Chambre 5 - Devine qui c'est ! [Brandon]

Mon sort avait fonctionné, peut être un peu trop bien, je me retrouvais pleine d’énergie, une Pénélope revigorée qui ne demandait qu’à partager tout son trop plein débordant de malice ! J’arrivais dans la chambre de Zach quand un bruit plutôt fracassant retentissait dans la pièce.

Si j’étais enthousiaste à l’idée de chevaucher mon bel étalon, de pouvoir galvaniser un peu mon corps resté trop longtemps en sommeil, je ne pouvais pas ne pas réprimer un rire lorsque je vois le garçon par terre, se dépêtrer avec mon vêtement sur le visage.

- Oh mon dieu !

Le colocataire de Zach est toujours aussi taré. Je le regardais se remettre en position sur son lit, après avoir libéré l’atmosphère de cette musique affreusement trop calme. Je continue à sourire, la situation avait au moins eu l’effet de me divertir, et puis je pouvais toujours dire que c’était l’influence de mon sort mal dosé.

- C’est tellement mieux ainsi.

Je sous entends que sa musique ne me plait pas tant que ça, s’il était aussi malin qu’il est bizarre, il comprendrait le sens cachés derrières les mots d’une gentille fille bien éduquée. Je m’approche alors du lit, et du garçon sur le lit, à genou devant ses pied nu, j’avance, et récupère mon vêtement qui tournait sur son doigt.

- Ce n’est certainement pas toi qui me manquais très cher.

Il était si sûr de lui, enfin, c’était le garçon qu’il voulait montrer, mais tout le monde sait que ça n’est qu’un chiot apeuré. Je plie soigneusement mon vêtement que j’ai récupéré, et le pose derrière mois, sur le lit du garçon, avant d’avancer encore un peu plus, contre ses genoux repliés sur lui-même. J’étais à genou devant lui, mes coudes posés sur ses propres genoux à regarder monsieur affermissant finalement ma position, le visage entre mes poings fermés.

- Il ne fait pas venir ses catins ici ? Tu n’aimes pas regarder Brandy ?

Moi je le regarde, amusée, rieuse même. Brandon, c’était le charmant garçon docile, surement le coloc idéal pour Zach. Je minaude, balayant mes cheveux d’un coup de tête sur le côté qui faisait virevolter une de mes mèches qui venait retrouver sa place. Je me pince les lèvres doucement, et viens caresser ma propre joue avec un ongle qui s’échappe de mon poing droit.

- Ou peut être que tu aimes un peu trop ça ?

Ce garçon, le colocataire de Zach, c’était un phénomène à lui tout seul. Comment ne pas se divertir en observant ce dernier faire des cabrioles à s’en reréserver au pied de son lit. Pourtant je n’étais pas ici pour rire, et ce dernier s’en apercevrait assez tôt. J’avais un besoin dévorant de bouger, de m’exprimer, et ça ne serait certainement pas avec du yoga que ça s’arrangera.

On pourrait le croire pourtant, quand je viens m’installer sur ses genoux, les coudes bien posé sur ces derniers, que je m’atèle à une nouvelle position, un dérivé du yoga, et un chiffre encore inconnu du kamasoutra. Pourtant je restais en face de lui, à le dévisager avec un sourire bien pressé sur mes lèvres.

- Désolé mon lapin, mais ton cœur devra s’endurcir.

Je le vois, ce garçon était un jouer, inventant ses propres règles. S’il était et demeurerait l’étrange colocataire, il n’en était pas moins un mec presque démuni dans la chambre du mien qui là tout de suite me faisait défaut. Je bat des cils, et regarde le garçon me regarder. Ses yeux ne se porte vraiment pas sur mes cils battants, mais un peu plus bas.

Ce que je lui offrais aujourd’hui, c’était un cadeau qu’il n’aurait pas tous les jours, il pouvait commencer sa lettre au père noël, parce que les elfes bientôt apporteront son tribu. Je lui souris, et le laisse se mettre dans la position dans laquelle il se sentait plus à l’aise, s’avançant contre moi, d’un air assuré tout autant qu’amusé.

- Je vois ça ! Mais si on a des yeux, n’est-ce pas pour regarder ?

Ce mec, il ne se gêne pas non plus pour me raconter ces histoires de mon mec avec d’autres filles. Je crois que ça l’amusait, et qu’il essayait de jauger ma réaction. Mais en appuyant ses les déboires sexuels de mon Zach, il évitait le sujet le concernant. Je m’avançais un peu plus contre lui, mon visage si près du siens que je pouvais m’avancer contre sa joue pour le caresser, le frôle du bout de ma langue de vipère.

- Le vilain ne partage rien ? Et toi alors ? Est-ce que tu es du genre prêteur ?

J’avais trop envie pour attendre l’autre garçon, celui-là ferait bien l’affaire, non ? Enfin s’il se tait, parce qu’il commençait à raconter des inepties. Je viens poser mon index contre ses lèvres pour lui montrer que je voulais qu’il arrête de parler, et je le pousse, avec ma paume contre son épaule pour le faire tomber le long de son propre lit.

Il parle trop, et s’il y a bien un truc qui n’est pas excitant chez les mecs, c’est ceux qui ne savent pas se taire. Je lui souris, et avance sur lui, à califourchon, en continuant d’appuyer ma main contre son épaule pour le plaquer contre son lit. Je remontais doucement ma main dans son cou, et le lacère sans presser du bout de mes ongles contre sa peau.

- Qu’est ce que tu y connais toi à la jouissance d’une femme ?

Maintenant que j’avais pris possession des lieux, il était trop tard pour chercher ailleurs. Zachary avait déserté sa chambre, comme souvent, pourtant s’il n’était pas dans la sienne, il chevauchait certainement une autre dans un recoin lugubre. Le pauvre Brandon s’en trouvait esseulé, obligé de faire du yoga pour trouver un sens à sa pauvre existence.

Heureusement que j’étais là, et que je ne laissais jamais une âme en détresse se perdre seule dans les méandres de l’adversité. J’avais grimpé sur le lit, sur ses genoux même que le jeune homme essayé de replier sur lui tel un cocon. Un cocon où j’imaginais bien pénétrer avant qu’il ne se referme de façon trop hermétique.

- J’ai toujours su que tu étais un homme d’affaire !

Le garçon m’expose sa théorie, comme quoi il s’adonnerait à prêter si le rendu était supérieur. Ça m’amusait assez, mais si ce dernier avait prévu conclure une affaire aujourd’hui, je lui prouverais qu’il n’aurait pas à chercher une meilleure ailleurs. J’entreprenais le brun en le poussant, et pas que dans ses retranchements.

J’avance, sur lui, et je le maitrise, féline, en le mettant au défi d’un regard de prouver ce qu’il avançait. Je ne pensais pas un jour que le sorcier me proposerait de me montrer l’étendue de ses pouvoirs, mais il s’apercevrait que sans siphonner la magie, j’avais un appétit féroce d’une autre catégorie de surnature.

- Prouve-le !

Avant même que j’ai eu le temps de finir la phrase, je me retrouvais sous le garçon qui cachait bien ses ressources. Dans un mouvement leste et bien organiser, il me montre que monsieur sait en tout cas dominer sa matière. Chose amusante et étrange pour le sorcier que j’avais toujours imaginé plutôt soumis à la cause de son partenaire.

Il était certain de savoir de quoi il parlait, et plutôt curieuse et affamée, je laisse l’intrépide au-dessus, sans lui détruire cet élan de confiance qui lui allait plutôt bien. Brandon voulait se lancer dans un pari, je ne sais pas à quoi il s’attendait, mais, il était si bien parti que je ne pouvais pas refuser un petit jeu avec le pauvre garçon. Mes deux mains au garde à vous contre ma taille, je me contente de venir lui voler un baiser lorsqu’il s’approche plus près, en lui pinçant la lèvre entre mes dents.

- Et bien, si tu es si bon que tu le dis, je le raconterai aux copines !

Je ne sais pas ce qu’il veut que je parie, mais une réputation ça valait tous les prix, et qui mieux que moi pouvait faire naitre une légende ? Le soudain changement du sorcier me rendait à la fois curieuse et haletante. Il avait l’air si déterminé à me prouver sa valeur que je n’opposais aucune résistance.

- Peut être que si tu es sage, je peux demander à Zach qu’il te laisse un peu plus souvent regarder.

Et ça ne faisait aucun doute que ce garnement aimait ça, regarder. Je le laisse avancer sur moi comme un reptile agile, il se dandine et viens couvrir ma peau fragile de baiser. Mes mains toujours prisonnières, je me prête au jeu, mais soupire sans honte sous quelques uns des baisers du garçon qui avait décidé de picorer mon corps.

Je reste à soupirer d’aise, jusqu’à ce que le garçon libère mes mains pour utiliser les siennes. Je me contentais de caresser sa joue droite, du dos de mes phalanges je l’encourage à ma manière en appuyant d’avantage avec mon index. J’aurais eu envie de me caresser, mais il faut dire que Brandon le faisait déjà pour moi.

- Tu aimes ça n’est ce pas, regarder ?

Le garçon malicieux était venu retirer mon soutiens gorge, tout en finesse. Il voulait prendre son temps, je n’avais pas l’habitude de faire durer, mais pour l’occasion, je laisserais à brun une chance de prouver sa valeur. Je galbe ma poitrine pour qu’il en profite d’avantage, sachant bien que ça ne laisserait pas mon camarade indifférent.

Brandon continuait sa descente lente mais habile contre mon corps. Je frémissais à chacun des contacts, mais je ne voulais pas lui laisser la satisfaction trop vite de lui montrer que j’aimais ça. A ma plus grande surprise, le sorcier ne se mettait aucune barrière, je ne lui en mettait pas non plus, et le laisse disposer de chacun de mes sous-vêtements.

- Oh, le coquin !

Je reprends son terme, et viens lui faire une pichenette sur l’épaule. Pourquoi s’emmerder à faire du yoga quand on peut détendre pleinement chacun de ses muscles avec comme seule musique les soupirs de son voisin. Je restais à observer ce qu’il comptait bien faire, écartant même les cuisses un peu plus pour donner le champ libre au virtuose.

Il ne mis pas longtemps avant de se frayer un chemin, et si la porte n’était pas fermée, le garçon semblait pourtant avoir envie d’y essayer une clé à faire tourner sensuellement à l’intérieur de la serrure jusqu’à faire sauter le verrou.

Est-ce qu’il était vraiment en train de chercher à écrire des noms là-dessous ? Rien que l’idée m’exaltait, et je sentais l’adrénaline grimper de plus en plus. Je soupire un peu plus fort, gémi même parfois, en venant me mordre la lèvre pour canaliser mon enthousiaste. Je ne sais pas combien il en avait a écrire, mais suffisamment pour que ça m’excite.

Quand je sentais que je devenais de plus en plus gourmande, je repousse le garçon avec mon pied nu qui venait l’écarter doucement de son but. Je remonte mon pied de son torse à son épaule, et me recule, reprenant une position assise en face de lui, éloignant la cachette qu’il c’était trouvé pour y épeler des noms.

- Tu finiras ta liste un autre jour.

Me penchant à mon tour près de lui, je viens glisser mes onglets dans son cou, et laisse glisser ma main contre sa peau, jusqu’aux pan de sa veste que j’écartais du bout des doigts. Je regarde ce dernier avec mes yeux de prédatrice, et glisse mes ongles contre sa poitrine. Avec trois doigt je viens pincer son pec, et attraper son téton que je presse comme un fruit à faire juter.

- Tu as assez regardé, on va passer aux examens pratiques.

En pénétrant dans cette chambre, j’avais déjà mon idée en tête. J’étais trop préparée à ce tête à tête avec mon fougueux amant, que le fait qu’il change de visage n’était pas si grave en soit. Mon dieu, j’avais un besoin d’expier, et pas juste des péchés, je voulais totalement m’abandonner.

C’était une sensation magique, bien plus magique que ce qu’on apprend dans cette école, cette façon de fermer les yeux un instant, et de tout lâcher, dans tout les sens du terme. Abandonné complétement tout sens de la réalité, hors du temps, de l’espace ou bien de la raison elle-même, cette raison incongrue qui me poussait à jouer avec mon ami si différent.

Brandon avait de belles promesses, et je tenais à vérifier si tel un politicien, il savait manier la langue aussi bien que ses promesses. Sous ses gestes plutôt précis, je le laissais me défaire de chacun de mes vêtements, et prenait mes aises sous cette démonstration de perspicacité. Le garçon voulait que je sache à quel point sa langue avait pu servir, mais quant bien même il pu avoir plus d’homme que moi dans son lit, je valide sa période d’essais.

Le brun tellement moins maladroit qu’à mon entrée dans la chambre avait galvanisé son corps tout entier. Je le sens plus sur de lui, le visage d’un vainqueur qui se voyait déjà passé la ligne. Quand j’avais fini par me défaire de sa langue, il n’était plus question d’être juste passive, mais de lui montrer pourquoi son colocataire aimant tant nos échanges !

Venant jouer avec la maigre épaisseur de son vêtement, je m’étais approcher du garçon pour dévêtir sa poitrine. Il n’avait pas le torse d’un sportif, mais enjoué d’une telle confiance, n’importe quel abdomen aussi imberbe soit ‘il ferait l’affaire. L’homme avait la peau douce et fragile, une peau de bébé, une peau de femme, peut être au final l’aman parfait pour une fille qui n’a pas encore décidé qu’elle sexe elle préférait.

- Tu sais ce que je préfère chez les sorciers ?

Dans cette école, quoi qu’on dise persistait une guerre à moitié ouverte entre les origines de chacun. Les sorciers, les loups et les vampires, mais je crois que d’une certaine façon, j’ai toujours préféré les humains, avec ou sans pouvoir magique. Assise sur les genoux du garçon, je viens caresser son anatomie, son membre qu’il brandissait au travers de ce tissu qui laissait un dernier obstacle vers la bestialité de cet instant.

- La baguette magique ! Contrairement à ce qu’on pense, la magie c’est tellement plus puissant avec une baguette.

Si les incantions restaient importante, je reste de celle qui pense qu’un rituel réussi doit allier les actes aux paroles. Je viens fondre sur le garçon, littéralement comme un oiseau sur sa proie, et je l’embrasse en posant mon poids entier contre son torse. Assez pour le faire basculer et m’avancer un genou après l’autre contre son torse.

- Je crois que j’aurais déjà des choses à raconter aux copines ! Et crois moi, il n’y pas que leurs famille qui est bonne.

Mon visage devient plus assuré, et je souris au garçon avec une étincelle dans le regard. Ce sourire carnassier aux lèvres, je viens sussoter le menton du garçon en continuant à reculer. J’emporte avec moi son sarouel dans la descente pour mettre à nu mon partenaire. Il est aussi vigoureux que son assurance naissante le laissait penser, en tout cas pour l’instant.

Je tapote sa fesse droite du revers de ma main, un petit geste qui m’amusait, et faisait toujours son effet, avant de venir lubrifier sa baguette avec un peu de bave de sorcière. Je prends en bouche son arme de sorcier pour venir lécher son extrémité en lui montrant qu’il n’était pas le seul expert dans les jeux de langue.

Pas longtemps, seulement quelque seconde, le temps d’amorcer la machine, même si je crois que notre sorcier n’avait pas besoin qu’on lui apprenne la formule. Je sais combien chaque seconde était importante pour que l’expérience magique soit réussie, et je m’arrête avant que l’énergie canaliser soit incontrôlable.

J’adore avoir cette sensation de contrôle avant de venir retrouver ma place assise où il m’avait mise juste avant. Mais c’était maintenant que l’examen final commençait, et que les points compteraient double pour sa note finale ! Ondulant mon bassin contre le sien, je m’assure moi-même de mon propre plaisir en savourant l’instant.

- Si tu ajoute mon nom sur ta liste ! Tu l’écriras en lettre capitale.

Qui aurait cru que ce garçon toujours dans son monde savait y faire autant lorsqu’on lui donnait sa chance ? Pas moi en tout cas, et pourtant, si j’aimais colporter les rumeurs, j’appréciais également m’assurer en personne de la véracité de celles-ci. Aussi je pourrais raconter sans mentir que Brandon n’est pas juste un hippie déconnecté de la réalité.

Je le laissais me caresser, sans le brider lorsqu’il émancipait ses mouvements de mon emprise, au contraire, j’appréciais chacune de ses initiatives. Sans cacher mon plaisir, je laissais des gémissements témoigner de mon plaisir, et continuait à épouser son cops du mien à chacune des ouvertures que les espaces libres entre les deux nous laissait.

- Tu devrais sortir de ta grotte plus souvent !

C’était venu comme ça, entre deux gémissements, une confession sincère. S’il voulait que je lui présente des copines, peut être aussi que je pouvais lui donner des conseils sincères. Plutôt que de passer pour le garçon seul à la marge de l’école, je crois que Brandon pourrait montrer qu’il a autant de désir sexuel qui sommeille en lui qu’un loup en rut à la pleine lune.


- Tu veux vraiment un nombre chéri ? ça te plairait de savoir !

Le rythme avait un peu ralenti, le garçon continuait de se montrer méritant en dévorant mon corps de baiser. Je me sentais vraiment comme une déesse avec lui, ce qui ne m’était pas arrivé depuis un certain temps. La plus part des garçons me voyaient comme un trophée, comme un acquis, une récompense, mais Brandon me regardait comme si j’étais le saint graal, et en vrai, ça me faisait quelque chose.

- Tu m’imagine, ici, avec une autre fille ? Avoue mon grand que ça serait ton fantasme ultime ?

Pourquoi est ce que les garçons éprouvaient toujours ce besoin d’imaginer deux filles entres elles ? Si la plupart des filles avaient parfois un problème avec les lesbiennes, les garçons c’était un tout autre regard. Je me cambre quand lui se penche dans mon cou, et lui offre ma peau sous ce baiser piquant qu’il était en train de me faire en se prenant pour un vampire.

Je frémis même au contact de ses lèvres, venant referme mes jambes autour du garçon. Je me sentais belle et appétissante, pas juste un morceau de viande, mais un repas de gourmet sous les lèvres d’un gastronome. J’étais vraiment prête à lui faire cette faveur quand je lui proposais un autre jeu, celui d’assouvir son fantasme.

- Une fille de l’école ? Dis-moi qui ? Je te promets de faire mon possible pour la ramener ici et la déshabiller pour toi.

Le genre de petit jeu qui m’amuserait beaucoup, et si je me faisais déjà des idées de prénom dans ma tête, j’avais hâte de connaitre celui de celle qui pourrait hanter les fantasmes du sorcier. Du moment qu’il ne me parle pas de Josie, j’étais prête à lui apporter celle qu’il voulait sur un plateau d’argent, et à en profiter avec lui. Je gémissais une dernière fois sous ses caresses avant de me relâcher, et de venir m’allonger à côté du garçon, sur le dos à détailler le plafond de la chambre en prenant quelque seconde pour reprendre mes esprits.

- Huuum … tu m’as épuisée !

A ma plus grande surprise, je devais avouée que tout était parfait, et que le grand aux airs de paumés d’habitude savait y faire. J’avais besoin d’assouvir cette pulsion qui m’habitait ce jour-là, mais je n’aurais pas imaginé trouver dans cette chambre un tel imbroglio de sensations atypique.

Pas qu’il soit un apollon, il n’est pas vraiment mon style, et pourtant j’étais prête à lui accorder plus de crédit à mesure qu’il me persuadait de réviser mon jugement sur les drogués débraillés. Lové dans une position enivrante, je lui proposais un plan encore plus sulfureux, j’imaginais tellement partager ça avec une fille de son choix.

J’avais déjà hâte de planifier quelque chose avant de me rendre compte des desseins machiavélique du garçon. Je me perdais dans cet ébat encore torride, n’hésitant pas à donner tout ce que j’avais comme énergie pour répondre tant aux besoins de mon corps que ceux affamés de mon partenaire du jour.

- Tu aimerais ça hein ! Mettre le doigt sur le fantasme d’une fille comme moi ?

Lui montrant bien mon doigt, je le faisais tournoyer autour de son nez avec d’appuyer sur celui-ci avec mon majeur, me pinçant les lèvres avant de continuer nos folies du jour. Il voulait réfléchir encore un peu à l’heureuse élue, et j’acceptais de lui laisser un peu de temps pour ça.

- J’ai les moyens de te faire parler !

C’était ma façon de donner un dernier souffle à cet ébat qui venait se terminer en sueur et en soupires de satisfactions. J’étais épuisée, mais j’aimais ça c’est vrai me livrer jusqu’à la fin avec un être surnaturel qui garde une réserve inépuisable de ressources charnels. Je n’aimerais pas être une vampire ou une louve à l’appétit jamais satisfait. Je reste une modeste sorcière qui sait ce qu’elle veut !

- Redescend sur terre chéri, je suis facile à épuiser.

Je le regardais, il semblait si fier de sa performance. Je dois dire que c’était vraiment bien, mais je déteste les garçons qui s’enflamme de trop, alors je voulais retrouver ce gentil coloc un peu trop effacé pour qu’il s’imagine qu’un jour je daigne m’occuper de lui. Je posais ma main à plat sur son torse nu pour qu’il continue de me regarder comme une dominante avant de le gifler quand il parlait de ma Josie.

- Jamais

Ma main était partie sans que je m’en rende compte, et je sais qu’il n’avait probablement pas eu mal, mais ça m’avait fait du bien. Pour qui il était en train de se prendre ce con ? Je regrettais de m’être livrée à lui, et le toise un instant avec des yeux plus mauvais qu’à mon arrivée. J’étais toujours nue affalée près de lui, mais je m’étais reculée me remettant droite, un genou contre son bras sous moi.

- Tu t’es pris pour quoi, ne parle plus jamais de Josie. Je t’interdis de même l’imaginer, jamais elle ne se déshabillera pour toi.

Je voulais presser son bras sous mon genou, comme pour essayer de lui faire mal, mais je n’avais plus la force de rien. Je me contente de lui lancer un regard de dédains avant de me retourner, face au lit dans lequel j’aurais dû m’envoyer en l’air aujourd’hui, offrant juste la cambrure de mes fesses à ce garçon pervers qui se croyait permis trop de chose.

Sans l’écouter, je le laissais déblatéré tout seul dans mon dos, c’était vraiment le cas de le dire cette fois. Et je pense à Josette, avec une larme qui coulait sur ma joue. Tout bas je récite une formule qui empêche les larmes de couler, le genre de formule que je connaissais par cœur depuis mon retour à l’école, depuis que ma jumelle adorée ne me regardait même plus.

- Brandon, rhabille-toi et sort de la chambre.

Tout était vraiment bien jusqu’à ce que ce lourdaud de sorcier prenne un peu trop la confiance. Ce qui se passait dans cette chambre, c’était de l’improvisation totale, rien de ce qui arrivait n’était censé se faire, pourtant je n’ai jamais aimé me poser des questions. Quand je veux, je prends, c’est ce que j’avais fait avec Brandon.

Il était là, contrairement à celui que je venais voir, et il avait parfaitement rempli son rôle de me satisfaire. Mais quand il se mettait à parler de Josie, c’était juste plus possible. Je n’arrivais même pas à comprendre comment un seul instant il avait pu croire qu’il avait le droit de parler d’elle de cette façon.

Je bouillonne au fond, je crois comme une cocotte sous pression, et il venait de la faire exploser. Ça n’est pas lui, c’est elle, et les autres. Pourquoi j’avais été si facile à oublier pour la sorcière, si facile à remplacer ? Je ne voulais pas me montrer vulnérable, et s’il continuait, je crois que je le giflerai encore.

Il minaude autour de moi, cherchant ses mots, ou comment faire pour que j’oublie ce qu’il venait de dire. Je m’étais retournée pour regarder le vide quand Brandon se faufilait sournoisement à côté de moi. Il m’embrasse dans le coup, et essaie d’être tendre en me faisant part de ses plans foireux pour rendre jalouse Josie.

- C’est quoi ton problème !?

Je me lève du lit, et le repousse avec la paume de ma main sur son épaule quand il essayait un autre baiser sur mon épaule. Je me recule de quelques pas, toujours face à lui, je le toise avec un regard noir de colère et de doute. Ça n’était clairement pas une bonne idée de faire ça avec un hippie qui ne réfléchit pas avant de parler.

- Tu aimes ce que tu vois ? Profite-en bien.

En me cambrant, je laisse le garçon me détailler une dernière fois pour le plaisir de ses yeux que je voudrais maintenant voir bruler. Je fini par me pencher pour ramasser mes vêtements qui n’étaient pas froissé. Je me rhabille comme si le garçon n’était pas dans la pièce, sans me presser, ni prendre non plus mon temps.

- Ça sera la dernière fois, tu peux te garder tes plans pour une autre.

Quand il me demande si c’était toujours ok pour que je parle de lui, je me retourne et le regarde d’un air désabusé. Je n’avais encore pas fini de reboutonner mon chemisier quand je m’approche de lui pour l’embrasser une dernière fois. En posant mes lèvres sur les siennes, je viens attraper ses bijoux de familles d’une main, et je serre juste assez pour qu’il se souvienne de mon passage, un sourire mesquin sur mes lèvres que je retirais des siennes en susurrant.

- Crois-moi, tu n’as pas envie que je leur parle de toi, tu n’aimerais pas ce que je dirais.