Parce que un sourire cache parfois une main tendu silencieusement Nay*Cast

Parce que un sourire

cache parfois

une main tendu

silencieusement.

Avec Naylia Leitween

Je n'ai pas dormi de la nuit, mon cerveau ne m'en laisse pas l'occasion, j'ai bien trop a ressasser, bien trop de culpabilité à gérer, beaucoup trop de raison de m'accabler. Cette nuit fut la plus étrange de toute ma vie, même ma première transformation fut une petite balade de routine à côté. Retrouver Androméda, la laisser se nourrir en me possédant, en profiter alors que cela me tuait intérieurement en même temps. Savoir qu'on fait une erreur mais ne pas pouvoir s'en empêcher, se dire qu'on gérera les conséquences mais les avoir sous estimé, voilà ou j'en suis. Mais en même temps, sans je serais mort à cette instant, et j'en ai clairement pas envie. Seulement arriverais-je à continuer de vivre avec ce nouveau poids sur mes épaules ?

J'ai fuis ma vampire, à moins que se soit elle ? Tout ça est un peu flou au final, j'étais tellement dans le mal en même temps. En revanche se matin j'ai une forme olympique, je me retrouve enfin moi même, plein d'énergie et plus fatigué du matin au soir. Je courrais sans fin, sauterais sûrement partout si j'avais pas tout se poids sur ma conscience. Au final, je traîne ma carcasse dans la forêt, sans but, sans itinéraire, sans point d'arrivé, je hante juste le bois alors que mon cerveau divague, m'accuse encore et encore d'être un lâche, trouve sans relâche un contre argument à une raison pouvant alléger mon être.

Finalement mes pieds m’amèneront après d’innombrable détour au vieux moulin. Je n'y ai encore jamais visité l'endroit, bien que j'en ai fortement entendu parlé, j'avoue que la curiosité ne m'y a jamais poussé. Je regarde la battisse en bois un long moment, retenant des larmes qui menassent parce que c'est bien plus élaboré mais ça me rappelle ma cabane quelques parts. Mon esprit divague complètement, me rappelant que j'ai toujours pas été capable de retrouver Arthémis (ndl : son loup), je me demande ce qu'il penserait de ma relation avec la vampire. Si j'allais laisser à mes larmes la possibilité de s'exprimer, je les ravalent en entendant un bruit dans le moulin.

J'hésite un moment à entrer ou non. D'un côté, vue comment je suis à fleur de peau, j'ai vraiment envie de croiser personne, mais d'un autre côté, avoir un peu de compagnie et me changer les idées, même seulement quelques minutes serait bénéfique pour ma santé mental. Je fini donc par franchir le seuil du bâtiment, et je dois dire que j'aime beaucoup ce que les élèves en ont fait, un endroit simple et cosy en même temps, bien qu'on sent à l’atmosphère qui règne que tout n'est pas toujours rose ici, qu'une part de mystérieux événement ont pris vie ici. Je fais quelques pas pour entrée, alors que mon regard admiratif balaie curieusement l'espace. Dans le fond, j'ai bien fait de ne pas venir avant, parce que cette visite me vide l'esprit. Je tourne sur moi même doucement pour continuer de découvrir l'endroit. Définitivement, je suis bien plus fasciné par ce moulin au design épuré que par le manoir qui accueil l'école ou la richesse habille chaque mur. Oh oui c'est magnifique je dit pas, mais je suis vraiment plus a l'aise ici.

Ma visite me pousse à grimper à l'étage, voulant en découvrir plus, voir se qui se cache là haut. Ma curiosité est belle et bien de retour, ou alors inconsciemment je m'accroche à ce divertissement pour ne pas penser. Je monte les escaliers prudent, il reste âgé, bien que je vois mal Alaric nous laisser l'endroit si il y a un risque. C'est alors qu'un nouveau bruit se fait entendre. «Il y a quelqu'un ? » Demandais-je en continuant mon ascension pour aller retrouver l'origine du bruit. Non je n'ai pas peur, je veux juste savoir si je vais croiser quelqu'un ou si il s'agit juste d'un animal qui arpente le bâtiment comme moi. Je tarde pas à trouver le responsable, enfin la plutôt. Un sourire vent orner mon visage alors que je m'avance vers elle. «Naylia ! Ça va ? Qu'est ce que tu fais ici à une heure pareille ? » Je sais que je suis pas le seul à aimer me lever au aurore pour profité d'une bonne course dans la forêt et pouvoir entamer ma journée sans trop de débordement d'énergie, mais ça me surprend toujours autant quand je croise quelqu'un.

Code by Joy

@NAYLIA LEITWEEN

La Garce & L'attachant

Tout ça sonne comme un conte : la belle et la bête, la belle et le clochard. Les opposés s'attirent, c'est une science indéniable. Pourtant les mois passent, et j'ignore si se disney trouvera sont "Happy End"

Parce qu'un sourire cache parfois une main tendue.

T’as besoin d’évacuer ta colère, de chasser les souvenirs de cette nuit cauchemardesque. Deux années ont beau être passées, il n’empêche que tu as toujours l’impression que c’était hier. Comme un mauvais film qui tournerait en rond, encore et encore. Tu entends encore parfaitement de sa tête percutant la table basse, alors que tu voulais juste la repousser. Tu n’as jamais voulu tuer cette fille, combien même tu la détestais pour t’avoir piqué ton ancien petit-ami. C’est vrai qu’ils t’ont traité de monstre ce soir-là, et tu ne peux guère le renier maintenant. Tu as du sang sur les mains. T’as tué une personne innocente, qui aurait dû avoir toute sa vie devant elle. Et toi, tu l’en as privé, parce que tu étais trop en colère ce jour-là ! Sans parler que tu as tué cette vie innocente qui grandissait à l’intérieur de ton ventre. Et chaque nuit, tu cauchemardes sur ces atrocités que tu as causées. Tu n’arrives toujours pas à les oublier. Sûrement que tu ne pourras jamais le faire d’ailleurs. Tu as beau faire croire en vue extérieure que tu as changée, ce n’est pas le cas. Et c’est bien pour cette raison que tu restes toujours seule et que tu te montres souvent agressive. Parce que dans le fond, tu as un peu peur de t’attacher à nouveau. Tu as blessé tous ceux à qui tu tenais, alors autant dire que tu n’as pas envie de retenter l’expérience.

Faisant aucun bruit, tu attrapes rapidement tes affaires de sport, avant de sortir de la chambre. Te changeant dans le couloir désert en vue de l’heure matinale, tu ouvres justement légèrement la porte pour poser ton pyjama sur le sol, avant de refermer. Tu n’as pas envie de réveiller ta colocataire de chambre, même si dans le fond, tu n’es pas certaine qu’elle dorme réellement. Mais vous n’empiétez pas sur le territoire de l’autre. Même s’il faut être honnête, tu as encore du mal à comprendre comment vous pouvez aussi bien vous entendre. Vous êtes différentes et pourtant, dans un sens, elle t’aide à être différente. Elle te permet de ressortir la part fêtarde et sociale, que tu tentes de dissimuler et de cacher. A ses côtés, tu pourrais presque oublier le sang que tu as sur les mains. Soupirant lourdement, tu sors rapidement de l’école. Il ne fait pas encore totalement jour mais ça ne fait rien. Cela ne t’empêchera pas de courir pour autant, afin de te défouler.

T’arrêtant, les mains sur les genoux pour reprendre ton souffle après de longues foulées, tu regardes autour de toi tranquillement. Hormis la nature, il n’y a pas un chat. Tant mieux, il faut être honnête, ça t’arrange cette histoire ! Tu n’as pas tellement envie de faire la discussion avec quiconque. De toute façon, la plupart des groupes sont formés depuis le début d’année et tu n’en fais pas partie. Probablement que c’est le mieux pour toi d’ailleurs ! Te redressant après avoir repris doucement ton souffle, tu te diriges vers le vieux moulin. Normalement, il n’y aura personne. Arrivant non loin du bâtiment, tu tends l’oreille pour écouter. Heureusement, il ne semble pas y avoir âme qui vive. Parfait ! Entrant donc, tu montes vers l’étage. Prenant place sur le sol, tu fais quelques étirements. Plus pour la forme que pour le bénéfice réel. Entendant une voix, tu te figes. Ce n’est pas possible ! Finalement, ça en devient de plus en plus difficile d’avoir la paix dans cette école ! Ne répondant rien, priant pour que la personne s’en aille, tu te figes un peu plus en entendant les pas dans l’escalier qui continuent leur chemin. Heureusement pour toi, il s’agit de Castiel. Il pourrait être, ce que tu considères comme un ami, même si dans le fond, tu n’en as pas un seul. Lui rendant doucement ce sourire, bien que le tien soit petit et crispé, tu soupires doucement. « Oui ça va merci. » Le ton un peu froid. Te raclant la gorge, tu repousses une mèche avant de te lever, pour reprendre. « Hum je faisais quelques étirements après avoir couru pendant un moment … » Pas trop sûre qu’il comprenne, mais tant pis. En même temps, tu n’as pas à te justifier. Il est comme toi : élève. Si tu dois rendre des comptes à quelqu’un, c’est uniquement au directeur Saltzman et personne d’autre. « Et toi alors ? Tu ne devrais pas être couché, comme tout le monde ? »

Parce que un sourire

cache parfois une main

tendu silencieusement.

Avec Naylia Leitween

Mon bol d'air, destiné à me vider la tête aura un été un échec totale. On parle de balade digestive, mais celle ci aura plutôt un goût amer de ballonnement. Plutôt que profiter de la nature environnante, du levée du soleil, des petits bruits de la foret qui s’éveille, mon esprit sera resté enfermé sur lui même à assimiler douloureusement une liaison avec un ennemie. Coup du destin, ou subconscient voulant protéger mon âme d'une rupture, mes pas en roue libres ont traîner ma carcasse jusqu'au vieux moulin. Un endroit qui à su attiser vivement ma curiosité, au point d'en chambouler mes pensées. Un bref retour en arrière, dans un passée trop douloureux, balayer rapidement pour une distraction sonore, geste purement divin m’empêchant de sombrer d'avantage. Et comme pour confirmer que je doit continuer d'avancer, me relever de cette situation exceptionnel et limite, Nayla est apparue sur mon chemin.

Sourire aux lèvres, je la salut et n'est aucunement surprit ou offenser par la froideur présente dans sa voix. On peut pas dire qu'on se connaisse très bien, n même qu'on soit proche, comme je peut l'être avec Alia ou Deana, mais je sais très bien que la demoiselle est ainsi, distante et solitaire. On gère tous comme on peux nos bagages, et je crois qu'ils sont pour tout le monde un peu lourd ou trop encombrant, alors certain se font aider, voulant tirer à plusieurs la valise, et d'autre comme Naylia et moi, on préfère les abandonner dans un coin, caché derrière un rideau qu'on surveille du coin de l’œil dans une discrétion absolue bien que constante, et si jamais on nous demande pourquoi notre regard est ailleurs, on répond tout simplement qu'une mouche nous distrait, ou on ouvre se tout petit paquet qu'on à garder sur nous pour distraire l'attention.

Si je suis surpris de la voir ici, sa réponse me parait couler de source, j'en rie même légèrement de pas avoir deviné. On a beau m'avoir dit le contraire, je reste persuadé que courir est un truc de loup ! Je veux que ce soi un truc de loup, je veux au moins avoir un point commun avec eux, avoir au moins une petite part de normalité. Est-ce trop demandé ? Peut-être, en tout cas alors qu'elle me retourne la question, mes pensées recommence à fuser. Dormir, c'est déja plus très commun pour moi depuis mon arrivée ici, entre mes tentatives pour retrouver Arth dans la nuit et ma première course à l'aurore pour supporté l'inactivité physique des heures de cours, je doit tourner à deux heures maximum de sommeil par nuit. Mais pour celle ci, j'en sais rien. Ais-je dormis avec Androméda ? Je suis incapable de répondre à la question. Je sais juste que j'ai somnoler toute la journée d'hier, et que j'aurais jamais du me réveiller...Je souffle avant de relever mon regard vers la demoiselle, un sourire grimaçant sur le visage, alors que je hausse les épaules. «Morphée m'a oublié. Puis après deux jours dans un lit à l'infirmerie, j'avais besoin d'air.» Vous vous souvenez du petit paquet ? Le voilà, la petite bouée de secours lancé, le canoë qui dissimule le navire échoué en dessous, le leurre qui dissimule le trésor. Pourquoi l'avoir utilisé maintenant ? Parce que j'imagine que mes trois jours d’absence en cours ne sont pas passé inaperçu. D'ailleurs...Bordel, l'infirmerie ! Je suis censé être toujours là bas... Alaric, l'infirmière, Tig, ils vont me tuer. Au point ou j'en suis, autant oublié se sac derrière le rideau aussi. « Tu cours souvent le matin comme ça ? C'est drôle qu'on se soit jamais croisé, depuis mon arrivée ici je cours tout les matins, bon et à chaque pause aussi, sinon je tiens pas une heure en place... » Déclarais-je pour noyer le poisson et recentré la conversation sur un sujet moins tabou. Peut être qu'on pourrais partager notre course de temps en temps, seulement j'ose pas vraiment lui demander franchement, j'ai l'impression qu'elle à besoin de se moment à elle avant de baigner dans la foule. D'un côté je la comprend totalement, j'ai eu le même ressentie en arrivant ici, un besoin de retrouver la tranquillité et le calme de ma forêt, sauf que tout ce petit monde à fini par me rappeler la chaleur d'un foyer, me rappeler le souvenir de ma famille nombreuse et de la chance de pouvoir partager des moments avec les autres.

Code by Joy

La Garce & L'attachant

Tout ça sonne comme un conte : la belle et la bête, la belle et le clochard. Les opposés s'attirent, c'est une science indéniable. Pourtant les mois passent, et j'ignore si se disney trouvera sont "Happy End"

Parce qu'un sourire cache parfois une main tendue.

Toi qui pensais être seule, c’est loupé. Mauvais calcul ou erreur de timing. C’est difficile à dire, mais dans tous les cas, tu ne comptes pas te montrer plus sympathique que d’ordinaire. Non pas que tu sois souriante et affective, le reste du temps. Simplement, tu as l’impression qu’il empiète sur ton territoire. Mais heureusement, le loup n’est pas méchant, c’est bien pour ça que tu te montres juste froide et que tu ne l’envoies pas balader, comme tu aurais pu le faire avec d’autres. Mais bon, tu as beau ne pas parler plus que ça aux autres élèves, tu as pourtant bien remarqué certaines choses. Et tout comme toi, il semble souvent être en marge des autres de votre espèce. Après tout, tout loup a tué une personne. Innocente ou non ? C’est propre à l’histoire de chacun. Et ce n’est pas à toi d’aller questionner. Mais pourtant, dans la personne de Castiel, tu as l’impression de te retrouver parfois. Chose qui peut être perturbant et en même temps, même si tu ne le veux pas, piquer ta curiosité. Et pour cause, tu te demandes parfois jusqu’où vont vos points communs. Tu n’en sais vraiment rien, et tu n’iras pas lui demander. Et pour cause, tu n’aimerais pas qu’il vienne à te poser des questions d’ordre personnel, alors que tu n’as nullement envie de lui répondre.

Répondant à sa question, tu n’en reste pas moins évasive. Tu ne vas pas lui dire pourquoi tu cours, ni pourquoi tu es venue faire tes étirements ici, à l’abri des yeux avides de curiosité. Mais il semblerait que le jeune Castiel soit lui aussi curieux, si bien que ton instant de tranquillité vient de s’envoler rapidement. Surtout que tu te demandes quand même ce que lui vient faire là, étant donné que le jour n’est pas encore totalement levé. D’ordinaire, tu ne croises aucun élève lors de ton sport matinal, la plupart étant bien au chaud dans leur lit. C’est sûrement pour ça que tu aimes autant le matin, avant le lever du soleil : parce qu’il y a peu de chance que tu croises une âme en peine. Ecoutant sa réponse, tu fronces quelque peu les sourcils. C’est plus fort que toi. Pourquoi deux jours à l’infirmerie ? La question te brûle la langue, mais tu ne dis rien. Après tout, ça ne te regarde pas. « C’est que tu as dû bien te reposer pendant ces deux jours, si Morphée ne veut pas de toi. » Mais en y réfléchissant rapidement maintenant, c’est vrai que tu te souviens qu’il était absent en cours. Après tu ne t’es pas tant préoccupée de ce détail et pour cause, il a très bien pu avoir une autorisation quelconque. Pour aller voir de la famille, ou encore, pour aller faire une visite quelconque dans le lycée de la ville. Enfin voilà, de toute façon, peu importe son excuse, ça ne te regarde nullement. Hochant la tête, tu te remets assise pour refaire quelques étirements. Effectivement, c’est étrange que tu ne l’es pas déjà croisée lors de tes balades matinales. « Presque tous les matins, sauf quand j’ai un empêchement. » Réponse simple mais efficace. Te penchant, tu attrapes ton pied pour étirer tranquillement ton dos. Mais après quelques secondes, tu te redresses et le regardes. Le silence gênant n’est vraiment pas des plus évidents. Soupirant, tu lui indiques la place vide à tes côtés, d’un geste de la main. « Si tu veux faire quelques étirements, je ne suis pas contre un peu de compagnie. » Pour toi, c’est un énorme pas en avant, vu que d’ordinaire, tu préfères largement être seule. Inspirant, tu sens une odeur qui ne t’est pas inconnue, sans réellement réussir à la remettre. Pourtant, tu es persuadée qu’elle n’était pas présente lorsque tu es arrivée. Mais qu’elle est là depuis que Castiel est entré dans la pièce. « Il y a une drôle d’odeur … Enfin, bon, ce n’est rien ! »

Parce que un sourire

cache parfois une main

tendu silencieusement.

Avec Naylia Leitween

Mes pas m'auront conduit au vieux moulin, endroit plein de surprise ou je retrouve avec surprise, dans tous les sens du terme d'ailleurs, Naylia. Nous échangeons les salutations de base de connaissance dans une ambiance neutre voir légèrement froide de part le caractère solitaire de la louve. Cela me dérange pas, je la comprend aisément, alors je fais avec, tentant de me rester à ma place, de ne pas l'envahir trop, tout en restant amical. Proche mais à distance, un art que je ne détiens pas, mais auquel je m'essaie pour elle. Pourquoi ? Parce qu'on a tous besoin de quelqu'un dans le fond, même si c'est juste pour nous écouter, une oreille attentive suffis parfois à apaiser une blessure. Cette année dans la foret, sans Arth, je crois que je l'aurais jamais passé, lui parlais vidé mon cœur, et sa présence me rassurait. A l'époque je l'ignorais, j'en avais pas conscience, mais maintenant si, plus que jamais avec cette histoire de calice. Parce que je ne l'ai plus, je réalise à quel point j'ai besoin de me confier à lui.

Je secoues doucement la tête me rebranchant sur la conversation en cours pour ne pas laisser à nouveau mes pensées m'envahir et me détruire. Je parle de mon passage à l'infirmerie, frissonnant encore de ce mauvais souvenir qui aura marqué encore plus ma phobie pour les endroits médicalisés. Au moins le sujet est abordé et presque clôturer. Je peux pas retiré à la brune qu'elle sais éviter de mettre les pieds dans le plat, c'est aussi ce qui me plais chez elle, se respect de l'intimité de l'autre. Je hausse les épaules, je sais pas si je me suis reposé, j'étais plutôt entrain de passé l'arme à gauche il y a quelques heures encore et maintenant je suis frais comme un gardons physiquement. C'est fou comment un peu de surnaturel peut vous changer la vie... « Oui, il fallait bien !» Je sourie, je m'efforce de me montrer positif, de donner le change comme toujours, seulement c'est plus dur que jamais, d'habitude je fais repartir la machine, je me boost tout seul et fini par retrouver le moral. Mais là, je doit faire constamment l'effort, parce que j'ai juste envie de me laisser flotter dans l’océan de mes pensées, de les laisser m'envahir, qu'elle alourdissent mon corps jusqu'à le noyer. Alors j'essaie de me rattacher à Nay, toujours sans devenir trop invasif, lui demandant si elle court tout les jours. Ce point commun me rassure, et m'intrigue en même temps, parce qu'il est étrange que nos chemins ne se soit pas croiser auparavant. Certes le domaine est grand mais quand même !

Je tente encore une fois de me reprendre, toujours pas, échec, encore. Je m'avance jusqu'au garde corps de la mezzanine du moulin, et prend appuis dessus, je joue un moment à balancer mon haut de corps en avant puis en arrière, me retenant à la force des bras, je souffle alors que mon regard fixe le vide devant moi. Un calice, ce mot tourne encore et encore dans mon esprit, lui et se prénom, Androméda. Je fini par me retourner pour retrouver un visuel sur la louve, ne voulant pas paraître grossier. Sourire crispé aux lèvres, je suis incapable de mieux. Heureusement se n'est pas Alia face à moi, elle verrait tout de suite la supercherie. Alia, encore une avec qui j'ai merdé tien... Nay me propose de me joindre à elle pour des étirements, j'en est pas vraiment besoin, enfin je crois pas, physiquement du moins. Mais il y a peut être un minime espoir pour que cela m'occupe l'esprit comme quand je suis rentré ici. Je m'installe à ses cotés, laissant toutefois quelques mettre entre nous, ne voulant pas briser sa bulle, ni la toucher avec mon aura morose. Alors que je l'imite en allant attraper mes pieds souplement, je suis surpris par sa réaction. Je me redresse, humant l'air, et tout se que je sens, c'est son odeur, cette odeur pourtant si forte avant, qui est devenu enivrante, envoûtante. Je reconnais la puanteur du vampire en font, mais j'y ressens surtout beaucoup de nuance, des subtilités qui me charment et dans lequel mon nez se perdrait sans soucis. Pourquoi je la sens comme ça ? M'aurait elle suivit ? Ou son odeur est elle sur moi ? Après tout je l'ai quitter il n'y a pas si longtemps. «Oh, euh...Je sais pas si c'est ça que tu détectes... Mais j'ai passé un moment avec un vampire... Et je crois que...que son odeur est sur moi...je...désolé... » Je balbutie, cherche mes mots. Est ce que... Est ce que c'est parce qu'on a encore... Non ! Ça peut pas être ça ! Pourtant j'ai pris une douche avant de m'enfuir, prit de nouveau vêtement alors pourquoi ? Je me relève en catastrophe, manquant presque de me ramasser en glissant. Ah ba non pas presque, la deuxième est la bonne ! Le bruit est sec, fort, mon corps claque contre le planché en bois, mais je n'en ressent aucune douleurs, par contre mes nerfs, eux ils lâchent, ils lâchent complètement et je me met à rire, à plus pouvoir m’arrêter, à finir plier en deux au sol, les ados rendu douloureux. Art pourquoi t'es pas là ?

Code by Joy

La Garce & L'attachant

Tout ça sonne comme un conte : la belle et la bête, la belle et le clochard. Les opposés s'attirent, c'est une science indéniable. Pourtant les mois passent, et j'ignore si se disney trouvera sont "Happy End"