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[Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda)

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MessageSujet: [Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda) [Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda) EmptyLun 26 Oct 2020 - 11:30
Outfit:

*Rêve, réalité, imagination, où se trouvait la limite? Cette, ligne si fine que l'on pouvait passer de l'un à l'autre? Existait-elle seulement? Pourquoi un rêve ne pouvait-il pas être réel? Un monde imaginaire qui se calquait au monde réel ne pouvait-il pas lui aussi être réel? Depuis que ces vilains hommes avaient forcés Alice à partir du pays imaginaire, Anita ressentait comme un vide en elle, vide qui ne se comblait que lorsque elle punissait les vilaines personnes. Parfois elle leur coupait la tête, d'autres fois elle se contentait de les vider de leur sang. La brune était assise sur son lit et observait celui de sa colocataire. Elle sentait bon. Sa colocataire s'appelait comme sa grande soeur ou presque, Anita ne cherchait pas une Androméda, mais juste une Droméda, un nom étrange certes, mais c'est la seule chose dont elle se souvenait concernant sa grande soeur qu'elle n'avait pas vue depuis ses 5 ans et à vrai dire, ses 5 ans remontaient à très, très, très longtemps. La colocataire d'Anita était une blonde aux yeux bleu, un peu comme Alice. Mais, elle disait beaucoup de choses à beaucoup de monde. Souvent vilaine, Anita percevait pourtant parfois dans son regard d'autres choses. Elle ne comprenait pas, avait-elle aussi perdue sa Alice? Y'avait-il plusieurs Alice? Non..Il ne pouvait y'en avoir qu'une. Donc, sa colocataire si mystérieuse et au sourire ravageur était devenue son chat de Cheshire. Anita passait énormément de temps dans la chambre quand elle n'était pas en cours. Beaucoup des autres élèves la regardait bizarrement ou la regardait de travers. Elle avait à plusieurs reprises faillie en punir, mais, on l'avait toujours retenue. Généralement, elle finissait au cachots le temps de se calmer, c'était injuste. C'est les autres qui étaient vilains. Alors, pour ne plus avoir envie de punir les vilains, la brune restait dans la chambre. La solitude ne la dérangeait pas, bien au contraire même elle avait plutôt l'habitude, cela lui permettait de visiter ce monde où Alice était encore, mélange entre rêves éveillés et souvenirs. Ce monde où elle pouvait encore sentir son odeur de vanille et la douceur de sa peau. Souvent, elle revivait aussi ce jour où les vilains hommes la chassent et se voit la sauver d'eux. Pourquoi n'était ce pas ça la réalité.

Des bruits de pas se firent entendre, ça devait être la fameuse Androméda qui revenait. Anita ne comprenait pas, elle était assez populaire mais, elle n'était pas spécialement gentille. Voilà encore un mystère digne du chat de Cheshire. Elle regardait ses mains doucement en se demandant si un jour, elle pourrait poser au chat la bonne question pour trouver sa reine blanche. Mais, le chat répondait souvent au question de manière trop complexe. Les gens aussi étaient complexes. Ils disaient des choses mais ils en pensaient l'opposés, pourquoi? Si tu n'aimes pas quelqu'un, dis lui ou tue le si il te fâche vraiment.. Mais, une fois encore, alors qu'Anita se perdait dans ses vagabondages mentaux, une voix la rappela à l'ordre et quelle voix, c'était celle de sa Alice. Un secret qu'Anita gardait jalousement et précieusement. Depuis que cette dernière était partie, Anita continuait d'entendre sa voix, elle l'encourageait à faire ce qu'elle voulait, c'est d'ailleurs souvent elle qui lui disait de punir les vilaines personnes. On lui avait donné des médicaments, mais elle refusait de les prendre, ils l'empêchaient d'entendre Alice et Anita ne voulait pas. La porte s'ouvrit et Anita posa son regard sur Androméda. Anita avait toujours un regard presque trop innocent et en même temps en perplexité continue, comme si chaque détails de ce monde était une énigme pour elle. La brune regarda sa colocataire en la saluant d'un geste de la main.*

-Coucou Androméda!

*Une voix douce, presque enfantine malgré son physique. Anita était pleine de contradictions, tout ceux qui lui avaient demandé si elle avait déjà tuée quelqu'un en tant que vampire ne supportait pas l'ampleur de ses massacres et son manque total d'empathie vis à vis de ces derniers. Ils demandaient si elle avait supprimée ses émotions et la encore, la vampire ne comprenait pas cette question. Pourquoi supprimer ses émotions? Elle se contentait de punir les vilains. En plus, les médicaments qu'elle avait pu prendre lui avait supprimé ses émotions et elle n'avait pas aimée cela. Bien au contraire même.*
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Androméda L. Blake
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MessageSujet: Re: [Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda) [Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda) EmptySam 7 Nov 2020 - 19:24
Cheshire Cat Il y a un temps pour chaque instant, une période pour toutes choses. Au fil des années je n’ai pu que constater une chose évidente : tout n’est qu’un cycle qui ne fait que se répéter. Un éternel recommencement. Tout comme inéluctablement, après cet hiver qui me laissera biens de souvenirs particulier, viendra le printemps. Les beaux jours reviennent, nous éloignant peut à peut du froid mordant de l’hiver. Cet hiver qui camoufle aux yeux de tous la froideur des vampires. M’éloignant également de cette petite pause avec le monde qui j’ai pu obtenir, la rendant presque irréelle désormais. Rendant ce moment d’humanité aussi réel qu’un songe. Tout ceci n’était qu’un rêve, de la poudre aux yeux que nous offraient cette cabane perdue dans la neige.
Désormais tout est redevenu cruellement banal. Le soleil se lève sur l’académie quand rien ne parvient à brisé la glace qui se trouve en moi. La journée défile, ne représentant finalement que quelques minutes de ma vie. Sans qu’aucun évènement ne vienne troubler ces moments d’enseignements qui me paraissent parfois dérisoire. Blasée ? Lassée ? Vous le seriez sûrement également si vous aviez vécu aussi longtemps que moi. Il paraît que la mélancolie fait partit de la nature des vampires. Je ne suis généralement pas de cet avis, mais encore faut-il trouver l’étincelle qui déclenchera l’incendie. Il faut au moins ça pour réchauffer le cœur d’un être éternel.
Demain sera peut-être différents, où les jours suivant sans doute. A vrai dire si l’hiver me convient à merveille, je dois avouer que le début du mois de février me ferais facilement déchanter. Ils sont ridicules ces adolescents, tous convaincu que l’amour est capable de triompher face à toute forme d’adversité. A rêver du grand amour, l’amour avec un grand A. Sans jamais se rendre compte que ce n’est qu’une légende. Une manière de se donner de l’espoir, la force de croire comme le font les religieux. Triste facilité qu’à l’humain, où celui qui souhaite le rester, de se voiler la face et de détourner le regard d’une fatale réalité. Une réalité pourtant bien simple : quel que puissent être vos sentiments un jour, personne n’en aura que faire de vous blesser, de vous traîner dans la boue quand il y trouvera plus d’avantage qu’a prendre soin de vous. Comprenez, dans le monde que j’ai eu le loisir d’explorer l’amour se résume bien souvent à une simple nuit, un moment de plaisir partagé qui prendra fin avant de devenir trop encombrant. Rien qui ne justifie de m’émoustiller à l’idée de fêter un saint censé représenté l’amour. Encore moins que de croire à l’existence d’une créature en couche culotte qui forceraient les âmes sœur à se rencontrer.

Pour l’heure, si mes projets pour la soirée sont inexistant, je ne souhaite pas perdre de temps dans les couloirs. Peut-être qu’une nouvelle fois je finirais par disparaître pendant la nuit, pour m’adonner à des occupations moins conventionnelles, pour occuper un monde de la nuit plus distrayant. En attendant je me décide à rejoindre ma chambre dans le dortoir. Cette chambre que j’aurais partagé avec une louve dans un premier temps, qui à quitté l’académie peut de temps après la création de ce lien étrange avec un autre loup de sa meute d’ailleurs. Pendant un certain temps j’en suis restée la seule occupante. Inutile de préciser que j’aimais avoir l’occasion de profiter de quelques instants de solitude, de calme pour réfléchir, analyser, calculer.
Depuis quelques semaine, une vampire à pris place dans cette chambre qui est devenu la notre. Une jeune femme assez particulière a vrai dire. Unique en son genre, qui ne me paraît pourtant pas désagréable. Elle possède une excentricité qui ne me déplaît pas. Je rentre rapidement dans la pièce en soupirant comme si j’allais m’y réfugier. Immédiatement, j’entends la voix de ma colocataire. Rapidement je reprends un visage serein, égal en toute circonstance et lui adresser un signe de la main.

« Salut Anita ! Pas trop dur cette journée ? »

Je jette mon sac au pied de mon lit et me laisse tomber sur mon lit, les yeux rivés aux plafond. Définitivement les cours et leurs contenus ont le dons de me vider de toute motivation, et j’ai du mal à concevoir que l’on puisse y trouver un quelconque intérêt.

«Dis moi qu’il t’es au moins arrivé quelque chose d’intéressant, histoire de me convaincre que je ne suis pas vouée à mourir d’ennuis dans cet endroit. »
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MessageSujet: Re: [Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda) [Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda) EmptyMar 24 Nov 2020 - 20:31
*Tombe, tombe la neige parant le sol d'un manteau de blanc ce même blanc qui parent les roses du jardin de la Reine avant qu'elles ne soient repeintes. Ce blanc, incarnation de la pureté, incarnation de l'innocence, qui pourtant s’imprégnait si bien du rouge sombre du sang. Le blanc pur de la neige devenait bien plus agréable à l'oeil lorsque le rouge s'y ajoutait dans une union presque sensuelle. L'hiver avait toujours été une merveille pour la jeune Blake, Anita avait toujours aimée la neige et observer le monde changer. Il mourrait pour mieux renaître en quelques mois, un peu comme les vampires mais en plus long. Anita vivait comme chaque année cet hiver qu'elle aimait tant. Mais, comme chaque année, l'hiver approchait de sa fin et cela annonçait cette fameuse fête célébrant l'amour. La "Saint-Valentin" Anita ne saisissait pas l'intérêt de cette fête, l'amour n'était pas, pour elle, digne de célébration. Les seules personnes qu'elle avait aimée durant son existence avaient disparues. D'abord Méda, sa grande soeur qu'elle n'avait pas vue depuis littéralement des siècles et à laquelle sa colocataire lui faisait souvent penser et, évidemment, sa Alice. Cette Alice qui lui avait donnée une raison d'être, cette Alice qui avait donnée un sens à sa vie, celui du pays des merveilles. Cette Alice qu'on lui avait arrachée contre son gré. La vampire avait alors nourrie une rancoeur certaine envers cette émotion qui semblait ne chercher qu'à la faire souffrir et à la rendre faible et fragile. Les voix renforçaient cette impression la poussant vers l'isolement. Elle, la reine rouge, la reine de coeur n'avait pas besoin d'être entourée de plus de monde que sa reine blanche. Sa soeur. Sa Méda.

Alors que toutes ces pensées tournaient dans l'esprit de la jeune femme dans une valse digne des grands bals dont elle n'a qu'entendu parler au cours des siècles sans trouver l'intérêt de s'y mêler, une valse loin du froid de décembre mais dont le rythme et la douceur évoque la nostalgie propre à l'hiver, la porte s'ouvrit sur cette fameuse blonde qui partageait sa chambre. Androméda, ce nom si étrangement proche de celui de sa grande soeur. Un soupire lui échappe avant qu'elle ne reprenne contenance et la salut. Si Anita aurait pu demander ce qui clochait, ça ne la concernait pas et elle doutait fortement que son chat de Cheshire réponde de toute manière alors, à quoi bon. Elle secoua la tête*

-Non, c'était une journée plutôt banale et toi alors? Qu'as tu fais?

*Elle l'observa prendre place sans bouger, l'esprit de la demoiselle corrigeait cette "réalité" qui faisait paraître Androméda pour une demoiselle sans problème, pour la voir comme le vampire, le monstre qui sommeillait. Ce n'était pas négatif selon Anita, son chat de Cheshire ne pouvait pas être de ces matous tout doux qui ronronnent pour quelques friandises avant de retourner se rouler en boule au coin du feu.*

-Eh bien, à part quelques idiots se pensant malin avec leur remarques sur le pays des merveilles. Je suis plutôt fière de moi de ne pas avoir écrasée leurs visages et leur sourire suffisant contre les mur ou dans le sol pour.. Repeindre les roses en rouges.

*Elle haussa les épaules doucement*

-Toi je suppose que, les cours ont été ennuyeux?
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Androméda L. Blake
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MessageSujet: Re: [Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda) [Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda) EmptyDim 29 Nov 2020 - 16:24
Cheshire Cat Elle avait ce quelque chose en plus que les autres n’ont pas. Cette lueur de folie dans le regard, cette agressivité naturelle. Elle possédait cette capacité naturelle à être un prédateur, et pourtant on pouvait se demander si elle en était pleinement conscience. Après tout elle vivait dans ce monde que parfois je m’imaginais bien pouvoir découvrir. Cet endroit qui n’était qu’à elle et qui semblait plus attirant que celui dans lequel nous vivons chaque journées. Certains la prennent pour une folle, car elle semble vivre entre deux monde. Il faut croire que pour une fois je suis capable de faire preuve de compassion, car qui mieux que moi peut imaginer être coincé entre deux monde. Tiraillée entre celle que j’étais et celle que je suis. Mais finalement il y a une réplique d’un film d’Alice qui lui correspondrait à merveille. Car finalement j’ai déjà eu l’occasion d’être définie par une certaine idée de la folie. J’aime l’idée de dire que cette particularité fait de nous des « gens bien ». Des gens bien… Selon mon point de vu que vous n’êtes absolument pas obligé de partager !
Mais revenons en à notre discussion, à ces mots que nous échangeons banalement comme les adolescentes colocataire que nous sommes finalement censé être. Ce que j’ai fais de ma journée ? A vrai dire j’ai plus de facilité à constater le temps que j’ai perdu et à énumérer les choses que je n’ai pas pu faire.

« Je suis aller en cour, et j’ai perdu mon temps ! Rien d’étonnant en soit finalement »

Je laisse un sourire sarcastique apparaître sur mon visage avant de tourner la tête vers Anita.
Elle offrait à mon regard cette pointe de diversité qui manque à l’école. Je dirais même que l’école manque de sa poésie. Non vous ne pensez pas ? Pourtant moi j’aime ces métaphores, dans lesquelles un bain de sang bien senti ne sert finalement qu’a repeindre les roses en rouge… Dieu sait le nombre de bouquet que j’aurais pu lui offrir en suivant cette idée.

« Ils me font souvent cet effet là aussi, ces idiots… Mais de ce que j’ai compris si on leur fait ravaler leur langue, c’est à nous qu’on risque de coupe la tête. J’ai encore du mal à comprendre leurs principe de ce qui peut ou non être fait… »


S’il est impossible de ne pas penser à quelque chose, il reste encore possible de penser à autre chose. Alors en général au lieu de me concentrer sur les remarques, dont celle des loups de cette meute détestable, j’essaie de laisser mon esprit vagabonder ailleurs. Manque de chance ces derniers temps, mes pensées elles même sont capable de m’épuiser. Reste a voir jusqu’à quand j’arriverais a me retenir d’être une artiste à mon tour.

« En fait j’aimerais aussi pouvoir faire une pause au pays imaginaire. Cette école devient de plus en plus ennuyante ! »
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MessageSujet: Re: [Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda) [Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda) EmptyMer 9 Déc 2020 - 20:31
*Punir les vilains, manger lorsque elle à faim, jouer et s'amuser. Tant d'activités qu'affectionnaient énormément Anita, cependant, elle avait souvent été engueulée à cause de ses jeux et, elle avait bien compris que pour se fondre dans la masse, elle allait devoir être plus discrète. Beaucoup plus discrète sans trop savoir pourquoi d'ailleurs. Etait-ce si mal? On n'engueulait pas le chat qui tuait un rat ou les deux chiens qui se battent pour jouer alors, pourquoi ne pouvait elle pas profiter pleinement des ses envies? Si le pays des merveilles était libre de toutes règles, Anita devait se plier à celle de la "réalité" celles que les voix la poussait souvent à ignorer, à transgresser. Ces règles qui, quand elle ne les respectait pas poussaient les autres à la traîter comme un monstre. Elle ne comprenait pas. Jamais. Les codes moraux et sociaux lui échappaient le plus souvent. La vie dans sa petite bulle était bien plus simple, personne ne l'y engueulait, personne ne l'y obligeait à dissimuler ce qu'elle est réellement. Personne ne l'y jugeait. Elle observait la blonde, le regard d'Anita était comme toujours à la fois pénétrant et complètement vide, comme si elle regardait au travers de son interlocuteur ou interlocutrice en l’occurrence, voyant des choses qu'elle seule pouvait percevoir. Pourtant, elle semblait aussi lire en la personne face à elle, bien souvent juste une impression car Anita n'avait que faire de ce qu'il y'avait à lire dans les gens. Elle préférait se concentrer sur elle même, mais cette Androméda l'intriguait. La blonde ressemblait bien plus à Anita que la plupart des gens qu'elle avait pu voir. Elle était bien plus instable qu'il n'y semblait. Anita le sentait, le percevait, surtout lorsque la vampire revenait embaumant l'odeur d'un loup garou. Cette odeur de chien mouillé des plus déplaisantes, mais elle ne disait rien. Anita ne parlait souvent que par énigme mais, c'était un juste retour des choses car pour elle, ce que les gens racontaient sur leur vie et leurs occupations étaient autant d'énigmes pour elle. Elle hocha doucement la tête face à la réponse d'Androméda*

-Une perte de temps oui... Les cours sont une perte de temps.. Les professeurs sont bien peu divertissants.. Et les autres élèves si peu fascinant... Oui..

*La blonde tournait la tête vers Anita qui afficha un sourire. Un sourire faux, impossible de se tromper là-dessus car Anita ne savait pas dissimuler un faux sourire. Son sourire était juste une réponse à celui de la blonde. Cette blonde qui ne la regardait jamais comme un monstre. Souvent, il y'avait de l'incompréhension, mais tout le monde n'est pas doué pour comprendre l'incompréhensible. C'est un peu comme réaliser l'impossible. Mais, elle semblait apprécier Anita et le pays des merveilles, c'était d'ailleurs pour ça qu'Anita lui attribuait le surnom de chat de cheshire. Anita ne la comprenait pas la plupart du temps, mais elle parlait de choses qui semblaient être juste alors, elle écoutait. Anita acquiesça vivement*

-Oui! C'est ça! Pourtant ils sont méchants... C'est à eux d'être puni. Comme ceux qui ont emmenés Alice... Ou encore ceux qui ont faillis me tuer ou qui m'ont tués... Vue que je suis devenue vampire c'est qu'ils ont réussis non? Heureusement d'ailleurs que il était là le chevalier vampire aux yeux tristes!! Il m'a permis de me transformer.. L'Angleterre était vraiment belle à cette époque.. si belle.. Oh oui...

*Le regard d'Anita était dans le vide, elle était perdue dans ses contemplations de souvenirs. Sa mémoire ravivant ces jours des siècles auparavant*

-J'avais si faim... Ils ne me nourrissaient pas bien... Mais ils ne pouvaient pas savoir... Alors.... Je me suis nourrie...

*Elle papillonna des yeux et regarda à nouveau son interlocutrice avant de sourire, pour de vrai cette fois en penchant la tête, mais son sourire s'estompa en entendant la mention au pays imaginaire*

-Non... Le chat de Cheshire n'à rien à faire la bas!!! Le Chat est au pays des merveilles... Le pays imaginaire n'existe pas... Non... Le pays de Merveilles...

*Anita fixait le sol doucement en basculant lentement d'avant en arrière*

-Pas le pays imaginaire.... Non...
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Androméda L. Blake
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MessageSujet: Re: [Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda) [Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda) EmptyVen 15 Jan 2021 - 19:34
Cheshire Cat Il y avait quelque chose de très paradoxale dans les conversations que les deux colocataires pouvaient avoir, comme un étrange parallèle. Anita était la pierre brut, la force brut, la nature sauvage. Elle aparaissait aux yeux de tous tel qu’elle était. Refusant encore et toujours de se laisser prendre au jeux du paraître. J’étais bien différente, je m’étais appropriée les règles de ce jeux au moment où j’ai quitté ma famille, pour rejoindre la France. Là j’étais devenue la vampire insondable que je suis, la bête au milles visages. Celle qu’on ne pouvait réellement soupçonner. J’étais le joyaux taillé, la précision. J’étais devenue une personification de la ruse, pour plier mon entourage à mes envies.
Si elle aurait pu hypothétiquement prendre un peu de cette facilité à s’adapter au monde, il est indéniable que j’envie secretement cette facilité à être elle même. Ce don à ignorer les conséquences, je l’ai eu à un moment. Mais dans ce siècle il semble que je sois mise sous cloche. Forcée à me prendre en pleine face la réalité de chacunes de mes actions.
Finalement, je me retrouvais à vivre dans son monde par procuration parfois, et c’était assez plaisant. Elle était une fleure fascinante, une rose spéciale. De celles aux pétales sombres, mais qui éblouissent de leur beauté. De celles qui pourraient passer pour pur, avant que les épines ne viennnt insidieusement injectées un poison mortel dans les veines de ceux qui la manipulent. Sur certains point nous étions comme deux opposés. Mais tout repose finalement sur cet axe qui nous oppose, et qui nous mène finalement à une vision du monde bien similaire.

Cétait parfois amusant de la voir faire, ce faux sourire qui étirait ces lèvres par exemple. Elle y répondait pas pur politesse, elle voulait quand même essayer. Ca avait un coté attachant à mes yeux,  cette manière sombre de ne pas pouvoir tricher. Oui, contrairement à la populasse de l’école qu’elle mentionne, Anita pouvait se montrer vraiment passionnante.
Il faut avouer,  quelque part j’aurais bien aimé la voir à l’œuvre. Regarder le chat déchiqueter une souris, car c’est de cette manière que j’imaginais la vampire entrer en action.

Qu’elle pouvait bien être l’histoire d’Anita, celle hors du pays des merveilles ? Celle qui l’avait conduite jusqu’ici ? Etrangement, quand elle mentionne son chevalier anglais, une image vient se dessiner dans mon esprit. Un chevalier vampire aux yeux tristes, si mon histoire avait été au cœur du sujet… j’aurais rapidement cru qu’on parlait d’Alessio. Lui m’avait éviter une sale épreuve, dont je ne serais peut être pas sortie indemne. C’était assez paradoxale, de constater qu’aujourd’hui je luttais encore contre mes émotions. Alors que lui semblait avoir céder à ma facilité, celle qui m’attire de plus en plus à vrai dire….

« Moi aussi j’ai fait un détour en Angleterre à une époque… Pas les meilleurs souvenirs de ma vie. Mais il faut croire qu’on a toutes les deux eu un coup de pouce pour s’en sortir. »


Au fil de la conversation je perd un peu le sens des mots, pays imaginaire, pays des merveilles… Il faut dire que sur le sens des mots, on n’y vois pas grande différence. Seulement pour elle, c’est comme mettre à mal tout un univers. Faute de tactique, faute d’attention, quoi qu’il en soit j’essaie de capter son regard sans pour autant montrer trop de différence dans mon attitude. Au fil du temps j’aurais fini par apprendre : face à ce genre de délires deux solutions sont possibles. La première étant de confronter la personne à la réalité. Mais ces actes peuvent causer de gros dégâts, et même sur un humain. Je ne tiens pas mettre la vampire mal à laisse alors je possède de la seconde manière.

« Désolé princesse, je suis un peu gauche parfois. Ma langue à fourcher… Le pays des merveilles c’est une évidence. »

Je me rapproche d’elle, pour initier un contact, m’assurer qu’elle est toujours bien avec moi, la ligne étant assez fragile entre notre monde et sa réalité. Je me laisse aller sur son lit avant de reprendre, d’essayer de la concentrer sur autre chose. Sur Alice peut être ? Où sur d’autres souvenirs…

« Et si tu me parlais de ce chevalier Anglais, il était du genre prince charmant ? Où serait-ce un genre de chapelier ? J’aimerais savoir ce qu’il a fait pour toi, et peut être savoir qui il est. »

Non, inévitablement, je ne suis pas prête à imaginer l’identité de son chevalier. Je n’ai même pas encore conscience du quart des similitudes qui nous lient l’une a l’autre. Ces liens et leurs complexités, voilà surement ce qui pourrait me faire perdre la tête un jour !
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MessageSujet: Re: [Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda) [Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda) EmptyVen 15 Jan 2021 - 23:52
*Anita vivait dans son monde et donc n'accordait que peu d'importance à celui qu'on qualifiait de monde réel. Elle se fichait de ce qu'on pensait d'elle, ça ne l'atteignait pas. Elle était imperméable à cette réalité qu'on tentait bien trop souvent de lui imposer. La jeune femme évoluait à sa manière, au rythme d'une vie qu'elle ne pouvait que rêver. Son esprit, bien trop abimé par la vie, déjà bien fragile par la naissance, la poussait à trouver refuge loin de ce monde sans pitié qui lui ôtait tout. Elle se fichait de ce qu'impliquaient les règles de ce monde aussi officielles qu'officieuses et ne se privait pas de le prouver. Elle était semblable à un chien courant après une balle ou un camion, aucune idée de quoi faire une fois attrapé, mais elle voulait l'attraper et sa "balle" actuellement, c'était cette reine blanche. Cette femme manquant à son existence, seule lumière d'un temps où rien n'illuminait l'existence de la petite fille qu'elle était alors. Autre temps, autre mentalité, autre Anita. Une Anita qui n'avait pas d'autres objectifs que de rendre sa famille heureuse, une petite fille qui ne désirait pas être différente, qui l'était et qui en payait le prix. Les choses avaient changées, les voix avaient pris le dessus suite à l'abandon de ceux qui étaient censé l'aimer peu importait sa différence. Ses parents l'avaient envoyé en secret loin de tout cela, loin d'eux. Comme un vilain petit canard dont on voudrait faire disparaître la moindre trace et en soi, ils avaient réussis. A leurs yeux, elle avait été tuée lors du massacre. Du moins, c'est ce dont elle était persuadée, de toutes manières, seule la reine blanche avait survécu. Elle en était sûre. Elle avait été la seule à être gentille avec elle, la seule à la défendre. Voilà tout ce qui importait à Anita.

Le regard porter sur cette blonde si étrangement intéressante, Anita se demandait ce qu'était devenue sa reine blanche. Le chat avait surement la réponse, il avait toutes les réponses. Mais il ne parlait qu'en énigme. Popularité, ennui, lassitude. Rien de tout ça n'affectait la jeune Blake qui ne s'ennuyait jamais dans le pays des merveilles, les voix lui offrant une compagnie des plus agréables. Elles l'encourageaient à ne se soucier que de son objectif, peu importait les obstacles, elle les détruirait tous. Elle entendait parfois les gens lui demander si elle avait éteint son humanité depuis longtemps, encore une question sans sens. L'humanité était elle un simple bouton de pression? L'avait-elle pressée sans le savoir, avait-elle seulement une humanité qui subsistait? Tant de questions qui ne connaîtrait de réponses que le jour où Anita daignerait s'en soucier, hors, ce n'était pas près d'arriver. Anita avait d'autres chats bien plus intéressant à fouetter, quoique non, elle l'appréciait assez pour ne pas vouloir la fouetter. Son Chat de Cheshire au sourire énigmatique qui ne montait que rarement jusqu'à ses joues, comme tant de sourires de façades. Le Chat était le premier être depuis Alice dont la jeune femme s'approchait et côtoyait réellement. Elle se basait donc sur elle pour apprendre à se fondre dans la masse, cherchant à corriger ses sourires, les rendre plus réel. Elle ne cherchait pas à se conformer, mais, il fallait pouvoir se fondre dans la masse pour être libre. Alors, elle essayait, elle travaillait des fois devant son miroir, mais jamais les sourires ne lui paraissaient suffisamment expressifs, comme si il lui manquait quelque chose. Pour maquiller des émotions, Anita devait apprendre à émuler ces fameuses émotions qu'elle ne connaissait que trop peu. Cela ne semblait toujours pas réussir puisque la blonde lui offrait ce regard attendrie qu'elle avait à chaque fois qu'Anita échouait. Anita aurait aimée avoir ce sourire qui appartenait au chat.. Depuis quand un chat avait il besoin d'un sourire? La jeune femme se disait qu'il serait simple de sauter sur sa colocataire par surprise, lui arracher ce sourire pour se l'attacher. Mais, non, Anita ne pouvait pas faire ça au chat. Sans son sourire, il ne serait plus lui et si il n'était plus lui qui serait-il? Impossible à dire.

Sortant de ses rêveries glauque, elle plongeait dans son passé, tout ce qui l'avait amenée à évoluer. Tout ces moments où le monde avait poussé la reine de coeur à devenir plus sombre, plus cruelle, plus sanglante. Sanglante, oui, elle avait un petit creux en cet instant, mais, elle n'avait pas envie de partir de la chambre. Elle regarda alors son chat de cheshire si plein de surprise. Elle pencha la tête en papillonnant des yeux légèrement*

-Oh... Vraiment.., tu as aussi été là-bas? Le monde est petit.. C'est amusant.. Ca me manque parfois.. Alice me manque parfois.. Le Pays des Merveilles n'est plus aussi merveilleux depuis qu'elle n'y vient plus.. Dis moi le chat.. Tu crois qu'elle y reviendra? C'est Alice forcément qu'elle y reviendra.. Elle à promis de toujours revenir...Oui.. Elle à promis..

*Les mots sortent, le chat de cheshire évoque cette pâle copie du pays des merveilles "le pays imaginaire" quel nom idiot. Peuplé d'enfants, de fées, d'indiens et de pirates, le pays des merveilles est tellement plus riche que ce qui y existe est aussi fascinant que ce qui n'y existe pas.. L'autre côté du miroir lui rend aussi bien du charme puisqu'il y faut courir pour rester sur place. Oui courir. Ne jamais s'arrêter pour ne pas reculer, et si l'on veut avancer, aller plus vite. Non, le pays imaginaire ne valait pas un seul instant la comparaison, pourquoi le Chat se montrait il si taquin? La respiration d'Anita accélérait, bien qu'elle n'ait plus de poumons à remplir et que son coeur ne risquait pas de battre trop vite. Pourquoi le chat disait-il ça? Le pays des Merveilles ce n'est pas pareil.. Non... Parce que lui il existe et c'est là qu'Anita retrouvera Alice, c'est là, c'est sûr. Alice ne pouvait pas avoir disparue à jamais. Les mots qui suivirent firent s'immobiliser Anita qui leva alors le regard vers Androméda avec un grand sourire*

Tu es un chat, ta langue ne devrait pas fourcher. Seuls les serpents fermiers fourchent leurs mots. Attention le chat, ta tête n'a peut-être pas besoin de ton corps mais ton corps à besoin de sa tête il serait dommage qu'on te la coupe.

*Anita regarda la blonde prendre ses aises sur son lit sans s'en soucier outre mesure. Le chat pouvait laisser sa trace, son odeur était appréciable. Sauf quand elle rentrait de ses mystérieux rendez vous qui laissaient une odeur étrange sur sa peau et qui semblait la rendre aussi heureuse que triste. Elle l'écouta parler, la questionner et la brune se mit à réfléchir avant de secouer la tête tristement.*

-Je ne me souviens plus.. Mais.. Il était triste.. Ça oui je m'en souviens. Triste de ce que ceux qui se disaient sa famille faisaient.. Ils ont voulu me manger mais, il m'a donné son sang pour que la mort me transforme.. J'aurai voulu l'emmener au Pays des Merveilles avec moi mais, je ne connaissais pas encore Alice ni le pays des Merveilles.. Mais, le chevalier m'a dit que je lui rappelais quelqu'un... Il avait l'air triste.. Un peu comme toi parfois... J'aimerais bien pouvoir l'emmener au Pays des Merveilles.. Là-bas il retrouverait le sourire je suis sûre.. Je crois qu'il à perdu sa Alice aussi.. Je crois qu'il n'aimait pas sa famille non plus.. Ils lui criaient dessus, lui disant de m'achever avant qu'ils le fassent.. Il m'a fait un bisou sur le front et puis, il m'a dit de faire comme si j'étais morte... Mais..A mon réveil, plus personne... Et moi non plus je n'étais plus vraiment la..

*Elle regarda ses mains doucement en jouant avec ses doigts, comme une enfant essayant de se rappeler quelque chose, elle fronçait les sourcils*

-Dis-moi... Pourquoi parfois tu sors la nuit comme si je dormais? Pourquoi parfois tu rentres avec une odeur de chien mouillé en semblant à la fois contente mais aussi horriblement triste..? Quelqu'un te fait mal le chat? Tu sais.. Je t'aime bien alors.. Si je dois faire couper une tête pour te voir sourire, dis le moi..
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Androméda L. Blake
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MessageSujet: Re: [Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda) [Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda) EmptyDim 17 Jan 2021 - 23:05
Cheshire Cat Finalement c’est un visage que peu connaissent que j’affiche face à cette vampire hors des normes. C’est un peu comme si elle était seule personnage à avoir le droit à cette représentation de ma personne. Il faut dire que ça ne se résume pas à une histoire de confiance. Mais je sais qu’elle est bien trop éloignée de la réalité pour me porter préjudice d’une quelconque manière. Finalement c’est surement ça qui fait que je l’apprécie plus que la plus part des autres. Elle a un style bien à elle, loin du jugement traditionnel. Si demain je lui raconte avoir séparé un humain de sa tête, je ne lirais aucun sentiment d’horreur sur son visage. Non bien au contraire, elle affichera peut être un rictus amusé, un éclat de compassion, ou même d’envie pourrait s’allumer dans son regard. Mais Alice ne juge pas son chat… Voilà un équilibre qui me convient parfaitement.
En elle je trouvais une personne avec qui il n’était pas désagréable de discuter, une personne capable de comprendre mon point de vue. Voilà bien une éternité qu’une personne de cette trempe n’avait pas croisé mon chemin. Une personne franche, trop pour certains. Une personne qui n’a pas peur d’être jugée, une personne vrai… Sans masque, ni facettes.
Puis elle avait parfois ce regard, ce regard particulier qu’elle posait sur moi. Je ne suis pas du genre à m’attendrir, que ce soit un chiot ou un enfant. Je n’ai pas d’affection particulières pour les choses mignonnes. Tout change, tout évolue. Même le plus adorable des êtres peut être destiné à pourir de l’intérieur. Mais ce regard avait quelque chose de différent, un peu fou peut être. Une étincelle particulière illuminait ces iris. Ce mouvement de tête, ces yeux qui papillonnent un peu. Finalement elle arrive même à incarné ce que je définirais comme mignon, manquant d’adjectif pour décrire ceci à ma manière.

Parfois je me demande d’où lui vient cette Alice, serais-ce une personne du passé qui aurait laissé un trop grand vide dans son esprit ? Voilà une raison supplémentaire pour ce mode de vie que je tente de préserver d’ailleurs… A moins que la Alice ne soit qu’une invention de son esprit, peut être un vague souvenir de ce qu’elle était à une autre période de sa vie.
L’important sur l’instant étant principalement que j’ai réussi à me rattraper. Car finalement c’était une sorte de don qu’elle avait. Cette compréhension précise des mots, l’art d’en comprendre tous les sens. Face à un tel sens du détail il est parfois difficile de se rattraper. Mais j’incarne le chat, ce rôle dont elle m’affuble et qui finalement me va comme un gant. Mes vies ont largement dépassée les neuf que l’on accorde au félin… Mais cette capacité calculée à retomber sur mes pattes, parfois inextrémis ne faisait que donner un fond de vérité à ce surnom. Puis après tout, n’importe qu’elle chat n’aurait pas fait l’affaire… Le plus a part de tous pour décrire une vampire par très conventionnelle non plus. Je m’étais habituée à ça, et la référence n’était pas pour me déplaire en réalité.
En écoutant sans réponse je reste un moment perplexe avant de me laisser aller à un rire. Non vraiment, elle avait cette manière unique de s’exprimer. Des métaphores uniques qui trouvaient bien souvent du sens dans les faits.

«  T’en fais pas princesse, il est pas né celui qui pourra me couper la tête. »

Me couper la tête certainement pas, en revanche je me demande parfois si tous ne se seraient pas donné le mot pour me la faire perdre. Mais le chat avait enfin trouvé quelque chose à se mettre sous la dent. Une curiosité qui lui donnait envie de creuser, d’approfondir. Se pourrait-il vraiment que quelque part leur destin ait été lié au point d’être tombé sur ce même chevalier ?
Je l’écoute, attentivement, ne souhaitant pas louper une miettes de ces phrases qui parfois pouvait passer pour des énigmes.
Son origine, et cet air triste. Indéniablement ces petites information pouvait me mettre sur la trace de l’élégant vampire. Mais lorsqu’elle parle d’une famille qui le rendait triste, le doute se réduit de plus en plus. Alessio m’avait sauvé, je n’avait pas eu à faire la morte, il n’avait pas non plus eu à me transformer. Mais il m’avait bel et bien sauvé de cette famille qui avait prédit pour moi une destinée bien plus courte que ce qu’elle a duré. Alessio… voilà un vampire qui cachait bien son jeu. Si, dans un moment de perdition j’ai pu par une fois me demander les raisons de cette soirée à l’humanity, il semble qu’Anita vienne de lui donner un sens… si vraiment je ne me trompe pas.

« Dit moi… Ce chevalier aux yeux triste. Ne s’appellerait-il pas Alessio ? » Je demande doucement, espérant simplement que la plonger dans ses souvenirs ne la pousse pas à vouloir rompre cet instant de conversation. Je suis bien placée pour savoir que parfois, même les souvenirs les plus anodins doivent restés secrets. Mais quelque part j’ignore si c’est pour elle, ou pour ce vampire mystérieux que je me pose la question au fond. « Si il y a une chance que ce soit lui, alors ne t’en fais pas, il est bien plus proche de toi aujourd’hui que tu ne peux l’imaginer. Puis, je ne l’ai pas emmener aux pays des merveilles. Seules toi et Alice semblez en avoir la clef. Mais il est possible qu’une fois, le temps d’une soirée j’ai pu lui faire oublier ce qui le rendait triste. Je me souviens même avoir vu un sourire sur le visage de ton chevalier. »

J’avais balayé cette nuit la d’un revers de main. Une nuit de débauche, une nuit de folie. Une nuit ou deux âmes perdues ont décidées de passer un bout de chemin ensemble. Puis finalement ce vampire n’était-il pas entrain de suivre la même voies que d’autres ? Lui qui n’était censé apparaître dans ma vie que pour une nuit, était devenu un allié de taille lors d’une bataille imprévue. Cette bataille où notre synchronisation aura été d’un grand secours… et qui n’aura pas laissé notre publique indifférent.
Puis maintenant dans cette chambre, alors que rien ne m’y préparait son nom vient à nouveau à être mentionné. Je me suis même surprise à utiliser les souvenirs de cette soirée, en taisant la plus part des détails pour essayer de remettre des couleurs dans le monde d’Anita. Au moins, entre vampire décadente il faut bien qu’on se montre capable d’un peu de soutien. Rien de vraiment étonnant à ça, n’est ce pas ?

Alors que je pensais avoir réussi à réchauffer une partie de l’âme de ma colocataire, je ne m’imaginais pas qu’elle viendrait soufflé sur le château de carte de ma raison. En entendant ses mots je me laisse tomber contre la tête de lit, me servant d’un oreiller comme accoudoir. Ce simple moment aurait pu être la fin de beaucoup de choses. La fin de la relation la plus saine que j’ai pu entretenir dans cette école par ailleurs.
Mais elle avait cette faculté dont je parlais précédemment. Ce talent pour demander pour s’informer, plus que de juger. Pour l’une des rares fois dans mon existence une personne se fichait bien de la bonté de mes actions. Proposant au passage une décapitation pour mon simple sourire. C’est ainsi que je perdit le fil. Les yeux dans le vide, je reste songeuse un instant. Puis vint le flot de mes mots. Elle m’avait ouvert la porte vers son monde, et sans le vouloir je lui ouvrais une fenêtre sur le mien.

« Ah ça… Tu sais parfois moi même je n’y comprends rien. Disons que ça a commencé par une partie de chasse, il était censé être ma proie… C’est difficile à expliquer, cette odeur et cette attraction qu’il provoquait en moi. Aucun humain n’a jamais suscité autant d’appétit… de désir… »

On aurait su décrire cette lumière qui s’allumait dans mes yeux, un réveil d’un instinct des plus primaire au simple souvenir de cette odeur. Je doute que le plus grand des psychologue ait pu faire quelque chose pour moi en cet instant.  Mais personne d’autre qu’Anita n’aurait été en mesure d’entendre cette vérité. Qui ne franchirait jamais la porte de cette chambre j’en était certaine. L’ultime secret de ma faiblesse enterré dans le terrier du lapin banc. Puis, formuler ces mots à voix haute me permettraient peut être de saisir un détail que j’aurais loupé. Quelque chose qui mettrait fin à cette mauvaise comédie.

«  J’ai eu ce que je voulais, et bien plus encore… Je ne comprends toujours pas comment il a fait. Jamais personne n’aurait pu survivre à la perte d’un cinquième du sang… qu’il a fini par m’offrir. Il a fini par perdre connaissance. Enfin, il s’est endormit calmement, puis ne s’est jamais réveillé… J’aurais dû le laisser pour mort… c’est ce que je fais toujours. Mais le chat à préféré emmené la souris à l’infirmerie. »

Je me souviens alors des jours qui ont suivit, de cette soif qui me tordait le ventre. De tout ce sang humain que j’était incapable de gardé. Rien que l’odeur du sang humain me donnait la nausée. Pourtant, un vampire n’est censé ne jamais être malade. Il faut dire ce qui est, comme un humain devient dépendant d’une drogue, je me suis rapidement retrouvée en manque.

«Depuis… disons que les repas du chat son difficiles… C’est comme si il était la proie magique, le seul capable d’apaiser ma soif. » Je tourne la tête en direction d’Anita, comme si le pays des merveilles allait soudainement lui souffler la réponse que je cherchais. Mais inutile d’imaginer l’impensable. Alors je replonge à nouveau dans l’abime sombre de mes pensées. «  C’est pire que ce qu’on imaginait… En fait on est relié, si il a mal, j’ai mal. Si je me coupe, il souffre… J’ignore a quel point nos vies sont liées. Je ne veux pas le savoir. »

Je passe les mains sur mon visage. Me rendant compte que je suis simplement encore plus dépassée que prévu par les évènements.

«  Alors non, personne ne me fait du mal… Finalement je passe plus de bons moment avec ce loup que je ne veux bien l’avouer. D’ailleurs en tout bien tout honneur, je ne supporterais pas qu’on lui fasse le moindre mal. Je serais surement capable du pire dans ces conditions… Pourquoi ? Par ce qu’il est a moi ! Puis, finalement c’est légitime puisque je ressens ces douleurs n’est-ce pas ? On ne peut pas dire que je sois triste de ça... »

Non, de la tristesse, ce n’est pas ça. J’ai été triste lors de ma vie humaine, j’arrive imperceptiblement à m’en souvenir. Là c’est différent, ces sensation étranges je ne les connaît pas. Je ne les maîtrises pas.

«  J’ai cette impression désagréable cependant de perdre tout contrôle de ma vie en sa présence. Je déteste ça. Comment un adolescent de ce siècle peut autant influencé ma vie ? Je refuse de devenir dépendante de qui, ou de quoi que ce soit… Je voudrais juste redevenir la meilleure version de moi même. »

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MessageSujet: Re: [Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda) [Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda) EmptyDim 31 Jan 2021 - 21:27
*Anita se baladait beaucoup, quand elle n'était pas en cours ou dans sa chambre, elle se baladait et observait les gens. Elle avait donc à plusieurs reprises aperçues sa colocataire dans les couloirs ou à l'extérieur et avait pu constater que le chat était doué pour se fondre dans son décor. Elle adaptait sa personnalité selon ce qu'elle voulait afficher. Anita y arrivait parfois, mais les voix finissaient toujours par la pousser à redevenir elle même, alors elle s'entraînait. Elle voulait pouvoir se fondre dans ce monde comme le chat le faisait mais, c'était compliqué. Seulement, lorsque le chat était seul avec Anita, il semblait différent. Il ne cachait pas ses pensées. Il semblait se dire qu'Anita pouvait l'entendre. Anita aimait bien cela. Le chat, même si il ne s'en souvenait pas sous les traits de cette blonde, venait du pays des merveilles alors, il savait qu'Anita ne le blesserait pas tant qu'il la respectait. La reine de coeur ne saurait s'en prendre à ses sujets sans raisons. Alors peut-être était ce pour cette sensation que le chat ne se cachait pas? Le monde était bien compliqué hors du pays des merveilles mais, Anita n'était pas étonnée que le chat s'en sorte si facilement.

Discuter avec le chat apportait toujours des réponses, pas toujours sous la forme la plus simple à comprendre, c'était même bien souvent des énigmes sur lesquelles Anita passait des jours entiers, mais il y'avait toujours une réponse ou une vérité. De méchantes personnes ici regardaient Anita bizarrement ou lui demandait d'aller à l'asile ou autre chose rarement gentille, ils s'attendaient peut-être à la voir pleurer ou être en colère? Certains même lui demandait depuis quant elle avait éteint son humanité. Peut-on éteindre l'humanité? Est-ce que c'est comme un bouton on/off pour la lumière? Anita ne savait pas si elle l'avait éteint, elle ignorait même si elle avait été humaine un jour. C'était compliqué tout ça et puis Anita ne comprenait pas pourquoi on lui disait ça. Elle se contentait de dire ce qu'elle pensait, de dire ce qui pour elle était la vérité, mais les gens n'aimaient pas ça. Ils ont l'habitude de dire qu'ils veulent la vérité, mais quand celle-ci leur déplaît, ils se montrent méchants. Ca n'atteignait pas spécialement Anita, mais ça énervait les voix. Les voix ne voulaient pas laisser les gens méchants sans les punir, mais, Anita devait se contrôler. C'était compliqué.

C'est souvent dans ces moments-là que voir le chat l'aidait. Le chat lui rappelait le mays des merveilles, Alice et l'aidait à se calmer. Parfois, elle avait envie de découper le sourire du chat pour pouvoir le porter, mais elle savait aussi qu'elle serait triste sans le chat. Le chat ne la regardait pas comme les autres, il semblait comprendre Anita ou du moins, ne pas la trouver si étrange. Le chat semblait même l'apprécier. Anita en était contente. Bien souvent, alors qu'elle était dans ses pensées, si loin qu'on pouvait la croire hors d'atteinte, elle percevait plus clairement encore ce regard sur elle. Sorte de regard attendri que le chat posait sur elle et qu'Anita ne lui voyait jamais. Anita n'était jamais réellement absente, même si elle en avait l'air elle restait toujours consciente de ce qui l'entourait.

Alice, sa douce Alice, sa chère Alice. Elle lui avait ouvert la voie pour le pays des merveilles et Anita avait été heureuse. Si heureuse. Durant un temps, ses voix étaient calmes, elles aussi aimaient Alice. Elles aussi étaient heureuse. Mais, les choses avaient changées à cause de vilains hommes. De vilaines personnes avaient fait du mal à Alice et depuis, Alice ne revenait plus au pays des merveilles, pourquoi ne revenait-elle plus? Trop compliqué. Les gens étaient méchants, si méchants, elle devait les punir et elle l'avait fait après qu'ils aient fait mal à Alice mais depuis, Anita ne voyait plus Alice, elle l'entendait juste.

Le pays des merveilles lui manquait aussi. La bas tout les mots sont importants et toutes les phrases sont inutiles. Le bizarre y était le normal. La logique était illogique. Dans ce monde, les gens parlaient et bien souvent ne remarquaient pas le poids de leur mots. Ils ne comprenaient pas toujours à quel point un mot est plus important qu'il n'y parait. Le chat lui comprenait et il aimait jouer avec les mots comme autant de pelotes de laines. Oui le chat apparaissait et disparaissait à sa guise laissant énigmes et réponses sur son passage. Le chat rit, la tirant de ses pensées et Anita penche la tête sans comprendre. Ses sourcils se froncèrent légèrement*

-Doutes-tu de moi le chat? Je serais capable de te couper la tête j'en suis certaine.

*Anita parlait avec une simple certitude dans la voix. Des têtes, elle en avait coupée et le chat ne ferait pas exception. Si Anita en avait l'envie alors elle pourrait lui couper la tête. Ce ne serait pas simple, le chat se défendrait, la chasse serait passionnante, oh oui si passionnante. Si amusante, digne du pays des merveilles. Mais au final, on échappait pas à la reine de coeur. Non, personne ne lui échapperait jamais. Une lueur de curiosité brillait dans le regard du chat alors que le sujet du chevalier aux yeux triste était sur la table. Anita se concentrait, elle essayait de se souvenir. Les cris, le sang, puis elle, innocente et faible au milieu de tout ça. Ce garçon qui était venu la sauver, qui lui avait permis de "survivre" à cette nuit, et de rencontrer plus tard Alice. Sa Alice. Le nom tombe de la bouche du chat, il se répercute dans l'esprit de la jeune femme qui écarquille les yeux avant de regarder le chat, de la surprise dans le regard.*

-Le chat!! Tu as donc vraiment toutes les réponses?! Alessio oui c'est ça!! Ce nom!!! C'est celui du chevalier aux yeux tristes!

*La jeune femme semble heureuse, pas de sourire étirant ses traits mais ses yeux, eux, exprimaient une joie certaine. Les souvenirs affluaient à nouveau, les cris, les menaces et lui. Sauveur au regard sombre. Pareil à un ange déchu, il avait un regard triste qu'on pouvait parfois voir chez le chapelier fou alors même qu'il souriait. La suite des mots d"Androméda la tire de ses souvenirs*

-Toi aussi tu le connais le chat?! Bien sûr.. Le chat à toujours les réponses.. Il connait les gens..

*Le visage d'Anita, toujours froid, mais sa voix se brise légèrement et ses yeux s'emplissent de tristesse*

-Alice ne va plus au pays des merveilles et je ne veux plus y aller sans elle... Ce n'est plus aussi merveilleux sans elle.. Je suis contente si le chat peut aider le chevalier aux yeux tristes.. Mais.. Le chat sait-il pourquoi Alice ne vient plus..? Depuis que ces vilains monsieur ont repeints Alice en rouge, elle ne vient plus... Pourtant je les ai punis.. Mais quand je suis retourné la voir là où elle dormait... Elle n'était plus là... Depuis je l'entends, mais je ne la vois plus... Tu sais où elle est le chat..? Pourquoi elle ne revient pas..? Si elle à peur... Je la protégerais...

*Le regard triste, elle pourrait presque sembler être entrain de pleurer mais pas la moindre larme ne s'écoulait.*

-Si il à sourit.. Je suis contente.. Oui..

*Anita acquiesça doucement, le chevalier aux yeux tristes qui lui avait sauvé la vie, ce vampire qui avait montré à l'enfant qu'elle était que les gentilles personnes existaient. Il avait fait d'elle une vampire. Sans lui, elle n'aurait pas été au pays des merveilles. Alessio. Apparemment, il était près d'elle, Anita était heureuse. Peut-être pourrait-il aider Alice comme il l'à aidé? Oui.. Peut-être.

Anita passait du coq à l'âne, son esprit naviguant en eaux troubles et donc, un simple stimuli suffisait bien souvent à la faire dériver d'un sujet à l'autre. Le chat tombe sur le lit d'Anita accoudée à un oreiller. Voulant rendre son sourire au chat, Anita proposa de décapiter a source de ses problèmes, au lieu de cela le chat se mit à parler. Le chat raconte sa rencontre avec le loup qui imposait son odeur à Anita par l'intermédiaire du chat. Une chasse passionnée, jeu devenu malédiction. Des mots secrets qu'Anita garderait précieusement au sein de son esprit. Elle écoute sans interrompre, sachant que le chat ne parlait que rarement de lui, elle appréciait le moment. Le chat parle de sentiments, Anita ne comprends pas grand chose à tout cela. La jeune femme se glisse doucement jusqu'à se blottir contre le chat. Anita n'était pas tactile, en réalité, quiconque la touchait s'exposait à son courroux, elle rejetait le contact aussi fortement qu'on pourrait rejeter quelque chose de douloureux, pourtant, pour cette fois, elle se blottissait au chat parce qu'elle avait l'impression qu'il en avait besoin. Elle ne l'étreint pas, se contentant de se blottir et de respirer cette odeur qui lui rappelait quelque chose mais teintée de l'odeur de ce maudit loup, elle n'arrivait pas à capter la craie odeur d'Androméda qui pourtant lui était si familière. Mentalement, elle raya le loup dont l'odeur empestait de la liste des choses à décapiter, par égard pour le chat. Puis la jeune femme essaya de parler pour réconforter le chat.*

-Voilà une histoire compliquée le chat... Je n'ai connu ça qu'avec Alice et jamais après.. Mais... C'est vrai que c'est difficile à vivre quand on à pas l'habitude... Oui.. Mais, je connais le chat. Il peut se sortir de tout et même si il doit faire des bêtises, il sait que la reine de coeur sera là pour l'aider. La meilleure version de toi-même? Le chat tu es vraiment difficile à suivre des fois... Il y'a plusieurs versions de toi? Je ne comprends pas... Je sais que je te vois agir de manière différente mais.. J'ai toujours pensé que c'était le même chat... Mais qu'il aimait à s'acclimater aux autres pour se fondre dans la masse.. Je pense qu'il n'y à qu'une version du chat... Mais qu'il à peur d'accepter certains aspects qui le composent.. il préfère fuir ce qu'il n'aime pas... J'ai fais pareil quand Alice est partie... Le monde ne m'intéressait plus alors, j'ai disparue, puis.. Je suis revenue.
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Androméda L. Blake
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MessageSujet: Re: [Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda) [Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda) EmptyDim 14 Fév 2021 - 18:26
Cheshire Cat Il y a de nombreuses personnes que l’on peu qualifier de « Fou ». De vous à moi, pour la plus part des gens il faut admettre que je n’évoque pas la sainteté d’esprit. A mon avis cet adjectif est relatif à bien des choses. L’époque premièrement, nombres d’habitudes où de pathologie étaient simplement réduites au stade de « folie » à mon époque. Certaines versions de l’amour ou de son expression étaient aussi classées ainsi.
Les croyances entrent en considération également, tout comme l’ouverture d’esprit. Il ne faut pas oublier que de nombreux grands hommes de l’histoire ont eux même, à un moment donné comme tout au long d’une vie, eut la réputation d’être fou…

Si certains ce sont accordé à ce jugement sur une quelconque maladie de l’âme concernant ma colocataire, voilà bien longtemps que j’ai appris à faire fis des rumeurs. Peut-être est-ce aussi par ce que j’ai moi même pour habitude d’alimenter les ragots sur mon passage… Mais pour ma part la jeune femme n’est rien d’autre qu’un personnage haut en couleur, tout comme elle est très certainement la seule qui n’ait jamais été dans le jugement de mes actes.
C’est parfois étonnant, qu’il puisse y avoir une personne dans ce monde qui ne juge pas vos actions, s’en étonne, ou soit déstabilisée pendant quelques instant. Mais qui ne juge pas, qui essaie même de comprendre quand l’envie lui en dit. Qui répond ou commente sans mette de philtre, et s’exprimant librement et à sa manière.

Au fil des siècles, des terres parcourues, et des empires que j’ai pu servir : j’ai appris à devenir un caméléon. Les gens ne voient sur mon visage que le reflet de ce qu’il voudrait voir… Souvent je me suis également réjouie de devenir l’incarnation de leurs pires cauchemars. Etudier, comprendre, analyser l’esprit humain. Prendre chaque discussion, chaque rencontre comme une partie d’échec. Un jeu de stratégie que je me dévouais à gagner.
Anita quand à elle avait développer son art dans un tout autre domaine. Une forme de pureté sombre. Oui c’est ça, elle semblait bien souvent incarner les sombres vérités. Car a chacune de ces actions elle est honnête avec elle même, avec son monde. Une force brut qui me fait d’ailleurs hésiter un instant quand elle affirme être capable de me couper la tête. Qu’elle en soit capable ? Je suis pas du genre à en douter… Mais j’ose a espérer que nous ne viendrons pas nous aussi a nous entretuer. J’ai peu être plus d’estime pour son esprit un peu tordu que je n’en ai pour bien d’autres âmes aux alentours.

Elle me fait sourire, elle pense que le chat à toutes les réponses ? Je ne peux nier l’évidence : le chat est un animal sociable qui se complait dans l’art des rencontres. Mais je suis loin d’avoir toutes les réponses, et pourtant en ce moment plus que jamais il me semble impossible de comprendre jusqu’à mon propre esprit.

«  J’aimerais avoir toutes les réponses comme tu dis, j’aimerais pouvoir te rendre ta Alice, la faire revenir. J’aimerais comprendre pourquoi tout arrive. Pour une fois, le chat va te faire une confession, mais c’est un secret : pour une fois je crois que je me suis laisser dépasser. »


Il y a deux typer de personnes, et leur façons de réagir face à un problème. Mais il semble que pour cette fois, les deux vampires dysfonctionnels acceptent de s’accorder une pause. Personne ne se fera tuer aujourd’hui pour avoir oser toucher l’une ou l’autre des deux filles. Tel deux créatures sauvages, en replis face au monde elles s’offrent une confiance mutuelle, comme ralliée contre le monde dans une demi étreinte silencieuse.

Finalement ma colocataire viendra comment ma tirade bien trop longue. Un résumé, une analyse. Elle allait alors m’offrir une synthèse globale, après toutes les données que je venais de lui offrir… Bien trop de données, pour elle, pour moi… comme pour tout le monde. Qui pourrait vivre ce genre de choses sans perdre pieds ? Réellement…
Pourtant je sais qu’à une époque tout était possible, et c’est là qu’elle met le doigt sur quelques choses de concrets, des mots qui causent un déclenchement net dans mon esprit. Comme si la décision qui viendra d’ici plusieurs nuits était déjà prise par avance. « Disparaitre… Puis revenir ». Voilà elle avait résolu mon mystère de toute évidence. Alors j’affiche un grand sourire et pose mon regard sur elle.

« Je me demande si ce ne serais-pas toi, celle qui connaît toutes les réponses. Tu as surement trouvé la clef de biens des problèmes sans t’en rendre compte. »

Je me perds a nouveau dans mes pensées, fixant finalement un reflet dans la vitre. «  Disparaitre pour mieux revenir. » réfléchissais-je à vois haute sans vraiment m’en rendre compte.
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MessageSujet: Re: [Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda) [Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda) EmptyMar 23 Fév 2021 - 23:53
*Anita était folle aux yeux des gens, mais cela était-il un fardeau? Pas particulièrement. Certains sont fous, d'autres sont tristes, d'autres encore sont joyeux, pourquoi juger cela? Pourquoi pousser les gens à être ce que l'on attend d'eux alors qu'eux ne veulent pas être autrement qu'eux même? Savent-ils seulement pourquoi ils utilisent ce terme de folle pour la qualifier? N'est-il pas présomptueux de pouvoir qualifier sa santé mentale sans même la connaître un petit peu? Si la folie n'était aux yeux des gens qu'un décalage des normes, alors, la folie n'était elle pas elle même une norme? Car tout le monde déviait en un point ou un autre de la matrice de la société. Anita était semblable à un chien fou courant après une balle, elle ignorait ce qu'elle en ferait une fois la balle attrapée, mais elle courait après sans hésitation. Les gens entassent les pêchés, ils font le mal pour assouvir l'un d'eux, jalousie, colère ou avarice principalement. Ils se trouvent des raisons et des justifications car c'est ainsi que fonctionne la société. Anita, elle, voulait juste voir le monde peint en rouge. Oui, le monde serait si beau peint en rouge. Peut-être si tout était peint en rouge, Alice reviendrait.. Elle n'aurait plus honte d'être peinte en rouge.. Oui Alice reviendrait, les voix, y compris celle d'Alice le lui disait. Elle avait hâte. Alice lui manquait tellement.

La folie d'Anita était un élément qui faisait partie d'elle et elle ne comprenait pas ceux qui cherchaient à l'en guérir ou à le justifier. Si la folie pouvait se justifier alors, serait-elle encore réellement folie? N'est il pas plus fou de croire que l'on peut expliquer l’inexplicable plutôt que de simplement l'accepter comme semblait le faire Androméda. Le chat ne jugeait pas la reine rouge, non, le chat écoutait et comprenait. Le chat était une source précieuse de calme pour Anita. Alors, la française lui rendait la pareille. Elle l'écoutait, essayait de la comprendre et lui donnait son avis. Anita se voyait mal porter un jugement sur les actions du chat, elle ferait assez souvent les mêmes choix. Sauf peut-être pour cette mystérieuse proie qui semblait avoir tellement affectée la vampire. Anita aurait probablement couper le mal à la racine et tuée cette source d'inconfort. Peut-être Androméda était elle plus humaine qu'Anita, était ce difficile d'être humain? Faire semblant était facile mais, le vivre et l'imiter, c'était deux choses très différentes.

Les humains, les émotions, leur complexité. Anita observait cela depuis des siècles et parvenait à imiter une grande partie du spectre expressif des gens, mais, ce n'était jamais parfait, car il manquait toujours cette pointe de sincérité. Cette émotion qui lui faisait défaut. Alors, Anita parvenait à discerner le cheminement des pensées des gens. Elle ne le comprenait pas toujours, mais elle le devinait et le suivait de son mieux. Ainsi, on trouvait les failles des gens et les armes contre eux. Faire tomber le roi n'était que la mise à mort, la fin du jeu. Anita aimait faire durer la partie, voir sa cible se débattre pour s'en sortir et tisser sa toile de telle sorte que plus la cible se débat, plus elle se coince. Sentir la peur, la détresse, entendre les suppliques. Oui, c'était ça la partie amusante du jeu. Honnêteté simple envers celle qui semblait la moins dérangée par cet aspect d'elle, Anita n'avait pas envie de faire du mal au chat, mais un jour peut-être le faudrait-il, qui sait de quoi est fait demain? Anita se retrouve cependant surprise par la confession d'Androméda et fronce le sourcil.*

-Si même toi le chat tu te retrouves dépassé, alors nous sommes promis à de bien sombres heures.. C'est gentil, mais Alice reviendra seulement si elle s'en sent l'envie... Je suis cependant sûre qu'elle reviendra. Oui... Le pays des merveilles perd de sa plussoyance sans elle pour l'égayer...

*La suite du discours de la blonde était assez compliqué et reposait sur des choses que la pauvre Anita ne connaissait pas ou ne comprenait pas, elle n'avait jamais eue de mal à mettre un terme à un problème en l'éliminant, bien au contraire même c'était souvent bien trop simple. Cependant, par amitié pour ce chat si doué, elle exprima comme toujours le fond de sa pensée, mentir au chat n'était pas une bonne idée. Cependant, les mots de la jeune Blake semblèrent avoir un bon effet puisque le chat retrouva l'espace d'un instant son si grand et si joli sourire. Anita se gratta la tête doucement face à la déclaration qui suivit*

-Vraiment..? Ravie d'avoir pu t'aider le chat... Même si je suis pas bien sûre d'avoir compris comment... Mais si tu souris alors, ca me va!

*Anita pencha la tête observant tranquillement le chat contre qui elle était allongée. "Et cette fois, il disparut très lentement, en commençant par le bout de la queue et en finissant par le sourire, qui resta un bon bout de temps quand tout le reste eut disparu.
-Ma parole ! pensa Alice, j'ai souvent vu un chat sans un sourire, mais jamais un sourire sans chat !... C'est la chose la plus curieuse que j'aie jamais vue de ma vie !" Le chat répéta des mots mais, Anita avait bien compris que l'esprit n'y était plus. L'esprit était parti vagabonder peut-être pour approfondir ces fameuses réponses alors Anita quitta le lit et sauta par la fenêtre doucement pour s'enfuir par la fenêtre direction la foret. Le chat lui avait ouvert l'appétit, et Anita avait envie de peindre quelques roses en rouge. Après tout, c'était bientôt l'anniversaire d'Alice, si le Chapelier célébrait ses non-anniversaire, la Reine se faisait un devoir d'honorer chaque anniversaire d'Alice. Une pointe traversa son coeur, comme chaque fois qu'elle pensait à sa Alice sans qu'Anita ne comprenne que c'était la l'une des précieuses émotions qu'elle cherchait à émuler. La tristesse d'un amour perdu à jamais. Mais, qu'est ce qui se perd vraiment au Pays des Merveilles?*
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[Chambre n°4] Cheshire Cat (Androméda)
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