Cast/Shay*Sorry for my late

Cette époque rimait sans conteste avec évolution. Auprès de Castiel, Shaylee avait pu éviter l'effervescence de ces nouveautés qui la troublaient plus que de raison, alors que la libération a sonné depuis un certain pour elle. Mais peut-on vraiment s'habituer à un monde qui a autant changé ? La fée n'en était pas très sûre, mais chaque jour, elle s'accrochait autant qu'elle le pouvait et trouvait par moments des choses qui avait le don de la conquérir. Comme la possibilité pour une femme de s'habiller d'un pantalon ou de ce que l'on appelle un short. Des vêtements bien étranges, mais qui sont tellement confortables donnant des mouvements plus fluides et confortables. La technologie lui était étrange, alors Shaylee se réconfortait que la plume et les feuilles existent encore pour partager des pensées ou des mots avec les gens qui comptent pour soi. Autant dire que ces personnes se résument à une seule pour la jeune femme. Il n'y a qu'à Castiel qu'elle avait écris pour lui conter ses jours dans cette école en tout point surprenante. Rien ne lui était dissimulée. Ses pensées profondes, ses avis et parfois sa tristesse d'être considérée comme un monstre parce qu'elle est une créature du Malivor. Cela mettait tellement en rage tout ce que l'on pouvait penser d'elle. Ces jugements si faciles et qui l'épuisaient chaque fois un peu plus.

Mais le contact de la nature la rassurait et lui permettait de ne pas perdre pied. Et ce, malgré les histoires que les arbres pouvaient lui raconter à travers ce langage que la fée de la nature était la seule à pouvoir saisir. Nulle doute que la flore la rassurait dans ses excès de chagrin parfois trop présent. De ses pensées qui s'éloignent pour rejoindre des contrées bien lointaines autant que l'époque à laquelle ses souvenirs se trouvent. Alair lui manquait à un point qu'on ne pouvait imaginer et Castiel a très vite su ce qui noyait le regard de la fée d'autant de tristesses et de mélancolies. Ce cœur se déchirant quand son esprit s'évaporait trop loin.

Mais voilà que Castiel n'est pas là. Précisément, il se trouvait dans l'école, mais il n'avait pas trouvé le courage de venir à elle. Ou bien est-ce parce qu'il lui en voulait d'avoir parlé de lui à un professeur. Mais dans sa sagesse, Shaylee avait estimé qu'il serait mieux que son ami ne reste pas trop éloigné et qu'il soit confronté à une existence hors de la nature et plus proche de la civilisation. Non seulement pour lui, mais pour ce qu'il est. Avoir de l'aide et du soutien se trouvaient être toujours un plus dans un monde dur qui laisse facilement les êtres différents de côté. Dans une certaine mesure, il n'avait pas autant changé que cela. Il fut un temps où découvrir des créatures donnaient lieu à des massacres qu'aucun de ces jeunes ne pouvaient imaginer même dans leurs pires cauchemars. Shaylee avait pu y échapper dans une certaine mesure parce qu'elle faisait des créatures qui ne voulaient aucun mal au genre humain et que ce dernier se refusaient à mettre en colère. Mais le manque de coryance de ces derniers lui avaient privés d'une partie de son talent magique d'autrefois. Mais la demoiselle savait qu'elle finirait par tous les récupérer. Au moins lui restait-il l'essentiel pour se défendre et faire ce qu'elle aime.

Caressant une orchidée posée sur le rebord de la fenêtre, la fée lui permet de se revigorer un peu. Celle-ci la remerciant et la fée souriant à cette demoiselle qui voulait se faire belle alors que le soleil entamait sa course vers le couchant. Shaylee se sentait comme celle-ci à devoir se renouveler et s'adapter sans cesse. Mais obéir parfois à des personnes qui se trouvaient bien plus jeunes qu'elle même si ces dernières font plus adultes que la fée lui était tellement difficile. La fée ne compte plus les heures de colle. Un terme auquel elle s'est rapidement fait, il faut bien l'avouer.

Instinctivement, la jeune femme observe les livres ouverts sur le bureau et les nombreuses notes qu'elle doit prendre. Trop de choses à apprendre alors qu'à son époque, l'apprentissage se faisait au cœur même de la vie après avoir appris les bases auprès d'un mentor. Ce fut le cas pour Shaylee après de ses parents avant qu'on ne la laisse voler de ses propres ailes, au sens propre comme au sens figuré. Ce monde a tellement évolué que forcément la façon d'apprendre également. Ce n'est pas un mal et la jeune femme saura y faire face.

Quand on frappe à sa porte, elle fronce les sourcils. Qui cela pouvait bien être ? Shaylee n'avait pas de visite de coutume. Si rarement tout du moins. Elle traverse sa chambre pour aller ouvrir, mais personne. Droite. Gauche. Mais rien. Par automatisme, la jeune femme baisse les yeux pour découvrir un tas de lettres au sol. Se baissant pour les prendre, elle sourit en voyant le prénom de l'expéditeur. Avait-il autant peur de lui faire face ? Sans doute, après tout, la jeune femme a été blessé qu'il ne vienne pas la voir directement. Certainement qu'elle le boudera un petit laps de seconde avant de le prendre dans les bras. Mais peut-être que lui aussi lui en voulait. Il fallait mettre les choses à plat à un moment donné.

Serrant le tas de courriers contre sa poitrine, Shaylee esquisse un sourire. << Castiel ? >> Appela-t-elle doucement. << Tu me manques... Pourquoi tu ne sors pas de ta cachette. Je sais que tu es là. >>

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Sorry for my late

Caché derrière mon pan de mur, j’ai la boule au ventre. Les secondes deviennent clairement des minutes, longues et sans fin. Mon cœur bat fort au point d’endolorir mon sternum, à chaque battement, j’ai l’impression que mes os vont craquer, plié sous la pulsation de l’organe. Quand la porte s’ouvre enfin, je retourne des années en arrière, la douleur est tout aussi puissante que pendant mes crises, le stress me donnant l’impression d’étouffer.

J’ai absolument pas le courage d’affronter ce moment, si bien qu’avant même de voir la silhouette de la brune me voilà plaquer contre le mur qui m’abrite. Mes larmes coulent alors que je me laisse glisser contre la paroi. J’ai l’impression que des heures sont passé alors que ce silence m’engloutie de plus en plus. Pourtant mon ouïe si fine me permet de l’entendre prendre les lettres, tout comme je l’entends très bien les chiffonner.

Un bruit, un simple petit bruit qui me plie en deux. Un simple petit bruit qui m’arrache le cœur. Un bruit qui m’est bien plus douloureux que mes transformations. Oui un simple petit bruit qui m’a détruit en une fraction de seconde.

Dans mon calvaire, j’arrive à entendre le son de sa voix m’appelant, et mes yeux ne s’en ferment qu’un peu plus douloureusement, persuader d’halluciner. Ce n’est que quand ça voix raisonne à nouveau que je sors de ma léthargie. Seulement mes idées sombres ne me laissent que très peu d’espoir. Et ce n’est qu’après m’être assuré auditivement parlant de sa présence que mon cerveau accepte la réalité. En revanche ce n’est pas pour autant que mon corps accepte de m’écouter, encore trop sous le choc, d’ailleurs mes larmes ne cessent pas non plus.

« Tu…Tu me manques aussi Lee. Pardon…Pardon d’être aussi con… »

Ma voix est tremblante et hésitante alors que face à cette réalité écrasante je ne fais que me recroqueviller un peu plus. Je me sens tellement con d’avoir pu croire que je lui en voulais, d’avoir pu être en colère contre elle pour n’importe quoi, d’avoir réagis comme un gamin à l’ignorer et à la fuir de la sorte… Surtout que dans tout ça, elle veut juste mon bien, me protéger, m’offrir une vie plus digne d’un être humain.

Je réunie tout mon courage avant d’essuyer toutes traces de liquide pleural et dans un effort ultime je pousse sur mes jambes afin de me relever et de sortir de la paralysie dans laquelle ma souffrance m’avait placé. Sur mes deux jambes je prends encore un peu de temps pour retrouver mon équilibre avant d’enfin quitter ma cachette.

Mon cœur explose à nouveau en voyant la fée sur le perron, et mes larmes coulent à nouveau, mais de joie à présent, alors que je cours vers elle pour la prendre dans mes bras. Geste risqué puisque la belle pourrait très bien me repousser, mais au point où j’en suis, quel est vraiment le danger ? Jamais je n’aurais cru vivre un si grand ascenseur émotionnel en moins de cinq minutes, pourtant les faits sont là. Je suis comblé de la voir, à un point que jamais je n’aurais pu imaginer !

Je la sers dans mes bras, me méfiant toute fois de ma force, que mes émotions trop forte pourraient rendre non contrôlé. Et alors que son odeur apaise à elle seule mon cœur, je ne peux m’empêcher de lui murmurer des pardons sans fin.

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Lentement, les minutes s'égrènent alors que la fée tient toujours contre son cœur, les lettres déposées par son ami. Elle le sent si proche et pourtant si loin d'elle. Shaylee sait qu'elle ne peut pas empiéter sur son territoire puisque c'est à lui de quitter sa cachette. La jeune femme le sent perdu et sans doute lui en voulait-il pour une raison que lui seul était en mesure de connaître. Il est vrai que la fée y était allé jusqu'à inviter quelqu'un dans un lieu où le loup avait crée sa propre vie, loin de tout et de tous, mais ce n'était pas la meilleure solution. Surtout quand Shaylee sentait en lui deux facettes de lui se battre l'une contre l'autre. Elle ne pouvait pas le laisser comme ça, dans une incompréhension ou plutôt une certitude faussée. Elle commençait à déchanter sur le fait que ce soit ce soir qu'il viendrait à lui reparler alors qu'elle avait pensé le sentir non loin d'elle depuis sa venue dans cette école. Ce dernier l'évitant constamment blessant la fée par la même occasion. Certes, elle lui en voulait, mais Shaylee savait également que c'est un sentiment qui ne pourrait pas durer. Pas avec lui en tout cas. À 600 ans, la rancune se perd pour la plupart des êtres tout du moins. En tout cas, c'est une émotion qui est en contradiction avec la nature de Shaylee. Tout du moins, le pensait-elle pour le moment. Avec cette époque changeante, sans doute qu'elle aussi changerait lentement, mais sûrement. Mais ce n'est pas encore à l'ordre du jour alors qu'elle se retrouvait débutante dans un monde qui la dépasse désormais. Elle dont l'esprit reste constamment bloqué en Angleterre, là où son grand amour a vécu, vieillit et est mort. Rien que cette pensée la torture au plus profond de ses chairs comme si on t jouait avec un tisonnier chauffait à blanc sur elle. Marquée à jamais par l'amour d'un homme qui n'a plus eu un seul souvenir d'elle et la tristesse de ne pas avoir pu répondre à sa demande en mariage, parce que le Destin a décidé que les choses devaient se passer tout à fait autrement pour la fée.

Mais ce n'est pas à l'ordre du jour. Shaylee avait peur de perdre son meilleur ami. Lui qui est pourtant un enfant comparé à la créature qu'elle représente. Et pourtant, elle s'est vite attachée et sentie proche du loup, ce sauveur étonnant apparu un jour alors qu'elle sortait depuis peu du Malivore. Perdue et esseulée, il lui a ouvert sa demeure et son mode de vie collant si bien à l'époque d'où elle venait, tout du moins en partie, Shaylee a pu faire une transition plus douce. Son arrivée à Mystic Falls fut des plus brutales et encore aujourd'hui elle a dû mal avec certaines choses. Comme la technologie qui de jour en jour l'étonne, la désespère aussi parce que rien ne valait une plume dans sa main et la sensation d'une feuille dans l'autre ou encore le parfum d'un livre et la sensation que l'on éprouve rien qu'en le tenant. Elle a dû mal avec le son d'un clavier d'ordinateur ou encore à ces jeunes restant fixé sur un écran de portable pour interagir avec d'autres au point d'en oubliant les gens qui sont vraiment autour d'eux.

Alors que la fée allait abandonner se retournant pour entrer dans sa chambre et se mettre à lire le courrier déposé devant sa porte. Elle finit par se stopper en sentant une présence non loin d'elle. Le visage se tournant doucement, son regard finit par se poser dans les pupilles d'un bleu profond de Castiel. Elle n'a pas le temps de dire quoi que ce soit que celui-ci accourt vers elle, les larmes débordant de ses yeux. Sous la surprise, elle en vient à lâcher les lettres qui s'éparpillent sur le sol. Doucement, la jeune femme vient à l'enlacer le serrant doucement un peu plus fort à chaque pardon prononcé. Elle le sait, lui-même contrôle sa force ne pas la blesser et sans doute pour se préparer d'un éventuel rejet.

<< Impossible de t'en vouloir plus longtemps Cast. >> Fit-elle de sa voix douce avant de s'écarter pour prendre le visage de son ami en coupe et d'essuyer les larmes de ce dernier de ses pouces. << Si tu continues, je vais me mettre à pleurer aussi. >> Les larmes de la fée ne sont plus aussi facile que lorsque le loup l'a trouvé. Même dans son sommeil, elle versait des larmes au point d'appeler Alair, persuadé qu'au réveil, c'est lui qu'elle trouverait à ses côtés. Mais même si ça l'appaisait de voir Castiel par moment, elle n'avait jamais pu retenir ses sanglots en constatant cette évidence des plus violente. Alair ne sera plus jamais là à côté d'elle, lui souriant et lui tendant la main ou encore à grogner pour un oui ou un non. << Allez viens entre. >> Fit-elle en l'invitant dans sa chambre alors que d'un geste de l'index, le courrier au sol vint à s'envoler jusqu'à son bureau. À sa suite, elle referme les porte lui proposant de s'asseoir sur son lit alors qu'elle venait prendre place sur sa chaise de bureau en croisant les jambes. Le style de la fée avait bien changé depuis la dernière fois. La mode est une des évolutions les plus simples et les agréables à laquelle elle fut bien heureuse de se plier. << Tu veux quelques choses à boire ? Je dois avoir une ou deux bouteilles de thé glacé... Enfin plutôt à température ambiante, mais c'est toujours aussi bon. >> Fit-elle avec le sourire. En voyant le visage de son ami, elle finit par se lever et s'installe à ces côtés. << Hey... Calme-toi. Je te l'ai dit. Impossible de t'en vouloir Cast... >> Dans un geste maternel, elle l'enlace déposant un baiser sur le haut de sa tête. << Je suis contente que tu sois là avec moi. Tu verras tout ira bien, je veillerais sur toi. >>

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Sorry for my late

Une fois dans ses bras mes larmes coulent encore plus, c’est tellement bon de la retrouver. Je suis tellement partagé entre cette joie et ma lâcheté que je n’apprécie même pas se moment comme je le devrais. Je ne fais que répéter des pardons qui sont finalement tellement facile…  Contre toute attente, je sens les bras de la fée me serrer un peu plus contre elle. Mon cœur explose, dans le bon sens, même si je comprends pas comment elle peut m’excuser aussi rapidement.

Je reste contre elle un moment, profitant de notre étreinte, de se moment où l’enfer de cette nouvelle vie disparait. Le temps de ses retrouvailles, je me sens en sécurité, de retour dans notre petit monde à nous trois, même si il manque Arth. Je voudrais encore profiter de ce moment de pause, de ses retrouvailles à happy end, seulement la brune s’écarte doucement avant de me forcer à lui faire face.

Mes yeux restent dans un premier temps fuyant, trop honteux pour oser l’affronter. Parce que si elle me pardonne, je crois bien que moi je n’y arrive pas, que je peux pas me pardonné de l’avoir abandonné. Quand elle parle de se mettre à pleure aussi, je me fais violence pour me reprendre, et met tout mon esprit sur de bon souvenir pour retrouver un sourire franc. Il ne sera présent qu’a demi, surement un peu pâle aussi, mais quand même sincère et c’est là le plus important non ?

« Non, faudrait pas ruiner se splendide minois par de vilaines larmes ! »

J’hésite à m’expliquer maintenant, j’estime que je lui dois ça, même si je dois en perdre son pardon, je veux qu’elle sache. Sait-on jamais, si ça doit ressortir sur le tapis par simple circonstance, autant qu’elle comprenne. Et je veux qu’elle puisse me remettre à ma place si jamais je déconne à nouveau avec ça, je suis pas rancunier, mais j’ai tellement changer ses derniers temps.... Seulement, la créature de la nature ne m’en laisse pas vraiment le temps, m’invitant à entrer dans sa chambre. Poliment je m’installe sur son lit comme elle me le propose, et en bonne hôte quelle est, la demoiselle me propose à boire, cette fois je refuse mais tout aussi poliment. On va dire que mes entrailles ne sont pas vraiment prêtes à gérer quel apport qu’il soit.

Bien que je m’efforce de rester souriant, la fée doit réussir à lire en moi comme dans un livre ouvert, en même temps, ça a toujours été le cas si je ne m’abuse. Alors elle finit par quitter son bureau pour me rejoindre sur le matelas. Ma tête finie par se poser sur son épaule dans un petit soupir. Alors qu’a nouveau je cherche mes mots pour lui expliquer ce qui se trame dans ma tête, ses parole bienveillante me crispe un peu plus. Veiller sur moi, vue la cible que je suis ici je préférais pas ! Mais dois-je vraiment lui dire que tous les vampires du coin rêvent de me saigner à blanc ? Je suis totalement paumer entre mon envie de la protéger et mon besoin de franchise.

« Je suis désolé Lee. Je…J’étais bien moi là-bas avec Arth, et ton professeur est venu, Arth est partie sans même dire au revoir, et ici… Ici…Tous est compliqué…Tout est nouveau, inédit, il y trop de monde, beaucoup trop même, tout comme les règles.  Mais doucement je commence à m’y faire, à trouver des bons côtés.»

J’arrive pas à être plus clair, à dire tout haut que dans le fond je lui en ai voulu de m’avoir attirer ici, que je lui met peut être aussi la perte de Arthémis sur le dos. En tout cas si cela n’est toujours embrumé dans mon esprit, je suis sûr d’une chose, et celle-ci je me prive pas de la dire tout haut en serrant la demoiselle dans mes bras.

« Mais maintenant tout sera plus simple puisque tu es là ! Et toi alors ? je veux la suite de ta dernière lettre ! D’ailleurs, si jamais on est à nouveau séparer, pense à un service de retour, au moins tu aurais pas des mois de lecture à rattraper ! »

Sa dernière lettre ne remonte pas tant que ça, mais quand je vois tout ce qui peut se passer ici en une semaine et demi, je suis sûr qu’elle a beaucoup à me raconter. Est-ce que retarde mon tour de lui raconter mon arrivée ici ? Certainement ! Maintenant, les bruit de couloir vont de bon train, alors le loup qui attire les vampires doit bien lui être remonté aux oreilles…

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Malgré le temps, l'étreinte entre eux reste la même. Vraie et profonde. Les larmes de Castiel se fond comme un torrent naissant et la fée ne trouve pas d'autre moyen de l'apaiser que de le serrer un peu plus fort contre elle. Celle-ci pouvant comprendre l'avalanche d'émotions qui comblaient son cœur. Des émotions parfois à l'opposée l'une de l'autre, mais qui pouvait parfois par moments faire un bien fou à celui qui se laissait aller. Les larmes ont pu soulager la fée alors qu'elle a passé longtemps sous l'égide de la folie durant son enfermement dans le Malivor. Des échos de ce qu'elle a vécu, des bons et mauvais souvenirs mélangés pour engendrer plus de difficultés à rester saint d'esprit dans un environnement aussi sombre. La liberté sonne par bien des moments comme une illusion dont on a du mal à croire et pourtant, elle est là, non plus à porté de bras, mais bien contre soi criant aussi sûrement qu'un nouveau-né qui sort du ventre de sa mère. D'un geste maternel, elle passe une main dans les cheveux de son meilleur ami avec un sourire sur les lèvres. Elle pourrait pleurer, mais Shaylee se voulait être un pilier pour Castiel.

Au final, la fée s'écarte prenant le visage en coupe de Castiel même si lui se montre fuyant, la jeune femme n'en prend pas ombrage. Cela doit être difficile pour lui de se retrouver face à la fée alors qu'il a tellement pris soin jusqu'ici de l'éviter parce que son cœur ne se trouvait pas prêt à faire face à cette dernière. Cependant, malgré tous les efforts du monde, Shaylee le prévient tout de même que s'il n'arrêtait pas, elle n'allait pas tarder à le rejoindre dans ce torrent de larmes qui coulent encore de ces yeux.

« Non, faudrait pas ruiner se splendide minois par de vilaines larmes ! »

<< Toutes les larmes ne sont pas un mal, je te l'ai déjà dit. >> Fit-elle avec un petit sourire. Shaylee les considère comme libératrice sous bien des aspects. Après tout, comment garder une certaine joie si l'on ne parvient pas à exprimer ce qui peut être douloureux et triste. Il faut bien l'extérioriser d'une manière ou d'une autre. Avant qu'il ne vienne à s'exprimer, Shaylee préfère l'inviter dans sa chambre pour éviter que des oreilles se font un peu trop indiscrète. Après tout, ils ont bien le droit à leurs retrouvailles loin des regards curieux. Refermant la porte derrière lui, elle l'invite à s'installer espérant que ce petit silence lui permet de reprendre une certaine contenance et de savoir quoi dire parce qu'il en avait clairement besoin en cet instant. Bien que dans un premier temps, la fée opte pour la chaise de bureau, elle finit par le rejoindre sur le lit. Il semblait avoir besoin de réconfort et de sa présence. Comment le lui refusait tout autant que de lui refuser des paroles qu'elle voulait réconfortante. Castiel finit par poser sa tête sur son épaule et celle-ci esquisse un sourire avec cette belle impression de retourner à quelques mois en arrière quand ils se trouvaient dans leur cabane à parler du monde et l'imaginant parfois sous un autre angle. Quand la fée lui parlait de son passé et de cette existence que le Malivor lui a empêché de vivre.

« Je suis désolé Lee. Je…J’étais bien moi là-bas avec Arth, et ton professeur est venu, Arth est partie sans même dire au revoir, et ici… Ici…Tous est compliqué…Tout est nouveau, inédit, il y trop de monde, beaucoup trop même, tout comme les règles. Mais doucement je commence à m’y faire, à trouver des bons côtés.»

<< Je sais, c'est dur. Tu n'es pas le seul à avoir du mal à t'y faire. >> Fit-elle d'une voix douce. << On ne m'apprécie pas pour être une créature du Malivor, du coup, c'est un peu électrique. >> Son autre main se pose sur son avant-bras pour lui apporter une petite caresse délicate prouvant l'affection qu'elle portait à son sauveur. << C'est très bien, si tu commences à voir les bons côtés. >> Pour Shaylee, sur ce point, cela lui était d'un compliqué. D'une part parce qu'avec son grand âge, elle avait dû mal à ce qu'on lui donne des ordres surtout quand elle y sentait de la méfiance et de la froideur. Elle se sentait obligée de provoquer et de prouver qu'on ne peut pas jouer avec elle. De ce fait, elle se trouve souvent en retenu. << Je suis sûre que Arthémis n'est pas loin. C'est un loup, il a dû mal autant que toi avec la civilisation. Mais tu verras, il apparaîtra un jour devant toi comme pour te dire : Ne t'en fais pas, je suis là. >> Elle se veut rassurante. Shaylee voudrait aussi revoir ce loup contre lequel elle s'appuyait quand elle ne parvenait pas à dormir observant la voûte céleste à se demander dans un silence religieux ce qu'à pu être la vie d'Alair. Son beau forgeron pour qui elle aurait tout abandonné pour le suivre. Mais son monde ne se trouve plus qu'avec des - si - qui la torture clairement par moment.

« Mais maintenant tout sera plus simple puisque tu es là ! Et toi alors ? je veux la suite de ta dernière lettre ! D’ailleurs, si jamais on est à nouveau séparer, pense à un service de retour, au moins tu aurais pas des mois de lecture à rattraper ! »

À son tour, Shaylee se retrouve dans les bras de Castiel et celle-ci se met à sourire doucement. Elle se met à rire. << Promis, j'y réfléchirais. >> Fit-elle dans un premier temps pour parler des lettres. << Oh, tu sais, c'est toujours la même rengaine. On me craint parce que je suis une créature du Malivor. On se méfie ou on m'aime bien, c'est un peu entre le chaud et le froid. >> Elle se redresse pour le regarder. << La technologie m'ennuie sous un certain sens parce que cela nuit parfois à la nature. Je ressens cette peur et cette crainte comme si elle m'appartenait. Mais il y a de bons côtés dans certaines évolutions comme la médecine et... >> Elle rit. << La mode et la nourriture. >> D'un geste de la tête, elle montre son bureau où se trouve éparpillé des livres. << J'étudie et je lis énormément pour rattraper le temps perdu. Entre nous, si cette école n'avait jamais existé, je ne serais jamais venu ici. Je serais resté avec toi dans notre chez nous. >> Elle prend ces mains dans les siennes. << Je pense sincèrement que cet endroit peut être bénéfique pour toi, Cast. Tu peux y apprendre beaucoup de choses et croiser des êtres qui sont comme toi. >> Elle sourit doucement. << Moi, je me suis faite une raison, les fées ont dû se cacher pour la plupart ou bien trouver un moyen d'échapper au monde des humains. Je suis peut-être la seule à vouloir me mélanger avec eux ou bien mon peuple est si bien caché qu'il se refuse à se mélanger avec leur semblable. La cour des Seelies me paraît maintenant qu'un invention de mon esprit tellement cela se trouve loin dans mon existence. >> Elle sourit malgré le regard qui commençait à briller de larmes. Shaylee pose sa main sur la joue de Castiel pour la caresser doucement. << Heureusement que tu es là. Tu es devenu ma famille. Tous les deux, on saura faire face quoi qu'il arrive, je veillerais sur toi. C'est une promesse. >>

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Sorry for my late.

Je lui sourit poliment, à chaque fois j’oublie sa façon de penser à propos des larmes, faut dire que la dessus on voit pas les choses de la même manière. Il n’y a que celle de joie que j’accepte à peu près de montrer, les autres je préfère largement les garder pour moi, les laisser couler à l’abri de tous regards. Et habituellement je suis plutôt bon pour ravaler mes larmes, mais là, j’ai craqué, l’effervescence de sentiment aussi divers et varié et puis depuis mon arrivée ici, je fais aussi tout pour pas penser à mes ressenties…

Sous son invitation, j’entre dans sa chambre, m’installant sur son lit à sa demande. Il ne me faudrait pas longtemps pour me lancer, pour lui expliquer avec hésitation mon état d’esprit. Sa voix douce apaise mon cœur, calme la tentions, et réduit mes peurs. J’avais oublié l’effet Lee,  se pouvoir qu’elle a sur moi de m’apaiser. Oui d’aussi loin que je me souvienne, ça a toujours été le cas ! Seulement si sa magie opère et me rassure rapidement sur le fait de ne pas avoir anéantie notre amitié, je capte quand même une phrase inquiétante qu’elle dissimule habilement entre deux rassurante pour ma personne. J’aurais bien relevé directement, seulement la brune me parle de Arth, et le sujet est beaucoup trop sensible, cette bête a été tout pour moi pendant plus d’un an…

« Non, il reviendra pas… Je passe plus de la moitié de mes nuits à le chercher et à l’appeler sans réponse. Le pire, c’est que je suis certain d’avoir repéré sa trace à plusieurs reprise, des empruntes, ou son odeur… Alors soit il veut plus de moi, soit je suis frappé par la démence… »

Je me mors la langue pour pas pleurer face à cette vérité qui dit à voix haute prend beaucoup trop de réalité. Je veux pas m’attarder sur le sujet, juste continuer de faire comme si de rien était, rester dans le déni malgré les preuves… Je me suis toujours accroché à lui depuis mon départ du village, je refuse changer ça. Pour clore rapidement le sujet, et surtout pour comprendre ce qui malmène la brune, je ramène la conversation sur elle, allégeant l’atmosphère en lui parlant de ses lettres. Je la serre dans mes bras, venant même la chatouiller quelques secondes quand elle me promet d’y réfléchir.

« Tu réfléchies pas, tu fais, c’est tout ! »

J’embrasse sa joue pour mettre fin à ma taquinerie et me concentre sur ses propos. Pour être honnête, j’en reviens pas, jamais je n’aurais deviné cette hostilité des autres à son égard dans les lettres qu’elle m’envoyait, au contraire, à travers ses écrits, elle me vendait plus l’établissement comme un havre de paix… Il faudra que je relise tout ça se soir, voir si j’ai fabulé ou non. Bref, en tout cas je n’en reviens pas de l’étroitesse des gens, on aurait tous pus être absorbé par le Malivor… Puis Lee est tellement adorable, je comprends même pas qu’on puisse s’en méfier… Alors qu’elle allais poursuivre, je la coupe en me redressant, plongeant mon regard azur dans le siens, hors de question de ne pas réagir !

« Laisse donc ses malotrus sans esprit passer à côté de la meilleur des fées ! »

Je reste calme, mais honnêtement ses truands ont pas intérêt de lui faire la moindre réflexion devant moi, parce qu’il se pourrait que je m’improvise boxeur malgré moi ! Je sais que la demoiselle à de la ressource, même surement plus que moi, mais je peux pas m’empêcher de vouloir la défendre, la protéger, de la voir comme une petite fée innocente… Je la serre à nouveau dans mes bras, lui apportant tout mon soutient avant de l’inciter à reprendre le court de son discours avec un sourire et un petit mouvement de tête.

Nous en arrivons à notre bête noir à tous les deux… La technologie, je grimasse rien que quand elle évoque le mot, elle sait très bien qu’a l’image du peuple qui fut le mien durant seize année, je refuse de m’y mettre, voyant toujours ses innovations comme des suppôts de Satan ! Et d’autan plus quand je les vois tout sur leur écran de … je sais même plus le nom, pendant les pauses ou en mangeant. C’est effrayant. Et ceux dans les deux sens du terme, devais je lui parler de ma rencontre avec le vidéoprojecteur ? Mais la voilà déjà à me parler de mode et de nourriture. Et sur ce dernier point, je ne manque pas de bondir légèrement sur le côté et de la regarder le visage faussement marqué par le choc.

« Comment ça tu préfères cette alimentation stérilisé et sucré, à mes grillades de serpent, lapin, chevreuils et autre gibier ? Comment tu me déçois, je te boude ! »

Dis je en venant croiser mes bras sur mon torse quelques secondes avant de rire au éclat.  J’avoue que si elle est satisfaite, personnellement, je lui suis moins, comme je l’ai dit, les plats me paraissent sucrés, et moins diversifié. Non bien sûr on mange pas exactement la même chose, mais se sont souvent les même viande qui reviennent, à des sauces différente. Ali a beau dire, quand la base est la même c’est ennuyant !

Ma plaisanterie passée, les sujet sérieux reviennent, et vraiment, je pense le contraire, entre les vampires qui veulent ma peau, et mes semblable qui veulent m’examiner de près à cause de mon hémophilie, je me sent pas vraiment épanouis et encore plus seul que quand j’ignorais avoir des confrères… Je cherche les mots pur lui dire, je préfères qu’elle l’apprenne de ma bouche que par des bruit de couloirs. Seulement avant que je ne me lance, la douce me fait un retour aux sources bien trop négatif et destructeur pour que je la laisse faire. Sans attendre j’attrape gentiment son menton, la forçant à relever la tête et à capter mon regard.

« Je t’interdis de penser comme ça Lee. On les retrouvera, et si la cour des Seelies n’existe plus, on la rebâtira. Je pense qu’on est au meilleur endroit pour ça. J’ignore comment ça fonctionne, mais les sorcières pourront peut-être nous aider, pareille on à accès à une bibliothèque avec de nombreux ouvrage sur nous, peut être arriverons nous a retracer l’histoire de tes congénères Lee et à finir par les retrouver ! Ne baisse pas les bras petit cœur s’il te plaît. »

je lui ai déjà promis, que je ferais tut pour l’aider à retrouver sa famille, et je compte bien réaliser ma promesse, avec ou sans son aide. Maintenant, il faut malheureusement que je revienne sur mon cas, sur cette promesse de veiller sur moi qu’elle à fait sans savoir dans quoi elle mettait les pieds. Mais pas ici, pas dans une pièce qui clairement ne nous représente pas alors que nous avons une forêt à deux pas et que le ciel s’assombri en dévoilant les étoiles qu’on a si souvent contemplé tous les deux.

« Vient pas là petite seelie, les étoiles nous appelle. »

Agilement je l’attrape pour la glisser sur mon dos, comme nous l’avons fait de nombreuse fois pour bénéficier de ma vitesse. En un bon, je saute par la fenêtre déjà ouverte et cour à toute allure vers les jardins. Une fois sur place je laisse la demoiselle descendre, avant de me coucher au sol et de l’attirer à moi. Contrôlant bien évidement sa chute je l’allonge doucement à mes côté, la gardant dans mes bras et venant papouiller son bras distraitement de ma main libre. Le regard braqué sur les cieux, je prends une profonde inspiration avant de me lancé.

« Tu te souviens de ce fameux soir ou en observant les étoiles, tu me disais qu’il existait d’autre loup garou comme moi ? Arth était intenable quand t’as sortie ça, il t’a fait une de ses fêtes, pire que quand on rentrait après une chasse de trois heures. Il te sautait dessus, te léchait, se faufilait sous tes mains, il était totalement fou. Je me souviens que j’étais totalement septique, je voulais pas y croire et après un long échange entre deux rires des conneries de la bête, j’ai fini par t’accorder le bénéfice du doute. »

Je lui laisse un petit moment pour se remémorer le souvenir de cette soirée si joyeuse ou on a vraiment crus que le loup perdait totalement l’esprit. Bref j’en profite pour organiser mes idées, améliorer un peu la réalité, je reprends mon monologue le cœur un peu plus serré.

« Au final, j’avais raison. Quelqu’un à dit quand on naît différent, on meurt différent. Et bien j’étais un humain à part, et je suis un loup à part. Un problème avec mon sang, personne ne comprend pourquoi je saigne tout le temps du nez, et aussi longtemps. Un loup est censé coaguler rapidement. Et puis…la ou mon odeur devrait repousser les san..vampires, je les attire, et suffi d’une goutte qui traîne pour que les esprits les plus jeune perdent tout Control. »

J’inspire profondément avant de lui faire face, plongeant mon regard dans le sien. Ce dernier est lourd, chargé de sincérité, peut-être un peu effrayé, mais surtout chargé d’autorité. Une autorité dont je n’ai jamais fait preuve jusqu’ici. Mais j’ai vus de quoi les buveurs de sang sont capables, et je refuse de savoir ma meilleure amie dans un combat contre eux.

«  Je t’aime Lee, tu es ma famille aussi, je refuse que tu sois mêlée à ça, si ses sangsues te font la moindre égratignure à cause de moi je m’en remettrais pas. Promet moi de pas te mettre en danger pour me protéger Shaylee. Promet le moi s’il te plaît. »

Codage par Libella sur Graphiorum