Le poids de la culture / Castiel // Terminé

Avatar : Katherine McNamara Messages : 359 Date d'inscription : 21/03/2020

Le poids de la cultureCastiel & Aliana
Effectivement, il marquait un point. Ce genre de réponse ne nous vaudrait certainement pas la meilleure note en cas d’interrogation. Peut être une petite compensation pour la blague, pour autant que notre professeur soit du genre à avoir de l’humour. Mais quelque part ces propos rapidement résumés étaient d’une justesse épatante. Le constat est tout de même ridicule comme on y pense. Des siècles plus tard nous sommes simplement le résultats des caprices et de l’avidité de puissance des hommes.

Alors que j’attends une nouvelle occasion d’être utile et de l’éclairer sur les rouages du monde surnaturel, je ne peux m’empêcher de remarquer que j’ai tout de même eu de la chance. Je n’ai jamais grandit dans le secret. Les histoires de la meute étaient celles que nous entendions depuis notre plus tendre enfance. Je ne sais pas encore dans quel environnement mon ami à grandit. Mais il me semble évident qu’il n’a pas eu le même cadre de vie. Je me pose alors les premières vrai questions concernant ces origines et ce qu’il a pu vivre avant d’arriver ici. Et moi qui me plain de voir venir cette transformation ? Alors que j’y ai été préparé pour ainsi dire tout ma vie, que je suis dans un endroit où j’ai déjà des amis a qui je peux faire confiance. Pourtant depuis tout à l’heure je suis là à me plaindre. Je me sens vraiment pitoyable tout d’un coup.
Il me sort de ce triste constat que je fais à nouveau de moi même. Me proposant une activité qui m’enthousiasme bien plus que ce que j’aurais pu moi même imaginer quelques minutes plus tôt. Si il était temps d’arrêter de se morfondre et de prendre les choses en main ?

J’attrape la main qu’il me tends, heureuse de constater que j’arrive de mieux en mieux a supporter ce genre de contact humain. Enfin pour peu que je sois en présence d’une personne a qui je veux bien accorder ma confiance. Si Castiel veut faire de moi une louve accomplie il risque d’avoir plus de travail que ce qu’il imagine. «Pour les autres matière je suis pas sure mais on aura qu’a essayer ! Pour ma maladresse si tu fais aussi de la magie je pense que ce sera pas de trop. Mais je veux bien tenter l'expérience !» C’est à son tour de prendre les choses en main et de me donner des cours. Quand il commence à me parler de galipette je ne peux m’empêcher de réprimer un rire.
Je me souviens parfaitement de moi, entrain de m’amuser dans le jardin de la résidence familiale. Petite je m’imaginais devenir une grande gymnaste a la moindre roulade, à la moindre roue que je réussissais. Aussi approximative soit-elle dans l’exécution des mouvements.

Quand je le vois lier le geste à la parole, je me rends compte qu’il était totalement sérieux. Je décide de me laisser prendre au jeux, après tout en ce qui concerne ma partie animal, je pense que j’ai tout à apprendre de lui. Une première roulade et je me rends compte que depuis ma petite enfance j’ai eu le temps de rouiller, mes mouvements sont beaucoup moins fluide que dans mon souvenir. En avant, en arrière, petit à petit mes muscles reprennent ces habitudes oubliées. Mes mouvements se font plus fluides, plus rapide. Alors que ma tête de petite fille se serait mise a tourner au bout de trois galipettes l’exercice et même moins contraignant pour moi aujourd’hui à ce niveau là.
Alors que mes mouvements sont de plus en plus fluides, de plus en plus assurés, une œillade vers mon professeur me permet de réaliser que malgré ses yeux rivés sur moi, ses pensées sont beaucoup plus lointaines, son attention réduite au point qu’un brin de malice sortit de nul part me donne une petite idée.

Je continue mon petit exercice une fois, deux fois, me décalant insensiblement sur coté de mon compagnon. De façon à me rapprocher de lui sans être vraiment remarquée. Je fini par feindre une maladresse pour que mon coup calculé ne se remarque pas si il venait à quitter le fil de ses pensée. Une nouvelle roulade avant, la voie est libre ? Je me lance.
Alors que j’exécute une roulade arrière j’en profite pour tendre discrètement le bras en direction de Castiel, rapidement, facilement j’arrive à attraper une de ces chevilles et à lui faire perdre l’équilibre. Alors que c’est à son tour de rejoindre la pelouse, je parvint à me remettre habilement debout en suivant les conseils qu’il m’a donner.
Je ne peux m’empêcher de rire aux éclats devant ma petite blague qui à parfaitement bien fonctionné. Véritablement je crois que je rigole tellement que j’en ai des larmes qui me montent aux yeux. Je reviens vers lui en lui tendant la main en signe de paix. « Leçon numéro deux ne jamais se laisser distraire face à ses élèves ! Y en a toujours un pour faire une connerie quand on fait pas attention. Tu sais ces sales gosses ! » Je ris de plus belle, impatiente de voir où va encore nous mener ce nouveau chapitre de l’après midi.
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de L'Ombre à La Lumière

Le poids de la culture.

Je suis heureux que la rousse attrape ma main, premièrement parce que je serait ravie de pouvoir lui être utile et l'aider à croquer à pleine dents sa nouvelle vie, mais aussi parce qu'il y a rien à faire, je tiens plus en place. Je crois que ma première vie à abusé de toute ma patience et fainéantise d'activité physique ! Je rie légèrement quand elle me parle de magie, la pauvre risque d'être déçus quand elle réalisera qu'il va lui falloir une volonté de fer et de la rigueur, moins que pour un humain certes mais quand même, pour maîtriser toute cette agilité.

« De toute façon on aura pas tellement le choix non ? Arrête de te mépriser de la sorte ou j'en fais de même avec les cours, et je pense pas que tu sois prête ! »

Je lui adresse un clin d’œil complice, mais vraiment, il va falloir qu'à un moment je lui avoue être un Amish, qu'elle comprenne à quel point mon niveau scolaire est arrière. On va dire qu'on passait plus de temps à se servir de nos mains que de nos cerveaux. Bon après, avec ma maladie, j'ai eu la chance d'avoir été choisi pour aspirer à plus haut pensant qu'au travail à la ferme mais bon, c'est pas folichon quand même... Enfin pour le moment, place à l'action. Et ses rires me font lui adresser un regard presque défiant avant de lui faire ma démonstration.

Je la regarde ensuite faire, sans réaliser que lentement je plonge dans la mélancolie, dans mes souvenirs, m’enfonçant petit à petit dans les abysses d'un passé résolu. Mon esprit est repartie des années en arrière, admirant ma fratrie, retrouvant cette fierté de les voir effectuer de tel prouesses. Je me laisse totalement submerger par ce moment nostalgique, comme si mon esprit s'était détaché totalement de mon corps, pour naviguer dans se souvenir pleinement. Laissant donc mon corps à la total merci de la rousse.

Comme lors d'un réveil violent, la sensation de chute libre me ramène brutalement dans la réalité. J'ai pas vraiment le temps d'analyser le pourquoi du comment, ni même de vraiment tenter quoi que se soit pour rester digne. Cependant, j'arrive tout de même à me retourner pour ne pas heurter mon dos, mes bras se placent aussi pour retenir mon corps sans avoir malheureusement le temps d'amortir. J'encaisse le choc sans broncher, mon rire vient même se joindre au sien alors que je me tourne à nouveau et redresse mon buste pour la voir.

Deux fois que la demoiselle s'en prend à moi, et moi qui n'ai pas oser la mettre en difficulté tout à l'heure, ma bonté me perdra ! Ou pas, parce qu'a sa main tendu, mon voyant vengeance s'illumine. Je l'attrape et lui sourie avant de l'attirer à moi, je contrôle sa chute de manière à se que son dos atterrisse contre mon torse et je bloque ses mains de mes avant bras.

« Leçon numéro trois, toujours laisser croire à son élève qu'il peut dépasser son maître, pour lui donner de l'espoir, puis le remettre à sa place par la torture! »

Murmurais-je à son oreille avant de commencer à la chatouiller. Je ris à nouveau, réalisant que ça faisait un moment que ça m'était pas arrivé avec un humain. Je la malmène quelques minutes ainsi, avant de la forcer à me promettre qu'elle ne recommencera plus et sera une élève bien sage, et je dois lui lâcher aussi que si elle ne se tien pas à carreau, je serait aussi turbulent qu'elle et un prof strict à la règle facile.

« Debout mécréante, tu as encore beaucoup à faire, et moi aussi à priori, puisque le but est de ne pas manger la poussière quand une attaque matériel ou non, arrive de face comme de dos. »

Oui avec ses deux chutes, mon ego à été bien remis à sa place aujourd'hui, et je sais déjà que ma nuit va être longue, mais instructive. A moins que je n'arrive à déjouer se cher Charles pour aller trouver Arthemis, mais l’entraînement ne serait que partie remise quoi qu'il arrive. Je me relève à sa suite, et cette fois je me met moi aussi à l'épreuve avec plus de difficulté que la demoiselle puisque je m'interdis de toucher le sol...

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La Garce & L'attachant

Tout ça sonne comme un conte : la belle et la bête, la belle et le clochard. Les opposés s'attirent, c'est une science indéniable. Pourtant les mois passent, et j'ignore si se disney trouvera sont "Happy End"

Avatar : Katherine McNamara Messages : 359 Date d'inscription : 21/03/2020

Le poids de la cultureCastiel & Aliana
De toute évidence, mon professeur particulier n’est pas du genre à renoncer avant d’essayer. D’ailleurs je commence à me dire qu’il ne parle pas simplement d’essayer, il à l’intention de réussir et toutes nouvelles résignations morales de ma part. Le pousserai à mettre un minimum d’entrain dans l’apprentissage de nos cours théoriques. En soit le deal est plutôt bon ! Chacun à notre manière nous avons une pierre à apporter à l’édifice. L’union fait la force ? L’adage semble prendre sens au fil de nos conversations. De toute évidence, sa présence semble me mettre en confiance, m’apaiser mais également et surtout me motiver. Alors que j’ai passée l’après midi sur des montagnes russes fictives qui ont faillit avoir raison de ma santé mentale à plusieurs reprises, je suis déterminée à ne pas me laisser abattre.

Il a une certaine facilité à me faire devenir une meilleure version de moi même, une version plus courageuse. En fait je me demande si ce n’est pas sa spontanéité, et son naturel qui me font retomber en enfance. Cette période où tout était plus simple, où tout ce qui comptait c’était de s’amuser. Cette époque où un ami te tendait la main sans rien attendre en retour et prenait du temps pour toi, tout simplement par ce que ça lui faisait plaisir de le faire.
Les exercice qui ont suivit n’ont fait que rallumer cette étincelle, raviver cette flamme. Cette chose endormie en moi qui ne demandait qu’a ressurgir depuis que mon enfer personnel avait commencé. Vous savez ? Cette joie de vivre, ce sentiment qui vous pousse à n’importe quel folie pour le simple plaisir de jouer. Alors que je réalise ma petite blague je n’oserais avouer le plaisir que j’ai ressenti. Je me suis enfin senti légère.

Rire ! Le simple fait de rire ! Rire a gorge déployée sans se préoccuper du monde qui nous entoure. J’ai l’impression de revivre, comme si mes poumons avaient étés privés d’air pendant bien trop longtemps. Alors que je lui tends une main amicale pour me faire pardonner de cette petite chute, je savoure cette petite victoire. Victoire qui s’avère être de courte durée, il se saisit de ma main et m’attire en direction du sol. Instinctivement je ferme les yeux et essaye de replier les bras contre ma poitrine pour amortir le choc, alors que finalement c’est mon dos qui se heurte à quelque chose de solide. Ce genre de contact, je ferme les yeux un instant pour me concentrer pour ne pas craquer.
J’entends le son de sa voir et décidé de m’y accrocher, il ne me veut aucun mal. J’en suis persuadée. Pourtant à la mention du mot « Torture » tout redeviens plus compliqué.
Alors qu’une petite sonnette d’alarme était sur le point de s’allumer en moi au contact de son corps, il neutralise totalement mes neurones. Alors que j’étais à deux doigts de paniquer à nouveau, il fait diversion sans vraiment le savoir. Non il ne peut pas savoir à quel point il est difficile pour moi d’engager le moindre contact physique depuis… Mais mes réactions habituelles n’ont pas le temps de pointer le bout de leur sale petit nez, car je me met de nouveau à rire. Mon complice c’était donné pour objectif de me faire mourir de rire visiblement. Je n’avais pas envisagé cette forme de torture, mais dieu ! Que c’est bon de rire !
Alors que je me tortille dans tous les sens il me force à déclarer forfais. Alors que mes rires font apparaître des larmes aux coins de mes yeux, que mes abdominaux tout comme mes joues commencent à avoir des crampes, je me résous à abdiquer. « C’est bon, c’est bon ! T’as gagné je serais sage ! »

Ça fait un bien fou de se sentir aussi libre. Alors que je reprends mon souffle il m’invite à me relever. Mécréante, rien que ça ? Bah voyons ! Cette journée aura été des plus instructive, si ce n’est pas en cour que je me suis améliorée, Castiel m’aura au moins permis de me réconcilier avec certaines parties de moi même, de reprendre confiance. Je suis a peu près certaine que ça je n’aurais pas pu l’apprendre dans les livres. Si en une après midi il était capable de ce genre de miracles, je doutes de moins en moins que nous arriverons à faire quelque chose de la vilaine petite louve que je suis. Une fois debout et totalement remise de mon fou-rire je bondit devant lui, prête pour la suite.

« Alors monsieur le Professeur ? Le maître Jedi accepterais d’enseigner la force au jeune Padawan que je suis ? Quel sera la leçon N°4 »
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Le poids de la culture

La demoiselle abdique bien vite, et je vais pas m'en plaindre non plus parce que son rire est clairement communicatif et mes muscles doivent être dans le même état que les siens. Je e réalise pas encore vraiment pourtant cela fait bien longtemps que je n'ai pas été aussi proche d'un humain, que j'ai accordé ma confiance à ne personne aussi vite. Oui depuis mon arrivée ici, je me méfie un minimum de tout le monde, pourtant cette rousse à fait tombé toutes mes barrières en quelques heures à peine...

Une fois sur mes jambes, je me lance dans l’entraînement moi aussi, mais à priori la louve est loin de respecter sa promesse puisque au lieux de se mettre à l’œuvre, elle me regarde faire et fini par me demander la suite des événements et une autre chose mais je perd le fil à cause de mot qui m'échappe totalement. Je m’arrête donc dans mes saltos et retire mon t-shirt, histoire de me donner une contenance le temps de réfléchir pour essayer de deviner le sens par moi même, mais rien. Je me résous donc à lui adresser un regard interrogatif.

Jedi ? Padawan ? Qu'est ce que c'est ? Sinon l'idée se serait de d’entraîner plutôt que de me regarder ! Et quand sa deviendra trop facile, essaie de ne plus poser ta tête au sol !

Nous reprenons donc l’entraînement, et si je saute aussi dedans, je n'en oublie pas de la regarder de temps à autre pour la guider et la conseiller autant que je peu. Après un long moment d'effort, alors que je m'accorde quelques secondes pour souffler, je vois que la cours c'est bien remplis, beaucoup trop à mon goût d'ailleurs. Des êtres débarque de tout les cotés, et maintenant que j'y prête attention, le vacarme produit est assez dur à supporter. Des rires, des mots plus fort que d'autres, un brouhaha multiple a vous en donner mal au crane. Mais le pire dans tout ça, c'est que ma pause est fini, que Alaric toi m'attendre pour un rapport sur ma première après midi de cours, et que j'ai brillé d'un absentéisme presque total...

« Faut que je file. »

Dis je en ramassant mon t-shirt pour le passer à nouveau. Je vais débarguer dans le bureau du principal dans un état inadmissible, mais si je prend le temps de me doucher à nouveau, j'ai bien peur de déclencher une alerte à ma disparition... J'espère qu'elle n'a pas déjà été sonnée d’ailleurs, c'est pas comme si hier encore j'avais tenté de me faire la malle dans la nuit. Mon t-shirt à nouveau sur ma peau, j'approche la jeune fille venant attraper son visage entre me mains pour embrasser son front.

« Merci. »

Je murmure ce simple mot, un mot qu'elle ne doit pas comprendre puisque je n'exprimerait pas le reste avant de partir en courant rejoindre notre doyen. Je retourne dans le bâtiment plus léger, plus serein malgré le savon qui m'attend, j'avais vraiment besoin de ça, de retrouver la nature, de retrouver le sport, de sentir mon cœur. Mais aussi de trouver une raison de plus pour m'accrocher à se Castiel 3,0 qui ne m'attire pas du tout, et même si je refuse de me l'avouer, cette louve, cette amitié née aussi facilement et naturellement en ai une, et ce merci en était le sous-entendu.

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Après une après midi mouvementé je suis contente de la tournure que les évènements on prit. Quelque part en moi je sens la louve prête a faire des bons de joie, parce qu’elle est fière de moi. Aujourd’hui j’aurais eu l’occasion d’apprendre à gagner. A gagner quel combat me direz vous ? Sûrement une des batailles que j’aurais le plus de difficultés à mener, une bataille contre moi même, contre mes peurs, contre mes angoisses et contre ce coté défaitiste qui m’empêcher d’avancer. Si je n’ai pas gagné le combat, je sais que j’ai remporté cette bataille. Cette fierté qu’elle me fait ressentir me fait repenser à une phrase que ma mère me disait souvent quand j’étais plus jeune. « Il n’y a pas de petites victoires, chacune d’elles te rapproche un peu plus de ton objectif.

Alors oui, en cette fin de journée j’avoue que je ne suis pas une élève très attentive, ni même très discipliné. Mais il ne peut pas de rendre compte du travail sur moi même qu’il m’a déjà poussé à faire en si peu de temps. Je ne suis pas le genre de fille à croire au destin, j’aurais un peu de mal à croire que mon destin était de finir enfermé sous terre pendant trois ans par un détraqué. Mais je dois dire que quelque part je remercie cette coïncidence fâcheuse qui nous a poussé à nos retrouvés plus ou moins éjectés de la salle de cours.

Je constate alors sont air totalement perdu face à ma référence cinématographique, et elle est beaucoup trop spontané pour être feinte. Mais d’où sors tu Castiel ? « Star Wars ! La guerre des étoiles ? Castiel me dis pas que je vais aussi devoir te donner des cours dans le domaine du cinéma quand même ?! »Je lève les yeux au ciel, plutôt amusée. Avant de reprendre notre exercice, je m’en sors de mieux en mieux et je dois dire que je trouve ça plutôt amusant. J’ai l’impression que d’une certaine manière cette séance d’exercice. Quand soudain mon partenaire s’arrête net quand le bruit des autres élèves envahissant les couloirs de l’établissement s’élève autour de nous.

Sans répondre a ma question précédente, il m’annonce qu’il doit partir. Dois-je en conclure que des séances de cinéma privées sont également à prévoir ? Un peu surprise je m’immobilise et l’observe alors qu’il vient embrasser mon front pour me dire au revoir. Alors qu’une nouvelle fois tous les muscles de mon corps me manifestent leur mécontentement à l’idée d’un nouveau contact humain, je sens l’euphorie de cette après midi redescendre légèrement. Pourtant quelque part en moi, une petite lumière s’allume, touchée par cette attention presque fraternelle.
Merci, ce seront ces derniers mots avant qu’il ne s’élance rapidement vers les couloirs, et que je le regarde simplement partir, un peu perdu par ces salutations si soudaines.

Alors que je suis désormais seule dans la cour de l’établissement, quelques mots sortent encore de ma bouche, comme si il pouvait encore les entendre. « Merci à toi, Castiel... » D’une manière où d’une autre je suis certaine que cette journée m’aura apporté quelque chose de bien plus précieux qu’un entraînement ou un camarade de classe avec qui réviser.
Aujourd’hui était le début d’une nouvelle amitié, qui risque de nous conduire vers de drôles d’aventures. :copyright:️ DABEILLE

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