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heart of glass, mind of stone ▽ feat. Asherheart of glass, mind of stone Isn't it lovely, all alone? ◊ ◊ ◊ J’avais, ces derniers temps, un peu de difficulté à me concentrer en classe. Trop de trucs me trottaient dans la tête, m’accaparant mon attention. Cela se répercutait sur mes notes, qui, pour certaines classes, étaient dramatiquement basses, si on les comparaient aux précédentes. En recevant donc mon dernier examen, je me lamentais devant la note misérable que j’avais obtenu. Et merde! J’en connaissais un qui allait me chauffer les oreilles ce soir. Et le pire, c’est ce que je ne pouvais m’y échapper. Pas pas sorties de dernière minute, surtout quand il était présent à la maison. Mon oncle voulait passé du temps avec nous, ce qui, en soit me paraissait tout à fait normal. On ne le connaissait pas vraiment, donc cela rendaient les conversations étranges et tendues. Pourtant, aujourd’hui, j’aurais prié pour qu’il soit du genre à s’en foutre complètement, parce que je n’aurais pas à me soucier de sa réaction. Maintenant, sur le chemin du retour, j’essayais de trouver une solution, une porte de sortie pouvant m’éviter une confrontation. Malheureusement, il n’y en avait pas. En fait, dès que j’arrivais, il était déjà dans la cuisine, en train de préparer notre repas de ce soir. Il me demanda comment avait été ma journée. « Bien. Comme d’hab’. » Furtive dans mes paroles, je réussis à me faufiler jusque dans ma chambre, où je pus passé une partie du temps à discuter avec mes amies. Le calme avant la tempête, si l’on veut.
Sa voix vint me rappeler à l’ordre. Voilà, il était venu l’heure de manger. J’avalais de travers, avant de descendre les escaliers et prendre place à table. Encore les mêmes questions qui reviennent, que ce soit à propos des classes ou encore de ma vie personnelle. Il essayait de faire en sorte que cette transition se fasse sans accroches, mais il n’était guère nos parents. Et est-ce que tu as reçu ta note pour ton examen de la semaine passée? Je levais rapidement la tête. Ma première tactique fut de dire que je ne me souvenait plus duquel. Cependant, mon oncle se remémorait parfaitement de la date. Gros soupir venant de ma part. Pourquoi est-ce qu’il voulait tant se mêler de ma vie? Ma mère le faisait, certes, mais elle me connaissait bien. Lui … c’est différent. Bon, pas le choix! Je lui annonçais la note, et sur son visage, je lis rapidement son mécontentement. S’ensuivit alors une véritable prise de tête entre lui et moi. J’avais beau lui dire que je ne m’étais pas complètement remis, que j’avais accumulée des lacunes depuis la mort de mes parents et que je les rattrapais lentement, il ne voulait rien entendre. À ses yeux, je devais être capable de me concentrer sur les classes. Il ose me dire que c’est exactement ce que ma mère aurait voulu. Et là, j’éclate. Je lui dis qu’il n’a aucunement le droit de me parler comme ça, qu’il devrait avoir un peu de considération pour ma soeur et moi. La confrontation se finit par un claquage de porte, et moi qui me promène à l’extérieur de la maison. J’avais besoin d’air frais afin de me calmer les nerfs, autrement, j’aurais probablement verbaliser trop de méchancetés envers lui. Mieux valait se tenir à distance pour quelques minutes, voire une heure, et revenir plus tard. Si Abby ou lui s’inquiétaient, ils n’auraient qu’à m’appeler sur mon portable, je l’avais dans ma poche. (c) oxymort *Asher était dans son bureau à l'Institut Salvatore Il finissait de corriger quelques copies en sirotant un verre de sang, même cela était loin de la saveur du sang humain, il devait faire avec. Les cours étaient finis depuis quelques heures maintenant et le soleil cédait la place à sa consœur nocturne. Le vampire détestait absolument tout ce que cela annonçait. La nuit, signifiait le sommeil sous peu et le sommeil signifiait une nouvelle fois revivre ses événements passés plusieurs siècles auparavant. Ces quelques jours qui avaient fait d'Asher un monstre pour des siècles et des siècles. La mort de sa famille.
Le vampire n'avait aucune envie d'y assister quoique, une part de lui était heureux de pouvoir les revoir.. au moins un peu. Mais, c'était bien cher payé. Il entendit toquer à la porte de son bureau et aussitôt, il retrouvait un fin sourire net et une expression plus joyeuse. Le masque d'Asher était en place. Un élève était venu lui poser une question à laquelle le français répondit sans peine. À peine l'élève eût il fermé la porte en sortant que le sourire d'Asher disparut. Il vida son verre de sang avant de le nettoyer et prendre ses affaires. Il ne pouvait repousser indéfiniment l'heure de rentrer chez lui qui le rapprochait inexorablement du sommeil. Mais il se dit que marcher lui ferait du bien. C'était une belle nuit il prit donc la direction de Mystic Falls tranquillement.
Le vampire avançait lentement, un grand sourire aux lèvres, croisant ça et là des connaissances. Anciens élèves de sa courte période au lycée de Mystic Falls qui le saluait. Un peu plus moins devant lui, il remarqua une crinière blonde qu'il connaissait assez bien. Il l'avait hébergée une semaine durant.*
Il n'est pas très prudent de se balader seule aussi tard, Amadea.
*Il était juste derrière elle quand il dit ça, pour la surprendre et lui faire une farce disons. Amadea fut sa voisine un temps, à vrai dire il avait apprécié ses voisins qui n'étaient pas intrusifs et tout à fait charmant. Mais, un incendie avait tout anéanti ne laissant que deux orphelines. Bien triste histoire.*
Tu sais, je ne suis pas Superman. Si tu as des soucis, je n'ai pas une super ouïe, ni une super vitesse pour venir t'aider. Donc je préfèrerais que tu fasses attention, en prime tu devrais être chez toi à te reposer.
*Quelques mensonges mais bon, il n'allait pas dévoiler sa nature vampirique. L'important étant qu'Asher appréciait beaucoup la petite Amadea et même si il ne l'admettrait jamais, si elle devait avoir des problèmes, il n'hésiterait pas à enfiler sa plus belle cape. Amadea avait pas mal morflée pas autant que sa sœur pour le coup mais quand même. Psychologiquement cela devait être complexe à gérer.* heart of glass, mind of stone Isn't it lovely, all alone? ◊ ◊ ◊ Je n’ai guère souffert autant que ma soeur, et c’est un peu pour ça, je crois, que je ne me sens pas apte à verbaliser ce que je ressens. Je crains que chaque mots qui sortirait de ma bouche ne devienne qu’une jérémiade enfantine, alors qu’Abby a subit le pire. C’est elle qui était présente quand tout cela s’est passé, c’est elle qui porte les traces indélébiles du feu et de l’explosion qu’il y a eu. La pauvre ne sortait presque plus dehors, de peur qu’on ne continue à la regarder de travers et la pointer du doigt comme un animal de cirque. Je déteste savoir qu’une telle mésaventure a déjà eu lieu, et ce, à plusieurs reprises. J’aurais voulu être là, quand ces gens se sont mit ainsi à la critiquer, question que je puisse leur faire comprendre les bonnes manières. « J’suis qu’une gamine. » Je n’avais pas la force qu’il fallait pour confronter qui que ce soit, malheureusement. Impuissante, encore une fois. Comme lorsque j’étais à l’hôpital, à attendre des nouvelles. Je me sentais coupable d’être sortie, cette soirée-là, de ne pas avoir été présente pour les aider. Maintenant, je vis avec un deuil qui a des hauts et des bas. Cela se ressent assez facilement dans mes notes à l’école ainsi que dans ma personnalité qui fluctue elle aussi. Je feins la quiétude devant les autres, j’essaie de paraître plus forte que je ne le suis vraiment. Mais au fond, j’aurais besoin de parler à quelqu’un sans que je ne me sente mal de le faire. Bien que j’adore ma grande soeur et que je lui raconte tout, c’est un sujet qui me paraît vif dans ses souvenirs. Pas question de lui faire subir ça!
J’adoptais donc une attitude de gamine, ce soir, en ne faisant pas face à mes problèmes. Je fuyais, je contournais les conversations avec mon oncle, optant plutôt pour une promenade nocturne afin de me rafraîchir et me calmer les nerfs. Je ne comptais pas rester trop longtemps dehors, mais juste assez pour que la tension retombe et que je puisse rentrer à la maison pour me réfugier dans ma chambre. Mais là, pour le moment, j’appréciais le ciel étoilé et le silence qui régnait dans les environs. J’étais seule … du moins, c’est ce que je pensais. Soudainement, sans que je m’y attende, j’entendis une voix derrière moi. Je sursautais immédiatement, comme un chat, avant de me rendre compte qu’il s’agissait d’Asher, notre voisin d’autrefois, celui qui avait sauvé ma soeur de l’incendie et qui nous avait héberger pendant un court moment. « Qu… qu’est-ce que tu fais là? Tu m’as fais peur! » J’étais surprise de le voir ici, depuis le temps! Je pris cependant note de son avertissement. Oh, je savais bien que c’était dangereux de me balader seule à une telle heure. J’avais eu un avant-goût, avec ce mystérieux jeune homme qui me sortir de la poigne de fer d’un fourbe. Pourtant, je ne me sentais pas apte à rester chez moi, après la prise de tête entre moi et mon oncle. « Je sais, je sais. Mais j’avais besoin de prendre l’air. J’arrivais plus à respirer, à la maison. » À quoi bon lui cacher quoi que ce soit? De toute façon, un lien se créa entre moi et Asher. Je l’appréciais, lui et son grand coeur, qui n’hésita pas à nous tendre la main alors que nous venions juste de devenir orphelines. « Me reposer? On me sort des reproches, on me radote que ma mère n’aimerait pas ou qu’elle serait déçue de ci et de ça. J’en ai assez, j’en peux plus, mais après, on dira que j’suis qu’une gamine, que j’apprendrais. » Je pris place sur un banc non loin, le visage entre mes mains, à réfléchir. Cette phrase qui revient constamment en tête: ‘qu’est-ce que mes parents diraient, si j’étais dans cet état’? Je sais au moins une chose; ma mère serait venue avec moi, dehors, et me parlerait plus calmement. Bordel, elle me manquait. (c) oxymort *La souffrance, voilà l'un des éléments les plus subjectifs de l'existence. Une même souffrance pour deux événements diamétralement opposé. Certaines pleurs pour un ongle cassé quand d'autres pleurent leurs mort. Pourtant, la souffrance est la même. La cause est bien plus superficielle dans un cas mais, avec les siècles, Asher avait appris que la souffrance se fiche des causes. Elle s'immisce et torture. Surtout si elle peut rajouter un sentiment de culpabilité. Alors, le vampire ne jugeait plus la souffrance d'autrui sur la cause de cette dernière. Il se contentait de s'en informer et d'aider si cela l'intéressait un tant soit peu. Il experimentait la souffrance depuis bien assez longtemps pour ne pas avoir besoin de beaucoup d'efforts pour la repérer. Il avait essayé de la fuir, essayé de l'enterrer mais, c'était peine perdue alors, il vivait avec. Affichant au monde l'image de lui qu'on attendait, joyeux festif et peut-être un peu trop théâtral parfois. Mais cela lui permettait de masquer cette part de lui morte et sombre se nourrissant de haine et de vengeance. Cette part de lui qui avait dominée ses actions ces derniers siècles. Cette part qui l'avait amené à être le monstre que les humains avaient vus en lui et sa famille alors qu'ils étaient en paix.
Une balade dans la fraîcheur nocturne aidait toujours à s'éclaircir les idées et à se détendre. De plus, c'était une bonne excuse pour retarder le retour à la maison et s'imaginer la possibilité de repousser la nuit pour ne pas avoir à dormir. Ne pas revivre une fois encore ces scènes. Ne pas s'infliger une nouvelle nuit de torture. Il fit sursauter la jeune Amadea et ne put retenir un sourire taquin lorsqu'elle se retourna. Il haussa un sourcil légèrement face à ses questions*
Bonsoir peut être déjà pour commencer ? Ensuite pour te répondre, n'ai je pas le droit, moi aussi, de me balader en cette splendide soirée ?
*Il la regarda dans les yeux légèrement. Amadea et Abigaïl étaient sœurs, même sans le dire, ça se voyait. Toutes deux avaient traversés cette épreuve bien différemment. Si Abi était sur place et souffrant probablement d'un complexe du survivant en plus de ce que le feu lui à fait et de la perte de ses parents, Asher se doutait qu'Amadea affrontait d'autres démons. Comme cette voix sussurant qu'elle aurait dû être là, faire plus. Qu'elle aurait pu sauver tout le monde en étant plus forte et présente. Asher connaissait bien ce genre de choses.*
Mmh je vois... C'est plutôt important de respirer en plus. Sinon, tu virerais au bleu et je ne suis pas convaincu que cela t'irait bien d'être une Schtroumpfette.
*Il rit doucement en la regardant. Si on lui avait dit un an plus tôt qu'il serait aussi proche d'humains, il n'y aurait pas cru. Pas un seul instant. Pourtant, il avait recueilli les deux sœurs et avait cherché à les aider. Il écouta Amadea plaider sa cause et resta muet quelques instants, pesant ses mots alors qu'elle s'installait. Asher s'installa à côté d'elle avant de répondre en observant le ciel*
Alors... Sois une gamine. Apprends. Découvre. Tu es jeune c'est dans la nature des choses. Après, je ne veux pas défendre ton oncle que je ne connais pas mais, c'est une tâche ardue que d'être un parent même de substitution. Toi et Abi avez tout perdues ce soir là, mais n'oublie pas qu'il y à perdu une part de sa famille aussi. Je pense qu'il essaye de s'adapter, d'être à la hauteur et donc, il commet des erreurs comme tout les parents, la différence c'est que tu n'es pas un bébé ou une enfant en bas-age les erreurs tu les notes et les retiens, sa marge d'erreur est faible. J'aurais probablement commis les mêmes erreurs par chance, toi et Abi n'avez eu le temps de profiter que de mes meilleurs aspects.
*Il sourit à la jeune Amadea, il aurait aimé pouvoir être un meilleur père. Sauver sa fille, lui éviter tout ce qu'elle à subi mais il avait échoué. Tout cela appartenait au passé, des siècles en arrière pourtant, encore aujourd'hui, il taisait son passé. Préférant simplement passer pour un éternel célibataire sans enfants.*
Mais, ne sois pas trop dure avec toi meme non plus. Les gens traversent les épreuves tous différemment. Tant que tu ne te renferme pas et t'isole des autres, ça ira. heart of glass, mind of stone Isn't it lovely, all alone? ◊ ◊ ◊ Je ne devrais pas m’en prendre à notre oncle, je le sais bien. Il fait de son mieux pour s’adapter, tout comme nous avons dû le faire. J’étais assez sensée pour savoir ça, et pourtant, quand je m’emporte dans mon tourbillons d’émotions, j’oublie tout ce qui est évident et mes paroles deviennent plus froides. Cela ne fait qu’empirer les choses, détruisant un pont qui aurait parfaitement pu se construire entre nous. Difficile de ne pas voir sa tentative de s’incruster dans mes études comme une façon de remplacer mes parents. C’est horrible de penser comme ça, et si je lui posais la question, il démentirait mes soupçons merdiques. Mais le mal est déjà fait. Il n’était pas présent, dès les premiers jours suivant cette terrible perte. Il n’a pas vu au combien nous avons souffert … et au combien nous souffrons encore aujourd’hui, même si nous nous portons un peu mieux maintenant. Je ne lui parle pas nécessairement de mes problèmes personnels, je ne lui pose pas de questions sur sa vie. Peut-être que mon silence ou mon manque d’intérêt le froisse. En temps normal, je n’agis pas ainsi. Ces derniers temps, cependant, j’ai un peu les nerfs à vifs, et c’est pourquoi je n’ai pas hésité à lui répondre. Un claquage de porte plus tard, je me retrouve à l’extérieur, à la fraîcheur du début de soirée, prête à simplement prendre l’air et me changer les idées. Peut-être souhaitais-je aussi retourner à la maison quand il sera dans sa chambre ou au téléphone, juste pour me donner le temps de me faufiler dans ma chambre et fermer la porte à clé.
J’observais un peu le ciel pendant cette promenade, admirant les étoiles qui semblaient scintiller. Puis, soudainement, une voix familière me sortit de ma torpeur, me prenant un peu par surprise. C’était Asher, celui à qui ma soeur devait sa vie, celui qui nous avait accompagné pendant notre séjour à l’hôpital et qui nous a hébergé par la suite. Je ne pus lui cacher la frousse que j’ai ressenti, emboîtant tout de suite mon discours par des questions, à la place d’une salutation. Oups. Il avait raison, bordel! J’avais clairement les idées à l’envers depuis cette fatidique nuit, avec ce jeune homme étrange. « Oui, pardon, Asher, j’en oublie un peu les bonnes manières. Mais tu m’as vraiment pris au dépourvu! » J’essayais tant bien que mal d’alléger la conversation. « Bonsoir! Comment vas-tu, depuis le temps? » Bon voilà, j’avais réussi à retrouver un semblant de normalité dans mes paroles. « Bien entendu, que tu as le droit de te balader! » Chacun pouvait parfaitement sortir et prendre l’air, mais le fait qu’il me dise que ce n’est pas prudent de me promener à une telle heure me fit sentir comme une enfant. Après la mort de mes parents, même si je continue d’être une soeur énormément protectrice, j’ai cette indépendance qui me pousse à ne plus trop me baser sur une présence adulte. Je ne sens aucunement le besoin de lui prouver quoi que ce soit, et donc, je ne me crois pas obliger de lui faire part de comment se passent mes cours ou mes études. C’est ma vie personnelle, il n’a pas à s’en mêler. « Le bleu n’est pas une couleur qui me va, non, tu as bien raison. Et puis y’a rien de mieux que l’air frais … et la tranquillité de l’extérieur pour se changer les idées. » Il avait gardé son sens de l’humour que j’adorais. Je ne sais pas comment il faisait, mais Asher trouvait toujours une façon d’alléger la conversation à un tel point que je me sentais en confiance et m’exprimait plus facilement avec lui qu’avec mon oncle. La preuve; je lui confiais mon état d’âme actuel. La seule autre personne qui savait tout autant de moi, de ma vie, c’était ma soeur. « Tu crois sincèrement qu’après tout ce qui s’est passé, j’ai vraiment envie de me comporter comme une gamine? J’suis jeune en âge, mais y’a peu de jeunes ayant subi une telle perte. J’ai pas le choix que de mûrir rapidement. J’ai bien vu que la vie n’est pas charitable pour qui que ce soit. » Je pris un temps pour que le noeud au fond de ma gorge disparaisse avant de poursuivre. « Je ne veux pas qu’il devienne un ‘remplaçant’ pour mes parents. Et pourtant, c’est ça, le rôle qu’il souhaite adopter. Techniquement, il faut encore un adulte dans notre vie, mais je me sens indépendante. J’ai surtout besoin de ma soeur, à mes côtés. Mais qu’il soit là ou non, ça ne change pas la donne. » Je soupirais avant de continuer. « Oh, on aurait pu voir tout les divers aspects de ta personnalité, et pourtant, ça ne change pas le fait que j’ai plus de facilité à me confier à toi qu’à mon oncle. En fait, il ne sait rien de moi que quelques phrases courtes, ici et là, juste pour le rassurer que je vais bien. » Je n’avais pas la force d’ouvrir les portes sur un possible lien familial, sur un parent de substitution. Il resterait un inconnu qui s’immisce un peu trop dans nos vies, mais qui n’aura jamais le rôle qu’il souhaite. « C’est plus facile à dire qu’à faire. J’essaie de ne pas être trop dure, mais de faire du surplace n’est pas non plus dans mes plans. Et je ne m’enferme pas, tu sais. Je me confie à Abby dès qu’il le faut. J’suis toujours là pour elle, et elle est toujours là pour moi. » On était inséparables. (c) oxymort heart of glass, mind of stone ▽ feat. Asher Sujets similaires | |
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