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Le poids de la culture / Castiel // Terminé

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Aliana Dorman
Aliana Dorman

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MessageSujet: Le poids de la culture / Castiel // Terminé Le poids de la culture / Castiel // Terminé EmptyLun 23 Mar 2020 - 19:51
Le poids de la cultureCastiel & Aliana
Les cours…
Aujourd’hui c’est sûrement ce qui me paraît le plus normal dans ma vie. Les cahiers, les stylo ce sont des choses que j’ai déjà connu. Pourtant supporter une heure de cour entière enfermée m’a parut être un vrai supplice, au début.
Il m’a aussi fallut réapprendre à écrire. Non pas que j’ai oublié ce que j’avais appris à l’école. Mais au bout de trois ans, sans tenir un stylo, mon écriture paraissait semblable à celle que j’avais en primaire. Tremblante, gauche, mes pages étaient raturées et pour le plus part illisibles. Heureusement en quelques jours les choses se sont améliorées, contrairement à mes résultats scolaires qui eux n’ont connu aucunes améliorations.
Pourtant j’y travail. Avant toutes ces histoire j’étais une bonne élève. Je n’ai jamais été très studieuse, par contre j’avais certaines facilitées.

Qui à dit que reprendre les études serait facile ? Bon d’accord, je l’ai peut être dit,au début… Je me trompais lourdement. Alors que tous les élèves sont agglutinés devant la porte de la salle, je préfère rester en retrait. J’aurais cru que la présence humaine me ferait du bien, enfin c’est le cas. Mais à petite dose.
Je préfère les gens sincère et une vrai discutions. Trop de personne autour de moi, ça à le don de m’angoisser.  Le professeur ouvre la salle et un raz de marré d’élèves et de bruit se répand dans la salle. Nous nous installons tous, plus ou moins rapidement. Pour ma part, je prends place au fond de la salle. Non, je ne suis définitivement pas prête de devenir une fille populaire, en même temps, ça n’a jamais été dans mes ambitions.
Le Professeur prends place, et se racle la gorge pour nous inviter à nous taire. Le silence tombe petit à petit sur la salle, sans jamais y régner complètement. Des bruits parasites de trousses, de stylo, des cahiers qui s’ouvrent et les derniers rires qui persistent. Pourtant le professeur commence son cour sans plus de cérémonies. Alors comme à chaque fois, je commence à gratter le papier à une vitesse qui me paraît indécente. Pour essayer d’avoir le maximum d’informations.

Au moments où les muscles de ma main commencent à s’engourdir, on frappe à la porte de la salle.  
Elle s’entrouvre sur le visage d’un surveillant, qui entre dans la pièce et fait signe à un élève de le suivre et de prendre une place, avant de se diriger à son tour vers le professeur pour échanger « quelques mots » avec lui.
Il prends alors une des dernières places disponibles. A coté de moi, au fond de la salle de classe.
Le surveillant sort de la salle pendant que le professeur nous annonce l’arrivée d’un nouvel élève, un nouveau loup : Castiel.
Pendant de longues minutes nous n’échangeons pas un mot, pourtant à plusieurs reprises j’ai croisé son regard, et je suis persuadée d’avoir reconnue cette lueur. Celle qui brille dans les yeux de ceux qui ont déjà trop souffert, ou trop perdu. Est-ce le fait qu’ils soient  tout deux des loups, où le fait que je me reconnaisse dans ce regard perdu ? Mais quelque chose me pousse à engager la conversation. Alors discrètement je chuchote «  Moi c’est Aliana, je suis pas là depuis très longtemps, mais si je peux t’aider, n’hésite pas » Je marque une pause le temps de noter une information qui me paraît importante. Je l’observe une nouvelle fois avant de reprendre, et m’aperçoit qu’il semble avoir les mêmes difficultés que moi à assimiler clairement ce qui se passe en face de nous. Alors je lui propose :  «  J’ai encore pas mal de cours à rattrapés, mais si je peux t’aider à faire de même. Je pense qu’on sera pas trop de deux dans cette galère »  
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Castiel Mc Toruh
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MessageSujet: Re: Le poids de la culture / Castiel // Terminé Le poids de la culture / Castiel // Terminé EmptyMar 24 Mar 2020 - 12:14

Le poids de la culture

On y est, dans quelques instant je vais rentrer dans une salle de cour « normal », me retrouver en plein milieu d’être surnaturel dont j’accepte encore à peine l’existence… Certes je me suis fait à ma constitution de loup, mais de là à ce qu’une ribambelle de personnes est différent état, je ne suis pas prêt. Ma vie seule dans la forêt me manque cruellement, et je vais éviter de penser à Arthemis avant de rentrer là-dedans.

Bref, je suis stressé à souhaits, théoriquement je sais très bien à quoi m’attendre, mais dans la pratique, c’est toujours différent non ? Mes ongles vont pas résister longtemps si je continue de les triturer de la sorte avec mes dents, je me mors le bout du doigt quand mon accompagnateur ouvre la porte. A sa demande, je passe la porte après avoir pris une profonde inspiration. Je sens mon cœur exploser dans ma poitrine, ça me fais sourire, comme toujours.

J’entre donc à moitié souriant avant de chercher une place et d’aller m’y installer. Au moins pensé à mon « nouvelle » organe fonctionnel me déstresse complètement. Enfin cette distraction s’envole rapidement quand le cours reprend et que je suis totalement largué. Théorie, pratique, j’avais raison ! Je regarde autour de moi, histoire d’agir par mimétisme. Sympas les regards intenses dans ma direction, ça met tout de suite alaise…  


Cette expérience m’apprendra à garder mon regard sur ma feuille, sauf que ça m’avance pas beaucoup plus, du coin de l’œil j’observe donc ma voisine. Nos regards se croisent à plusieurs reprises, ça m’intimide un peu, si bien que je fini par fixer ma feuille en jouant nerveusement avec mon stylo en tentant de donner un sens aux phrases du prof.

Je suis largué, je m’accroche tant bien que mal, et alors que je compte me laisser sombrer parce que les mots attachés les uns aux autres n’ont plus aucun sens pour moi, ma voisine amorce la conversation. Bon elle se replonge aussi vite dans ses papiers, je sais pas trop comment le prendre d’ailleurs, jusqu’à ce qu’elle revienne à la charge. Autant dire que j’ai aucune idée de quoi répondre, mais après une longue hésitation je décide d’arrêter de me prendre la tête et de me lancer hésitant.

« _Enchanté, Castiel comme la précisé cet homme... Je serais pas contre un peu d’aide je dois l’avouer. »

Ouai j’ai pas envie d’être ici, je préférerais retourner dans ma forêt tranquille avec Arth, mais bon quitte à être bloqué ici, autant prendre l’éducation qu’on me donne, ça peut toujours être utile. Si seulement les cours pouvait être moins long parce que rester assis comme ça pendant des heures, je sais pas comment je vais tenir… Mais comment je faisais avant ?

« _Tu serais combien de temps il nous reste avant de pouvoir se dégourdir les pattes ? »

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Aliana Dorman
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MessageSujet: Re: Le poids de la culture / Castiel // Terminé Le poids de la culture / Castiel // Terminé EmptyMar 24 Mar 2020 - 19:37
Le poids de la cultureCastiel & Aliana
Visiblement, je n’étais pas la seule à avoir été coupée d’une vie d’adolescent « classique » pendant quelques temps. Chacun son histoire. Je suis bien placée pour savoir qu’il n’est pas toujours bon d’interroger les gens sur leur passé. La salle de classe n’étant de sur-crois un lieu adapté a ce genre de discutions.  

Castiel, qui avait gardé un air plutôt distrait et détaché jusqu’ici afficher un air beaucoup plus enjoué quand je lui propose de visiter l’école. Il accepte avec un certain enthousiasme, et je fini même par me demander s’il n’a pas déjà fait plusieurs fois le tour du campus. Il n’a vraiment pas l’air de tenir en place ! Au moment ou mes angoisses remonte à l’idée de me retrouvée dans un endroit peu fréquenté avec quelqu’un il m’adresse un clin d’œil amical qui me permet de revenir a la raison. «  Non Aliana, tous les gens que tu croises n’ont pas de mauvaises intentions ».
Je lui rend alors un sourire franc.
Nous essayons alors de nous concentrer de nouveau sur le cour.
Je me replonge rapidement dans me prise de note, heureuse de constaté que l’exercice me semble de moins en moins compliqué. Visiblement les autres élèves ne partagent pas mes difficultés, où se fichent de plus en plus de ce que raconte notre professeur. Plongée dans mes réflexion, je suis surprise par l’exclamation du loup. Sentant immédiatement de nombreux regard peser sur nous je sens tous mes muscles se tendre. A ma droite mes sens me permettent d’entendre le bruit d’une goutte, puis d’une autre, de reconnaître l’odeur du sang de mon voisin.

Quelque chose cloche ! Premièrement je n’ai pour ainsi dire jamais vu un loup saigner, pour rien, comme le ferait un humain…  Deuxièmement mes muscles tendu sur la défensive se mettent à trembler quand j’entends quelques sifflements de frustrations provenir de certains vampires.
L’enfant en moi s’affole, doute, s’angoisse. La Louve les observe, se tiens prête, décuple mes sens.
Notre professeur est devenu aussi pâle que certains des élèves. A peine ai-je fait ce constat qu’il nous attrape d’une main ferme. Un reflex malheureux me pousse à me protéger le visage. Je réalise quelques secondes plus tard qu’il nous à fait sortir de la salle. Je reste estomaquée par la rapidité, l’intensité de cet instant. Terrifiée par cette main qui nous a saisit puis poussé hors de la salle.

Je m’adosse à un mur, pause mes paume sur la pierre froide et reprends mon souffle. Je lève les yeux et croise le regard de Castiel qui semble m’interroger. Il semble tout aussi perdu que moi. Quoi que beaucoup moins effrayé.
 « _Tu as une idée de ce qui vient de se passer ?  Parce que honnêtement il faut pas s’inquiéter pour ça, ça m’arrive plusieurs fois par jours…» Il se met alors à rire semblant totalement étranger au caractère étrange de la situation. Je suis une louve depuis peut, mais j’ai grandit avec la meute et si il y a une chose dont je suis sure, c’est que jamais. Non Jamais je n’ai vu des vampires réagir aussi intensément à l’odeur du sang de loup.
Je remarque que même notre professeur à été réellement troublé et semble avoir préféré éviter de prolonger son contacte avec Castiel. Où on peut s’en maintenir à une version plus officielle. Il est retourner maintenir le calme en classe.
Perturbée, encore sous le choc je le dévisage et mes mots devancent mes pensées.

«  Par ce que tu as trouvé qu’il y avait quelque chose de normal toi ? »
Je suis incapable de gérer mes angoisse. Mes yeux s’embrume légèrement mais je parviens à me retenir. La moindre petite chose qui sort de l’ordinaire dans cette école peut avoir de drôle de conséquences sur ma manière de me comporter. Je me met à faire plusieurs pas, de long en large en essayant de reprendre mon souffle. J’inspire une dernière fois, non plus pour reprendre mon souffle mais pour essayer de comprendre, si son sang avait quelque chose de particulier. Pourtant je ne sens rien, je n’ai rien senti à aucun moment.
Je pose de nouveau mes yeux sur lui.

« Je… Désolé, j’ai tendance à mal gérer mes émotions. De toute évidence. » Je lui adresse un sourire gêné. «  Tu veux dire que ça t’arrive souvent de saigner ? … Étrange… »  Je suis sceptique. Ce garçon m’intrigue vraiment beaucoup. C’est dans ma nature je m’inquiète facilement, et là je dois avouer que je me fais du soucis pour lui. « Je ne suis pas sure de comprendre. Habituellement notre sang ne les mets pas dans cet état ! » Je me rapproche légèrement et ne peut m’empêcher de le dévisager. Ayant encore beaucoup de mal à intégrer les normes sociales je l’inspecte un moment comme un mystère qui mérité d’être résolu, le détaillant comme si je devais trouver la réponse à une  énigme. Je laisse échappé un soupire de frustration. Devant son air visiblement d’étendu je parviens à reprendre mon calme.  « Je ne suis pas sûre que ce soit très normal si ça t’arrive souvent. Tu es sur que ça va ? »  Je l’observe pleine de sollicitude, et tente de détendre l’atmosphère angoissante que j’ai peur d’avoir instauré avec mon attitude excessive. Je fait mine de regarder ma montre puis le regarde en haussant un sourcil l’air amusée «  Au moins il semble qu’on aura pas à rester enfermer aussi longtemps que prévu. »  
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Castiel Mc Toruh
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MessageSujet: Re: Le poids de la culture / Castiel // Terminé Le poids de la culture / Castiel // Terminé EmptyMer 25 Mar 2020 - 1:10

Le poids de la culture

Mon esprit divague quelques secondes, j’aurais dû aller courir avant de rentré en classe…Bon on m’en a pas vraiment laissé la chance, mais rester immobile et concentré autant de temps je sens que ça va être compliqué… La chasse me manque, courir me manque… Alors oui à ce moment là je préférais être dans ma forêt, dans mon élément plutôt que là, à tenter de comprendre l’incompréhensible !

Cette grimace ne m’annonce rien de bon. Même si oui je peux encore tenir, oui je posais la question pour savoir à quoi m’attendre ! Mais avec le temps que j’ai encore passé avec le directeur, je suis loin de m’attendre à ça ! Une demi-heure ? J’ignore la tête que j’ai pu faire sous cette annonce, mais j’imagine qu’elle fut un mélange de peur, de frustration et encore d’autres sentiments auquel je ne préfère pas penser !

« _ Merci. »

Répondis-je en soufflant légèrement, mon  cerveau est déjà en compote après dix minutes, alors après trente, je fais finir en vrai zombi… Tiens d’ailleurs ça existe les zombis ??? Merde Cast, concentre toi ! Non mais le pire, c’est que si je me trompe pas, on va seulement avoir quelques minutes de repos avant de recommencer ? En tout cas je ne veux pas poser la question, mieux vaux vivre dans l’ignorance que de déprimer d’avance.

SI la voix du professeur s’estompe un instant, le brouhaha se fait dans la classe, me collant un mal de crane colossale, merci ma super ouïe de loup que je gère pas ! Faut dire que dans la forêt à part les oiseaux j’étais pas vraiment dérangé par les voisins ! Je ferme les yeux quelques instant, essayant de me concentrer sur mes battements de cœur et oublié ce qui m’entoure. Focalisé mon ouï sur l’imperceptible pour omettre les sons parasites, m’enfermé dans un monde égocentrique pour supporter l’inhabituel en quelque sorte.

Je m’enferme ainsi dans mon monde jusqu’à ce que la voix de notre professeur résonne à nouveau. Je me concentre alors sur sa voix à lui puisque les autres ont décidé de continuer leurs bruits infernaux et moi d’essayer de suivre… Faut croire que mon cerveau est bien plus visuel qu’auditif, puisque au milieu des diapos j’ai l’impression de bien mieux comprendre ! Bon après je suis peut être carrément à côté de la plaque hein !

« _Pardon ? Oh… oui, enfin non, juste que c’est un peu compliqué pour moi de me retrouver assis comme ça.  ‘Fin faut juste je me réhabitue.»

Je rentre pas dans les détails, et avec un peu plus de recule, enfin si j’essayais d’en avoir, je verrais peut être que ma phrase doit être décousu de sens. Mais j’ai vraiment pas envie de repensé à mes deux vie d’avant, et là c’est clairement le cas ! j’ai l’impression de devoir mixer les deux et ça m’ennuis profondément ! Heureusement sa proposition de visité l’institut me distrait de mes pensées obscure. Et c’est avec un sourire que ma réponse se fait entendre, surtout en voyant son regard chasser vers la fenêtre.

« Avec plaisir ! J’aurais juste besoin d’une dizaine de minutes pour délier mes jambes. Vraiment, rester assis plus de vingt minutes est pas dans mes habitudes ! Pour les endroits secrets, au pire ont les découvrira ensemble ! »

Je lui adresse un clin d’œil sur mes dernières paroles. Avec mes escapades nocturnes et mon besoin d’échapper aux yeux beaucoup trop avertie du rider, j’ai déjà pas mal exploré l’extérieur et connais deux ou trois endroits sympas à lui montrer, faut juste pas avoir peur de marcher !

Alors que je tente de me remettre dans les propos de la leçon, une question me taraude sans que je trouve la formulation socialement correcte pour la posé. Et j’ai l’impression que si je la pose comme elle me vient c’est complètement déplacé… En tout cas le prof recommence ses monologues et le vacarme de la pièce se disperse dans ma totale incompréhension. En tout cas je vais pas me plaindre de cette accalmie pour ma caboche ! Ou pas, puisque les gouttes rouges s’écrasant sur mon bureau me font juré.

« _Fais chié ! »

Alors que je sors des mouchoirs des mouchoirs de ma poche, je sens une tension monté dans la salle. Qui aurait crue qu’un peu d’hémoglobine rendrait le prof aussi blanc, et qu’il se précipiterait vers moi pour m’attraper et me mettre dehors en entraînant ma voisine avec moi.   Dans le couloir, je la regarde, l’interrogeant du regard avant que mes paroles ne viennent appuyer ma demande.

« _Tu as une idée de ce qui vient de se passer ?  Parce que honnêtement il faut pas s’inquiéter pour ça, ça m’arrive plusieurs fois par jours…»

Dis-je en riant à moitié devant la panique engendrer, complétement à côté de la plaque concernant les vampires et l’envoutement que mon sang si spécifique suscite chez eux.
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Aliana Dorman
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MessageSujet: Re: Le poids de la culture / Castiel // Terminé Le poids de la culture / Castiel // Terminé EmptyJeu 26 Mar 2020 - 13:54
Le poids de la cultureCastiel & Aliana
Visiblement, je n’étais pas la seule à avoir été coupée d’une vie d’adolescent « classique » pendant quelques temps. Chacun son histoire. Je suis bien placée pour savoir qu’il n’est pas toujours bon d’interroger les gens sur leur passé. La salle de classe n’étant de sur-crois un lieu adapté a ce genre de discutions.  

Castiel, qui avait gardé un air plutôt distrait et détaché jusqu’ici afficher un air beaucoup plus enjoué quand je lui propose de visiter l’école. Il accepte avec un certain enthousiasme, et je fini même par me demander s’il n’a pas déjà fait plusieurs fois le tour du campus. Il n’a vraiment pas l’air de tenir en place ! Au moment ou mes angoisses remonte à l’idée de me retrouvée dans un endroit peu fréquenté avec quelqu’un il m’adresse un clin d’œil amical qui me permet de revenir a la raison. «  Non Aliana, tous les gens que tu croises n’ont pas de mauvaises intentions ».
Je lui rend alors un sourire franc.
Nous essayons alors de nous concentrer de nouveau sur le cour.
Je me replonge rapidement dans me prise de note, heureuse de constaté que l’exercice me semble de moins en moins compliqué. Visiblement les autres élèves ne partagent pas mes difficultés, où se fichent de plus en plus de ce que raconte notre professeur. Plongée dans mes réflexion, je suis surprise par l’exclamation du loup. Sentant immédiatement de nombreux regard peser sur nous je sens tous mes muscles se tendre. A ma droite mes sens me permettent d’entendre le bruit d’une goutte, puis d’une autre, de reconnaître l’odeur du sang de mon voisin.

Quelque chose cloche ! Premièrement je n’ai pour ainsi dire jamais vu un loup saigner, pour rien, comme le ferait un humain…  Deuxièmement mes muscles tendu sur la défensive se mettent à trembler quand j’entends quelques sifflements de frustrations provenir de certains vampires.
L’enfant en moi s’affole, doute, s’angoisse. La Louve les observe, se tiens prête, décuple mes sens.
Notre professeur est devenu aussi pâle que certains des élèves. A peine ai-je fait ce constat qu’il nous attrape d’une main ferme. Un reflex malheureux me pousse à me protéger le visage. Je réalise quelques secondes plus tard qu’il nous à fait sortir de la salle. Je reste estomaquée par la rapidité, l’intensité de cet instant. Terrifiée par cette main qui nous a saisit puis poussé hors de la salle.

Je m’adosse à un mur, pause mes paume sur la pierre froide et reprends mon souffle. Je lève les yeux et croise le regard de Castiel qui semble m’interroger. Il semble tout aussi perdu que moi. Quoi que beaucoup moins effrayé.
 « _Tu as une idée de ce qui vient de se passer ?  Parce que honnêtement il faut pas s’inquiéter pour ça, ça m’arrive plusieurs fois par jours…» Il se met alors à rire semblant totalement étranger au caractère étrange de la situation. Je suis une louve depuis peut, mais j’ai grandit avec la meute et si il y a une chose dont je suis sure, c’est que jamais. Non Jamais je n’ai vu des vampires réagir aussi intensément à l’odeur du sang de loup.
Je remarque que même notre professeur à été réellement troublé et semble avoir préféré éviter de prolonger son contacte avec Castiel. Où on peut s’en maintenir à une version plus officielle. Il est retourner maintenir le calme en classe.
Perturbée, encore sous le choc je le dévisage et mes mots devancent mes pensées.

«  Par ce que tu as trouvé qu’il y avait quelque chose de normal toi ? »
Je suis incapable de gérer mes angoisse. Mes yeux s’embrume légèrement mais je parviens à me retenir. La moindre petite chose qui sort de l’ordinaire dans cette école peut avoir de drôle de conséquences sur ma manière de me comporter. Je me met à faire plusieurs pas, de long en large en essayant de reprendre mon souffle. J’inspire une dernière fois, non plus pour reprendre mon souffle mais pour essayer de comprendre, si son sang avait quelque chose de particulier. Pourtant je ne sens rien, je n’ai rien senti à aucun moment.
Je pose de nouveau mes yeux sur lui.

« Je… Désolé, j’ai tendance à mal gérer mes émotions. De toute évidence. » Je lui adresse un sourire gêné. «  Tu veux dire que ça t’arrive souvent de saigner ? … Étrange… »  Je suis sceptique. Ce garçon m’intrigue vraiment beaucoup. C’est dans ma nature je m’inquiète facilement, et là je dois avouer que je me fais du soucis pour lui. « Je ne suis pas sure de comprendre. Habituellement notre sang ne les mets pas dans cet état ! » Je me rapproche légèrement et ne peut m’empêcher de le dévisager. Ayant encore beaucoup de mal à intégrer les normes sociales je l’inspecte un moment comme un mystère qui mérité d’être résolu, le détaillant comme si je devais trouver la réponse à une  énigme. Je laisse échappé un soupire de frustration. Devant son air visiblement d’étendu je parviens à reprendre mon calme.  « Je ne suis pas sûre que ce soit très normal si ça t’arrive souvent. Tu es sur que ça va ? »  Je l’observe pleine de sollicitude, et tente de détendre l’atmosphère angoissante que j’ai peur d’avoir instauré avec mon attitude excessive. Je fait mine de regarder ma montre puis le regarde en haussant un sourcil l’air amusée «  Au moins il semble qu’on aura pas à rester enfermer aussi longtemps que prévu. »  
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MessageSujet: Re: Le poids de la culture / Castiel // Terminé Le poids de la culture / Castiel // Terminé EmptyVen 27 Mar 2020 - 8:31

Le poids de la culture

Si la scène se passe très vite au point que j’ai du mal à savoir comment on s’est retrouvé dans le couloir. Ma façon de gérer la situation est clairement pas la même que celle de la demoiselle. Si j’en ris,  je vois bien qu’elle panique plus qu’autre chose de par son agitation. Bon après elle à surement beaucoup plus conscience du danger du moment que moi. Je la laisse reprendre son souffle tranquillement, surveillant toute fois le couloir de part et d’autre discrètement. Inutile de devoir essuyer à nouveau un combat contre les sangsues !

Je la regarde interloqué par ses propos, comment peut-on avoir du mal à gérer ses émotions, on les gère tous à notre façon, il y a pas de bonne ou de mauvaise manière de faire non ? Enfin elle me laisse pas vraiment le temps d’y penser que mon sang devient à nouveau le centre de la conversation. Je vais finir par porté une pancarte, loup hémophile…

Enfin au moins ses propos commencent à me mettre sacrément sur la voix de la compréhension. Avec les problèmes d’hier, je pensais qu’on aurait le bon sens de me mettre dans une classe sans vampire, mais faut croire que non. Tu seras en sécurité dans cette école qu’il disait… Même Alistair est moins effrayant que cette bande de buveur de sang assoiffé ! Je suis tellement blasé à cet instant que je ne peux pas me retenir de rire quand elle commence à m’inspecter sous toutes les coutures.

« Je vais bien, je vais très bien. Je suis comme ça depuis tout petit. C’est tellement habituel pour moi que j’ai du mal à intégrer les réactions que ça apporte ici…  Enfin je comprends que c’est ça qui gêne, mais il me faut du temps pour comprendre pourquoi…»

Je passe sous silence l’attaque d’hier, et aussi le fait que je commence à me poser des sacrés questions sur l’attraction de mon sang et le fait d’être l’unique loup à saigner de la sorte. Aliana me parait déjà suffisamment perturbé pour que je fasse autre chose que la rassurer. Je lui adresse un sourire quand elle parle de notre enfermement écourté. D’ailleurs j’en profite pour la rassurer sur le temps que mes saignements peuvent prendre, histoire qu’elle s’inquiète pas à nouveau en voyant le temps passer.

« Tu n’imagines pas à quel point, je peux saigner comme ça plus d’un quart d’heure… Et je suis pas sûr que retourner dans cette salle avant la fin soit judicieux. »

Si j’allais lui proposer d’aller faire un tour dehors pour prendre un peu d’air frais et se dégourdir les jambes, je me ravise en pensant à son côté studieux. Je suis pas sûr que ça l’enchante vraiment de louper des cours à cause du nouveau qu’on lui a collé dans les pattes. D’ailleurs je me demande bien pourquoi le prof la sortie en même temps que moi ? Bon certes si les sangsues attaque seul j’ai aucune chance, mais de là a infligé ça à ma voisine, pourquoi ?

« Enfin, toi tu peux y retourner si tu veux. Sinon je te propose, après un cours passage aux commodités pour rincer tout ça et faire le plein de papier, d’aller se dégourdir les jambes dehors. Enfin si on risque pas de se faire attraper par l’espèce de cowboy à cette heure-ci ? »

Un demi sourire joueur étire mon visage en parlant du gardien, lui et moi on commence à se connaitre beaucoup trop bien, et si j’aime jouer avec lui, je suis pas sûr que la rousse approuvera de devoir courir et ruser pour lui échapper…

Une fois sa décision prise, je me dirige vers les toilettes, reniflant niveau de la porte tout en tendant l’oreille pour dénicher toute présence à l’intérieur, j’ai vraiment pas envie de me retrouver confiné dans un si petit espace avec un prédateur en furie ! Face au silence, je rentre et me débarbouille vite fais avant de retirer mon t-shirt pour le nettoyer et de remplir mes poches d’essuies main. Je ressors cinq minutes après, torse nu, le t-shirt trempé à la main.

« Je trouve un endroit pour faire sécher ça et je suis à toi ! »

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Aliana Dorman
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MessageSujet: Re: Le poids de la culture / Castiel // Terminé Le poids de la culture / Castiel // Terminé EmptyVen 27 Mar 2020 - 15:13
Le poids de la cultureCastiel & Aliana
Circonspecte je l’écoute m’explique ce qui vient de ce passer. Où du moins une partie, lui même ne semble pas au courant des tenants et aboutissants qui nous ont poussés à nous retrouver éjectés de la salle de classe.
Ce loup me semble de plus en plus particulier. Il à pourtant l’air convaincu d’aller « bien ». Pourtant j’ai toujours grandit avec des loups, chaque membre de la meute faisant partit de mon enfance comme un membre de ma propre famille. J’ai entendu des quantités incroyables d’histoires de mythes, et de légendes. Pourtant je n’ai jamais entendu parler d’un loup qui subit ce genre de saignement. Qui plus est de façon régulière comme il le décrit. A cet instant je ne peux m’empêcher de m’inquiéter pour sa santé. Ces suceurs de sang n’auraient jamais dû réagir ainsi. Je me surprends moi même à penser aux vampires de cette manière. Pour autant c’est la première fois que je me retrouve face à eux dans ses conditions.  
J’ai vraiment du mal à me retirer cette image de la tête. Ces yeux obscurcis, rougis par l’envie. Leurs traits étirés, presque déformés par la soif, leur veines désormais apparentes comme appelées par le liquide rouge provenant de Castiel. Même la louve en moi à réagis instinctivement face à eux, à la menace qu’ils représentaient.
Qu’importe l’assurance des propos de mon camarade,quand il assure qu’il est en bonne santé. J’ai l’intime conviction qu’il y a quelque chose qui cloche. Je le ressens, j’en suis certaine.  

Bien entendu l’idée de retourner en classe ne l’enchante pas. Pour autant quand il me laisse l’opportunité de retourner en classe je me rends compte que je n’en ai pas envie non plus. J’observe la porte de la salle, comme un obstacle impossible à franchir. J’ignore pourquoi je me suis retrouvée ici avec lui. Mon histoire n’est sûrement pas inconnue aux corps enseignant. Peut-être a-t-il voulut m’empêcher de revivre un scène trop marquante ? Où comme moi s’est-il étonné de l’état de Castiel, ne souhaitant pas le laisser seul face à un phénomène inconnu ?
Je n’ai pour autant aucune envie de retourner m’enfermer avec eux… J’en suis incapable.
Quand il mentionne me besoin d’aller se nettoyer en priorité je réalise l’ampleur de ce saignement.  Effectivement il en à bien besoin. De toute façon je ne pense pas que l’on m’attende de nouveau après ce qui vient de ce passer. Je me refuse également  à le laisser seul après ce moment des plus… étranges.

« Tu vas sûrement trouver ça étrange, mais après ça… J’ai pas vraiment envie de retourner là dedans. » Avec un demi-sourire je lui désigne la porte de la salle. « Je pense que j’ai aussi besoin de prendre l’air. »

Pour autant je ne relève pas son histoire de cow-boy, j’ai déjà eu l’occasion d’apercevoir le « protecteur » de l’école et ses allures tout droit sortit d’une autre époque. Mais naïve comme je peux l’être je pense seulement que notre nouveau venu se fait une fausse idée du personnage.
( Qui pourrait se douter que Castiel n’a pas attendu le deuxième soir pour essayer de s’enfuir ? )  
Je lui emboîte le pas jusqu’aux toilettes les plus proches. Je décide d’en profiter pour me rafraîchir le visage. Un bref coup d’œil dans le miroir m’indique que je suis vraiment passée par un tourbillon d’émotion. Le contact de l’eau fraîche me reconnecte doucement à la réalité. Je retourne gentiment m’adosser à  un mur en attendant que mon camarade ai réussi à se dépêtrer de cette situation.
Quelque minute plus tard j’entends le cliquetis de la poignée et tourne la tête dans sa direction.
De toute évidence les dégâts étaient vraiment importants.
Je lève les yeux au ciel  et sens mes joues rosir comme celle d’un enfant lorsque je constate que son T-shirt a quitté le torse de son propriétaire.
Bon sang j’ai vraiment l’impression d’être une extraterrestre ! Passer trois ans enfermer n’était déjà pas une partie de plaisir, et maintenant que je m’en suis sortie je passe mes journées à me sentir mal à l’aise pour tout et n’importe quoi. Serais-ce trop demander de passer une journée calme et sans embûches dans cette école ?

Un nouveau regard vers l’extérieur me confirme que le meilleur endroit pour faire sécher son T-shirt sera sûrement dans le parc. Le soleil ayant décidé de nous honorer de sa présence. Je lui fait signe de me suivre et nous partons en direction de la cour. Je ne peux m’empêcher un sourire amusé en me disant que finalement son souhait a été exhaussé.

« Dis moi, comment tu es arrivé ici ? J’ai cru comprendre que les arrivées en cour d’année ne sont pas courantes et relèvent de situations, comment dire ? … exceptionnelles. » Joignant le geste à la parole, je me désigne comme pour illustrer le «  exceptionnelles » de mes propos. Geste qui pourrait presque paraître narcissique d’ailleurs. Sauf que je ne parle pas de moi, mais vraiment de ma situation. «  Moi c’est moi mon meilleur ami qui m’a fait venir ici » Une pensée pour lui me réchauffe le cœur. D’une certaine manière c’est aussi pour lui que je m’accroche que j’essaie de réussir. J’ai tellement peur de le décevoir. Je reprends ensuite sur le ton de l’humour. « C’est plus sécurisant pour les autres que je sois ici, par contre il m’avait aussi promis que j’étais en sécurité ici et je t’avoue que pour la première fois je viens d’en douter ». Je fini par laisser échappé un petit rire cristallin, aussi nerveuse qu’amusée par la situation.
Je fini alors de me détendre totalement quand nous arrivons au bout du couloir et que je sens les rayons du soleil balayer mon visage.
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Castiel Mc Toruh
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MessageSujet: Re: Le poids de la culture / Castiel // Terminé Le poids de la culture / Castiel // Terminé EmptyVen 27 Mar 2020 - 23:02

Le poids de la culture

Sa réponse négative ne fait que confirmer ma pensée, ce petit incident la marque bien plus qu’elle ne le laisse entendre. Seulement, je suis pas persuader que lui en parler maintenant soit des plus bénéfique, mieux vaux lui changer les idées, et revenir dessus quand tout sera clarifié dans son esprit. Je lui propose donc d’aller se dérouiller les jambes après un passage presque éclair au toilette. Je jette un coup d’œil au couloir, avant de poser mon azure sur Aliana, et je dois avouer que je m’inquiète un peu plus pour elle en découvrant son regard fuyant et ses pommettes changeant de couleur.

« Ça va toi ? »

Demandais-je en la suivant à travers les couloirs à sa demande, tentant au fur et à mesure de mémoriser le plan du bâtiment. Certes j’ai un bon sens de l’orientation, on vit pas une année entière dans une forêt sinon, mais pour ça il faut être un minimum attentif. Et mon attention, je la perds vite quand la rousse se désigne comme une princesse exceptionnelle tellement elle me fais rire dans son incrédibilité.

« _Situation tellement exceptionnelle que je connais plus de personne arrivé ici en cour d’année que inscrit pour la rentrée ! »

Je lui adresse un clin d’œil alors que je ris à nouveau. Bon d’accord les dés sont pipés, je ne connais que trois personnes ici, et seul Nate est ici depuis le début de l’année, et encore, j’en suis même pas sûr, c’est pas vraiment le type de sujet qu’on a évoqué tous les deux. D’ailleurs en parlant de sujet abordé, le pourquoi du comment de ma venu ici est peut être une des conversations que j’aimerais éviter. Parce que je suis clairement loin de savoir si je suis heureux d’être ici ou pas. Après tout, j’ai rien demandé, jamais voulu quitter ma petite vie dans ma forêt, on m’a légèrement forcé la main !

Je me mors violemment la langue quand elle m’explique que c’est plus sécurisant. Je laisse rien paraître mais là, je bous de l’intérieur, parce que ce sont les propos qu’on m’a tenu aussi. Et si je m’efforce de leur laisser le bénéfice du doute, pour le moment, je les trouve juste égoïste ! Parce que personnellement je me fichais bien de crever dans ma cabane, du danger d’Alistaire. Après ce que j’ai fait, je le méritais bien ! Heureusement, ses derniers propos me change un tant soit peu les idées. Elle a beau rire, je sens bien qu’il n’est pas sincère, que les événements récents l’ont bien atteint et qu’elle tente de les minimiser.

« Nous allons bien, le prof à réagis comme un pro, et puis tu n’as pas à t’en faire, comme tu l’as dit nos charmants camarades ne réagissent pas à ton sang ! Si tu veux je ferais en sorte de changer de place pour les prochains cours, comme ça tu n’auras rien à craindre aux prochains rounds. On aura qu’à se retrouver après pour faire le point et s’entre-aider ! »

Je tente de la rassurer alors que nous sortons enfin. Ça faisait tellement longtemps, bon d’accord un peu moins d’une journée, mais après tout ça, c’est comme une éternité ! Donc, rendu dehors, je peux pas m’en empêcher, je remonte mes bras, tout en continuant d’appliquer un mouchoir sur mon nez bien sûr, et je laisse la chaleur du soleil imprégner mon torse tout en prenant une immense bouché d’air pure. Ça me fait tellement de bien, j’ai l’impression de revivre.

« Il y a pas une boite à suggestion ici ? Qu’ils nous fassent cour dehors, plutôt que dans ces salles tristes et sans vie ! »

Une fois mon mini bain de soleil pris, je regarde les alentours avant d’aller poser mon haut sur un rebord de fenêtre exposé. Je suis pas méticuleux mais presque, si bien que ça me prend quelques minutes pour m’assurer que sa position ne fera pas de faux plis et surtout n'abîmera pas le tissus. Clairement des restes des lessives à la maison que de ma vie dans la foret ! Une fois ma tâche accomplis, je retourne auprès de la rousse.

« Nord, sud, est, ouest ? Je te laisse choisir ! »

J’attends sa réponse avec un grand sourire, heureux de partir en exploration. Je profite de sa réflexion pour appliquer un nouveau tissu sur mon nez et brûler l’autre au sol. Inutile de semer des catalyseurs perturbant totalement l’esprit des élèves vampire un peu partout dans l’école.
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MessageSujet: Re: Le poids de la culture / Castiel // Terminé Le poids de la culture / Castiel // Terminé EmptySam 28 Mar 2020 - 14:02
Le poids de la cultureCastiel & Aliana
Alors que nous étions encore dans les couloirs.  J’ai compris que ma tentative pour garder un minimum de contenance face à la vision qui s’était offert à moi, c’était soldée par un échec. Quand il me demande si je vais bien je ne peux qu’ acquiescer. Qu’aurais-je pu lui répondre ?  «  Oh oui oui tout va bien, j’ai juste été séquestrée pendant trois ans. Et la vision d’un homme à moitié torse nu à tendance à me perturber. » Même si le ridicule ne tue pas, disons que je préfère m’abstenir.
A son tour il semble bien décidé à esquiver ma question.
Pour deux personnes souhaitant garder leurs secrets, je trouve que nous avons un certain talent pour communiquer, et rebondir sur autre chose sans que la conversation devienne gênante.

Alors que nous allions franchir le porche, il prend le temps de me rassurer. Une fois de plus. Pourtant il semble ne pas comprendre quel est le réel sens de mon inquiétude. Même si les vampires n’en ont pas après moi ce n’est pas ça qui fera taire mon inquiétude. Pour une fois ce n’est pas pour ma vie que je craint, mais pour la sienne.
Ainsi le fait qu’il pense à s’éloigner de moi en classe pour éviter que ce genre d’aventure ne m’arrive encore une fois ne m’enchante pas du tout. Pourtant si il savait par quoi je suis passée je suis certaine qu’il ne m’en laisserait pas le choix. J’ai cette faculté à attirer la pitié des gens. Chose qui à force aurait presque tendance à m’embêter. Ne suis-je pas devenue une louve pourtant ? Ne suis-je pas censée pouvoir me défendre ? Avant de convaincre les autres de ce fait je devrais sûrement me convaincre moi même de cette hypothétique vérité.
Quand il mentionne l’idée d’une boite à suggestion je ne peux m’empêcher de sourire, et l’idée de proposer à monsieur Saltzman de quitter nos salles de classes me fait rire. En soit l’idée n’est pas mauvaise, du moins les loups en seraient certainement ravis. Cependant même avec leurs bagues de jours je ne suis pas certaine que les vampires apprécieraient de passer la journée en plein soleil.

« - Tu peux sûrement essayer d’en parler à un membre du conseil des élèves. Par contre je ne suis pas certaine que nos amis aux dents longues partage notre avis. »
 Je laisse échappé un nouveau rire. Mon nerveux que ceux précédents. Beaucoup plus franc, plus vrai. Alors que j’observe Castiel aller déposer son T-shit sur un rebord de fenêtre un sourire amusé vient s’afficher sur mon visage.
Étrangement je n’aurais jamais imaginé qu’il y mette autant d’attention.  Quand il revient vers moi me demandant dans qu’elle direction je préfère prendre je tourne sur moi même en prenant une grande inspiration. Essayant à mon tour de définir quel endroit serait le moins fréquenté. Je me fixe alors en direction du sud. «  Là bas il me semble qu’on devrait être tranquille ».

A sa façon confiante de me proposer un chemin je me demande alors si ce n’est pas plutôt lui qui  risque de me faire découvrir l’extérieur de l’institut. Quelque chose me dit que ce Loup me réserve bien des surprises et que je ne suis pas prête de m’ennuyer.  Plus nous avançons plus je me détends. La sensation des caresses du soleil sur ma peau, je ne pourrais jamais plus me passer de cette sensation si agréable. Un sourire lumineux aux lèvres je me retourne vers lui. Comme si l’air extérieur m’avait changée du tout au tout, éliminant toutes les craintes que je venais de ressentir.

« Je ne sais pas pourquoi mais, j’ai comme un sixième sens qui me dit que je ne vais pas m’ennuyer avec toi » Je lui adresse un clin d’œil et un sourire amusé. «  Il y a quelque choses que tu voudrais faire en particulier maintenant que nous sommes libres »  

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MessageSujet: Re: Le poids de la culture / Castiel // Terminé Le poids de la culture / Castiel // Terminé EmptySam 28 Mar 2020 - 16:02

Le poids de la culture

En une fraction de seconde, j’ai l’impression d’avoir changé de pays. Conseil des élèves ? Dents longues ? J’ai franchement aucune idée de quoi elle parle ! Et si je compte bien le découvrir, se sera pour plus tard parce que son rire est bien plus franc, et je refuse de revenir à un sujet plus sérieux alors que le moment est léger. Je demanderais ça à mon superviseur, il sera tellement contant de voir que je m’intéresse à la vie ici…Du coup je hausse simplement les épaules répondant une banalité du genre qui vivra verra.

Après avoir mis mon t-shirt à sécher, je la laisse choisir la direction de cette première excursion. C’est étrange, c’est la première fois que je pars en exploration avec une autre personne que Shaylee, j’ai aucune idée de ce à quoi m’attendre, pourtant, j’ai déjà envie qu’elle soit la première d’une longue liste…Souriant, je lui indique d’un signe de la main un chemin prometteur. Oui, bon je dois déjà connaitre plus de la moitié du domaine extérieur de la SBS. Du moins ses frontières n’ont plus aucun secret pour moi, si ce n’est le moyen de les franchir…

Nous suivons donc le sentier qui finira par déboucher dans les jardins, mon regard se porte un peu partout, profitant pleinement de la nature qui nous entoure. Mon odora se fait plaisir lui aussi, la flore du printemps commençant à bien émergé.  Je revis, et à priori je suis pas le seul. Aliana à l’air tout aussi atteinte par ce changement d’environnement. Elle me parait tellement plus apaisé et plus sereine aussi, comme si tout le poids qu’elle portait sur ses épaules avait disparue. Je suis heureux de la découvrir ainsi, et même choqué quand son attitude change radicalement. La rousse devient joueuse, peut-être même malicieuse dans ses propos. Ça me fait sourire, bien que j’ai pas l’impression d’être le plus passionnant des humanoïdes, faute d’être beaucoup trop arriériste et simple. Quoi qu’il en soit, mon sourire s’agrandi à sa dernière question. Sans attendre, j’attrape sa main et me lance dans une course modéré, surveillant que la demoiselle suive, même si avec nos gènes communs, je n’en doute pas.

« Courir est la plus belle des libertés pour moi. Sentir le vent sur ma peau, mon cœur s’emballer jusqu’à taper dans ma cage thoracique, se dépasser toujours un peu plus en accélérant ou en poussant l’effort dans le temps.»

Bien évidemment je ne donne pas plus de détail, ne décrit pas réellement tout ce que j’entends par liberté. Parce que courir est aussi pour moi le moyen d’envoyer chier mon moi passé, ma maladie. Oui courir représente beaucoup pour moi, et là tout de suite, je suis complètement frustré, parce que courir en saignant du nez, c’est juste infernal… Cependant, si je dois lui prouver qu’elle ne s’ennuiera pas avec moi, j’accélère la cadence, sprintant pour la semer le temps de bondir sur l’arbre le plus proche. Agilement je parcoure le chemin inverse pour la retrouver en sautant de branche en branche. Puis quand elle est à quelques mettre, je lui saute dessus en riant, mais surtout en prenant soin de maîtriser sa chute et la mienne.

« Et j’adore chasser, j’y passerais mes journées ! »

Fis-je en riant de plus belle avant de me redresser et de lui tendre ma main libre pour l’aider à en faire de même. Bon je pais se petit moment agréable d’un saignement un peu plus intensif, faut dire que pousser mon cœur à expulsé plus vite mon sang dans mon corps était la pire connerie à faire… Je recommence donc mon petit rituel de brulage de preuve après changement de tissus.

« Je vais bien, tu vois ça saigne mais je suis pas à m’écrouler par terre ! »

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MessageSujet: Re: Le poids de la culture / Castiel // Terminé Le poids de la culture / Castiel // Terminé EmptySam 28 Mar 2020 - 23:46
Le poids de la cultureCastiel & Aliana
Le soleil, l’air frai sur mon visage. J’inspire, j’expire, et je sourie. Plus nous avançons plus je reconnais les odeurs florales des jardins. C’est l’un des avantages à avoir un odorat redéveloppé. En arrivant dans le jardin je ne peux cacher mon air enjouée. Ces odeurs, ces couleurs, le chant des oiseaux. Qui pourrait résister à un tel spectacle. La nature dans sa beauté la plus pure, lumineuse et silencieuse.

Au cour de notre marche je ne peux m’empêcher d’observer une nouvelle fois ses changement d’attitudes. Lui qui paraissait si renfermé à son arrivé dans la salle de classe semble animé d’une énergie nouvelle. La facilité de nos échanges m’apaise également. Depuis mon retour dans «  le monde réel » j’ai un mal fou à tisser des liens. Pour une fois tout s’est passé plutôt naturellement. Hormis notre petite mésaventure « vampiresque ». Qui me semble pourtant déjà être un lointain souvenir.  

Alors que je lui demande ce qu’il veut faire, j’observe son visage de fendre d’un sourire joueur. Ses yeux laisse apercevoir un brin de malice alors que je sens une brûlure désagréable s’emparer de ma main et se diffuser dans mon bras. Mes muscles de mon corps se contracte, mon instinct à pris le dessus. Je ferme les yeux prête à encaisser un coup violent alors que je me retrouve…
Entraînée dans une course folle. Je met un instant à réagir, la voix de Castiel me sort de cet minutes d’incompréhension quand j’entends sa voix. Son air enjoué, heureux me permet de m’apaiser. Je reprends mes esprits, et mes pas s’accélèrent à la mention du mot « LIBERTÉ ».
Au fil de sa description j’écoute à mon tour les sens du loup qui s’éveillent en moi, cet amour des grands espaces. Peu à peu je me laisse porter par les pulsations de mon cœur, par l’appel de notre course. La brûlure dans ma main s’estompe peu à peu , le contact de sa peau est devenu supportable.

Nous accélérons de nouveau. A cet instant il décide d’essayer de me distancer. Comme un défi à relever je m’affaire à ne pas le laisser gagner trop facilement. Je découvre ces sensation. Les effets de la « malédiction » sont nouveau pour moi. A cet instant je commence même à douté qu’il s’agisse réellement d’une malédiction. Toutes ces sensations qui prennent possession de mon corps me remplisse d’un sentiment de joie incroyable.
Je l’observe alors bondir dans un arbre, dans un premier temps je suis impressionnée, puis la louve prends le dessus. Lancée dans cette course poursuite elle refuse de s’arrêter là et je me surprends moi même à le suivre aux travers des branches.  Mes gestes restent mal assuré, et j’entends un grognement de frustration qui s’échappe de la gorge. Je me rends alors compte qu’il m’a semer. Au moment où j’entends les bruits de ses mouvement dans les feuilles se rapproché je me sens immédiatement propulsée dans le vide.

La chute me paraît durée une éternités. Je ne comprends pas ce qui se passe. Je reconnaît la forme de deux mains qui m’ont prise par surprise et ne peut retenir un cris. Des flash me reviennent en tête, l’emplacement de ces mains de provoque une douleur incroyable comme si les hématomes étaient encore présent sur ma peau. Alors que j’entends le bruits sourds de nos corps s’écraser sur le sol je m’étonne de ne ressentir aucune douleur. Pourtant à cet instant je suis bien incapable de me rendre compte que Castiel à tout fait pour maîtriser notre chute. J’entends sa voix, une partie de moi comprends que ce n’était qu’un jeux.Pourtant, je reste au sol, pétrifiée. En ouvrant les yeux je me rends compte que ma vision est trouble. Sous l’effet de la frayeur ils se sont laisser envahir par quelques larmes.  J’observe les deux mains autour de ma tête disparaître et me rends compte que c’est mon camarade qui se relève.
Je le vois tendre une main vers moi et ne peu retenir un mouvement de recul. Avant de faire totalement le point sur la situation et d’accepter la main qu’il me tends.
Alors qu’il s’affaire une nouvelle fois à éponger le sang de son nez et à faire disparaître les preuves je reprends mon souffle. J’essaie de faire disparaître cette douleur qui me noue l’estomac. Ma vision se trouble de nouveau… Non elle ne se trouble pas, elle change.
Alors que mes pupilles prennent la forme de celle d’une louve je sens le rythme de mon coeur qui s’accélère. Si je me laisse envahir par cette peur, cette détresse. Elle n’a pas dit son dernier mot. Comme si elle se réveillait dès que mes peurs les plus profondes refaisaient surface. Alors que je sens l’odeur de la fumée, elle me pousse à remonter en haut d’un arbre.  J’observe alors celui qui semble être mon nouvel ami, avec un regard de défi que je soupçonne de ne pas être totalement humain. Alors que j’aurais du être tétanisée ou m’inquiéter pour mon ami. La louve semble en voir décidé autrement.

« Si tu vas bien, tu m’accordera sûrement une revanche ? »

Sans lui laisser le temps de répondre je m’élance aux travers de arbres, encore et toujours plus loin. Peinant à le distancer. Si l’animal prends le contrôle en moi je n’ai encore aucune pratique. Ma première pleine lune viendra depuis quelque jour d’après ce que Nathaniel m’a dit. Pourtant c’est sous ma forme de bête que je me suis échappée de mon trou…  Alors que je pense avoir pris assez de distance pour l’avoir par surprise, j’attends. Mes muscles se tendent et c’est a mon tour d’agir comme si il était une proie, alors qu’il était en plein saut.
Mais contrairement à lui. Je ne contrôle rien. Ni sa chute, ni la mienne. Sans avoir le temps de comprendre où je nous ai fait atterrir que je sens mon corps se crisper sous l’effet du froid. Comme la merveilleuse chasseuse que je semble être pour l’instant je nous ai jeter… tout droit dans la rivière.
Ca me fait l’effet d’une douche froide et la louve cesse totalement de guider mon esprit. Je me retrouve un instant recroquevillée sur moi même, incapable de contenir mes émotion. Les larmes commencent à couler sur mes joues. Témoignage d’un trop grand fardeau pour mes épaules, d’un trop lourd passé. Je me laisse une nouvelle fois engloutir par la noirceur des mes souvenirs. Non loin de moi j’entends les bruits de mon camarade qui se redresse dans l’eau. Je suis trempée jusqu’aux os, et me redresse maladroitement, tremblante. Alors que je le regarde et essaie de me persuader que je dois reprendre mes esprits au plus vite, les larmes coulent encore sur mes joues. Naïvement j’espère qu’elle se confondront avec l’eau qui ruisselle désormais de mes yeux à mon visage.  Anxieuse comme toujours de la réaction que pourrait avoir Castiel je baisse les yeux honteuse. Espérant ne pas m’attirer les foudre d’une nouvelle personne dans ma vie. Je laisse alors échappé les seuls mots que je suis capable d’articuler.
« Pardon… Je, Je suis désolée… ».
Je tremble désormais. Me retrouvant dans l’état que la louve avait voulut m’aider à dissimuler.
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MessageSujet: Re: Le poids de la culture / Castiel // Terminé Le poids de la culture / Castiel // Terminé EmptyDim 29 Mar 2020 - 19:51

Le poids de la culture

Je m’amuse, peut-être un peu trop, en tout cas je me laisse gagner par l’euphorie de la course, d’autant plus quand je constate que la rousse y prend tout autant de plaisir que moi. L’audace et l’amusement finissent par me pousser à jouer un peu plus, un jeu qui prend encore de l’ampleur quand  celle qui sera ma future proie me suis dans mon initiative.

Le rythme s’accélère, mon cœur explose alors que je laisse à mon instinct de prédateur les commandes. Je gagne du terrain et fini par lui bondir dessus, contrôlant les impacts du mieux possible. Je suis tellement en transe au milieu de l’adrénaline et des endorphines qui traversent mon sang que l’essentiel m’échappe. Pourtant ce n’est pas les indices qui manquent, ses yeux beaucoup trop humide, son regard qui a changer du tout au tout, son corps qui se recule quand ma main se tend vers elle, tous ses éléments auraient dut m’alerter. Mais non, je vague à mes petites occupations d’hémophiles comme un con ! Je suis même tellement champion toute catégorie que me voilà à la rassurer sur ma santé.

Au moins dans cette mission-là, je n’ai pas échoué puisque la demoiselle vient à me défié, surement poussé par le désir de marqué son instinct de chasseur. Sans surprise le charme opéré sur mon instinct compétitif et je m’élance sur ses traces. Je flaire, je cours, plus vite, j’accélère encore, désireux de la rattraper et l’immobiliser à nouveau. Seulement j’ai pris du retard à m’assurer que mon petit feu soit bien éteint, et mon bras collé à ma narine limite ma course. Je decide alors de prendre un peu de hauteur, mêler la vue à mon odora, je bondi donc dans un arbre, focalisant ma concentration sur la branche qui me réceptionnera. Un seul moment d’inattention à mon environnement, quelques secondes tout au plus, mais en un instant les rôles s’inverses, le prédateur devient proie.

Ma trajectoire exponentielle se voie perturber par la demoiselle, transformant l’ascendance en une chute incontrôlée. Rapidement j’analyse, tente le tout pour le tout afin de me rééquilibré, malheureusement mon corps s’échouera dans la rivière. Le choc fut sourd, mais facile à encaisser, en revanche l’eau fraiche c’est une autre histoire. Il me faut un petit moment pour retrouver le contrôle de mon corps paralysé par le froid  et me redresser en riant. Ce moment est tellement épique que je suis tout simplement prit par un fou rire, à m’en tenir les abdos. Cela aurait pu durer longtemps, seulement quand j’entends Aliana me demander pardon pour une raison obscure, mon sérieux revient à la seconde même, ayant perçu dans sa voix un timbre inconnue jusqu’à présent.

Mon cœur rate un battement en la découvrant tout recroquevillé sur elle-même, le regard beaucoup trop bas pour me permettre de voir ses iris, et je perçois rapidement son corps tremblant. C’est à ce moment-là que mon cerveau se connecte, analyse la situation depuis notre sortie de la salle de cour. Hé putain, je me bafferais d’être aussi con, aussi empathique qu’une cuillère ! Je me lève et va à sa rencontre, cherchant dans un premier temps à accrocher son regard. Une fois cette mission accomplis, je lui adresse un sourire aussi bienveillant que possible.

« Pardon de quoi hein ? De m’avoir battu à mon propre jeu ? De se plongeon glacial ? J’en ai vus d’autre, et toi aussi il me semble non ? Viens, il faut qu’on sorte de là, le mois de mars est pas des plus propice aux baignades improvisé. »

A nouveau je lui tends les mains pour la redresser, mais mon gestes est beaucoup moins vif et bien plus doux. J’ignore totalement ce qui lui est arrivé, mais je commence à penser qu’une certaine violence a fait partie de sa vie jusqu’à en marquer son âme. Je nous amène sur le bord de la rive, heureusement il y a peu de vent, mais le moindre souffle sur ma peau mouillé reste des plus saisissants et la chair de poule envahi mon épiderme. Je suis loin d’être inquiet pour moi, cela va passer rapidement, en revanche j’ai aucune idée si avoir tout le temps chaud est un truc de loup ou juste de moi. Alors ça m’inquiète vraiment pour la louve qui tremble déja.

« On devrait rentrer, il faut que tu te changes. On va courir, ça va te réchauffer. Promis cette fois pas de chasse, je me tien tranquille.»

Je lui tends à nouveau la main, lui laissant le choix de l’attraper ou non avant de me mettre à courir, ma vitesse reste modérer, le but est simplement de se réchauffer et de mettre moins de temps à parcourir les bornes qui nous sépare de l’établissement. Une fois devant l’entrée, je me tourne vers elle, souriant, mais un peu tracassé quand même.

« Ça va ? File te changer. On se retrouve ici dans dix minutes si tu veux. »

Je la laisse partir et va récupérer mon t-shirt avant d’aller me changer aussi. Je fais vite, du moins j’aurais voulu, mais je me perds un peu dans les couloirs si bien que je prends à peine le temps de me sécher avant de me glisser dans d’autre vêtement tout aussi noir et simple. Puis je saute par la fenêtre histoire de gagner un peu de temps avant de trottiner jusqu’au lieu de notre rendez-vous.
Avec soulagement je découvre être le premier et décide de me poser sur le rebord du demi mur du perron pour profiter du soleil en attendant ma camarade.
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Aliana Dorman
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MessageSujet: Re: Le poids de la culture / Castiel // Terminé Le poids de la culture / Castiel // Terminé EmptyLun 30 Mar 2020 - 14:22
Le poids de la cultureCastiel & Aliana
Une fois de plus je me donne en spectacle. J’aurais beau essayer de sauver les apparences autant que je veux je m’en retrouve visiblement toujours au même point. Celui de la petite fille perdue. J’aurais tellement préféré que cette vision de ma personnalité soit réservé à Nathaniel. Mais une fois de plus j’ai été un peu trop optimiste et il semble que ce secret de polichinelle n’en reste pas un très longtemps. Un loup n’est-il pas censé inspiré plus la crainte que la pitié ? A cet instant le seul sentiment qui persiste c’est la honte. La honte de ne pas réussir à reprendre le contrôle de ma vie.

J’aurais pourtant due être satisfaite de ma prestation. Pour une première « partie de chasse » je ne m’en suis pourtant pas si mal sortit. Ma la sensation de l’eau froide mordant ma peau à faire redescendre toute l’adrénaline de cet instant. Les flash de ces trois ans que j’essaie inlassablement de refouler m’assaillent un par un. Des flash plus violent les uns que les autres qui me revoient affronter me plus grandes peurs.

Je suis encore ailleurs quand je commence à entendre les bruits de pas de Castiel dans l’eau. Il se rapproche, je l’entends approcher j’en suis consciente de sa présence. Pourtant je met encore plusieurs secondes à reprendre mes esprits. Au bout d’un moment mon esprit se reconnecte avec le monde, je peine à faire le point sur ce que je vois. Je fini par apercevoir le visage de mon ami, et son regard inquiet.
Je peine à comprendre ses paroles, dans un premier temps ce ne sont pour moi qu’une succession de syllabes qui forment une musique. Les intonations bienveillantes de sa voix finissent par me sortir de ma léthargie. Puis à retardement elle prennent sens dans mon esprit. De toute évidence Castiel ne comprends pas non plus pourquoi je me retrouve dans cet état là, à cet instant. Mais il est loin d’être bête et à bien compris qu’il s’agissait de quelque chose de plus ancré en moi qu’une simple partie de chasse. Quelque chose de plus fort que moi, qui m’étouffe encore aujourd’hui.

Quand je le vois me tendre la main pour m’aider à me redresser, je suis persuadée d’avoir essayer de lui dire quelque chose. J’ai surtout bafouillé quelque chose d’incompréhensible dont je semble moi même ignorer le sens. Une fois débout j’ai l’impression d’avoir le mal de mer. Ma boussole interne est complètement chamboulée, déphasée et moi je navigue toute voile dehors sur des eaux bien trop agitées. Mes vêtements trempés collent à ma peau et rendent mes déplacements encore plus pénibles que nécessaire. Je continu de trembler malgré le soutien de mon camarade. Mes muscles encore tétanisés peinent à reprendre leurs habitudes.

Comme pour me prouver le contraire Castiel me tends à nouveaux là main, et me propose de courir. Non pas pour reprendre notre jeux précédents. Pour rentrer. Cet idée ne m’enchante pas forcément, l’idée de croisé d’autres personnes dans cet état ne m’enchante pas. Pourtant si je veux éviter les regards désagréables des élèves c’est maintenant où jamais. Ils sont encore en cour mais je n’ai absolument plus aucune conscience de l’heure qu’il est. Plus vite nous aurons réglé ce problème, plus vite nous pourrions passer à autre choses. Les rumeurs concernant notre épisode épique en classe devrait probablement faire suffisamment de bruit, sans avoir à ajouter à ça le fait que nous ne soyons pas capable de rester tranquille plus d’une heure. J’accepte cette main qu’il me tends et nous nous remettons à courir. Bon d’accord cette fois si il me traîne plus qu’autre chose. Jusqu’à ce que nous revenions à notre point de départ : L’école.

« Ça va merci.. »
je lui répond avec un sourire gêné. Je prends alors de détailler ma tenue avant de lâcher un soupire « Je vais faire au plus vite ! »

Je remonte rapidement jusqu’au premier étage, puis jusqu’au deuxième. Me précipitant dans le dortoir des filles, puis jusqu’à ma chambre. Arrivée devant mon armoire je l’ouvre à la volée pour en sortir un jean et un top noir. Simple, basique et surtout efficace. Après m’être débarrassé de ces vêtements trempés je croise mon reflet dans le miroir. Ce que j’y voit me désole un peu plus et je me rapproche de mon reflet. Les hématomes sont encore voyants par endroits, laissant des traces violettes par endroit, plus bleutées a d’autres qui détonnent parfaitement avec ma peau de porcelaines. Avec un peu de chance bientôt ils ne seront qu’un lointain souvenir. Je tourne les yeux, et saute dans mes vêtements. Je me redresse fasse au miroir prête à détester à nouveau l’image qu’il va me renvoyer. J’en profite pour remonter mes cheveux en un large chignon désordonné. Alors pour la première fois j’aperçois moi même cette lueur orangée dans mon regard. Je sens mon corps s’animer, me sentant plus vivante. Je ne me laisserais pas avoir par une simple journée au lycée. Je ne veux plus être cette petite fille fragile.
Je regarde l’heure et me rends compte que j’ai pris plus de temps que les 10 minutes mentionnées. Décidée à reprendre le contrôle je descends les escaliers quatre à quatre et saute même la dernière volée de marche. Au loin je remarque Castiel assis sur un demi-mur à l’extérieur. Je calme alors l’intensité de mon souffle, fait en sorte de réduire mon allure pour que ma démarche fasse le moins de bruits possible jusqu’à ce que j’arrive presque à sa hauteur. Puis d’un petit bon, habile et silencieux je me glisse à ses cotés faisant mine qu’il ne m’est rien arrivée de plus perturbant que d’habitude.

« Décidément tu auras passé une drôle de journée ! Des vampires qui te trouvent visiblement à leur goût. Puis une baignade forcée à cause d’une louve reine de la maladresse. » Je lui adresse un sourire tant pour essayer de le convaincre qu’il n’est pas nécessaire de s’inquiéter pour moi, que pour m’en convaincre moi même. « Je devais avoir raison, on à pas l’air de s’ennuyer avec toi. Alors dit moi, il se passe quoi ensuite dans la vie visiblement mouvementée de monsieur Castiel ».
Incapable de rester en place plus de quelques minutes je bondit sur mes pieds de façon à lui faire fasse puis je mine la réflexion. «  D’ailleurs on à visiblement loupé le début de la prochaine heure de cour, et je suis prête à parier que quitte à être en retard tu préfère autant ne pas y aller ? »
Je lui adresse un clin d’œil. Espérant qu’il se laisse avoir par cette façade joviale que j’ai réussi à retrouver pendant cette petite pause.  
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MessageSujet: Re: Le poids de la culture / Castiel // Terminé Le poids de la culture / Castiel // Terminé EmptyLun 30 Mar 2020 - 23:38

Le poids de la culture

En avance par je ne sais quel miracle, je me pose sur un muré en attendant la rousse. Rapidement mes pensées prennent le dessus. Je repense à toutes les réactions étranges de Aliana, et j’espère sincèrement qu’elle va bien. C’est étrange de me refaire du souci pour quelqu’un d’autre que Arth, enfin ça faisait des mois que ça m’était pas arrivé. Evidement à penser à ça, je pense à Shaylee, à tout ce que je fais pour l’éviter…

Je suis absorbé, littéralement, si bien que j’entends absolument la demoiselle arrivé et sa voix me fait bondir sur mes jambes, et je prends instinctivement une position défensif. Il me faudra quelques secondes pour appréhender la situation, et laisser mes muscles se détendre. Il semblerait qu’on fasse vraiment la paire tous les deux…

Je rie légèrement à ses propos, y a pas que la journée qui est « drôle », la semaine aussi, tout depuis mon arrivée ici.  J’ai été parachuté droit dans un autre monde, et je comprends complètement que mes frères et sœur est préféré revenir dans la communauté ! Par contre, pour moi qui suis seul dans ma forêt, je dois avouer que le côté humain et social m’apporte un réconfort et de sacré moment d’amusement.

« Hey ! Je te retourne le compliment hein ! C’est pas moi qui t’as offert un bain en plein automne ! »

La taquinais je simplement en lui tirant la langue. Contre toute attente, je grimace en apprenant que nous avions loupé le début du cour suivant. Il faut que j’arrive à me mettre à ce rythme et après notre petite escapade, j’aurais pu au moins me concentrer une demi-heure, peut-être même plus. Enfin j’ai bien l’impression qu’elle est désireuse de profité un peu plus de notre pause, tant par sa manière de m’annoncer la chose que par sa jovialité retrouvé.

« Absolument pas mais j’accepte d’être ton excuse. Puis je crois qu’après nos émotions, un peu de calme ne nous fera pas de mal ? »

Je me fiche d’avoir des problèmes avec Alaric, en plus je pense pas que ça arrivera vraiment, au pire j’aurais le droit à un serment sur l’obligation d’assister au cours. De quoi me mettre un peu mal à l’aise mais rien de bien méchant au final.

« Donc dans ma vie mouvementé, je pense qu’il est l’heure d’un bon bain, de soleil cette fois, tout en écoutant ce que tu as à me dire sur cette établissement et ses habitants. Disons qu’il y a quelques semaines, j’ignorais que la part de population « différente » était aussi importante et varié on va dire. »

Je choisie mes mots, les pesant avec précaution pour ne pas l’offenser, elle ou toute autre personne de cette école, mis à part les sangsues. Euh et leur envie de me croquer la jugulaire sans arrêt ne m’inspire pas franchement le respect. Puis mon haine contre eux est aussi totalement naturelle avec mes gènes de loups. Alors pourquoi me battre contre ça ? Tout en parlant, je me dirige vers la cours avant, cherchant un petit coin sympathique avant de m’y allonger et d’inviter la louve à me suivre. Les mains derrières ma tête, je m’installe aussi confortablement que possible, profitant de la fraîcheur du sol contractant avec la chaleur des rayons du soleil. Cette sensation est tellement agréable, je regrette rapidement d’avoir renfilé un t-shirt, mais bon il faut que je réapprenne à me tenir en société.

« Alors Aliana. Dis-moi ce que toi tu penses de cette école ! »

J’insiste sur le toi, j’ai pas envie de la réentendre me parler du discourt des autres, du côté protecteur et sécurité de la brochure. Je voudrais vraiment la vision d’une personne de mon âge dont les intérêts seront plus proches des miens. Je compte bien me faire mon point de vus, mais si je peux récolter des éléments pour m’accrocher un peu plus à se changement radical de vie, je vais pas dire non !
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MessageSujet: Re: Le poids de la culture / Castiel // Terminé Le poids de la culture / Castiel // Terminé EmptyMar 31 Mar 2020 - 15:23
Le poids de la cultureCastiel & Aliana
Lors de mon arrivée furtive je ne m’attendais absolument pas à faire mouche. Pourtant quand j’observe mon camarade sursauté, l’enfant en moi ne peut s’empêcher de rire aux éclats. Je n’ai encore pas pour habitude d’utiliser mes aptitudes dont la malédiction m’a dotée. Je suis pourtant agréablement surprise de découvrir que j’ai réussi avec brio ! Parfois entendre mon rire me surprends encore, comme si il ne m’appartenait pas, comme si je ne le connaissait pas. Malgré ça je dois reconnaître que ça fait un bien fou ! Sentir tous les muscles de mon corps se détendre, mes poumons se gonflés d’air pur. J’avoue même ressentir de légères crampes au niveau de mes joues, de ma mâchoire. Durant ces 3 ans j’avais cru oublié de sourire. De toute évidences ces réflexes d’expression reviennent plus facile que d’autres choses, et je m’en satisfais.

Si il y a bien une chose que j’ai appris de mes mésaventures, c’est qu’il est temps de profiter de chaque instant de bonheur. Chaque situation qui nous donne le sourire doit être vécu pleinement et sans limites. Je pense avoir difficilement survécu à ses épreuves, sans me rendre compte que je vivrais bientôt une renaissance.
En réponse à mes interrogations sur ses occupations, il me renvoie la balle. Me taquinant assez justement concernant je fait que j’étais relativement responsable de notre douche printanière. Un point pour lui, le Loup Castiel c’est effectivement laissé surprendre par le louveteau que je suis. Cette image me fait sourire bien d’avantage. L’idée de me voir comme une petite boule de poil inoffensive n’est pas si loin de la réalité quand on y regarde de plus prêt.

Alors que j’imaginais mon compagnon impatient à l’idée de retourner faire une virée je ne sais où aux alentours de l’école. Je suis surprise d’entendre sa réponse.  Il avait donc l’intention d’être studieux ? Nos révisions communes semblent donc être toujours d’actualité et nous aurons donc deux heures de cours supplémentaires à rattraper.  Pourtant il décide de ne pas retourner en classe non plus et de prolonger notre petite entrevue.
Il propose un bain de soleil pour nous remettre de nos émotions, mais je sens bien qu’il fait ça plus pour moi que pour lui. J’accepte volontiers sa proposition. J’avoue avoir réellement eu ma dose de sensation fortes pour la journée. Il est temps pour moi de revenir sur un terrain que je connais. « La part de réalité parmi les légendes. »  Bien que ma première pleine lune ne soit que dans quelques jour, grandir avec la meute m’a donner l’occasion d’en apprendre beaucoup à ce sujet.
Je rejoins Castiel jusqu’à un grand espace vert désert.
Je me laisse aller sur l’herbe avec un soupire d’aise et commence à regarder les nuages. Je profite un instant de ce moment de paix avant de répondre à ces questions.


- Je pense que tu sais déjà tout des loups, et pour les vampires je pense que tu t’es aperçus assez facilement de leur existence.  En ce qui concerne les sorciers c’est un peu plus compliqué il y a beaucoup de type de magie différents. La magie d’expression, élémentaire, les jumelles du directeur quant à elle sont des sorcières siphon. Je marque un temps de pose pour réfléchir, essayer de me souvenir d’autres détails à leur sujet. Sans succès, l’étendue de leur magie ne m’est pas encore familière. Dernièrement d’autres créatures se sont ajoutées à ce que nous connaissions, un phœnix, des fées pour la partie la plus sympathique.
Puis un nombre incroyable issue des comtes et légendes. Tout le monde semblait les avoir oubliées, hors de ces histoires. Pourtant de ce que j’ai compris elles reviennent à mystic falls à cause du… ou d’un certain malivor. Je ne suis pas encore certaine d’avoir totalement saisi de quoi il s’agit.  


Je prends ensuite le temps de réfléchir et de me poser sa dernière question intérieurement. Depuis que je suis ici, comment est ce que je trouve cette école, comment est ce que je m’y sens ? Ces questions je ne mes les étaient encore pas posées.  Puisque l’heure semble être aux confidences je décide de lui faire par de tout mon cheminement d’idée.

- Je crois que je ne m’étais pas encore posé la question… Mais pour un endroit qui regroupes autant de créatures différentes je pense qu’il ont atteint un certain équilibre avec cette école. Un équilibre fragile si je me fis à ce que nous avons vécu tout à l’heure. Je tourne la tête pour adresser un sourire à mon complice puis reprends ma contemplation des nuages. Je ne sais même pas si je me sens en sécurité ici, pour être honnête avec toi je me demande si je suis capable de me sentir en sécurité quelque part. Mais ce dont je suis sure c’est que tant que nous sommes ici, nos secrets sont bien gardés.

Nos secrets, sont pour nous la garantie d’une vie loin des problèmes. D’une vie où nous avons le droit de vivre en étant nous même. Sans être pris pour des monstres. C’est aussi cet équilibre fragile que les créature de légendes mettent en danger. La barrière de l’imaginaire dans l’esprit humain nous permet d’être ce que nous sommes…

- Il faut aussi que je le dise... J’ai déclenché la malédiction il y à seulement quelques jours, j’avais besoin d’un endroit pour apprendre à contrôler ma mutation.  Ma gorge se noue d’un léger sentiment d’angoisse à l’idée de vivre cet instant.
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MessageSujet: Re: Le poids de la culture / Castiel // Terminé Le poids de la culture / Castiel // Terminé EmptyJeu 2 Avr 2020 - 16:29

Le poids de la culture

Allongé confortablement dans l’herbe, j’assimile les informations que la rousse me délivre bien que j’ai un mal de chien à ne pas rire quand elle pense que je connais tous des loups. Je sais rien de nous ! La vitesse, la force, la guérison, et que la pleine lune nous émiette les os un à un, tout ça ne sont que des constatations, et je suis sûr qu’il y a plein d’autre chose à savoir. Notre histoire, pourquoi nous existons, pourquoi les transformations ne commence qu’à nos seize ans ?

Cependant je n’ai pas le temps de lui évoquer mes questions dont j’ignore si elle a des réponses à me fournir puisqu’elle enchaîne sur mes amis adorateurs de liquide carmin. D’ailleurs je dois grimacer quand elle les évoque avant de retrouver un minois plus neutre qui se marque petit à petit d’incompréhension. Si j’ai une vague idée de ce que peut être la magie élémentaire, les autres types me surpassent complètement. J’ai pas vraiment le temps d’y réfléchir, quelques minutes tout au plus puisque nous enchaînons sur les créatures autres.

Evidemment, Shay est cité, et je suis contraint à tourner la tête à l’opposer pour sécher une ou deux larmes qui m’échappent. Ma petite fée me manque c’est indéniable, tout comme le fait que nous soyons si proche et si loin en même temps… Je prends quelques secondes pour me remettre, surtout pour que ma voix ne trahissent pas mon petit moment de faiblesse.

« Je suis tellement largué dans tout ça. Et non, ne crois pas que je sache tout sur nous, c’est même plutôt tout le contraire. Dis toi qu’il y a une semaine, j’étais incapable de nommer ce que je suis. Quant à la véracité des contes et légendes, ça ne remonte pas loin non plus. »

J’ai pas envie de me confier plus pour le moment, alors je me replonge dans la contemplation des nuages, avant de rebondir sur un autre sujet, bon il s’en rapproche, mais je veux vraiment me faire une idée sur cette établissement, me donner des raisons de plus de tenir à cette torture qui commence seulement. Je ris un peu à sa réponse, ça m’amuse de lui poser une colle, de la faire réfléchir rapidement sur ce sujet. On retombe rapidement sur ce que je qualifierais de banalité, mais ma question à telle été suffisamment clair ? J’en doute. Enfin elle met la main toute même sur un point important, sur le fait d’être tous ensemble ici et du bordel que sa représente. Je réalise que maintenant les efforts qui doivent être plus que colossale de la part de Mr Salzman pour arriver à une entente aussi cordiale entre toutes les races.

Enfin ce que je garde le plus en tête, c’est son sentiment d’insécurité que je comprends aisément. Alors oui, ce sentiment m’est passé, mais je me souviens de l’époque où le monde extérieur à mon village me collait la frousse, cette peur de l’inconnue que la faiblesse de ma constitution augmentait. Puis une fois dans la forêt à devoir gérer seul, j’ai appris à me faire plus confiance, à appréhender les choses et à me faire confiance.

« C’est normal, ça viendra. Laisse toi le temps d’apprendre à connaitre la louve qui est en toi, à lui faire confiance. Puis ce sont toutes les situations un peu délicates que tu surmonteras qui t’aiderons à appréhender les conflits à ta manière. »

Je tente de la rassurer comme je peux, et je suis pas au bout de mes surprise avec la suite de son discourt. La malédiction ? Je garde toute fois cette question dans un coin de ma tête, parce qu’il y a plus important que de comblé ma curiosité maintenant. Cette révélation explique beaucoup de chose, et je sens angoisse dans sa voix. EN même temps elle est justifié, on va pas se mentir, c’est loin d’être une partie de plaisir.

« Effectivement, tu dois être au bonne endroit pour ça. Tu seras entouré et aidée.  Pour ma part, je me focalise sur mes meilleurs souvenirs, m’y accroche de toutes mes forces. Mais j’y connais rien, et puis avec les sorciers et les moyens de l’école il y a peut être beaucoup mieux.»

Je réalise que dans peu de jour, je connaîtrais ma première mutation sans Arth pour me surveiller, me soutenir, me câliner.  Oui je m’accroche à mes souvenirs, mais je m’accrochais aussi à cette boule  de poil pour être d’avantage focalisé.
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MessageSujet: Re: Le poids de la culture / Castiel // Terminé Le poids de la culture / Castiel // Terminé EmptyVen 3 Avr 2020 - 19:31
Le poids de la cultureCastiel & Aliana
Les rayons du soleil ont chauffés le sol pendant une bonne partie de la journée, ce qui rend notre petit coin de pelouse particulièrement confortable à mon goût. Il n’y a pas un bruit à l’extérieur de l’école à cette heure de le journée. Le silence est troublé par le gazouillis de quelques oiseaux ça et là. Une douce mélodie qui parvient à mes oreilles et qui m’encourage au calme et à la tranquillité. Je me souviens encore avant l’enfermement, j’aurais tout fait pour passer mon temps en ville, à m’adonner à je ne sais qu’elle futilité d’adolescente. Aujourd’hui tout est totalement différent. Je prends un réel plaisir à être ici, simplement.
Les rayons du soleil, le souffle du vent, son bruit quand il s’engouffre dans les feuilles ! Tout m’évoque désormais ce que j’aime le plus en ce monde : ma liberté.

Je sens parfaitement ce que le loup essaye de cacher. Si je ne sais encore pas bien gérer mes nouvelles capacités, j’ai toujours été quelqu’un de très empathique. Cette version de moi est toujours présente et plus développez que jamais. Pourtant, comme à de biens nombreuses reprises depuis le début de notre entrevue. Je ne relève pas. J’aime la tournure que prends notre relation. Basé avant tout sur le respect de l’autre, sans le pousser hors de sa zone de confort. Une relation non intrusive que je souhait poursuivre.

Pour autant j’admire le contrôle dont il fait preuve, toujours plus que ce dont j’ai été capable jusqu’ici en tout cas. Il reprends aisément pour me faire comprendre que je me trompais. Bien qu’il soit bien plus talentueux que moi dans le fait de gérer la bête en lui, ses connaissances théoriques sur le sujet semble beaucoup moins étendues.
Alors je me rends compte que je ne sais pas non plus où il vivait avant d’arriver ici, ni si il en avait conscience avant de déclencher le gène du loup. Je laisse mon esprit vagabonder en réfléchissant à ces détails quelques instants.

Je constate alors que nous nous ressemblons sur bien des points, le plus important étant cette facilité à ce concentrer sur ce que ressente les autres, et à leur venir en aide. Un façon relativement simple, de s’oublier soit même le temps d’une conversation.
Je dois avouer que je ne suis pas insensible à sa sollicitude. A cet instant il me fait même un peu pensé à Nathaniel. Cette manière de me conseiller de me faire confiance. Comme si finalement j’étais la seule à douter de mes capacités. Je ne sais pas encore ce que cette école m’apportera, mais elle semble avoir au moins l’avantage d’avoir mis quelques personnes sincères sur mon chemin.
Quand il me parle des « situations délicates à surmonter » je me permet de sourire. Cet après midi n’aura pas été de tout repos pour mes nerfs, mais si je prends assez de recul il faut admettre que mes réactions auraient pu être beaucoup plus excessives.

«Tu as sûrement raison, tu n’es pas le premier à me conseiller d’être patiente avec moi même. Aussi fou que ça puisse paraître avec ma maladresse quasi-légendaire, j’ai un peu tendance à vouloir tout contrôler depuis que c’est arrivé. Histoire de rendre tout ça un peu plus rationnel. J’ai même essayer de redevenir une bonne élève comme si ma vie allait redevenir ‘normale’. On peu constater que dans un domaine comme dans l’autre ce n’est pas une réussite. » Je laisse échappé un rire amusé par mon propre constat. Non décidément Aliana tu ne contrôle rien et t’acharner n’y changera pas grand-chose. «  Je devrais peut-être finir par écouter les conseils qu’on me donne hein ! »

De toute façon, me torturer l’esprit en permanence ne changera pas l’issue de ce cycle lunaire. Je pense malheureusement qu’aucune magie ne pourra me faire échapper à l’inévitable.
Si je suis reconnaissante d’une chose aujourd’hui, c’est bien d’être tombé sur Castiel. La journée m’aurais parut bien plus longue et insupportable sans ces petites aventures. J’aime me sentir ainsi, me sentir vivante !
Je décide de reprendre mes explications qui manquaient visiblement de clarté pour lui. Si il m’a permis de passe une bonne journée, d’éviter mes problèmes du quotidien, je tiens aussi à me rendre utile du mieux que je peux. Je me redresse et me met en tailleur à coté de lui, prenant une attitude faussement professorale. Ce genre de frimousse qui inspire plus facilement aux éclats de rire qu’a être réellement prise au sérieux.

« On parle de malédiction, car à l’origine s’en est une. Au cinquième siècle deux tribus rivales ce sont unis grâce à un mariage. Aujourd’hui les meutes parleraient d’une cérémonie d’unification. De cet unions vint un enfant. Pendant les 9 mois de grossesse les anciens de la tribu on fait circuler de la magie dans le bébé. Je suis sure qu’il pensait bien faire mas les choses n’ont pas vraiment du bien tourner. Je ne me souviens plus des détails mais c’est ce même enfant qui à maudit les membres de sa tribu. C’est ainsi que son nées les 7 lignées de loup ». Je marque une pause. Le but n’est pas de le noyer sous les informations. Mais plus de faire en sorte qu’il comprenne réellement ce qui semble être une évidence pour tout le monde ici. J’ai la chance d’avoir été bercée dans cet univers.
« Les vampires eux, ont étés créés par une sorcière pendant le moyen age, sa famille venait de perdre un enfant pendant la mutation d’un loup. C’est un puissant sortilège qui à créé les vampires originels. ».

Je remarque qu’il s’est légèrement redresser pour m’écouter. De toute évidence j’ai réussi à intéressée mon auditoire restreint. Je lui laisse le temps, de poser d’autres questions, de différer sur un nouveau sujet. Aujourd’hui, Castiel, je serais ton encyclopédie !
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MessageSujet: Re: Le poids de la culture / Castiel // Terminé Le poids de la culture / Castiel // Terminé EmptyMer 8 Avr 2020 - 13:43

Le poids de la culture

Je suis vraiment pas sûr d’apprécier son discourt, cette manière beaucoup trop pessimiste de parler d’elle, se besoin de retrouver sa vie d’avant, l’utilisation du mot normal. Ce dernier je crois que c’est le pire pour moi, parce qu’il me renvoie à la gueule que je l’ai jamais été. Entre l’enfant amish et qui plus est incapable de s’agiter sans tourner de l’œil et l’ermite dans la forêt, la normalité n’a jamais vraiment fais partie de ma vie, et je sens qu’elle ne le sera jamais, y a qu’à voir comment tous les loups me regarde avec des yeux écarquillés quand je saigne du nez, la aussi, je suis un loup à part, différent…

Son discourt raisonne dans ma tête, m’agaçant certes, mais il m’est aussi peut être un peu trop familier si j’y réfléchie bien. Dans les histoires que j’ai pu raconter à Arth quand je l’ai rencontré, je devais parler de la sorte de moi-même, et je pense toujours que j’étais un putain de gamin faible et minable, et c’est le loup en moi et mon loup qui m’ont permis d’avancer, de prendre confiance.

« Lâche prise ! Si le contrôle ne marche pas, lâche prise. Ton ancienne vie était tant à rêver que ça pour vouloir la retrouver ? Si tel est le cas, alors je suis désolé, mais je reste persuadé que la Aliana 2.0 aura aussi énormément de chose à t’apporter si tu lui laisse une chance. Et si tu veux un exemple concret, ta maladresse peut disparaître grâce aux réflexes de la louve. Avec de l’entrainement, rattraper tes chutes, ou des objets qui te glissent des mains, peut-être même les bains involontaire qui sais, deviendront de simple réflexe. »

Je rigole sur mes dernier propos, me servant de notre mésaventure pour détendre l’atmosphère que mes propos un peu violent du début auraient pu entacher. Je voulais pas jouer les méchants, mais cette conversation est en train d’amener un lot de souvenir beaucoup trop important pour que j’arrive à gérer en restant inactif de la sorte. Tout ça me promet une belle nuit en tête à tête avec ma conscience tien ! Dieux merci, la conversation prend une toute autre tournure, enfin pas tant que ça puisque nous parlons de nos origine, enfin de celle de la malédiction. Mon oreille reste attentive, je fini même par me tourner pour me retrouver sur le ventre et me redresser sur mes coudes. Ainsi je profite du discourt mais aussi du spectacle qu’elle me propose et qui à l’avantage de me faire retrouver le sourire. Je comprends pas tout, cette histoire de cérémonie d’unification, de faire tourner de la magie dans le bébé… Cependant je pense avoir compris les grandes lignes, enfin je préfère m’en assurer.

« Je rêve ou tu es bien en train de me dire qu’on doit ça à un enfant gâté ? Et mes amis sangsues à une mère endeuillée ? »

Ces histoires sont vraiment pas glorieuse, je sais pas à quoi je m’attendais mais au moins quelques choses de plus épique, de plus malveillant ? Quoi que pour mon espèce, on est déjà pas mal en soit…Et puis l’intéressant est peut-être dans des détails, je me doute que je viens de résumé, un résumé déjà bien minimaliste. En tout cas, je bénie se gamin d’avoir maudit mes ancêtres !

« Je suppose que la « guerre » vampire loups vient de la aussi ? Et…Tu vas peut etre me prendre pour un con, mais…les détestes seraient pas inscrit dans nos gènes ? Je veux dire…Je suis quelqu’un de très ouvert, tu imagines même pas à quel point, mais avec eux j’y arrive pas… »

Ouvert au point d’avoir accueilli une fée chez moi et offert l’apéro à un cannibale… Mais je vais garder ses détails pour moi bizarrement. Alors pourquoi ais je bien pus être aussi pragmatique alors qu’avec les buveurs de sang j’ai juste envie de leur enfoncer mes crocs dans leurs peau ! Surtout que je serais bien curieux de voir le résultat…
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MessageSujet: Re: Le poids de la culture / Castiel // Terminé Le poids de la culture / Castiel // Terminé EmptyLun 13 Avr 2020 - 1:18
Le poids de la cultureCastiel & Aliana
Ma vie d’avant était-elle tant à rêver ? Vaut-elle vraiment tous les efforts que j’y met. Cette question posée par Castiel me pousse à une introspection de plus profonde. Bien sur j’ai toujours su que je gêne de loup dormait en moi. C’est au sein de la meute que j’ai grandi, pourtant j’ai toujours eu peur de la malédiction, ou plutôt de ce que la déclencher représente. Je n’ai jamais voulut devenir une meurtrière. Pourtant, de toute ces personnes qui ont du entendre mon histoire personne n’a semblé m’en vouloir. Parfois même ils ont essayer de me dire que j’avais pris la bonne décision, que ça avait été ma seule solution pour m’en sortir. Quelque part au fond de moi, je sais qu’ils ont raisons. Que sans ça je ne m’en serais jamais sorti. Pourtant cette nuit la je me suis octroyée de droit de prendre une vie. Non ce n’était pas un accident ! J’étais parfaitement consciente de ce que je faisais. C’est avec ça que j’ai sûrement le plus de problèmes.

Pourtant il à raison, la Aliana 2.0, la louve avait pu s’enfuir de ce trou. Cette louve avait su reprendre le contrôle aujourd’hui alors que je me serais effondrée beaucoup plus tôt si elle n’avait pas été là. J’ai toujours vu la meute évoluer autour de moi, mais depuis que j’ai été transformé je commence réellement à comprendre les choses. A comprendre que j’ai besoin de ces personne auprès desquels tout devient plus simple. Je pense à cette première personne qui m’a fait reposer les pieds sur terre, celui qui est là depuis toujours. Puis maintenant Castiel qui semble avoir un don inné pour trouver les mots justes. Je suis une jeune louve qui a plus que jamais besoin d’une meute. Une meute différente de celle que j’avais connu et que je retrouverais sûrement après mes études. Cette nouvelle meute se dessine peut à peut autour de moi. Les loups de l’école Salvatore.

Lâcher prise, quelque part je trouve cette idée tentante. C’est d’ailleurs sûrement la meilleure chose qu’il me reste à faire. La pleine lune n’est plus que dans quelques jours maintenant et quoi qu’il en soit un retour en arrière n’est plus possible. Alors je lui adresse simplement un sourire. Un sourire lumineux, franc et amical. Comme pour lui signifier que j’allais réellement essayer de retenir la leçon.

J’aime ces moments de vie ou tout me semble devenir plus léger, plus simple. D’ailleurs la réaction de mon ami à la fin de mon récit provoqua chez moi un fou rire incontrôlé. Je n’avais encore jamais entendu qui que ce soit résumer les choses de cette manière. Pourtant je trouve ces mots étonnamment justes. Je met d’ailleurs quelques minutes avant de m’arrêter de rire. Non vraiment celle là était parfaite. «C’est plutôt bien résumé ! Très résumé même mais c’est parfait ! »

Une nouvelle fois je ne peux m’empêcher de sourire quand il me questionne concernant nos prédispositions à détester les vampires. Ses instincts sont-ils bons ? ou tout simplement influencées par des scènes similaires à celles d’aujourd’hui ? En tout cas ce qui est certain c’est que son intuition est bonne, alors je reprends. « Les vampires ont étés créés pour répondre à l’existence des loups, à l’origine nous avons été programmés pour être des ennemis naturels. Je pense que certains diraient que nous sommes les derniers maillons de la chaîne alimentaire. »

Je l’observe de nouveau, tout en réfléchissant au fait d’avoir pu oublié un détail concernant cette histoire qui pourrait lui permettre de mieux comprendre les choses. Cependant rien ne me viens. «  D’autres questions sur le sujet, ou on passe au chapitre suivant ? » Je lui adresse un clin d’œil complice et un rictus amusé. «  Tu vois finalement, on devrait bien s’en sortir pour nos super séances de révisions ». J’ai exagéré la fin de ma phrase. Qui passe du bon temps en révisant après tout ? Il faut une première à tout, peut être inaugurerons-nous ce concept ?  
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Castiel Mc Toruh
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MessageSujet: Re: Le poids de la culture / Castiel // Terminé Le poids de la culture / Castiel // Terminé EmptyLun 13 Avr 2020 - 23:05

Le poids de la culture


Son rire m'intrigue, autant je suis bien content de l'entendre et de retrouver de la bonne humeur et de la joie de vivre dans notre conversation, autant je n'ai aucune idée de si elle se moque gentiment de moi ou si c'est mon résumé qui est drôle, enfin ironique conviendrais mieux je pense. Je lui lance un regard interrogateur, avant d'attendre que son fou rire lui passe. Et finalement mon rire se joins au sien.

  «Je suis pas sur que notre professeur d'histoire soit aussi satisfait que toi si on résume en deux lignes des chapitres entiers, cependant on devrait lui proposer pour les plus petits, et les grand ignare comme moi ! En tout cas merci, au moins j'ai un peu plus de base ! »

Je profite qu'on est sur le sujet pour me renseigner sur un détail qui m'a frapper dans mon comportement. Et j'accueille sa réponse dans un soufflement de soulagement. Programmer pour, le principe est minable, mais sa me rassure que se soit génétique et pas juste moi qui devient superficiel, et fermé d'esprit. J’espère juste qu'avec le temps j'arriverais à faire taire cette pulsion, à cohabiter avec les sangsues sans aucun a priori et aucune crainte. Mais bon vue l'effet de mon sang sur leur personne, je suis totalement utopique là non ?

Alors que je réfléchie et rêvasse un peu sur le sujet, la voix de la rousse me ramène à l'instant présent. Si j'ai d'autre questions ? Bien sûr et des tonnes sur le sujet, cependant je crois que ça fait trop longtemps que je suis là sans bouger, et mon corps commence à montrer des signes d'impatience, ma position change souvent et je commence à battre du pied. Mmm, après quoi, à peine une heure, ça promet...

  « Si tu arrive  rendre toutes les matières aussi intéressante on devrait s'en sortir ! Mais que dirais tu de faire un peu de pratique aussi ? Histoire de déjouer et malmener ta maladresse. »

Je la regarde, lui envoyant un clin d’œil avant de me relever en un bond, digne d'un burpees, et de lui tendre la main. Honnêtement j'hésite à la lâcher pour qu'elle se rattrape instinctivement, mais je suis pas sur que ne pas la prévenir et l'avoir par surprise dés le début soit très pédagogique...Je retient donc cette envie destructrice, et réfléchie l'espace d'un instant.

« On va revoir tes bases petites, histoire de donner de la matière pour les réflexes de la louve !  Ça va peut-être te paraître nul, mais les galipette avant et arrière sont des plus utile pour te rattraper en cas de chute ou de bousculade. Avec de l’entraînement, tu peux réussir à les finir debout sur tes jambes. »

Pour illustrer mes propos, je lui fais une petite démonstration d'abord vers l'avant puis vers l'arrière. Ses exercices peuvent paraître sacrement enfantin, mais ils m'ont sauver la vie plus d'une fois, m’empêchant de me rompre le cou en tombant d'un arbre notamment...  Et puis je suis sur que retomber sur ses jambes restera toujours un grand avantage en combat, un gain de temps, ma spécialité en soit !

D'un geste de la main je l'invite à essayer. Je la regarde attentivement, essayant de trouver des mots pour l'aider à parfaire sa technique. Un petit sourire nostalgique se dessine sur mon visage alors que je longe dans de vieux souvenir pour trouver se qui me faisait défaut quand je me suis lancé dans l'experience. Et à seize ans, c'est fou comme j’étais moins souple que mes frères et sœurs quand je les regardait faire dans mon enfance. Et y a pas à dire, la louve est beaucoup plus agile que moi à mes tout début !

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