPLAIRES A MA PLACE ! »
Je dis les derniers mots bien forts, avec une brusque inspiration juste avant comme seul signe avant-coureur. Ouais, j’en ai ras-le-cul, il a interrompu après tout un des moments que j’apprécie le plus dans ma soirée : mes retrouvailles avec mon ami le rhum. Il fallait donc lui faire comprendre, histoire qu’on évite un remake un autre soir. J’esquisse cette fois donc un sourire presque angélique, héritage de maman dont je ne me sers que peu. Je suis très loin de l’ange après tout, je bois, je fume, je baise et je tue… Ouais, rien de plus éloigné.
« Compris, mec ? »
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Sujet: Re: Promenons nous dans les bois... (Red) Mer 22 Avr 2020 - 20:06
Promenons nous dans les bois
Red & Alistair
Décidément cette nana c'est un sacré personnage. On en voit pas une comme elle tous les jours. En fait c'est surement la première fois qu'il en voit une comme elle. Habituellement les gens ont peur de lui, éprouve du dégoût, de la haine, de l’effroi. Mais elle c'est tout autre chose, en plus de son odeur étrange. Faut dire qu'il ne s'y attendait pas. Mais maintenant qu'il a compris qui elle était, ou plutôt ce qu'elle était, tout s'explique. Une faucheuse. Une putain de faucheuse. Si un jour on lui avait dit qu'il en rencontrerait une dans sa vie il n'y aurait pas cru. Il ne savait même pas que ca existait, que c'était un mythe. Mais en fait, lui même est un mythe donc en y repensant c'est pas surprenant. Surtout quand on connait l'existence de ce foutu malivor. Bingo il a raison, il gagne un point parait-il.
« Un point ? Et je gagne quoi au bout de trois points ? » demande t-il un petit sourire malicieux en coin.
Oui il joue les malins, il se le permet. Parce que si la faucheuse vient lui prendre la tête car il tue des gens, elle ne va surement pas le tuer en retour. Ca lui ferait du taff à la petite emmerdeuse. Au final, Alistair décide de s'amuser de cette situation. Il écoute ce qu'elle dit, la regardant le regard amusé. Donc c'est bien ca, elle a trop de boulot. C'est ca d'être un bourreau de travail, elle a jamais pensé à la retraite ?
« Ohh c'est donc ça qui te rend si aigri. Si c'est que ca prend toi des vacances sweetie »
Il répond d'un ton léger en contraste avec la boule de nerf qui se tient devant lui. Ce comportement désinvolte c'est pour encore plus la faire sortir de ses gonds, faut dire que c'est marrant de la voir s'énerver pour des exemplaires. Elle lui dit néanmoins qu'elle ne lui demande pas d'arrêter de manger, mais de réduire ses consommations. Ah. Il fait mine de réfléchir, mais pour lui c'est déjà tout réfléchis.
« Donc, tu es en train de me demander de faire un régime ? »
Il continue de faire semblant de réfléchir mais bien évidemment il n'allait pas arrêter de manger à sa faim parce qu'une nana sortie de nulle part lui court après avec des exemplaires et lui cri dessus. Ca non.
« Je crains malheureusement que je vais devoir décliner ta requête si poliment formulé »
Bon c'est de l'ironie, car pour la politesse c'est pas ça. Mais en soit ca le dérange pas, ca l'amuse plus qu'autre chose. Il devrait surement pas jouer à ce point avec la faucheuse mais... c'est tellement tentant bordel ! Qui peut se vanter de faire tourner en bourrique le sous-fifre de la mort ? Bah lui visiblement. Vu qu'elle l'a dans le collimateur à cause de ses excès alimentaire. Mais c'est qu'il a faim ce Alistair !
« Au pire j'sais pas moi... brûle les tes exemplaires. Qu'est-ce que j'en ai à faire ? » dit-il avec nonchalance en haussant les épaules « C'est ton travail, pas le miens chérie » poursuit-il avec désinvolture.
Et ouais ma cocotte c'est ton problème. Hop hop hop au travail ! Et oublie pas de faire le ménage derrière toi s'il te plait, merci.
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Sujet: Re: Promenons nous dans les bois... (Red) Jeu 23 Avr 2020 - 1:21
A quoi il s’attendait le petit merdeux ? A ce que je sois une de ces nanas qui hurle face à un tas d’os et s’effondre en pleurant quand elle voit le wendigo ? Bah nan, pas de chance, je suis pas de celles-là. A la place, je m’énerve sur le wendigo et je reprends juste assez de contrôle pour tenter de lui faire comprendre quelle est ma nature. Peut-être que ce petit con comprendra toute la logique de ne pas m’énerver une fois qu’il saura qui je suis ? Ouais, je sais, je rêve en couleur. Je lui donne un bon point quand il comprend enfin l’évidence et évidemment, le petit con réplique.
« Tu gagnes le droit de me voir me ramener, une fois, à un de tes repas, sans que je me plaigne. Est-ce que c’est pas beau ça ? »
Franchement, faut pas rêver, vu les actions du petit merdeux, on arrivera jamais à trois bon points. Et ouais, je vais pas faire le lien avec l’activité des maternelles à l’école, parce que j’ai jamais été à l’école et je connais rien au niveau de l’administration du monde moderne. Alors à la place, je finis par en revenir à mes putains de moutons et je lui explique pourquoi il m’emmerde. Quand il se permet de répliquer en me disant que ça me rend aigri, je grince des dents, fortement, mais je ne dis rien. Je passe même au dessus du surnom bien que je sente des picotements dans mon poing qui ont bien envie de rencontrer sa belle gueule de con. Retrouves moi Azagoth et je prendrais des vacances ! En attendant, vu les copies blanches que sont mes frères et sœurs, si je prends des vacances, je suis bonne pour voir les morts revenir à la vie à tous les coins de rue !
Finalement, je fais une demande raisonnable et Guerre sait ce qu’il m’en coûte. Mais bien sur il continue à répliquer sur le ton de l’amusement. Besoin de faire un régime ? Tu me tends la perche et on est deux à pouvoir jouer à ce jeu. Je continue à lui lancer mon sourire à demi angélique en prenant la parole.
« Bah maintenant que tu en parles, ouais, t’aurais bien besoin d’un régime. »
Sourire innocent, et j’attends qu’il parle. Evidemment, il dit non. Restes calme, Red, le faire piétiner par Güerre n’est pas une bonne idée, le cogner non plus, le lâcher en plein milieu d’un glacier non plus. Lui foutre le feu non plus ! En fait, j’ai pleins de brillantes idées qui me viennent en tête mais faut que je me retienne. Ça sera pas le premier, ni le dernier petit con que je rencontrerais dans ma vie. Il continue et le surnom me fait cette fois sortir de mes gongs. Pendant une seconde, ma peau se tend sur mes os qui commencent à luire, mes ailes frémissent dans mon dos, voulant sortir, mais je range ma panoplie en une seconde à peine, juste le temps que le wendigo aperçoive le temps d’un battement de cil ma vraie nature. Je reprends ensuite une nature plus humaine, ayant juste assez de contrôle pour ne pas prendre ma forme de faucheuse de manière visible, bien que je la sente frémir sous ma peau. Je m’approche un peu plus du wendigo, parlant à voix basse, retenant ma colère de mon mieux. J’ai déjà dit que j’étais tout le temps en rogne mais ce gars a la fâcheuse manie de me faire passer de colère à rage et franchement, même s’il s’en rend pas compte, c’est pas une bonne chose pour lui.
« Et tu crois peut être que je fais ça par plaisir, mon gars ? Si ça tenait qu’à moi, je serais en train de boire une bouteille de rhum et je serais pas là à te surveiller. Mais voilà, chaque putain d’acte a ses conséquences et devines quoi ? Quand la Mort prend des vacances, c’est le chaos chez les vivants. Alors ouais mon gars, je suis peut-être aigrie mais j’ai pas le choix de trainer dans les parages donc j’ai parfaitement le droit de l’être (aigrie). »
Je le fusille du regard tout du long et mon regard devient un peu plus dangereux par la suite. Parce qu’il me fout d’autant plus en rogne avec sa nonchalance. Tu crois vraiment qu’en plusieurs millénaires j’ai jamais pensé au feu pour ses putains de rapports ? Bah devines quoi, de une ils brûlent très mal, de deux, ça brûle celui qui a le trône de la Mort. Autant dire que ça a foutu Azagoth drôlement en rogne ce jour là. Et maintenant ça serait moi qui brûlerais. Alors je suis peut-être maso, mais pas à ce point.
« Maintenant tu veux pas réduire ta consommation ? Soit, tu assumeras les conséquences. Mais t’as plutôt putain d’intérêt à arrêter de m’appeler par des surnoms, parce que sinon je t’assure que t’assumeras les conséquences tout de suite et t’aimeras pas ça. »
En l’occurrence, mon poing il chauffe, ça t’intéresse de le rencontrer, mon petit merdeux ? Vu qu’à cause de toi, je peux pas profiter de ma bouteille de rhum, va bien falloir que tu te sacrifies pour faire redescendre la pression. Et tu sais quoi ? Je suis à peu près sûre que de faire éclater ce brave petit nez pourrait vraiment m’aider. Alors, tu te sacrifies pour le bien commun ?
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Sujet: Re: Promenons nous dans les bois... (Red) Sam 25 Avr 2020 - 21:32
Promenons nous dans les bois
Red & Alistair
Elle a du chien cette faucheuse, on peut pas lui enlever ça. Ca plait bien à Alistair, ca lui change des personnes qu'il a l'habitude de rencontrer. D'ailleurs il trouve un certain plaisir à la provoquer. C'est surement parce qu'elle s'énerve aussi vite que c'est aussi savoureux. Alistair s'amuse beaucoup. Elle a de la gueule cette nana, c'est marrant. Peut-être devrait-il pas la pousser à bout à ce point. Après tout il ignore ce dont elle est capable cette faucheuse. Mais il se dit que si elle avait voulu/pu le tuer elle l'aurait déjà fait, donc. Oui parce que derrière les apparences il reste quelqu'un d'intelligent et malin, il va pas se mettre en danger inutilement. Bien qu'il est curieux de voir jusqu'où elle pourrait aller. Il fini par lui demander pour le gain des trois points. La réponse est décevant, quoi c'est tout ? Mais c'est nul. « Mais j'aime t'entendre te plaindre. Tu vois, certains se détendent avec de la musique classique, et bien moi c'est ta voix mélodieuse qui me détend » Ouais, il a osé. Surtout qu'au final il vient seulement de la rencontrer. Mais c'est plus fort que lui, il est obligé de la chercher, la titiller, la provoquer. C'est tellement jubilatoire d'observer ses réactions, à cette grosse boule de nerf électrique. « Puis, c'est pas super tes idées de cadeau, je suis sur que tu peux être plus... inventive » petit sourire en coin pleins de sous-entendu. Alistair n'est pas un gros dragueur il est plus dans l'art de la subtilité sans être lourd, en fait c'était encore une fois plus de la provocation que de la drague. Il fut cependant une époque, avant l'île où il était connu pour être un coureur de jupon, mais à l'arrivé de Sarah il c'était calmé.
Elle vient lui lancer une pique, au niveau de son régime comme quoi il en aurait besoin. Alistair prend une fausse mine offusqué et pose ses mains sur son torse comme si il venait de recevoir une balle en pleins coeur « Outch. Mon amour propre est brisé à jamais » dit-il avec ironie, parce que c'est ce que c'est : de l'ironie. En vérité il n'est pas vexé pour un sous. Il en faut plus pour ça. Il cesse son petit manège et fini par afficher de nouveau son petit sourire amusé. Et la voilà qui vient alors lui déblatérer son discours sur les conséquences et toute ces conneries. Mais qu'est-ce qu'il en a à foutre lui des humains ? Sérieusement. Ce n'est que de la nourriture à ses yeux, donc ce qu'elle dit, il s'en moque pas mal au final. Au contraire, voir le chaos sur terre pourrait être amusant.
« Et alors ? Moi ca me plait de répandre le chaos chez les humains, tu devrais y penser » lui dit-il avec nonchalance.
Puis il lui jette un nouveau coup d'oeil, la petite boule de nerf est toujours fâché visiblement. Il reprend donc « Aller relax, tu sais quoi ? Quand t'auras fini ton ménage je te la paierai moi même cette bouteille de rhum. Ou plutôt, je forcerai le barman à te la donner, et je le mangerai le barman après » bon il plaisante, c'est une blague pour la fin de sa phrase, c'est pour la titiller un peu plus. Ouais une blague de mauvais gout, mais une blague quand même. Parce qu'il sait que manger quelqu'un = boulot pour elle. Pas de bol ma belle, lui il mange et toi tu ramasse les miettes. C'est la vie que veux tu. La voilà qui commence à le menacer car visiblement ses surnoms ne lui plaise pas. Mais lui il les trouve très bien ses surnoms. Sa curiosité est piqué, ca l'amuse, il s'avance donc vers elle « Je serai curieux de voir ça, love. Qu'est-ce que tu vas faire ? Faucher mon âme ? » dit-il en esquissant un mouvement de sourcil et un sourire joueur alors qu'il plonge son regard dans le siens. Ouais, Alistair joue avec la mort, cette fois ci on peut vraiment le dire. Mais comme dit précédemment si elle aurait voulu le tuer elle l'aurait déjà fait, donc bon. Il sait néanmoins qu'à tout moment il peut se recevoir une droite donc il essai de se préparer au mieux à ce moment, restant sur ses gardes pour esquiver le coup au cas où. Après tout, il cherche aussi. Mais faut dire que la nana a débarqué de nul part pour lui faire la moral, donc il pouvait bien se permettre d'en retour l'ennuyer un peu en retour.
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Sujet: Re: Promenons nous dans les bois... (Red) Mar 12 Mai 2020 - 19:00
Bon rencontre avec le petit merdeux premier round. Je ne m’attendais définitivement pas à rencontrer un wendigo en allait voir qui avait été fauché par une créature ce soir mais… Voilà, il était devant moi et il commençait à me chauffer lentement les nerfs. Il n’allait définitivement pas aimer le moment où toute ma patience (déjà pas très grande à l’origine) aura été consumée mais visiblement, il voulait ignorer le danger. A croire que les hommes avaient perdu leur instinct de survie au fil des siècles. Il venait de comprendre que j’étais une faucheuse et il continuait à m’emmerder. Pas taper, Red, pas taper.
« Tu as raison, je peux être très inventive, notamment quand il s’agit de me défouler. Tu veux que je te fasse une démonstration peut-être ? »
Le sourire que je lui envoyais ensuite promettait beaucoup de choses, et définitivement pas des belles. Si t’étais malin le cannibale, tu allais arrêter de tirer sur la corde. Mais t’étais trop suicidaire pour savoir quand t’arrêter n’est-ce pas ? On finit par parler du régime de ce gars et de combien il mangeait trop alors quand il me tendit la perche, je l’attrapais pour lui asséner un coup avec. Évidemment, cela ne lui fit rien. J’aurais du m’en douter, ce gars était trop énervant pour réagir pour une fois correctement. Je levais les yeux au ciel mais finalement je ne rebondis pas. Parce qu’il finit par me provoquer sur mon côté aigrie. Ouais bah mon gars, tu réduirais tes consommations et tu me retrouverais Azagoth, je te jure que je me ramènerais avec un grand sourire et une cargaison d’alcool pour fêter ça. En attendant, je me fais presque des nœuds dans le crâne pour gérer une administration dont j’ai jamais voulu et je dois traiter avec des petits merdeux comme toi. Et ses putains de triple exemplaires se multiplient à une vitesse folle à cause de gens comme toi ! Donc ouais, merde, je suis pas dans de bonnes prédispositions. Mais je vais certainement pas te laisser gagner la partie.
« Bien sur, et quand ta nourriture s’entretuera, ne te laissant plus que des miettes, je suis persuadée que tu adoreras toujours autant. »
Je lui fis un sourire hypocrite à la suite de mes propos. Bah ouais tu crois qu’il se passe quoi quand on ramasse pas les âmes ? Ça donne des esprits qui possèdent des capacités, et plus ils sont vieux, plus ils en ont. A la fin, t’as même des cas de possession, je croyais pourtant que l’histoire avait été retenu le peu de fois où c’était arrivé, quand l’administration n’était pas encore bien en place face à l’afflux soudain de nouvelles victimes (ces derniers temps, les humains baisaient comme des lapins et donc, les vivants étant plus nombreux à naître, ils l’étaient tout autant à mourir). Et d’autant que des possessions amenaient ensuite à des morts. Mais ça, toujours rien à foutre bien sur ?
Je tente de me calmer, continuant de le fusiller du regard en lui disant qu’au pire, il avait qu’à assumer ce que ses actions engendreraient. Et là, il recommence à me chauffer. Je te jure que si tu tues un seul gars devant moi, c’est toi qui remplira ses putains de formulaires et je resterais à côté jusqu’à ce qu’ils soient parfaitement rédigés bordel. Les trois putains d’exemplaires ! Je me fige totalement quand il recommence avec ces putains de surnoms. Est-ce que j’ai l’air d’un amour, bordel ? Ton amour va te foutre un coup de fusil à pompe dans le derrière et tu vas te retrouver à avoir un deuxième trou pour chier, tu vas voir. Ce qui achève de m’énerver, c’est son sourire et son assurance. Je sais pas comment ce merdeux a compris que je pouvais rien lui faire… Mais il va le regretter. J’élance mon poing en avant vers le visage du merdeux mais il fait un bond en arrière comme je m’en doutais. Se faisant, le wendigo se cogne contre Güerre qui vient d’apparaitre contre son dos dans son apparence squelette, sa peau fine laissant apercevoir des os blancs luisants. Une apparence de cheval de la mort et une force colossale. Assez pour que le wendigo ne puisse pas l’éjecter avant que je ne profite de sa surprise pour lui renvoyer un coup directement dans le visage. Je sens les os de ma main se briser, me faisant pousser un juron mais j’ai aussi le plaisir de voir le wendigo reculer sous le coup. Et oui, j’ai une grande force, assez pour que tu sentes mes coups malgré ta peau dure mon gars. Et franchement une main cassée, c’est pas cher payé pour le plaisir de voir un bleu se former sur ta peau (même s’il paraissait guérir bien trop vite). Sans compter que ma main est déjà en train de guérir.
« Excuses-moi, je manque à toutes mes manières. J’ai oublié de te présenter Güerre, un vieil ami à moi. Depuis tout à l’heure, il piétinait d’envie de te rencontrer. »
Je laissais échapper un sourire froid, ma colère en partie retombée par le coup que j’avais réussi à lui porter. Mais je savais qu’il suffirait d’un rien pour qu’elle revienne. Et ce wendigo avait définitivement la fâcheuse tendance à être dangereux pour mes nerfs. Je penchais la tête sur le côté, me demandant distraitement quel âge avait le wendigo. Oui, une pensée sortie de nulle part mais maintenant j’arrivais à me rappeler avec plus de clarté ce qu’avait dit le wendigo en m’énervant une dernière fois.
« Tu penses vraiment que voir ton âme se faire faucher est la pire chose qui puisse t’arriver ? Franchement, tu as quel âge le petit merdeux pour être aussi aveugle ? »
On te l’a jamais dit ? La vie est plus garce que la mort et j’en sais quelque chose, je vis avec ce dernier. Et même si c’est un vrai connard, il est de meilleur compagnie que toi. Alors on peut m’expliquer ce que je fous en ta compagnie plutôt que de le chercher ? Ah ouais c’est vrai, t’as fauché des gens, augmentant mon boulot et me donnant d’autres exemplaires à remplir. Tu vois, t’arrives déjà à m’énerver de nouveau. Chapeau mon gars !
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Sujet: Re: Promenons nous dans les bois... (Red) Mer 27 Mai 2020 - 23:54
Promenons nous dans les bois
Red & Alistair
Le moins que l'on puisse dire c'est que cette conversation est mouvementé et ne manque pas de divertissement. Cette faucheuse est un divertissement à elle toute seule. Jouer sur ses nerfs est un véritable délice, une activité jubilatoire. Qui, certes, était jouer avec le feu. Mais voir cette boule de nerf imploser et monter sur ses grands chevaux par de simple parole prononcé avait quelque chose d'indéniablement amusant. Le wendigo ne cessait de provoquer avec subtilité la faucheuse qui venait de passer carrément aux menaces. Chose qu'il ne releva pas. Puisque non, la démonstration n'était pas nécessaire. Il n'était pas maso à vouloir se prendre des poings dans la figure, même si il le méritait amplement. Il s'y préparait d'ailleurs, malin comme il est. A part ça, il préfère continuer son petit jeu.
« Oh je n'en doute pas. Tu me sembles un peu tendu d'ailleurs, tu devrais songer à te détendre. »
Il ne doute pas qu'elle soit inventive quand il s'agit de casser la gueule à quelqu'un. Et oui, il le pense sincèrement, elle aurait grand besoin de se détendre. Pourquoi ne se prend t-elle pas un peu de vacance ? Bon sang elle est tendu comme un string. En entendant son discours sur les humains et le chaos, Alistair affirme haut et fort que cela serait plaisant mais il est vrai qu'il n'avait pas pensé au reste. Ce qu'elle dit lui fait donc comprendre qu'elle a marqué un point sur ce sujet. Il esquisse donc un léger sourire.
« Touché »
C'est vrai que si les humains s'entre tue il n'aura plus de quoi manger et ca c'était contrariant. Un autre surnom vient "malencontreusement" sortir de sa bouche. Fait et dit il s'y attendait, la faucheuse tente de lui mettre son poing dans la figure mais il esquive automatiquement. Trop lente cocotte ! Alors qu'il bondit en arrière, dans son esquive c'est son dos qui heurte quelque chose de dure. Surpris il se retourne légèrement pour apercevoir de quoi il s'agit et sa surprise redouble une seconde fois en apercevant un cheval squelettique. La surprise a raison de son sourire désormais éteint, et il baisse sa garde, erreur. La faucheuse en profite pour lui mettre une droite majestueuse dans la figure. Il est légèrement propulsé vers l'arrière et lâche un grognement. Bordel ! Ca fait mal ! Quelle force ! Ca fait bien longtemps qu'il ne c'était pas fait frapper. Généralement la plupart des gens explose leurs mains sur sa peau dure comme le béton. Parce que oui, la peau du wendigo et d'une dureté infranchissable.
« T'en as de la force, la plupart ce serait casser le poignet. Je suis impressionné »
Il l'est vraiment. Enfin légèrement. Parce qu'il y en faut quand même plus pour réellement l'épaté. Mais elle a presque réussi. Elle l'a surpris. Il sent son oeil picoté, il effleure ce dernier du bout des doigts sentant un bleu se former. Heureusement le bleu allait vite disparaître. Il est tenté de riposter. Coup pour coup. La frapper à son tour, mais il se retient, parce qu'il est encore dans son attitude joueur et provocateur. Plus amusé qu'en colère, il laisse donc son agressivité de côté pour le moment. La faucheuse fini par lui présenter son cheval, Alistair se tourne donc vers lui.
« Et bien je suis ravi de te rencontrer Güerre, tu es bien plus charismatique que ta maîtresse. »
Dit-il en lançant un regard malicieux à la jeune femme. Un petit pique de plus. Bah quoi ? Elle venait de le frapper quand même ! Reposant son regard sur le cheval, il a la drôle impression que ce dernier le regarde de travers. Ca se sent, il brûle d'envie de lui piétiner dessus. Alistair esquisse un sourire. Faut croire qu'il arrive même à énerver la carcasse de cheval.
« Je crois qu'il m'aime bien. »
Dit le wendigo en reportant son regard sur la faucheuse. C'est ironique bien sur. Cette dernière fini par le prendre de haut, lui demandant si il est assez bête pour croire que le fait de se faire faucher puisse être le pire qui peut lui arriver. Alistair répond donc naturellement et sincèrement.
« La mort est une fin. On a plus rien à accomplir, plus aucun destin à mener une fois enterré. Alors oui pour l'heure, je préfère être en vie. J'ai des projets à mener, et je ne compte pas me faire faucher de si tôt »
Si il doit partir, ce sera en laissant une marque sur le monde. Parce que oui, Alistair n'a peur de rien. Il n'a pas d'humanité. Il ne tient à personne. Que pourrait-il craindre ? La torture ? C'est une douce plaisanterie pour lui. Non Alistair est une idée, c'est un dieu. Du moins il se le prétendait aux yeux de sa secte. Qu'on l'ait oublié le fou en rogne. C'est ça le pire pour lui : qu'on l'oublie. Et donc il a besoin d'être en vie pour marquer le monde, l'effrayer. Reportant son attention sur la brune, il avance doucement vers elle tel le prédateur qu'il est bien que cette fois il n'ira pas l'attaquer. Il a retenu la leçon, son odeur est immonde il n'y tentera pas une seconde.
« Et toi dis moi... de quoi as-tu peur ? Tu dois bien avoir un point sensible, non ? » dit-il en l'étudiant du regard avant d'ajouter « Je connais déjà ton point fort... » il marque une petite pause « le rhum »
Un sourire espiègle étire ses lèvres. Ouais Alistair retient les informations et est très à l'écoute mine de rien. Pour la première fois depuis le début, il est presque sympathique. C'est que cette nana est atypique, elle l'amuse.
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Sujet: Re: Promenons nous dans les bois... (Red) Dim 4 Oct 2020 - 18:13
Est-ce que je lui botte le derrière maintenant ou j'attends encore un peu ? Y a pas à dire, ce wendigo était en train de me faire chauffer le sang de la plus mauvaise des façons. Qui était assez suicidaire pour énerver une faucheuse ? A croire qu'il comprenait pas ce petit con qu'à la fin, c'est sur moi qu'il allait tomber et qu'il avait tout intérêt à devenir moins chiant. Je lui envoie une menace de me défouler sur lui et bien sur, sa seule réaction c'est de me demander de me détendre. Tu veux que je me détende sur ton visage peut-être ? Je suis sûre que ça me détendrait beaucoup de t'envoyer des coups, même si je dois m'y casser la main. Quand il me fait comprendre d'abandonner le travail et de laisser le monde sombrer dans le chaos, je pousse un lourd soupir avant de lui faire comprendre la connerie qu'il vient de me sortir. Nan mais vraiment, tu crois que je fais ce travail pour le pur plaisir ? Crois-moi, vaut mieux pour tout le monde qu'on fauche les âmes sinon ça devient le chaos. C'est bien pour ça d'ailleurs qu'Azagoth n'a pas détruit l'autre côté quand il a été créé, il a considéré que c'était une solution de repli en attendant de retrouver les faucheuses emprisonnées dans le Malivor. Malheureusement cette putain de solution a duré bien trop longtemps. Mais bon, même sans connaître tout ça, c'est pas dur de comprendre qu'il est idiot de vouloir laissé les âmes errer. Au moins, le wendigo le reconnaît. Eh bah, je commençais à penser que t'étais uniquement un petit con mais visiblement t'en as au moins un peu dans la caboche, c'est déjà ça.
je croise les bras sur ma poitrine et on continue à discuter. Ou plutôt il continue à me chauffer et son dernier surnom me fait assez chier pour que je passe à l'action. Résultat : Güerre apparaît dans le monde des humains et le wendigo est assez surpris pour que je réussisse à lui filer un coup. Bon, je me casse la main sur ce coup, parce que mes os ne sont pas forcément plus costaud que ceux des humains mais je guéris en une ou deux secondes. Invulnérabilité à la Mort ça signifie aussi invulnérabilité à la plupart des blessures. Et franchement, rien que pour voir le wendigo reculer avec cet air choqué, je veux bien m'y casser la main à plusieurs reprises. Quand il me dit que j'ai beaucoup de force, je lui offre un sourire hypocrite. Ouais, je suis à peu près sure d'en avoir autant que toi même si t'es plus rapide donc me sous-estime pas quand je te dis que je peux te botter le cul, je suis vraiment capable de le faire mon gars. Je finis par lui présenté Güerre et sa remarque me fait pousser un lourd soupir.
« Mais t'en manques vraiment pas une, toi, hein ? »
Qu'est-ce que j'en ai à foutre, à ton avis, d'être ou non charismatique ? La plupart du temps, j'apparais dans le monde des humains uniquement quand je veux boire un coup. Sinon ils se rendent pas compte de ma présence et franchement, j'ai autre chose à foutre qu'être charismatique devant des êtres sans émotions comme mes frères et sœurs qui sont après tout les seuls que je fréquente tout le temps. Donc ouais, que je t'impressionne ou pas, la seule chose dont je me soucie, c'est que tu te calmes sur les putains de triple exemplaires que tu me files. Je vois Güerre piétiner, certainement à deux doigts de piétiner les oreilles du crétin et je laisse échapper un sourire. Je penche la tête sur le côté, faussement pensive avant de regarder le wendigo.
« A dire vrai, je suis à peu près sûre qu'il adorerait te piétiner le derrière alors ouais on peut dire qu'il t'adore, surtout si tu te laisses faire. Tenté par la proposition ? »
Je laisse échapper un faux sourire angélique et je finis par être assez calmé pour reprendre une conversation normale en lui demandant s'il est si jeune que ça pour penser que la mort est la pire des choses. Sa réponse me fait lever les yeux au ciel. Bon je peux comprendre ce qu'il dit mais c'est franchement une idée con.
« T'es de ceux qui pense que l'âme ne vit plus rien après la mort du corps ? Eh bah, ça va être amusant de te faucher un jour, toi, j'ai hâte de voir ta réaction tiens. »
Je croise de nouveau les bras sur mon torse et j'observe le wendigo. Bon en tout cas, on peut dire que t'as des manies de mégalos. Quoi ? Me fait pas croire que tu as des projets de bien être à mener, j'y croirais pas. Pourquoi je sens que tu vas encore réussir à m'énerver dans le futur toi ? Je finis par secouer la tête parce que franchement, c'est pas comme si j'allais pouvoir y foutre grand chose. Par contre, j'allais prévoir une grande réserve de rhum histoire de tenir le coup prochainement. Sa question me surprend et je hausse un sourcil. J'aurais jamais pensé que le wendigo allait s'intéresser à ma personne. Aux faucheurs en eux-mêmes peut-être mais moi ? Il est bien l'un des rares êtres à me connaître et à se poser des questions sur moi. Pour le coup, ça me surprend assez pour que je laisse apparaître ma surprise quelques secondes. Qui aurait cru que ça allait être ce petit merdeux qui serait l'un des premiers à agir comme ça, surtout quelques minutes après avoir compris ma véritable nature ? Je suis assez surprise pour laisser redescendre un peu la pression, surtout que pour le moment, il n'a dit aucune phrase pour m'énerver et reste sincère. Alors je hausse juste une épaule.
« De rien, tout du moins si j'ai peur de quelque chose, je ne le sais pas. En même temps, quand tu ne peux pas littéralement pas mourir, t'as tendance à voir les choses autrement. Et quand t'as vécu des millénaires, tu vois les choses encore autrement. »
J'observe le wendigo qui se trouve à peu près à un mètre de moi. Est-ce que tu comprends que je puisse être blasé et que le rhum soit mon plus fidèle ami quand tu entendras parler de millénaires. C'est long avec juste des robots comme famille. Mais bon, je ne suis pas non plus devenu apathique. La preuve, t'as réussi à m'énerver à me faire remplir ses putains de triple exemplaires. Je finis par regarder de nouveau les os des cadavres, poussant un soupir. Quel putain de connerie. Cette ville allait finir par s'autodétruire.
« Quoi que j'ai une certaine haine pour l'administratif, ce qui est la raison pour laquelle tu devrais faire un petit régime mon gars ou te reconvertir comme secrétaire administrative. Tu t'en sortirais à merveille, je n'en doute pas. »
Eh ouais, chasser le naturel, il revient au galop. Faut pas trop m'en demander non plus, j'y peux rien, ce mec m'a trop caressé à rebrousse poil, je me sens obligé de le vanner à chaque occasion. Et un petit sourire angélique, un, pendant que je le regarde droit dans les yeux.
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Sujet: Re: Promenons nous dans les bois... (Red) Sam 24 Oct 2020 - 10:54
Promenons nous dans les bois
Red & Alistair
Se faire piétiner par un cheval ne doit pas être des plus agréable. Et ceci même si j’ai la peau aussi dure que la pierre. Peut être que c’est lui qui se casserait un sabot ? J’en doute celui la a l’air costaud, ce n’est pas un cheval ordinaire. Mais magique. Tout comme sa propriété d’ailleurs à choisir je préférerai que ce soit elle. J’exprime donc ma pensée à voix haute.
« A vrai dire si je dois me faire piétiner le derrière je préférai que ce soit par toi »
Oui je la titille encore. Mais c’est plus fort que moi. Puis ce n’est pas méchant. Je peux me montrer bien plus vicieux quand je le veux. J’observe mon interlocutrice qui me parle de la vie après la mort, ou du moins la sous-entend. J’hausse les épaules ne m’important peu puisque de toute façon je compte rester en vie.
« Peu importe. Qu’il y ai un après ou non c’est ma vie de maintenant qui compte. Donc ouais, la mort très peu pour moi. Et coup de chance, je suis immortel » dis-je dans un sourire théâtral.
Enfin immortel seulement sur le papier. Certes, je ne vieillis pas et je suis bien plus puissant qu’un simple humain. Mais ça n’empêche que je peux tout de même être tué. Mais j’ai confiance en moi et mes capacités, la personne qui me tuera n’est pas encore née. A moins qu’il soit doté d’un esprit suicidaire. Je finis par m’intéresser à elle, à sa plus grande peur. Je remarque sa surprise furtive sur son visage. Quoi ? On ne lui a jamais posé la question ? J’étire un petit sourire en coin. Il faut dire que je suis naturellement curieux. Et cette curiosité, cette récolte d’informations me sert bien souvent à l’avenir. Elle répond et je prends un instant pour réfléchir à sa réponse.
« Mmh je vois, interessant » vraiment. Elle est énigmatique cette faucheuse. Je poursuis « Mais tout le monde a une peur caché au fond de lui qui le sache ou non, et je suis sûr que tu ne fais pas exception ».
Et je suis sûr que je finirai par découvrir la sienne. Voilà maintenant je suis véritablement intrigué. La voilà qui recommence à me parler d’administratif qui a le don de me faire rire intérieurement. Je lève les bras d’un air innocent.
« Chacun son taff, c’est pas de ma faute si le tiens est pourri. Prends toi en au grand manitou »
Je fais bien évidemment référence à la mort en disant ça. Parce que oui, si il y a des faucheuses il doit forcément avoir la mort. Chevalier de l’apocalypse.
« Puis personnellement je suis sûr que la tenue de secrétaire t’iras bien mieux qu’à moi. Pourquoi tu n’en portes pas une d’ailleurs ? »
Dis-je en la reluquant faussement intrigué. Là encore je m’amuse à l’embêter. Il faut dire que cette femme monte vite sur ses grands chevaux pour pas grand chose ce qui m’amuse beaucoup. Puis je m’enferme un instant dans le silence, réfléchissant. Avant de reprendre la parole.
« Dis moi, je gagne quoi si je réduis ma consommation de chaire fraîche ? »
Il faudrait un deal intéressant pour que je ne serait-ce songe à faire un régime.